Mer 03 Oct 2007 - [Jounin - Admin'Iwa] Nekozaka Tsukiyo

Pour les présentations des gens portés disparus :x.

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Nekozaka Tsukiyo
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Mer 03 Oct 2007 - [Jounin - Admin'Iwa] Nekozaka Tsukiyo

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Nekozaka Tsukiyo




Nom
Nekozaka
Neko - « Chat »

Peu de shinobis ignorent seulement l'existence ou la principale particularité de ce clan, implanté à la fois à Iwa et Kirigakure no Sato.
En effet, le félin qui accompagne le Nekozaka toute sa vie durant passe rarement inaperçu, à moins qu'il ne le veuille.
Celui de Tsukiyo, nommé Mizu, est un matou plutôt imposant qui semble prendre un malin plaisir à jouer au yo-yo avec son poids, alternant une corpulence normale avec une autre si importante qu'elle en est à la limite de l'obésité.


Prénoms
Tsukiyo
« Nuit de clair de lune »
Ce prénom fort poétique fut choisi par sa mère, Jun, et est tiré d'une chanson qu'elle appréciait particulièrement et qui évoquait à mots couverts l'horreur et le désespoir d'une jeune femme qui se battit toute sa vie contre son destin, sans jamais parvenir à lui échapper.

Asuta
La signification d’ « asuta » a été perdue au fil des années. Il s'agit d'un prénom peu commun, qui se transmet de générations en générations (quand l'Asuta meurt, une autre doit prendre sa place) dans plusieurs grandes familles, dont les Nekozaka (des deux branches) et les Kawada (originaires de Kirigakure).


Âge
23 ans

Date de naissance
21 novembre

Lieu de naissance - Autres
Tsuchi no Kuni – Iwagakure no Sato

Un 21 novembre, par une chaude journée d'automne, des cris retentissent dans les couloirs d'une des " dépendances " du domaine Nekozaka au coeur du village caché de la Terre, le mélange de deux voix distinctes, dont une apparemment très jeune.
Devant une grande porte close, une « enfant » tremble de tous ses membres, à en claquer des dents : De grosses larmes coulent de ses yeux aux pupilles dilatées, comme si elle venait d'assister à la chose la plus terrifiante qui soit.

Dans la pièce adjacente, une femme hurle, autant pour se donner du courage que pour exprimer la douleur qui lui déchire les entrailles.
Ce son insupportable cesse vite, laissant la place à un lourd silence. L'enfant ne pleure ni ne bouge, mais il est vivant, c'est certain.
A peine a-t-on le temps de le mettre dans les bras de sa mère, que la tête de cette dernière bascule doucement sur le côté, ses yeux grands ouverts fixant le sol sans avoir accordé un dernier instant d'attention à l'homme prostré dans un coin, qui n'a pas pu l'aider à surmonter cette épreuve.

« Father »
Malgré la disparition de sa première femme, Kishigai, Nekozaka Shinji continue à exercer sa profession de ninja pour le compte d'Iwagakure.
Ses missions consistent principalement à escorter en territoire étranger des diplomates de son village ou des commerçants, par exemple ceux du Consortium des Trois Soleils.
Cela l'emmène de longs mois loin de son pays natal et de ses souvenirs et lui permet de cicatricer, petit à petit.
Les interlocuteurs privilégiés de Shinji sont les Nekozaka de Kirigakure no Sato, parce qu’il traite avec des personnes « saines » et n’a lui-même aucun préjugé.

C’est à la faveur d’une mission commune, qui vise à récupérer certaines informations sur des objets ayant appartenu un membre quasi-légendaire de la famille, qu’il rencontre une femme nommée Jun.
Niten Jun, la seule femme à avoir outrepassé la règle du clan qui interdit de prendre le nom de son époux, depuis des décennies...
Dans un premier temps, le Jônin se posera d’ailleurs pas mal de questions à son sujet, se demandant quelles sont exactement ses relations avec sa branche, si son dévouement est aussi lâche qu'il en a l'air… il rencontrera aussi son mari, qui la soutient dans tout ce qu’elle entreprend, Niten Musashi.

Ce dernier semble avoir découvert une voie du sabre, partagée avec sa femme, dont le nom est encore gardé secret et qu’ils n’ont jamais enseigné à personne.
Ce couple entretient une relation fusionnelle qui suscite des sentiments contradictoires chee Shinji.
De la jalousie, mêlée à beaucoup de tristesse le replongent dans la dépression qui avait suivi la mort de son aimée, et il ne se rend pas tout de suite compte que s'il ressent les choses aussi fortement, c'est que cette rebelle au regard souvent perdu dans un ailleurs lointain, lui plaît.

Il devra attendre le décès, d’un cancer, de Musashi pour se rapprocher de Jun comme il le souhaite, la soutenant et l’aidant à se relever dans cette épreuve comme son fils l'a fait pour lui-même : Sa présence masculine, puissante, lui étant également d’une grande aide… car ces deux Nekozaka n’ont jamais pu nier qu’un courant sauvage passait entre leurs deux corps, quoi qu’ils fassent.
Longtemps Shinji occulta cela : Longtemps Jun se refusa à céder. Mais les souvenirs de l’agonie, sa fragilité et sa peur la conduiront à se reposer sur cet homme, qui lui ressemble, qui a déjà connu cette souffrance, celle de perdre brutalement l’être aimé, cette personne auprès de laquelle on désirerait toujours pouvoir retourner.



Description

Nekozaka Tsukiyo, de nos jours
Image



Caractère / Histoire

« My Castle Made of Sand. »
Gamine, Nekozaka Tsukiyo était très calme, voire trop : Elle aimait par-dessus tout se balader sous la pluie, ou jouer avec l'eau, et restait seule la majorité du temps.
Les autres ne cherchaient pas à l'isoler, elle fuyait leur compagnie d'elle-même, comme si l'idée de se démarquer était déjà profondément ancrée en son for intérieur.
Quant à savoir si c'était effectivement le cas, c'est encore autre chose.

Le temps (et le comportement de sa soeur, Arisa, à son égard) aidant, elle s'affirma davantage, n'hésitant pas à hausser le ton pour se faire entendre.
Il était rare qu'elle soit suffisamment en colère pour perdre tout son contrôle, mais, le cas échéant, nul ne pouvait ignorer sa fureur, car on l'entendait d'un bout à l'autre du domaine.
Il pouvait même arriver que de pauvres meubles, objets et vases, voire, des gosses Nekozaka fassent les frais de son caractère volcanique, ce qui ne lui attirait pas autant d'ennuis que ce qu'on aurait pu le croire.
Nul n'ignorait quel comportement Arisa avait avec elle, et tous le désapprouvaient intérieurement.
Aussi, ces incartades leur paraissaient naturelles et l'absence de sanctions était en partie justifiée par le sentiment de profonde injustice que leur inspirait l'enfant.

Dès le départ, ses relations avec sa famille sont biaisées. Ne pouvant se référer à aucun modèle, son père Shinji étant toujours absent et n'ayant pas souhaiter se remarier, l'enfant tente de reporter sa curiosité et son affection sur les deux autres pièces du puzzle filial : A savoir Hayate et Arisa, ses aînés de quinze et huit ans.

Le premier, s'il n'éprouve aucune animosité envers sa jeune soeur, n'y est pas non plus attaché. Déjà grand et investi au sein de l'organisation des shinobis, il vit loin d'elle depuis sa naissance et malgré ses efforts, y reste indifférent.
Quant à la seconde, elle rend Tsukiyo responsable de tous ses maux, ceux-ci étant la conséquence directe de la mort de Jun, qui n'était certes que sa belle-mère, mais dont la présence lui permettait d'avancer.


« Can you regret ? »
Cette enfant n'est pas aimée. Cette longue et douloureuse expérience lui ôtera ses illusions une à une, et lui assurera une maturité exceptionnelle compte tenu de son âge, ce qui n'est pas un mal, même si la contrepartie est élevée.
Elle n'a aucun souvenir joyeux de son enfance, aucune complicité avec les membres de sa famille proche, qu'elle continue pourtant à aimer, courageusement, malgré toutes les blessures qu'ils lui ont infligées, souvent sans même s'en apercevoir.
La haine, ou la rancune, ne semblent pas avoir de place dans son coeur, et c'est encore une chose qui se ressent chez la Tsukiyo adulte. Les autres éprouvent des sentiments violents à son égard, sans qu'elle éprouve jamais le désir d'en entretenir de semblables en retour...

Il n'existe qu'une exception, qui interviendra alors qu'elle baigne dans une mélancolie (dépression) douce-amère, l'année de ses douze ans.
Ces paroles resteront à jamais gravées dans sa mémoire, d'autant plus qu'elles ont été prononcées par une personne qu'elle admirait, malgré tout : Arisa.
Laquelle, la veille de son départ pour Kumo où l'attend son futur mari, se trouve incapable de contenir plus longtemps ses sentiments à l'égard de Tsu, qui n'aspirait qu'à la réconciliation avant la séparation.

« Si ça n'avait pas été toi, elle ne serait pas morte. »

« Le monstre qui se tapit en toi ne demande qu'à sortir, ne me dis pas que tu ne l'entends pas gronder ! Il me vrille les tympans depuis des années... »

« Cette absence de limites, de rigueur morale qui te caractérise te mènera peut-être au sommet, mais tu y seras seule, et en réalité, je suis sûre qu'une personne comme toi le sera toute sa vie, Asuta...! »

De quoi accuser le coup. Incapable de réagir à ces élucubrations, l'adolescente se réfugie dans le silence et se referme sur elle-même, n'en finissant pas de sombrer, partageant ses journées entre de longs déambulements dans les couloirs du domaine, à des périodes de sommeil d'une quinzaine d'heures que suivent des semaines d'insomnie.
Pour courronner le tout, elle ne s'alimente quasiment plus.
Une telle réaction paraît disproportionnée, mais toute la fragilité dissimulée derrière le masque de cynisme qu'arborait Tsukiyo a éclaté au grand jour quand Arisa l'a prise à partie alors que, justement, elle espérait un « compromis », au moment où son coeur était déchiré par la séparation à venir.


« Ballad of Broken Dreams »
Cependant, la dépression dans laquelle la Nekozaka plonge tête la première lui permettra d'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses, et l'aidera à se construire en lui inspirant des sentiments nouveaux, en lui faisant acquérir une certaine rigueur quant à sa manière de se comporter. Ses colères semblent n'être plus qu'un lointain souvenir : Tsukiyo canalise sa rancoeur sur de brefs instants, qui, s'ils sont réellement dangereux, n'en demeurent pas moins très rares.
Elle apprend à « parler », à tenir une vraie conversation plutôt qu'un débit continu railleries, enfin le mot « échange » signifie quelque chose : Et les « possibilités » augmentent de façon exponentielle dès qu'elle comprend comment on peut influencer (pas forcément en mal...) ou manipuler (oui, en mal) en utilisant la parole.

Entrée très tard en période d'apprentissage social, Tsukiyo comprend très tôt quel intérêt elle pourrait en tirer et s'intéresse rapidement à la diplomatie, aux subtilités du language et du corps, assistant à des entrevues et des réunions officielles et comprenant de manière instinctive les enjeux, puis les moyens employés par chaque partie, et parvenant à lire de plus en plus loin dans le « jeu » des personnes présentes.

Avide et passionnée par le sujet, elle commence à étudier les sciences politiques et se révèle brillante en théorie comme en pratique, ce qui attire l'attention de plusieurs personnes au sein des Nekozaka, qui voient en ce comportement un revirement aussi inattendu qu'intéressant.
Le Premier Siège d'alors, Nekozaka Itsuki, finira même par la prendre sur son aile, l'aidant à façonner les derniers ornements de ce caractère aussi passionné qu'imprévisible, malgré les apparences.


« Baptized in Blood »
Et ce n'est pas son ascencion au sein de l'organisation des ninjas qui va changer cela : Pleinement consciente de ses capacités, Tsukiyo ne se reconnaît aucune limite et parvient à trouver son équilibre dans le combat, qui lui permet d'extérioser complètement la violence qu'elle réprimait depuis des années.
Seulement âgée de quatorze ans, elle se montre déjà impitoyable et devient vite un élément sur lequel on peut compter. La confiance de ses aînés la remplit de joie, comme s'il s'agissait d'une revanche sur cette attention qui lui a tant manqué quand elle était plus jeune.

Elle trouve vite sa place parmi l'élite, ce qui ne manque pas de provoquer de la jalousie, mais qu'importe ? Ce n'est pas comme si elle n'avait aucun moyen de vite mettre un terme à leur animosité.
Sans joie, elle brise un à un ses opposants mais perd peu à peu la fraîcheur qui la caractérisait, celle-ci étant remplacée par quelque chose de plus sophistiqué, de plus subtil.
Elle est femme avant qu'on ait le temps de regretter la jeune fille, et quelle femme !

Un brin provocatrice sans jamais faire appel à la vantardise : Comme partant du principe qu'on sait à qui on se frotte quand on lui adresse la parole, n'hésitant pas à dire des mots cruels tout en arborant un air nonchalant.
Cette sorte d'indifférence teintée de malice lui va parfaitement, et fascine facilement.
Son regard peut être aussi doux que la fourrure épaisse du matou qui l'accompagne, silencieux, depuis des années, et changer du tout au tout l'instant suivant, comme sa grâce féline peut devenir un instrument de mort en une poignée de secondes.
Les sourires qu'elle concède parfois ne présagent pas forcément du meilleur, et ne servent généralement qu'à accompagner des propos blessants, pour mieux déstabiliser son interlocuteur.
Elle n'agit jamais gratuitement, mais une fois lancée, qui pourrait l'arrêter ?


« Moments in the Sun »
Ce portait la dépeint comme ambitieuse et trop sûre d'elle, mais la réalité est toute autre.
D'abord, parce que toute trace d'ambition l'a quittée quand elle a compris que parvenir au sommet de sa profession ne constiturait jamais un défi valable : Les promotions, les primes, les citations, l'ennuient presque. Tsukiyo a réalisé que les véritables difficultés qu'elle aurait à affronter serait sur le front de sa vie privée, de ses relations avec les autres.

Soucieuse de transmettre son savoir, elle s'est déjà occupée de plusieurs aspirants et a parfois donné quelques cours à l'Académie... si elle donne l'impression de prendre les élèves pour des boulets, intérieurement il y a toujours de l'enthousiasthme pour cette partie de son travail.
Impatiente de les connaître, de les aider à avancer sur la voie du shinobi, elle se donne beaucoup et n'a généralement pas trop de mal à se rapprocher des aspirants qu'on lui confie, même s'ils partent avec un a priori sur elle à cause de son caractère ou de son clan.

La Nekozaka a toujours cherché à rester discrète quant à ses relations amoureuses. A-t-elle déjà eu des histoires d'un soir ? Peut-être... le doute plane, même si cela n'étonnerait pas vraiment.
Ses orientations sexuelles sont « connues » (bisexualité, je crie ton nom) depuis qu'elle est sortie avec sa cousine Asuma, une chose qui s'est sue grâce à l'indiscrétion d'une autre de ses cousines, d'ailleurs.

Mais la manière dont elle mène sa vie sentimentale et vit en couple demeure un mystère, même quand il s'agit de Laozu, le jeune Tsuchikage, et elle-même.
Deux personnages publics qui réussissent à préserver une certaine intimité, un bel exploit même si cela ne leur épargnera pas les commérages d'usage... même plus tard, quand on sut que la jeune femme l'avait quitté, après près de deux ans, à cause de la demande en mariage qu'il lui fit, et parce qu'elle ne désirait pas s'engager à ce point.

Sans doute savait-elle depuis le départ que ce genre de chose arriverait, et sans doute le redoutait-elle : Mais mettre de côté sa fierté sur ce point, s'attacher de la sorte à un homme, fut-il digne de l'accompagner sa vie durant comme il l'était sans doute, revenait à s'éloigner de la voie qu'elle avait choisie des années auparavant, et demeurait, quel que soit l'angle sous lequel elle le considérait, inacceptable.


« Mystline »
Pour en revenir à Nekozaka Asuma… elle est âgée d’un peu plus de vingt-trois ans lorsqu’elle prend le Premier Siège de son clan, après le décès de sa mère Itsuki, une femme inconstante dans le privé mais dotée d'un certain flair et d’une poigne de fer dès qu’il s’agit d’affaires ou de ninjutsu : les profits, dans tous les domaines et à tous les niveaux, engendrés grâce à elle seront considérables et lui assureront une renommée certaine, à tel point que les contrats sur sa tête se multiplient… il y a toujours un lésé dès qu’il s’agit de ce genre d'arrangements.

Car Itsuki avait créé une sorte de branche – d’escouade ? – au sein de son propre clan, chargée d’exécuter certaines missions seulement : Assassinat, expéditions punitives… il s’agissait ni plus ni moins d’une petite compagnie de mercenaires privés, qui existe toujours bien que leur statut ait été remis en cause à la passation de pouvoir.

Quoi qu’il en soit, un beau matin Itsuki se retrouve seule avec sa fille de vingt ans et des poussières ainsi qu’une de leurs cousines plus que douée, qu’elle a pris sous son aile… Nekozaka Tsukiyo.
Leur disparition, une journée entière, inquiète les membres du clan qu’elles devaient rejoindre et une petite équipe est envoyée à leur rencontre pour le cas où… personne ne croit vraiment qu'il ait pu se passer quelque chose, car c'est aussi par la force qu’Itsuki s'est imposée, et parce que les deux personnes qui l’accompagnent ne sont pas non plus des enfants de chœur – loin de là même, deux Jônins déjà réputées – qui a dit « craintes » ? – malgré leur jeune âge...

Le récit de cette folle matinée n'estqu’un imbroglio d’impressions autant de la part d’Asuma que de Tsukiyo : Mais de toute manière, il est clair que le Premier Siège n'est plus.

On retrouva huit cadavres sans bandeaux ni marques distinctives, plus un plus mort que vif alors que n’importe quel autre aurait succombé aux dégâts infligés à son corps par le Taijutsu des Nekozaka… il semble être le responsable – il lui a assené plusieurs coups de lame au ventre – de la mort d’Itsuki.
Mais ne peut rien révéler sur ses motivations ou ses origines avant de succomber au poison déposé en toute discrétion par cette dernière lors du combat, au travers de sa peau.

Une période difficile suivit cet événement, pour les deux survivantes autant que pour le clan.
Victimes de Genjutsu très puissants, il en a résulté une instabilité psychologique grandissante pour les deux jeunes femmes, qui les menèrent parfois à la paranoia pure qui leur faisait craindre n’importe qui sauf l’autre : Soit celle qui partageait des troubles similaires, tellement que c’en était effrayant…
Asuma et Tsukiyo passèrent énormément de temps ensemble à cette époque et mirent chacune plusieurs mois à se remettre de cette épreuve. Leurs liens se resserrèrent comme jamais on ne l’aurait cru possible pour ces deux caractères presque diamétralement opposés, dont le seul point commun jusque-là avait été l’affection de cette « mère », Itsuki.

Elles se rapprochèrent tant et si bien que leur relation finit par éclater au grand jour, ne choquant que les rares conservateurs parmi les Nekozaka. C’est tout juste si certains avaient la diffuse impression que cet amour réciproque et puissant avait quelque chose d’incestueux, d’horrible, comme si un malaise l’entourait… on ne voulait surtout pas penser au fait que longtemps la rumeur avait couru que Shinji, le père de Tsukiyo, était aussi celui de la bâtarde Asuma. Surtout pas.
Bref...


« Moon On The Water »
Ceci étant dit, la dernière marque sur son tableau de chasse (après Laozu, donc) a eu une vie très différente de la sienne, car passée dans la rue et non au sein d'un clan de cas plus graves les uns que les autres, pour commencer.
Leur relation à la famille est similaire à cause de leur solitude dans l'enfance, mais les valeurs de la vie en communauté sont radicalement opposées (là où l'une sert son clan, l'autre se préoccupe essentiellement de lui-même, et du village).

Son p'tit nom ? Hyodo, mais ne le dites à personne, Onihiwa Seika croit encore qu'elle a une chance avec lui (et elle est l'une des rares à savoir pour eux, comme quoi notre Nekozaka a bien appris du passé en matière de dissimulation)... alors que Tsukiyo est plutôt du genre à connaître toutes les ficelles dès lors qu'il s'agit de retenir quelqu'un entre ses griffes (et inversement, d'ailleurs).

En dehors de cela, la jeune femme met toujours un point d'honneur à bien traiter ses indicateurs, y compris quand ils rechignent : Pas de membres coupés et, en général, de blessures qui laisseraient trop de traces, quand même.
Elle a aussi beaucoup de considération pour les armuriers, les forgerons et ceux-ci la respectent tout autant : Quant aux enseignants de l'Académie, ils se font plutôt une joie de l'accueillir ou de lui confier un cours pratique quand elle le leur demande, par exemple.
Très peu de gens se permettraient de lui manquer de respect, et ceux qui le font sont bien souvent de ses proches, comme Nekozaka Asuma, le Premier Siège du clan et une « amie » de longue date, ou son frère, Waya, le Troisième Siège, qui adore taquiner sa cousine, laquelle le lui rend bien.

Par contre, il est certain que pas mal de monde aimerait bien la voir disparaître ou cesser d'occuper la place prépondérante qui est la sienne au sein du village (elle conseille le Kage depuis des années, fait partie des rares à se voir octroyer régulièrement des missions de rang S... - Oui, c'est *aussi* un honneur !).
Il ne s'agit cependant pas d'une chose qui la préoccupe beaucoup, mis à part quand elle se rend compte que ses adversaires sont tout près de passer à l'action.
L'adolescente impitoyable refait alors surface pour une danse macabre, se soldant au mieux par un démantèlement du patrimoine de son adversaire, et au pire par l'exil ou l'emprisonnement pour une durée indéterminée (sous-entendu, très, très longtemps). Généralement, Tsu finit par revenir à la raison et les faire sortir de tôle, mais tous n'ont pas cette chance.



Apprécie
- Le chocolat sous toutes ses formes (tous les chocolats)
- La musique (mélomane devant l'éternel)
- Le calme
- La nature et les animaux
- Trouver, et affronter un adversaire intéressant


Déteste
- Les légumes
- L'arrogance utilisée comme arme de dissuasion massive
- Les personnes tâtillonnes
- Qu'on lui dise que faire et quand et comment (surtout... tout en fait)



« Nindô »

« La disparition de la pureté
A donné le jour à la raison
Et dans le monde dominé par la raison
La passion se refroidit.

La relation sans la passion
Engendre la forme et
La relation formelle est
Trop froide.

J'ai toujours eu froid
Et je me suis toujours
Sentie seule.

Comme une sorte de cadavre...

J'ai vécu comme un mort-vivant à errer
Sur la surface de la terre.

Je veux sentir un minimum de chaleur.
Je veux sentir un minimum de pureté...
»




[Last upgrade 01/10/06]
Dernière modification par Nekozaka Tsukiyo le lun. 19 mars 2007, 22:21, modifié 1 fois.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

P'tit upgrade de biographie.
L'ancienne était pleine d'incohérences (au niveau temporel),
Ajout du nindô, de quelques informations sur la famille, toussa.

(Qui a dit qu'avec moi, ça n'était jamais terminé ? :p)
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
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