Prénom(s) Mashiro
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Description physique : Ce jeune adolescent de quinze bonne année a le teint frais, le visage assez clair et l’œil fixe et assuré. Ses yeux sont d'un vert pétillant, et ces derniers montrent très rapidement et concrètement ses sentiments remplis de perversion. Habituellement mi-clos ceux-ci deviennent grand ouvert à l’approche d’une paire de fesse bombée. Mais, en général son visage donne l’impression d’être une personne simple d’esprit. Il a des traits communs à un Yankee avec sa coupe de cheveux assez kitch : une banane décolorée. D'une taille chatouillante les un mètre quatre vingt, ce jeune homme intimide rien qu'à vu d'oeil. Sa carrure est donc elle aussi impressionnante, des épaules hautes, un corps d'une largeur moyenne, mais pas moins musclé, confirme la notion de brute épaisse, pourtant, il n’use de ses poings que pour se défendre. Au niveau vestimentaire, il se change assez souvent, mais il est plutôt du genre fringue « cool ». Un jean pas trop moulant, avec une petite chemise entre-ouverte pour laisser éblouir sa chaîne en or lui convient parfaitement.
Caractère : Mashiro est un adolescent qui parle avec confiance. Il fait souvent répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que partiellement tout ce qu’on lui dit. Si par le plus grand des hasards une jolie demoiselle vient à passer par là, à ce moment, alors il n’écoute plus du tout. C’est l’un de ses nombreux pêchés ! Il ne peut s’empêcher de draguer et d’ailleurs, son principal but dans la vie est de se faire dépuceler. Il dort le jour, il dort la nuit. C’est un éternel feignant et son entrée à l’académie ninja l’ennui déjà à mourir. Il est enjoué, grand rieur, impatient, mais son deuxième trait de caractère le plus important est celui de bagarreur. En effet, Mashiro a toujours le chic pour se retrouver mêlé à des affaires qui se terminent par des violences, même lorsqu’il n’est pas directement impliqué, car c’est un garçon au grand cœur toujours prêt à donner quelques gifles pour sauver la veuve et l’orphelin, ou alors en générale, une jolie fille
. Son côté rêveur et abstrait laisse place à un adolescent confiant et actif lorsqu’il sent bouillonner en lui l’envie de bagarre. A ces moments là, son sens du commandement, l'honneur qui rejaillit de sa personne, et son charisme, resurgissent. Histoire :
I La rencontre des parents
C’était un jour comme un autre dans les contrées de Yuki, pas plus ensoleillé, pas plus gris. Ayumi Murakoshi une jeune femme d’une vingtaine d’années, professeur d’art au lycée du village profite de sa nouvelle vie de femme au foyer en compagnie d’une de ses amies. En effet, depuis peu, la demoiselle venait d’entamer son neuvième mois de grossesse et n'allait pas tarder à accoucher de son premier enfant : un garçon. Alors que les deux femmes déambulaient dans les rues tout en se racontant des potins journaliers, une forte contraction vînt perturber la promenade d'Ayumi.
« Je crois que c’est pour maintenant ! » dit-elle à son amie.
Soudain, prit de panique, l’amie se mit à crier pour attirer l’attention des citadins présents à l’endroit même. Il fallait mener la jeune femme à l’hôpital de Yuki au plus vite car elle allait accoucher. Quelques gros bras, dont trois ninjas de rang supérieur se décidèrent à porter celle-ci aux urgences afin que notre bon héros puisse voir le jour. Mais revenons quelques mois en arrière afin de présenter la famille du futur nouveau né.
C’était il y a de cela un an et demi. Kyosuke Kijin' un jeune homme de vingt ans, troisième des six enfants de Yoko Minamino et de Masaki Kijin' une famille de modeste restaurateur de nouille, fit la rencontre de sa future bien aimée lors d’une fête que le vieux Murakoshi un puissant aristocrate du village décida impulsivement de donner en l'honneur de sa fille, Ayumi. Celle-ci pourra y faire la connaissance du très riche et prometteur industriel Junya Akutsu que ses parents lui destinent comme époux. Mais, comment le fils d’un simple marchand de soupe pouvait-il se retrouver au milieu du gratin de Yuki ?
La raison était simple. Kyosuke était connu pour être un garçon travailleur, et au grand cœur, respecté de tout le village. Lors de sa rentrée à l’école des sciences, il se fit rapidement remarquer pour son intelligence hors du commun, et sa façon de toujours vouloir apprendre encore et toujours. Dans sa classe, il se lia d’amitié avec le fils d’un riche propriétaire du village, du nom de Ryuji Danma. Celui-ci était plutôt aux antipodes du jeune homme, et n’appréciait pas trop devoir se retrouver sur les bancs scolaires, préférant les jolies filles. Ainsi, tout deux se complétaient, l’un aidait son camarade au niveau scolaire, et l’autre lui faisait découvrir les frasques de la vie en haute société. Le garçon préoccupé par son amour malheureux pour la froide Aïna Yarita semblait commencer à dériver dans ses études, et dans sa vie affective. Pour le dérider, son ami le persuada de s'inviter à la fête. C’est ainsi que ce soir là, il se retrouva au milieu de tous ces mondains.
La soirée s'ouvrit par un bal où Kyosuke, ébloui, aperçut Ayumi et oublia instantanément Aïna. Il ne pu s’empêcher d’aller courtiser la jeune fille qui, tomba littéralement sous le charme de ce beau brun ténébreux. Ne sachant pas qu’il venait d’un autre monde, elle s’empressa de lui déposer un baiser furtif avant que sa servante ne lui arracha des bras afin de rejoindre Junya qui attendait au près de son père. Ryuji qui se tenait là, s’empressa de réveiller son ami :
« Ca va pas ?! Tu viens d’embrasser la fille du vieux Murakoshi ! Tu sais ce que cela signifie ?! Tu viens d’embrasser la fille du plus puissant homme d’affaire du village ! Laisse tomber, Kyosuke ! Oublie-là vite ! C’est impossible pour toi ! Et puis, elle est prévue à cet enfoiré de Junya. Un fils à papa ! »
« Tu insinues quoi, Ryuji ?! Je ne suis pas assez bien pour elle !! Ca me déçoit… »
C’est ainsi qu’il quitta la soirée, fâché avec son meilleur ami. Celui-ci accablé et frustré d’avoir rabaissé son ami, se dirigea vers la salle principale, un majestueux hall, dans lequel se trouvait tout le gratin. Ayumi était là, entre son père et son futur époux, l’air insatisfaite et ailleurs. Se dirigeant rapidement vers le groupe, il s’interposa de manière rapide et gênée :
« Bonsoir Monsieur Murakoshi, je vous emprunte un instant votre charmante progéniture. J’ai un petit conseil à lui demander. Vous savez…un truc de fille quoi ! »
Ecartant du bras Ayumi, il se mit à l’écart pour lui parler. Il lui expliqua que son ami venait de quitter la fête prématurément suite à leur altercation, puis l’informa de la chose la plus importante à savoir, leur différence de statut. Puis, il termina par lui dire où elle pouvait le rejoindre et le retrouver. Il avait voulu se racheter aux yeux de son ami, et cela allait payer. La jeune demoiselle qui n’avait guère envie de finir ses jours avec un type riche mais d’une arrogance phénoménale et dont elle n’éprouvait rien, déserta de la cérémonie pour se diriger vers la demeure familiale de Kyosuke. Ainsi, après quelques minutes de marche dans le village assez désert, elle se retrouva devant une prude maison dans laquelle la joie régnait. S’avançant discrètement, elle épia alors par la fenêtre la famille nombreuse. Masaki le patriarche, la remarquant l’invita à pénétrer dans l’enceinte, l’accueillant avec beaucoup de bonté, sans savoir qu’elle était ici pour son fils. Celui-ci pas encore rentré. Elle prit part au simple dîner, et comprit une chose. C’était le genre de vie sobre qu’elle avait toujours voulu. Et, cette famille humble venait de l’en déterminer. Plus tard, en fin de soirée, le jeune homme arriva découvrant une surprise…
II L’amour est toujours plus fort que tout
« Ayumi… »
Voilà comment naquit ce couple. Les deux jeunes tourtereaux vivaient leur amour en discrétion, pendant un peu plus de six long mois. Seule la famille de Kyosuke était dans la confidence. Pendant ce temps, chacun continuait son chemin professionnel. Lui dans ses études en science et elle dans ses études pour devenir professeur d’art en lycée. D’ailleurs, la jeune fille décrocha rapidement son sésame et devînt l’une des plus jeunes professeurs. Tout allait bien dans le meilleur des mondes possibles, lorsqu’un évènement vînt perturber cette routine paisible. Une après-midi alors que la demoiselle donnait un cour sur la peinture de paysage en pleine nature, elle fut soudain prise de nausée. Son amie et assistante décida de la conduire à l’hôpital à la fin de la journée par précaution. C’est là qu’elle apprit l’heureuse nouvelle qui allait tout chambouler. Elle était enceinte ! Le soir même, elle prit conseil de la famille de Kyosuke sans lui en dire un mot. Yoko et Masaki approuvèrent l’idée que la jeune fille devait garder l’enfant. Ils se portèrent garants afin de mettre leur fils devant ses responsabilités d’homme tout en recommandant à Ayumi d’en avertir sa famille. Elle devait donc désormais avouer à son père, la liaison avec le jeune homme. Ainsi chacun se mit en route pour annoncer la nouvelle aux deux seules personnes dans l’ignorance.
« Mon fils, il faut que je te parle d’une chose. Assied toi. »
« Oui, père. »
« Un homme doit toujours faire face à ses responsabilités dans la vie. Lorsque ta mère et moi avons eu ton grand frère, j’étais un jeune apprenti ninja qui voulait devenir un grand junin. Mais face à la réalité des choses, et afin de subvenir aux besoins alimentaires de la naissance de mon fils, j’ai accepté d’arrêter l’école militaire pour rejoindre mon père au restaurant. J’ai accompagné mon père dans son travail jusqu’à reprendre l’enseigne familiale. Aujourd’hui, Ayumi est venue à la maison. Tu vas être papa ! »
« Papa… »
« Oui, mon fils. Je te demande donc solennellement d’agir en homme. »
« Je…je suis heureux…et, bien entendu que…j’agirais en homme ! »
« Comme mon père l’a fait pour moi, je t’offre un travail à mes côtés. Tu connais les désagréments ?! »
« Oui…tant pis pour le sciences ! C’est pas mal non plus les nouilles! »
Et les deux hommes fondirent dans les bras l’un de l’autre. Pourtant, de l’autre côté, ce n’était pas aussi radieux. Le père de la jeune fille ne voulait accepter qu’elle garde l’enfant d’un fils de commerçant, trouvant cela déshonorant pour la noblesse de sa famille. Ayumi du faire face à un dilemme lancé par son propre père.
« Soit tu épouses Junya qui t’était prévu en élevant cet enfant avec lui, soit tu décides de suivre ce fils de vendeur de nouille en sachant que je ne te considérerais plus jamais comme ma fille ! Fais ton choix maintenant ! »
« Adieu père… »
C’est ainsi qu’elle quitta le domicile familial afin de venir vivre avec la famille de Kyosuke. Les parents de celui-ci permirent à la jeune fille de stopper son travail afin qu’elle puisse avoir une grossesse paisible et heureuse. Ainsi, le jeune homme travaillait durement en compagnie de son père, fier de lui. Les mois s’écoulèrent jusqu’à aujourd’hui…
III Mashiro un lien fort
Ayumi transportée d’urgence à l’hôpital accoucha d’un mignon petit chérubin. La famille Kijin' cloîtrée au complet devant la porte ne bougeait pas... Les cris redoublaient et l'inquiétude se lisait de plus en plus sur les visages des membres de la famille. Puis le calme se fit sentir. Soudain, la porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme en blouse blanche avec un large sourire. « Vous pouvez rentrer voir la maman et son fils. » Heureux, Kyosuke s’élança rapidement dans la pièce pour apercevoir son amour. Des ses bras, se tenait un bébé, qui poussait des petits cris... Il était désormais papa. D’un commun accord avec Ayumi, ils décidèrent de l’appeler : Mashiro.
Ce prénom était en réalité l’assemblage des deux prénoms des grands pères. Ma pour Masaki et Shiro pour Toshiro. Oui, malgré que son propre père l’avait renié, la jeune maman voulait quand même que son fils porte le lien avec ses origines. D’ailleurs, cette idée fut d’abord formulée par la famille de Kyosuke qui voyait une grande importance de ne pas éloigner l’enfant de sa famille maternelle. Peut être qu’un jour serait-il le lien qui les uniraient à nouveau…
Cela fait désormais six ans jour pour jour que le garçon a ouvert les yeux. Aujourd’hui pour son anniversaire toute sa famille est au complet. Son grand-père et sa grand-mère, ses oncles ainsi que des amis de la famille et en particulier Ryuji et sa femme. Pour agrémenter le tout, quelques copains de classes ont eux aussi étaient invités. Pourtant, malgré cet évènement joyeux, une personne n’a pas tellement le morale. En effet, pour la sixième année consécutive, le père d’Ayumi n’a daigné accepter l’offre de sa fille, la tenant toujours éloignée de lui.
« Ne vous inquiétez pas, un jour votre père comprendra son erreur. » glissa Masaki
Soudain, on toqua alors à la porte. Kyosuke s’empressa d’ouvrir ne sachant pas qui pouvait bien venir. Un homme se tenait là, le visage honteux en compagnie de sa femme. « Nous pouvons entrer ?! » murmura-t-il. Sans rien dire, l’homme de la maison laissa entrer Monsieur Murakoshi et sa femme. Les deux parents d’Ayumi, qui, fondit en l’arme en voyant cela.
« Maman, maman…pourquoi tu pleurs ? » demanda le garçon
« Voici ton papi et ta mamie, mon ange ! »
Ainsi, ce sixième anniversaire fut marqué par les retrouvailles familiales. Plus tard, le couple sût que ce retour eut été provoqué par les parents de Kyosuke qui avaient rendus visites à ceux d’Ayumi pour faire changer d’avis le patriarche. Bien entendu, ils étaient des gens modestes mais ils étaient prêts à tout pour leur descendance. Touché par leur gentillesse et poussé par sa femme, Toshiro se décida de reconnaître son erreur d’avoir châtié sa fille. Pour se racheter du temps perdu, et pour remercier la famille Kijin' de l’avoir réconcilier avec son unique enfant, celui-ci acheta un deuxième restaurants afin de permettre à Kyosuke de pouvoir vivre confortablement avec leurs fille. Un majestueux mariage eut lieu dans la foulée afin d’officialiser cette union. Cette sixième année fut la plus merveilleuse pour le couple.
IV Un enfant terrible
Aujourd’hui, Mashiro se trouvait dans sa dixième année. Il avait bien grandi, et, il était loin de l’enfant innocent, candide et adorable de son enfance. Pas qu’il était devenu un voyou ; mais trop chouchouté par un grand-père voulant affranchir ses erreurs passés, le jeune enfant avait le droit à tous les caprices. Il était l’unique petit-fils et donc, très gâté. De plus, il avait hérité du caractère de ce même grand-père. Il était une personne très bagarreuse. Oui, dans son enfance, le richissime Toshiro en avait fait voir des vertes et des pas mûres à ses parents, préférant les bagarres dans les rues plutôt que les bancs d’écoles. Le problème était que, le jeune enfant de dix ans prenait le même chemin, malgré une éducation très sérieuse d’Ayumi et Kyosuke.
La première essaya de lui faire apprécier les arts sous toutes ses formes. Peintures, musiques, gravures, et bien d’autres formes. Mais en vain, rien ne l’intéressait. Le deuxième, le mena très tôt dans les cuisines de son restaurant afin de lui faire prendre conscience de la duretée de la vie, et des efforts à faire pour gagner son pain, mais là encore ce fut inutile. Mashiro préférait dormir dans on lit que d’aller à l’école. De plus, conforté par l’idée d’avoir tout ce dont il demandait auprès de son grand-père, il ne faisait aucun effort. C’est comme cela qu’il se retrouva embarqué dans un petit gang de castagneur en devenant le leader incontesté par la force des choses, mais surtout pas son charisme et sa confiance imposante.
Un jour, il fit la connaissance de Masami Satô le chef légendaire de la bande des Midnights Angels. C’est là qu’il découvrit son goût prononcé pour la vie simple, et libre. Il faisait ce qu’il voulait quand il voulait. Restant des heures allongées dans un champs à roupiller, mangeant des tonnes de nouilles, profitant de sa jeunesse au jour le jour. De temps en temps, quelques bagarres vinrent pimenter le tout. Pendant trois ans, le jeune adolescent oublia ses études, séchant les cours pour rejoindre son senpaï. Mais, deux nouveaux éléments chamboulèrent son train-train quotidien.
Un matin, Masami remarquant la tournure qu’avait prit son gang demanda à son protégé :
« Mais où on va là, tous ? C'est quoi cette machine monstrueuse qu'on a fabriquée ?! C'était ça, ce qu'on voulait faire au début ? C'était vraiment ça notre rêve ? »
Cette journée là, fut marquée par le décès de cet homme. Errant dans les rues de Yuki, il tomba nez à nez avec une jeune fille qui était en train de se faire violenter. Voulant la protéger, il reçu un coup de kunai mal placé. Il avait la réputation d'être invincible au combat pourtant ce jour-là, il ne pu prévoir le coup fatal. Sa veste de combat fut léguée à Mashiro, faisant de lui son digne héritier.
« Ca y est, j'ai compris... j'ai enfin compris ce que tu cherchais... toi, ce que tu voulais, c'était juste être avec la bande... tracer la route sans avoir de comptes à rendre à personne... et faire la bringue jusqu'au petit matin... C'était ça, Masami ? Hein ? Je me rappelle... des nuits entières de folie... C'était trop bien... cet été-là... trop bien, Masami ! Allez, s'te plaît... emmène-moi... ramène-moi encore à cet été... où on était tous heureux... »
Un deuxième composant changeat la vie du garçon. Suite à ces nombreuses absences répétées, l’école décida de l’évincer malgré qu’Ayumi enseignait dans l’établissement. En rentrant chez lui, il tomba sur son père en colère :
« Mashiro, assieds-toi ! »
« Pourquoi pa’ ?! »
« Assieds-toi et écoutes ! »
« Ok,ok… »
« Un homme doit toujours faire face à ses responsabilités dans la vie. C’était les paroles de ton grand-père. Celles, qu’il m’avait tenu. Un discours qui a conditionné le restant de ma vie, comme son propre père lui avait tenu auparavant. Je vais donc faire de même. Je te demande donc solennellement d’agir en homme. Comme mon père l’a fait pour moi, je t’offre un travail à mes côtés. Pas tout le monde est fait pour les études. Et je peux le comprendre ! »
« Travailler comme un damné pour gagner une misère ! Pff !! »
Une gifle partie alors instantanément et machinalement. Kyosuke n’était pas du style sévère par habitude, mais, il n’aimait pas le non respect. Il avait des valeurs fortes qui véhiculaient sa vie, et l’insolence, l’arrogance n’en faisaient pas partie.
« Respect ! Il n’y a pas de sous métier. »
« Mais…je ne veux pas travailler. Je ne veux pas te ressembler. Je suis Mashiro Kijin’ pas Kyosuke Kijin’. »
« Soit…je t’offre ta dernière alternative. Grand-père a toujours voulu devenir ninja, mais il n’a pas pu à cause de la naissance de mon grand frère. Je suis sûr qu’il sera l’homme le plus heureux s’il apprend que son petit-fils va prendre la voie dont il a toujours rêvé. Entre à l’Académie ou bien quitte la maison. »
C’est ainsi, que le jeune homme se retrouva embarqué à l’Académie ninja contre son plein gré. Mais, son instinct de survie et surtout son envie de rester peinard dans le cocon familial lui fit opter pour la voie de la raison.
V Une année plutôt sabbatique avant les vrais débuts.
C’est ainsi que l’année de ses quatorze ans, il fit ses premiers pas dans le monde militaire même si cela ne l’enchantait guère. Il n’avait aucune réelle motivation pour devenir un grand shinobi, d’ailleurs le fait d’être respecté par tout les Yankee et autres chefs de bandes lui suffisait amplement. Et, partout, les voyous savait qu’il était l’héritier de Masami. Cette rumeur lui donnait une aura forte, mais lui causait souvent des problèmes.
La manière dont il vivait à l'académie lui convenait bien. Pendant cette année entière, il ne fut ni témoin, ni victime d'un sentiment violent. M.Fukuhara le professeur d’art plastique, était toujours très juste, même lors de ses punitions, il était juste. Il était un homme fort raisonnable, qui, sans négliger l’instruction ninja, ne chargeait pas de devoir extrême les élèves. C’était aussi pour Mashiro le moyen de s’évader des cours théoriques en roupillant au fond de la classe tranquillement ou bien dormir sur le toit de l’Académie sans que ses parents apprennent la moindre chose. En effet, il avait passé un accord avec le professeur dans lequel, s’il ne gêné pas ses camarades, il pouvait faire ce dont il avait envie. Mais, et il y avait un mais, c’était le seul cours auquel il pouvait se permettre une telle chose. Avec les autres enseignants, il se devait d’avoir un comportement d’élève modèle pour ne pas attirer l’attention.
C’est aussi cette année là, qu’il fit la connaissance d’un ptit gars qui allait devenir son meilleur pote. Un matin alors qu’il somnolait doucement la tête dans ses bras croisés au dernier rang de l’amphithéâtre, un nouvel élève, arrivé depuis peu à l’Académie manqua de respect à M.Fukuhara. Le grand gaillard se réveilla alors pour observer d’un œil à moitié fermé la scène. Sa raison l’emporta quelque peu, et, il ne pu laisser les choses s’envenimer.
« Hé, le morveux ! Tu vas sagement t’asseoir et fermer ta gueule ! »
Le jeune homme se retourna. Enfin, il l’avait remarqué ! En effet, ayant assisté à une baston entre Mashiro et d’autres élèves, il n’avait qu’un seul but en tête : affronter le caïd de l’école. Cette scène qui restant à jamais gravée dans sa mémoire le poussait à agir de la sorte afin de pouvoir le défier. Dès lors, l’occasion se présentant à lui le faisait jubiler.
« Hum…Mashiro Kijin’ l’héritier de Masami. Viens me montrer que t’es pas une gonzesse. »
Une bagarre éclata alors entre les deux garçons les liants. Mais un autre professeur qui passait dans les couloirs à ce moment là, pénétra dans la salle pour attraper les deux mioches et les mener tout droit dans son bureau.
«On veut faire les malins ?! On veut faire les petits voyous et ne pas suivre les enseignements ?! Apprenez une chose ici c’est l’armée. On veut une élite. A partir d'aujourd'hui, vous ne parlerez que quand on vous parlera et les premiers et derniers mots qui sortiront de votre sale gueule, ce sera "Chef" tas de punaises ! Est-ce bien clair ?!»
« Chef, et pourquoi pas Dieu ?! » répliqua Ikaru
« On veut rire ?! Comment tu t'appelles, sac à foutre ?! »
« Ikaru Matsuyama. »
« Mon cul ! À partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-neige ! Est-ce que ça te plaît, ce nom-là ?! »
« Ha,ha,ha…Blanche-Neige, ha,ha, ha… » se mit à rire Mashiro
Finalement, les deux jeunes adolescent finir en heures de colle avec l’ascétique et exigeant professeur. Mais pire encore, il leur rajouta dans leur emploi du temps des travaux d’intérêts généraux obligatoire sous peine d’être radiés de l’armée yukienne. C’est lors de ses heures supplémentaires que les deux garçons apprirent à se connaître plus amplement. Ils s’acceptèrent comme les deux égaux. Ayant une passion commune pour la glandouille, les deux adolescents profitèrent de la vie en participant constamment à leurs ateliers respectifs de punitions. Mashiro retrouva là, les mêmes joies que lorsqu’il était avec son senpaï, malgré qu’il soit en colle. Et, l’année scolaire passa ainsi, sans que le jeune homme ne sache la moindre technique ninja, mais en ayant acquis plusieurs qualités comme le nettoyage des toilettes, ou bien celui des sols des couloirs de l’Académie...
Bientôt, une deuxième année commença, et il fallait être un peu plus assidu sous peine de se faire griller par ses parents. Désormais, il allait suivre un peu plus les cours, même si ce n’était pas réellement son envie numéro une. Contrairement aux filles !!
Nindô : Chef de la ligue nationale des puceaux célibataires et je t'emmerde !
Qualités : Adolescent au cœur tendre, il est toujours prêt à protéger le plus faible même au prix d’une bagarre. C’est aussi une personne sur qui ont peut compter en cas de besoin. Pour lui, l’amitié est d’or ; et, il ne trahira jamais un ami. C’est la chose qui compte le plus après sa recherche de l’âme sœur.
Défauts : Il perd la tête facilement lorsqu’il aperçoit une jeune fille. Il est prêt à mettre en place tous les stratagèmes pour la draguer, même créer les plans les plus foireux. Jusqu’à présent, toutes ses actions pour perdre son pucelage ont échoués et sont de véritables fiascos. Secondo, il se retrouve toujours au milieu d’une bagarre à cause de son passé qui le rattrape bien trop souvent.
Ce qu'il aime : La glandouille ! Il pourrait passer des heures et des heures dans un lit à roupiller. D’ailleurs, il lui arrive souvent de se poser au fond de la classe pour faire une petite sieste si le cour ne l’intéresse pas. Ou pire, il est capable de sécher carrément afin d’éviter les problèmes moraux de son professeur. Dans ces cas là, il monte sur le toit de l’Académie afin de dormir au soleil afin de ne pas éveiller les soupçons de son patriarche. La deuxième chose qu’il apprécie, se sont les formes généreuses des demoiselles. Il ne peut se contraindre de mater un popotin qui remuant ou une paire d’obus généreux.
Ce qu'il déteste : Il dédaigne le fait de devoir se lever pour se rendre à l’Académie ninja. D’ailleurs, c’est son père qui l’a forcé à s’inscrire en le menaçant de le jeter dehors. Il n’a aucune réelle motivation pour devenir un grand shinobi, d’ailleurs le fait d’être respecté par tout les Yankee et autres chefs de bandes lui suffit amplement.
