Dim 18 Mai 2008 - Miyagi Airi

Pour les présentations des gens portés disparus :x.

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Airi Miyagi
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Dim 18 Mai 2008 - Miyagi Airi

Message par Airi Miyagi »

Nom(s) : Miyagi

Prénom(s) : Airi (amour, affection).

Âge : 17 ans.

Sexe : Féminin.

Description physique :
De taille moyenne, dans le mètre soixante-cinq, de corpulence moyenne : on ne peut pas dire qu'elle soit particulièrement fine, mais on ne dirait pas non plus qu'elle a quelques kilos à perdre. En fait, on peut dire qu'elle est fine mais à les os épais (donc elle serait vraiment fine si elle avait les os fin, vous me suivez ?), histoire de mettre tout le monde d'accord. Les yeux bruns foncés, tout comme ses cheveux, son visage peut être soit banale soit agréable à regarder, cela dépend des goûts. Son teint est plutôt clair signe qu'elle s'expose peu au soleil. Enfin vous me direz, ça risque de changer ça. Son visage est très expressif (maintenant allez savoir si il exprime la réalité...), reflétant parfois une absence totale de pensée ou au contraire une énorme agitation intérieure. Ses yeux brillent alors, fébriles, et son visage entier paraît exalté (c'est généralement mauvais signe). Elle a parfois l'air mystifié, presque en transe, ou bien alors complètement inerte comme si la vie l'avait désertée.
Étant donné que ses parents possèdent une boutique de vêtements traditionnels (bien qu'une grande partie soient des vêtements traditionnels "améliorés", entendez par là un peu modernisés pour plus de praticité) elle a le choix. Par moment elle se sert d'ailleurs d'elle même dans le magasin au grand damne de ses parents (certes ça fait de la publicité mais tout de même...). Il lui est même déjà arrivé de sortir juste enveloppé dans une grande étoffe en soie magnifiquement teintée et travaillée. Heureusement que son frère l'avait rattrapée avant qu'elle sorte de la rue.
De façon général elle aime bien les tissus vaporeux, pas trop serrés (sauf à la taille, faut bien que ça tienne). C'est parfois pas très pratique, il faut le reconnaître. Enfin heureusement elle prend plutôt ce qui lui passe sous la main qu'un truc particulièrement coquet : changez sa garde robe, vous changez son look.


Histoire :
Il arrive que certaines personnes se connaissent bien avant la naissance, bien avant que leurs mamans respectives ne les présentent. Ils partagent l'intimité du ventre d'une mère et qui sait, peut-être se racontent-il déjà des secrets. On parle souvent des vrais jumeaux en oubliant les faux. Après tout ce sont les événements, notre environnement qui fait ce que l'ont est, qui nous forme. Alors avoir les même gênes ou pas lorsque l'on grandit ensemble et qu'on partage tout ne veut plus rien dire.
Ces quelques phrases pour vous introduire à vous, amis lecteurs, l'histoire qui va suivre et se poursuivra encore.
L'histoire d'une âme – Non, de deux âmes, dont les coeurs battaient ensemble avant le premier cris. Ainsi va la vie : ils attendaient un bébé et un jour le médecin leur annonça que qu'ils en aurez deux. Pour cette fois, le dilemme "fille ou garçon ?" fut tranché car c'est une fille et un garçon qui allait naître à Konoha. Les noms furent simplement et communément choisis : Minoru pour le garçon et Airi pour la fillette. C'est de cette dernière dont je vais plus particulièrement vous parler.


La famille Miyagi, modeste, moyenne, normale. Quatre grands parents, deux parents, quelques tantes et oncles par ci par là, deux enfants, si mignons tout les deux à gazouiller dans leur parc. Ils grandirent, doucement, régulièrement, marchant puis galopant à quatre pattes, se faisant l'un l'autre des grimaces, ainsi qu'aux passants. Ha, les enfants. Ça apprend à parler et ensuite on ne les arrête plus. Du moins pour Airi ce fut comme cela au début, mais lorsqu'elle eu trois ans et entra en primaire il fallut bien se résoudre : la fillette n'était pas très bavarde. Remarque, son calme enchantait sa maîtresse. Et de toute façon, pourquoi parler à d'autres enfants, s'amuser avec eux alors qu'elle avait déjà un frère avec lequel les mots étaient presque superflus par moment ?
Minoru parlait, Minoru se faisait des amis, elle suivait. Besoin de rien d'autre après tout...

Cela arrive d'être timide, introverti et quand on est toujours fourré avec quelqu'un qui ne l'est pas souvent personne ne le remarque. Toujours à deux, toujours ensemble, étrange couple d'enfants qui ne se ressemblait pas physiquement ; Et pourtant.


Ha, ensuite mes amis ?
Le temps passa. Jouant, grandissant, évoluant ensemble sans jamais se dissocier, si complémentaires l'un de l'autre comme si il ne pouvait en être autrement. Souvent dehors, parfois courant entre les multiples tissus brodés de la boutique de leurs parents. Si parfois d'autres enfants dans leur innocence ou leur stupidité taquinaient un peu trop Airi sur son mutisme, son air réservé et sérieux un Minoru ne se baladait jamais bien loin afin de leur dire deux mots. Sans méchanceté mais avec diplomatie. À Airi de rester derrière lui qui la protégeait toujours. Combattre, répliquer, pourquoi alors qu'il le faisait déjà si bien pour elle ? Les batailles sont l'apanage des garçons, se faire protéger celui des fillettes.

Si nous jouions à un jeu ? Celui des et si ? Si elle n'avait pas eu de frère, aurait-elle développé ce caractère ? Ou bien ne se serait-il que révélé plus tôt ? Oui, ce caractère, que beaucoup pensait inexistant et qui s'est malheureusement révélé alors qu'elle avait un peu plus de huit ans.
Il ne pleuvait pas ce jour là, un beau soleil irradiait sur le village de la feuille. Pourtant vous savez comme moi que les instants tristes ou décisifs se font dans les films toujours sous la pluie. Il faut croire que le ciel est mauvais metteur en scène. Minoru était malade. La grippe qui parfois arrive lorsque le temps est capricieux, fin de l'hiver début du printemps. Un jour il faut beau, l'autre il fait froid alors que les enfants ont laissé leurs manteaux à la maison. Trois jours plus tard ils ont de la fièvre et restent au lit en ne maugréant qu'à moitié : c'est aussi sympa de ne pas aller en cours même si on a mal à la tête en contre partie. C'est tellement courant.
Toujours est-il qu'Airi se rendait seule en cours ce jour là. C'était bien sûr déjà arrivé : elle allait dire à la maîtresse que son frère était malade, lui remettait la lettre d'excuse que sa mère lui avait confié et allait s'asseoir à sa table. Peut-être ce jour là sortie t-elle un peu plus précipitée que d'habitude car on leur avait rendu leurs dessins et qu'elle avait hâte de les accrocher avec Minoru dans la chambre qu'ils partageaient, toujours est-il qu'elle bouscula une fille qui sortait et continua sa route sans y prêter attention. Cela arrive si souvent, surtout à la sortie des cours dans les couloirs.

Vous devez connaître cela vous aussi. Certaines personnes aiment se donner de l'importance, aiment faire peur, qu'on les craigne. Comme si cela allait empêcher le destin de faire d'eux ce qu'Il veut juste parce qu'ils auront racketté ou frappé des gens d'une ou deux têtes plus petits qu'eux. Ainsi, l'après midi lorsqu'Airi revint à l'école, elle se fit soudainement arrêter par une bande de filles dont les âges variaient entre dix et douze treize ans. Plus grandes qu'elle en tout cas. Si les garçons sont bagarreurs les filles sont teigneuses, surtout entre elles. Il ne fallut pas plus de dix secondes à la plus grande pour l'agripper par les cheveux.
Vous ne comprenez pas trop pourquoi ? Airi non plus, figurez-vous. Il faut croire que certains prennent comme une grave insulte de se faire bousculer, tellement peu sûr d'eux qu'ils se sentent agressés au moindre signe et y répliquent de façon exagérée.
Ha, la bande de filles. Les pestes de l'école à mettre une baffe à notre héroïne. Pas de Minoru pour la protéger, la défendre quand les chipies décidèrent de lui faire manger un peu de terre.
Dans ce genre de situation, tout est confus. Vous croyez que ce jour était normal et soudain l'univers semble basculer. Que restait t-il à cette enfant pour s'accrocher ? Peut-être bien cette pierre qui, comme par enchantement croisa le chemin d'une de ses mains alors qu'elle se débattait. Sur le dos, aveuglée par le soleil selon la cadence de la tête penchée au dessus d'elle. Il n'y avait donc plus rien que cette masse sombre qui parfois éteignait la lumière. Et qui semblait croire que la situation présente était bien amusante.

Je vous l'ai dit, le destin reprend toujours ses droits. Patiemment il place ses pions, leur dispose épreuves, moyens et les fait avancer.
On peut donc dire que la suite était inévitable. Quelque chose de dur lové contre sa paume qui fera bien plus mal que cette dernière toute seule. Un coup, deux coups, trois coups. Les nombres restant n'avaient plus d'importance alors que c'était elle qui était debout à présent et qui continuait de frapper. Jusqu'à ce qu'une main puis une autre n'arriva à l'arrêter, à la rejeter loin de la masse de chair et de sang qui ne bougeait plus depuis un moment.

Sûrement ce jour là, l'agresseuse et l'agressée dont les rôles furent mélangés de façon troublante furent sauvées par leurs camarade de classe. Elles avaient subitement cessées de rigoler lorsque la pierre avait fait jaillir du sang et étaient aller courir à l'école non loin chercher des enseignants. Bien sûr cela se passait en dehors de l'école, mais quel adulte pouvait rester sans rien faire, surtout lorsqu'on prétendait à ce métier ?
Les explications furent confuses, Airi ne parla pas beaucoup, ne réagit pas beaucoup, même lorsque ses parents furent convoqués. Oui, je vous l'ai dit, cela ne se passait pas à l'école mais les deux enfants y allaient et il était préférable de régler la chose de façon interne plutôt que de porter plainte à la police. Après tout, elles n'avaient que huit et douze ans. Mais comme je vous l'ai dit Airi ne donna pas grandes explications, mettant même mal à l'aise par son absence de réaction. Étrange comme un comportement d'habitude favorable devient vite dérangeant. Calme, trop calme alors que tout le monde était retourné par son acte.
Il fallait bien trouver quelque chose, pourtant et on mit l'affaire sur le compte de la peur même si l'explication avait un relent de non-dit, de facilité. Il fut cependant décidé qu'Airi devrait voir un psychologue, plutôt pour calmer les parents de sa camarade que parce que les gens pensaient qu'il y avait réellement un problème. Cela ne lui ressemblait certes pas et était déroutant pour ses parents mais comme dit, elle avait du tout simplement perdre le contrôle de ses nerfs. Cela arrivait.

Le retour à la maison fut lugubre, leur fille ne semblant pas émue ou quoi que ce soit. Quant à Minoru il fallut lui expliquer et cela fut dur, surtout qu'Airi ne pipait toujours pas mot et vaquait comme d'habitude à quelques tâches dans la maison. Sûrement était-il été blessé que sa soeur ne lui en ai jamais parlé, ou peut-être qu'il regrettait de ne pas avoir été là. Il avait même sans doute peur du geste inexpliqué de sa silencieuse moitié.
Mais ce n'est pas son histoire que je raconte et toutes les données ne me sont pas offertes...

La vie reprit. Ce n'était qu'un incident de parcours qu'il fallait oublier au plus vite. Pour cela il fallait s'en tenir à ce qui avait été dit et c'est ainsi qu'une fois tous les deux mercredis après midi Airi du se rendre chez un psychologue. Comme à son habitude elle restait le plus souvent muette, répondant poliment lorsque cela devenait indispensable et sinon essayait de se convaincre que le tableau abstrait derrière le bureau était passionnant. La famille Miyagi aurait pu tomber sur un psychologue moyen, mais celui-ci aimait bien faire son travail. Et l'attitude de la jeune fille l'intriguait, il faut bien l'avouer (ça changeait des gens juste dépressif ou des ados qui fuguaient parce qu'il avait pas eu le dernier album de leur chanteur préféré). En accord avec la famille il fut décidé qu'on demanderait de l'aide à l'hopital de Konoha et leurs genjutsuistes [je sais pas trop si ça se dit ça...]. Certains parmis eux étaient des maîtres de l'esprit qui pouvait sûrement les éclairer sur le comportement d'Airi. Il n'y avait après tout rien à perdre, sinon l'illusion que la fille chérie avait réellement un problème.

Ainsi il fut fait. Inyuu Tamashii, la lecture de l'âme. Si cela fut assez facile pour le médecin de pénétrer et de lire l'esprit de la fillette ce le fut moins pour ses parents et surtout pour Minoru de voir au bout de longues minutes leur fille pousser un cris et se mettre à sangloter alors que le shinobi s'éloignait. Le diagnostique semblait si clair et pourtant si complexe aux yeux des proches, comment en quelques instants seulement ?
Il a été dit, répété rerépété et même rererépété [promis je m'arrête ici...] qu'Airi ne parlait pas beaucoup [si vous l'avez pas encore remarqué, c'est que vous avez lu beaucoup trop en diagonal -> try again]. D'après les dires de cet inconnu la jeune fille avait quelques problèmes d'appréhension de son environnement. Parfois les choses semblait se dérouler trop vite autour d'elle, son esprit n'arrivait pas à enregistrer les informations qu'il aurait du ou se perdait en détail. La partie créative de son esprit prenait alors le relais pour combler les manques, les vides, essayant de créer quelque chose de cohérent bien que des fois totalement décalé de la réalité mais qu'elle prenait comme tel. Renfermée, démêler la vérité de ses inventions devenaient parfois trop compliqué même si une part de son cerveau essayait d'y travailler, de retraiter les données. Cela n'avait jamais été détecté car cela n'avait encore jamais posé de problème jusqu'à ce jour. Le ninja supposait que lors de l'incident elle avait du simplement oublier qu'elle avait déjà frappé, ou bien qu'elle ne se rappelait plus pourquoi elle faisait cela mais était convaincu qu'elle devait continuer parce qu'on le lui avait dit, cherchant à trouver une raison, une excuse à son geste ; Sans se rendre compte des dégâts qu'elle créait. Elle aurait pu frapper le sol, un arbre, à ce moment là cela n'avait plus d'importance.
C'est un peu difficile à avaler n'est-ce pas, quand on dit cela de votre fille. Cela semble fou, inimaginable, complètement surfait et c'est donc en claquant la porte qu'ils partirent tous ensemble avec Airi qui pleurait toujours, la main dans celle de Minoru.

Encore une fois nous pouvons jouer au jeu des et si. Si elle n'avait jamais été dans cet hôpital, la suite aurait-elle changé ? Si il n'y avait jamais d'intrusion, peut-être son esprit ne s'étant pas senti agressé n'aurait pas ainsi tourné. Si personne n'avait jamais prononcé ce diagnostique peut-être que les symptômes et les signes n'auraient alors jamais existé.
Toujours est-il qu'au cours des semaines, des mois, il fut évident qu'Airi ne se remettait toujours pas de l'examen. Du moins c'est ce que ses parents aimaient à croire mais en réalité je peux vous le dire : le genjutsu n'avait fait que s'exprimer des aspects de sa personnalité qui serait tôt ou tard ressorti. Chose trop difficile à accepter quand on aime une personne qui a ce genre de problèmes. La jeune fille approchait les neuf ans, étant parfois comme avant, parfois restant assise un très long moment au même endroit sans bouger, sans parler, le regard vide et comme absente. Parfois encore elle s'énervait sans raison contre autre chose, se blessait par exemple en se cognant contre les meubles...
Ho, une partie d'elle, même à son jeune âge était consciente de ses problèmes. Mais cette partie n'était pas assez importante pour les régler à chaque instant. Et si par moment elle ne bougeait plus c'était par peur de faire quelque chose de mal, ou de se faire mal. C'était par peur que tout autour d'elle ne soit pas réel – car elle avait bien entendu les explications du médecin, qu'elle invente tout. Elle ne savait plus alors que croire, que penser. Les choses étaient-elles là, ou pas ? À d'autres moment elle oubliait tout et se laisser porter par les délires de son esprit.

Le temps défilaient et il devenait de plus en plus évident que le mental d'Airi n'allait pas guérir seul. On parla, on demanda de l'aide – mais pas auprès des shinobis, la plaie restait encore trop vive. Il fut décidé qu'elle irait en cure pendant un certain temps. Cure un peu spéciale certes ou certaines plantes médicinales étaient plus destinées vers une possible guérison que vers le bien être. Mais c'était bien plus facile d'appeler ça une cure.
Les gens n'aiment pas regarder les choses en face.
Ils auraient aimé attendre encore un mois afin de fêter ensemble le dixième anniversaire des jumaux, mais la crainte, l'usure et les conseils des médecins eurent raison des liens familiaux. Une petite valises, une petite filles, des petits problèmes. Tout cela fut déposé avec quelques douceurs sucrées à la clinique.


Certains médicaments l'endormaient, d'autres l'engourdissaient si bien qu'elle reconnaissait à peine son frère et le reste de sa famille qui passaient lui souhaiter sa décennie. Bien sûr elle ne comprenais pas pourquoi ces vacances, pourquoi elle devait rester seule et pourquoi elle devait avaler des choses qui sentaient tantôt amer tantôt sucré. Elle avait dix ans et même si il y avait une piscine, un très beau jardin, l'absence de personnes de son âge et surtout de Minoru lui pesait. Donc Airi s'ennuyait. Les journées étaient mornes, se succèdaient, presque irréelles. Des fois elle ne savait plus depuis combien de temps elle était là ou si tout ceci n'était pas un rêve.
Les plantes douces ne servaient qu'à l'assoupire sans régler la maladie. Elles masquaient juste les symptômes. Ses parents se mirent presque à espérer que c'est parce qu'il n'y avait pas de problème. Elle paraissait si calme, leur petite fille adorée. Détendue. Au bout d'un an selon l'avis des médecins elle pu retourner à la maison. Un an... le chiffre peut faire paraître cela peu, mais priver une famille de son enfant de dix ans durant une année entière, c'est énorme. Une petite fête fut organisée, pleine de joie et de tendresse. Si elle avait manqué à son père et à sa mère, que dire du vide qu'elle avait laissé auprès de Minoru ? Les arbres de Konoha recueillirent secrètement leurs paroles durant les heures de confidences qui en suivirent.

Cela fut dur au début de reprendre certaines habitudes. Il fallut retourner à l'école, heureusement que certains cours lui avaient été dispensés à la clinique : le retard acquis fut relativement vite rattrapé grâce à l'aide de son frère. Elle ne put cependant jamais se réintegrer en classes. Toujours seule ou dans l'ombre de Minoru.
On peut faire semblant, on peut essayer que tout soit comme avant. Sans aucun doute c'est ce que ces deux jumeaux voulaient. Ainsi même lorsque, après cinq ou six mois, les effets de la cures céssèrent, qu'Airi par moment s'agitait ou hurlait, semblant terrorisée par quelques fantômes, ou bien qu'elle se comportait bizarrement, jamais son frère ne rapporta la chose à leurs parents. Toujours là pour la prendre dans ses bras, la réconforter, lui dire que tout allait bien. Il n'avait que onze ans et pourtant l'équilibre psychologique de sa soeur semblait reposer sur ses jeunes épaules, pauvre enfant qui avait du grandir vite.


Le temps passa, encore. Car si j'aime à vous compter certains faits marquant il est des périodes qui ne méritent pas grande attention.
Si Mr et Mme Miyagi avaient des fois certains doutes, certaines hésitations devant l'attitude de leur fille, leur fils les contrait avec une candeur toute juvénile. Si certains faits les troublaient, ils s'effaçaient de leurs mémoire durant ces temps sans aucuns problèmes, du moins visibles. Pourtant, il était évident que Minoru au cours des ans avaient de plus en plus de mal à dissimuler le comportement d'Airi. Cette dernière tantôt s'en fichait tantôt prenait tellement peur d'elle même et d'une nouvelle séparation avec sa famille si on apprenait ce qu'elle faisait qu'elle se murait dans une sorte d'hébètement.


Une nouvelle fois l'élément déclencheur se fit en l'absence de Minoru. Les deux enfants avaient treize ans et avaient dernièrement reçu un chiot. Airi était seule à la maison, son frère et ses parents étant partis faire des courses et elle ne désirant pas les accompagner. Vous savez, les enfants, les petits animaux... Elle joua un peu avec lui, le brossa, et décida de lui apprendre certaines choses. Suis-moi. C'était facile, surtout avec un morceau de viande en main. Reste-ici, ça l'est bien moins, forcément. Le chiot avait pris de l'habitude de la suivre parce que = miam miam. Elle essaya de le maintenir à distance pour lui faire comprendre, de le mettre sous un carton (c'est marrant un carton qui bouge et qui aboie) mais rien à faire, pour le chien c'était un jeu même si elle le repoussait toujours. Puis comme cela arrivait déjà de plus en plus régulièrement, tout se confondit, tout se mélangea. Pourquoi le suivait-il ? Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Du mal peut-être, sûrement même. Elle prit peur, paniqua, et il n'y avait personne pour la ramener à des choses plus réelles. C'est résistant un chiot, mais seulement jusqu'à un certain point.
Quand la famille revint Airi s'était calmée et quand on lui demanda comment elle s'était occupée, elle répondit qu'elle avait appris au chien à la suivre et à rester sans bouger. La crise passée, elle ne se souvenait plus que de ça : elle avait réussi à lui apprendre. On retrouva effectivement le chiot immobile, mais qui ne bougerait plus jamais. Les côtes écrasées, le poil poisseux d'un sang qui se retrouvait sous les getas de la jeune fille.

S'en était trop. Ça, les autres petites choses. Son père, sa mère, et sûrement son frère furent effrayés de son geste. Encore une fois on vit des médecins, mais pas des shinobis cette fois-ci ; Ils ne voulaient plus avoir à faire avec eux. Comme prévus, comme cela avait déjà été fait, ils diagnostiquèrent des troubles du comportement chez Airi, qui iraient croissant si on ne faisait rien. Ils parlèrent de médicaments, de centres hospitaliers où on la traiterait bien. La cure n'avait apparemment pas réussi à endiguer sa maladie, il fallait essayer des méthodes plus importantes. Encore une fois, elle parti. Laissant Minoru seul. Elle irait cette fois dans un hôpital spécialisé se trouvant vers l'intérieur du pays du feu.
La science cherche, la science trouve, la science veut guérir mais n'y arrive pas toujours. Parfois même c'est l'inverse qui se produit, surtout sur les maladies de l'esprit qu'on ne comprend pas vraiment. Le traitement est trop agressif au lieu d'être extrêmement doux, ou bien alors il est inadapté.
Dans le cas d'Airi les chocs chimiques ne firent que l'égarer un peu plus, ou bien allèrent jusqu'à l'abrutirent pendant plusieurs jours. Diable, elle n'avait que treize ans cette pauvre enfant. Les cheveux durent être coupés courts, conformément au règlement de l'établissement. Cela évitait les complications au cas où elle se débattait, expliquèrent les médecins aux parents choqués de voir leur fille qui paraissait encore plus perdue ainsi. Une discipline, un environnement, un traitement stricte, cela ne convient pas à une enfant. Peut-être est-ce pour cela que cela alla de mal en pis et qu'ainsi au bout d'un peu moins de deux ans ses parents la retirèrent de ce lieu, lorsqu'on leur proposa d'aller l'interner ailleurs, encore plus loin, parce que sa maladie dépassait leurs compétences.
Non, ils ne pouvaient plus supporter de la voir ainsi, pensant que même si au terme de lourds traitements elle redevenait normal le prix aurait été trop lourd. Nul parent ne peut supporter de voir son enfant s'égarer ainsi, souffrir sans résultat. Nul ne pouvait les empêcher de la reprendre, de la ramener dans la chaude maison familiale.
Un geste courageux, dicté par l'amour, que de ramener leur fille dont l'âme semblait abîmée et dont le passage en hôpital avait laissé de profonds stigmates. Mais si d'autres ne pouvaient rien faire, ils n'allaient sûrement pas la leur laisser.

Commença la longue et patiente réhabituation. Pour oublier les médicaments à prendre, leurs effets, les heures enfermées, celles attachées. Encore une fois c'est Minoru qui la sauva de son mutisme alors que les adultes faisaient de leur mieux. Engager un précepteur plutôt que de l'obliger à retourner en cours, être quasi en permanence avec elle, lui parler, la surveiller. C'était dur, très dur. Il fallait bien gagner sa vie, avoir l'argent pour payer tout cela. Mais après plusieurs longues semaines son état s'améliora. Heureusement d'ailleurs car les nerfs de toute la famille Miyagi étaient éprouvés.
Même lorsqu'elle redevint plus stable le passé planait. Ses cheveux repoussèrent mais ses parents sursautaient dès lors qu'elle faisait tomber sa fourchette à table, la surveillant. Ils avaient peur à vrai dire. Peur de ce qu'était devenue leur fille, de ce qu'elle pourrait faire. De ce qu'elle pourrait leur faire. Peur pour Minoru qui était quasiment toujours avec elle même lorsqu'elle se berçait de folie. Peur qu'elle finisse par se détruire complètement en rechutant. Pourtant ils l'aimaient, c'était leur fille et ne pouvait se résoudre à la renvoyer quelque part. Qui savait ce qu'on pourrait bien lui faire, cette fois-ci.

Cependant elle avait dix-sept ans et la situation, qu'elle soit toujours à la maison là, parfois sans rien faire juste à fixer sans bouger les gens qui passaient devant elle, leur était insuportable. Ils étaient à bout et vous pouvez sans aucuns doutes les comprendre. C'est pourquoi ils décidèrent de quelque chose qui les répugnait mais qui leur semblait nécessaire. L'envoyer à l'académie. Pas une où on apprend les mathématiques bien sûr, l'académie ninja. La famille Miyagi était une famille simple. Ce que ces gens faisaient, comment, elle ne le savait pas trop, juste qu'elle les considérait comme pas très normaux. Peut-être alors pourrait-il intégrer Airi, lui apprendre quelque chose, s'en occuper, voire l'occuper tout court, elle qui n'était pas très normale non plus. De plus Konoha recrutait toujours, souvent sans trop regarder ; Ils ne connaissaient pas d'autre structure susceptible de l'accepter. Non, ils ne les aimaient pas. Oui, ils avaient encore en mémoire ce jour à l'hôpital de Konoha. Mais la lassitude l'emporte souvent sur les certitudes. Après tout, peut-être à l'époque le ninja avait eu raison.
Le plus dur fut de l'annoncer à Minoru. Les aînés de la famille s'en chargèrent la veille du premier jour de cours de sa soeur – ils avaient déjà posté la demande et venaient de recevoir la réponse. La principale intéressée n'était toujours pas au courant et ça aussi il redoutait de lui apprendre. La réaction de leur fils les surpris et les dépita. Là, dans la cuisine avec sa soeur dans la pièce d'à côté, il leur annonça qu'alors il irait avec elle, sans qu'ils puissent le raisonner. Vaincus il regardèrent leur dernier enfant leurs échapper alors qu'il s'éloignait.


[Ce qui suit est un paragraphe écrit en commun. En italique Minoru, moi en normal]

Minoru sorti de la cuisine et avança vers sa soeur comme s'il avait quelque chose à lui dire.
Des pas qui s'approchaient de la porte. Qui allait en sortir ? Une chance sur trois de tomber juste et elle réussit : c'était son frère. Il ne sembla pas étonné de la voir, au contraire, et vînt à elle.
Minoru s'assit près d'elle.
-Je ne sais pas comment t'expliquer...

Et Airi le regarda faire, sans bouger, ne fixant que ses yeux qui lui renvoyaient son propre reflet. Elle pencha la tête sur le côté, joignit ses mains sur ses genoux et attendit que la suite vienne ; Confiance absolue.
Minoru, qui ne savait pas comment expliquer que sa soeur devait partir, retourna la situation contre lui aussi.
- Tu vois, les parents, bien ils veulent qu'on parte tout les deux, ils veulent qu'on découvre le monde ensemble, on va aller à l'académie des ninja...
Minoru ne savait pas comment expliquer autrement sans blesser sa soeur.

Il avait déjà tellement du abandonner, tellement du mettre de côté pour s'occuper d'elle. Encore dans cette situation il essayait de chercher les mots, les paroles qui ne feraient pas mal, qui ne briseraient aucune illusion. Airi acquiesça doucement et répondit d'un murmure aussi doux qu'une plume sur la joue d'un enfant.
"Tu me montreras le chemin lorsqu'on ira."
Puis elle se releva, aérienne et l'attendit avant de remonter dans leur chambre.
[ça a été dur de pas mettre "toujours les siths par deux vont."]


Caractère :
[le premier paragraphe est un redit de ce qui a déjà été dit, je m'en excuse mais des fois il n'y a pas trente-six-milles façons d'expliquer la même chose].
Airi a un problème d'apréhension de l'environnement. Il suffit d'un peu trop d'agitation, un peu trop de monde (le seuil variant bien évidemment) pour que son cerveau soit n'arrive pas à traiter assez d'informations assez vite, soit il se centre sur des détails sans importance. Pour cimenter le tout, garder une certaine cohérence, la jeune fille, inconsciemment, invente afin de combler les manques, les vides. Parfois alors cela n'a plus rien de réel mais elle ne s'en rend pas compte car, bien que consciente de son problème, elle ne peut pas tout retraiter. Une partie de son cerveau essaie de retrier mais la chose n'est pas aisée et lors de grands moments de délire, il n'y arrive pas.

Airi est donc instable. Si elle peut être tout à fait normale, bien que peut causante, elle peut rapidement avoir une bouffée de stresse, de délire, et son comportement devient alors incohérent voire dangereux. Sinon, c'est une fille assez calme et mesurée dont le comportement peut être parfois troublant car légèrement décalé. Elle semble souvent retomber en enfance en fait, petite fille se laissant guider, parfois apeurée. Alors qu'à d'autres moments elle ressemble surtout à une furie.

De la même façon son comportement envers son frère peut énormément changer. Autant la plupart du temps elle se repose complètement sur lui, lui vouant une confiance sans borne, autant à d'autres moments ce qu'il fait semble l'indifférer. L'instant d'après elle pourrait se révéler complètement jalouse et possessive envers sa personne. En tous les cas, globalement, c'est la seule personne à réussir à lui faire recouvrer la raison, sûrement parce qu'elle pourrait, et lui a déjà, tout confié. Afin de sortir des méandres illusoires qu'elle se créé elle même, combien de fois n'a-t'elle fait que suivre aveuglément sa voix...

[Bref, en fait, c'est assez dur de décrire son comportement car sa base même est d'être assez imprévisible :/. Cependant, si vous le souhaitez, j'essaierai d'écrire un peu plus dessus...]

Ho, encore une dernière chose. Le fait qu'on lui ai coupé quasi à ras les cheveux l'a pas mal marqué. Elle aime pas quand c'est plus long chez quelqu'un d'autre, ça l'obsède.


Nindo : Elle n'en a pas vraiment encore, étant pas défaut ici.

Ce qu'elle aime :
- Son frère.
- Ses parents
- La tarte aux fraises de sa grand-mère.
- Quand ça "bouge plus".

Ce qu'elle déteste :
- Les gens qui ont les cheveux plus longs qu'elle.
- Les gens en blouses blanches.
- Les choses qui essaient de se barrer de son champ d'action sans qu'elle les y autorise.

Qualités :
Hum, et bien, à vrai dire on peut se demander ce qu'elle a comme qualité... [moi même je me le demande].
- Peut-être très calme (on va dire que c'est dans environs 60% du temps)
- A une bonne capacité de réflexion lorsqu'elle est calme (cf les 60% du temps)
- Facilement manipulable (heu... c'est une qualité pour nos supérieurs ça non ?)

Défauts :
- Instable
- Peut-être très possessive et jalouse.
- Tendance involontaire à penser plus à sa santé à elle que à celle des autres.
- Peut avoir des réactions violentes et complètement disproportionnées
Dernière modification par Airi Miyagi le sam. 17 mai 2008, 15:35, modifié 4 fois.
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Ryugi Ida
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Re: Miyagi Airi

Message par Ryugi Ida »

Alors comme ton frère je trouve l'age un peut poussé, mais comme je lui ai dit aussi je trouve que ça peut être marrant en rp !! ^^ alors bon bienvenue à Konoha, en espérant que des modos passe vite pour vous valider ^^

(t'en fait pas, ça ne fait pas mal et y a pas de monsieur en blanc ^^ *regarde derrière lui* quoi ceux la ? Ho non ça se sont mes mien perso, d'ailleurs c'est l'heure de ma promenade avec le gros manteau blanc et les bonbons rose :super: )
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Wei-chi Komoku
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Re: Miyagi Airi

Message par Wei-chi Komoku »

Mouais. Dix-sept ans hein.. te vexe pas mais en lisant je lui en donne treize maximum.
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Shimone Ayanami
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Re: Miyagi Airi

Message par Shimone Ayanami »

Arrive... en blanc. Bon passons. Ça m'a quand même donné somei tout ça...

Au niveau de ta fiche, l'âge est en effet un peu élevé mais comme c'est justifié dans l'histoire, ça ne me gène pas plus que ça. Surtout qu'il y a eu des précédents sur NNS.

Dans la description de ton personnage, quelque chose m'a fait tiquer : "Ils brillent alors, fébriles, et son visage entier paraît exalté (c'est généralement mauvais signe)." > qui ça ils ? Ses yeux je suppose mais dans ce cas ce serait bien de le préciser.

Ensuite, l'histoire est censée être rédigée au passé et à la troisième personne. Je suis pas fou de cette règle mais bon, c'est comme faire chier les gens sur la mise en forme, elle n'est pas là pour décorer ^^.

Il faudrait également que tu te relises un petit coup parce qu'il y a un certain nombre de fautes d'inattention.

Et pour finir, il manque les qualités et défauts :P. Pour ça, une simple petite liste peut suffire.
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Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Re: Miyagi Airi

Message par Wei-chi Komoku »

Ben elle y est au passé à la troisieme personne non ? oO parcontre moi ce qui me fait tiquer c'est l'envoi chez le psychologue suite à la bataille à l'école. Je veux dire, c'est que de la légitime défense de sa part. Perso j'aurais fait pareil et pourtant je suis tout à fait normal :mrgreen:

"pas des shinobis cette fois-ci ; Ils ne voulaient plus avoir à faire avec eux. "

Pis ils l'envoient à l'académie, comme ça, just parce qu'elle est dangereuse. sont bien les ninjas chez vous.
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Re: Miyagi Airi

Message par Shimone Ayanami »

Wei-chi Komoku a écrit :Ben elle y est au passé à la troisieme personne non ? oO
Pas partout.
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Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Airi Miyagi
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Re: Miyagi Airi

Message par Airi Miyagi »

Pour Ryuga : L'âge est justifié dans l'histoire, comme l'a dit le monsieur en blanc

Pour Wei-Chi : En même temps, ça arrive qu'on fasse mentalement moins que son âge. Et c'est bien son cas, c'est précisé dans le caractère.
Ensuite, légitime défense oui. Sauf à partir du moment où l'autre ne bouge plus du tout, est en sang et continue à le frapper. À la base ce n'était pas vraiment par inquiétude mais plutôt pour calmer les parents de l'autre fille. Cela ne devait pas être très clair, je vais rajouter.
Ensuite, effectivement comme a dit Ryugi sur la fiche de mon frère, c'est déjà le cas. Surtout qu'à la base les parents veulent juste ne pas l'avoir en permanence à la maison et avec son passé ils ne sont même pas encore sûr que l'académie l'accepte. Avec votre acceptation ça voudra dire que oui (pis je pense pas être la personne mentalement pas très stable à vouloir entrer à l'académie... comme si toute les personnes là-bas étaient saines d'esprit). Oui ils n'aiment pas les shinobis, mais après tout ce temps on est près à faire des concessions, à se dire que peut-être ces messieurs n'avaient pas tord et que de toute façon... Ben ils en ont un peu assez.

Pour Shimone : Il me semble avoir écrit à la troisième personne au passé... Sauf les parties où le narateur, personne fictive, parle de choses atemporelle ou lors de ce qui est prit pour des vérités générales. Si cela dérange encore cependant...

Pour le ils brillent, ce sont les yeux. Je vais le préciser (j'ai ajouté cette phrase après coup, j'étais un peu fatigué, c'est possible qu'elle ne soit pas à la bonne place tout simplement...)

Je vais me relire et rajouter qualités défauts. Je pensais just que tous les champs n'étaient pas absolument obligatoires. Ça sera fait courant de l'après midi.
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Ryugi Ida
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Re: Miyagi Airi

Message par Ryugi Ida »

Airi Miyagi a écrit :Pour Ryuga
GARG Mon pseudo est honteusement écorché GRUUUUUARG

*meurt d'une attaque cardiaque*

(ben sinon c'est bien tu prend en compte l'avis des gens, tu répond, et tu agis ^^ sympas ça ^^)
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Airi Miyagi
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Re: Miyagi Airi

Message par Airi Miyagi »

Oups, désolée Ryugi. Ça doit être à cause de ton nom de famille, j'étais persuadée qu'il y avait un a à la fin.
C'est normal de prendre en compte les remarques des gens, surtout si je veux me faire accepter ^^


Alors :
- Changé en rajoutant que c'est bien les yeux qui brillent.
- Un peu expliqué pourquoi c'est un peu plus que de la légitime défense et pourquoi aller voir un psychologue.
- Rajouté une phrase qui explique pourquoi ils veulent quand même l'envoyer à l'académie... Je voyais pas quoi rajouter d'autre aux explications déjà présentent...
- Donc, pour la je/présent qui arrive de temps en temps, c'est un peu comme un livre, une page blanche inerte. Peut-être même que c'est moi qui ajoute de temps en temps quelques mots comme pour mieux vous expliquer l'histoire de mon personnage. Mais dans tous les cas, si on y regarde strictement, la biographie en elle même est bien à la troisième personne et au passé (je n'ai pas changé comme vous ne sembliez pas d'accord tout les deux... pour un petit moment je considère que le bénéfice du doute me revient et j'attends ta réponse Shimone).
- Rajout de qualités/défauts
- Relecture : y'avaient effectivement pas mal de fautes d'inattention, mais je garantis pas d'avoir réussi à toutes les supprimer.


Wei-Chi : Tu dis qu'elle te fais plutôt penser à une gamine de treize ans, mais lors du dernier (grosso modo) événement marquant où on voit réellement ses actes (le chiot donc), ben elle avait 13 ans.
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Shimone Ayanami
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Re: Miyagi Airi

Message par Shimone Ayanami »

Airi Miyagi a écrit :Pour Shimone : Il me semble avoir écrit à la troisième personne au passé... Sauf les parties où le narateur, personne fictive, parle de choses atemporelle ou lors de ce qui est prit pour des vérités générales. Si cela dérange encore cependant...
Moi ça me gène dans ma lecture, en ce sens qu'on a deux narrateurs et que ça embrouille un brin les choses. Genre un coup on parle du passé, puis l'instant d'après du présent, etc...
Pour les vérités générales, j'en conviens c'est le genre de choses à mettre au présent et ça à la limite ça ne me gène pas trop, trop.

Donc le truc à faire ce serait de distinguer visuellement les deux narrateurs.
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Airi Miyagi
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Re: Miyagi Airi

Message par Airi Miyagi »

L'italique c'est visuellement bon ^^ ?
(j'ai rajouté)
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Furansu Jin
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Re: Miyagi Airi

Message par Furansu Jin »

Vas-y, crache le morceau, t'es qui ? :evil:

Personne ne rajoute des trucs aussi vite dans sa bio, même pas moi. Tu es un suppot de Satan et tu viens détruire les MJs de NNS et me faire de la concurrence à Konoha. JE LE SAIS ! :mouahah:
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Re: Miyagi Airi

Message par Ryugi Ida »

Furansu Jin a écrit :Vas-y, crache le morceau, t'es qui ? :evil:

Personne ne rajoute des trucs aussi vite dans sa bio, même pas moi. Tu es un suppot de Satan et tu viens détruire les MJs de NNS et me faire de la concurrence à Konoha. JE LE SAIS ! :mouahah:

c'est bon il viens finalement de péter les plombs bon en plus tu est déja dans l'asile ça sera vite fait ^^

et une chambre pour Jin Une !! avec un jolie manteau et des bonbons rose !!!
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Re: Miyagi Airi

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Jin est déjà un bonbon. Je t'assure.

Quoi qu'il en soit la bio est agréable à lire. Je sais pas si j'ai le droit de donner mon accord, mais disons que pour moi ça serait bon le cas échéant. (Je suis aussi le MJ le plus coulant en même temps, donc va falloir convaincre Simone).
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Airi Miyagi
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Re: Miyagi Airi

Message par Airi Miyagi »

Jin : Oui bien sûr. Même que big brother c'est moi.

Hyodo : merci beaucoup. Même si ton accord ne compte peut-être pas au final, c'est sympas quand même ^^
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