La place centrale du village [Rassemblement immédiat]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Leolio Mimura, Musashi Akaito, Miyu Renraku

Usuke Shinjû
Genin
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Message par Usuke Shinjû »

[hrp] Heu ... Les modo ? On fait quoi ? :O [/hrp]
Shinju Usuke, Genin de Suna, membre du clan Shinju, futur maître du monde !
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Soi Fon
Jônin tuluc tuluc
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Message par Soi Fon »

Encore sous le coup de la colère, la jeune fille s’enfonça dans la foule qui s’était massée sur la place. Elle se frayait un chemin, faisant de son mieux pour ne toucher personne mais, c’était malheureusement chose impossible et les contacts furent nombreux. Chaque fois qu’une personne la touchait ou qu’elle touchait quelqu’un, c’était la même sensation d’écœurement, de dégoût.

A mesure qu’elle progressait dans cette forêt humaine, le discours de Leolio était remplacé par celui d’un autre homme. Elle se focalisa alors sur cette voix, s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage.
Elle était là, perdue au milieu de cet océan humain et Kenji était sa bouée, son moyen de s’évader, de se focaliser sur autre chose que les contacts.
Elle parvint finalement de l’autre côté de la place et se dépêcha de gagner un coin un peu plus tranquille. Elle ne grimpa pas sur un autre mur, elle ne voulait pas qu’un autre de ces fous de sunites ne la repère, non, elle préféra s’appuyer contre une bâtisse, comme quelqu’un qui attend, ce qui n’était pas forcément faux.

Se concentrant à nouveau sur la voix, elle se rendit compte qu’elle connaissait ce timbre. Levant les yeux, elle découvrit alors Kenji sur l’estrade. Ainsi, c’était lui qui l’avait guidée jusqu’en dehors de la marée humaine ? *C’est trop mignon… enfin, ça l’aurait été si ça avait été son intention.*

C’était un Kenji plein d’assurance qui parlait, elle était fier de lui, d’être dans son équipe.
Elle n’avait même pas entendu le début du discours du kirien, en revanche, elle se concentra sur la suite, buvant les paroles de celui qui les avait menés jusqu’ici.

A l’entendre, leur retour au pays de l’eau ne se ferait pas avant longtemps, très longtemps. Pire encore, le village du sable risquait lui aussi de tomber aux mains de l’ennemi. C’était donc ça, un avertissement. S’ils étaient tous réunis, c’était pour recevoir cet avertissement. *C’est une guerre et nous sommes soldats.*
Suna avait déclaré la guerre au village de la brume en les accueillant eux, des déserteurs, les défenseurs d’une liberté qui n’existait peut-être déjà plus à mizu no kuni.

Ce village n’était pas le sien, ses habitants n’étaient pas ses amis et pourtant, elle ferait tout pour éviter que ne se reproduise ici ce qui s’était passé dans son village. Elle ne voulait pas que d’autres endurent sa souffrance.
Nagao le lui avait dit, "Veille sur tes camarades". Ça ne valait pas uniquement pour Waku, Kibito, Yoruichi ou même Kenji mais pour tous leurs alliés, elle les protégerait tous.
Qui les avaient accueillit ? Qui avait déclaré la guerre à Kiri en hébergeant des déserteurs dans ses murs ?

Elle n’était que genin et elle n’avait pas la puissance des junin ou même des chunin. Et quoi ? Cela devait-il l’empêcher de se battre ? Sous prétexte qu’elle n’avait pas la force de Kenji, devait-elle tourner les talons et fuir ? Certainement pas. Quand bien même, ils seraient cent contre elle, elle résisterait, de son mieux.
Restait à savoir qu’elle serait la suite du programme. Si les ennemis étaient si proches, peut-être allait-il y avoir un entraînement intensif. Ça n’était pas pour lui déplaire. La force, la puissance, le pouvoir étaient des choses qu’elle convoitait, car seuls eux lui permettraient de réaliser son nindo, du moins le pensait-elle. De le réaliser ou plutôt de le surpasser puisqu’en devenant genin, elle l’avait déjà réalisé.

Lorsque Kenji eut finit son discours, elle s’aperçu qu’elle le fixait avec beaucoup d’intensité, elle était pendue à ses lèvres, se délectant de chacun de ses mots. Oui, elle se délectait. Ce discours bien qu’improvisé lui faisait ressentir de nombreuses émotions. De la fierté, elle était l’une de ces rescapés de kirigakure no sato dont il parlait. De la haine, comme on en ressent dans toute guerre. Et de la compassion pour les sunites qui risquaient de payer un lourd tribut pour les avoirs aidés.
Puis, se redressant de toute sa taille, elle leva le poing et cria à gorge déployée "Que vive Kiri et que vive Suna !" Reprenant les paroles de Kenji.

*Qu’ils viennent ces envahisseurs, on va leur montrer. On va leur botter les fesses, protéger ce pays, puis nous irons sauver le pays de l’eau. Ça prendra peut-être des années mais, nous le ferons.* Pensa une jeune fille bien décidée. Mais, serait-elle capable de protéger ce pays, de sauver le sien ? Elle en était certaine.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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Urasawa Kenji
Jônin agité du bocal
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Message par Urasawa Kenji »

[referp=58938;quote="SHINJU Usuke"][hrp] Heu ... Les modo ? On fait quoi ? :O [/hrp][/quote]

Ca doit être une plaisanterie non :? ?
Une blague ?
Une boutade ?

Non sérieux... il y a combien de posts de personnes qui ont réagi au dernier post ? Il n'y a rien à dire ? Votre perso est il vraiment aussi apathique ? Qu'il n'entend même pas ce que Léolio et Kenji raconte :roll: ? Il n'arrive rien à Suna qui mérite réaction ?

Enfin je sais pas... mais moi je me demanderais plutôt ce que font les Suniens...

P.S : Merci de ton post Soi Fon... :)
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

Yoruichi avait écouté avec attention les paroles de kanji. Elle n ‘en revenait pas, ce pouvait il être vrai ? Ce qu ‘elle avait crut voir en cet être, ne serait que mensonge ?
Il n ‘avait agit que par loyauté envers leur village et non par traîtrise ?
La jeune femme ne savait pas quoi penser, puis lui revint en mémoire, une phrase qu ‘avait dit le Junin à un membre de leur groupe. Il regrettait l ‘ancien temps, celui ou les Ninja de Kiri étaient craint et leur formation très dure. Il était un Kirien regrettant l ‘ancien temps, et non un traître. Mais cela ne changea pas le sentiment de colère que Yoruichi ressentait à leur égard.
Ils avaient choisit son destin, et condamner ses parents à la honte, sans lui demander son avis, ni accord.

Si le village de Kiri était tombé sous le joug d ‘une organisation criminelle, alors il était de son devoir de tout faire pour le libérer. Même si pour cela, elle acceptait de vivre dans ce village et d ‘y suivre sa formation. Mais jamais au grand jamais elle n ‘oubliera ses origines. Peu lui importait ce que pensait les habitants de ce village d ‘elle, elle n ‘était pas là pour se faire des amis.

Elle arrêta de fixer Kenji et se mis à la recherche des autres Kiriens. Elle perçut Soi Fon, qui semblait vouloir fuir des Sunites et qui les agressa avant de tomber ou se laisser tomber. Elle la suivit du regard jusqu ‘à ce qu ‘elle s ‘isole dans un coin.

*Elle n ‘est pas nette, mais est une des personnes les plus proches de moi en ce village.*

La jeune femme, s ‘éloigna de l ‘estrade et se dirigea vers Soi Fon. A la différence de cette dernière, Yoruichi se moquait de heurter et bousculer les villageois. Elle s ‘adossa au mur sur la droite de Soi Fon, sans la regarder.

"Alors que pense tu de notre situation actuelle et des membres de ce village?"

La jeune étudiante Kirienne avait perçut les cris de sa camarade, mais désirait connaitre le fond de sa pensée. De plus Soi Fon était une genin et avait bien plus d 'expérience qu 'elle.
Yoruichi Kirosaki, étudiante de Kirigakure no sato
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Mai Kukan
Valkyrie genin
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Message par Mai Kukan »

*Génial ! Tout simplement génial ! POurquoi est-ce que le premier cours que j'ai à l'académie est interrompu ?! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?!*

En plus comble du comble des combles leur sensei les avait lachement abandonné sans autre forme de procès, aux mains d'un type inconnu et pas bavard pour un sou.
Au cours du trajet, Mai avait bien essayé de lui poser 2-3 petites questions mais il était resté muet comme une carpe et la jeune fille s'était bientot résignée à marcher en se taisant.
Bientôt, une rumeur sourde montante annonça à la miss qu’elle était presque arrivée à la place centrale. En effet, elle fut bientôt au bord d’une foule de gens divers. Elle se repéra, malgré sa petite taille, en voyant une estrade avec plusieurs personnes dessus. Elle fit de son mieux pour s’approcher encore et entendre distinctement les paroles que commençait à prononcer un homme.
Elle rata le début bien évidemment, car sa chance était une nouvelle fois au rendez-vous.

« …douter, l’heure est grave, pour qu’une telle demande vous ait été faîte. Aussi nous tenterons d’être les plus clairs, et les plus précis possibles et nous répondrons à toutes les questions que vous nous poserez, dans le domaine du possible. Pour cela, je vais demander au Jônin Mimura de venir ici pour expliquer les raisons de nos inquiétudes et de ce rassemblement. »

Mai ne savait pas pourquoi l’heure était « grave » mais elle se doutait que ceci expliquerait la destruction partielle de l’académie.
Le jonin Mimura, elle en avait pas mal entendu parler de par la bouche de sa tante qui disait regretter parfois de s’être mariée car désormais elle ne pouvait plus faire du charme au plus grand et beau des jonins de Suna. Mais Mai savait qu’au fond elle plaisantait car elle aimait son mari et ses gosses.
Elle tourna la tête rapidement histoire de voir si elle avait perdu ses camarades et elle s'aperçut qu'en fait ils étaient tous à portée de voix.
Mais bien vite le superbe jounin de Suna s'avança et ... se mit à chanter !

*Et c'est CA que ma tante admire ?! ... pitoyable ... lamentable . Et c'est la crème des shinobis sunaniens ! Je crois que je ferais mieux de déserter.*

Heureusement un type qui se trouvait pas loin du beau blondinet s'approcha de lui et lui fit signe d'être sérieux. Apparement c'était une chose dont leolio était capable car il commença (enfin) à raconter des choses INTELLIGENTES !
mais Mai s'aperçut vite qu'elle aurait préféré qu'il dise des bêtises. C'est vrai qu'entendre raconter que le monde est en danger ... c'est pas ce qu'on peut qualifier d'agréable.
La miss tenta d'apercevoir les Kiriens dont il était question, mais elle ne vit rien, si ce n'est l'homme au bandeau de Kiri qui s'avança vers le micro à la suite de Leolio.
Il fit un discours aussi long qu'émouvant, mais il n'arracha quand même aucune larme à la jeune fille.

*Apparement on se fait envahir et pas que par des vilains méchants pas beau déserteurs.*


Elle se pencha vers Shyu qui était toujours proche d'elle et lui demanda.

"Qu'est-ce que t'en pense cousin ? Rassure moi : ils sont pas sérieux."

[Chibi post. Désolée mais je suis pas super motivée. C'était juste pour vous montrer que j'étais pas morte ^^]
Mai Wang/Kukan étudiante à Suna
Membre d'un team composée : d'un psychopathe, de deux pervers, d'une marchande de fruits (moi ><) (melons, pastèques ...), d'une adorable gamine, d'un bouclier anti-pervers et d'un sensei pas chanceux (devinez pourquoi ^^)
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Shiyu Kûkan
Chevalier genin
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Message par Shiyu Kûkan »

[HRP] j'avais déjà posté ici. Oubliez mon précédent post, je ne pensais pas que l'on devrait venir ici depuis mon cours. Merci^^ [/HRP]



Et voilà, le senseï était parti. Et apparemment, la raison de son départ était importante.

*Alalaa, mes cours sont toujours coupés de manière radicale. La dernière fois, il se termine à cause du suicide de l'un des étudiants, et là, on est tous convoqué sur la place du village et le senseï doit se dépêcher. Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond dans ce village ?*

Shiyu fit contre mauvaise fortune bon cœur, et suivi sans un mot leur guide, plongé dans ses questions sur le pourquoi du comment.

Petit à petit, l'agitation se faisait plus forte. Et le point central de toute cette agitation n'était autre que leur destination : la fameuse place du village.

Une fois arrivé, il pu voir que de nombreux ninja y était réuni, tous tourné vers une estrade sur lequel un homme était apparu.

Celui-ci commença son discours :

"Mes chers habitants du village caché de Suna, vous devez vous demander qu’elle peut être la raison qui nous fait nous rassembler aujourd’hui, sur cette place, symbole de nos luttes et de nos résistances passées. Vous devez vous en douter, l’heure est grave, pour qu’une telle demande vous ait été faîte. Aussi nous tenterons d’être les plus clairs, et les plus précis possibles et nous répondrons à toutes les questions que vous nous poserez, dans le domaine du possible. Pour cela, je vais demander au Jônin Mimura de venir ici pour expliquer les raisons de nos inquiétudes et de ce rassemblement."

*Chose grave ???? Mais qu'est ce qu'il se passe encore. Ca aurait rapport à la destruction de l'académie ????

Shiyu ne connaissait pas non plus qui pouvait être le jônin Mimura, mais il allait bientôt le découvrir.
Examinant rapidement l'assemblée des ninjas réuni autour de l'estrade, il vit que beaucoup de ceux-ci lui étaient inconnus.

C'est alors que le jônin fit son entrée sur scène.
Et quelle entrée, il partit dans un délire qui lui était propre.
Shiyu ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à la vue de la décontraction et de l'aisance de Leolio. Les ninjas tels que lui manquaient.

Ce qu'il dit par la suite effaça totalement le sourire du jeune étudiant.
Il était question d'une guerre. D'une guerre entre Kiri et une mystérieuse association.
Une guerre dans laquelle Suna était entrée.
Une guerre dans laquelle il était par conséquent lui-même entrée.
Une guerre qui allait changeait du tout au tout sa petite vie paisible.

Mais Shiyu ne pouvait détaché ses pensées de ce que le jônin disait.
Il explica la destruction de l'académie, encore une cause de leur entrée en guerre.
Ces causes étaient tellement nombreuses que le membre des Kûkan ne put s'offusquer que Suna soit rentré dans la bataille. Bien au contraire, il était parfaitement et totalement d'accord pour dire que cette association ne mérité pas d'exister. Et pour cela, il n'y a pas 50 solutions.

Puis un second jônin monta sur l'estrade pour prendre la place du sunien.
C'était un jônin de Kiri. Il raconta son histoire. Et cette histoire qu'avait précédemment résumé Leolio frappa Shiyu avec bien plus de violence que le résumé.
On sentait que le kirien avait vécu ce qu'il racontait. Il l'avait subi. Il avait été obligé de se faire porter déserteur. Pour la fierté des restes de son village. Reniant le nouveau gouvernement qui s'était installé par un coup d'état.
Lorsqu'il termina son discours en disant "D’un Kiri outragé, d’un Kiri brisé, d’un Kiri martyrisé, nous ferons un Kiri libéré !!!
Que vive Kiri et que vive Suna !"

Le jeune ninja dut se retenir de ne pas applaudir en criant à son tour le "Que vive Kiri et que vive Suna !" pour montrer au kirien que le village cahé du vent le soutenait.

Il fut sortit de son émotion par sa cousine que s'était penché vers lui.

"Qu'est-ce que t'en pense cousin ? Rassure moi : ils sont pas sérieux."

L'étudiant le regarda d'un regard perplexe et comprit soudain.

*Tout le monde n'est pas prêt à participer à une guerre pour laquelle il n'est pas d'accord, et c'est légitime. Combien de suniens vont s'opposer à cette organisation ?

Mais surtout, la guerre implique des morts. Et les morts impliquent des remords énorme sur les vivants. Combien de suniens et de kiriens ressortiront entier de cet affrontement ?*


Il reprit un regard aimable pour regarder sa cousine. Elle faisait parti de sa famille, il n'avait pas envie de la perdre alors qu'il venait juste de la rencontrer. Mais il n'avait pas le droit de mentir dans de telles conditions, il choisi donc de lui exposer la vérité.

"Ils sont tout à fait sérieux. Suna vient de rentrer officiellement en guerre. Désolé de ne pas pouvoir t'affirmer le contraire. Mais pour ce qui est de ce que j'en pense."

Il s'arrêta quelques instant afin de trouver ses mots et respira profondément avant de se lancer dans sa tirade. Et décida finalement d'exprimer ses pensées.

"J'en pense que cette organisation est immonde, et ne mérite que la destruction. Notre devoir est de nous charger de cela. Et c'est pour ça que je suis du côté des deux jônins qui viennent de parler. Je veux les aider dans leur projet de mettre à terre cette mystérieuse association, et à libérer Kiri. C'est pour des choses comme cela que j'ai voulu devenir ninja. Je ne suis qu'un étudiant, mais je ferais de mon mieux"

Il s'aperçut alors que ce qu'il venait de dire était sacrément chiant à écouter et surtout qu'il en avait dit bien plus que ce qu'il voulait initialement révéler. Qu'est ce qu'elle avait à faire de ce qu'il pensait et de ses raisons de devenir ninja ?

Il passa alors son bras derrière sa tête et dit d'un ton d'excuse en regardant autour de lui pour savoir devant combien de personne il venait de passer pour un débile profond.

"Euh, désolé. Ya des fois où je parle sans bien m'en rendre compte. Ahah ahah"

Ne sachant que dire, il décida de se taire. Parfois, il fallait laissé les choses se faire d'elles même, habituellement, ça n'apporter rien de mal.

Il se remit par contre à fixer intensément l'estrade où deux personnes avaient parlé.
Ces deux personnes avaient parlaient de quelque chose qui allait sans aucun doute changer leur vie à toutes et à tous.
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Elle, qui n’aimait pas attirer l’attention sur elle, se surprit de sa propre audace. Un instant le silence se fit puis d’autres l’imitèrent en scandant la phrase de Kenji. D’autres, des sunites. Des gens qui, qu’ils le veuillent ou non, étaient à présent mêlés à une guerre qui n’était pas la leur, du moins qui ne l’était pas encore. Les kiriens n’avaient fait qu’accélérer les choses. On ne pouvait pas vraiment parler d’un service mais, peut-être que d’avoir été prévenus du danger, les sunites parviendraient à éviter que leur village ne soit souillé comme l’était à présent le sien.

Encore sous le coup de l’émotion, c’est à peine si elle entendit Yoruichi approcher.
Peut-être était-ce elle qui du groupe lui ressemblait le plus. Toutes deux étaient froides et distantes et, elles possédaient des traits physiques communs qui auraient pu les faire passer pour sœur, du moins c’était le cas…avant.
Soi Fon avait bien changée depuis ce jour de pluie où elle s’était inscrite à l’académie du village.
Tout ça lui semblait si loin déjà et pourtant, il s’était écoulé à peine plus d’un an. Un an, ce n’était rien dans une vie et pourtant, un instant suffit pour perdre cette vie et durant cette année, les occasions n’avaient pas manqués.

La genin se demandait ce que lui voulait sa camarade. De la compagnie ? Un conseil ? Autre chose ? *Doulce Yoruichi, que me veux-tu ?* Bien vite cette question trouva sa réponse. C’était d’un avis qu’elle avait besoin. Soi Fon haussa les épaules, réponse muette à la question de Yoruichi puis, elle prit la parole.

"Hum…et quoi ? Penses-tu que mon avis soit si important ? N’est-ce pas ce que toi tu penses qui compte ? Puis poussant un soupir, elle entreprit de lui donner son avis. La situation est pourtant simple, nous sommes engagés dans un conflit dont nous ne sommes même pas censés connaître l’existence *Tout comme nos hôtes*, c’est comme ça, on ne peut rien y changer et d’ailleurs, je préfère que ce soit ainsi. Il vaut mieux vivre dans un monde laid mais réel que dans une belle illusion.
Quant aux sunites, entre l’alcoolo et le gamin qui pose des questions, je devrais m’inquiéter
*Mais, il y a "Bob" et lui, je vois pas ce que je pourrais lui reprocher.* mais, regarde-les…ne vois-tu pas en eux la même colère qu’en nous ? La même volonté de vaincre ? Sunites, kiriens, nous sommes tous les mêmes... Puis, elle ajouta sans même s’en rendre compte Des damnés, des saloperies de ninjas et on nous paye pour ça."

Non, elle n’était pas fière d’être une kunoichi ou plutôt, elle avait perdu cette fierté. On lui avait dit que c’était un tremplin pour échapper aux classes inférieures. Ce dont on avait omit de lui parler, c’était des sacrifices qui allaient de paire.
Les victimes étaient nombreuses et depuis que Nagao avait perdu son enfant, la jeune fille ne pouvait s’empêcher de ressentir du dégoût vis-à-vis de ses homologues.

Elle aussi aurait pu tout plaquer, partir, fuir, mourir et ainsi échapper à cette horreur et pourtant, c’était cela qui lui permettait de tenir, de résister et d’aller toujours plus loin. Le souvenir de toutes les victimes des shinobi.
Tous ensemble, ils pouvaient empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent car les shinobi n’étaient pas tous des ordures. Parmi les sunites, qui ne les avait pas accueillis à bras ouvert en ne sachant rien ou presque d’eux ?

"…Oublie ce que je viens de dire. Oui, les sunites sont comme nous à ceci près qu’ils n’ont pas encore tout perdu. A nous de leur éviter cela."

Elle aurait pu retourner la question à Yoruichi mais, n’était-ce pas elle qui un instant plus tôt lui disait que l’avis des autres n’était pas important.
Pas important pour de simples questions, Soi Fon n’était pas stupide et elle savait quand il fallait écouter l’avis de tous.

Les réponses qu’aurait pu lui apporter sa camarade, elle s’en fichait éperdument. Oui, toutes deux étaient des kiriennes mais, Soi Fon ne savait presque rien de cette fille. Ce n’était pas son amie, juste une fille qui se trouvait dans la même galère qu’elle. Pour beaucoup, ça aurait été une raison suffisante pour fraterniser. Soi Fon n’était pas de ces gens.

Elle n’avait besoin de personne ou plutôt si mais, elle refusait de le reconnaître. Oh oui, elle avait besoin de quelqu’un. Peut-être était-elle genin mais, elle n’en restait pas moins une adolescente et, les évènements la minaient de l’intérieur. Trop de morts, de blessés, de disparus, de personnes qui plus jamais ne paraîtraient devant elle.
Elle aurait aimé que quelqu’un la réconforte, la serre fort en lui murmurant des mots d’apaisement, quelqu’un qui la rassurerait et lui dirait que non les shinobi n’étaient pas tous des ordures, qu’il restait de l’espoir.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

La jeune femme écouta avec un certain intérêt les paroles de son aînée dans la voie qu ‘elle avait choisit de prendre. Elle remarqua les différents ton employés, mais cela ne la surpris que peu, et confirmait son idée au sujet de Soi Fon.

*Cette fille me ferait presque pitié, on arrive presque à lire en elle. Heureusement qu ‘elle ne sembla pas nette sinon on la découvrirait telle qu ‘elle est.*

Soi Fon lui avait parlé d ‘une guerre dans laquelle tous c ‘étaient retrouvé embarqué, mais aussi qu ‘il était préférable de vivre dans une réalité sordique que dans un doux mensonge. Pour la première fois Yoruichi se posa une question la concernant.

*Pourquoi ais je désiré devenir un Shinobi? Est ce pour servir mon village ou simplement par esprit de vengeance envers le destin qui a brisé ma mère?*

La jeune fille ne trouva pas la réponse à cette question, mais un jour elle allait devoir lui faire face. Si elle ne désirait pas particulièrement servir Kiri, mais prouver qu ‘elle était un Shinobi redoutable, cela lui importait peu de savoir qui dirigeait le village. Peu importait elle devait devenir assez forte pour retourner chez elle. Sa mère s ‘était battu pour Kiri, cette connaissance donna vie à sa résolution.

*Je me battrais pour que Kiri redevienne le village pour lequel ma mère fut blessé.*

Quand aux Sunites, Yoruichi n ‘était pas vraiment du même avis que sa camarade. Bien sur certains scandaient le même cri que Kenji, mais combien continuerons à nous soutenir lorsque cette guerre frappera leur village. Combien parmi eux seront prêt à faire couler le sang de leur frère, car c ‘est vers cela que Kenji les dirigeait en amenant le problème de Kiri ici. Et après combien seront reconnaissant des sacrifices qu ‘ils furent obligés de faire. Un nia n ‘est qu ‘une arme au service de celui qui l ‘emploi. De tout temps les divers villages se sont servis des Shinobis pour gagner du pouvoir sur les autres en se mettant au service de qui pouvait les payer.
Maintenant à Kiri la situation avait changé, pas vraiment seul ceux qui décidaient des cibles avaient changés mais le rôle des Shinobis lui n ‘avait pas évolué. Tué et être tué pour les intérêts du village. Cette froide constations n ‘ébranla pas la décision que la jeune Kirienne avait prit de se battre le moment venu.

"Vois tu Soi Fon, je ne pense pas que les Sunites se rendent compte des sacrifices qu ‘ils vont devoir faire, et parmi ceux qui ont scandé le même cri que toi, combien seront prêt à verser le sang de leur frère si besoin, comme nous nous allons le faire. Car pour lutter contre cette organisation, c ‘est pour l ‘instant que du sang Kirien qu ‘ils imaginent devoir verser."

Le ton employé tout comme le comportement de Yoruichi était d ‘un froid glacial, sans aucune émotion. Même le plus froid des brouillard de Kiri pouvait être conquérait comme chaud comparé à ce que dégageait la jeune Kirienne.

"En tant que Kirienne verser le sang de mon frère ne me fait pas peur si c ‘est pour Kiri."

Ceci dit Yoruichi s ‘éloigna de Soi Fon la laissant seule et se mis à la recherche de Waku. Elle ne désirait pas se rapprocher de Sunites, si ce n ‘était pour apprendre et devenir plus forte.
Dernière modification par Yoruichi le dim. 15 oct. 2006, 13:27, modifié 1 fois.
Yoruichi Kirosaki, étudiante de Kirigakure no sato
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Waku avait écouté le discours de Kenji sans broncher. Il n'y avait rien à ajouter. Mais il ne voulait pas de la guerre, il allait y avoir des morts, des malheures. Ils n'avaient pas le choix, mais cela effrayait le garçon il fallait l'avouer. Ils étaient shinobis, et auraient sans doute à y participer, au moins pour servir de chair à pâtée. Cela ne le dérangeait pas, si c'était pour l'honneur de Kiri. Ce qui le dérangeait c'était qu'il savait pertinnemment qu'on ne pouvait vaincre en se contentant de jouer la défense. Il faudrait tuer. Obéir aux ordres, comme il l'avait fait pour Genzo. Et ça, non ça, Waku ne le voulait pas. Mais autre chose l'inquiétait. Ses parents... qu'allaient-ils devenir? Il fallait les prévenir, les faire venir à Kiri.

On leur avait dit qu'ils n'avaient pas le droit, qu'ils ne devaient pas. Mais la loyauté de Waku envers ses parents était toujours plus forte qu'envers ces respectables shinobis qu'il ne connaissait pas. Keyran lui avait toujours dit d'écouter ses sentiments pour ne rien regretter, et il était persuadé que c'était là la conduite à tenir. C'était le bon moment. Tout le monde était occupé, avait son attention captée sur Leolio et Kenji. parfait. Il s'eclipsa discrètement le temps d'écrire brièvement às es parents. Il ne faisait pas quleque chose d'illégal pour faire quelque chose d'illégal mais parce qu'il se sentait obligé de le faire. C'étaient SES PARENTS. Et, il LES AIMAIT.

A l'ombre d'une ruelle il lâcha son henge et le beau et soigné Waku retrouva son teint brûlé, ses cheveux ebourriffés et son pantalon déchiré. Il rédigea son message sur un papier qu'il roula, après quoi il écrivit dessus son adresse. Il se mit ensuite en quête de ce qui servait de poste dans le village, la tête lui tournant sous le coup de la chaleur déjà trop élevée pour lui. Il avançait lentement et tournait un peu en rond, mais rétablissait son henge pour donner une bonne image de lui lorsqu'il avait à traverser des rues plus peuplées.
Waku Namata, étudiant de Kiri
Hitashiro KITAKA
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Message par Hitashiro KITAKA »

Hitashiro était sur le départ. Le discourt était fini et la place se vidait lentement et chacun y allait de ses petites remarque. le plus souvent c'était de petits attroupement de personne souvant proche parfois aussi différentes qu'on peut l'être, mais tous évoquaient le même sujet de conversation. Les premières conversdations enflammées qu'il avait happées au passage laissaient maintenant place à de furieux débats sur la légitimité de ses combats ou sur la manière dont on devait s'y prendre pour contrer la nouvelle menace.

Un groupe attira particulièrement son attation il lui semblait reconnaître un des protagonistes et avoir déjà vu l'autre. Il s'approcha pour s'en assurer et aux grandes gesticulations du jeune garçon, il n'eut plus aucun doute. L'autre personne trainait également sur les chantiers, il semblait qu'il s'agissait d'une kirienne. D'un couple bandeau de cette denière fut tranché et Hitashiro sentit qu'il n'aurait rien à gagner d'une conversation avec la jeune ninjako dont l'outrage subit c'était manifesté par un emportement soudain. Il s'était même dit que cela allait mal finir mais le sang froid de la jeune femme avait pris le dessus. Il s'imagina que la blessure devait lui douloureuse à accepter comme lui pour son bras.

*vraiment celui là ne respect vraiment rien, on vient de risquer un incident grave par sa faute... *

Il voulut s'approcher mais fut devancer par un des compatrioe de la demoiselle. Il décida qu'il fallait les discuter et que leur discution ne regardait qu'eux... Cette décision le surpris lui-même mais il se dit que le colère montrer peu avant avait calmer ses ardeurs. Une fois leur discution apparament fini il s'approcha.

"Bonjour, je suis Hitashiro Kitaka. Je voulais dans un premier temps vous souhaiter la bienvenu au pays du vent, je dois avouer ne pas connaître votre région mais je suis juste venu vous assurer de mon soutient dans votre combat. Je n'aime pas la guerre mais là je crois qu'on a pas le choix. Et heu... voilà!"

Comme il savait plus quoi ajouter, il baissa les yeux et se frotta les cheveux l'air un peu penaud.
Hitashiro KITAKA, chûnin de Suna
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

Yoruichi s ‘était apprêtée à quitter Soi Fon, lorsqu ‘un Sunite vint à elles. Il semblait intimidé, et ne pas savoir sur quel pied danser. Pour sa défense il fallait reconnaître, que l ‘atmosphère dût aux nouvelles données et au caractère des deux jeunes filles, ne devait rien arranger.
La jeune Kirienne regarda Kitaka de la tête au pied. Elle ne savait que faire, mais la politesse que lui avait enseigné ses parents prit le dessus sur son désir de l ‘ignorer.

"Je suis Yoruichi, et te remercie pour ton soutien mais comprend tu sur quel chemin tu t ‘engage en acceptant notre guerre."

Bien sur la jeune Kyrienne ne possédait pas l ‘expérience de la guerre, ni le statut pour lui permettre de donner une leçon. Mais elle était pleine de colère et de chagrin suite aux nouvelles que venait de donner Kenji. Elle pensait avoir tout perdu lorsqu ‘elle avait été embarqué sur le bateau de la désertion contre sa volonté. Mais elle venait de découvrir qu ‘elle avait perdu bien pire, elle avait perdu Kiri.
Yoruichi avait décidé de rester et d ‘attendre la réponse du jeune Sunite.
Yoruichi Kirosaki, étudiante de Kirigakure no sato
Hitashiro KITAKA
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Message par Hitashiro KITAKA »

La gêne du jeune garçon ne fit que s'accroitre lors de l'examen physique complet effectuer par l'une des kiriennes dont il s'était approcher. Mais lorsqu'elle commença à lui parler, il se refit un masque pour garder tant que faire se peut une image assez digne d'un Sunite.

"Je suis Yoruichi, et te remercie pour ton soutien mais comprend tu sur quel chemin tu t ‘engage en acceptant notre guerre."

*notre guerre notre guerre, elle exagère un peu c'est aussi un peu la notre aussi, même si je n'en suis pas fier...*

Il la regarda droit dans les yeux non pas en signe de défi, ce qui aurait été ridicule dans tels circonstances, mais parce qu'il y décellait une profonde mélancolie. Il en déduisit que la jeune fille avait fait d'immense sacrifice pour venir ici.

"Je sais très bien ce à quoi je m'engage et sache que je ne reviens jamais sur mes paroles, mais je voulais que vous sachiez que Suna est derrière vous et que vous n'êtes plus seul. Bien sûr, il y en aura qui ne seront pas cool avec vous, mais je sais que ce sont de brave gars qui manque un peu de cervelle et qu'ils seront parmi les plus acharnés lors des batailles à venir.*enfin, j'espère!!* Voilà"

Hitashiro s'était redressé et observait maintenant les réactions suite à son spitch... qu'il jugea avec un peu de recule pas terrible...
Hitashiro KITAKA, chûnin de Suna
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

La genin manqua d’éclater de rire en entendant les propos de sa camarade. Pensait-elle que les Sunites étaient des abrutis ? Pourquoi n’y aurait-il eut que du sang Kirien de versé ? Eux aussi auraient leur lot de perte et nombreux étaient ceux dont le visage était grave, ceux qui savaient, ceux qui connaissaient les horreurs de la guerre.
Même si les paroles de Yoruichi lui semblaient stupides, elle ne releva pas. Les autres shinobi lui prouveraient bien assez tôt le contraire. Pour le moment, elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait, c’était sans importance.

Et sans même lui laisser le temps de placer le moindre mot, Yoruichi tourna les talons. Parfait, la jeune fille n’avait pas envie de partir dans un long débat. C’est alors qu’un nouveau protagoniste fit son entrée.
A sa vue, la genin serra le poing. Elle n’avait pas la moindre envie de tenter une nouvelle fois l’expérience Usuke. *Fais moi un coup comme l’autre môme et je ne répond plus de rien.*

Heureusement, Hitashiro n’avait rien à voir avec le Shinju. Son discours était celui de quelqu’un de plus mûr, ce n’était pas un flot de questions inutiles. Il disait simplement ce qu’il y avait à dire, les encourageant par la même.

"Merci." Décidément, elle allait devoir faire des progrès en conversation si elle voulait s’intégrer aux autres. Mais le voulait-elle seulement ? Kibito, son seul véritable ami, ici, était dans le coma. Un état idéal car ainsi, il était silencieux.

La réponse de sa camarade en revanche lui déplut beaucoup. Elle non plus n’aimait pas le contact avec les autres mais, de la à prendre les autres de haut, il y avait de la marge. Pour qui se prenait-elle à lui parler de la sorte ? Le genin venait en ami et elle ne trouvait rien de mieux à faire que de lui donner la leçon. *Pitoyable.*
Oui, elle avait souffert de sa désertion mais, était-ce différend pour les autres Kiriens ? Pourtant, après son altercation avec Usuke, elle n’était peut-être pas non plus si bien placée pour juger.

S’il s’en offusqua, Hitashiro n’en montra rien, heureusement. Il répondit simplement à la question de Yoruichi, confortant Soi Fon dans son idée que les Sunites prouveraient d’eux-mêmes qu’ils savaient ce qu’ils faisaient en s’engageant dans ce combat. *Ça commence. Bientôt, tu te rendras compte de ton erreur. Je te l’ai pourtant dit, ils brûlent du même feu que nous. Il savent à quoi ils s’exposent, ils connaissent les risques et les acceptent…enfin, certains d’entre eux.*

"…" Ah nouveau, elle ne savait pas quoi dire. Peut-être n’y avait-il rien à ajouter. Elle se sentait de trop ici. Il y avait une personne qu’elle ne connaissait pas. Il s’était présenté mais ça s’arrêtait là. Elle ne savait rien de plus sur son compte.
Si Yoruichi n’aimait pas les gens, elle ne semblait pas gênée par eux, ce qui n’était pas le cas de Soi Fon.
Cet inconnu si proche d’elle, elle n’aimait pas ça. Il ne semblait pas méchant mais, il était proche, trop proche et surtout, il pouvait la voir.
Lorsqu’elle était seule sur son mur, elle n’était rien de plus qu’une personne parmi d’autre sur la place mais à présent, aux yeux du jeune homme, elle était une Kirienne et surtout une personne avec qui il avait engagé la conversation.

Elle aurait pu fuir, quitter la place. Mais en faisant ça, pour quoi aurait-elle passée aux yeux de tous ? Du Sunite ? De la Kirienne ? Une lâche ? Elle n’en était pas une.
Elle allait devoir combattre sa répulsion et rester. Pour elle, c’était déjà un gros effort et, il ne fallait pas espérer qu’elle prendrait part à la conversation.
Pourtant, elle le voyait bien, il ne lui voulait pas le moindre mal. Il voulait juste parler. Petit à petit, elle se détendit et parvint même à articuler quelques mots.

"Je me nomme Soi Fon, Soi Fon Shinshun. Je te remercie à nouveau pour ton soutien et te demande d’excuser ma camarade. Elle et moi devons nous partager le pire caractère de Mizu no kuni. Quand à notre région puisque tu en parlais, peut-être pourras-tu la découvrir par toi-même lorsque tout ça sera fini."

Une nouvelle fois, elle se surprenait de sa propre audace. Elle l’avait fait, elle lui avait parlé.
A présent, elle s’en rendait bien compte, ce n’était pas si difficile que ça de parler aux autres. Si elle parvenait à vaincre sa crainte des autres, ce serait un grand pas en avant pour elle. Elle voulait être forte et ne plus avoir peur. Pourtant, au fond d’elle, il y avait toujours cette partie qui tremblait à chaque fois qu’elle rencontrait un inconnu, cette partie qui avait peur et qui haïssait les autres de lui infliger pareille souffrance.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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Itsuki Kamiyama
Chûnin mystère
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Message par Itsuki Kamiyama »

Bien plus rapidement qu’on ne l’aurait cru, Itsuki apparut sur la place centrale n’arborant plus son visage souriant habituel mais laissant place à une apparente dureté vraisemblablement due à sa discussion avec le Kazekage. En effet, ce qu’y avait entendu le jeune chûnin ne lui mettait en rien le baume au cœur et tout comme les paroles de Leolio et du jounin de Kiri avaient dû laisser une marque indélébile dans les esprits des petites têtes blondes de Suna, les paroles du chef du pays du vent avait engrangé chez Itsuki l’apparition d’un doute envers les fondements mêmes de son village.

La mésaventure qui lui était arrivé le jour de son retour durant la grande tempête qui avait frappé le pays du vent, durant laquelle il avait eu à faire à un missing-nin ne lésinant pas sur les moyens pour obtenir ce qu’il voulait, avait en effet beaucoup troublé le jeune homme sur la façon dont ce ninja avait atteint un bâtiment si essentiel du village. Il avait donc sûrement eu de l’aide en provenance du village lui-même et de personne assez influente pour limiter les échos de l’affaire aussi bien après qu’elle ait eu lieu que durant toute la préparation nécessaire à une mission de vol de dossiers aussi soigneusement montée.

Cependant, cela, il ne devait en aucun cas le laisser transparaître devant tous et il se força donc pour retrouver rapidement son sourire habituel en évitant cependant tout collègue à l’instinct nationaliste un peu trop exacerbé qui aurait pu avoir un discours moralisateur sur le fait que Suna et Kiri devrait totalement coopéré dans le but de les libérer de cette organisation tant maléfique.

Itsuki profita alors de ce sourire retrouvé pour aller aborder les deux seuls élèves dont il put précisément localiser la voix à travers la foule qui était rassemblée, c’est-à-dire les deux cousins de la famille Kukan. En s’approchant discrètement d’eux il se surprit à écouter leur discussion pour cerner un peu plus le profil psychologique de chacun, ou tout du moins, voir comment ces deux jeunes étudiants issues d’un clan où la guerre est souvent abordé par les Anciens dans les souvenirs de leurs exploits.

La jeune Mai étonna particulièrement le jeune homme par sa réaction. En effet, sa voix pleine de fierté à l’égard du clan à laquelle elle appartenait semblait avoir disparu quand elle demanda à son cher cousin si ce qui était dit par Leolio était vrai. Elle semblait avoir retrouvé la voix d’une jeune fille comme elle l’était véritablement au fond et elle put ainsi exprimer par cette courte phrase toute l’inquiétude refoulée qu’elle devait ressentir à entendre les jounins de son villages parler de guerre imminente, d’organisation maléfique et d’autres joyeusetés qui semblaient la réjouir autant que la majorité de la foule dont un sentiment unique émanait : la peur. Ce n’était pas encore de la peur panique mais on pouvait ressentir une forte agitation dans tous les chuchotements qui résonnaient comme un bourdonnement incessant aux yeux d’Itsuki. Cela était normal puisque, selon lui, peu de personnes actuelles vivant à Suna ne connaissait véritablement l’horreur de la guerre, le Pays du Vent ayant toujours cherché à minimiser le plus possible les crises les plus graves qu’il avait traversé durant son existence. La jeune Kukan reflétait donc bien l’esprit général de la foule et le jeune homme se surprit à éprouver de la sympathie pour une jeune femme fière mais qui restait cependant encore une petite fille.

Le cas du jeune garçon, Shiyu, l’intéressa tout autant. Son ancienne conviction que le jeune homme était un idéaliste convaincu s’était encore renforcée mais il faisait preuve à travers ses paroles adressées à sa cousine de tout le respect et de toute la compassion dont devait faire preuve un homme pour réconforter quelqu’un dans le doute le plus complet. Bien qu’encore armé de la fougue et de l’inconscience due à la jeunesse, il résonnait déjà comme un homme mûr et on sentait alors toute la présence inculquée par les plus vieux du clan durant sa jeunesse et on y voyait aussi toute l’imitation des discussions d’adultes qu’il avait dû surprendre un jour au vol durant les escapades dans le quartier du clan. Son avis sur l’organisation faisait un peu le jeu d’une opposition bien/mal toujours voulue par les pays où l’on se trouvaient, c’est-à-dire de la volonté de croire que l’on est toujours les représentants du bien absolu tandis qu’ils sont les représentants de l’exact inverse. Itsuki savait que cette vision était désormais dépassée car le village avait commis de nombreuses erreurs de part le passé et en payait désormais le prix fort. Il se rappelait encore de tous les remous dû à la nomination du présent Kage après l’assassinat du précèdent par l’Ange Noir de Suna, Tenshi Kuroi, et de tous les coups fourrés que les prétendants au trône s’était fait pour que finalement un homme juste monte au pouvoir. Cette fois encore, cela n’avait été dû qu’au fruit du hasard, les autres s’étant tellement montés les uns contre les autres que le conseil n’avait d’autre choix que de nommer la seule personne semblant encore doué de raison de l’époque. Cependant, Itsuki n’avait pas encore totalement perdu la foi en son pays et savait qu’il continuerait à le protéger jusqu’à ce qu’il ne ressente plus cette appartenance additive à ce pays. La fin du discours du jeune Kukan finit pourtant par tirer un sourire véritable au chûnin, Shiyu s’étant emmêlé les pinceaux à la fin de sa tirade et s’étant étendu en excuses inutiles sur un monologue qui, contrairement à ce qu’il aurait pu pensé, était loin d’être si idiot que ça.

Itsuki finit alors par se dire que ces jeunes gens étaient peut-être le vrai futur de Suna qu’ils représentaient chacun à leur manière si bien et où l’on sentait l’envie de protéger son pays. Le jeune homme s’avança alors vers eux et profita pour leur lancer un dernier mot pour les faire réagir, dans l’espoir de retourner s’occuper de leurs entraînements dans quelque autre endroit que celui-là.

"Je crois que si vous avez fini jeunes gens, nous pouvons repartir vous ne pensez pas ? Mais j’aimerais bien entendre d’abord ce que vous avez pensé de ce discours pour savoir et surtout si vous avez d’autres questions avant que l’on y aille …"
Itsuki Kamiyama, Chûnin de Sunagakure No Sato

Unknown to death ... Nor know to life ...
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Mai Kukan
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Message par Mai Kukan »

[3 milles ans plus tard ... Désolée pour le retard Shyu]

"Ils sont tout à fait sérieux. Suna vient de rentrer officiellement en guerre. Désolé de ne pas pouvoir t'affirmer le contraire. Mais pour ce qui est de ce que j'en pense."

Et voilà ! Il venait de confirmer l'horreur !
Il n'avait pas à s'excuser de ses dires car la jeune fille lui avait demandé ce qu'il en pensait, et c'était sous entendu qu'elle lui demandait la vérité. De toute façon elle l'aurait vu si il avait menti car en faisant cela, il aurait dénié les affirmations de hauts gradés, ce qui en soit était un énorme idiotie.
Elle se senti un peu bête en réfléchissant à ce qu'elle avait dit à son cousin. Elle avait du lui donner l'image d'une fille qui refusait de voir la réalité en face et qui pour cela tentait de se rassurer en écoutant les autres.
Mais bien évidemment cela ne l'avait nullement rassurée et désormais elle ne pouvait plus le refuser : elle allait bientot devoir se battre. Au fond, cela donnerai du piment à sa vie. Se battre pour de vrai ... ne pas passer sa vie à flenasser ou à s'entrainer sans jamais avoir à se servir de ce qu'on avait appris. La guerre n'était pas une bonne chose, mais on pouvait toujours lui trouver un coté positif : celui de donner aux shinobis une raison de vivre : défendre son pays et ses convictions.

"J'en pense que cette organisation est immonde


*C'est aussi mon opinion.*


, et ne mérite que la destruction.


*No problem. Les juunins du village vont vite nous débarrasser de ces ordures.*

Notre devoir est de nous charger de cela.


*Non. Les junnins se chargent de ça, pas nous. Enfin ... pas pour l'instant. Mais j'espère bien que ça sera fini quand j'aurai appris ma première technique.*

Et c'est pour ça que je suis du côté des deux jônins qui viennent de parler. Je veux les aider dans leur projet de mettre à terre cette mystérieuse association, et à libérer Kiri.

*Il ne se rend pas compte qu'il ne pourra pas faire grand chose contre cette immense organisation. Il a de l'espoir ...*

Elle sourit en écoutant son cousin. Il avait trouvé son nindo et elle se sentit un peu fière d'être de sa famille même si elle montrait un peu même beaucoup moins d'enthousiasme à l'idée de ce qui les attendait.

C'est pour des choses comme cela que j'ai voulu devenir ninja. Je ne suis qu'un étudiant, mais je ferais de mon mieux"

C'était décidément bien parlé. Il venait en un petit speech de décider Mai. Désormais elle voulait combattre aux cotés de Shyu et les aider lui et son village dans la guerre imminente.
Ne pas penser à la mort ... penser à la victoire ... ce serait la sienne si elle agissait comme son cousin.
Elle fut surprise en voyant son cousin s'excuser une fois de plus. Cette attitude contrastait vraiment avec ses convictions. Mai avait du mal à croire que c'était lui qui avait pu débiter ces phrases chocs.

"Je crois pas que c'est en t'excusant que tu arriveras à protéger le village."

Et paf ! Une petite phrase gentille pour commencer. Si elle voulait se battre aux cotés de Shyu, il fallait déjà que tout les deux restent bon amis. Elle se rattrapa donc aussitot.

"Mais ton petit discours m'a convaincu. Je peux même te dire que c'était bien plus convaincant que les montagnes de phrases des deux jounins. Tu as raison : il ne faut pas refuser l'issue inévitable et tout faire pour y mettre un terme au plus vite. Même si nous allons avoir du mal à être vraiment efficace."


Une voix dans le dos des deux jeunes retentit alors que Mai venait de finir de parler.

"Je crois que si vous avez fini jeunes gens, nous pouvons repartir vous ne pensez pas ? Mais j’aimerais bien entendre d’abord ce que vous avez pensé de ce discours pour savoir et surtout si vous avez d’autres questions avant que l’on y aille …"

Elle répondit donc aussitot, histoire de pouvoir retourner au plus vite en cours et apprendre au plus vite quelque chose d'utile pour servir lors de la guerre.

"Ce qu'on a pensé du discours ? Très optimiste. Et puis long ... je préfère de loin Shyu et son petit discours bien à lui, court et clair. C'est vrai qu'il n'avait plus grand chose à ajouter mais quand même. Sérieusement c'était un bon discours de polititien. Vachement convaincant même si on a pas toujours envie d'y croire ... Et ma question, c'est qu'allons nous pouvoir faire, nous autre pauvres petits étudiants pour être utiles ?"

Et voilà. La question qui lui tenait à coeur venait d'être posée. Le sensei aurait-il une réponse ?
Mai Wang/Kukan étudiante à Suna
Membre d'un team composée : d'un psychopathe, de deux pervers, d'une marchande de fruits (moi ><) (melons, pastèques ...), d'une adorable gamine, d'un bouclier anti-pervers et d'un sensei pas chanceux (devinez pourquoi ^^)
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