Prénoms : Pika et Païku
Âges: 9 ans
Grade: Chûnins
Descro :
Amusé(e), vous regardez se trémousser les deux enfants qui se tiennent devant vous.
Ils sautillent d'un pied sur l'autre, un sourire espiègle illuminant leur face juvénile.
Leurs visages affichent la rondeur caractéristique des enfants, avec ces
pommettes hautes qui leur donnent un air perpétullement joyeux.
Il sont d'ailleurs toujours affublés d'un sourire en coin et leurs yeux
pétillent de malice.
Des oreilles pointues dépassent de leur tignasse brune, et ils rieront
si on les compare aux légendaires Elfes, leurs personnages préférés
dans la littérature enfantine.
Le frère et la soeur se ressemblent comme deux gouttes d'eau.
Ils vous diront s'appeller Païku et Pika.
Caractère :
-Souriants
-Inséparables
-Espiègles
-Fragiles
-Inconstants
-Immatures
-Aucune expérience
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !
- Chapitre 1
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[td]**Douceur... Chaleur... Protection.
Bien-être.
Intrusion, changement, douleur !**
- « Madame, j'ai une une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Commençons par la bonne : vous attendez des quadruplés. La mauvaise maintenant : ils sont tous atteints du syndrome transfuseur-transfusé.
-C'est-à-dire?demanda la mère, avec un air horrifié. S'attendant au pire, elle posa une main sur son ventre, et le caressa tendrement, ouvrant de grands yeux pour écouter ce que le médecin allait dire.
Le médecin en question croisa ses mains dans le dos et essaya de prendre l'air détendu:
-Ce syndrome est la conséquence d'anomalies du placenta partagé entre les jumeaux, anomalies qui se produisent spontanément et, qui, du moins avec ce que l'on sait, ne peuvent pas être prévenues. Les perspectives pour les jumeaux atteints de STT étaient sans espoir il y a un peu plus de 20 ans, mais nous disposons désormais de moyens pour diagnostiquer la condition de manière précoce (par échographie) et introduire des traitements qui permettront ultimement à la plupart des jumeaux de survivre et d'être en bonne santé. Le STT est néanmoins toujours considéré comme l'un des problèmes les plus difficiles à résoudre dans le domaine de l'obstétrique moderne. En ce qui vous concerne, vous avez été forcés à entrer dans un monde à risques élevés dont on ne parle jamais ou pour lequel vous ne pourriez jamais être prêts...
-Docteur, par pitié,épargnez-moi ce jargon médical. Quel est ce syndrome? Et pouvez-vous oui ou non les sauver?
-Le syndrome transfuseur transfusé est une lésion du placenta (ou après naissance) qui affecte les grossesses gémellaires, avec « vrais » jumeaux. Le STT affecte les vrais jumeaux (ou les gestations multiples plus nombreuses) qui partagent un placenta monochorionique commun.· Le placenta partagé comprend des vaisseaux sanguins anormaux qui connectent les cordons ombilicaux et les circulations des jumeaux.
La maman, une main crispée sur le ventre, haussa le ton : Bordel docteur, arrêtez de me prendre pour une conne et dites-moi si oui ou non je vais pouvoir les garder !
-Calmez-vous Madame, calmez-vous! Je... Je... Peut-être...
Il pianota fébrilement sur son ordinateur, orienta l'écran vers sa patiente, et lui désigna une forme indéfinissable.
-Vous voyez, (elle fit signe que oui, mais elle avait l'impression de regarder un film sans éclairage sur une chaine mal décryptée)
il faut couper les liaisons ici et ici, sinon deux de vos enfants vampiriseront les autres. Et cela est préjudiciable pour les quatre.
Il hésita. Je suis désolé mais... Je ne pourrais en sauver que deux.
La mère, les larmes aux yeux, hocha la tête pour dire qu'elle comprenait. Elle réprima un sanglot étouffé et serra la main de son mari, à ses côtés. Il avait le visage blafard, les traits tirés, et semblait éprouver toutes les peines du monde à garder son calme.
-Je vais.. je vais détruire les connexions... Ajouta le chirurgien en préparant sa seringue.
**Douleur... Douleur... Douleur... Mort.**[/td][/table] - Chapitre deux
-"Ecoutez Madame, je ne peux rien faire pour vous, vos enfants se portent très bien, sont normaux, et à part ces oreilles pointues, tout va bien.
Ils présentent même des capacités étonnantes pour leur âge... le vieil homme repoussa ses lunettes sur l'arrête de son nez, réajusta à sa blouse et continua :
mon confrère à sauvé vos enfants, mais l'intervention qui a détruit les connexions a affecté leur code génétique d'une manière fort peu commune. La nature a voulu qu'ils aient des oreilles un peu pointues. Il y a pire croyez-moi !
Il croisa les mains devant son visage, y appuya son menton, et reprit son sérieux. Toutefois, les analyses montrent un taux de midi-chloriens élevé...
les parents s'entre-regardèrent, peu rassurés.
Rassurez-vous, cela ne veut rien dire!
les parents s'entre-REregardèrent, peu rassurés.
Ils prétextèrent un rendez-vous important pour échapper à ce fou qui prétendait avoir
observé et "testé" leurs enfants, et s'éclipsèrent bien vite.
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[td]Païku et Pika se donnaient la main, et leurs parents les encadraient pour rentrer à la maison.
Akira, un homme aux traits fin, sans âges, regardait droit devant lui alors que s'agitait
son fils au bout de son bras.
Ninja d'élite, chargé des interrogatoires, il en connaissait un rayon sur la médecine, car il lui fallait souvent ranimer ses «clients». Le crâne défoncé par sa formation,des stygmates impressionnantes s'affichaient sur son visage comme autant de trophées. Malgré son expérience, il ne savait quoi penser.
Son regard calme et profond était tourné vers le centre de son être, des questions le tourmentaient.
Deux ans auparavant, Pika et Païku étaient nés. Cadeaux des cieux, les deux petits étaient adorables, vifs et très avancés pour leur âge. Les jumeaux montraient une curiosité débordante pour tout (et n'importe quoi). Il se demandait parfois s'ils n'avaient pas pris à leurs frères défunts leurs qualités en même temps qu'ils avaient aspiré leur vie.
C'était le cas en ce moment. Il chassa cette idée de sa tête. Il se trouvait monstrueux de leur en vouloir. Il baissa les yeux vers ses enfants. Ils avaient hérités des cheveux de leurs mère, noir de geai. De son sourire aussi.
Il releva les yeux et regarda sa femme. Elle ne pourrait plus jamais avoir d'enfants...
Il masqua sa tristesse et lui sourit tendrement.[/td]
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[td]Elle était avec l'homme de sa vie, deux enfants magnifiques, et il faisait beau. La vie était belle. Ce que le médecin avait pu dire n'avait que peu d'importance après tout... N'est ce pas ?[/td]
Ces yeux... Akira était triste. Il n'avait jamais voulu se confier... Même à elle... mais elle savait.
Comme elle, il s'inquiétait.
Ce docteur... Ce charlatant oui ! c'était un incompétent voilà tout, comme les deux autres avant lui.
Pika et Païku étaient normaux. NOR-MAUX !
Ce ne pouvait être autrement ! Il le fallait ! Ca n'était pas qu'à cause de leurs oreilles, non, ça n'était qu'un détail.
Ils étaient si petits, si mignons... comment pouvaient-ils faire ça ?!?!!
Nenya eut une contraction involontaire du visage, et sa bouche se plissa en un rictus douloureux. Akira la remarqua et baissa la tête, peiné.
Elle était comme ça depuis la naissance des deux enfants. Elle avait décidé de couper les ponts avec les autorités de la ville. Kunoïchi talentueuse, piègeuse hors pair, elle avait décidé de ne plus dispenser la mort par égard pour la vie qu'elle portait en elle. Et elle souhaitait ardemment convaincre la chair de sa chair de suivre le même chemin. Mais depuis leurs premiers jours, les bambins faisaient montre d'aptitudes tout bonnement incroyables...
[/table] - Chapitre trois
-"Dis papa, comment qu'on fait les bébés ? Hey, dis! pourquoi qu'les grands y z'ont des poils ?
Dis papa, c'est quoi cette bouteille de lait ? Maman, pourquoi des fois tu cries quand vous êtes dans le lit avec maman, t'as mal ou tu fais des cauchemars ?
Voilà 5 minutes que le frère et la soeur se relayaient pour bombarder leurs parents de questions
toutes plus sympathiques les unes que les autres.
Mais quand papa faisait les gros yeux au dessus de son journal, il valait mieux arrêter et finir son bol de céréales...
A trois ans, les deux gamins ne se quittent plus d'une semelle, et faisaitt leur possible pour faire le maximum de farces. Au parc, ils adoraient provoquer des garçons plus grands et plus fort qu'eux, auquels ils jouaient des tours de plus en plus perfectionnés.
C'était fini le temps où ils grimpaient aux arbres sans les mains tout en leur lançant des boules de sable, devant les yeux médusés des mères de famille. Désormais, ils savaient se cacher dans le sable comme s'ils étaient invisibles, « comme à la télé », et se transformaient à loisir pour épater leurs camarades. Ou prenaient même l'apparence de leurs parents pour duper ces mêmes ménagères de moins de 50 ans, outrées du fait que Key Vinh (le meilleur, le plus beau le plus intelligent des enfants) ai reçu du sable dans ses si beaux cheveux!
L' enfant en question, le regard torve et le doigt dans le nez, aurait voulu lâcher la main de sa maman pour aller rejoindre les autres...
Jouant admirablement dans leurs rôles, Pika et Païku renversèrent la situation, obligeant ledit Key Vinh
à s'excuser devant leurs deux... clones (!) - Chapitre trois.
Les deux enfants avaient fait preuve d'une maturité qu'on le leur connaissait pas.
Ils avaient même pu aider les anbus du village avec un grand professionalisme, décrivant avec force détails le « monsieur qui avait fait du mal à la madame avec des techniques comme on fait pour jouer, mais en méchant, et avec des couteaux qui volent. »
Avec un sang froid étonnant pour leur âge, ils avaient tenu tête à l'agresseur, le distrayant pour que sa victime puisse s'échapper, jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre, et ce, sans recevoir un seul coup.
Très fiers de voir leurs photos dans le journal d'Iwa, ils eurent droit aux congratulations du kage en personne, et, bien plus important, 'à une glace au dessert.
Invités avec leurs parents à une remise de prix, quelques jours plus tard, ils purent passer sur scène, dans un costume neuf et trop serré, et ces ridicules canotiers sur la tête.
Akira était contre, mais Nenya était pour. Ils portèrent donc ces morceaux de paille tressés sur leurs cheveux lissés et laqués.
Lorsqu'ils montèrent sur l'estrade, sous les applaudissement du public, les gloussements des papas
et les « ohhhh » attendris des mamans, Akira se cacha le visage dans
ses mains, et Nenya se leva pour expliquer à qui voulait l'entendre (et aux autres) que c'était ses enfants.
Le silence revint.
-« C'est quoi c'truc ? » demanda Païku en désignant, le micro qu'on venait de placer devant sa bouche.
- On dirait comme le rasoir d'papa ! fit sa soeur, en pouffant.
Le tsuchikage arriva, et leur serra la main.
Il prit ensuite la parole, pour expliquer que les jeunes étaient l'avenir de la société et bla bla bla.
-T'as vu, il a des cheveux blancs comme une grand-mère !
-ouais, et des nattes comme les filles ! »
gloussèrent nos deux bambins, bien fort, dans un micro qui aurait dû être coupé.
Devant un public hilare, des parents morts de honte, et un kage mi-figue mi-raisin, ils quittèrent la scène sur un shunshin.
A 5 ans après tout, il est légitime que l'on s'amuse un peu non ? - Chapitre Quatre
-«Mais maman, nous on veut deviendre des ninjas, s'trop bien !
-Mais oui, pour que votre mère soit mrte d'inquiétude à votre sujet dès que vous partirez en mission ? C'est ça? fit-elle sans presque hurler, les poings sur les hanches.
-Meuh nan, regarde, on sait d'jà faire plein d'trucs et tout, on va pas se faire avoir !
-Il n'en est pas question !
-Papaaaa ! Implora Pika, faisant les yeux doux à son père.
-Ma fille, vous n'avez que 7 ans !
-Mais on fait les techniques qu'tu nous à montré mieux qu...
Elle s'interrompit, une main sur la bouche et les yeux exhorbités, consciente d'avoir commis une bourde.
Païka la foudroyait du regard, Akira la fusillait des yeux, et Nenya regardait son mari avec des flammes dans les pupilles...
-Chéri....
commença-t-elle du ton froid et terrifiant de la femme prête à tout pour avoir cette robe, dans un magasin branché le premier jour des soldes.
Akira poussa un soupir.
- Pas devant les gosses.
Avec un regard lourd de repproche à sa fille, il disparu dans la chambre avec sa femme, d'où montèrent de terribles cris. Une heure après, ils continuaient toujours, mai sur un tout autre registre...
Païku regarda sa soeur, le poing sur les hanches, le pied tappant sur le sol, en une imitation tout a fait crédible de sa môman.
- Papa y nous avait d'mandé d'garder l'secret, et toi t'as tout dit comme ça !Bravo !
-Mais si jamais...
-Ouais, mais maint'nant, bah y'en aura plus, des cours d'ninja avec papa ! Merci !
Finit-il d'un ton sec.
Pika passa de la gène à la colère, et retorqua:
-Ptêt, mais comme ça au moins, elle sait qu'on veut d'viendre des ninjas ! Et toc !
Ils se séparèrent sur ces spirituelles paroles, et boudèrent, chacun dans leur coin.
Les parents ressortirent de la chambre, un demi-sourire aux lèvres et les cheveux en bataille.
Les deux enfants se ruèrent sur eux pour leur demander le résultat de leurs délibérations, surtout qu'ils avaient l'air de bonne humeur.
-On va confier votre cas à l'académie, on verra bien s'ils veulent de vous !
Dirent-ils en choeur. - Chapitre cinq
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[td]Le kage se tenait devant la vitre qui dominait la cour. Les mains dans le dos, il observait les jumeaux depuis de longues minutes.
Ses assistants se tenaient en retrait, prèts à obéir à la moindre de ses injonctions.
A ses côtés, le superviseur de Pika et Païku.
-Hmmm, lâcha encore le maitre du village de la roche alors que pour la 23ème fois consécutive,
les kunaïs des deux genins se plantèrent dans le centre de leurs cibles respectives, au même moment.
Leur Junin, sentant qu'il était temps d'intervenir, se racla la gorge et lu ses papiers.
-«Un parcours exemplaire tous les deux, Tsuchikage-sama.
Des missions impeccablement remplies, un excellent niveau, un bon esprit de groupe
et une candeur raffraichissante.
Il ajouta avec un sourire, mais un ton plus bas.
-Et ils savent mettre l'ambiance.
Le tsuchikage se tourna vers cet homme. C'était un vétéran. Il savait ce qu'il faisait.
Mais chûnin à 9 ans, tout de même...
-Très bien, capitula-t-il avec un haussement d'épaules. Mais je ne veux pas de ces deux olibrius dans mes pattes, et encore moins qu'il y ait d'organisée de stupide cérémonie durant laquelle j'ai a les approcher de trop près !
Les assistants ne purent réprimer un sourire. L'épisode des jumeaux sur la scène, embarrassant le kage était connu de tous à l'académie, et avait été passablement embelli.
Le kage grogna vaguement quelque chose sur le manque de respect dû aux supérieurs en sortant de son bureau, suivi par les deux hommes, pas calmés pour autant.
Resté seul dans le bureau, le junin tendait un pouce victorieux aux jumeaux en bas dans la cour, qui faisaient de même en le regardant avec un sourire extatique.
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