A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Leolio Mimura
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Leolio Mimura »

Les journées qui venaient de se passer avaient été tout sauf calme et, dans son appartement, il voyait enfin l'occasion de prendre un peu de repos et de recul sur les évènements. Il était bien conscient qu'il allait louper la promotion de certains élèves, élèves qui allaient maintenant parader fièrement avec leur bandeau de genin. Mais après tout entre une bonne sieste et une réunion merdique avec des gens assomants et de la bouffe déguelasse, le choix était vite fait.
Et alors qu'il venait de poser ses mignonnes petites fesses musclées sur le coussin moelleux de son fauteuil, il sombra dans un sommeil paisible. Et c'est là que survint le drame. A peine une heure après son assoupissement, quelqu'un tambourina à sa porte. Qui pouvait être cet individu qui venait d'enlever à Leolio sa seule joie de la journée, qui était ce fou qui risquait de se faire lapider à coup de graviers pour que ça dure plus longtemps?
Et c'est qu'en plus il insistait le bougre, tapant de plus en plus fort à la porte. Ni une, ni deux, Leolio leva son postérieur magnifique (ai-je besoin de le préciser) et d'un pas rapide et agacé se dirigea vers la porte, porte qu'il ouvrit d'un geste sec et violent, faut dire qu'il allait sortir de ses gonds, à la différence de la porte qui resta bien imbriquée dans les siens.
Et alors qu'il allait expliquer la vie à ce sale type qui venait le déranger, il stoppa net et leva les yeux au ciel en poussant un soupir. Un petit vieux avec un chapeau en triangle ridicule se tenait devant lui et ce petit vieux lui dit d'une voix grave et résonnante :
"Je suis ton père"
Euh....non, ça c'est dans le script que Leolio est en train d'écrire, c'est l'histoire d'un mec qui a un sabre laser et qui se bat contre d'autres mecs avec des sabres lasers et il est aidé dans sa quête par un gremlins qui ne doit surtout pas recevoir une goutte d'eau sur lui sinon un drame arrive... enfin bref...revenons-en au sujet initial et reprenons au moment où Leolio découvre sur le pas de sa porte un petit vieux avec un chapeau triangulaire, petit vieux qui s'avère être le kazekage au cas où vous n'auriez pas compris (ou décroché car ce début de post part dans tous les sens).
Le kazekage revenait de la réunion de remise des bandeaux, et là vous vous dîtes que le petit vieux est passé pour se mettre sur la gueule en compagnie de Leolio. Et bien non, que nenni, il est passé pour ordonner à Leolio d'aller retrouver et surtout de surveiller les genins qui se trouvaient dans un bar nommé l'abattoir. Lui était trop vieux pour rester et il avait peur que Musashi se fasse déborder dans un lieu de perversion au contraire de Leolio. Que voulait-il dire par là? Que Leolio n'avait que des vices (et aucun tournevis, le truc con quoi). Saleté de chef à la noix, voilà Leolio bien obliger de ce déplacer là-bas.

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Pendant ce temps à Yuki, il fait froid.
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Leolio raccompagne tout d'abord le kazekage chez lui, c'est que les rues ne sont plus trop sûr de nos jours, puis il se dirigea vers le fameux bar où il devait retrouver toute une clique de personnes toutes plus emmerdantes les unes que les autres. Bref, la joie se lisait sur son faciès. Déambulant dans des rues de plus en plus sombres (normal il fait nuit) et mal famées (ça, c'est moins normal par contre...enfin c'est ce qu'en dit Miyu ^^), il arriva au lieu de destination.
Alors qu'il venait de passer devant la fenêtre, il fit un pas de recul et regarda par le carreau car quelque chose l'avait interloqué. Toute une poignée de jeunes genins se tenait dans le bar et 3 ninjas de niveau supérieur les encadraient. Mais le truc le plus louche restait l'état dans lequel se trouvait les genins. Le terme rond comme une queue de pelle avait dû être inventé pour eux, en cette occasion bien particulière. Ils étaient tous dans un état pathétique. Quand on pense que c'était ça la fierté de Suna...

Une idée venait de germer dans l'esprit de Leolio. Après tout, il pouvait bien s'amuser un peu avec eux.
Il frappa un gros coup de pied dans la porte qui s'ouvrit avec une extrême violence.
"Le village est attaqué. Tout le monde à son poste."
Et d'un coup, 4 kunais sortis de nulle part se fichèrent dans la tête de Leolio qui s'écroula au sol, inerte.

Temps de réaction : digne de celle d'une huître asthmatique. Musashi fut l'un des seuls à esquisser un geste. Il se leva brusquement, se prenant les genoux dans la table basse qui, bien fixée au sol, ne vacilla que quelques instants. La table basse 1 - les genoux de Musashi 0. Apparement, il avait l'air plus interloqué par les propos que tenaient Miyu que par l'arrivée du jûnin. D'ailleurs c'est cette arrivée qui empêcha Miyu de révéler tout de suite ce qu'elle lui réservait. Pour les autres, la réaction avait été bien aléatoire mais personne n'avait réellement bougé. Et pourtant, c'était pas comme-çi ils venaient d'assister à la mort d'un jûnin en direct live juste devant leurs yeux même pas ébahis mais plutôt vitreux et dans le vague.

Devant un tel fiasco, ça ne servait à rien de continuer cette blague. Alors un nuage de fumée blanche remplaça le cadavre de Leolio par le vrai, bien vivant mais un brin énervé.
"Super génial. Donc là si nous sommes attaqués, nous sommes tous morts. Heureusement que c'était juste pour vous tester sinon...
Miyu, Hitashiro, Musashi venez-ici tout de suite"
Dans un discours ne laissant pas la place à un refus.

Il était le supérieur hiérarchique, il fallait bien qu'il en abuse un peu. Et si seulement le droit de cuissage était permi à Suna, il repartirait bien avec Miyu, après tout cela aurait été son droit.
Les 3 ninjas désignés par leur charismatique chef avancèrent dans sa direction. Une fois à proximité, il les toisa du regard.
"Et bien, c'est du propre tout ça. Avez-vous vu dans quel état sont les genins? Ils sont tous à moitié mort ivre. Le kazekage a bien fait de m'envoyer ici et heureusement que ce n'est pas lui qui est venu sinon vous risquiez tous la dégradation.
Musashi, de par ton grade tu était le responsable de cette fête . Tu n'aurais pas du laisser les choses se passer ainsi, je te croyais plus respectueux des règles que ça.
Et quant à vous Miyu et Hitashiro, ce n'est pas parce que vous êtes chûnins et que vous avez un supérieur dans la même pièce que vous, que vous devez laisser les genins se mettrent dans des états aussi lamentables. Regardez les, de véritables loques."


Les 3 ninjas ne bronchèrent pas, peut-être n'osèrent-ils pas, ou alors ils ne parlèrent pas assez fort pour que Leolio les entende. Après un petit blanc de quelques secondes, Leolio reprit la parole d'une voix beaucoup moins dure, on pourrait même dire d'une voix plutôt enjouée.

"Bon maintenant le mal est fait, donc laissons les terminer la soirée en s'amusant. Après tout, on ne vit qu'une fois et les responsabilités vont vite arriver pour eux, alors qu'ils continuent à s'amuser.
Quant à vous 3, vous pouvez disposer et retourner vous amuser également. Pour ma part, je vais rester au bar, bien entendu si l'un de vous ou l'une de vous veut me tenir compagnie, j'accepterai volontier."
dit-il en regardant Miyu avec un petit peu plus d'insistance.

Et sans attendre, Leolio s'installa sur un des sièges près du bar. Il entendit maugréer le patron du bar près de la porte d'entrée, apparemment cette denrière était sorti de ses gonds, mais après quelques coups d'épaules le patron réussit à la replacer avant de la fermer de nouveau, cloisonnant ainsi son bâtiment. Quand il arriva devant Leolio, il hésita à l'engueler au sujet de sa porte mais il connaissait le jûnin et il savait pertinamment que ce dernier s'en foutait comme de l'an 40 da sa putain de porte. Alors il prit sa commande et déposa quelques instants après un Abbyss juste à côté du jûnin.
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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Musashi Akaito
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Musashi Akaito »

Tout allait vite, beaucoup trop vite pour un Musashi qui ne pouvait faire qu’un constat de désolation du lieu dans lequel il se trouvait. On ne pouvait pas dire que le jounin était un habitué de ce style d’ambiance, d’ailleurs il n’avait vécu une soirée comme ça qu’une seule fois dans sa vie, et la fautive déjà à cette époque là se tenait d’ailleurs encore à ses côtés.

La différence principale avec l’époque était qu’aujourd’hui tous deux étaient gradés, ils n’étaient plus de simples apprentis médic-nin, et surtout que Musashi n’avait rien bu cette fois ci … La chounin semblait se délecter de cette soirée, Musashi lui ne savait plus où se mettre, ses élèves, qu’il connaissait encore à peine pour certains, tombaient tous un par un, la soirée était à peine commencée que déjà tout semblait se profiler vers une soirée en tête à tête avec la chounin tant le rythme d’abandon parmi les genin était important, rien que cette pensée fit parcourir un frisson sans pareil en Musashi.

Miyu… Musashi la connaissait depuis les années où tous deux avaient suivi la formation de médic-nin ensemble. Le jounin à l’époque avait déjà pratiqué la médecine avec son sensei et avait choisi cette formation parce que c’était ce qui lui semblait être le plus naturel de part son expérience dans le domaine. Il ne savait même pas pourquoi elle avait choisi également cette piste, se demandant même parfois si elle ne l’avait pas fait exprès pour l’embêter, pensée totalement ridicule étant donné qu’ils ne se connaissaient pas avant. Lui le studieux et réservé, elle l’extravertie et pour qui les cours n’occupaient certainement pas la première place parmi ses préoccupations, et par conséquent qui avait besoin de quelques cours et explications supplémentaires… Bonne poire, Musashi était incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, il avait fallu que ce soit elle qui vienne lui demander en premier pour qu’il ne puisse pas refuser et qu’il se retrouve à la côtoyer.

Le jounin eut à peine le temps de rassembler tous ces souvenirs (pas si vieux que ça soit dit en passant, même plutôt très proches puisqu’ils précédaient de peu leur accession au grade de chounin) que déjà quelqu’un se retrouvait sur ses épaules, il n’en fallut pas plus pour comprendre lorsqu’il entendit la voix de la fillette. Celle-ci ne semblant pas prête à quitter ses épaules, Musashi du se résoudre à utiliser la manière forte, bien qu’elle n’ait de forte que le nom, le jounin étant incapable de faire mal à qui que ce soit, surtout quand cette personne fait parti de ses élèves. Avec son jutsu, Musashi déposa la fillette un peu plus loin, il n’avait pas cherché à la faire valser mais celle-ci s’arrangea d’elle-même pour chuter au moment de l’atterrissage en s’agitant dans les airs. Le soupire du jounin qui en suivi en disait long sur ses pensées et sur cette furieuse envie qu’il avait de quitter cet endroit où il n’avait clairement pas sa place (et surtout où il ne voulait pas faire sa place).

Mai réprimanda le jounin, il avait pourtant tout fait pour ne pas la faire tomber tout en l’obligeant à quitter ses épaules, n’envoyant pas non plus ses serpents pour l’effrayer, mais il n’avait pas la force de se justifier auprès de sa nouvelle genin. Une chose était sûre dans l’esprit du jounin : il fallait que cette soirée se termine vite, ou tout du moins qu’il ne réalise plus ce qui se passait ici. C’est cette dernière solution que choisit Musashi en se levant pour aller commander de l’alcool, comme quoi tout pouvait arriver …
*Si je ne peux pas partir d’ici sans me faire tabasser par Miyu mieux vaut tout oublier …*

S’échapper en oubliant tout par l’alcool, on ne pouvait pas dire que tout tournait parfaitement bien dans l’esprit du jounin qui venait de faire basculer son esprit d’un état de panique vers un état de dépit profond. Musashi allait faire à nouveau démonstration de sa légendaire résistance à l’alcool, la dernière fois qu’il avait bu c’était avec Miyu et au bout d’un seul verre la soirée fut terminée pour lui, du moins dans ses souvenirs (en même temps c’était déjà Miyu qui avait commandé pour lui à cette époque, il ne savait pas réellement ce qu’il avait pu boire).

Il prit à peine le temps de commander et de poser un coude rapidement sur le comptoir, puis se tourna pour tomber nez à nez avec Tai, ou plutôt bec contre nez, pour finalement venir se poser sur son épaule. *C’est pas vrai … Miyu me fait surveiller par son oiseau … Je n’ai vraiment pas d’autre choix que de m’enfuir en m’endormant directement avec quelques verres … *.
Le jounin se trompait lourdement sans s’en rendre compte, Tai n’était en réalité ici que pour lui cacher ce qui se passait derrière, la cape n’étant pas forcément suffisante pour cacher quelque chose à un sensei aussi anxieux que Musashi, et lui faire penser qu’il le surveillait pour le compte de Miyu (même si c’était sûrement un petit peu vrai aussi, Miyu chargeant son oiseau de surveiller le jounin pendant qu’elle était à ses petites affaires avec Hakurei …).
Que Musashi ait les capacités pour s’enfuir n’était pas la question, il savait qu’un moment où un autre Miyu et Tai finiraient par le retrouver, et à ce moment là Musashi se retrouverait instantanément entre plusieurs plaques de sapin. Musashi était incapable de se défendre contre Miyu et il le savait, jamais il ne lèverait la main sur elle, au mieux il ferait un jutsu pour l’immobiliser pour s’enfuir à nouveau, mais vivre en tentant de la fuir sans arrêt risquait d’être particulièrement difficile, donc autant se résoudre à picoler pour l’occasion afin d’éviter ça.
C’est donc "naturellement" que le jounin resta au bar le temps siroter, avec grande peine, son verre d’alcool qui lui paraissait particulièrement fort, comme tous les alcool de toute façon… Tai était sur son épaule, il était persuadé qu’au moindre mouvement suspect de sa part il finirait avec les yeux picorés.

Lorsqu’il en eut fini avec son verre, Musashi vit arriver Miyu et Hakurei dans son dos et se décida à quitter rapidement le comptoir pour retourner à sa place, Tai toujours à ses côtés. Le jounin arrêta rapidement son retour vers sa place pour s’apercevoir que la blondinette était au sol, du sang autour d’elle. Le jounin accourut à ses côtés et performa un simple jutsu pour refermer les plaies qui bizarrement étaient déjà partiellement cicatrisées. Musashi ressentait déjà l’effet de l’alcool, il ne réalisa même pas que si les plaies avaient déjà commencé à cicatriser c’était parce que c’était Miyu qui s’en était occupé. De même, la cicatrisation que fit Musashi fut très très loin d’être parfaite, il agissait par réflexe en performant son jutsu de soin mais ne se rendait pas compte que le peu d’alcool qu’il avait bu lui faisait rater totalement son jutsu, allant même jusqu’à ne pas remarquer que la fillette, pourtant d’un naturel très bavard, était maintenant muette. Le jounin soigna les plaies, du moins c’est ce que l’alcool avait l’impression de lui faire faire, et retourna à sa place sans rendre la parole à la genin parce qu’il ne s’était même pas rendu compte qu’elle ne parlait plus. Au moins elle pourrait bouger, mais sans agir brusquement à moins de rouvrir les plaies mals refermées
Une chose était sûre, pour Musashi un verre c’était déjà un verre de trop…

Lorsqu’il fut à nouveau à sa place, sa tête basculant dangereusement vers la table, Miyu vint se réinstaller à côté de lui avec Kendra qu’elle venait de réanimer, et Hakurei qu’elle ne lâchait plus. Tai en profita pour retourner vers sa maîtresse, Musashi le sentant quitter son épaule tourna la tête au ralenti vers Miyu qui s’approchait encore un peu plus de lui pour lui apporter la réponse à la question qu’il avait déjà oubliée. Elle avait beau être proche, elle n’en parlait pas moins fort, commençant à faire résonner les mots entre les parois de son crâne. Mais ce n’était pas le pire pour le jounin, Miyu commençait à parler de la dernière soirée qu’ils avaient passé tous les deux à voix haute, puis accompagna cette phrase d’un petit geste qui fit parcourir un frisson dans toute la colonne vertébrale de Musashi. Une simple main passée un peu trop prêt de sa cuisse, s’il n’avait pas été dans un état quasi-second juste avant alors le jounin se serait sûrement enfuit en courant ou serait tombé net dans les pommes.

La chounin se rapprocha de Musashi qui devint aussitôt rouge comme une pivoine, ce geste de la main, ce raprochement de plus en plus insistant, heureusement qu’il avait bu même si ce n’était qu’un peu … La phrase qui suivit, cette phrase qu’elle vint lui chuchoter à l’oreille (et donc qu’aucun d’entre vous n’a entendu :P) … Nuit torride ? Domaines dépassant purement le cadre médical ? Bordel mais de quoi elle parlait … Musashi ne se souvenait de rien, ou plutôt avait toujours agit comme s’il ne se souvenait de rien. Lorsqu’on refoule un sentiment ou un événement, le moment où celui-ci refait surface on arrive presque à se persuader que celui-ci n’est jamais arrivé, le tout s’installant naturellement dans le domaine de l’imaginaire même s’il s’agit de quelque chose de bien réel. Seulement, Musashi se rendit compte à ce moment là que cet événement qu’il avait réussi à reclasser dans la catégorie rêve était tout ce qu’il y avait de plus réel, c’était vraiment arrivé, il ne s’agissait en aucun cas de quelque chose qui sortait tout droit de son imaginaire, cette volonté qui l’avait fait refouler cet évènement venait de détériorer intégralement en une fraction de seconde, en une phrase de Miyu. *…………………..*
Tout ce dont il se souvenait était donc vrai, ce moment qu’ils avaient partagé une fois en dehors du bar, ce qu’il avait pris presque pour un fantasme refoulé ou un délire, tout cela il l’avait réellement vécu.

Le jounin resta sans voix, en l’espace d’une seconde il venait de perdre la moitié de son alcoolémie, certes pas élevée pour le commun des mortels, mais qui pour lui était des plus catastrophiques. Il se tourna vers Miyu, il n’était même plus rouge, ce n’était pas le même sentiment que cette main sur la cuisse, il ne savait simplement plus comment réagir, cherchant dans les yeux de Miyu une réponse. Par son clin d’œil, on ne pouvait pas dire que la chounin l’aidait vraiment, elle s’amusait avec lui, un instant même il cru à une mascarade sans nom, mais pourquoi se serait-elle amusée à inventer une histoire pareil, et surtout comment croire à une histoire lorsque les souvenirs refont surface …Tous deux avaient suivi une formation de medic-nin, mais Musahsi n’était pas du style à jouer au docteur et à la patiente pour autant, il se demandait encore ce qui avait bien pu le pousser à faire ça, en dehors de l’alcool bien évidemment.

Miyu enchaîna avec deux questions. Des rumeurs, non, Musashi n’en avait pas vraiment entendu ou n’y avait pas vraiment fait attention. Mais elle parlait de vérité, d’un éloignement de Suna qu’effectivement Musashi avait remarqué, la curiosité prenait totalement la pas dans l’esprit du jounin qui commençait à avoir peur d’en apprendre encore un peu plus sur lui-même et sur cette soirée là.
La main de la chounin qui passa sur son ventre, voila ce que Musashi nota, ça coïncidait presque trop bien avec les paroles précédentes et cette attitude à regarder tout ceux autour d’eux qui n’étaient encore que des enfants en comparaison.
« Qu…………………………….. »
Pas un mot de plus ne s’échappa de la bouche du jounin qui resta la bouche entrouverte sans esquisser le moindre mouvement, incapable de finir de prononcer sa phrase pourtant claire dans sa tête. Son imagination lui jouait des tours, c’est ce qu’il voulait croire et ce dont il tentait de se persuader, ne pas tirer de conclusion trop hâtive face à une personne capable de jouer autant avec soi. Mais une nouvelle fois, pourquoi ferait-elle croire quelque chose comme cela ? Miyu n’était pas du style à mentir, au contraire même, elle incarnait la franchise à l’état pur.

Le jounin resta bouche bée sans bouger, fixant à tour de rôle le ventre et les yeux de Miyu, ce geste avait beau avoir été discret il n’en restait pas moins que Musashi avait noté celui-ci presque plus que la phrase qui avait accompagné. L’alcool ne faisait plus le moindre effet, il venait de totalement désaouler, l’alcool était bien faible face à des nouvelles comme celles-ci et surtout par rapport aux questions qu’ils se posaient à présent.

Alors qu’il allait se mettre à bégayer, Leolio entra en criant, puis prit quatre kunai dans la tête avant de disparaître dans un nuage de fumée. Musashi se leva d’un seul coup et percuta la table, il ne comprenait rien de ce qui se passait, trop abasourdit encore par ce que venait de lui dire Miyu, il n’avait qu’à peine entendu ce que venait de crier Leolio en rentrant pourtant dans un grand fracas.

Une simulation d’attaque, voila ce que venait de faire Leolio. *Pourquoi ça maintenant …* pensa Musashi d’un air encore plus dépité qu’auparavant. Il savait qu’il allait se faire remonter les bretelles, que la majorité de ses élèves avaient commencé à nettoyer le sol avec leurs vêtements et leurs cheveux, et surtout que Miyu était sur le point de lui dire encore bien d’autres choses sur lui-même, en somme une soirée tout ce qu’il y avait de plus banale.

La réprimande de Leolio eut bien lieu, Musashi, qui d’ordinaire se serait excusé et aurait baissé la tête tout le long en reconnaissant sa faute, ne put s’empêcher de tenter de croiser le regard de Miyu pendant toute la leçon de son supérieur, un regard empli de questions qui attendaient une réponse des plus rapides s’il ne voulait pas mourir d’une crise cardiaque.

Lorsque Leolio changea de ton pour leur dire de continuer à s’amuser, Musashi n’attendit même pas la fin du discours et se précipita au bar en donnant un grand coup de poing d’un air paniqué.

« Ta gnole, vite ! »

Isoku servit le jounin à une telle vitesse que pour un peu on aurait pu croire que le verre était déjà prêt d’avance. Il se tourna brusquement et retourna d’un pas décidé vers Miyu tout en ingurgitant en un pouième de seconde le verre sans afficher la moindre mine de dégoût ou la moindre réticence causée par la puissance du breuvage. Il lança le verre sur le côté au sol d’un grand geste avant de se casser lamentablement la gueule par terre… La soirée avait eu son lot d’imprévus et il avait le sentiment que ce n’était pas vraiment terminé, il était tellement instable mentalement à l’instant présent que ce verre bu en un instant, qui aurait du lui servir de remontant, eut l’effet totalement inverse et exploita la faiblesse du jounin déjà peu habitué à l’alcool, l’entraînant dans une magnifique gamelle.

Contrairement à toute idée déjà préconçue, cette chute eut un effet apaisant en calmant le jounin dont les sous entendus de Miyu auraient fini par le faire disjoncter si ça avait continué plus longtemps. Il se redressa doucement, se tenant la tête qui venait de percuter le sol assez violemment, un peu de sang s’échappait par le coin de sa bouche, au moins la douleur le calmait un peu. Il se mit debout et alla se poser autour de la table, machinalement à la place de Miyu. Il se posa sur les fesses, les bras en arrière pour servir d’appui, les jambes légèrement repliées devant lui, il était un peu sonné mais au moins il raisonnait, et même certainement plus qu’au moment où il était parti au comptoir chercher de la gnole (preuve qu’il ne raisonnait pas vraiment à ce moment là).

Il fixa Miyu qui était toujours à l’endroit où Leolio les avait convoqué pour leur parler, la cherchant des yeux, lui disant de venir, de continuer à parler, il était prêt à entendre la suite, le choc l’avait calmé. Il n’essuya même pas le sang au coin de sa bouche, il ne bougea pas, attendant que Miyu se rapproche.

Au moment où elle fut proche, le jounin changea de position en remontant son buste et en se recroquevillant, croisant ses bras sur ses genoux. Il attendait désormais qu’elle continue de parler, il avait l’air plus calme mais continuait malgré tout à bouillonner de l’intérieur en attendant. Il ne savait même pas ce qu’il espérait entendre, il était prêt à tout, la gnole en provoquant sa chute l’avait en quelque sorte ramené à la raison.
Musashi Akaito, Jounin de Suna
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Sawada Hakurei
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Sawada Hakurei »

Hakurei s'ennuyait.
Il les trouvait lamentables, les autres. Tous lamentables. Comment de si insignifiantes boissons pouvaient avoir de tels effets sur les sacs ? Ils devaient être vraiment faible. Il les méprisait. Même Miyu. Pour l'avoir arrêté. D'accord, elle lui a dit qu'elle a été adorable. Mais elle, elle ne l'a pas été du tout. Non non non, méchante Miyu.
Il rêvait de tout ce qu'il pourrait lui faire mélangé à ce qu'il venait de faire quand son regard se posa sur Musashi. Il était sur le point de se lever pour l'empêcher de soigner le sac de sang allongé sur le sol lorsqu'il fut pris d'une envie pressante. Le genre d'envie que même Hakurei sait gérer. Disons plutôt qu'il cède à ses instincts, et que c'est tant mieux pour le sol du bâtiment. Cet instinct qui dit "envie de pisser > cabinet > application de l'envie". Sauf que Hakurei ne voit pas de cabinet, et ne se dit pas qu'il pourrait suffire de demander à quelqu'un. Alors il va faire dehors, comme quand il voyageait avec le maître et qu'il n'y avait rien d'autre que des arbres pour se soulager.

Il se lève, donc, avec un "Je vais aux toilettes" et prend la porte.
Il marche un moment avant de trouver enfin un arbre en plein centre ville, parce que l'idée ne lui vient évidemment pas qu'on pourrait faire contre un mur.
Et puis parce qu'il a marché longtemps il ne se souvient plus d'où il vient et en retournant sur ses pas il se perd encore davantage.
Heureusement pour lui le hasard fait bien les choses et au détour de son errance il reconnaît la maison du Maître.
Il est soudain pris d'une envie de rentrer chez lui.
Il se dit que comme il est adorable le maître va lui faire un calin et le ramener à la fête, peut-être que même il ne l'obligera pas à retourner s'ennuyer là-bas.
Effectivement, le maître le garde à la maison.
Mais la nuit s'annonce douloureuse parce que le Maître n'apprécie pas du tout quand Hakurei lui raconte ce qu'il a fait à Sakyuu.
Parce qu'il a oublié que le maître lui avait dit de rester discret.
Le Maître a été contrarié.
Le Maître n'aime pas du tout être contrarié.
Sawada Hakurei, étudiant de Sunagakure No Sato/ Kirigakure no Sato

"There's a hole in the world like a great black pit
And it's filled with people who are filled with shit
And the vermin of the world inhabit it.
But not for long...

They all deserve to die."
Miyu Renraku
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Miyu Renraku »

Miyu exultait intérieurement. Musashi était comme un petit poisson ferré au bout de sa ligne qui attendait qu'elle décide de son sort. Pour un peu elle se sentirait coupable... mais bon il ne fallait pas non plus exagérer.

Toujours est il que pour la deuxième fois de la soirée où elle comptait parler tranquillement avec Musashi tout en régalant les genin et étudiants de la salle par une ou deux anecdotes cocasses, elle fut interrompue. Violemment.
Sauf que l'intru en question pouvait cette fois être difficilement cloué au sol ou sur tout autre surface de la pièce d'ailleurs tout en se laissant ouvrir comme un poisson. Dans le genre gros poisson, là elle était tombée sur le mérou. Image plutôt amusante surtout lorsqu'on la superposait à un jonin alcoolo, pervers, puissant et qui avait qui plus est le plus mauvais humour qu'elle ai jamais eu l'horreur de découvrir. Pourtant, les Esprits seuls savaient combien elle avait voyagé et rencontré des cas.
Leolio Mimura. La Chose de Suna. Le junin que toutes les femmes mariées ou pas connaissaient ne serait ce que de nom, très généralement plus intimement. Elle avait d'ailleurs la liste quelque part dans son carnet. Deux cent grammes de papier caligraphiés recto verso avec une écriture en pattes de mouche avec uniquement des noms de femme. Il faudrait qu'elle pense à dénicher un trans à l'occasion. Juste pour voir.

Elle avait sursauté lorsqu'il avait lancé son exclamation sonore et ouvert la porte à la volée... mais rien qu'en le voyant, la Renraku avait décidée de ne pas bouger. « Leolio dans un bar » voulait toujours dire « sérieux banni du moment ».
La seule chose à laquelle Miyu pensa en voyant les quatre kunai percuter le visage du Jounin Kawai c'est à en rajouter une plétore de son cru pour faire bonne mesure. Juste pour voir si il tenait toujours autant la forme que dans ses souvenirs. Néanmoins, elle s'en abstint. Elle avait quelques informations fraiches de cette homme et elle n'avait pas intérêt à s'y frotter en sortant ses serres... par contre s'y frotter en faisant le gros dos...
La chunin l'observa tranquillement en souriant gentiment pendant son petit spich de réprimande.
Pendant qu'il parlait elle pensait à toutes les frasques qu'elle avait notée dans son carnet et où le junin était impliqué. Pratiquement toutes en fait. La moitié des hommes de Suna ne devaient certainement attendre qu'une occasion pour s'amuser avec lui... dans le sens barbare du terme.
Lorsqu'il désigna les genin et l'étudiante autour de la table en les qualifiant de loque, Miyu dut se retenir de pouffer de rire et d'asquiescer. Non pas que Leolio avait faux... bien au contraire. C'était juste qu'elle avait eu vent de quelques petites fêtes auxquelles Leolio avait participé tant récemment qu'il y a quelques années où son état dépassait de loin celui des jeunes attablés ce soir là.
« C'est lui qui ose dire ça ? Ah il en du culot l'animal ! » pensa t-elle en contractant ses muscles abdominaux pour se retenir de rire. Elle se mordit les lèvres pour se calmer, si il continuait comme ça c'était le fou rire assuré.

Elle capta immédiatement le regard du junin posé sur elle lorsqu'il termina son petit discour. C'était une invitation sans équivoque. Pour un peu elle aurait craqué...
Miyu se contenta de lui sourire en le regardant aller au bar, suivant Musashi qui avait commandé de la gnole. Apparemment cela faisait un peu beaucoup en trop peu de temps pour le pauvre homme. Elle imagina Musashi en cocotte minute sous pression. Attendrie, elle se prépara à le rejoindre, voyant qu'il s'était à nouveau installé à la table après une splendide gammelle qu'elle ne commenta pas. Le pauvre devait être suffisament secoué comme ça pour qu'elle n'en rajoute pas une couche en plus.
C'est ainsi qu'elle avança d'abord vers Leolio pour l'aborder.
« Avec tout ça je n'ai pu te dire bonsoir mon chou... j'ai entendu dire que tu avais rendue visite à la veuve Kitara... j'espère que tu l'as consolée comme il se devait... veuve à trente cinq ans... on a souvent besoin d'un poteau auquel s'accrocher ! » lança t-elle en jetant un regard sans équivoque sur l'entrejambe du junin.
« Que dirais tu de nous rejoindre plutôt à table Junin Kawai hum ? Il y d'excellents petis fours et les tapis sont très confortables. En plus les jeunes seront ravis d'avoir un junin de ton niveau à leurs côtés ne serait ce que pour une soirée... qu'en dis tu ? Et puis j'ai de petites choses à raconter, ce serait dommage que tu n'en profite pas non ? » demanda t-elle avec un sourire coquin.
Sans plus de manières elle glissa son bras sous celui du junin et l'entraina avec elle vers la table tout en faisant signe à Isoku d'apporter l'Abbyss.
« Ce soir c'est moi qui régale alors profite ! » dit elle avec un clin d'oeil.
Elle laissa Leolio s'installer et se rassit à coté de Musashi. Celui-ci semblait lui lancer un regard de coker perdu absolument i-ré-sis-tible.
Mais bon... chaque histoire en son temps.

« Que disais je déjà ? Ah oui... » dit elle mimant la distraite.
« La raison pour laquelle j'ai été si souvent éloignée de Suna... » commença t-elle avec un sourire carnassier.
« Après quelques missions de base en tant que Chunin, j'ai été affectée à la protection du Conseil... travail particulièrement barbant qui consistait en fait à rester debout toute la journée devant une porte ou derrière une chaise occupée par l'un de ces ancêtres... je me suis dit que ça ne durerait qu'un temps... mais bon malheureusement ça a commencé à s'éterniser... Mikai ce vieux dégénéré fanstasmait sur moi et tenait à m'avoir à portée de vue histoire de contenter ses rêves de gâteu. Je n'attendais qu'une chose : que l'on m'affecte à une nouvelle mission ou à un autre poste. Sentant que ce ne serait pas le cas avant que Mikai ne meure j'ai décidée d'accélérer un peu les choses... »
Petit silence dramatique... laisser les auditeurs supposer sur cette tirade obscure.
« Or voilà... les membres du Conseil font la sieste de 13h30 à 14h30. J'étais affectée à la surveillance des chambres de trois de leurs membres : Mikai, la vieille Doba et le vieux Kibo.
Or une après midi je m'ennuyais... affreusement... et vous savez à quel point l'ennui est une sensation désagréable... »
dit elle comme si c'était elle la victime dans l'histoire.
« ... j'avais par hasard un marqueur noir indélébile ultra puissant dans ma poche gauche... et comme par hasard les portes des chambres étaient ouvertes... je pense que à ce moment j'ai été victime d'un jutsu particulièrement pervers... résultat je me suis dirigée discrètement vers la chambre de Mikai dans laquelle je l'ai trouvé en train de ronfler avec un filet de bave au coin de la bouche... vision d'horreur. Mon bras et ma main se sont alors activés sur le visage de ce pauuuuuvre bonhomme... qui s'est rapidement retrouvé avec écrit sur le visage « Je suis un vieux croulant pervers et baveux » accompagné de quelques petits croquis tout à fait représentatifs... Doba s'est retrouvée avec un « Je suis une irascible vieille peau de vache » avec le même genre de dessins... quant à Kibo il a eu droit à un « Je suis une grosse faineasse baveuse » toujours avec quelques illustrations... »
Miyu prit l'air contrit du pauvre enfant pris en faute... mais elle ne pouvait pas tromper grand monde.
« Toujours sous l'emprise de ce satané jutsu j'ai repris ma place à mon poste... malheureusement il s'avérait que les Anciens devaient prononcer comme par hasard un important discour devant les étudiants qui venaient de rentrer à l'académie pour leur conter les valeurs qu'ils allaient défendre et le long chemin qui les attendaient... Lorsqu'ils sont sortis de leur chambre j'ai essayée de les prévenir... de leur dire qu'ils ne devaient pas y aller... mais mon corps ne m'obéissait pas... à la place je me suis contentée de sourire plus ou moins gentiment en les saluant avant de les suivre.
Ils ont donc prononcé leurs discours en s'interrogeant sur les mines goguenardes des parents et les fous rires de certains enfants... Ils ne s'en sont rendus compte que le soir en rentrant chez eux apparemment... ils sont nouille aussi : ils auraient quand même pu s'interroger sur les raisons de cette hilarité... et puis ce n'était pas ma faute si je ne pouvais pas résister à la tenta... au jutsu ! »
termina t-elle en tirant la langue avec un clin d'oeil pour Musashi.
« Et donc pour cette malheureuse petite bévue j'ai été immédiatement affectée à une dangereuse mission en terre étrangère... pauvre de moi... j'ai du partir à l'aventure pendant huit mois avant de pouvoir revenir enfin à Suna... puis d'être ré-expédiée deux jours plus tard pour six mois... apparemment je réussissais tellement bien les missions que l'on me donnait que l'on m'en offrait à chaque fois de nouvelles... » compléta t-elle un brin amer.

Hakurei intervient alors. Le petit chou avait apparemment un besoin urgent. Miyu faillit se lever pour guider son koala rose mais il semblait se débrouiller très bien tout seul.
Miyu commanda un nouvel Inferno, raconter son histoire lui avait donnée soif. Et puis la présence de Musashi exacerbait ses sens... le souvenir de cette nuit...
Elle saisit l'Inferno allumé par Isoku et le but d'une traite. Elle ne devait pas y penser.
Se forger une armure de prédatrice impitoyable après cette nuit lui avait pris près de 3 ans. Elle n'allait pas la briser par caprice. Pas devant tant de monde. Pourtant Musashi était là, près d'elle, attendant une explication... une explication à laquelle il avait droit. Pour un peu elle se serait laissée fléchir. Mais sa fièrté comme son esprit l'en empêcherent au dernier moment. Bientôt...
Ce soir là, Miyu avait décidée de tomber enceinte de Musashi par instinct purement animal... de façon tout à fait égoiste. Ayant découvert en lui un mâle puissant, elle avait attendu que son cycle lunaire lui permette d'enfanter pour inviter Musashi à passer la soirée avec elle... date concordant par chance avec la fin des examens. Rendre Musashi soûl s'était avéré beaucoup plus simple qu'elle ne l'espérait. Elle l'avait alors porté inconscient à un hotel où elle avait réservée une chambre...
Lorsqu'elle repensa à ce qui l'avait arrêtée en pleine action, Miyu sourit tristement. Elle qui pensait ne pas pouvoir éprouver de tels sentiments... les prédateurs n'avaient de sentiments que pour leur progéniture, pas pour leur partenaire... du moins c'est ce qu'elle pensait à l'époque.
Elle sourit amèrement en pensant à la plume dorée qu'elle avait posée sur les vêtements de Musashi avant de partir dans la nuit, le laissant cuver tranquillement dans son sommeil. Il ne savait surement pas ce qu'elle signifiait vraiment... un jour peut être qu'elle le lui dirait... ça et tout le reste.
La chunin vit Kendra bailler et se rendit compte de l'heure plus que tardive. Hakurei n'était pas revenu.
Si elle restait encore, elle allait faire une bétise. Entre se mettre à pleurer ou se jeter sur Musashi pour l'embrasser à pleine bouche, elle ne savait pas ce qui pouvait être le pire... ah en fait si : faire les deux en même temps.
Elle se leva alors brusquement en souriant gaiement. Le coeur n'y était pas, mais elle n'était pas un esprit chaotique pour des prunes. L'apparence, elle connaissait ça sur le bout de doigts.
« J'ai passée une excellente soirée... mais il est temps que j'aille coucher Kendra... d'ailleurs les genin nouveaux comme ancien devraient en faire autant... »
Il était presque deux heures du matin. Kendra ne devait habituellement pas se coucher après vingt trois heures.
« Je vous laisse vous débrouiller avec eux... en tant que supérieur hiérarchique vous êtes chargés des genin et moi des étudiants... je vous souhaite bien du courage ! » s'exclama t-elle avec un grand sourire narquois. Cette femme était un vrai démon.
Miyu effectua deux enjambées pour se placer entre les deux Kukan. Ses premiers élèves... ils étaient à présent genin. Elle ne voulait pas le reconnaître mais... ils allaient lui manquer.
« Mai... tu es devenue une superbe jeune fille et comme tu as pu le voir pendant cette soirée, user de ces atouts sur les hommes peut s'avérer utile comme désagréable... ne t'en laisse pas compter par ces balourds ! On nous appelle le sexe faible mais c'est pour qu'ils se croient fort ! » lui chuchota t-elle avec un clin d'oeil complice.
Elle se tourna ensuite vers Shiyu.
« Shiyu... tu as été mon premier élève... et quel élève ! Je ne pense pas que j'en aurai de deuxième comme toi... j'ai été fier d'être ton professeur. Je compte sur toit pour protéger tes camarades... je t'en sais capable. Tu es quelqu'un de bien et le village a besoin de gens comme toi. Continue comme tu l'as fait jusqu'à présent et tu ne tarderas pas à monter les echellons. J'espère entendre ton nom dans les prochains temps en des termes élogieux. J'ai l'intime conviction que nous nous reverrons un jour... j'attend ce moment avec impatience ! » termina t-elle avec un sourire mystérieux.
Elle les embrassa rapidement chacun sur une joue avant de prendre Kendra dans ses bras en faisant volter sa cape.
« Bonne nuit à tous ! » s'exclama t-elle avant de passer la porte ouverte par Isoku à son intention. Juste avant de sortir elle envoya un baiser furtif pile entre Musashi et Leolio. Vers qui serait il interprété qu'il était lancé ?
La nuit était fraiche, le ciel joliement piqueté d'étoiles.

« Ce soir là aussi, le ciel était beau... » pensa t-elle avec nostalgie.
Tai la suivit à l'extérieur, Miyu recouvrit sa cousine de sa cape pour lui tenir chaud. Elle bondit sur un toit proche et s'arrêta hors de portée de vue du bar.
« Je peux lui porter un message si tu veux... » proposa Tai qui comprenait les états d'âmes de la chunin.
Miyu hocha la tête et s'assit avec Kendra sur ses genoux, sa tête posée contre sa poitrine. Elle sortit son carnet dont elle arracha une page avant de griffonner quelque chose dessus et de la tendre pliée à Tai.
« Donne lui de façon à ce qu'il soit le seul à pouvoir lire. »
« Bien entendu... »

L'oiseau s'envola dans la nuit et Miyu partit de son côté en tenant Kendra contre elle. Cette sensation d'avoir une vie entre ses mains... une vie de son sang... elle aurait pu la ressentir bien plus tôt si elle...
Miyu sourit à nouveau... elle ne regrettait rien. C'était même peut être la seule bonne action qu'elle ait fait de sa vie.
Après avoir mis Kendra en pyjama et l'avoir couchée, Miyu s'isola sur le toit le plus haut de Suna. Assise les pieds se balançant dans le vide, elle gouttait au silence nocturne et à sa fraicheur bienfaisante.
Quelle soirée !

HRP : Limite pour poster : vendredi soir.
J'ai pris pas mal de liberté dans ce post, mais c'était necessaire pour faire avancer les choses, il était temps de conclure... et de passer aux choses sérieuses pour vous autres genin et pour toi ma chère Kendra... il est temps de commencer les cours !
Ce fut un réel plaisir de rp avec vous. Ca m'a bien remotivée parce que j'étais un peu tristounette à l'idée de vous perdre... ses premiers élèves c'est pas rien.


Shiyu, Mai, Hoshi, Hakurei... j'ai adoré rp avec vous, vraiment. Nos rp me resteront encore et je suivrai vos aventures avec attention. Qui sait ? Peut être que nous aurons à nouveau l'occasion de rp ensemble un jour ?

A bientôt et bon rp.
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

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Aoshi Tsukyo
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Aoshi Tsukyo »

Rectification, Musashi-senseï ne dansait pas tout nu autour d'une barre verticale, mais il faisait mumuse avec une sorte de chimpanzé tout blond qui grimpait sur son dos. Ah, pas de chance, il était tombé, par terre. Bha, ça arrivait de temps en temps, Aoshi lui aussi avait toujours des problèmes avec la gravité. "Michant Newton ! T__T"

Heaven. C'était un joli nom pour un cocktail. Pourquoi il avait pris ça ? Difficile de le dire. Les autres cocktails avaient des noms glauques, surtout le Cucaracha. Il y avait un bout de "crachat" dedans, Aoshi ne voulait pas d'un cocktail plein de glaviots. En plus, le Heaven, c'était pas mauvais du tout. Plein de sucre, pas beaucoup d'alcool, mais un petit quelque chose en plus qui faisait plainer Aoshi. En face de lui, Musashi-senseï sirotait un sirop. "Hooo, attention avec le sirop Mu-senseï, c'est plein de sucre et ça fait grossir. En plus après on a des problèmes cardiaques." Il n'y avait pas une seule pointe d'ironie dans sa phrase. Aoshi planait beaucoup trop pour ça.

Le monde tournait tout autour de lui, les sons, les images, tout cela se mixaient donnant un résultat relativement agréable. Le décors qui se déroulait autour de lui était plus dans le style psychédélique indien, avec des personnages mi hommes mi animaux, des fleurs, et Mai Kukan en petite tenue qui faisait une danse du ventre pour le moins érotique. En fait, Aoshi était complètement stone. Il volait tout doucement tel un papillon. "Tiens, j’vais aller butiner Maï, avant ce pervers de Shin-kun ! :o " En fait, il ne planait pas trop droit, et au bout de deux mètres vers son amoureuse, il se cassa la figure méchant. C’était peut être mieux, parce qu’il voyait un peu les bas de la jeune Kukan ce qui eut pour effet de… le mettre dans tout ses états… >_>

Vu par le bas, le monde était plus drôle en fait. Il voyait que Musashi-senseï avait mis des chaussettes Bob L’Eponge et qu’un oiseau avait fait son nid dans le cadavre de rat. Les chaussettes des autres gens présents dans la sale étaient un peu barbantes, sauf celles de Gérard qui était en mini-short, avec des chaussettes à motifs à carreaux qui lui remontaient au milieu des genoux, et entre les deux, et bien, heuu, c’était poilu. Mais poilu à faire peur au Yéti et à ne pas avoir froid quand il se baladait tout nu à Yuki.

Ah si, y’avait Myu Myu qu’était marrante dans son genre vu du sol. Elle était cachée sous sa cape, et toute courbée genre "J’me prends un rail !". Sawada Hakurei de Kiri vint la rejoindre. Maintenant, ça devenait du détournement de mineur. Hola, encore pire, il y avait quelqu’un de plus sous la cape. " :o Mais, ils se font un plan à troiiis !" Non, il y avait un truc d’encore plus louche. Aoshi ne planait plus dans le bonheur, au contraire, il était tombé très bas. Un truc dégueulasse se passait là dessous. Ils faisaient quelque chose à la petite blonde. Le genin se releva, et regarda à grands yeux la chunin. Il connaissait les sons qu’il entendait de là dessous. Pourquoi une lame tranchait des chairs la dessous ? Pourquoi le genin Sawada Hakurei de Kiri et la Chunin Myu Renraku de Suna parlaient des manières de découper la viande ? Pourquoi il entendait du sang dégouliner sous cette cape ? Pourquoi la petite blonde hurlait sans qu’on puisse l’entendre ? Pourquoi son cœur battait à toute vitesse ? Pourquoi elle ne pouvait plus bouger ?
D’un coup, Aoshi comprit tout. Il quitta les cieux immaculés pour revenir dans la crasse humaine. Tout lui semblait différent, plus clair. Miyu Renraku torturait la petite blonde. Ca n’avait pas de sens.

Une pensée s’ancra fermement dans l’esprit d’Aoshi. Il fallait arrêter tout ça : tuer le genin Hakurei Sawada de Kiri, et la Chunin Renraku Miyu de Suna. Le genin se retourna, et regarda autour de lui. Personne ne faisait attention à lui, ni à ses deux cibles. Parfait, ça allait être plus facile. Il savait où se trouvaient ces deux objectifs précisément. Il était armé jusqu’aux dents. Encore plus simple. Il ne contrôlait plus ses gestes, comme dans un rêve. Le Tsukyo attrapa cinq kunais, toujours dos à ses cibles. Il allait faire un tir simple et rapide. Deux kunais dans la nuque de Miyu et un troisième dans son bras droit. Pour Sawada, il allait tirer aussi la nuque avec les deux kunais restants. La nuque était une valeur sûre. Si ça ne tuait pas sur le coup, la moelle épinière était touchée, et c’était la paraplégie à vie. *Tire et tue * Non. Il y avait un bémol. L’oiseau, où était il ? S’il voyait Aoshi tirer, il préviendrait automatiquement sa maîtresse, et au contraire, si elle était blessée ou tuée, le genin aurait à faire avec un oiseau énervé. En temps normal, il pouvait zigouiller les pigeons un peu chiants d’un coup de sembons, mais là, c’était un oiseau Renraku, une proie de choix. Le genre de proies que tout les Tsukyo rêvent de tirer, et pour cela, Aoshi aurait besoin de son arc.
Non, il fallait agir rapidement et tuer les trois personnages. Pour l’oiseau, c’était parfait, il ne le regardait pas, Aoshi lui réservait cinq sembons. Il était petit, alors il fallait tout grouper dans la "zone tué", comme on disait pour les cibles d’animaux en mousse au tir à l’arc. Pour les deux autres, il ne changeait pas son pronostique : nuque.
Maintenant, le Tsukyo allait devoir être plus précis et plus silencieux que jamais. Choisissant alors les cinq meilleurs kunais et les cinq meilleurs sembons, il se mit à égale distance les protagonistes. Petit coup d’œil rapide, personne n’avait remarqué son manège, il allait pouvoir tirer et tuer. TOUTES les armes devaient arriver au même moment dans les trois cibles. Seuls Miyu et son oiseau pouvaient réagir à son attaque. Si l’oiseau entendait ou sentait ce qui allait se passer, automatiquement, l’attaque raterait et il n’aurait plus qu’à se retirer très rapidement. Pas de plan B, il était impératif que ses tirs réussissent. Et après ? Miyu Renraku n’était pas aimée du Conseil de Suna et Sawada Hakureï venait de Kiri. Les Kiriens n’étaient pas aimés du conseil non plus, donc on lui pardonnerait son crime. En plus, avec le cadavre dessous, rien ne serait retenu contre lui. Aoshi devait agir.
Et Musashi-senseï ? Et Shinshi-kun ? Et les autres membres de son équipe ? Et sa famille ? Aoshi était bourré et sous l’effet de quelque chose. Soit c’était la boisson, soit c’était un genjutsu, alors non, il n’allait pas tirer. C’était pas le bon moment : trop de gens autour de lui, trop de lumière, et pas le bon équipement.
Doute.
*Tire. Après tout, même Bouddha doit tuer le démon. Tu es pareil qu’eux, la seule différence, c’est que toi tu analyses la situation pour tuer et non pas pour faire souffrir. Miyu Renraku est une gangrène pour Suna, il faut la tuer. Tire. *

Aoshi agit alors comme dans un rève. Il ne contrôlait plus vraiment ses mouvements. Tout ce qu’il faisait lui était commandé directement par quelque chose au fond de lui. Il ne fallait pas le suivre, c’était pas bien pour lui. Et si tout ce qu’il avait vu n’était qu’une illusion ? Et s’il avait été trompé par un genjutsu ou une hallucination ? Non. Il ne devait pas tirer. La brune tombait autour de lui. Il ne contrôlait plus rien, tout ce qu’il pouvait faire c’était hurler qu’il ne voulait pas tuer.

Il y eut un mouvement de cape qui dissipa la brune autour de lui. *Cible en mouvement, on arrête tout, repli. * Aussi rapide qu’il pouvait, Aoshi rangea les armes qu’il avait plus ou moins sortit, et pris une attitude naturelle. En fait, ce fut l’attitude "naturelle" qui vint à lui. Le genin se remit rapidement à zigzagué vers Maï Kukan. Il passa en mode lover : il déboutonna sa chemise de quelques boutons pour monter son corps si bien musclé, recommanda un Heaven pour ne pas trop sentir de la bouche et essaya de se recoiffer. Ce ne fut pas très glorieux. La semi-ouverture de la chemise montra les cicatrices pas très très très belles que le gentil Mizaki lui avait fait, le Heaven qu’il avala cul-sec l’envoya planer encore plus haut que d’habitude, et le recoiffage lui apporta deux trois épis en plus.

Ho non, Shinshi-kun étaut déjà entrain d’aborder la jolie Mai à coup de petits parapluies pour décorer les cocktails. Aoshi en attrapa deux ou trois discrettement et tout en regarda son coéquipier et l’ombrelle qui descendait petit à petit vers le décolleté béant de la pulpeuse genin, il dit :
"Tu visais quoi ?! :super: Hohohooooo ! Sacré Shin-kun ! ^^ "

Aoshi, le super sniper Tsukyo lança alors avec grâce et talent les trois ombrelles. Les deux premiers visaient les cheveux de Mai pour s’y planter doucement et la rendre encore plus belle, tandis que la dernière, chutait aussi vers la poitrine de sa future coéquipière. Là, on voyait que Aoshi était bel et bien bourré comme un serre-joint. En temps normal, il n’aurait pas manqué son tir ! ^^ En tout cas, elle allait être beaucoup plus belle comme ça ! ^^
Notre héros regarda alors sa belle avec un grand sourire tout en lui faisant un petit signe de la main comme pour signer son acte. Elle allait être encore plus belle et gracieuse que d’habitude avec ces ombrelles dans les cheveux ! ^^ Bon, par contre, il n’allait pas essayer d’interrompre les deux parapluies qui volaient vers la belle poitrine de la Kukan, sinon, il allait glisser, et toucher les deux beaux seins de la jeune Mai.

D’un coup, la porte s’ouvrit d’un grand coup de pied, et Léolio Mimura mourut de quatre kunais dans la tête. Comme le juunin avait crié et que Aoshi était dans son petit monde avec les nuages, le cri le fit sursauter, et il trébucha, joue en premier vers les clémentines de Mai. A moins que ne ce fut des oranges ou des pamplemousses. Le genin n’avait pas encore assez regardé pour donner son avis. Par contre, il chutait vraiment beaucoup rapidement vers sa future coéquipière.
"Je vais aux toilettes" Aoshi, qui avait la joue dans les seins de la belle Kukan, se releva d’un coup et dit "Moi aussi !", et se barra rapidement.

Après, être resté quelques minutes caché sous une table, le genin sortit de dessous la table. Ce petit voyage lui avait donné une idée. Une idée extraordinaire que seul un alcoolique et ses amis alcooliques pouvaient avoir et réaliser. Un truc qui allait même faire chavirer le cœur de Mai Kukan ! ♥

Notre genin se releva alors, se dirigea en titubant vers Shinshi-kun et lui murmura un petit truc à l’oreille. Vu que le Shinju avait l’air d’être d’accord du haut de son immense sobriété, les deux alcooliques dirigèrent alors vers leur senseï qui avait l’air tout tristounet et qui était tout recroquevillé à côté du bar. Il s’assirent chacun d’un côté de lui après que Miyu se soit éloignée, dans la même position que leur Chef. Après quelques longues petites secondes d’attente Aoshi murmura finalement à l’oreille de son jounin : "Senséééééééééééé ! Ca vous dirait de chanter une petite chanson avec nous avant de partir ?! Sivoupléééééééééééé ! ^^ "

[HRP] Alors, j'ai posté ! :p Si Maï tu veux me faire éditer comme la dernière fois, sache que je ne suis que ta petite créature soumise et que tu peux faire de moi et de mon personnage tout ce que tu veux ! :super:

Musashi-senseï, j'ai fait juste le début du post "commun", parce que j'ai pas le temps aujourd'hui de faire la suite ! Heu, alors, envoyez les réactions de votre perso par Mp à moi et à Shinshi pour qu'on puisse faire la suite en commun et plein d'autres bétises ! :D
Si comme d'hab' ya quelque chose d'incompréhensible, dans le Hrp ou dans le post, (vu que je poste ça à l'arrache et que je l'ai écris en quatre/cinq fois :S) envoyez moi un MP ! ^^ [/HRP]
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Mai Kukan
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Mai Kukan »

Mai aurait bien proposé à la naine blonde d’aller lui chercher des biscuits pour qu’elle se calme, mais elle n’en eu pas le temps : Shinshi vint une fois de plus l’importuner. Ah ces garçons ! J’vous jure ! Ca serait vraiment la belle vie sans… Juste pour faire plaisir au genin et lui montrer que sa venue était très appréciée, Mai ne lui fit pas un grand sourire. Plus vite il sentirait qu’il n’était pas le bienvenu, plus vite il partirait. Logique admirable.
La jeune fille dû quand même écouter des excuses pitoyables semblables à leur émetteur, suivit d’un « non c’est pas moi c’est ma main », ou un truc du genre …. Le tout suivi … d’une envie de mettre une raclée phénoménale à quelqu’un !

Si tu n’étais pas armé j’aurais même put dire que tes fesses sont mieux qu’un oreiller tout neuf, j’aurais put faire ma sieste

… il faut vraiment faire un commentaire sur ça ? …
Shinshi ne mourut pas … le 14 juillet c’est parfois l’occasion d’un pardon de la part du président envers des personnes condamnées (à une peine de prison (c’est mon livre d’anglais qui me dit ça ><)), ce jour là, on va dire que Mai fit pareil : elle pardonna (pour la dernière fois) à son coéquipier. Cela lui coûta un Immense effort, ses mains serrées tant il fallait les retenir de partir dans la figure du « mouton » (vu qu’elle a décidé que c’était ton signe du zodiaque … fais gaffe un jour tu vas te retrouver avec des bouclettes)

Ha on m’appelle

Débarrassé ! Enfin ! Mai pouvait se détendre. Mais quelle tête à claque ce type quand même. A croire qu’il voulait vraiment vérifier le célèbre proverbe : "Quiconque convoite une petite Kûkan, une lame dans le bas ventre se recevra.". D’ailleurs c’était ce qui allait lui arriver si il continuait comme ça.
Il ne suffit pas d’être pitoyable qu’en parole : il faut aussi l’être en acte : Shinshi se gamela sur le tapis. Celui-ci devait être content d’avoir des amis : deux crétins étaient allé le voir en une soirée !!! Un record !
Et en parlant de crétin … le blondinet pervers il est où ?En train de rendre honneur à la beauté de Mai : à défaut de lui envoyer des pétales de cerisier (allez trouver ça à Suna) il lui envoya trois-quatres petits parapluies tirés (sûrement) du plateau de petits fours sur la table.
Les premiers atterrirent dans les cheveux de la jeune fille. Ca à la limite, on peut laisser faire (sauf si les ombrelles étaient avant piquées dans les petits fours : ça va lui graisser les cheveux !!!). Et les deux autres …là, Mai manqua de s’étouffer. Dans sa poitrine ! Bande d’obsédés !
En temps normal, la genin aurait prêté attention aux malheurs qui arrivaient à la naine blonde, se serait révoltée contre Miyu et Hakurei, et les auraient hais jusqu’à la fin de leurs jours (ainsi qu’elle aurait pourri la vie au « koala rose ». Sauf que là, son attention était détournée. C’était la troisième fois (au moins) qu’on lui pourrissait la vie dans la soirée. Ce serait la dernière. Le petit signe de main d’Aoshi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Et il était content de son action ?! Bientôt ce serait le contraire : Mai se leva pour lui passer une raclée mémorable.

La porte s’ouvrit, laissant quelques secondes de répit au blondinet pervers. La genin tourna la tête vers l’entrée … et vit Mister World en personne ! … mourir >< … monde cruel. Il ne restait plus qu’une chose à faire : harakiri. Pourquoi était-ce Leolio Mimura le Grand qui était mort et pas un des deux pervers ?! C’est mal foutu la vie quand même … Alors qu’elle était prête à se suicider, le corps disparu, volé par une fan hystérique ?Non, simplement remplacé par le vrai Junin serpillière ! Que ses cheveux étaient beaux ! D’un blond doré si différent de la paille sur la tête d’Aoshi. Et puis cette bouche parfaite ! Ca donnait envie d’y goûter … et puis … cette espèce de gros pervers qui trouvait toujours le moyen de tout gâcher !!! Après les pamplemousses, il avait décidé de goûter aux melons ><.
Avant qu’il n’ait le temps de partir dans un démarche douteuse (comme chacune de ses actions), Mai arracha les deux ombrelles de son entre poitrine et les planta dans le paillasson qui servait de perruque au pervers. Comme ça, ils étaient assortis ^^. Mais ce n’était pas tout, ensuite, la miss … s’aperçut que sa proie était déjà partie.

Mode Sherlock Holmes : retrouver la trace du blondinet. D’habitude, les alcoolos laissent une trace de vomi sur leur passage, pourtant là, ayant sûrement eut par le passé à dissimuler ses empreintes, le jeune homme avait agi en fortiche et avait pris le temps de tout nettoyer (c’est tordu comme idée). Mais ça ne suffirait pas ! Mai le retrouverait.
Aoshi avait du oublier qu’il n’était pas invisible, loin de là d’ailleurs : il se leva et s’approcha de son sensei. L’occasion rêvée !
S’avançant à toute vitesse vers le genin, la miss chopa une carafe d’eau sur une table (y’a des gens qui boivent de l’eau dans cette taverne ?!) et la versa sur la tête du blondinet.

« C’est bon ? Tu te sens mieux ? Ca t’as aidé à décuver ? Oui ? Non ? C’est la même chose. Essaie encore une fois de me toucher et c’est ta tête qui sera sur le plateau des petits fours la prochaine fois… ou pire … »

Son visage s’illumina d’un sourire sadique, semblable à ceux qu’on pouvait souvent voir sur le visage de Miyu. Quand à ses yeux, ils se dirigèrent vers l’entre jambe du genin (chacun son tour d’avoir des vues perverses ^^), lui indiquant clairement ce qu’elle comptait couper la prochaine fois.
A la gentillesse naïve du garçon, elle répondait par la violence. C’est pas bien ? Il avait qu’à pas commencer. Et puis d’un certain coté, ça l’amusait bien la miss de torturer un pervers.

C’est à ce moment là que la chunin Pioupiou décida de partir se coucher. Elle adressa un petit mot d’adieu à ses étudiants (en l’occurrence les deux Kukans, Hakurei ayant mystérieusement disparu).

Mai... tu es devenue une superbe jeune fille et comme tu as pu le voir pendant cette soirée, user de ces atouts sur les hommes peut s'avérer utile comme désagréable... ne t'en laisse pas compter par ces balourds ! On nous appelle le sexe faible mais c'est pour qu'ils se croient fort !


Un nouveau petit sourire sadique répondit à la Renraku, signifiant silencieusement que Mai n’hésiterait pas à appliquer les méthodes de son ex-mentor sur les pervers alentours.
Puis vint le tour de Shiyu :

Je compte sur toi pour protéger tes camarades...


*Ouais ben il était où quand j’avait besoin de lui pour me protéger des harcèlements des deux crétins ?*


Et sur ce, la chunin abandonna le groupe, laissant Mai seule au milieu du club des hommes pervers … ah non ! il restait la naine blonde ! … mais elle n’allait pas être très utile dans la lutte contre les deux affreux … mieux valait utiliser la ruse … au sens des barbares : c'est-à-dire la fuite !

« Bon ben je crois que je vais aussi y aller. Bonne nuit Shiyu. »

Et elle colla un bisou sur la joue de son cousin. Seulement sur SA joue, pas sur celle des autres. Elle espérait que Tic et Tac (c’est le nom de mes cochons d’inde ><) serait morts de jalousie et à l’avenir, lui ficheraient la paix pour pouvoir obtenir un jour cet honneur immense qui était un bisou de la part de Mai.
Puis elle se dirigea vers la sortie.

[Vous avez 5 minutes pour la convaincre de revenir ^^. Et le premier qu’il lui fait un baiser d’adieu, qu’il ne mette pas qu’il fuit : il sera mort avant d’en avoir eu le temps.

On espère bien te revoir Miyu, tes idées de RP sont trop bien ! (tes cours étaient supers originaux ! C’est pas très courant dans les RP)

(et désolée pour la longueur ><)]
Mai Wang/Kukan étudiante à Suna
Membre d'un team composée : d'un psychopathe, de deux pervers, d'une marchande de fruits (moi ><) (melons, pastèques ...), d'une adorable gamine, d'un bouclier anti-pervers et d'un sensei pas chanceux (devinez pourquoi ^^)
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Shinshi Shinjû
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Shinshi Shinjû »

Shinshi était un peu dans le vague, Mu l’avait rejoins quelques instants enfin il ne l’avait pas vraiment rejoints lui mais c’est pareil, il était d’ailleurs avec le piaf de la vieille, celui-ci se mettant en travers de la vue du jounin, Shin regarda alors quelques instants de l’autre coté pour voir la petite naine se faire charcuter par le moche et la vieille…

*L’alcool me fait vraiment voir des choses bizarres… Je vais continuer à me finir au coca…*

Il se remit au comptoir essayant de ne plus rouvrir les yeux pendant quelques instants pour reprendre ses esprits, petit à petits il se sentit partir vers d’autres cieux, ce fut dur de rouvrir ceux-ci sans avoir la tête qui tourne, il se laissa alors quelques instants reprendre ses esprits. Il se re-retourna pour voir de nouveau Mu sur la naine, en train de faire un jutsu médicale, se rendant compte que ce n’était pas l’alcool il se sentit prit par une poussée de colère envers la chuunin, Il contracta ses muscles et se prépara alors à charger mais vit qu’il n’aurait pas put faire grand-chose, foncer tête baisser n’était pas une bonne chose, de plus il était toujours un peu dans les vapes… Il souffla et tourna encore une fois la tête pour voir Aoshi se cacher sous une table Mai arriva quelques instants après mais ne le vit pas il essaya de sourire mais il ne put en voyant les parapluies dans les mains de la jeune genin… il leva les yeux et fit mine de ne rien voir.

Il s’obligea de nouveau à se retourner pou voir Leolio, un pseudo jounin papier peint qui venait de mourir devant lui… (Il me pique mes phrases avec mes huitres encore une fois je les lui fais manger >_<) celui-ci venait de crier qu’ils étaient attaquer avant de tomber raid. Ha bah naon c’était pas le vrai leolio *merde*. Il arriva alors le vrai Leo en disant qu’ils auraient tous mourut si cela avait été vrai *nan faux c’toi qu’est mort comme une huitre na* ils appella alors les gradés et parla avec eux…

Shin se reposa au comptoir et fur perturbé par un senseï buvant plus vite que lui et un Leo aussi poivrot qu’Aoshi en temps normal. Il voulut parler à Mu mais celui si repartit assez vite pour tomber comme une masse *han le copieur il fait tout ce qu’ont fait Aoshi et moi <.<*, il se releva et partit en direction de la chuunin étrangement plus serein qu’avant de gouter aux tapis. Ils parlèrent alors (enfin elle parla c’bien une femme ca =o) et Shinshi décida de laisser les histoires se faire sans lui, il finit son coca et en demanda un autre à Gérard qui l’avait déjà préparé avant même que le genin ne repose le verre, shin le remercia et rebut cul sec son autre verre de coca pour en voir un autre arrivé aussi vite.

Il fut interpellé par son ami qui lui demanda de le suivre pour faire ce qu’il allait faire… il avait dit Oui T_T mais pourkeuwa pourkeuwa T_T. Il se leva alors et suivit Aoshi d’un pas un peu plus droit mais plus lent, Aoshi copia alors Mu, Shin se retenu quelques instants se disant qu’il allait le regretter que faire ca c’mal et tout et tout… Mais il prit lui aussi la même position attendit que Aoshi ai finit de parler pour dire tout doucement.

« Ca vous fera du bien monsieur, regardez même moi chu une vrai dévergondé ce soir ^^ alors pour se rappeler le temps ou nous étions de simples étudiants comme la Jolie Mai qui vient de… Lancer de l’eau à Aoshi… »


Il passa alors un mouchoir à son ami en lui disant de faire attention, qu’il était tout propre toussa toussa, il lacha alors le mouchoir sur la crane de genin et regarda Mai embrasser Shiyu pour disparaitre ensuite hors de bar…

« Je… Hmm… Bref… j’arrive, vous inquiétez pas Aoshi connait déjà les bases vous le suivez et j’arrive… Mais la faut vraiment que… Bref… »

Il disparut alors aussi vite que possible hors du bar, il l’a vit alors, commençant à courir vers elle il glissa quelques fois et décida de se limiter à utiliser un jutsu. Il vit une poubelle un peu plus devant elle et après avoir malaxer son chakra du mieux qu’il pouvait il effectua un kawarini avant de se retrouver la tête dans le sable… Il la sortit enleva le sable coincé dans ses oreilles, sa bouche et Cie avant de se relever pour s’excuser d’un signe de tête.

« Je… Comment dire… Je vais faire vite, on du te paraitre un peu… Aoshi et moi mais… Ce n’était pas vraiment voulut, l’alcool et tout ce qui nous entoure nous fait faire des choses parfois assez bêtes, je ne vais pas dire que ce n’était pas voulut car ce n’est pas vrai… Plus on boit plus nos plus bas instincts se révèle ^^’… Alors je m’excuse de la part de mon ami et moi, espérons que tu ne te sois pas fait de fausses… Bref Nous ne sommes pas tout le temps comme ca, on s’amuse certes mais l’alcool n’est pas la pour nous faire agir lors de missions. »

Il commença alors à repartir, regardant la jeune fille dans les yeux sur son passage il s’en alla alors vers l’entrée du bar.

« Ne te sens pas obligé de partir maintenant, on voulait faire quelque chose avec Aoshi pour détendre un peu l’atmosphère, tu pourras voir que nous ne sommes pas que des pervers ^^. Et puis tu n’avais qu’à pas être mignonne comme tu l’es… Oups je recommence désolé… Bonne soirée à toi si tu ne reviens pas et à la prochaine. »

Il continua sa marcha, il avait la classe, pas trop de bavure hormis l’arrivée en face de la genin et des excuses presque parfaites. Il voulut se retourner et oublia la poubelle qui lui avait servit quelques instants plus tôt… Une nouvelle chute, la tête dans le sable une fois de plus il continua sa marche enlevant le reste du sable pour retrouver son ami et Mu pour faire ce qu’il avait à faire… Super soirée =o.

Il revint alors au bar se posa à coté des deux autres et fit une mine de chien battu à Mu pour que celui ci ne refuse pas...

[HRP] Bah ouai parce qu'avec Aoshi moi ma classe légendaire elle va disparaître le mythe avec alors je suis redevenu sérieux quelques instants =D, vraiment un petit peu hein =o.[/HRP]
Shinju Shinshi, Genin de Suna et membre du Clan Shinju.

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* Musashi Akaito (Leader)
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* Shinshi Shinjû
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* Sakyuu Katsuryoku
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Musashi Akaito
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Musashi Akaito »

Miyu commença par aller voir Leolio, Musashi ne bouillonnait plus autant qu’avant, cette chute lui avait remis l’esprit dans le bon sens. Cependant, l’alcoolémie était belle et bien là, se cogner la tête ne faisait en rien disparaître l’alcool qui se trouvait dans le sang, ça se saurait … La gnôle qu’il avait bu d’une traite l’empêchait de repositionner parfaitement son cerveau au milieu de son crâne, et encore il savait que cela n’était rien comparé à la gueule de bois qu’il aurait le lendemain. Le monde autour de lui oscillait, mais sa conscience étant revenue, il cherchait à lutter contre cet effet pervers infligé par ce breuvage ingurgité trop rapidement, tout cela bien évidemment en vain.

Leolio et Miyu revinrent s’installer autour de la table, la chounin venant ses côtés, ce qui pour une fois ne stressa pas le moins du monde Musashi, au contraire même, il se serrait mis à stresser si elle avait quitté les lieux sans continuer à parler à ses côtés, au point où il en était, mieux valait poursuivre l’histoire.

Cependant, la chounin ne répondit pas vraiment au geste que Musashi avait remarqué, elle narra sa propre histoire à partir de ce fameux jour où ils s’étaient vus pour la dernière fois.

*C’est vrai que quand j’y pense le dernier souvenir que j’avais d’elle c’était cette soirée …*.

Ce qu’elle expliqua sur le Haut Conseil et les premières missions qu’elle avait reçu expliquaient bon nombre de choses, en particulier le fait que tous ses élèves aient été promus afin qu’elle ne se retrouve plus qu’avec une seule d’entre eux, sa cousine … Le Haut Conseil n’était pas net lorsqu’on rapprochait l’histoire de Miyu et le comportement de ces grabataires lors de la cérémonie de remise des bandeaux genin, cela Musashi s’en rendait compte, ou plutôt s’en rendait compte en partie, l’alcool ne lui permettant pas de se concentrer convenablement et d’omettre au passage quelque uns des mots qui s’échappaient des lèvres de la chounin.

Pour un peu, Musashi avait plus noté le ton de la chounin que le contenu de son speech, elle se faisait passer pour la victime dans cette affaire, et lorsqu’on la connaissait il était impossible de concevoir qu’elle soit passée aussi facilement du côté des manipulateurs au côté des victimes, et ce d’ailleurs quelque soit l’affaire dans laquelle elle s’engageait. Le ton de la chounin amusait intérieurement Musashi, elle n’avait pas changé du tout, la voir quasiment se plaindre alors qu’elle faisait office d’oppresseur avait quelque chose qui amusait réellement le jounin, pour qui d’ailleurs ce sentiment d’amusement commençait à dangereusement s’amplifier à cause de l’alcool. Cette histoire de marqueur, de jutsu, tout cela s’emmêlait de plus en plus dans l’esprit du jounin, pourtant l’histoire n’était pas bien compliquée, c’est dire dans quel état se trouvait le jounin. Le clin d’œil qu’elle adressa à Musashi le fit rougir légèrement, agir ainsi en commençant à parler de tentation dans une même phrase, face à un comportement pareil il ne lui en fallait déjà pas beaucoup en étant sobre pour tressaillir, alors en ayant bu …

Musashi suivit la suite du discours cette fois ci sans en perdre un mot. Le ton de la chounin n’avait rien à voir avec la manière dont elle s’exprimait habituellement. Les paroles étaient également plus graves, et pourtant on sentait qu’elle contenait son amertume envers le conseil qui l’avait proprement conduit à quitter le village ou à la mort en lui proposant des missions dangereuses à répétitions. L’amusement intérieur de Musashi retomba, il faisait parti de ceux pour qui l’appartenance à un village représentait une valeur sans équivalent, cette décision du Haut Conseil pour se débarrasser de quelqu’un du village n’était clairement pas quelque chose qu’il cautionnait, il se demandait même comment le kazekage avait pu accepter une telle chose… En un sens, Musashi s’en voulait un peu, il n’avait jamais cherché à revoir Miyu pendant tout ce temps là (faut dire qu’elle lui foutait les boules à l’époque, quoi qu’aujourd’hui c’était pas forcément différent), s’il avait su une chose comme cela il serait aller voir le kazekage pour comprendre, Musashi admirait le kazekage au plus haut point et il ne pouvait comprendre comment quelqu’un comme lui aurait pu prendre une telle décision. Pour la première fois, Miyu se trouvait réellement du côté des victimes, rien que cette pensée fit oublier à Musashi l’espace d’un instant les questions qu’il avait en tête vis-à-vis de ce geste qu’avait eu Miyu peu auparavant.

Hakurei intervint à ce moment là, détendant un peu l’atmosphère posée par la dernière phrase de Miyu, peut être un peu trop, si bien que la chounin se décida à commander un autre verre.
Malgré cela, Musashi nota que Miyu n’était pas exactement la même que d’habitude, quelque chose la travaillait, quelque chose qu’elle n’osait visiblement pas dire, étant donné le peu de retenue qui caractérisait la chounin d’ordinaire il était plutôt étrange de la voir agir de la sorte. La naturel anxieux de Musashi reprit le dessus, il était inquiet pour Miyu, jamais il n’aurait pu s’imaginer un jour pouvoir être inquiet pour elle, et pourtant …
*Ca doit être parce que j’ai bu …*
Réponse totalement bidon mais de laquelle il se contenta tant celle-ci était pragmatique, réflexe naturel chez le jounin qui avait presque réussi à se persuader que les sentiments n’existaient que dans les rêves.

Le silence qui suivit fut long, trop long pour un Musashi qui, malgré sa superbe réponse, continuait à s’inquiéter de l’attitude peu commune de Miyu, à tel point qu’il en oublia totalement ses premières questions.

Miyu mit fin à ce silence en annonçant son départ du bar, Musashi resta planté là la bouche légèrement entrouverte, c’était plutôt soudain et il ne s’était pas préparé à un départ si rapide, il ne se rendait même plus vraiment compte de l’heure qu’il était. Après s’être démise de ses fonctions de responsable de ce carnage auprès de Musashi et de Leolio, elle alla saluer ceux qui étaient désormais ses anciens élèves, puis s’en alla en envoyant un baiser dans le vague qui fit à nouveau rougir Musashi, de toute façon pour qu’il ne rougisse pas il aurait fallut que le baiser ait été destiné au mûr opposé…

Lorsqu’elle franchit la porte, Musashi envoya un si léger « Bonne nuit » que même lui douta l’espace d’un instant l’avoir prononcé. Son faciès n’avait pas changé et sursauta presque lorsqu’Aoshi vint lui quémander quelque chose aux oreilles, il ne s’était même pas rendu compte que lui et Shinshi s’étaient placés autour de lui. Shinshi en rajouta une couche supplémentaire avant de voir son camarde prendre un pichet d’eau sur la tête, cela agrémenté de menaces directes de la part de la Kukan à son encore. Prendre parti dans un cas comme celui-ci ? Non, il ne valait mieux pas, qui plus Aoshi et Shinshi l’avaient sûrement plus ou moins mérité, même sans avoir vu ce qui s’était réellement passé il n’y avait pas à faire un grand travail imaginatif pour trouver. Musashi assista à la scène sans esquisser le moindre mouvement, un peu dépité avec une seule pensée en tête : *Ca va être joyeux des les avoir tous ensemble dans la même équipe, surtout si Miyu a déteint sur ses étudiants Aoshi et Shinshi ont pas fini de prendre des coups …*

Pendant qu’Aoshi s’essuyait du mieux qu’il pouvait, Shinshi courut derrière la miss très certainement pour tenter de la retenir. Pas une seconde Musashi ne s’imagina qu’il était parti s’excuser, et pourtant il revint en un seul morceau, ce qui aurait pu mettre la puce à l’oreille du jounin. A son retour, Shinshi prit un air de désolation des plus impressionnants, tenter de tirer sur la corde sensible en recherchant la pitié du jounin. Bien que Musashi ne soit pas du style d’ordinaire à répondre à ce type d’appel (aussi bien dans le contenu que dans la forme), il accepta de se joindre à eux, sans marquer pour autant un enthousiasme flagrant, l’alcool avait sûrement joué son petit rôle la dedans. *Et puis au point où en est rendu cette soirée … En plus en étant à côté d’eux je suis sur qu’ils n’embêteront personne au point de prendre autre chose qu’un pichet sur la tête …* De toute façon il ne tarderait pas non plus, d'une part parce que chanter ..., et puis parce qu'il ne voulait pas que Leolio parte trop rapidement (ce qui le placerait comme seul responsable de ce carnage).




[HRP :
nouvelle échéance : samedi soir
ca sera surement la dernière échéance d'ailleurs qu'on fixera (au max une autre derrière), pour qu'on passe directement à la suite (le topic du bar on le finira en parallèle y a pas de soucis pour ca, vous pourrez continuer a y poster si vous voulez :D, c'est juste pour que ceux qui ne vont plus rp dans le bar puissent rp ailleurs sans trop attendre ^^)

Bon rp a vous ^^]
Musashi Akaito, Jounin de Suna
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Sakyuu Katsuryoku
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Sakyuu Katsuryoku »

Que s’était-il passé ? Beaucoup de choses en trop peu de temps. C’était peut-être pour ça que la pile électrique en forme de naine blonde s’était agrippée au bras de Mai alors que celle-ci était partie pour sortir du bar, en fait… Peut-être que tout ce qui était arrivé, si rapidement, avait été un peu trop pour que la petite Sakyuu ne conserve son énergie remuante habituelle.

Mais revenons un peu en arrière, pour bien comprendre la totalité des choses.

Après avoir sauté sur Musashi pour le saluer, Katsuryoku s’était retrouvée à terre par sa propre faute. Ou du moins en partie. Elle n’avait même pas eut le temps de se relever avant que la Madame de Fontenais de Suna ne la prenne pour un coussin en s’asseyant sur elle. Elle avait saisit qu’elle était sur une fillette vivante ? Apparemment pas.

En temps normal, Kat se serait faufilée pour se dégager, ou à défaut aurait passé ses jambes autour de la personne pour faire basculer le tout et se libérer. Oui mais voilà, cette fois, il y avait une tricherie dans le jeu, sous la forme d’une paralysie imposée par le second joueur. Et, ne l’écoutant pas vraiment, c’est en voulant lui signifier que c’était de la triche que la fillette remarqua qu’elle ne pouvait plus rien dire. Dans le même temps, Madame de Fontenais énonçait un trip sadique sans que personne ne s’y intéresse - « vive la solidarité » pensa-t-elle en passant - effrayant la petite qui, après tout, n’avait que 14 ans et une mentalité plus jeune encore.
Couplez cela à l’imagination de la fillette, et vous saurez pourquoi ses yeux perdirent leur éclat brillant vivant, ainsi que pourquoi son teint pâlit à vue d’œil. La suite fut quelque peu trouble pour Kat, trop occupée à s’horrifier pour réellement comprendre qui faisait quoi en dehors du fait que quelqu’un s’était tripé à lui faire une incision sur le ventre.

Et tout ça pourquoi ? Pour une vengeance de la part d’une femme comme contrôlée par une entité supérieure et sadique, dominée par une envie de se venger de la petite blonde pour une raison qui ne méritait pas d'aller si loin, et manquant totalement à ses responsabilités de Chuunin.
Après tout, les éducateurs n’était pas censés tuer, découper ou martyriser les élèves, encore moins pour des raisons aussi triviales et stupides qu’une interruption de conversation momentanée dans le but de saluer une connaissance, non ?

En dehors de ces petites choses donc, ce passage était très embrumé. L’ambiance, la sensation de malaise que Kat ressentait la ramenait directement quelques années en arrières, à l’époque de la mort de son grand-père. L’horreur, la sensation de solitude, d’impuissance, la détresse, le désespoir… Tout cela avait été présent à l’époque, et l’était de nouveau, à ce moment précis.
Peut-être que dans le fond, cela fut salvateur. Au moins, elle n’avait plus vraiment conscience des deux malade mentaux sadiques bons pour l’asile qui voulaient se triper à lui sortir les entrailles en plein milieu d’un bar, même si savait que des choses pas nettes se passaient sur sa personne.
Par contre, elle ne remarqua pas quand le duo quitta son corps pour retourner à leur précédente occupation comme si rien ne s’était passé, ni même qu‘un Mumu-chan bourré tenta de refermer ses plaies. Non, Katsuryoku était restée un peu de temps enfermée dans le carcan du passé, avec les souvenirs de la mort de son grand-père.

Quand enfin elle en sorti, Kat se redressa lentement. Tout autour d’elle semblait si lointain, si incertain… Les sons lui paraissaient troubles, indistincts, outre quelques bribes. Cacher… il fallait qu’elle se mette dans un coin et qu’elle se fasse oublier, le temps de se calmer, de se remettre du choc…
Alors qu’elle se relevait, quelques gouttes de sang tombèrent au sol, venant directement de l’incision dans son ventre, bien que partiellement refermée. Lentement, la blondinette se releva et, d’un pas lent et peu assuré, retourna chercher son lapin en peluche.
Avisant Mai du coin de l’œil, Kat se concentra un instant pour voir où exactement elle était. Étrangement, en cet instant de détresse, la petite sentait le besoin de se tourner vers la seule personne qu’elle connaissait, outre Musashi qui n’avait apparemment pas daigné réagir quand sa petite amie avait voulu mettre Kat en charpies. Sur le coup, elle lui en voulait, d’ailleurs.

Voyant Mai se diriger vers la porte, la petite Sakyuu coupa court à tout tergiversation mentale pour la rejoindre à grand pas, pour la rattraper avant qu’elle ne sorte. Elle n’avait même pas remarqué que quelques larmes coulaient encore silencieusement aux coins de ses yeux, n’étant toujours pas remise du choc récent.
Alors que la jeune fille éteignait la porte, quelque chose lui étreint le bras. Une petite chose blonde, le visage encore plus pâle qu’à l’origine, les yeux à la fois vidés d’énergie et hagards, où la seule chose brillante étaient des larmes.

Kat se fichait totalement de rester ou de partir, elle ne voulait juste pas être seule, surtout pas maintenant. Il lui fallait un soutien, n’importe lequel, une attention quelconque, pourvu qu’elle ne reste pas seule dans un coin à ruminer ce qui venait de se passer dans sa tête.
Timidement, comme dans un rêve, la blondinette releva les yeux vers Mai avec une demande muette, probablement trop cachée par son état de toute façon. Après tout, elle n’avait jamais été douée pour cacher ce qu’elle ressentait, ce n’était pas maintenant que cela allait commencer…

En tout cas, cette histoire aurait une suite. Comme un instinct, Kat savait dans le fond, même sans y penser immédiatement, que ses parents seraient mit au courant de cette histoire. De toute façon, ils remarqueraient facilement la trace d’incision sur le ventre de leur fille ainsi que les tâches de sang imprégnées dans ses vêtements. Comme pour les blessures quand elle était plus petite, ils poseraient des questions, et elle ne saurait pas leur mentir…
Qui savait, alors, comment cela se finirait… Peut-être une plainte de la part du Clan Sakyuu à l’encontre de la Chuunin responsable de cela, ainsi que du gamin de Kiri ayant participé, où peut-être que quelques impulsifs parmi les amis de la famille iraient faire les choses de façon plus rapide, soit en une vengeance, soit en allant eux-mêmes réclamer sanction, allez savoir…
En tout cas, les quelques minutes de ce jour étaient annonciateurs de plus de bruits qu’il n’y paraissait…
Sakyuu Katsuryoku Kogata, Genin Pile Energizer, Sunagakure.

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Shiyu Kûkan
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Shiyu Kûkan »

//HRP// Pas besoin que je dise ce que je pense de tes cours senseï ^^ A bientôt //HRP//




Le Kûkan se réveilla quelques secondes après s'être fracassé le crane, se relevant doucement alors que l'univers autour de lui ne semblait pas vouloir rester en place, puis il sentit quelqu'un lui taper l'épaule. Il n'en fallut pas plus à notre jeune genin qui venait à peine de reprendre ses esprits pour perdre l'équilibre.
C'est ainsi que dans un formidable instinct de survie ses mains agrippèrent le bord du comptoir pendant que ses pieds s'emmêlait et qu'il s'effondrait. Se mettant à tirer de toute la force de ses bras sur la seule chose qui semblait bien vouloir rester immobile : le comptoir.
Le but avait été de se relever alors qu'il tombait, le résultat fut que sa tête s'écrasa à nouveau sur le bois.

"Mais quel *** "

Se levant péniblement et essayant de se maintenir debout, Shiyu pensa non sans raison que s'asseoir serait moins risqué. C'est pourquoi il se retrouva sur un grand tabouret alors que son agresseur lui parlait.

« Shiyu si je ne reviens pas… Dit à Mai qu’elle n’avait pas que de belle fesse °_° »

S'il avait été à jeun, le Kûkan aurait peut être affiché un léger sourire en lui faisant comprendre ce qu'il pensait de son attitude, mettant en avant la diplomatie pour pouvoir apprécier son nouveau camarde, … mais ce n'était pas le cas.
Et à la place d'un léger sourire, ce fut un sourire de rapace qui s'agrippa à son visage.

"T'inquiètes, ton non-retour peut toujours s'arranger"

Mais le genin n'entendit peut être même pas ces mots, car il avalait déjà un nouveau verre. Cela eut pour effet de chasser l'air de prédateur du visage du Kûkan, celui-ci se préparant déjà au spectacle qu'allait produire cette boisson.
Et il fut déçu, car si son ami se laissa tomber au sol, ça semblait être de sa propre volonté. Par contre, il ne put qu'acquiescer au moment où celui-ci parla de prévoir leur prochaine sortie avec sa senseï.


Le nouveau promu genin resta ainsi, regardant tranquillement celui qui semblait s'appeler Shinji commandé un simple coca, et envoyé le parasol qui était donné avec celui-ci.
Observant la trajectoire prise par le "projectile", Shiyu "tapota" à son tour l'épaule de son ami, mais dans un geste qui avait perdu tout signe d'amitié, aplatissant l'épaule du genin sur le comptoir, avant de murmurer discrètement à l'oreille de sa victime.

"Dis toi que tu me devais bien ça, et que la prochaine fois je te réserve pire, je suis d'ailleurs persuadé que Mai se fera un plaisir d'assister à ce jugement."

Le sourire rapace avait à nouveau fait son apparition sur le visage du genin toujours sous les effets de sa boisson, décidemment il avait eu raison en pensant que les barmans faisaient leur possible pour que leur spécialité soit inoubliable.
Reprenant un air normal, et se redressant, il parla comme si rien ne s'était passé, le Shinju lui accordant d'ailleurs un sourire.

"Au fait, moi c'est Shiyu, le cousin de Mai. En tout cas, je suis ravi d'être devenu genin pour intégrer une telle équipe"




Le genin n'avait rien vu de la séance de torture de sa mentor, heureusement d'ailleurs, il serait encore passé pour ce qu'il était en ce moment : un bourré. Par contre il se retourna quand elle s'adressa à eux, les informant du fait qu'ils pouvaient tout aussi bien se faire servir à table.

"Chef ! Oui Chef !!"

Alors se tourner vers le comptoir pour avoir un appui à l'aide du quel il réussirait à se relever, Shiyu fut à nouveau surpris.

"Le village est attaqué. Tout le monde à son poste."

Une attaque ? Le clan Kûkan s'était fait le devoir de protéger son village de toutes ses forces. Il n'avait pas pu lutter lors de la dernière guerre, alors maintenant il défendrait de son mieux ses terres, en tout cas c'était cet esprit que les anciens avaient tenté d'inculquer à Shiyu depuis des années.
Son entrainement reprenant le dessus, il pivota sur son tabouret, sa main volant jusqu'à la garde de sa lame, mettant celle-ci au clair.

Du moins essayant de la mettre au clair, car au moment où il tourna sur le tabouret, il perdit à nouveau son équilibre, chutant alors que sa main se posait à peine sur la garde de l'épée.
S'effondrant au sol dans une chute sanslesbrasdansledos ce qui donnait un résultat quifaitbienmal, il resta ainsi immobile pendant quelques secondes avant qu'un son ne traduise sa douleur.

"Aïe"

Voyant que le cadavre était à nouveau debout en train de parler aux trois supérieurs du genin, il fixa le plafond, son esprit n'arrivant pas à comprendre ce qui s'était passé.

"Un coca pour moi please"

C'est certainement prit de pitié que le barman lui mit dans les mains la boisson, alors qu'il n'avait toujours pas bougé. Buvant une gorgée à l'aide de la paille, Shiyu sentit la fraicheur le parcourir pour la première fois depuis qu'il était entré ici. C'est peut être ça qu'il parvint à se relever sans faire tomber le coca salvateur.

Voyant Mai épingler le crane d'un autre de leur camarade avant de lui verser une carafe d'eau sur la tête, le genin se dit qu'il se passait vraiment des choses étranges ici, deux pervers réuni dans le même lieu et appartenant à la même équipe, qui plus est assez fou pour s'en prendre à une Kûkan. Un nouveau sourire carnassier éclaira son visage, la fête allait seulement vraiment commencer.

Attendez, pause, on arrête tout. La même équipe ? C'est seulement à ce moment, et aidé par le fameux coca, que Shiyu réalisa qu'il venait de frapper l'un des membres de sa nouvelle équipe, et qu'il était sur le point d'enchainer avec un second. Comment aller se dérouler les missions après ça ? Comment voulait-il s'intégrer au groupe s'il frappait déjà deux personnes du dit groupe à la première soirée ?

Et alors que le sourire sauvage commençait à disparaître, une ombre le parcourut à nouveau. Sa senseï lui avait appris bien des choses, des choses dont il n'avait seulement rêvé, mais il manquait une chose dans tout ça : la douceur et la juste mesure des choses.
Quelle chuunin électrisait un bassin qu'il était sensé traverser tout en y plongeant un requin ? Quelle chuunin arrivait en cours en pulvérisant des rochers, ou en tombant du ciel ? Petit à petit, son sourire de rapace s'élargissait, car la vrai question ne faisait pas parti de celles-ci. La vraie question était : quel étudiant cette chuunin avait entrainé ? Quel étudiant avait décidé de suivre la voie de cette chuunin, cette voie qui se révélait être celle du Chaos, même s'il l'ignorait toujours ?

Le Chaos, à toute personne qui connaît plus ou moins le Kûkan demandait lui s'il est adepte du Chaos, toutes ces personnes vous riront au nez. Shiyu Kûkan, présenté lors de l'examen genin comme chevalier de Suna, chaotique ? … et pourtant.
Car ce qui est bizarre avec les personnes foulant cette terre, c'est qu'ils croient tous que le Chaos est le mal absolu, visant uniquement la destruction de l'Ordre, promettant la désolation à ce monde.
Or ce n'était pas la définition qu'en avait le nouveau genin. A l'intérieur de lui, le Chaos était une façon d'exprimer toute sa soif de liberté, et de se moquer des vieux séniles qui pensaient diriger le monde.
Les gens croient que l'Ordre et le Chaos sont en lutte perpétuelles, Shiyu lui croit en l'équilibre, en l'harmonie entre ces deux entités, en la beauté de leur alliance.


C'est avec ces pensées en tête qu'il s'approcha de sa cousine et de sa proie, parlant alors d'une voix qui ne laissait aucun doute sur ses intentions.

"Tu en laisses un peu pour moi cousine ?"

Devant la réponse affirmative, le Kûkan s'apprêtait à rendre la justice qui était la sienne lorsqu'il fut interrompu par une voix qu'il avait appris à reconnaître.
Se tournant vers sa mentor, Shiyu écouta ses paroles.

"user de ces atouts sur les hommes peut s'avérer utile comme désagréable... ne t'en laisse pas compter par ces balourds !"

Une vérité qui se révélait plus qu'exacte, et que le genin comptait régler rapidement.
Par contre il fut subitement ému devant les mots qui lui étaient destinés. Ses lèvres esquissant un sourire chaleureux, fier qu'il fût que la chuunin admette le fait qu'il serait unique parmi ses élèves, quand on la connaissait, on pouvait douter d'obtenir un jour une telle marque de reconnaissance.
Hochant la tête devant les paroles qui suivirent, se promettant de ne pas décevoir sa senseï, Shiyu répéta les derniers mots sur une voix du même ton.

"J'attends ce moment avec impatience moi aussi"

Ses joues rosissant lorsque sa mentor y posa les lèvres, il la regarda quitter les lieux. Son énergie semblait le quitter, comme si le départ de la chuunin était définitif, ses dernières paroles étant trop proche d'un adieu aux sens de celui qui resterait son étudiant.

Tentant d'oublier sa senseï il se remit à chercher sa cible, avant de soupirer lorsqu'il la vit en compagnie du junin. Tant pis, ce n'était qui parti remise, et puis Mai s'était déjà occupé de son cas.

« Bon ben je crois que je vais aussi y aller. Bonne nuit Shiyu. »

Hein ? Quoi ? On remet sur pause please. Pourquoi sa cousine partait ? Remarque, cela ne le regardait pas, elle était majeure et vaccinée comme dirait l'autre. Ah ben non d'ailleurs, elle est pas majeure, d'ailleurs c'est quoi ce bar qui sert à des mineurs ?
De toute façon, tout départ disparu des plans du Kûkan lorsqu'il reçut son second baiser de la soirée.
Pas question de laisser Mai partir aussi tôt, cette soirée était unique, à eux de la rendre assez belle pour qu'ils se la remémorent avec le sourire.

Alors qu'il se dirigeait vers sa cousine pour la détourner de la sortie, il vit Shinshi se lancer dans une plaidoirie qui lui accorda un regard sincèrement amical du Kûkan. Et ce fut ensuite une autre membre de l'équipe qui s'accrocha au bras de la genin, semblant ne pas vouloir lâcher prise, voulait elle retentait un vol plané ?

Souriant à sa cousine alors qu'il s'adossait à la porte du bar, coupant la sortie de sa cousine, son regard ne permettant aucun doute sur le fait qu'il souhaitait que Mai reste en leur compagnie.


Shiyu s'adressa ensuite au barman.

"Roger ? Je peux t'appeler Roger ? … Bon d'accord Isoku, tu pourrais servir des cucarachas pour tout le monde, Miyu-senseï a dit qu'elle s'occupait de l'addition. … Mais si, elle te le confirmera la prochaine fois qu'elle viendra.
Et puis je pense que ça réveillera tout le monde"


Connaissant ce cocktail, le Kûkan se réjouissait d'avance de l'effet qu'il produirait.
Après un grognement apparemment approbateur du barman, il put voir Isoku servir les commandes, puis le Kûkan leva sa propre boisson devant lui.

"Aux membres de la team 7, et à Miyu-senseï, même si elle vient de partir c'est elle qui paie"

Miyu-senseï lui ferait peut être payé cher ce petit ajout sur sa facture, mais après tout, ça donnait au genin une excuse pour la saluer.
Puis il avala cul sec le cucaracha. Sacrée boisson d'ailleurs que le cucaracha, un mélange de tequila et de liqueur de café (si si, je vous assure que ça existe ^^), de quoi vous réveiller un genin soul. Le Kûkan connaissait ce cocktail depuis un moment maintenant, mais celui-ci était dosé de manière douteuse. Normalement un cucaracha contient un tiers de café pour deux tiers de tequila, le barman semblait avoir la tequila à meilleur prix que la liqueur de café. Sentant l'énergie le parcourir à nouveau, il quitta l'embrasure de la porte, confiant dans le fait que Mai avait perdu toute envie (ou du moins tout espoir) de fuir la soirée.
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
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Mai Kukan
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Mai Kukan »

Un son de poubelle dans son dos. Aoshi qui chante un gospel ? Non, simplement « mouton pervers ». Qu’est-ce qu’il voulait encore ? La violer dans la rue ? Il devait oublier que Mai était armée et que son cousin était encore à portée de voix. Il agissait à ses risques et périls. Tant mieux : on pourrait jouer avec.
Mai se retourna et attendit de pied ferme le genin. Contrairement à ce qu’elle avait pensé, il ne tenta aucune action douteuse, mais recommença à faire des excuses. Comme s’il ne s’était pas assez enfoncé aux précédentes ><. Enfin bon … il fallait avoir pitié des gens un peu bêtes … alors avec une impatience non-cachée, elle écouta les plaintes du pauvre petit chou en face d’elle.

« Je… Comment dire… Je vais faire vite,


*Ben ça j’espère bien … déjà qu’une phrase c’est trop long …*

De nouveau, histoire de ne pas paraître répétitif, Shinshi essaya de trouver des excuses à sa conduite ainsi qu’à celle de son collègue, mais c’était une oreille bouchée qu’il avait en face. Même deux. Pour prouver qu’il l’ennuyait, Mai se mit à bailler et finalement, se retourna sans prendre la peine d’écouter la fin des doléances du blandinet. Les dernières paroles de celui-ci lui parvinrent, la convaincant au passage de ne surtout pas faire demi-tour.
Un bruit de poubelle lui apprit que le jeune homme avait rebroussé chemin, lui fichant la paix une bonne foi pour toute.


Il le faisait exprès ? Maintenant il venait l’implorer en lui prenant le bras ! Après le pichet sur Aoshi, elle allait mettre une tarte à Shishi. Dans ce but, elle leva la main et se retourna vers sa proie, bien décidé à lui en coller une.
Sa surprise fut une fois de plus grande en découvrant la naine blonde agrippée à son bras. Qu’est-ce qu’elle voulait encore ?
Mai s’apprêta à la renvoyer ch*** quand elle vit le petit air pitoyable qu’arborait la gamine. Son cœur se serra un instant. Cette pauvre fillette … sa petit mine ne lui disait rien qui vaille. Qu’est-ce qui avait bien pu provoquer ça ? Encore un coup de Mu ? Ou des blagues vaseuses de la part de Tic et Tac ? Dans les deux cas, ils allaient morfler.
Cachant son énervement face au comportement typiquement masculin de certaines personnes, Mai se tourna vers Kat et lui adressa un sourire pour la rassurer. Si elle voulait avoir le champ libre, elle devait avoir autre chose sur les bras qu’une fillette en pleurs. Etape 2 : lui sécher ses larmes. La genin sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la miss en face d’elle. Apparemment le premier avait du être oublié quelque part… mais qu’importait ?
Les grands yeux bleu-vert de Kat croisèrent les siens et, lisant une question muette dans ces mirettes, elle y répondit oui d’un petit signe de tête. Qu’elle avait été cette question ? Elle n’en savait rien. On verrait plus tard … Pour l’instant, elle allait corriger certaines personnes. Mu étant saoul, elle pourrait lui dire ce qu’elle voudrait, il aurait oublié le lendemain et ne la condamnerait pas à une série de cents pompes.
De nouveau, elle regarda la petite fille à ses cotés. Elle changea encore d’avis. Son but était maintenant d’amener cette gamine se coucher. Mais où ? Elle ne connaissait pas son domicile … elle n’avait qu’à le lui demander ><.
C’est ce qu’elle s’apprêtait à faire quand Shiyu se mit en plein milieu du passage. Son regard et son attitude ne laissait aucun doute sur ses intentions : la coincer pour une heure de plus dans le bar. Non ! Pitié pas ça ! … avec les deux zigotos …
Avec un soupir résigné, elle écouta son cousin s’adresser au barman pour lui commander à boire (encore ?!). La miss sourit en entendant le garçon mettre tout sur la note de Miyu. Elle imaginait déjà le supplice qu’elle infligerait à Shiyu. Mais en y réfléchissant bien, c’était son élève chéri et elle ne se risquerait pas à lui faire de mal.


Mai, un petit paquet accroché à son bras, prit un verre du plateau d’Isoku et, imitant le jeune homme, elle leva elle aussi son verre et le vida d’un trait.
S’il n’y avait pas eu deux personnes à coté d’elle, elle ne se serait pas retenue et aurait tout vomi par terre. Mais là, il y avait trop de chance de les toucher au passage.
Avec un immense effort, elle déglutit et aspira une grande bouffée d’air pour tout faire passer. Mais qu’est-ce que c’était que ce breuvage ?! Une potion magique ? En tout cas, elle n’avait plus trop envie de dormir maintenant. Le problème c’est qu’elle commençait à voir un peu flou. Ca fait un choc de boire de l’alcool pour la première fois de sa vie. Mais ne rêvez pas trop : Mai était mal en point, mais elle n’était pas assez bourrée pour se dévergonder ! Elle l’était juste assez pour avoir une soudaine envie de rentrer pour rigoler encore un peu en écoutant la chanson des deux idiots.
Elle rentra donc dans le bar et s’installa à la table de la team 7, posant son petit paquet sur ses genoux.

Un petit sourire narquois aux lèvres, elle s’adressa à Tic et Tac :

« Allez on vous écoute. Et pas de phrase de travers où je vous assomme et je me tire pour de bon. »

A coup sur, ils allaient chanter une chanson paillarde >< . Et avec un peu de chance, cette maudite chanson rendrait hommage à la beauté des femmes Kukans et en particulier à celle de Mai.
Et dire qu’il allait falloir les supporter jusqu’à dans longtemps. A moins qu’elle ne raccourcisse leur espérance de vie … ça lui éviterait ainsi de se les taper pendant une centaine de missions … à voir … et peut-être bien que leur avenir résidait dans ce chant …
Mai Wang/Kukan étudiante à Suna
Membre d'un team composée : d'un psychopathe, de deux pervers, d'une marchande de fruits (moi ><) (melons, pastèques ...), d'une adorable gamine, d'un bouclier anti-pervers et d'un sensei pas chanceux (devinez pourquoi ^^)
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Aoshi Tsukyo
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Aoshi Tsukyo »

Alors que Aoshi était de négocier avec Musashi-senseï pour faire plein de chansons inédites super cool, accompagné du super groupe de musique "L’Abattoir’s Band", et bien Maï Kûkan, en colère allez savoir pourquoi, lui lança un énorme pichet d’eau à la figure.
« C’est bon ? Tu te sens mieux ? Ca t’as aidé à décuver ? Oui ? Non ? C’est la même chose. Essaie encore une fois de me toucher et c’est ta tête qui sera sur le plateau des petits fours la prochaine fois… ou pire … »

En effet, Maï était très énervée, mais pas trop, parce qu’elle ne lui avait pas lancé la carafe dans la figure, ce qui aurait été une marque d’énervement extrême. Là, c’était juste du refoulement d’amour comme le disait si bien le proverbe "Qui aime bien châtie bien.". Là, la genin devait être vachement folle de notre playboy.
Aoshi avait commencé à se recroqueviller sur lui même comme le faisaient si bien la tortue et le hérisson. Dommage, c’était pas son signe du zodiaque. Tout ce qu’il pouvait faire était de cacher sa tête, ses bras, son ventre, et p’têtre même ses jambes, derrière ses genoux, histoire de se faire tout petit et se cacher de la colère de Maï-La-Terrible. Celle-ci voulait lui faire mal, faire souffrir Aoshi comme s’il était sa petite créature soumise. (Chose qui ne gênait pas Aoshi ceci dit en passant) Le genin était tellement terrifié qu’il voulait même essayer de se cacher derrière Musashi. Bha, c’était pas la meilleur solution, sachant que le jounin était encore plus recroquevillé sur lui même, et qu’il n’était pas du genre à pouvoir devenir le chef dominant d’une meute de lapins nains, aux vues de sa carrure.

Après avoir jeté tout son amour pour Aoshi et une carafe d’eau à sa figure, Maï Kûkan s’en alla. Notre genin était tout triste. Son cœur était brisé, et en plus il était tout mouillé par de l’eau qui piquait. D’un p’tit coup de langue, Aoshi s’aperçut que c’était pas de l’eau. Evidement, c’était pas dans un bar comme celui-ci qu’on allait trouver de l’eau. P’têtre pour le Pastis. Non, mais là, c’était du rhum blanc que la petite Maï lui avait lancé à la figure. Trop gentil de sa part, mais en fait, Aoshi avait déjà assez d’alcool dans le sang. Elle devait être un peu maso sur les bords pour pousser la raison du Tuskyo dans les endroits les plus sombres de son être (sa tête ? :roll: ), et laisser le sérial dragueur sortir. Bha, elle voulait vraiment finir dans les bras de notre héros. * Elles sont toutes folles de moi qwa ! 8) *

Non, Maï Kûkan n’était pas folle de notre beau Aoshi. Celui-ci avait un rival : le jeune fougueux Shiyu Kûkan. La belle genin était donc amoureuse de son cousin et pas de Aoshi. Elle l’avait embrassé sauvagement… sur la joue. Le pauvre petit avait le cœur brisé. * Pourquoi lui et pas moi ? T__T En plus, il est brun… T_______T *

Aoshi était entrain de se recroqueviller de plus en plus derrière ses genoux, avec le mouchoir sur la tête, bien décidé à ne pas enlever le rhum qui dégoulinait sur la tête. D’abord, le mouchoir, il l’avait que le faire tout seul s’il était pas content. Il était tout tristounet, même s’il n’y avait pas vraiment de quoi l’être. Et de un, Maï Kûkan, elle avait beau être jolie, elle avait un caractère de cochon, et de deux, demain, il ne se souviendrait même pas de son existence.

Shinshi-kun revint alors à côté des deux dépressifs, tira la même tête de chien battu que ses deux collègues, et récupéra au passage son mouchoir pour se faire un punch avec ce qu’il avait récupéré. A coup sûr, il était parti harceler la jeune Kûkan. Pff, ça ne valait pas le coup du tout. De toute façon, elle mourra vieille fille et ridée. Et puis en plus, elle portera même des chapeaux.

La scène aurait pu rester ainsi pendant quelques heures connaissant la réactivité de Musashi-senseï, si Aoshi ne s’était pas levé d’un coup, avait bougé la tête dans tout les sens pour virer le rhum et avait couru jusqu’à la scène. Il demanda gentiment à un musicien si lui est ses amis dépressifs pouvaient "emprunter" la scène pour deux ou trois chansons. L’Abattoir’s Band répondit en cœur que c’était possible, principalement parce qu’ils en avaient marre de jouer le même air de jazz depuis le début de la soirée.

Aoshi attrapa trois micros et les pieds qui allaient avec, un pour lui, un pour Shinshi-kun, et bien sûr, un pour Chef, qui allait bien sûr venir chanter avec eux, et les plaça en ligne sur le devant de la scène. Puis, il invita joyeusement ses deux compères à venir le rejoindre.

Lorsque les deux comiques eurent enfin trouvé la scène et réussirent finalement à se placer correctement devant un micro, Aoshi expliqua le topo de la mission spéciale de la team 7. Bha ouais, c’est lui l’expert en musique qoua !
"Bon, alors, on va chanter chacun à tour de rôle une chanson dans le style que l’on veut ! ^^ Il faudrait quand même de préférence que ça mette de l’ambiance un peu ! ^^

Bha, je commence, j’vais chanter un p’tit classique, et vous ferez les cœurs. De toute façon, c’est un style hybride entre de la disko antillaise et de la soul, deux styles qui vous correspondent parfaitement Chef-senseï ! ^^ En plus, tout le monde sait que c’est vous qui l’avaient fait ce tube ! ;)

Et puis, après moi, ça sera n’importe lequel de vous deux qui fera une autre chanson ! ^^ "


La petite phrase sur Musashi-senseï ne provenait pas du tout des délires mythomaniaques d’Aoshi. Les amateurs de Disko et de Soul savaient tout que Musashi avait exercé en parallèle de sa carrière de ninja, une brillante carrière de chanteur. Les rumeurs disaient qu’il avait chanté dans la Compagnie Créole, dans Boney M, même dans les Blues Brothers, ainsi que dans plein d’autres groupes antillais, soul ou disko aujourd’hui mythiques. On l’avait appelé aussi le Marvin Gay de Suna, mais aussi le MC Bois Mandé du Mandella Coco Tropicana Club de Fort de France, un Zouk Master reconnu et légendaire en Guadeloupe. Des légendes disaient aussi qu’on le surnommait le Marteau-Pilon Créole, parce qu’il avait repeuplé des villages entiers là bas, et qu’il était citoyen d’honneur de Fort de France pour ce qu’il avait offert au Zouk.
Bon, par contre, une pub qu’il avait fait pour le rhum La Papaille l’avait contraint à quitter la Guadeloupe, parce que trop devenu souillé par cette image : "Salut c’est moi Musashi, mais vous me connaissez sûrement plus sous le nom du Marteau-pilon créole. Alors, si comme moi tu veux l’avoir en Porte-Manteau toute la journée, alors bois du Rhum La Papaille ! Avec le Rhum La Papaille, dans ton slip, c’est la bataille ! :D "
Suite à cette histoire, il était parti aux Etats-Unis, dans la petite ville de South-Park Colorado, où il était devenu un simple cuisinier scolaire. Nombreuses sont les histoires que l’on peut raconter sur cette période, mais je m’abstiendrais. D’une part, parce qu’on ne peut pas poster des messages de plus de 60000 caractères, et que ya des enfants qui pourraient lire ça. En plus, je pourrai les erroner, je laisse donc au maître le soin de nous raconter toute son histoire ! ^^

Maintenant que le contexte était donné, Aoshi regarda en souriant l’orchestre. Eux aussi étaient content de voir le maitre du Zouk, du Funk, de la Soul, le père de tout les genres musicaux existants, sans qui la musique serait restée primitive. Le dieux de la musique renaissait maintenant, devant les yeux ébahis des gens présents dans l’Abattoir. Tout le monde ici savait qui il était, alors, Chef n’avait pas d’autres choix que de faire un show digne de ce nom.
"Cette chanson, je vous la dédie Chef pour tout ce que vous avez fait à la musique ! =) "

La musique commença.
Petite intro de percusion, suivit d’une guitare aux accents russes, les trois compères commencèrent à dires des petits "Hey Hey !", et la basse partit. Maintenant, Rasputin-senseï et ses deux élèves n’avaient plus qu’à offrir un show énorme qui allait rester dans les anales.

Tout le monde souriant dans la salle, et il y avait de quoi. Le maitre du Vaudou, celui qui avait conquit tant de femmes, qui les avait toutes satisfaites, était de retour. Aoshi avait commencé par une vieille chanson de son senseï, mais peut-être que lui allait aussi interpréter ses tubes comme "Every Boby Need SomeBody" ou "Le Bal Masqué", peut-être même "Les Démons de Minuit". Aoshi était ému, il voyait devant ses yeux une légende. Déjà, Musashi commençait à se trémousser en sautant à cloche pied comme il le faisait si bien dans la vidéo d’archive que je vous ai passé. Le Musashi qui avait fait ce tube était de retour, ainsi que sa voix de lover deux octaves plus basses que la normale. Ho non, il n’allait pas faire les cœurs comme Aoshi l’avait annoncé, cette chanson, c’était une sorte d’autobiographie, et il allait laisser les cœurs à ses élèves pour se déchaîner sur scène. Parfait, ça convenait aussi à Aoshi et Shinshi, tout deux voulant voir leur senseï dans sa plus belle forme scénique.

"There lived a certain man in Russia long ago"
"He was big and strong, in his eyes a flaming glow "
"Most people looked at him with terror and with fear "
"But to Moscow chicks he was such a lovely dear
He could preach the bible like a preacher
Full of ecstacy and fire
But he also was the kind of teacher
Women would desire

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
There was a cat that really was gone
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
It was a shame how he carried on "


Et oui, le "Rasputin", le "Lover of the Russian Queen", le "Russia’s greatest love Machine", c’était bien lui, Musashi-senseï. Il s’était fait aussi appelé Raspoutine, lors d’un court passage en Russie. Sa réputation de lover s’en était retrouvée que grandie. Maï Kûkan était revenue entre temps. Dommage pour Aoshi, elle allait tomber sous le charme de Musashi-senseï. Personne ne résistait au charme du jounin. Maintenant, Aoshi n’avait plus qu’à assurer du mieux qu’il pouvait pour ne pas rabaisser la prestation de son senseï. Et c’était ce qu’il allait faire !

"He ruled the Russian land and never mind the czar "
"But the kasachok he danced really wunderbar "
"In all affairs of state he was the man to please "
"But he was real great when he had a girl to squeeze
For the queen he was no wheeler dealer
Though she'd heard the things he'd done
She believed he was a hole healer
Who would heal her son

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
There was a cat that really was gone
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
It was a shame how he carried on "


Musashi retrouva son micro, et parla de sa belle voix grave à faire tomber toutes les femmes dans son lit.
"But when his drinking and lusting and his hunger
for power became known to more and more people,
the demands to do something about this outrageous
man became louder and louder. "


"Hey Hey Hey !" Crièrent en rythmes les trois ninjas, tout en sautillant sur place du mieux qu’ils pouvaient. C’était tellement beau à voir : Musashi dansait comme un épileptique dans un style qui alliait la disko, le zouk et la tecktonique. Il se caressait le corps d’une manière tellement érotique que les jeunes filles s’évanouissaient de plaisir. Il se déhanchait comme Shakira ou Mick Jagger autour de son pied de Micro. Sur son torse légèrement poilu ~oui mais les poils de lover 70’s !~ reposait une chaine énorme en or massif où le symbole de la paix et de l’amour y accroché. Il avait retrouvé son vieux costume blanc immaculé à paillettes. Autant dire que John Travolta, les Bee Gees, tout les sex symboles réunis de toutes les époques et même Aoshi et Shinshi faisaient pâle figure face à Musashi. Cet homme, c’était l’incarnation de la musique, de la danse et du sex appeal.
Quand Musashi dansait, les autres danseurs fuyaient le dance-floor.
Quand Musashi draguait, les dragueurs fuyaient.
Quand Musashi chantait, les oiseaux perdaient leur voix.
Personne ne pouvait rivaliser avec Musashi. On disait même qu’il avait dansé à la place de John Travolta dans Saturday Night fever, et qu’il avait fait la musique de ce film à la place des Bee Gees. La plus grande rumeur à son sujet était que Léolio-Sama avait été son élève.

" "This man's just got to go!" declared his enemies "
"But the ladies begged "Don't you try to do it, please" "
"No doubt this Rasputin had lots of hidden charms "
"Though he was a brute they just fell into his arms
Then one night some men of higher standing
Set a trap, they're not to blame
"Come to visit us" they kept demanding
And he really came

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
They put some poison into his wine
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
He drank it all and he said "I feel fine"

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
They didn't quit, they wanted his head
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
And so they shot him till he was dead "


Et voilà, c’était la triste histoire du passage de son senseï en Russie. Il n’avait pas pu échapper complètement à sa dernière tentative d’assassinat, et avait fuit blessé à Suna. Là, il avait décidé de redevenir "normal", et avait mis un masque pour cacher sa véritable identité. Sa dernière histoire au pays du froid l’avait rendu hypocondriaque et complètement inexpressif, mais le vrai Musashi était revenu ce soir ! ^^

Chef, qui c’était complètement déchaîné pendant les quatres minutes de la chanson récupéra son micro qui traînait quelque part pour dire cette phrase :
"Oh, those Russians... "

[HRP] Heuu... alors, déjà je voudrai m'excuser pour tous les artistes que Musashi-senseï a influencé et que j'ai oublié de citer, pour toutes ses conquêtes que je n'ai pas toutes répertoriées ! :p

Merci à Daniel Morrin pour l'histoire de Musashi aux antilles (écoutez sa cronique le matin à 8h07 sur Oui Fm, c'est que du bonheur. Merci à tout les artistes que j'ai cité dans mon post que je suis entrain de découvrir (j'aurai du naitre 40 ans plus tôt ! T_T )

Heu, j'ai un peu pris de libertées avec le perso de Mumu, mais au pire, on dira que Aoshi était sous hallucinogènes ! :super:

Les paroles en vert dans la chanson, c'est les coeurs de Shinshi et Aoshi, par contre, le indigo, c'est Musashi qui chante ! :D

J'aurai pu faire mieux, mais j'ai pas trop trop le temps ! :p [/hrp]
Aoshi Tsukyo genin super fort et trèèès mignon de Suna

Team 7 de Suna :
Musashi Juuin au rat crevé sur le crane
Shinshi Monsieur Propre back from Hell
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Leolio Mimura
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Leolio Mimura »

Cela faisait quelques instants qu'il venait de faire une leçon de morale aux trois ninjas supérieurs. Certains diraient que ce n'est pas le mieux placé pour donner des petites leçons sur la façon de se tenir ou de boire avec modération. On peut le dire, il en avait écumé des bars, testant tous les alcools se présentant devant lui et se roulant par terre en fin de soirée. Il s'est même retrouvé dans des états encore plus lamentables que ceux qu'ils pouvaient observer ce soir. Et aucun Sam à l'horizon pour le ramener sain et sauf chez lui. Du coup, lorsqu'il revenait chez lui, il se prenait des réverbères, renversait des poubelles et comme il ne mettait pas sa ceinture, il se retrouvait souvent avec le pantalon aux chevilles laissant la possibilité aux passants d'observer le magnifique sous-vêtement qu'il portait. D'ailleurs, certains habitants de Suna en avaient fait un jeu, ils pariaient sur la couleur du caleçon. Quand il apprit cela, il aurait pu s'en offusquer, mais il trouva là le moyen de se faire du blé, la beuverie s'auto finançait d'elle-même tout compte fait. Bien entendu lorsque cela fut révéler aux plus hautes instances, il resta plusieurs jours en cellule où vint le rejoindre son comparse bookmaker.
Mais il en avait fini avec tout ça. Avec les responsabilités et l'âge, il avait diminué sa consommation d'alcool et de beaucoup. Ce qui ne l'empêchait pas de se mettre des mines, comme on dit dans le jargon. Leolio décida que cette soirée allait être, pour lui, placée sous le signe de la raison, d'où le fait qu'il ne but pas d'une traite le verre qu'il venait de commander. Musashi, quant à lui, ne semblait pas avoir les mêmes réserves et il commanda de la gnole avec une envie qui faisait peur à voir. A la limité du psychopathe. Leolio s'en tapait des raisons qui poussaient Musashi à vouloir de l'alcool, alors que tout le monde savait que le jûnin était très respectueux des règles, très sain de corps et d'esprit, bref un trou du cul. Si le jûnin à la tête de rat souhaitait lui parler, il écouterait sa complainte, sinon c'est que ça appartenait au domaine privé et Leolio n'aimait pas s'immiscer dans ces affaires. La chute du jûnin fit sourire Leolio, ni plus ni moins. Musashi semblait perturber par quelque chose, peut-être que cette chute allait lui remettre les idées en place...ou non...

Une belle surprise se dirigeait vers Leolio. La ravissante Miyu, pétillante à souhait, s'avançait vers lui d'une démarche féline qui alliait la grâce et la séduction. Une formidable approche qui fit sourire le jûnin, en même temps que l'envie commençait à monter.
« Avec tout ça je n'ai pu te dire bonsoir mon chou... j'ai entendu dire que tu avais rendue visite à la veuve Kitara... j'espère que tu l'as consolée comme il se devait... veuve à trente cinq ans... on a souvent besoin d'un poteau auquel s'accrocher ! » affirmation qu'elle accompagna d'un mouvement des yeux en direction du dit poteau.
*Mais enfin mademoiselle calmez-vous. Nous sommes dans un lieu civilisé ici, ça ferait mauvais genre que je vous plaque contre le mur en vous caressant allègrement* Cette diatribe qu'il pensa, il ne put jamais la prononcer car déjà la chûnin revenait à la charge
« Que dirais tu de nous rejoindre plutôt à table Junin Kawai hum ? Il y d'excellents petits fours et les tapis sont très confortables. En plus les jeunes seront ravis d'avoir un jûnin de ton niveau à leurs côtés ne serait ce que pour une soirée... qu'en dis tu ? Et puis j'ai de petites choses à raconter, ce serait dommage que tu n'en profite pas non ? » et un sourire coquin conclu cette question.
Quel sourire, il en aurait fait fondre plus d'un, et Léo ne restait pas de marbre devant cela. Son pouls s'accéléra à mesure que l'excitation rehaussait le niveau de son pantalon. Il faut calmer tes ardeurs mon petit, et pour cela le meilleur moyen n'est-il pas de regarder au loin la tête de Musashi? Et bien oui, résultat garanti, tension retombé, et en plus dans le bon timing car Miyu venait tout juste de le saisir par le bras pour l'emmener partager leur table, faisant signe au passage au patron pour qu'il apporte le verre au jûnin et déclarant que c'était elle qui régalait. Jusqu'où cette déclaration s'étendait-elle? Allait-elle régaler jusqu'au bout de la nuit? Voilà des questions dont Leolio auraient bien aimé avoir une réponse immédiate.

Dès qu'ils atteignirent la table où Musashi les attendaient, Miyu raconta une histoire. Celle où elle avait entraîné l'humiliation publique de trois des membres du conseil et des membres importants en plus. Leolio était au courant de cette histoire, il faut dire que ça avait fait parler à Suna. Par contre, le conseil n'avait jamais révélé le nom du coupable et comme à cette époque Leolio n'en faisait pas parti, il ne savait pas qui il devait remercier. Erreur réparée, il scruta Miyu et lorsque leurs regards se croisèrent, il lui fit un clin d'œil en entrée et un joli sourire en plat principal, si la soirée continuait comme ça, le dessert était déjà tout trouvé.

Leolio regarda avec attention son verre, avant de le boire d'une traite. Alors qu'il aurait dû tomber comme une masse, il resta stoïque, pas vraiment efficace ce cocktail, il faut dire qu'il en avait vu d'autres, et qui sait, peut-être que son effet se ferait ressentir plus tard. Cela l'amena à cette conclusion, demain matin, un sauna s'imposerait à lui, pour éliminer les toxines il n'y avait pas mieux. A la table, seule Miyu discutait, Musashi semblait perdu dans ses pensées et Hitashiro répondait aux abonnés absents. Leolio lui écoutait Miyu et c'était tout, il ne prenait pas la parole et lorsque Miyu fut dérangé par un jeune de Kiri que Leolio ne connaissait pas, le silence s'abattit sur la table. Quelques secondes après la jolie chûnin décida qu'il était l'heure de rentrer pour elle, elle dit au revoir et envoya un baiser dans la direction de Leolio et non dans celle de Musashi. Faut dire qu'entre les deux, le choix était vite fait. Par contre, la chûnin l'avait quitté bien trop tôt à son goût, il espérait pouvoir approfondir un petit peu plus leurs retrouvailles. Mais non, à la place Miyu quitta le bar, Leolio en profita pour lorgner sur les jolies petites fesses rebondies de la jeune femme. Il envoya un petit coup de coude dans les côtes à Musashi et lui glissa à l'oreille, mais toute de même assez fort pour être entendu dans un rayon de quelques mètres :
"Elle a des fesses plus rafraichissantes qu'une pastèque en été."
Pas plus de réaction que ça chez Musashi, il devait encore être dans ses pensées. Il était chiant quand même ce mec. Et c'est au moment où Leolio désigna son collègue par cette vacherie, que ce dernier se leva et chanta à tue tête une chanson ringarde qui datait de Mathusalem. Et en plus, il était accompagné de deux mecs assez ridicules qui devaient avoir le QI d'un bulot cuit. Et encore ce n'est pas sympa pour le bulot, bulot qui fait parti de l'embranchement des mollusques, classe des gastéropodes, sous-classe des prosobranches, ordre des néo gastéropodes, famille des buccinidés, genre et espèce : buccinum undatum. [HRP]merci Wikipédia ^^[HRP]

Après les trois premières notes de la chanson, Leolio s'exila dans son esprit. De l'index de sa main droite, il soulignait les contours de son verre. Si des personnes vinrent lui parler, il n'en garde aucun souvenir. Non, ses pensées étaient tournées vers la journée de demain et le fait qu'il allait devoir se confronter au conseil, encore une fois serions nous tenter de dire. Kenji le laissait dans une situation complexe et il ne savait pas s'il allait pouvoir faire quelque chose pour lui, mais bon il fallait soulever le problème à bras le corps. Il leva la main pour indiquer au barman de lui remplir son verre du même breuvage et continua à analyser la situation, il allait devoir se surpasser demain, tous les arguments devaient être convaincants et ne pas laisser un terrain d'attaque pour les autres membres du conseil, sinon le pire était à craindre pour Kenji, et ça il ne pouvait l'accepter.
La chanson venait de se terminer, ce n'était pas trop tôt. Heureusement que Leolio était dans ses pensées, cela lui permit d'éviter de se focaliser sur les voix atroces qu'il entendait. Qu'allaient faire les trois énergumènes maintenant? Allaient-ils rechanter? mais là, ça serait abusé de la sympathie des gens et de la limite acceptable pour l'oreille humaine. Ou au contraire, allaient-ils chacun revenir à leurs places respectives pour finir la soirée en buvant un dernier petit verre, ou en lançant des ombrelles dans les décolletés des jolies jeunes filles présentes ce soir?
Le barman remplit le verre de Leolio et ce dernier décida qu'après celui-ci, il serait temps de stopper la fête et d'aider les genins à rentrer chez eux, sinon les habitants trouveraient de nouveaux cobayes pour leurs paris.
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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Musashi Akaito
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Musashi Akaito »

[HRP : sans déconner vraiment désolé pour ce retard :oops:, on ne fait simplement pas toujours ce qu’on veut :P (même si ca n’excuse pas un retard d’une semaine je vous l’accorde ^^).
Mes posts vont être courts (et pas forcément terribles), mais au moins comme ça je peux rattraper mon retard sans trop vous faire attendre, que ce soit dans ce topic ou dans celui que j’ai fais en parallèle avec le premier jour en équipe :winkk:]





Mai était finalement revenue à l’intérieur du bar, à son bras se tenait la jeune Sakyuu. Musashi le observa l’espace d’un instant avant de replonger son regard entre ses chaussures, une seule pensée en tête : *Pourquoi j’ai accepté ça moi …*. Il regrettait déjà la promesse qu’il venait de faire à Aoshi et Shinshi, il n’aimait pas chanter, il n’aimait pas qu’on le regarde, il aimait tout simplement être le plus discret possible, passer inaperçu.

La nouvelle genin lança un dernier avertissement aux deux compères avant de les laisser monter sur scène. Tous deux entraînèrent le jounin sur scène qui commençait à regretter de plus en plus d’avoir accepté l’invitation, ou plutôt LES invitations si on prenait en plus en compte celle de Miyu pour venir dans ce bar, il n’était pas dans son élément et avait du mal à la cacher.

Aoshi prit le premier micro et tendit les deux autres à son coéquipier et à son sensei. Chanter une chanson chacun son tour ? Hors de question, Musashi descendrait très certainement dès la fin de la première chanson, dans sa tête c’était déjà une certitude. Le genin déblatéra ensuite des mots sur les sois disantes prouesses musicales passée de Musashi, il fabulait cela ne faisait pas le moindre doute, le dernier qui avait entendu chanté Musashi … en fait il n’y avait jamais eu de dernier pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas eu de premier non plus.
En tout cas Aoshi avait l’air de croire à son histoire, pour un peu il aurait réussi à convaincre le jounin de sa propre histoire, faut dire que Musashi n’était pas spécialement en position de force après un verre de gnole …

La musique commença, effectivement Musahi connaissait plutôt bien cette chanson, mais certainement pas pour les raisons qu’avait évoqué son élève juste avant.*En plus Sunny ou Rivers of Babylon sont nettement mieux que Rasputin :mrgreen:*. Aoshi regardait Musashi d’une drôle de manière, il délirait totalement et imprimait un rythme avec sa tête comme pour suivre les mouvements de Musashi, mouvements n’existant que dans son esprit alcoolisé. En tournant la tête vers Shinshi il avait l’impression qu’il en était de même pour ses visions, les deux déliraient, cela ne faisait pas le moindre doute à l’esprit de Musashi qui ne voyait pas comment il pourrait lever ne serait-ce qu’un doigt pour s’agiter sur scène, enfin il espérait, ne se rendant plus vraiment compte de ce qu’il faisait non plus.
Cependant, les visions des deux genin les amenèrent à reculer légèrement pour laisser la place à leur sensei, seul en devant de scène, ils allaient se contenter des cœurs en laissant Musashi se démerder avec le reste. Pris d’une certaine panique, Musashi porta le micro à sa bouche et commença à chanter.
*Merde c’est à moi !* pensée qu’il n’aurait jamais eu en étant net, il aurait très certainement laissé ses élèves se débrouiller pour combler le blanc.

Jusqu’au bout il dut chanter cette chanson, se rendant compte petit à petit qu’il aurait certainement mieux valut laisser ces deux là se débrouiller, mais il était un peu trop tard pour reculer maintenant de toute façon…Il ne se rendait pas compte lui-même de la façon dont il chantait, il débitait les paroles sans vraiment y réfléchir et balayait en même temps la salle du regard, il avait le trac cela se voyait aisément.

Fin de la chanson, Musashi remis son micro en place et fit un bref signe de la main aux deux genin qui l’avaient entraîné sur scène, il était temps de tirer sa révérence sans pour autant partir comme un malpropre, après tout il avait plus moins promis à ces deux là qu’il allait venir chanter avec eux sur scène, c’était maintenant chose faite et pouvait partir sans qu’on ne lui en réclame plus, enfin c’est ce qu’il espérait …

Après avoir fait un petit signe à Shinshi et Aoshi, Musashi se déplaça instantanément vers sa place autour de la table, au moins comme cela il était sûr qu’aucun de ses deux élèves ne le retiendrait sur scène, malgré le fait qu’il ait plus ou moins tenu son engagement on ne pouvait pas dire qu’il venait de quitter la scène d’une manière super classe.



[HRP : désolé Shinshi si tu voulais mettre une autre chanson avec Mu, mais la va falloir faire sans lui si tu veux rester sur scène désormais :P (je pense que tu comprendras qu’il faut avancer un peu pour éviter de bloquer tout la monde :winkk:)

Pour tous j’ai créé un autre topic pour notre premier rassemblement d’équipe aux portes de Suna, vous pouvez donc dors et déjà aller poster là bas pour la suite des événements, et pour ceux qui veulent continuer a poster ici il n’y a aucun soucis :D (c’est même tout bénef pour vous :P), la seule chose importante pour ceux qui vont continuer a poster ici en parallèle de l’autre topic est que désormais tout ce que vous allez mettre ici ne doit pas avoir de répercutions trop importantes sur le rassemblement aux portes (genre vous vous entretuez ou des trucs comme ca (bon la j’ai pris l’extrême ^^)

Bon rp a vous]
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Re: A L'Abattoir, le bar des Extrêmes. [Après la Cérémonie]

Message par Leolio Mimura »

[HRP]Post réalisé avec Musashi[HRP]


Musashi, après s'être lâchement enfuit de la scène, revint à la table où attendait Leolio. Ce qu'il avait fait pendant tout ce temps Musashi n'en savait rien, peut être avait-il préparé un rapport sur les sorties un peu spéciales proposées par Miyu et Musashi ? Non, peu probable, Leolio était plutôt du style à rejoindre et surtout à cautionner la chose, enfin c'est ce que Musashi espérait ...

un fois assis, il laissa tomber ses bras sur la table et posa sa tête dessus, en guise d'oreiller en quelque sorte. La tête lui tournait mais ce n'était clairement pas tout, le soupire qu'il lâche au moment de poser la tête allait parfaitement dans ce sens.

Leolio regarda son collègue s'avachir comme une vieille larve sur la table. Aucun doute, il ne supportait pas l'alcool, mais en plus de ça il semblait avoir tout le poids du monde sur les épaules. N'est pas Atlas qui veut, Leolio allait-il venir l'aider à porter son fardeau? C'était prendre le risque qu'il lui laisse le monde à porter.
Qu’as-tu mon petit? Raconte-moi tes rêves. Hum... oui tu vois des hommes en string dansant autour de serpents et tu te transformes en boa. Oui c'est clair, t'es pas net.
Non, ça ce n'était pas pour Leolio. Si Musashi voulait dévoiler ses problèmes, Leolio l'aiderait, mais il attendrait le premier pas de Musashi. Le monde ne pouvait pas être soutenu par notre magnifique jûnin.

"Et bah alors. Quel déchet tu fais Musashi !!! Comment le kazekage va-t-il prendre cela? Dois-je réellement l'informer de l'état des genins et de leurs professeurs? Voilà une question qui me tracasse."

*Merde, je m’avais peut être tiré un peu trop vite des conclusions sur lui …*

Leolio n’était pas du style à cafter ? On ne peut pas dire que Musashi avait été inspiré sur le coup. Malgré tout, le jounin laissait à Musashi le temps de s’expliquer avant de rapporter les faits auprès du Kazekage, en quelque sorte il lui laissait une chance *Ou alors il essaye juste de me faire peur pour que je lui explique …*

« Je ne pensais pas que cette soirée tournerait ainsi, je ne pensais d‘ailleurs pas qu’il y aurait une soirée suite à la remise des bandeaux … Heureusement que la première journée avec l’équipe n’est pas demain, je pense que certains auraient eu du mal, à commencer par moi d’ailleurs … »

Musashi n’avait pas l’habitude de boire et cela Leolio le savait déjà, de même il devait se douter que Musashi s’était fait embarquer dans cette affaire et qu’il était peu probable qu’il soit celui qui ait proposé cette soirée à ses genins, même si dans son état actuel il la cautionnait, plus ou moins ...

« Je pense de toute façon que je ne vais pas tarder à tous leur demander de retourner chez eux, ça mettra fin à cette soirée des plus particulières … »

Pour parler il avait simplement tourné la tête, celle ci reposait toujours sur ses bras, elle était désormais bien trop lourde pour qu'il parvienne à la soulever.

*Quel amour de la vie tu as en ce moment Musashi. Tu as raison ne montre pas trop ta joie aux autres ça risque de les fâcher.*

Vu la position de Musashi il était difficile de voir ses yeux mais il y avait de grandes chances qu'il avait les mêmes qu'un cocker geignant pour un morceau de sucre. Alors que faire l'accabler ou pas? Le dénoncer pourrait être jouissif dans l'optique où Leolio serait une grosse enflure sans sympathie qui pense que la délation c'est la meilleure chose au monde. Cependant, Leolio n'était pas comme ça. Il détestait la délation et partait du principe assez basique : ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent. Du coup, il allait laisser respirer le jûnin, ça ferait toujours ça en moins sur ses frêles épaules.
"Bon allez ça va pour cette fois. Mais la prochaine fois essaye d'éviter que la situation t'échappe."

Musashi ne semblait pas plus satisfait que ça.
"Souris un peu. T'es pas un condamné à mort merde.... alors arrête d'être déprimé comme ça"
Oups la boulette !!! Voilà la meilleure façon pour que Musashi se lance dans l'histoire de ses malheurs. Leolio croisa les doigts sous la table et pria intérieurement pour que Musashi garde pour lui ses problèmes.

"Vous avez l'air d'avoir oublié que je ne pouvais pas sourire."

Musashi émit un léger ricanement, qui avec son air de dépressif devait laisser une drôle d'impression... La malformation de Musashi n'avait pas pu être rétablie totalement, ses compétences en médecine étaient trop limitées pour cela, malgré le fait qu'il se soit spécialisé en médecine. Cet air dépressif il ne l'avait pas voulu, il n'aimait pas qu'on le lui rappelle par dessus le marché, mais l'alcool aidant il eut la réaction inverse en ricanant.

Dans un effort invraisemblable il se redressa, posa les mains au sol derrière lui et laissa tomber sa tête en arrière dans le vide, il avait mal de crâne mais cela ne le faisait pas grimacer pour autant, l'effet anesthésiant faisant également son petit bonhomme de chemin.

"En plus de ça je ne sais pas quoi penser de cette soirée, c'est vrai que tous sont plutôt dans un état pitoyable, mais je dois reconnaître que cette soirée à été particulièrement chargée pour moi aussi."

*Putain quel con.... C'est vrai qu'il ne peut pas sourire à cause de sa malformation. M'enfin dans le même temps, c'est pas une raison. Et d'une connerie, une !!! On ne t'a jamais dit de tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de l'ouvrir? Imbécile*

L'oubli de la malformation entraîna cette stupide erreur. Ce que Leolio avait prit pour un signe de dépression, n'était en fait que le résultat d'une cuite et de sa malformation. Du coup, Leolio ne pouvait que se sentir stupide. Demandez à Musashi de sourire c'était comme demander à un myopathe de courir le 100 mètres, comme demander à une personne sans bras de lui apporter du chocolat, comme demander à Pernault de faire un vrai journal télé, comme demander à Leolio d'arrêter de regarder les filles, comme de demander à l'être humain d'être moins con... bref c'était impossible. Alors oui, il y avait de quoi avoir l'air stupide.

"Excuse moi Musashi, j'avais oublié cette impossibilité dû à ta malformation. Je me suis tellement habitué à voir ta sale tronche que j'en oublie le reste." Un petit sourire en coin ponctua cette phrase.
Leolio regardait maintenant attentivement Musashi. N'étant pas habitué à l'alcool il devait certainement avoir un mal de crâne énorme, avec l'impression de sentir ses cheveux pousser à l'intérieur. Léo fouilla dans une de ses poches pour en ressortir un petit tube. Il héla le barman pour que ce dernier apporte un verre d'eau. Il posa alors le tube à côté du verre d'eau.

"Tiens, avale deux des pilules. Ce sont des cachets contre le mal de crâne consécutif à une cuite. C'est vraiment efficace, ça ne t'enlève pas l'alcool que tu as dans le sang mais tu n'as plus mal au crâne et ça, c'est super bien. C'est Mikai Ozuhira qui m'a donné ses pilules donc c'est un gage de qualité.
Par contre, je ne vais pas en distribuer pour les genins. Ils verront ainsi les méfaits de l'alcool, s'ils ne les ont pas encore vus, ce dont je doute. Ce qu'il y a quand même de surprenant c'est qu'il n'est pas si tard que ça. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé à la réunion et ici mais ils se sont mis dans un de ces états en si peu de temps que ça en est remarquable. Et le plus surprenant reste le fait que toi aussi, ce soir, tu sembles avoir succombé à la voix mélodieuse de mademoiselle alcool."


Avant que Leolio ne lui donne les cachets, Musashi eut également un petit ricanement suite à la vanne de Leolio, il avait bien oublié la malformation de Musashi et en un sens cela faisait presque plaisir au jounin.

Musashi se rapprocha de la table et se mis dans une position plus convenable afin de prendre le verre contenant le cachet qui se tenait devant lui, enfin le mal de crâne allait disparaître, on pouvait dire que c’était une bonne nouvelle pour le jounin qui ne savait plus dans quel sens tourner sa tête afin de ne plus ressentir les effets de l’alcool.

Leolio poursuivit en parlant à nouveau de l’état déplorable des genins, mais également en posant LA question : pourquoi Musashi avait-il bu lui aussi …

" Je n’ai pas vraiment succombé, je n’ai pas non plus ressenti la moindre tentation. Au début j’ai bu simplement pour tenter de trouver un moyen de m’échapper de cette soirée, si j’étais simplement parti alors Miyu m’aurait très certainement démoli. Mais ensuite j’ai continué à boire pour une toute autre raison, je voulais être sûr d’être en mesure d’encaisser certains chocs de cette soirée … "

Ainsi il avait bu pour deux raisons, la première pour échapper à cette soirée sans sortir et la deuxième pour mieux encaisser certains chocs. Il devait entendre par là certaines révélations. L'alcool avait souvent tendance à mieux faire passer des nouvelles qu'on ne voulait pas forcément entendre.
Pour sa première raison, il n'avait pas tort. Miyu lui en aurait fait voir des vertes et des pas mûres s'il avait quitté la soirée comme ça. Leolio la connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne fallait pas trop se la mettre à dos. C'est qu'elle était pugnace la petite chûnin.
Que répondre à Musashi?
"Tu m'en diras tant..."
Ah bah voilà une réponse qui fait avancer les choses. Avec ce style de phrase tu peux résoudre les problèmes de faim dans le monde et pacifier tous les pays. Le genre de phrase fourre-tout que l'on utilise quand on a rien à dire. Dans ce sens, elle était utilisée à la perfection.
Alors pour remettre un peu de poids dans le débat, il posa la question qu'il ne voulait absolument pas posé, mais la discussion était telle qu'il ne pouvait plus échapper à cet instant.
"Serait-ce indiscret si je te demandais ce que tu entends par certains chocs?"

"Je me doutais un peu que Miyu n’avait pas proposé cette soirée par hasard non plus, elle voulait certes s’amuser avec ses anciens étudiants, mais le fait qu’elle ait choisi ce bar m’a inquiété dès le début. La première fois que j’ai bu c’était ici avec elle, nous étions tous les deux dans la section médicale à cette époque là …"

Musashi prit une grande inspiration et poursuivit son histoire après ce petit moment de pause. D’ordinaire il aurait tenté tant bien que mal d’esquiver ce type de question, mais le mal de crâne était toujours bien présent (ça fait trop peu de temps qu’il a pris les cachets :p) et surtout l’alcool faisait toujours bien son effet, rien de tel pour délayer la langue de quelqu’un n'aimant pas vraiment s'afficher.

"Cette soirée là certaines … choses ... se sont produites. J’ai toujours pensé qu’il s’agissait de mon imaginaire ou d'un rêve tant mes souvenirs de cette soirée sont flous, et ce soir elle m’a confirmé le tout…
Après m’avoir rappelé le souvenir de cette soirée, elle a fait un geste... j’ai cru …"


Nouvelle pause, cette fois ci non pas pour reprendre son souffle, mais parce qu’il hésitait à en parler. Le jounin vira peu à peu au rouge tout en se faisant de plus en plus petit, parlant de moins en moins fort pour que personne d’autre que Leolio ne puisse l’entendre.

"… j’ai cru qu’elle allait m’annoncer que j’avais eu un enfant avec elle …"

Le mot était lâché, la phrase avait été prononcée à une vitesse impressionnante, Musashi ne savait plus où se mettre. Plus il y repensait, plus il se disait qu’il avait sûrement mal interprété le geste de Miyu, que ses facultés d’analyse n’étaient certainement pas au mieux à ce moment là, qu’il s’était certainement fait des idées et que Miyu en réalité n’avait fait que se gratter le ventre … Mais alors dans ce cas pourquoi lui aurait-elle fait rejaillir ses souvenirs juste avant ?
Ca y est, Musashi se remettait à gamberger, il ne savait même pas vraiment ce qu’il aurait aimé entendre, ou plutôt il ne voulait pas admettre ce qu’il aurait voulu entendre.

Leolio buvait tranquillement son verre pendant que Musashi racontait, tout penaud, les fameux chocs. La dernière phrase prononcée par le jûnin fit avaler de travers Leolio.
A cette surprise, deux réactions auraient été possible, soit Leolio recrachait sur le visage de Musashi ce qu'il venait de boire, soit il avalait de travers. Ce fut malheureusement la deuxième réaction qui se passa. Leolio se mit à tousser pendant quelques secondes avant de réussir à reprendre son souffle. Des larmes perlaient sur ses joues à cause de cette réaction. Il ne s'en doutait absolument pas. Il ne savait pas trop ce qu'allait lui annoncer Musashi mais il était à dix kilomètres d'imaginer cela.

Ainsi Miyu et lui ont été ensemble. Longtemps? Pas longtemps? S'ils avaient eu une relation longue, Leolio n'en avait jamais entendu parler. Ils s'étaient bien cachés les bougres. Mais en y regardant de plus près, peut-être qu'ils étaient encore ensemble aujourd'hui. Que de questions. S'il y avait bien un sujet dont Leolio aimait parler c'était celui des aventures et des relations. La soirée devenait intéressante.
Scrutant Musashi, Léo se rendit compte de l'air tout penaud du jûnin. Il semblait gêner de dire de telles choses. Devant cet air, Leolio ne put s'empêcher de rire de bon cœur. Encore une fois des larmes perlèrent sur ses joues, mais ce coup-ci elles n'étaient plus causées par la douleur mais par l'hilarité.
Une fois qu'il réussit à se calmer, et devant l'air toujours embarrassé de Musashi, Leolio lui envoya une tape sur la cuisse.
"Et bah, en voilà une surprise. Moi qui pensais que tu n'avais jamais connu de femmes. Dis m'en un petit peu plus là dessus. Tu es avec Miyu ou c'est juste quand vous vous sentez seuls?"
Mais déjà dans la tête de Leolio, cette phrase revenait en boucle
*que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...que j’avais eu un enfant avec elle...*

Au moins Leolio ne cracha pas ce qu’il avait dans la bouche, il préféra visiblement avaler de travers, ce qui convint parfaitement à Musashi :mrgreen:.

Le jounin rigolait, il en pleurait même, rien de tel pour que Musashi devienne encore plus petit qu’il ne l’était déjà, pour un peu il pourrait maintenant se cacher sous la table basse.

Le discours qui suivi ne mit pas plus à l’aise le pauvre Musashi qui commençait déjà à regretter d’avoir parlé de ça, il entrait maintenant dans le domaine de prédilection de son interlocuteur, ça n’allait pas être facile pour lui de pouvoir garder la tête hors de l’eau très longtemps.

"… Non ! C’est pas ça … Ca n’a rien à voir …"

Le ton était des plus hésitants, en une seule phrase de Leolio sur le sujet il venait déjà de perdre le contrôle de la situation. D’un geste brusque Musashi se tourna vers le bar et leva son bras.

"Une autre gnole !"

Une nouvelle fuite par l’alcool, il ne voyait plus que ça comme solution pour s’extirper de cette situation trop chaotique pour lui, oubliant bien évidemment par la même les cachets qu’il venait de prendre.

Non mais qu'est ce que ça veut dire ça. On tente une nouvelle fois de s'échapper de la conversation par l'alcool. Soyons sérieux Musashi, c'est là l'exemple que tu veux montrer à nos lecteurs. Tu veux leur faire croire qu'il est juste d'échapper à ses responsabilités en se noyant dans l'alcool. Allons Musashi, ce n'est pas bien tout ça. Prends exemple sur Leolio, ce dernier n'a jamais bu une petite goutte d'alcool pour échapper aux problèmes que la vie s'amusait à lui mettre sur son chemin. Enfin, c'est toujours beau de croire ça ^^
Bien sûr que l'alcool permettait d'échapper aux problèmes, il n'en restait pas moins le moyen le plus lâche. Mais sur ce coup, il était hors de question que Leolio ne connaisse pas toute l'histoire.
Leolio se retourna également vers le bar, d'un œil noir qui ne laissait pas de place pour une opinion différente, il ordonna au patron d'arrêter de servir de l'alcool à Musashi. Il l'autorisa tout juste à lui amener un verre d'eau. Si jamais Leolio sentait la moindre présence d'alcool dans le verre, le patron aurait quelques soucis...

Puis son regard revint vers Musashi. Leolio eut l'impression en regardant les yeux de son collègue que ce dernier le suppliait d'arrêter de le questionner sur ce sujet. Il n'y avait pas mieux pour forcer Leolio à revenir dessus. Surtout que c'était un sujet excessivement intéressant.
"Non, non, non, pas d'alcool pour toi Musashi. Dis m'en plus sur tes relations avec Miyu. Parce que si tu croyais qu'elle allait annoncer ta paternité c'est que vous avez bien eu ou que vous avez toujours une relation."

Et toujours cette phrase de plus en plus lancinante dans l'esprit de Leolio qui se mixait avec un mot :
*que j’avais eu un enfant avec elle...paternité...que j’avais eu un enfant avec elle...paternité...que j’avais eu un enfant avec elle...paternité...que j’avais eu un enfant avec elle...paternité...*

Le verre n'arriverait pas, il n'avait plus d'échappatoire, la situation était des plus tendues pour Musashi qui ne demandait désormais plus qu'à partir de ce bar..

"Nous n'avons plus du tout de relation ...! C'est arrivé il y a déjà quelques temps, nous ne nous étions pas revu depuis ..."

Le jounin était quelque peu paniqué à l'idée de parler de tout cela, mais au moins il avait répondu et surtout n'avait fait qu'exposer l'état actuel des choses, après tout Miyu avait raconté juste auparavant ce qui lui était arrivé ces derniers temps, Leolio ne pourrait pas mettre en doute le fait qu'ils ne s'étaient réellement pas revu depuis tout ce temps.

Aucun doute possible, Musashi adorait parler de sa vie privée et surtout de ses relations. Il fuyait le regard de Leolio, tout comme il esquivait du mieux possible les questions en y répondant sans vraiment y répondre. Si un jour il se faisait torturer, il valait mieux que le bourreau possède le manuel du petit Musashi. Le genre de dictionnaire qui pourrait lui permettre de déchiffrer des phrases qui ne veulent pas dire grand chose mais qui révèlent quand même quelques informations.

"Putain mais c'est pas vrai Musashi. Tu ne devrais pas être gêné de ça. Miyu est une très belle femme. J'arrive à comprendre que tu ne veuilles pas le crier sur tous les toits, mais elle n'a pas du te violer quand même *Quoique, elle en serait capable* alors tu devrais être capable d'en dire plus. On a l'impression que le dernier truc qu'elle t'a laissé c'est un balais dans le cul.
Mais bon, j'ai compris que tu n'allais pas me dire grand chose de plus alors je vais laisser tomber. Quand je pense que tu pensais être père, voilà qui aurait changé beaucoup de choses hein? Et vraiment ça n'aurait pas été de bol, quand tu penses que je ne suis toujours pas père malgré les nombreuses femmes qui sont passées dans mon lit..."


Miyu une très belle femme, jamais Musashi ne s’était posé la question, comme avec aucune femme d’ailleurs, mais maintenant qu’il y pensait … Le jounin se mit à nouveau à rougir, même s’il le reconnaissait il n’était pas prêt de le crier sur les toits, il n’était simplement pas comme ça, qui plus est cette histoire de viol …
*Elle en serait capable*
La même pensée que Leolio, en même temps que pouvait-on penser d’autre dans cette situation et connaissant Miyu il était clair que c’était probable, surtout quand on voyait le déroulement de la soirée avant … Une chose était sûre, Musashi ne reconnaîtrait certainement pas qu’il était consentant, même si c’était sans aucun doute le cas sur le moment :mrgreen:.

Leolio se résigna et préféra abandonner la chasse aux détails, en un sens Musashi était soulagé mais pas totalement, la phrase du jounin qui suivit interpella Musashi.
*Ca n’aurait pas été de bol …?*

Il ne s’était pas réellement posé la question de savoir s’il aurait été content ou non d’être père, la nouvelle aurait été tellement énorme qu’il n’avait même pas tenté de savoir comment il aurait réagi … Musashi rompit le silence naturellement, ce qu’il aurait normalement au fin fond de ses pensées lui échappa quelque peu, peut être parce que voir Leolio pensif et pas aussi extraverti que d’habitude suite à cette phrase lui donnait plus de facilité à parler.

« Je ne pense pas que ça m’aurait gêné d’être père, je n’y aurai simplement pas été préparé et je n’aurai pas su comment agir à une telle nouvelle de la part d’une personne que je n’ai pas vu depuis quelques temps … Je ne me rappelle même plus du moment de cette soirée où tout ça est arrivé, si dans mon esprit je n’avais pas ce projet, les souvenirs que j’ai de cette soirée sont bien trop vagues et je n’ai pas eu le temps d’en parler avec Miyu ce soir … »

Musashi regardait la table, les yeux dans le vide total, il parlait comme il pensait en cet instant.

Musashi parlait mais Leolio ne l'écoutait que d'une oreille et après avoir entendu son collègue dire que ça ne l'aurait pas dérangé d'être père, il n'écouta même plus la suite. Trop de choses tournaient dans sa tête et le tout mis bout à bout le laissait perplexe.

*Bah moi non plus ça ne m'aurait pas dérangé d'être père. Bien au contraire. Mais c'est quand même bizarre que je ne le sois toujours pas.* Une petite précision technique est à apporter ici, dans le monde magnifique de NNS les maladies sexuelles n'existent pas, et les seuls moyens contraceptifs connus sont le coït interrompu et l'abstinence. Bien entendu ce monde merveilleux n'existe pas chez nous et nous vous recommandons grandement de vous protéger, c'est à dire qu'outre le fait de ne pas passer votre vrai numéro de téléphone utilisez des préservatifs ou tout autres moyens de contraception (HRP : C'était la petite pause faites attention à votre santé et protégez-vous)
Leolio n'utilisait aucun des deux moyens de contraception cités ci-dessus, donc en toute logique, il devrait être père depuis belle lurette, d'où son étonnement.

*Bon alors, j'ai 23 ans et j'ai des relations sexuelles depuis 7 ans. Durant mes années fastes, j'ai certainement été avec 150 femmes par an. Cela concerne 4 années de ma vie. Pour les 3 autres, en faisant une moyenne, j'ai dû arriver à 250 femmes. Donc 4 multiplié par 150, ça me fait 0, 0 et je retiens 2, 4 plus 2 = 6, donc j'arrive à 600 femmes en 4 ans. Et si j'ajoute les 250, j'arrive à 850 femmes.
Bien entendu ce résultat est une moyenne. Leolio ne s'est pas amusé à retenir ou à inscrire sur un support le nombre de femmes qu'il avait honoré. Ces dernières avaient certainement coché ce jour d'une grande croix mais lui jamais il aurait trouvé un carnet assez grand pour inscrire le nombre ^^. Cependant la légende qui le fait passer pour "l'homme aux mille femmes" est faussée d'après les calculs de Mac Lesggy, grand statisticien qui m'a bien aidé pour les calculs. Mais Leolio n'est pas encore mort alors il va bien atteindre ce chiffre :mrgreen: .

*Je ne suis toujours pas père en ayant connu 850 femmes. Ce n'est pas normal ça. La seule conclusion plausible c'est qu'elles soient toutes stériles...

Non mais attends, cette probabilité est quasi nulle, ou alors j'ai vraiment pas de bol. De ce fait, c'est moi qui suis stérile...*


Et là le choc. Leolio scruta Musashi avec un œil hagard. L'œil de quelqu'un totalement perdu. Il se leva, les yeux dans le vague et il attrapa Musashi par le col, le soulevant du sol. Il secoua le jûnin comme un prunier en rabâchant
"Ce n'est pas possible...Ce n'est pas possible...Ce n'est pas possible..."
Au bout de quelques minutes, il lâcha Musashi et Leolio mit sa tête sur l'épaule de son collègue en continuant à murmurer la même phrase mais cette fois ci avec des sanglots dans la voix. Jamais il ne s'était senti si abattu. Si sa théorie se révélait exact jamais il ne verrait gambader dans la nature Leolio junior avec sa petite sœur Leolia, jamais il ne connaitrait la joie immense de la paternité... C'était dur à avaler...

Musashi ne comprit pas bien pourquoi Leolio le secoua, ni même pourquoi son supérieur répétait sans cesse cette même phrase, après tout il n’était pas dans la tête de Leolio et n’avait donc pas pu assister à ce calcul digne de Bertrand Renard.

L’homme était abattu, Musashi ne savait comment réagir face à cela, il n’avait jamais vu le jounin dans cet état.

"Euh … Qu’est ce qu’il y a … ? "

Le ton de Musashi était des plus hésitants, on ne pouvait pas dire qu’il soit spécialement doué pour réconforter les gens, surtout dans ce domaine d’ailleurs, mais au moins il se devait d’essayer, encore fallait-il qu’il comprenne ce qui pouvait bien se passer dans la tête du jounin.

Qu'il était mignon le petit Musashi lorsqu'il essayait de réconforter les gens. Il avait une assurance, avec lui zéro tracas, zéro blabla, MMA (Musashi M'a Assassiné ^^).
Avec son hésitation habituelle, il essaya de comprendre les raisons qui ont amené un si brutal changement de comportement chez Leolio.
Sa phrase avait pour but d'amener le jûnin à lui révéler ses petits problèmes ou à l'heure actuelle son problème. Et un gros problème qui plus est. Est ce que Musashi allait avoir les épaules assez solides pour réconforter Leolio? Nous ne tarderons pas à le savoir.

Toujours la tête sur l'épaule de Musashi, Leolio se devait de lui donner une réponse. Il ne put empêcher sa voix de trembler alors qu'il prononçait ces quelques mots à Musashi.
"Qu'est ce qu'il y a? ... Qu'est ce qu'il y a? ... Je crois que je suis stérile..." Ce dernier mot avait été lâché avec un long sanglot, suivit d'un reniflement bruyant.
Voilà le mot était lâché. En le disant, il le rendait concret. Plus d'échappatoire possible, il était maintenant impossible de faire marche arrière ou de faire croire à une blague. Seul un imbécile pourrait croire qu'en ce moment Leolio se moquait de Musashi. En y regardant de plus près, n'importe qui aurait pu voir le réel chagrin du jûnin au turban.

La réaction de Musashi fut assez peu ordinaire, il regarda Leolio, un regard laissait presque plus échapper un certain étonnement sans aucun apitoiement, il n’était pas sûr de comprendre, ou plutôt il n’était pas sûr de comprendre comment Leolio était arrivé à cette conclusion.

« Stérile ? Pourquoi penser ça ? As-tu revu au moins une seule des femmes après les nuits que tu as passé avec elle ? Es tu vraiment sûr qu’aucune d’entre elle n’a eu d’enfant ? »

Musashi ne cherchait même pas vraiment à rassurer, il savait juste que Leolio n’avait pas vraiment la réputation de s’engager, alors comment pouvait-il être sûr et certain que parmi ses nombreuses conquêtes une d’entre elle n’avait pas eu un enfant … Musashi n’était pas le plus doué pour parler de ces choses là, mais dès qu’il s’agissait d’être rationnel et de voir chacune des possibilités existantes il n’avait pas son pareil.

« En plus de ça si elles ne cherchaient qu’une nuit et pas un engagement tel qu’un enfant, il est peu probable qu’elles aient accepté tes avances alors qu’elles se savaient dans leurs périodes … »

Musashi s’arrêta net, il se rendait compte du sujet duquel il parlait, jamais il n’en avait parlé aussi librement, qui plus est en tutoyant un supérieur …

Toujours la tête fourrée dans l'épaule de Musashi, Leolio écoutait les paroles de son sage collègue. Ce n'était pas quelqu'un qui s'emportait facilement, jamais sur un coup de tête il irait commander de l'alcool pour tenter de fuir ses problèmes. Non ce n'était pas quelqu'un comme ça... Enfin rarement... Euh, pas tout le temps... Bon apparemment si c'était quelqu'un comme ça...

Musashi avait émis deux hypothèses, Leolio s'empressa d'y répondre.
"Ouais mais attends je ne suis pas un goujat non plus, j'en ai revu plein. Rien qu'à Suna, il m'est difficile de me balader sans en rencontrer une et je peux te certifier qu'aucune à mon enfant. Certes il y en a que je n'ai pas revu mais on me l'aurait quand même fait savoir. Car si on ne m'a rien dit c'est que l'on juge que je ne serai pas un bon père nouveau sanglot Et tu crois que toutes les femmes avec qui j'ai été n'étaient pas dans leurs périodes? Cela serait une coïncidence énorme.
Leolio renifla à nouveau, avant de s'essuyer les yeux et le nez avec le vêtement de Musashi. Bah c'est pas si grave que ça, il va payer le pressing, t'inquiètes pas pour ta belle tenue.

Leolio reprit de la contenance, son collègue ne pensait pas qu'il était stérile et peut être avait-il raison. Il est vrai qu'il n'avait pas revu toutes les femmes avec qui il avait eu une relation donc pourquoi pas... Mais jamais il ne saurait alors car il ne se les rappelait pas toutes. Musashi émettait l'hypothèse qu'il y avait peut être une femme qu'il n'avait pas revu qui attendait un enfant de lui ou qui en avait eu un. C'était quasi impossible à vérifier, mais l'argument de Musashi permit à Leolio de trouver une solution.

Alors Leolio regarda le jûnin malformé, ses yeux étaient pleins d'une détermination nouvelle.
"Merci Musashi, grâce à toi je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais voir si je suis stérile ou pas. Sans toi jamais je n'aurai eu cette idée."
Léo regarda alors l'ensemble du bar, il remarqua plusieurs femmes.
*Bon les genins je vais laisser tomber, je risque d'avoir des problèmes avec les autorités. Miyu étant parti je dois me rabattre sur une autre femme de son âge. Celle dans le coin est trop vieille. Tiens il y a bien celle là derrière le comptoir. Elle n'est pas superbe mais elle est jeune et elle a les hanches robustes, ça fera l'affaire.*

La jeune femme en question était la fille du patron du bar, elle avait tout juste 18 ans et il est vrai que ce n'était pas une gravure de mode. Un peu boulotte et avec un visage assez quelconque elle passait inaperçue. Pourtant elle avait un certain charme. Elle serait idéal pour ce qu'avait en tête Leolio.
"Voilà j'ai trouvé Musashi. Tu vois la fille là-bas, et bien je vais voir si je suis stérile ou pas. Je devrais être vite fixé, un mois ou deux et j'aurai ma réponse."

Avant même que Musashi puisse répondre, Leolio s'avança vers la jeune femme.
"Excusez-moi mademoiselle. Je vous regarde depuis un petit moment et j'aimerai savoir si vous êtes dans la période où vous pouvez avoir un enfant. Je sais vous vous dîtes que cette question est déplacée et que vous ne répondrez pas mais il me faut absolument une réponse. C'est une question de vie ou de mort." Effectivement ceci est ce que l'on peut appeler une approche directe mais à quoi bon tergiverser et perdre son temps en présentation. Leolio ne pouvait se le permettre, il devait faire aboutir son expérience le plus rapidement possible.
La demoiselle rougit, apparemment peu de gens devait l'aborder alors quand le Leolio vint lui parler, elle buvait ses paroles comme du petit lait.
"Euh..... long silence oui je suis dans cette période." dit-elle en rougissant de plus belle.
"Parfait. On va chez moi alors."
Leolio l'agrippa par le bras dans l'optique de l'amener à son appartement.
"Pour faire quoi?"

Leolio remercia Musashi suite à ce qu’il lui avait dit, et même pire, cela lui avait donné une idée.

*Quelle idée il a pu tirer de ce que je viens de dire … ?*

Musashi était perplexe, dans ce qu’il venait de dire il n’y avait pas grand-chose qui ressemblait à un conseil, enfin selon lui … Leolio commença à regarder autour de lui puis explicita à son nouveau messie son plan machiavélique. Le jounin se leva et aborda la jeune fille, laissant à peine le temps à Musashi d’entrouvrir la bouche, lâchant un timide « C’est peut être pas … », trop tard, Leolio était déjà lancé dans sa parade amoureuse, il n’avait rien entendu c’était une certitude.

Lorsque Leolio agrippa le bras de la fille, Musashi voulu se prendre la tête à deux mains comme pour se cacher et aperçut au même moment ce qui se tramait derrière le bar, une personne en plus de Musashi n’avait pas l’air spécialement d’accord avec ce nouvel union, mais à la différence du jounin l’homme était armé d'une batte et semblait vouloir négocier avec Leolio …

*Pourquoi il fait ça le barman ? Elle est trop jeune pour être sa femme … Merde ça doit être … !!*

Sa fille, cela ne faisait pas le moindre doute. Musashi prit peur, non pas pour Leolio qui recevrait simplement un coup de batte, mais pour le barman qui se précipitait vers le jounin et qui risquait bien pire qu’un coup de batte. Musashi se leva d’un seul coup, composa quelques sceaux et envoya une bourrasque divine en plein sur le barman, l’envoyant valser derrière son bar, éclatant les bouteilles présentes sur les étagères au mur. En temps normal, Musashi n’aurait sûrement pas eu ce réflexe, au bruit du verre éclaté il commença à réaliser la connerie qu’il venait de faire.

Cette fois ci la solution allait s’imposer d’elle-même, une fuite par l’alcool ne suffirait pas, il allait devoir partir avant que le barman ne se relève …

Alors qu'il allait sortir accompagner de la demoiselle, qui semblait plutôt heureuse de la situation, Leolio sentit que quelqu'un faisait appel à son chakra. Il se retourna pour voir le barman s'éclater dans son stock de bouteilles.
Ah bah tiens, voilà une chose originale. Pourquoi ce gros lourdaud venait de se balancer tout seul dans ses bouteilles? Il n'était pas net le gars.
La jeune femme, quant à elle, se retourna lorsqu'elle entendit le verre se briser. Son visage se figea, une expression mêlant le choc à la peur pouvait se lire sur son faciès. Elle lâcha la main de Leolio et se précipita de l'autre côté du bar en hurlant "PAPA...PAPA"

Leolio tourna la tête vers l'endroit où il avait senti la concentration de chakra. Une seule personne se tenait là et aurait pu faire ça. Non.....ça ne pouvait pas être lui.... non c'est impossible... Et pourtant, tout portait à croire que c'était Musashi qui avait effectué une attaque de ninjutsu pour envoyer valser le patron. Ce dernier s'était-il moqué de son "masque"? C'était peu probable que pour ça Musashi se mette en rogne. Alors pourquoi?

Leolio décida d'aller voir le patron du bar, au moins pour s'assurer que ce dernier n'était pas mort, un tesson de bouteille enfoncé dans le crâne. Premier coup d'œil et premier soulagement, le barman respirait bruyamment, même si sa fille couvrait de sa voix désagréable le bruit de la respiration de son paternel. Deuxième coup d'œil et indignation, le barman était armé d'une batte. Voilà l'explication était là. Le barman ne voulait pas de monstres dans son bar, la tête de Musashi étant hideuse il n'eut d'autre choix que de lui demander de partir, menaçant Musashi d'une batte. Mais le jûnin n'en entendait pas de cette oreille et l'envoya valser. Rien de plus logique comme explication.

Le barman reprenait ses esprits et enlaça sa fille puis il regarda Leolio d'un œil mauvais.
"Vous allez voir vous. Toi et toute ta clique, je vais vous dénoncer aux autorités moi. Ils vont vous enfermer et ça sera bien mérité."
"C'est pas parce que la tête de Musashi ne te revient pas que tu avais le droit de le menacer. Il a eu raison de t'envoyer valser."
"Qu'est ce que tu me racontes toi? Espèce d'abruti notoire. Je m'en fout de la gueule de ton copain."
"Bah alors pourquoi cette batte?"
"Mais t'es vraiment trop con toi. tu crois que tu peux m'enlever ma fille comme ça."
"Mais c'est juste pour une expérience."
"Une expérience? Une expérience? Avec ma fille? Mais t'es complètement taré toi. Je vais t'éclater la gueule.
Police !!!! Police!!!!"


*Roxanne.... Next song : I'll send an s.o.s. to the world. I'll send an s.o.s. to the world. I hope that someone gets my. I hope that someone gets my. I hope that someone gets my. Message in a bottle, yeah. Message in a bottle, yeah.*[HRP]oui je sais, ça n'a rien à faire là, mais je n'ai pas pu m'en empêcher :mrgreen: [HRP]

Ainsi tout s'expliquait. C'est parce qu'il n'était pas content que Leolio emmène sa fille que le barman avait saisi une batte. Voyant cela, Musashi avait réagi en l'envoyant valser grâce à une technique ninjutsu. Assez violente comme réaction Musashi :P . Et maintenant le barman hurlait à tue tête pour que la police vienne dans ce lieu. L'un des habitués, celui que l'on appelle souvent "le pilier de comptoir" tenta une sortie pour prévenir lui même la police. Une droite de Leolio l'assomma sur le coup et indiqua aux autres courageux que ce n'était pas une bonne idée. Que faire maintenant? Pourquoi pas une prise d'otage? Il pourrait demander aux autorités 5 semaines de congés payées, les 35 heures par semaine et un dessert de plus à la cantine des jûnins. Mais dans tous les films, les prises d'otage ne marchaient jamais, à chaque fois un grain de sel se mettait dans les rouages des gentils petits preneurs d'otage.

Le mieux à faire était de calmer la situation. Alors Leolio s'approcha du barman qui stoppa ses cris, la peur se lisait maintenant dans ses yeux. Pour lui donner raison, Leolio hésita deux petites secondes à lui trancher la gorge mais ça n'aurait pas été raisonnable.

"Excusez-nous pour les problèmes que nous avons occasionné ici. Vous connaissez Kibo Satsuroba, ce sont ses services qui vous approvisionnent en alcool. Et bien, vous n'êtes pas sans savoir que je travaille avec lui au conseil. Je vous promets de remplir vos stocks des meilleurs alcools et tout cela à mes frais. Tenez pour vous montrer la véracité de mes propos."
Leolio attrapa une feuille sur laquelle il écrivit :
Kibo Satsuroba, mon cher collègue.
Pourriez-vous remplir les stocks d'alcool du bar nommé A l'abattoir.
Tout cela à mes frais bien entendu.
D'avance merci,
Votre estimé collègue, Mimura Leolio.

Il plia la feuille, fit fondre un peu de cire, d'une bougie posée à proximité, pour la fermer et inscrivit sur la cire encore chaude son sceau. Enfin, il tendit la missive au barman.

"Voilà, avec ça plus de problèmes. On est d'accord."

"Mouais.... partez d'ici maintenant."
"Et pour votre fille...."
"Dégagez d'ici tout de suite!!!"
"Ok, ok. On récupère nos élèves et on y va".

Leolio se dirigea vers Musashi.
"Bon j'ai réussi à arranger les choses. Il ne va pas nous poursuivre, par contre une partie de mon argent va y passer.
Tu penses pas qu'un truc un peu moins violent qu'une attaque de ninjutsu aurait pu être tout autant efficace? M'enfin, merci quand même :P .

Bon c'est pas tout ça mais il veut absolument que l'on décampe d'ici donc regroupe tes élèves et on s'en va"


Déjà depuis quelques minutes Leolio regardait une magnifique jeune demoiselle assise. Par le bandeau présent sur elle, il en déduit que c'était une genin. Il ne l'avait pas réellement vu depuis le début de la soirée, elle devait certainement être cachée par les deux guignols de genin qui lui tournait autour. Un bon duo d'imbécile... Il reconnut les deux genins, c'était les chanteurs de tout à l'heure. La jeune femme en question était absolument ravissante, nul doute qu'avec elle, ils feraient de magnifiques enfants. Leolio voyait là l'occasion d'exécuter son expérience.

"Dis-moi Musashi. C'est qui la jeune genin là-bas, celle qui est entourée des deux médiocres chanteurs de tout à l'heure? Je pourrai peut-être mettre mon idée au point avec elle?

On pouvait au moins être sûr d’une chose : Musashi ne savait plus quoi faire face à sa propre action, Leolio avait certes arrangé la situation, mais jamais auparavant il n’avait usé de jutsu sur un civile. Rien de ce qu’il faisait pendant cette soirée n’était habituel pour lui, l’alcool ne tapait plus dans le crâne grâce au cachet de Leolio, mais il restait toujours bel et bien présent dans le sang du jounin.

Il n’avait plus à fuir, c’était déjà ça, mais il ne faisait pas vraiment le fier, il avait honte tout simplement.

Seulement, la soirée connaissait un nouveau dérapage : la nouvelle idée de Leolio …
« Tu … tu parles de Mai …?? »

Il avait beau être son sensei depuis quelques heures, il n’en restait pas moins qu’avec une idée comme celle-ci la maman poule Musashi se sentait obligé de réagir et d’empêcher ça. *Je ne sais même pas quelle âge elle a mais ça m’étonnerait qu’elle soit majeure …. Leolio doit quand même bien s’en rendre compte, non ? »

Eh ben non, le jounin se dirigea vers la nouvelle promue genin afin d’attester de la fertilité de sa semence… Cette fois ci Musashi eut un réflexe beaucoup moins violent et surtout beaucoup plus rapide, cette fois ci Leolio n’était pas déjà aux abords de sa nouvelle victime, il n’avait fait qu’un seul pas que déjà Musashi se mit en travers de la route de son supérieur.

Musashi tendit les bras en travers en guise de barrage et rapprocha sa tête de Leolio pour lui glisser un message directement à l’oreille, de manière à ce que Mai ne puisse pas entendre ni même voir ce qui se tramait du côté des jounin.

"Leolio-sempai, ça ne serait pas raisonnable, quelle serait votre image ou votre réputation si vous mettiez à exécution ce que vous venez de dire ? Qui plus est je suis son sensei aujourd’hui, je me refuse à vous laisser faire ça…"

Le vouvoiement état de retour, Musashi avait recouvré ses esprits, il faut dire que l’idée de Leolio ne pouvait provoquer qu’un sevrage rapide.

Il se dirigeait déjà vers Mai lorsque Musashi l'avait stoppé avec son bras. Le jûnin lui "refusa" de continuer dans cette voix. qui était-il pour refuser quelque chose à son supérieur? Et c'était quoi cette façon de passer du vouvoiement au tutoiement avant de revenir au vouvoiement. Non mais franchement, on s'y perd là. Il faut vraiment qu'il arrête de boire le Musashi, ça ne lui réussit pas.

"Bien Musashi. Ok je vais la laisser tranquille, tu as raison ça serait malvenu de faire ça avec une genin. Au moins, je connais son nom maintenant c'est toujours ça de gagner.
Rassemble tes élèves maintenant, on s'en va."


Leolio quitta l'établissement. Au passage, il remarqua que le barman venait de se remettre debout, aidé par sa fille. Les yeux du barman fustigèrent Leolio, aucun doute ils ne seraient plus les bienvenus dans ce bar. Le jûnin au turban attendit dans la rue que Musashi sorte avec ses élèves.
*Bon bah c'est pas aujourd'hui que je vais pouvoir voir si je peux être père.
Je vais bien trouver quelqu'un demain.
Dans le même temps, en y réfléchissant, un enfant maintenant ça ne serait pas une super bonne idée.
Rhalala, j'ai envie de savoir si je peux être père mais je n'en ai pas vraiment envie pour le moment. Sérieux dilemme. Si l'expérience s'avère être un succès, je ne vais pas l'arrêter comme ça... Quelle prise de tête*


Leolio se résigna et sonna le départ, cette soirée allait prendre fin, c’était à la fois un ouf de soulagement pour Musashi, mais étrangement il regrettait un peu… Cette soirée avait vu renaître le Musashi ayant bu, créant des événements rares comme Musashi se détachant totalement de ses responsabilités, en un sens ça faisait du bien.

Il se serait bien affranchi de la responsabilité de sortir ses élèves de ce lieu, après tout ils s’amusaient bien donc à quoi bon les faire sortir. Seulement, le barman n’avait pas l’air d’apprécier le groupe, en même temps vu la soirée qu’il venait de passer c’était un peu normal … Dernière responsabilité de Musashi pour cette soirée : s’assurer que ses genins sortent du bar sans prendre un coup de batte.

Musashi fit simplement signe à ses élèves leur demandant de sortir, il ne leur laissait pas vraiment le choix et les attendit un par un dehors.

Après les avoir salué, il les laissa rentrer chez eux, le quartier avait beau craindre un peu, il n’en restait pas moins qu’ils étaient des ninja, et Musashi ce soir n’avait pas vraiment l’intention de les raccompagner un par un chez eux. Il n’avait plus qu’une envie : aller se coucher.

Un à un, Leolio vit sortir la troupe de joyeux drilles. Au passage, il posa sa main sur l’épaule de Mai et il lui glissa « Ce fut un honneur pour moi de te connaître Mai. La prochaine fois nous aurons peut-être le temps de parler. »
Puis il s’adressa à l’ensemble des ninjas présents devant le bar « Bonne soirée à vous tous. A la prochaine. ». Sur ces quelques mots, il les quitta et se dirigea vers son appartement.

Au moins, une bonne nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien. Arrivée devant sa porte, il remarqua que celle-ci était ouverte. Il se souvenait l’avoir fermée à clef, or en y regardant de plus près, la serrure avait été forcée par une main habile. Le criminel avait sûrement laissé ses empreintes sur la porte, vite il fallait chercher Grissom, lui seul était capable de trouver immédiatement qui était le coupable (et ce n’était pas le colonel moutarde avec un chandelier dans la véranda).
Leolio prit le risque d’affronter le criminel, quel courage. Il ne fit même pas appel à la police. Le jûnin s’engouffra alors chez lui, il était sur ses gardes et si on tentait de le surprendre il répondrait d’une manière brutale et sanglante. Mais au lieu de cela, il entendit un bruit régulier, le bruit que fait une douche que l’on utilise. Le criminel était rentré chez lui pour prendre une douche, voilà qui était peu commun. Leolio entra alors dans sa salle de bain, il vit aussitôt la silhouette de la mystérieuse personne qui était entrée chez lui. A travers le rideau de douche transparent, on pouvait distinguer le corps de l’individu. Ses formes étaient parfaites, ses cheveux mouillées lui collaient à la peau dans un érotisme saisissant. Aucun doute, c’était bien elle.

Elle ferma les robinets, coupant ainsi l’alimentation en eau du pommeau de douche. Elle sortit nue de la baignoire et elle regarda Leolio. Aucune gêne sur son regard, bien au contraire. De fines gouttes ruisselaient sur son corps magnifique. Léo se saisit d’une serviette et lui donna. Encore aucun mot n’avait été échangé. Elle s’enroula dans la serviette et prit la main de Leolio qu’elle entraîna vers le salon. S’arrêtant devant le buffet où se trouvaient les bouteilles d’alcool, elle remplit deux verres d’un célèbre whisky de Suna. Avant de s’asseoir sur un des fauteuils, elle apporta le deuxième verre à Leolio.

Enfin ce dernier se décida à parler.
« Qu’est ce que tu fais ici ? »
« Mais je suis venue pour te voir voyons. »
« Arrête, je sais bien que ce n’est pas vrai. Tu sais que c’est dangereux pour toi ici et en plus si on te sait chez moi tu risques de me mettre dans une situation compromettante. »
« Tu t’inquiètes plus pour moi ou pour toi ? »
« Pour toi voyons. Alors qu’est ce que tu fais là ? »
« J’ai un truc à faire sur Suna. Mon travail risque de me prendre plusieurs semaines alors je me suis dis que je pourrai vivre ici le temps de faire ce que j’ai à faire. »
« Et si on te trouve ? »
« T’inquiète pas, on ne me trouvera pas. La sécurité laisse réellement à désirer. Je suis rentrée ici comme dans un moulin. Il n’y a aucune chance pour que l’on me repère. Alors je peux rester ici le temps nécessaire ? »
Leolio soupira en signe d’exaspération.
« C’est comme tu le sens. Par contre je vais te laisser les clefs comme ça tu ne forceras pas ma porte la prochaine fois. Bon je vais aller me coucher. »
« On dirait que quelque chose te tracasse. »
« Effectivement. L’un de mes jûnins m’a dit qu’il pensait être père et là j’ai réalisé que je ne le suis pas, alors qu’en toute logique j’aurai du l’être. Donc ouais ça me prend la tête. »
« Ne te tracasse pas pour ça. Tu sais, je suis enceinte de toi »
Leolio ouvrit grand les yeux. Sa bouche était grande ouverte, on avait l’impression que sa mâchoire inférieure pesait des tonnes et qu’il n’arrivait plus à la faire revenir dans sa position initiale. Bref, il avait la tête du type à qui on vient d’annoncer une nouvelle excessivement étonnante.
« C’est pas vrai ? »
« Non, c’est pas vrai »
La mystérieuse jeune femme se lança dans un rire sarcastique. Sa petite blague ne fit pas rire du tout Leolio, qui lui jeta un regard noir. Elle le vit et s’arrêta de rire aussitôt pour reprendre la parole d’un ton qui se voulait souverain.
« Arrête un peu tes conneries. Tu t’inquièteras de ta possible stérilité le jour où tu voudras des enfants.
Allez, je vais te faire oublier tes soucis moi. »


Elle termina son verre et se leva. Se dirigeant vers le siège où était installé Leolio, elle se saisit de son verre encore plein et le posa sur la petite table en verre à côté. Puis elle prit la main de Leolio et l’entraîna vers la chambre à coucher. Arrivé devant la porte, elle le poussa à l’intérieur, Leolio se retourna pour lui faire face. Elle retira la serviette qu’elle avait autour de son corps et qui cachait sa nudité. Une fois enlevée, la serviette ne cachait plus rien et Leolio avait vu sur son corps nu et offert. Quelques gouttes d’eau étaient encore présentes, preuve que par endroit elle était mouillée. Elle fit un pas dans la chambre, Leolio s’avança et l’enlaça. Et alors qu’ils s’embrassaient, elle ferma la porte de la chambre à coucher, laissant aux deux protagonistes un moment en toute intimité.




[HRP : ceux qui veulent poster ici désormais c’est un ou deux posts au max, et surtout dans votre post votre sortie du bar ne peut se faire après la sortie de Leolio et Musashi ^^

Bon rp a vous :P]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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