Prénom Nikumu (Haïr)
Âge 15 ans
Sexe Féminin
Description physique
Nikumu mesure environ 1m63 et pèse 51 kg. La première chose que l’on voit chez cette jeune fille, c'est ses yeux. Deux grands yeux bleus/noirs foncés. Ils sont naïfs, tristes et pures. C’est assez déroutant de la regarder longuement dans les yeux car on a l’impression d’y discerner une grande tristesse qu’une enfant de son âge ne devrait pas encore connaître. On sent dans ses yeux que son enfance à été brisé, mais elle même ne se rend pas compte du regard qu’elle dégage. Elle a un tout petit nez et une toute petite bouche, qui lui donne encore un air enfantin. Ensuite elle a des cheveux blonds coupées courts sauf deux grandes mèches sur chaque côté très longues, qui tombent au sol comme des racines voulant s’insérer dan le sol. Sa peau n’est pas blanche mais on sent qu’elle a pris quelques bains de soleil. Elle porte généralement des robes blanches simples et courtes.
Histoire
Funsoo (conflit) se précipita au chevet de sa femme Onwa (Calme). C’était la quatrième fois que sa femme était enceinte et à chaque fois elle avait perdu le bébé à la naissance. Il lui avait clairement fait comprendre que c’était la dernière chance qu’il lui laissait. Si elle ne réussissait pas à lui donner un fils, il la renverra chez elle avec toute la honte sur sa famille. Il resta planté devant la porte encore indécis sur le comportement qu’il allait devoir prendre. Quand tout d’un coup un cri puissant retentit dans toute la maison. Un cri de bébé ! Il n’osait y croire. Il posa sa main sur la porte comme un effleurement, mais il ne la poussa pas, il avait souvent entendu ce cri puis ensuite des cris de détresse sur le fait qu’ils étaient entrain de prendre le nourrisson. Il attendit et attendit et la porte s’ouvrit. La sage femme se tenait derrière cette porte avec l’enfant emmailloté dans une serviette. Elle le tendit au père pour le lui mettre dans ses bras.
»Félicitations c’est une fille ! »
Une fille ? Comment ça une fille ? Non seulement sa femme n’avait pas réussi à lui offrir un seul enfant depuis 10 ans de mariage mais en plus maintenant qu’elle y arrivait, c’était une fille ! Un accès de rage se fit sentir et tellement fort que la sage femme reprit l’enfant des bras du père et qu’elle claqua la porte de la chambre en marmonnant des excuses sur le fait que la femme et l’enfant devait se reposer. Le père décréta qu’il appellerait cet enfant Nikumu, pour se rappeler chaque jour ce qu’il haïssait le plus au monde !
Le temps passa et Onwa réussit à juste faire accepter la présence de l’enfant dans la maison. Elles mangeaient toutes les deux et le père mangeait à part, servit par sa femme. La mère faisait toujours en sorte que sa fille ne croise jamais son père. Nikumu lui avait demandé un jour pourquoi son père la haïssait mais même Onwa n’avait pas su répondre à cette question. Pour le moment son mari n’était pas violent avec sa fille et c’était tout ce qui importait. Elle tenait une petite boutique de fleur et sa fille était une aide précieuse pour servir les clients. Sa joie naturelle et son petit air mutin faisaient que les aînés tombaient souvent son charme. Ses cheveux étaient maintenant fort longs et cela la rendait encore plus merveilleuse. De plus elle semblait avoir un don pur marier certaines fleurs auquel sa mère n’aurait jamais pensé.
Nikumu vécut ainsi pendant 14 ans. Ce n’était pas une vie de rêve sachant que son père la haïssait, faisait tout pour l’ignorer ou ne pas la voir mais sa mère lui donnait tout l’amour que son propre père ne lui donnait pas. Parfois elle regardait les enfants pauvres dans la rue et dans ces moments là, elle voyait la chance qu’elle avait ! Oh bien sûr elle avait une chambre spartiate, un lit, une commode et c’était tout. Ces vêtements étaient toujours simples, d’ailleurs elle les portait souvent pendant longtemps, car sa mère les achetait grands et longs pour que quand elle grandisse, elle puisse continuer de les mettre encore. Son père ne voulait pas débourser un sou pour sa fille, alors Onwa avait du mentir à son mari. Elle lui avait dit qu’elle avait besoin d’une aide pour son magasin, ce qui était vrai, cependant elle n’avait jamais dit que c’était sa propre fille qu’elle avait embauchée ! Quand son père l’apprit se fut une terrible dispute qui éclata et Nikumu pleura longtemps dans sa chambre. Elle aurait préféré mourir plutôt que d’être un tel fardeau pour sa mère. Mais c’est de cette manière que Nikumu s’achetait le strict nécessaire pour vivre, des vêtements, des affaires pour l’école, du savon, etc …
Un jour Nikumu alla dans la forêt. C’était son jardin secret car depuis maintenant 6 ans, elle s’adonnait à sa grande passion le chant lyrique. En fait elle égrenait des notes et ne faisait qu’émettre des « HA » sur différentes tonalités. Elle aimait chanter, cela lui procurait une impression de liberté qu’elle n’avait pas. En plus elle se prenait à rêver parfois qu’elle avait une belle voix et que son public s’arrêtait pour l’écouter. Oui oui, parfois, elle voyait même des écureuils s’arrêtaient, des lapins écoutaient, des biches se figeaient. Bien évidemment tous ceci n’était que dans son imagination mais cela la faisait sourire comme une véritable enfant qu’elle était normalement. Sa voix portait loin ce jour là car l’entraînement commençait à payer et ses notes étaient claires et distinctes. Son père revenait de son propre travail de bûcheron, pestant encore pour la énième fois de ne pas avoir de fils pour l’aider dans sa dure tache. Sa femme ne lui donnerait plus d’enfants, et il se demandait encore pourquoi il la gardait sous son propre toit. Quand il entendit une voix, puis un chant, il se rapprocha d’où le son venait et il vit sa propre fille, les cheveux étalés par terre entrain de chanter à la forêt. Son sang ne fit qu’un tour et il attrapa sa fille par les cheveux ou le bras, il ne savait plus trop à ce moment là. Il était dans une colère noire et il la traîna derrière lui tel un chien. Arrivé à la maison, sa femme était entrain de préparer une composition florale, elle tenait les ciseaux d’une main et de l’autre une grande tige. Elle regarda d’abord surprise ce qu’il se passait puis elle se mit à hurler et supplier pour qu’il laisse sa fille tranquille. Nikumu n’arrêtait pas de pleurer, et elle se tenait la base du crâne. Ses genoux et ses coudes étaient en sang, quand à sa belle robe blanche, elle était pratiquement en charpie et noire. Le père attrapa les ciseaux et il lui coupa une partie des cheveux, se fichant éperdument du résultat, puis il prit le ruban rouge dont se servait sa femme pour ses bouquets de fleur et il commença à saucissonner sa fille. Il avait donne une gifle à sa femme, la faisant valdinguer dans la pièce. Une fois Nikumu bien attaché, il descendit la cave obscure et il balança sa fille du haut des escaliers. Elle atterrit lourdement au sol et il lui hurla.
»Quand tu seras capable de te sortir seul de ces liens je te jugerais digne d’être mon fils ! »
La comédie avait assez duré pour cet homme. Il était hors de question que sa femme fasse quoi que ce soit pour sa fille. Nikumu pleura longtemps, et elle perdit la notion du temps dans cet espace clos. Elle était terrorisée et elle se demandait ce qu’il adviendrait d’elle. Allait elle mourir ? Elle essaya par tous les moyens de se sortir de ce piège mais rien n’y fit, elle n’avait pas assez de force. Pendant ce temps sa mère en haut essayait de plaider la cause de sa fille mais c’était peine perdue, alors au bout du troisième jour, elle changea de tactique pour que son mari accepte au moins qu’elle la nourrisse et lui prodigue les premières nécessités. Il accepta en précisant que les déchets devraient rester dans la pièce !
Nikumu était plus que mal en point au bout du troisième jour mais savoir qu’elle serait nourrit et qu’elle pourrait voir par intermittente la lumière du jour en haut des escaliers et sa mère lui fit supporter mieux sa torture. Elle ne se parlait pas car le père veillait à cela. Sa captivité dura longtemps, très longtemps, à tel point que l’enfant était devenue passive. Nikumu avait la tête sur le sol, elle était entrain de divaguer comme pratiquement tous les jours. Sa mère viendrait bientôt certainement, mais elle n’avait aucune notion de l’heure qu’il pouvait être. Alors elle repensa au soleil qui réchauffe la peau, à la forêt où elle aimait tant passer du temps et elle écarquilla les yeux en repensant à une chose …
[Flashback]
Dans sa douzième année, elle était encore entrain de chanter dans cette magnifique forêt. Quand elle entendit soudain une personne tousser derrière elle. Elle rentra la tête dans ses épaules et elle se retourna lentement pour voir qui était là. Elle baissait les yeux en signe de respect, elle vit donc une femme assez grande et de forte carrure, habillée dans une tenue très ample. La personne applaudit et Nikumu pencha la tête de côté pour signifier sa perplexité, mais elle prit tout de même la parole.
»Bonjour, qui êtes vous ? »
La personne s’approcha et elle fit le tour de l’enfant en l’examinant sous toutes les coutures, puis elle lui répondit avec bonne humeur.
»Je suis en mission et j'étais entrain de sortir de la ville quand j'ai entendu ta voix. Je combats les méchants. »
Elle dit cela d'une manière fort simple car elle avait en face d'elle une enfant et il valait mieux ne pas partir dans des descriptions fort compliquées. Nikumu continua de la regarder comme si elle voyait une apparition mais toujours aussi timidement, elle lui demanda.
»Tous les méchants ? »
La jeune femme allait la laisser là, quand quelque chose la retint dans le regard que lui renvoyait Nikumu. Elle fronça les sourcils et elle s’accroupit pour être à sa hauteur. Elle prit cette fois ci un ton beaucoup plus sérieux.
»Les ninjas sont là pour défendre leur village mais aussi les gens qu’ils aiment et pour défendre leurs propres idéaux, leur propre nindo. Je t’ai observé chanter. Cela doit faire longtemps que tu t’entraînes. La ténacité et le travail sont des choses que nous recherchons. Peut être qu’un jour tu nous rejoindras pour défendre toi même ce que tu chéris le plus. »
Puis elle se releva et elle lui chipouilla la tête avec un grand sourire.
»Il faut que je parte»
Puis elle lui fit un signe de la main et elle s’en alla comme elle était venue.
[Fin du Flashback]
Pourquoi pensait elle tout d’un coup à cette personne. Elle ne l’avait jamais revu et elle n’avait jamais su son nom. Mais une chose était sur il ne fallait pas qu’elle abandonne. Peut être qu’en se mettant à chanter …. Cela lui remonterait le moral et l’aiderait à mieux supporter cette obscurité et ces cauchemars. C’est ainsi qu’elle réalisa que quand elle chantait, son torse se gonflait, à peine vu les liens serrés mais peut être qu’avec de l’endurance cela lui serait profitable. Cela dura encore des jours et des jours, mais finalement à force de persévérance, elle réussit un soir, ou un matin, ou bien un après midi à glisser un doigt dans les entrelacs de ses liens. Puis ensuite ce fut une main et enfin elle réussit à se dégager. Combien de temps avait elle passé dans cet endroit ? Elle était sale, monstrueuse, et ses muscles avaient très peu servit. Elle se releva péniblement et elle monta les marches. Le temps parut s’allonger et en fait elle mit plus d’une heure à arriver au sommet de ces quelques marches. Elle réussit à se donner une dernière dose de courage pour ouvrir avec fracas la porte. Son père et sa mère se tenaient là et ils la regardèrent avec stupéfaction, telle une apparition.
»Je vais rentrer à l’académie des ninjas pour empêcher des gens comme toi d’exister. Plus jamais tu ne me feras souffrir ! »
Ses yeux se fermèrent et elle s’écroula au sol, tête la première. Sa mère se précipita sur sa fille et elle pleura à chaude larme. Quand Nikumu se réveilla, elle était dans sa chambre, elle respirait le savon et elle vit un bouquet sur sa nouvelle table de chevet. Sa mère pleurait encore et elle lui apprit que son père était partit pour permettre aux deux jeunes femmes de vivre comme elles le souhaitaient. Il leur donnerait de l’argent et il ne viendrait plus jamais leur faire du mal. Mais Nikumu était résolue, elle rentrerait à l’académie !
Nindô
Plus jamais un père ne martyrisera son enfant !
Caractère
Nikumu a du développer différents caractères du à son enfance. Son véritable soi est une personne joviale, souriante, toujours prête à s’amuser. Elle est espiègle, charmeuse, et parfois elle a un bagout hors du commun ! Mais parfois elle semble déconnecté de la réalité, triste, brisée. Son enfance fut assez dur à vivre, être rejeté par son propre père, voir la condition de la femme face à un homme , regretter de ne pas être né homme pour ne pas souffrir et que sa mère ne souffre puis sa séquestration et cette torture mentale. Elle fera tout pour que plus aucun enfants ne subissent cela. Mais les seuls moments où elle retrouve un visage paisible, sans souci, c’est quand elle chante. A ce moment là elle est tout simplement pure et innocente.
Qualités Persévérante, Créative, Simple.
Défauts Soucieuse, Perfectionniste, Angoissée.
Ce qu'elle aime Le chant, c’est tout simplement sa passion. Dès qu’elle a un moment elle va s’isoler pour chanter à la forêt et aux animaux. Les fleurs, elle aide beaucoup sa mère quand elle a du temps libre et elle aime composer des bouquets.
Ce qu'elle déteste Le noir absolu. Elle a malheureusement developpé une phobie au noir intense, sans lumière, sans qu'elle puisse voir les contours. Les pères. Elle en a horreur, elle n'aime pas son père, elle le hait et elle n'aime pas ce qu'il dégage et représente. Elle fuira donc les hommes comme lui.
. Toutes mes excuses de la part du staff 
