Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

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Modérateurs : Leolio Mimura, Musashi Akaito, Miyu Renraku

Miyu Renraku
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Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Miyu Renraku »

[Citation d'Antoine Loisel]


Miyu tint bon pendant toute la cérémonie protocolaire du mariage. Entièrement vêtue de blanc, elle resplendissait dans une robe de soie fine toute simple avec un corset décoré de même couleur. Deux longs gants de satin blanc lui montaient jusqu'au dessus du coude et elle avait chaussée pour l'occasion une paire d'escarpin immaculés. Son magnifique voile tressé de roses blanches rarissimes en cette contrée desséchée tenait sans peine sur ses courts cheveux bleu ciel. Changés en deux temps trois mouvements, les fiancés se tenaient à peine vingt minute après la promotion de la chunin à nouveau devant Leolio. Le serment était prononcé et lorsque le baiser rituel fut consommé et que la foule explosait à nouveau en applaudissements pour les jeunes mariés, Miyu arracha son corset et le lança derrière elle avant de fendre sa robe jusqu'à mi cuisse, dévoilant une jarretière en dentelle décorée. Son voile par contre elle le confia à Tai qui voletait près d'elle.

Place à la fête, aux jeux, aux rires, aux chants, à la musique, à la joie ! L'estrade fut légèrement repoussé, un orchestre populaire s'installa dessus et se mit à jouer des airs populaires et entraînants. Les Tsukyo avaient même promis de jouer plus tard. Les tables furent dressées, le buffet installé. Chaque famille ramenait à manger et à boire de bon coeur. Le père de l'ex-chunin avait eu le temps de se remettre et il accepta Musashi sans chichis... Miyu grimaça quand même lorsque Musashi tendit la main à Muraki... celui-ci le happa dans son énorme pogne avant d'attirer le junin en lui donnant une accolade... qui avait du démettre au moins trois côtes et une épaule au nouveau marié. Mikan, la mère, se contenta d'embrasser Musashi sur les deux joues avant de lui souhaiter bien du courage pour supporter sa fille.
Des jeux étaient organisés un peu partout autour de la place : lancer de fléchettes, jeux à boire, bras de fer, épreuve de force, quilles pour les enfants... des cercles de danseurs se formèrent et changèrent au gré des mélodies plus ou moins « jeunes » que jouaient le petit orchestre.

Un Tsukyo à l'air un peu égrillard annonça joyeusement au micro l'organisation du jeu du ballon. Règles toutes bêtes : les hommes s'asseyaient sur des chaises disposées en une ligne horizontales. Un panier de cinq ballons à côté de chaque chaise. Ils devaient poser un ballon sur leurs cuisses et les femmes devaient les exploser en s'asseyant dessus. Grand classique réservé pour chauffer l'atmosphère, Muraki entraîna d'autorité le jeune marié à côté de lui sur une chaise. La femme et la fille et défièrent du regard et du sourire.
« Alors fillette ? Tu as travaillé tes fessiers j'espère ? » demanda Mikan l'air moqueuse.
Pour toute réponse, Miyu se donna une claque sur le fessier avec un clin d'oeil sardonique.
Muraki arborait un sourire d'ogre ravi, il tapota gentiment l'épaule de Musashi (comprendre par là qu'il faillit le faire tomber de sa chaise) en disant :
« Tu vas voir mon gars... quand la mère et la fille se livrent ce genre de combat... les grands gagnants c'est toujours nous ! » termina t-il en plaçant un ballon sur ses genoux.
Il y avait bien une cinquantaine de couples qui s'étaient installés, jeunes et moins jeunes. Miyu retira ses escarpins et se mit en position de course face à son mari alors que l'orchestre laissait la batterie faire son office. Le batteur faisait rouler un son lourd, intense, tout le monde était en suspens... un coup sur la cymbale donna le signal du départ et des encouragements.


[HRP : N'hésitez pas à rp entre vous, à interéagir avec Miyu et Mu, à créer des actions, des jeux si vous voulez. :) N'hésitez pas non plus à participer au dernier jeu d'une manière ou d'une autre, il y a des groupes de supporter pour chaque couple. :lol:
Ceci est une sorte de frp pour vous détendre et vous amuser. Profitez en et amusez vous comme vous l'entendez ! :winkk: ]
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Musashi Akaito
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Musashi Akaito »

La matinée avait été agité pour Miyu et Musashi, afin d’organiser les préparatifs en vue du mariage qui suivrait la cérémonie d’investiture de Leolio. Ils avaient commandé un orchestre, avaient été présenter une requête aux Tsukyo pour que ceux-ci jouent également pendant la soirée, et avaient plus ou moins dressé une liste d’activités et de jeux pour l’après midi.
Cette organisation plutôt importante n’avait pu être réalisée que sur une seule matinée, si bien que Miyu et Musashi arrivèrent en retard à la cérémonie d’investiture de Leolio, ce qui au passage ne sembla gêner que Musashi qui afficha rapidement un air gêné pour ce retard, mais également pour apparaître de cette manière sur scène devant toute cette foule.

Pendant toute la fin de la cérémonie d’investiture, Musashi resta un peu en arrière. Lorsque le moment des passages de grades fut annoncé, le jounin eut l’agréable surprise de voir que sa bien aimée le rejoignait désormais en tant que jounin, il n’était pas au courant qu’une telle promotion allait avoir lieu et applaudit fortement cet événement. Le jounin se sentait tellement en joie à ce moment qu’il décida de prendre le micro pour demander à Aoshi et Shiyu de venir sur scène afin de leur annoncer qu’ils participeraient à l’examen chounin, d’ordinaire on prévenait les genin au dernier moment pour cet examen mais Musashi s’était pour une fois laissé emporté par une certaine euphorie peu habituelle chez lui.
Cependant, Shiyu ne fut pas présent sur scène, ce qui ne manqua pas d’étonner le jounin sans pour autant qu’il ne se mette à dramatiser la situation, il était loin de se douter que le genin était sorti du village, lui qui était pourtant d’un naturel anxieux en ce jour avait l’esprit qui flottait sur un petit nuage où toutes pensée ne pouvait être que positive.

Suite aux promotions, Miyu et Musashi quittèrent la scène en hâte, laissant Leolio terminer son discours, le temps était venu pour les deux fiancés d’aller se changer en vue du mariage qui allait être prononcé dans les minutes suivantes. Il ne fallut pas longtemps aux deux jounin pour se changer et revenir sur scène devant le kazekage (et maire d’un jour) Leolio.

Le discours protocolaire du mariage débuta, celui-ci dura un long moment pour se terminer par le traditionnel baiser. Pour une fois, Musashi ne devint pas rouge écarlate lorsque Miyu déposa ses lèvres sur les siennes, et pourtant il y avait du monde pour les regarder s’embrasser cette fois ci, peut être que pour la première fois il était à l’aise avec ce type de situation, il se sentait bien, tout simplement bien.

Malgré tout Musashi se mit à légèrement rougir lorsque la jounin retira son corset et fendit sa robe, non pas qu’il rougissait à la vue du corps de celle qui était maintenant sa femme, mais plutôt devant l’extraversion de celle-ci devant une foule pareille, Musashi n’était pas homme de spectacle et pour ainsi dire compensait le sentiment de gêne totalement inexistant de la nouvelle jounin.

La scène fut ensuite reculée pour que le groupe puisse s’installer, des tables dressées, de nombreuses personnes du village ayant ramené à manger et à boire pour aider ce jeune couple à pouvoir célébrer ce mariage avec une organisation pour le moins hâtive.

Pour la première fois Musashi se retrouva devant les parents de Miyu, d’ordinaire les choses se faisaient dans l’autre sens, à savoir le jeune homme allait demander la main de la fille aux parents, ce qui n’avait clairement pas été le cas ici où le mariage avait été célébré avant même que les parents ne soient présentés …
Tout heureux, Musashi tendit la main vers Muraki qui l’empoigna fermement avant de lui servir une accolade à faire tressaillir un ours, plongeant le jounin dans une apnée profonde de plusieurs secondes. Une fois qu’il fut libéré de l’étreinte et que ses poumons purent à nouveau fonctionner normalement, Mikan vint embrasser son gendre sur les deux joues avant de lui souhaiter bon courage, ce que visiblement toute personne saine d’esprit semblait lui souhaiter également …

Musashi ne put présenter ses parents à Miyu, bien qu’ils soient résidents du pays du vent ils n’habitaient pas Suna et il leur faudrait pas loin d’une journée pour venir. Le mariage ayant été annoncé la veille, Musashi avait envoyé un de ses serpents pour aller prévenir ses parents, ceux-ci arriveraient dans la soirée, du moins l’espérait-il afin de faire la surprise à sa bien aimé qu’il n’avait volontairement pas prévenu.

Les festivités s’installèrent sur la place, il était maintenant temps de consommer ce mariage en commençant par une grande fête. Les activités s’organisèrent un peu partout, une bonne partie du village était resté pour profiter de ce qui était le premier jour de paix et d’événement joyeux depuis un bon moment, dans le contexte des jours précédents une telle occasion de s’amuser ne pouvait se refuser.

Cependant, un jeu auquel Musashi ne s’était pas attendu fut proposé, et en tant que marié le jounin ne pouvait refuser. Eclater des ballons sur les jambes du partenaire, le jeu était pour le moins plutôt angoissant pour le pauvre Musashi qui avait bien du mal à se sentir à l’aise avec des choses aussi équivoques… Mais pour une fois, le malaise était des plus léger, l’euphorie générale du jounin l’emportait nettement sur tout le reste et en particulier le sentiment de gêne et de honte qui pouvait se dégager d’une telle activité.
Muraki asséna un coup violent à l’épaule de Musashi qui s’en trouva toute engourdie, ce « tapotement » n’était qu’une provocation amicale lié au jeu en lui-même malgré la force à laquelle il avait été porté. Cependant, malgré l’engourdissement provoqué, cette tape eut pour effet de prendre Musashi au jeu, il relevait le défi, chose qu’il n’aurait jamais fait d’ordinaire.
Les roulements de tambours augmentèrent encore un peu cette motivation et ce trépignement à l’attente du début du jeu, Miyu était en position et son regard déterminé faisait même totalement disparaitre le sentiment de gêne chez le jounin.
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Aoshi Tsukyo
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Aoshi Tsukyo »

Aoshi redescendit parmi la foule, et retourna aux côtés de sa famille.
"Alors tu vas participer à l’examen Chounin encore une fois ?" lui dit son frère joyeusement. "J’espère que cette fois, tu ne te laisseras pas transpercer aussi facilement !"

L’ambiance était joyeuse. Tout Suna laissait retomber la pression après la journée de combat. Beaucoup étaient morts, mais la vie continuait. La journée et les festivités ne faisaient que commencer. Le mariage de Miyu et Musashi allait être bientôt célébré, et les Tsukyo avaient dû promettre de jouer. De toutes façons, promesse ou pas, ils aimaient prendre part aux fêtes populaires sunites.
Vingt minutes après le discours et les promotions, les deux jeunes futurs mariés se tenaient devant le nouveau Kazekage. L’assemblée se tut. Alors, pendant de longues minutes, Léolio parla de la vie des deux shinobi, des services qu’ils avaient rendus à Suna, et d’amour. Un beau discours suivit solennellement par tous les habitants du village du sable.

Il n’y eut pas un bruit avant le baiser rituel. Lorsque Léolio valida le mariage, la foule hurla de joie. Des applaudissements s’élevèrent de partout, ainsi que des cris de bêtes en rut lorsque Miyu arracha son corset et déchira sa robe.
La musique s’éleva, organisée par un orchestre populaire, et partout, les gens se mirent à danser. Sans attendre, tous les Tsukyo se séparèrent plus ou moins pour aller fêter dignement l’évènement. Le père d’Aoshi attrapa et porta sa femme en riant jusqu’à la piste de danse, qu’il ne quitta pas avant un bon bout de temps.

Partout les gens s’étaient mis à danser, à jouer. La bonne humeur était omniprésente. Aoshi avait enfin le cœur léger. Les deux derniers jours avaient été éprouvants, mais maintenant, à danser comme un fou au milieu des rires des gens avec ses cousines, le genin était heureux. "Aller, bouge-toi un peu plus !" lui cria Yuki en le poussant vers sa sœur jumelle, Seiko.

Au bout de quelques minutes de danses effrénées, Seiko et Yuki tirèrent Aoshi vers la buvette. "T’as sûrement soif ! On va voir si tu sais toujours aussi bien boire après plusieurs semaines d’arrêt !"
"Vous inquiétez pas pour ça !" répondit Aoshi avec un air de défi.
Elles posèrent le genin sur une chaise et s’assirent devant lui. Plein de gens, jeunes et moins jeunes, s’étaient déjà assis et avaient engagés jeux à boires et bras de fer. Des sunites aux airs de marins trinquaient violemment des grosses chopes de rhum ou de bière en hurlant des « Yaha ! » et les buvaient d’une traite. Les trois Tsukyo s’étaient retrouvés au milieu d’une taverne à ciel ouvert.

Avant qu’ils n’aient pu commander quoi que ce soit, un gros sunite balafré et la face joviale les avaient déjà abordés et avait posé plusieurs chopes sur la table.
"Alors les p’tits mousses, on a la gorge sèche comme le désert ? T’nez, c’est pour vous ! C’est pour célébrer le mariage de mon bon vieil ami Mu’ ! Halala, qu’est-ce qu’on a pu en traverser des tempêtes avec ce p’tit gars ! Toujours le mot pour rire ! Sacré Musashi ! Et puis, arrivé à l’oasis, c’était pas le dernier pour aller voir les filles ! Aha ! J’aurai jamais cru qu’il puisse se fixer à une fille moi ! Le Musashi aux miles conquêtes ! Et bhin, par la sainte jarretière, jamais j’aurai juré qu’il finisse sur une estrade avec une nana habillée en blanc à côté de lui ! D’ailleurs, je vous ai pas raconté la fois où…"
"Merchi beaucoup monsieur le pirate ! Vous nous raconterez cela une prochaine fois !" coupa Seiko avec une petite voix d’ange.

Aoshi regarda le fond de sa chope perplexe. Musashi avait vraiment eu beaucoup de vies secrètes. Un jour cuisinier noir pour une école primaire dans le Colorado, un autre chanteur de zouk dans les clubs les plus sexy de Suna, et maintenant, il découvrait que son jonin avait traversé le désert de long en large avec un équipage de marins du désert.
Sacré Boney-Chef-Musashi…

"Bon tu bois ou tu essayes de te noyer dans ton verre !" lui dit Yuki en le frappant avec une chope déjà vide.
Les trois trinquèrent jovialement et burent. La boisson était douce, avec un petit goût mielleux, mais était malgré tout fortement alcoolisée. * Mais, ya combien de litres là dedans ?… * Aoshi avait du mal à finir. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas bu. Les dernières bouteilles de saké qu’il avait tenu, il les avait fait explosé dans les secondes qui suivaient…

Au final, la chope vidée, il la claqua sur la table et expira. "C’était bon, mais je crois que j’ai encore un peu soif !… Quelque chose de mieux à me proposer les filles ?"
Les deux Tsukyo tirent le même sourire carnassier qui n’avait rien à envier à ceux de Miyu Renraku.
"Tu te souviens de ce bar Shi-chan ? L’abattoir ? Il parait que tu avais passé une soirée mythique là-bas…"
Aoshi marqua une pause, regarda dans le vie, essayant de rassembler tous ses souvenirs.
"Pas vraiment… Je me souviens de la cérémonie de remises des bandeaux et du caniveau devant chez moi dans lequel j’ai passé la nuit…"

Les jumelles se levèrent et se dirigèrent vers une échoppe grossière. Deux tonneaux tenaient une grosse planche. Derrière celle-ci, un barman à l’air patibulaire qui protégeait des fus et des bouteilles à l’aspect plutôt louche. Seiko tapa du plat de la main sur la planche en bois avant de crier.
"SALUT ISOKU !"
Visiblement, elle était déjà bien atteinte. Aoshi avait la tête qui tournait un peu et ses deux cousines commençaient déjà à être excitée. En regardant la tête de cochon tranchée qui crachait des flammes, le Tsukyo commençait déjà à avoir quelques visions. Oui, il était déjà allé dans ce bar. Quand et pourquoi, il ne le savait pas.
"Alors les ‘tite choupettes, qu’est-ce que je vous sers ?!" Ses cousines étaient bien aimées de tous les tenants de bars louches de Suna…
Le genin regarda de haut en bas le tenancier du bar. Il essayait de se souvenir de sa rencontre avec ce drôle de bonhomme.
"Prépare nous un truc qui nous enverra très haut sans nous faire retomber. Un truc spécial dont tu as seul la recette. Pas encore une de ces limonades d’inferno !"
Isoku esquissa un sourire, sortit trois verres qu’il disposa en ligne sur la table, prit une bouteille bien cachée. Il en versa dans chaque verre et les poussa vers chacun des protagonistes. Difficile de décrire ce que Aoshi avait devant lui. La boisson changeait de couleur, laissant s’échapper des volutes de fumée.
"Aller ! On trinque !"
Les trois Tsukyo levèrent leur verre, crièrent en cœur "Carpe Diem !" et le burent d’une traite. Carpe Diem. Etre prêt à tout. Saisir l’instant. En profiter au maximum. Une devise Tsukyo parmi tant d’autres. Epicurisme raffiné ou vulgaire hédonisme, difficile à dire.

Inferno… Boissons Bizarres… Abattoir… Isoku… Aoshi avait la tête qui tournait de plus en plus. Le ciel allait beaucoup trop vite. Des images défilaient dans sa tête. Oui il se souvenait de cette soirée. Et quelle soirée…

Le Tsukyo se tourna vers ses cousines. Les pupilles complètement dilatées, elles oscillaient l’air joyeusement niais.
Aoshi se sentait prit d’euphorie petit à petit. Le ciel se colorait. Des arc-en-ciel éclosaient un peu partout. Des explosions de couleurs pétillaient tout autour de lui. Surfant sur la vague des étoiles, des hippopotames, des éléphants et quelques lamantins se rendaient au travail. Partout des gens sur des chevaux à bascules mangeaient des gâteaux polychromatiques à la guimauve. Des fleurs en cellophane jaunes et vertes poussaient. Des millions et des millions de mètres plus haut, des hauteurs incroyables. Et un champ de fraises. Un champ de fraises pour toujours.
"Je suis l’homme aux œufs ! Ils sont l’homme aux œufs ! JE SUIS LE MORSE !"

S’asseoir dans un jardin anglais et attendre le Soleil.
"Viens on va danser ! Vite !" cria Yuki. Elle attrapa sa sœur et son cousin et les tirèrent vers la piste de danse. Les premiers coups de batterie avaient été frappés. Suivit très rapidement par de la basse. La guitare arriva quelques temps plus tard, jouant des petits accords.

Les trois Tsukyo se mirent alors à tourner avec les arc en ciels, avec les animaux en costume trop stricts. Criant de temps en temps des paroles sans sens.

I know a guy who's tough but sweet, he's so fine, he can't be beat
He's got everything that I desire, sets the summer sun on fire


Tourner sans s’arrêter, jusqu’à s’envoler et toucher le ciel du bout du doigt. Car là haut, il y avait Lucy, Lucy et ses diamants…

I want candy, I want candy !

Oui ! Des bonbons ! Une pluie de friandises ! Toutes plus sucrées les unes que les autres ! Un déluge qui ne s’arrêterait jamais. Mourir noyé sous les pilules de toutes les couleurs. Quel belle mort…

Go to see him when the sun goes down, ain't no finer boy in town
You're my guy, you walked up to water, so sweet, you make my mouth water


Seiko et Yuki n’allaient pas mieux. Aoshi dansait avec elles à plusieurs milliers de mètres au dessus du sol. « J’envoie des fleurs… encore une fois pour elle… »

I want candy, I want candy ! Yeah !

Oui ! Oui ! Oui ! Ouiiii ! Des petits pois de toutes les couleurs tombaient dans sa bouche. Etait-ce la pluie ? Ou de la neige ? Non ! C’était de la neige ! La neige c’est tellement mieux ! C’est froiiiid mais ça a bon goût ! Fraise, Chocolat, Framboise, Pèche, Abricot, Orange, Caramel, et beurk… Réglisse. Beurk beurk beurk… C’est pas bon les réglisses.


Candy on the beach, there's nothing better
But I like candy when it's wet dance weather
Some day soon I'll make you mine, then I'll have candy all the time



Des… châteaux de sable. Et, le vent pleure. Les larmes du ciel s’écoulent le long des étranges fruits qui se balancent nus attachés dans les arbres au grés de la brise du Sud. Aoshi était heureux. Pas sur la même dimension, mais heureux. Les étoiles valsaient. Bizarre. A moins que ce ne fut à cause de ces aéroplanes translucides.

I want candy, I want candy !
I want candy, I want candy !


Les trois Tsukyo sortèrent de la piste de danse, avant de s’effondrer définitivement par terre.

Hey, hey, hey, hey, hey!

Tous les trois poussaient des petits soupirs de fatigue, mais de satisfaction.
"Je me sens comme si je mangeais toute nue, une glace dans un sauna…"
"Je suis tellement bien que si je vomissais, je pourrais le remanger… "
"T’es dégueu Aoshi…"
"Aha…"
"Reviens monsieur poisson ! >_< "
"Tu crois que je peux toucher mes pieds si je tends très loin mes bras ?"

"Attention à ne pas acccrocher la lune… "
"Monsieur chaaaaaat ! Miaaaaooooouuuuu Miiiiiiaaaaaoooooouuuuu ! Meeeeeeoooooow ! Rrrrrrh !"
"Miaou."
"Ouaf."
"Je suis un raton-laveur."
"Enchanté, je suis mademoiselle castor."
"Je ne suis pas vraiment Maharadja…"

"Ho Baby can’t you see… I’m calling… With a taste of your lips, I'm on a ride… You're toxic… Don't you know that you're toxic ?"
"Hum ?"
"Peu importe."

Yuki se tourna finalement vers Aoshi, et le regarda. Ses pupilles étaient encore bien dilatées, elle bavait plus ou moins dans le sable.
"Et les filles Aoshi ? Ca s’passe bien ?"
Aoshi tendit la main pour attraper un papillon avec des gommettes sur les ailes.
"Bha… Y’en a pas beaucoup dans mon équipe. Y’avait Maï, mais elle est partie. Maintenant, ya Mangestu…"

A l’aide de roulades laborieuses successives, Seiko se retrouvat sur le dos et l’air mesquin.
"Ha bon ?!… Et elle est gentille ? Tu l’aimes bien ? C’est ta copine ? Elle est mignone ? Elle a quelle age ?"

Au même moment, Obito Tsukyo, pas vraiment dans un état normal, et regarda son petit frère en souriant.
"T’as une copine ?! Et tu m’as même pas prévenu ?"
"Bha, je sais pas trop, elle doit avoir environ 14 ans. C’est une Kukan, alors faut faire gaffe de pas trop l’approcher…"
"Halalala, l’amûûûr… Faudra que tu me la montres ! Tiens d’ailleurs, je vais de ce pas organiser un petit jeu !"
"Ho oui !" crièrent en cœur les deux jumelles. "On va prévenir tous les membres du clan !"

Son frère courut vers l’estrade en agitant bêtement les bras. * Mais qu’est-ce qu’il va faire ?… Ho non… * Aoshi se leva d’un coup et suivit à toute vitesse son frère. Il fallait absolument l’empêcher de faire quoi que ce soit. Surtout ça. Evitant de peu les tortues cailloux qui jonchaient le sol et attrapant au vol un champignon qui le fit accélérer, le petit Tsukyo put attraper la jambe de son frère et le ralentir. Trop tard. Il grimpait les marches. Plus que quelques mètres avant le micro. "Noooooooon ! T_T "

"C’est l’heure du grand jeu du bâââââââââââloooooooooooooooooon !"
Aoshi se releva et tenta de parler lui aussi du micro. Son frère le retint d’une main sur la tête, tandis qu’il s’agitait frénétiquement en criant des chose comme "NOOOOON ! Je suis mineur ! Je refuse de voir un spectacle aussi pareil ! C’est indéceeeeeeeeeeent ! Au secours ! A l’aide ! Venez empêcher ça la Ligue des Super Justiciers Catholiques Puritains Coincés !"

Dépité, et déjà choqué par le spectacle qui allait se passer, Aoshi descendit. Un Tsukyo l’aborda, et lui dit : "Je te paye un coup à boire si tu invites la petite Kukan à ce jeu !". Akameshi s’approcha. "Et moi je relance de deux paquets de Délichoc si tu ne te fais pas blesser avant la fin du jeu !"

Finalement, à grands coups de pieds aux fesses, Aoshi finit par être propulsé jusqu’à Mangestu. Après s’être gratté la nuque nerveusement, et avoir chassé un nuage violet qui traînait à côté d’elle, le Tsukyo ouvrit enfin la bouche.
"Heu… Mangestu, ça te dirait de…" Un méchant ballon, bien réel, l’heurta. Inutile de se demander d’où il venait. Aoshi le rattrapa, le prit par une main et adopta une pose digne d’un vendeur de lunettes de toilettes en ivoire, grand sourire en prime."… jouer un peu ! :roll: "


[HRP] Beaucoup de références, de citations, amusez vous à les trouver si ça vous chante ! :P La chanson, c'est I want Candy de Bow Wow Wow. Il est tôt ! Bonne nuit ![/HRP]
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Shiyu Kûkan
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Shiyu Kûkan »

Se réveillant en haut de la falaise, le Kûkan se rendit compte que l'après midi avait déjà était entamé, comment avait il pu dormir jusqu'à si tard alors qu'il grillait sous le lourd soleil de Suna ?
Regardant autour de lui, il revécut la magie de l'étendu du désert. Mais cette fois ci il retourna bien vite la tête vers son village sur lequel il avait une vue d'ensemble.
D'ailleurs c'était bizarre, on aurait pu croire qu'il y avait encore un grand rassemblement du côté du bâtiment administratif. Peut être une réunion d'après guerre, une annonce publique ? peut être.

Lissant rapidement sa cape, le Kûkan descendit de son perchoir avant de se diriger vers la porte de Suna. Il se demandait si les gardes allaient le laisser passer, après tout un ninja qui débarque le lendemain d'une guerre civile, il y avait de quoi avoir des doutes.
Et pourtant, les gardes le laissèrent passer sans problème après un regard pour son bandeau et pour la lame accrochée dans son dos. A croire que parfois être un Kûkan avait du bon.

Pour une fois il préféra marcher tranquillement dans les rues ensablonnées plutôt que de sauter de toits en toits. Après une guerre il était toujours bon de profiter de ce qui avait été épargné, d'admirer les traces que les combats avaient laissées.
On pouvait voir des pans entier de bâtiments effondrés, des traces d'explosions, des giclés de sang, des morceaux d'acier de toutes formes et de toutes tailles. Bref, la plaie serait longue a cicatriser, mais ils y arriveraient, le chevalier avait reprit confiance en cette conviction.

Et alors qu'il marchait, il tomba sur une affiche. Et là son air réveur se liquéfia. L'investiture du Kage.
"Chier !"
Reprenant ses bonnes vieilles habitude, le genin s'envola pour se percher sur un toit et se précipita en direction des bâtiments administratif. D'après l'heure annoncé sur l'affiche, il venait de louper l'investiture du chef de son village. Mais peut être que ça avait été décalé puisqu'il avait vu du monde de là haut.
Franchissant la distance qui le séparait du rassemblement en un temps record, le Kûkan eut un blocage quand il vit la scène.
*Je vais me faire tuer*
Et ce constant n'était pas sans raison. Car manquer un événement que celui de Leolio qui monte sur le trône était une chose grave qui pouvait entrainer des haussements de sourcil de la part de beaucoup. Mais là … les conséquences allaient virer au dramatique.

Devant lui il pouvait observer une foule en liesse, tout le monde s'amusait dans cette fête qui semblait débuter. Mais ce qui perturber le Kûkan était un couple. Un couple formé de deux personnes qu'il connaissait. De deux personnes qui étaient ses professeurs. Des professeurs dont une était sa mentor. Une mentor qui était entièrement vêtu de blanc.
*Je vais me faire tuer*
Il avait loupé la cérémonie du mariage. Pourquoi personne n'était venu le chercher, c'était pas possible, comment on avait pu lui faire un coup pareil.
Réalisant qu'on pouvait le voir du haut de son toit, le Kûkan se planqua dans un coin sombre. Il fallait qu'il évite sa mentor pendant quelques temps. Avec Taï, il pouvait être sûr que la jeune femme savait qu'il n'avait pas été présent pour la cérémonie. Et elle n'allait pas apprécier du tout, surtout que la seule et unique excuse de son élève était qu'il avait pioncé.
D'un autre côté s'il partait maintenant, il ne ferait que retarder l'inévitable, et il aurait aussi loupé la fête du mariage. Il n'y avait pas d'issue. Il fallait qu'il descende en priant pour que la Renraku ne le tue pas sans sommation si jamais elle l'apercevait.

Rassemblant son courage, le Kûkan sortit de l'ombre et sauta de son toit pour se retrouver au bord de l'attroupement. Le sourire figé il se fendit dans la foule.
Avez-vous déjà essayé de faire la fête alors que vous venez seul, qu'il y a une épée de Damoclès au dessus de vous, et que vous n'avez pas la tête à ça à ce moment là ? Non, ben tant mieux.
Mangeant un ou deux petits fours et prenant un verre pour le geste, le chevalier s'écarta bien vite de la fête. C'est seulement là qu'il se rendit compte qu'il ne connaissait que très peu de gens à Suna. Son clan lui était pour la plupart inconnu, son parrain n'avait pas l'air d'être là, sa mentor devait avoir envie de planter sa tête au bout d'une pique, et son équipe était dispersé un peu partout au milieu de leurs familles.
Décidément sur ce coup là le genin avait mal joué.

Mais pire que tout, une fête était la dernière chose qu'il avait envie de faire pour l'instant, il arrivait à peine à afficher un sourire forcé et avait failli déserter, alors ce n'était pas pour se déchirer à l'inferno.
Son verre toujours à la main il sauta d'un bond sur le toit le plus proche et s'y assit, observant cette soirée à laquelle il n'avait pas envie de prendre part.
Ses yeux se promenant au milieu de la foule, il vit des tas de jeux se mettre en place. Pourtant il resta là, appréciant le souffle chaud du vent, le même verre toujours plein à la main.

La soirée s'aiguayant, un sourire cette fois ci réel s'accrocha aux lèvres du genin lorsque son regard se posa sur Aoshi. Ce dernier venait de s'accrocher à la jambe d'un autre ninja qui se dirigeait vers le micro, un peu comme s'il essayait de le retenir. Puis le verdict tomba.
"C’est l’heure du grand jeu du bâââââââââââloooooooooooooooooon !"
Aoshi se débattit comme il pouvait en tentant lui aussi de se faire entendre. Toujours est il qu'il parvint à prononcer des bribes de phrases qui manifestaient son aversion pour ce jeu que Shiyu ne connaissait pas.
"Venez empêcher ça la Ligue des Super Justiciers Catholiques Puritains Coincés !"
Là le sourire du Kûkan se crispa. Ce soir il était ce qui ressemblait le plus à un membre de la dite ligue vu le verre toujours plein qu'il tenait.

Ne lâchant pas le Tsukyo du regard, il vit quelqu'un lui bottait les fesses à sa place, ce qui ravit bien sur le chevalier. Ce qui fit disparait tout sourire fut le fait qu'il commençait à comprendre le principe du jeu vu les préparatifs qui se mettaient en place, mais aussi et surtout que la marche forcé d'Aoshi le menait à sa cousine.
C'était sidérant. A croire que le Tsukyo n'avait pas reçu assez de coup la dernière fois qu'il avait essayé de draguer une Kûkan.
Il aurait pourtant juré que son coéquipier connaissait le dicton disant : "Quiconque convoite une petite Kûkan, une lame dans le bas ventre se recevra."
Mais apparemment une petite remise à niveau s'imposait. Et alors qu'il allait bondit de son toit, le chevalier ne bougea pas d'un poil.

Après tout, à quoi bon. La soirée était à la fête, et même s'il préférait ne pas en faire partie, le genin n'avait en aucun cas le droit de gâcher l'ambiance. En plus de ça Mangetsu était assez grande pour savoir ce qu'elle faisait, en quoi son cousin pouvait interférer ?

Un nouveau sourire léger s'affichant sur ses lèvres, le genin observait, tout en essayant d'imaginer un concept étrange. Un Tsukyo avec une Kûkan, qu'est ce que ça pouvait donner ?
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
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Mangetsu Kukan
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Mangetsu Kukan »

Aoshi, la drogue c’est pas bien :lol: Mais j’adore ton message :)

Après qu’elle se soit exprimée, Mangetsu écouta le discours de Soi Fon. Celle-ci parla de son village et de la situation qui y régnait. Elle parla également des prostituées de son village, ce qui rendit Mangetsu un peu amère, ce devait être horrible pour elles d’être obligées de faire ce métier, s’il était possible d’appeler ça un métier. Son discours était à la fois triste, les choses dont elle parlait n’ayant rien de réjouissant, mais aussi plus positif puisqu’elle avait réussi à devenir junin malgré son statut social initial. La jeune femme conclut en encourageant chacun à poursuivre ses rêves.
*Je le ferai ! Je réaliserai mes rêves !* Se dit Mangetsu, les yeux pétillants.

Ensuite ce fut au tour de Mizaki de parler mais celui-ci ne dit rien donnant directement le micro à Aoshi qui se contenta de remercier le village et de rassurer tout le monde, les Tsukyo veillaient sur eux. C’est en tout cas comme ça que l’interpréta Mangetsu qui savait que ce clan montait la garde sur les murailles. *Et Shiyu qui n’est pas là, je me demande ce qu’il fait.*

Une fois que chacun se fut exprimé, ils purent quitter l’estrade, et Mangetsu rejoignit ses parents qui la félicitèrent pour sa promotion. Quelques instants après, Miyu et Musashi revinrent habillés pour le mariage, la junin arborant une robe magnifique.
« Wah, qu’elle est belle. » S’émerveilla Mangetsu.
Ensuite Leolio prononça le mariage de Miyu et Musashi non sans avoir rappelé auparavant le parcours des 2 ninjas, ce qui leur avait laissé le temps de se changer, et la part active qu’ils avaient prise dans la reprise du village. La cérémonie dura un petit moment mais une fois que les 2 mariés eurent échangé le baiser rituel, Leolio invita chacun à célébrer les récents évènements avant de quitter l’estrade en s’entretenant avec un grand balaise. *Pauvre Musashi-san, Miyu a failli lui briser les vertèbres en l’embrassant.*

Après la longue cérémonie, la détente !

A ce moment là, la foule explosa sous les vivats, Mangetsu se joignant à elle pour applaudir. C’était un beau mariage et les mariés avaient de la chance car il était rare de voir pareille cérémonie. Puis, comme disait l’adage : "chassez le naturel, il revient au galop", Miyu arracha son corset et déchira sa robe avant de confier son voile à Taï.
« Quoa ! Une si jolie robe ! » S’indigna Mangetsu. Miyu ne l’aurait probablement jamais remise mais la jeune fille trouvait ça vraiment dommage.
« Tu feras plus attention à la tienne. » Lui murmura son père sous le regard bienveillant de Tsuki.
« Promis ! » Répondit-elle d’un ton enjoué.

Puis comme si l’acte de barbarie de Miyu avait été le signal qu’attendait chacun, la fête se mit en place en un rien de temps grâce à l’aide de tous. Un orchestre monta sur la scène, le buffet fut installé, la famille de Mangetsu y contribuant, Hi ayant su négocier habilement et rapidement pour faire livrer quelques petites choses, et enfin de nombreux jeux furent installés tout autour de la place, le centre étant plutôt réservé aux danseurs.
« Va t’amuser avec tes amis ma chérie. » Lui proposa Tsuki et la jeune fille acceptant volontiers la proposition s’écarta de ses parents pour aller voir les différents jeux qui étaient proposés.
Hi lui avait quand même glissé dans la main une petite bourse au cas où sa fille aurait eu envie de quelque chose.

Hi et Tsuki se regardèrent un instant puis sans qu’il soit possible de savoir qui avait entraîné l’autre le premier, ils se retrouvèrent sur la piste de danse face à face.
De son côté Mangetsu était allée s’intéresser aux différents jeux proposés. Elle danserait plus tard, en espérant que son kimono ne la gênerait pas trop mais contrairement à Miyu elle n’avait aucune intention de déchirer ses vêtements.
Il y avait des jeux marrants comme celui où il fallait attraper un poisson avec une petite épuisette mais elle risquait d’être embêtée avec tout au long de la fête si elle gagnait alors elle se dirigea plutôt vers les jeux de fléchettes où elle fit un bon score qui lui permit de gagner un joli peigne qu’elle piqua dans ses cheveux. Même si elle n’était pas adepte des armes de jet, le fait de manier Sabaku lui avait fait gagner en précision.

Soudain une annonce se fit entendre. Ça n’était pas l’heure du duel mais celle du jeu du ballon ! Mangetsu voulait bien jouer mais il y avait cependant un petit problème, elle n’avait aucune idée de ce en quoi ça consistait. *Ils veulent jouer à quoi ? Volley, balle aux prisonniers, passe à 10 ?*
Elle remarqua alors un petit personnage qui gesticulait à proximité de l’annonceur. *Mais c’est Aoshi !* Se rendit-elle compte avec surprise.
La jeune fille ne comprit pas tout ce que dit le genin mais pour l’essentiel elle comprit que ce jeu de ballon n’était certainement pas une partie de volley ou alors en tenue très décontractée car Aoshi hurla qu’il ne voulait pas voir quelque chose d’aussi indécent.

Puis devant une Mangetsu un peu perplexe apparut Aoshi. Elle l’avait vu quitter la scène et soudain il se trouvait devant elle. La jeune fille commençait à se demander si tout ceci ne cachait pas quelque chose, comme une sorte de défi.
Après s’être gratté la nuque nerveusement, Aoshi lui demanda : « Heu… Mangestu, ça te dirait de… » Il fut interrompu par un ballon qui lui rentra dedans, presque par hasard, et l’ayant attrapé, il reprit : « … jouer un peu ! »
Affichant un air légèrement étonné, la jeune fille lui répondit : « Qu’est-ce qu’il t’arrive Aoshi ? A l’instant tu criais que tu ne voulais pas voir ce jeu du ballon… »
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Soi Fon
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Soi Fon »

[hj] : ben qu’est-ce qui vous arrive ?

Après avoir été promue, Soi Fon avait gagné l’un des toits pour assister à la suite de la cérémonie mais en se rendant compte que celle-ci allait se poursuivre par un mariage, la jeune femme avait préféré s’éclipser. Elle ne connaissait aucun des deux mariés suffisamment bien pour estimer sa présence comme étant nécessaire et surtout elle avait une amie à retrouver. Ne l’ayant pas vue dans la foule, elle était allée la retrouver et après de chaleureuses retrouvailles, toutes deux étaient allées les fêter au restaurant.
Depuis leur dernière rencontre, elles avaient quantité de choses à se raconter et bien après qu’elles aient fini de manger, elles parlaient encore que ce soit de leur travail de kunoichi ou bien de leur vie sentimentale, des amis, des loisirs même si dans le cas de Soi Fon il y avait peu de choses à raconter en dehors du boulot ces derniers temps. Elle n’allait quand même pas lui raconter en détail ses retrouvailles avec sa petite amie ? Elle l’avait simplement mentionné, ce qui ne surprit qu’à moitié Minami qui soupçonnait déjà quelque chose.

Les deux amies s’étaient ensuite dirigées vers la fête d’un commun accord. Après les jours sombres que venait de vivre le village, il aurait été dommage de ne pas en profiter. Comment l’avaient-elles su ? Par l’un des clients du restaurant qui déplorait l’absence du restaurateur à la fête.
"Il fallait bien qu’il reste quelqu’un ici pour servir les jolies jeunes filles" Avait répondu l’homme avec un sourire. S’il cherchait à draguer, c’était mal barré pour lui, mais c’était quand même plutôt sympathique de sa part.
Elles avaient interrogé le client, visiblement ravi qu’elles s’intéressent à lui, même la borgne qui n’était pas si mal après tout, et il leur avait donné tous les détails de la fête.
Avant de partir, elles décidèrent rapidement d’un rendez-vous pour le lendemain soir afin de parfaire les connaissances en genjutsu de Soi Fon, celles-ci étant pour le moment pratiquement inexistantes et pour une jounin c’était inconcevable.

Les rues étant calmes, elles décidèrent de passer par là pour rejoindre la place qu’elles avaient précédemment abandonnée, Minami ayant assisté à la cérémonie bien que Soi Fon ne l’avait pas vue mais au vu du nombre de personnes présentes ça n’était pas difficile surtout que Minami portait comme souvent un foulard blanc dans les cheveux, elle n’était donc même pas repérable à sa tignasse rousse.
En chemin elles firent un crochet par la maison de Soi Fon afin d’y déposer son épée qui n’était pas vraiment indiquée pour la fête.
Ce n’est que lorsqu’elles furent vraiment proches qu’il y eut une réelle affluence. À se demander comment on avait pu concentrer autant de monde sur une si petite place. Les villageois avaient besoin de faire la fête, de se détendre après les jours passés sous le joug des Kinran ou bien à lutter contre celui-ci, il était donc normal que la fête ait de succès.

Une scène avait été dressée sur laquelle des musiciens donnaient le rythme aux danseurs qui se trouvaient actuellement sur la piste de danse, il y avait également plusieurs débits de boisson et de petits jeux faisaient le tour de la place. Au moins il y en avait pour tous les goûts. Immédiatement Minami entraîna Soi Fon vers la piste de danse en la prenant par la main, la junin la suivant sans hésitation. Elle aimait bien danser même si cela faisait un moment qu’elle n’en avait pas eu l’occasion. C’était une musique rapide, ponctuée de phases plus lentes, la mélodie exprimant dans ces moment une profonde tristesse et rapidement Soi Fon comprit que la musique narrait un combat dans les moments rapides, les phases lentes étant là pour honorer ceux qui étaient tombés puis la musique s’accéléra encore, se faisant bien plus joyeuse, la victoire ! Cette musique racontait la journée de la veille, celle où ils avaient repris le village.

Elles restèrent encore quelques chansons jusqu’à ce que Minami envoie un petit coup de coude dans les côtes de Soi Fon. La jeune femme se tourna vers elle et suivit le mouvement de tête de la rouquine. Minami lui désignait l’un des toits et en y prêtant un peu plus attention la jeune femme vit que quelqu’un s’y trouvait assis. "Tu dois avoir des yeux d’aigle pour l’avoir remarqué."
"Je l’ai vu monter sur le toit en fait." Ceci expliquait cela.
"Ça me surprenait aussi que tu sois férue d’architecture au point de ne pouvoir t’empêcher de détailler les bâtiments qui nous entourent en plein milieu d’une fête."
"Non, non, j’en suis pas encore là." Dit-elle en éclatant de rire. "Bon, on s’invite ? C’est triste d’être seul un soir de fête."
"Il a peut-être de bonnes raisons de l’être, enfin on ne peut pas le savoir à l’avance." Un léger sourire était apparu sur le visage de la junin.

Laissant la piste de danse derrière elles, elles s’approchèrent du bâtiment mais ne montèrent pas directement dessus, préférant le contourner. C’était beaucoup plus amusant comme ça. Arrivées derrière celui-ci, c'est-à-dire devant la façade opposée à la place, elles usèrent du kinobori pour grimper tout en dissimulant au maximum leur énergie, sinon autant monter pour arriver pile devant le solitaire même si ça pouvait également être du plus bel effet.
Là, elles entendirent des bruits de voix clairement distinguables en provenance de la place, peut-être parce que l’orchestre s’était tu. *Ho ! Ho ! On tourne le dos deux secondes et il se passe quelque chose d’intéressant.*
Un jeu du ballon était organisé et tout le monde ne semblait visiblement pas d’accord. Même si Soi Fon ne savait pas au juste en quoi ça consistait, elle était curieuse de voir ça et elle n’était pas la seule. Elle et Minami s’approchèrent et se penchèrent au-dessus de Shiyu pour voir ce qu’il se passait sur la place.
"Au fait, salut."
"Hello." Dirent-elles en s’adressant à Shiyu. Ça n’était pas parce qu’il n’était plus leur centre d’intérêt principal qu’il ne fallait pas se montrer polie.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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Shiyu Kûkan
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Re: Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre

Message par Shiyu Kûkan »

Tout à ses pensées le Kûkan ne sentit pas les deux présences derrière son dos. Du moins jusqu'à ce qu'elles prennent la parole.
"Au fait, salut."
"Hello."


Surpris le chevalier eut un mouvement de sursaut qui le fit légèrement déraper du toit où il avait pourtant l'habitude de s'assoir. Il ne tomba pas pour autant mais ça avait été juste.
Tournant la tête derrière lui il put voir les deux jeunes femmes. Il en avait déjà vu une, celle qui avait apporté le corps du vieille Kinran vers la fin de la reprise de Suna et qui avait été envoyé par la Mayoi pour les aider. Soi Fon s'il se souvenait bien. Il faut dire qu'il était difficile d'oublier la présentation de deux personnes qui débarquent dans un camp de rebelles en pleine nuit. Le genin l'avait accueilli lame au clair ce jour là.
Toujours est il qu'à chaque fois il l'avait vu avec un énorme morceau de ferraille ayant un vague lien avec une épée, contrairement au genin elle avait dû la déposer avant de venir au mariage. Elle avait aussi un bandeau sur l'œil, sans doute une trace d'un combat passé.
Par contre il n'avait jamais vu la seconde, une jeune femme rousse qui avait été la première à saluer le Kûkan.

Les deux avaient l'air sympathique sauf que le chevalier ne comprenait pas bien ce qu'elles venaient faire là. Surtout qu'elles semblaient intéressées par ce qui se passait en bas.
Ne sachant pas bien comment réagir, Shiyu décida de rester naturel. Aussi un large sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il se réinstallait confortablement sur le toit.
D'une voix amusée il s'adressa aux deux seules autres personnes à être perchées en haut d'un toit alors qu'une fête se déroulait au pied du bâtiment.
"Bonjour, que me vaut l'honneur de Soi Fon, je crois que c'est bien ça, et de son amie que je ne connais pas ?"
Après un regard vers la fête il poursuivit d'un ton tout aussi amusé.
"Le jeu du ballon commence vous savez, vous devriez vous dépêcher si vous voulez y participer"



\\HRP\\ C'est court mais bon, pas grand-chose à dire et beaucoup d'autre post à faire tout en étant absent, mais j'avais envie de répondre :P //HRP//
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
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