Le pays du Houblon? Non, celui du Malt. Et merde la galère!

Profitez de cette fête pour resserer les liens entre les villages
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Soi Fon
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Au loin, on pouvait voir deux personnes approcher. On les voit mal, le soleil couchant dans leur dos n’y est pas pour rien. D’ici, la seule chose que l’on peut voir, c’est qu’il s’agit d’un homme et d’une femme. Qui sont-ils ? Équipiers ? Amis ? Amants ? Époux ? Ou bien simples compagnons de route ?
Ils passent à présent dans l’ombre d’un arbre, on les distingue plus aisément.
L’homme est plutôt grand, des cheveux long et blond ainsi qu’un petit bouc. Il est vêtu d’un grand manteau blanc mais, rien ne laisse présager qu’il s’agisse d’un ninja, si ce n’est la grande épée qu’il porte dans le dos. Elle, elle porte une robe toute simple, elle aussi blanche, qui lui descend jusqu’au genoux. Chez elle, rien de particulier, à part ses cheveux qui sont vert, couleur peu commune en ces contrés.

Soudain, ils s’arrêtent. Quelqu’un vient de les interpeller. Plutôt petite, il pourrait s’agir d’une adolescente voir d’une enfant. Ses cheveux noirs coupés court et ses vêtements -bleu pour le petit haut, brun pour le short- laissent à supposer qu’il s’agit de Soi Fon, du village de la brume.


"C’est qui elle ?" Les mots de la jeune fille restent quelques instants en suspend dans l’air. La question était maladroite et, plus que de l’impolitesse, c’est surtout de la curiosité qui lui a fait agir ainsi

Heureusement, personne ne s’en offusque et, bien vite la réponse lui est donnée.
"Ma soeur"

"Celle qui est morte ?" Encore une fois, elle joue les maladroites. Le fait-elle exprès ? Certainement pas mais à sa connaissance, il n’a qu’une sœur et, celle-ci a quitté ce monde alors forcement, ça lui fait un choc.

"Celle qui l’était en tout cas. Et toi ? Es-tu Soi Fon, la kunoichi dont Shimone m’a tant parlé ?"

"Je suis Soi Fon Shinshun, enchantée de vous rencontrer mademoiselle Shinshun bis."

"C’est vrai que nous avons les mêmes nom et prénom, amusant n’est-ce pas ? Peut-être est-ce la hasard qui a fait que tu as rencontré Shimone ce fameux jour mais, ce serait un bien étrange hasard, n’est-ce pas ?"

"Oui."

"Mesdames, si nous reprenions la route ? La soleil est entrain de se coucher et, il nous reste encore un bout de chemin jusqu’au festival annuel du vin de riz."

"T’as fini de bousiller l’ambiance ?" Lui demandèrent les deux jeunes filles en coeur.

"Pff, les filles vraiment."

Tous trois reprirent alors la route alors que le soleil déclinait toujours un peu plus. Des heures plus tard, c’était dans un noir d’encre qu’ils avançaient, tous ça parce que Soi Fon n’avait pas de briquet pour allumer les torches que l’autre Soi Fon avait de toute façon oublié et parce que Shimone tenait le plan à l’envers.
On peut dire que ça commençait bien.
Malgré ces quelques embûches, ainsi qu’un troll complètement crétin et son loup, déjà bien amoché par quelques Hawaïens, ils finirent par arriver au village où devait se tenir le très célèbre festival du vin de riz.

Evidement, à une heure pareil, tous les hôtels et auberges étaient fermés et, c’est autour d’un feu de camp improvisé dans une impasse qu’ils passèrent leur nuit à chanter des chansons au sujet d’elfes et de pommes ainsi que quelques unes au sujet des nains qui avaient tout l’argent et qui boivent la nuit. Sans doute les aurait-on prit pour fous s’il n’avait pas traîné autour d’eux un bon nombre de bouteille d’alcool vide. Ce n’était plus pour des fous qu’ils passaient à présent, mais pour des ivrognes. Très héroïque tout cela.

Pourtant, au matin, ils se rendirent compte qu’un détail clochait. Il n’y avait à aucun endroit le moindre stand proposant cette boisson bénie des dieux qu’est le sake.
Au lieu de ça, on tenta de leur vendre à des prix exorbitant des bouteilles d’une nouvelle boisson : la gaïka. Les deux miss étaient complètement larguées ce qui ne les empêcha pas de fusiller leur camarade du regard. Camarade qui de son côté commençait à comprendre ce qu’il se passait. Cet endroit il le reconnaissait, et pour cause, il y était déjà allé l’année passée. C’est au pays du Malt qu’ils étaient et non pas à celui du Houblon.
Ce n’était pas vraiment pareil mais, ça ferait l’affaire. Il devait bien être possible de négocier à la baisse les prix de la gaïka surtout avec sa Durandil. On pouvait négocier beaucoup de choses avec une Durandil, à condition que les vendeurs ne soient sponsorisés par les casques Lebeauhaume mais, c’était peu probable.


[HJ] : Désolé pour la piètre qualité de ce post, mais chuis fatiguééééééééééééé!
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Notre groupe errait depuis un certain temps déjà dans les rues de la capitale du pays du Malt. Tous trois étaient au comble du désespoir.
Shimone était venu pour apprendre une nouvelle médecine, une médecine à base de malt et de houblon mais, partout, on ne vendait que de la Gaïka, un scandale.
Sa sœur, quant à elle, voulait se refaire une garde-robe lorsque son frère lui avait littéralement sauté dessus pour qu’ils aillent ensemble au pays du Houblon, cette idée ne lui plaisait déjà pas beaucoup mais lorsqu’elle avait apprit qu’il y aurait une troisième personne et que ce ne serait pas un voyage en amoureux, son moral avait chuté vers les moins deux cents soixante treize virgule cinq.
Enfin, le numéro trois du groupe était venu parce que, toujours selon Shimone, c’était une super idée, elle commençait à en douter.

Comme vous vous en doutez, ça ne commençait pas fort pour notre groupe et, afin que les troupes ne désertent pas, il leur fallait quelque chose à quoi se rapprocher. Quelque chose ou quelqu’un. Soudain, Shimone tendit un doigt tremblant en montrant une échoppe.


"Mes frères…Enfin mes sœurs, voyez comme les dieux ont éclairés notre chemin en nous menant jusqu’ici. Ce bâtiment, c’est…C’est, le lieu idéal pour aller vénérer notre divinité favorite !"

D’un bloc, les deux jeunes filles tournèrent la tête et se rendirent compte, à leur grand étonnement, qu’il avait raison. Dès cet instant, ce fut à qui serait le premier à aller honorer la déesse Nembourg, Kro de son prénom, car, de fait, ce temple n’était autre que le bistrot du vieux Gildas. Pourquoi un vieux me demanderez-vous ? Et bien, si on cherche une réponse, il faudrait demander à Provençal le Gaulois qui vous dirait que les vieux, c’est bien, ça fait mystérieux.

Une fois dedans, chacun passa commande, un bloody mary pour Shimone, un Malibu pour sa sœur et, "Un lait fraise pour moi !". A cet instant, toutes les conversations cessèrent. Quel grand outrage que de consommer autre chose que de l’alcool dans le temple de Nembourg mais, éclatant de rire, Soi Fon changea sa commande, prétendant que c’était une farce. Que ça soit ou non une farce, cela eut le don de détendre l’atmosphère et, ce n’était pas un mal, non pas que les bagarres d’ivrognes ne soient pas amusantes mais, personne dans le groupe n’était très motivé pour cela après s’être rendu compte qu’ils n’étaient pas au bon endroit.

Ils sirotaient leur boisson depuis un bon petit moment lorsque des bribes de conversations atteignirent leurs oreilles. Tout d’abord ils pensèrent que l’alcool les faisait délirer mais, ayant tous trois pivotés dans la même direction, ils en conclurent qu’ils n’avaient pas rêvés.
Un groupe de trois hommes parlaient d’une certaine usine où l’on produisait…Peut-être est-ce mieux que je vous laisse écouter.


"Usine où ils…Produisent…Bière"

"Possible…Pays de la Gaïka ?"

"Ils…dans l’illégalité…Qu’importe !"

"Est-ce vrai les rumeurs…Alambic d’or ?"

"…"


"Un alambic d'or? Ca fait un meilleur alcool vous croyez? Quoique, au pire on pourrait le revendre! Mais, faudrait peut-être en apprendre plus là-dessus avant de mettre la ville à sac à la recherche de ce truc. En plus ce crétin parlait bizarrement, manquait des bouts."

Oui, il manque des morceaux mais, n’avais pas dit que c’était des bribes ? Et, qu’est-ce donc que cet alambic d’or ? Peut-être ne voulez-vous pas le savoir mais, notre groupe lui semblait bien décidé à percer le secret que recelait ces quelques mots.

"Oh toi là-bas avec le chapeau bizarre, c’est quoi cette histoire d’alambic ?" Une fois encore Soi Fon faisait preuve de son tact légendaire!

"Mais tais-toi espèce de boulet, tous vont t’entendre."

"Hic, ma copine t’a…tchoum…t’a posé une quest hic ion."
Apparemment, le Malibu n’était pas une bonne idée.

Shimone quant à lui ne s’était pas embarrassé avec les détails et, déjà sa Durandil était hors de sa gaine et pointée en direction du petit homme. Celui-ci se présenta comme se nommant Muse, Korn Muse et exercent la noble profession d’escroc (ou de nain) et commença à leur narrer la légende de la Légendaire Brasserie de Malt (LBM) et de son alambic d’or.


"Heu ouais, sauf qu’on est passé devant la LBM et, les trucs légendaires, on est pas censés les voir, en plus, elle avait rien de particulier!"

"C’est que, voyez-vous, nombreux sont ceux qui y sont entrés mais, ceux qui en sont sorti se compte sur les doigts d’un manchot."

Cette fois, la chance leur souriait. Peut-être s’étaient-ils trompés de pays mais, c’était sans doute le destin qui avait joué avec eux puisqu’une noble quête se présentait désormais à eux. Quoique noble, ça restait une histoire de beuverie.
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C’est donc plus fort de deux nouveaux compagnons que notre groupe se dirigeait vers la LBM. Vous me direz, ils étaient trois à la taverne, et bien, imaginez-vous qu’ils n’étaient que deux, voila, content ?
Vous connaissez déjà Korn Muse mais, son compagnon ne vous pas encore été présenté. Ni grand, ni petit, c’est quelqu’un disons dans la norme. On pourrais aisément le voir puis l’oublier tant il est semblable à monsieur tout le monde, si ce n’est un détail. Son odeur. Ken, car c’est son prénom, empeste l’alcool à vingt pas et de ce fait, on se souvient de lui longtemps après son départ, dumoins votre nez se souvient de lui. Voila, à présent, vous savez qui est Heine Ken, en somme, c’est quelqu’un de normal pour notre groupe de fiers aventuriers ivrognes.

Bien vite, la brasserie fut en vu et pour cause, elle se trouvait dans la rue parallèle à la taverne. Ici, point de longues chevauchés héroïques, juste quelques pas qui auraient pu être réduit s’ils avaient marché droit mais, ne leur en demandons pas trop.
Pourtant, même si le lieu dit fut atteint sans difficulté, il restait un problème et pas des moindres. Il fallait rentrer et ça, ce serait un peu plus compliqué que de rendre saoule Soi Fon avec un Malibu.
Point de sonnette, point de battoir, point de portier, juste un type à l’air patibulaire. De gourdin cet homme n’en avait pas mais, la seule vue de ses deux grands battoirs aurait suffit à faire tourner les talons au plus brave des hommes. Pas de chance pour lui ou pour notre groupe, ils étaient dans un tel état d’ébriété que la peur ne les habitait plus.
Ce fut Ken qui le premier s’avança en direction du cerbère.

Ken était un survivant et il n’avait à craindre personne, du moins le pensait-il. Quelques instants plus tard, Shimone et Muse prirent sa place pendant que les deux Soi Fon tentaient de soigner du mieux qu’elles le pouvaient le malheureux Ken. Quoique, soigner est un bien grand mot puisqu’à part appuyer en demandant si ça faisait mal et en cas de réponse positive, appuyer plus fort, elle ne faisaient pas grand-chose.
Mais revenons-en à notre combat. Point de saltos et de boules de feu. C’était pitoyable, tout comme l’est ce post, c’est dire. Les coups s’enchaînaient mais ne touchaient pas, du moins pas la personne voulue si bien que Muse voulant assommer le garde envoya un bourre-pif à Shimone qui tentant de répliquer envoya au tapis le gardien des portes qui, quant à lui venait de frapper la porte en visant Muse, c’était d’ailleurs assez étrange, car lui n’avait pas bu mais, peut-être y avait-il des vapeurs d’éthanol qui s’échappaient de l’usine, ou bien, à force de travailler ici, le portier avait ça dans l’sang.

Le titan gisait à présent à terre. Ils avaient réussi ! Selon Muse et Shimone, c’était grâce à un plan très subtil qu’ils avaient tous deux réussi à le vaincre, selon moi, c’est grâce à un être supérieur qu’ils ne sont pas mort.
Pourtant, le combat avait été rude, enfin, s’ils s’étaient un peu moins frappés entre eux, ça aurait peut-être était moins rude, et les deux hommes étaient blessés.
Pour Shimone, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, il en avait vu d’autres mais, Korn lui avait perdu quelques centimètres après un violent coup sur la tête, pour lui qui n’était déjà pas bien grand, c’était une véritable tragédie. Heureusement, il avait toujours sur lui vivvelélop fixation extrême et regagna bien vite les centimètres qu’il avait perdu lorsque sa coupe de cheveux s’était affaissée.

Une fois ces histoires de tailles réglées, notre groupe pu enfin se concentrer sur la porte. A priori, elle était en bois et possédait des gonds comme toute bonne porte qui se respecte. Ce qu’elle ne possédait en revanche pas, c’était un bouton de porte. Sans doute y avait-il un mécanisme secret et, tout bon aventurier se serait mit à pousser sur toutes les pierres du mur pour le déceler. Bien, ici, ça se passa un peu différemment. Lassé de toutes ces bêtises, Ken joua des poings contre la porte. Les coups répéter furent d’une violence inouïe et, la porte ne se montra pas coopérative. Puis, se fut le tour de Shimone qui n’eut guère plus de résultats avec sa Durandhil. Finalement, d’un commun accord, le groupe fit sauter la porte à l’aide de sceaux explosifs, mais, tout en finesse.

Au plus profond de la LBM, un homme souriait. Ainsi, des intrus avaient réussi à passer le premier garde. Soit, il en restait trois. Et si aucun des gardes ne parvenait à les vaincre, il n’aurait plus qu’à remonter ses manches et à aller s’occuper lui-même de ces alcooliques. Lui, Leï Doro, fondateur de cette brasserie ne laisserai pas l’ennemi saccager l’œuvre de toute une vie, néanmoins, il y avait un problème, oh, trois fois rien, mais, on n’avait que rarement vu un homme en chaise roulante gagner le moindre combat.
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Pendant ce temps, notre petit groupe continuait son exploration de la LBM. Chacun tentait d’avancer en faisant le moins de bruit possible mais, si pour certains, les effets de l’alcool s’étaient dissipés, ce n’était pas vrai pour tout le monde et, il n’était pas rare que certains trébuchent ou se prennent un mur, rendant presque inutile les efforts des autres pour ne pas se faire repérer.

Sans doute dans un éclair de lucidité, Korn Muse leur révéla la véritable raison de sa présence à mal. Cet ivrogne qui ne payait pas de mine à première vu et même à la seconde, était en réalité membre d’une organisation secrète appelée "les alcooliques anonyme". Mais, quel était le lien avec sa venu au pays du Malt ? Et bien, c’était lui qu’on avait chargé de récupérer leur relique sacrée : l’alambic d’or.

Ainsi, il s’était joué de notre trio. Pourtant, s’il leur révélait cela, c’était peut-être qu’il savait que tous trois ne l’abandonneraient pas. Sans doute une forme de solidarité entre videurs de bouteilles.
A peine avait-il achevé sa phrase qu’une herse tomba, séparant le groupe en deux. D’un côté, il y avait Korn Muse, Ken Heine et la Soi Fon de Shimone et de l’autre, il y avait la genin et Shimone.
Tous deux étaient pris au piège et, n’avaient plus d’autre choix que d’avancer. Les trois autres auraient pu tenter de forcer la grille, mais, ça aurait été trop long. Muse promit de les attendre à l’auberge où ils s’étaient rencontrés et qu’il prierait Kro Nembourg pour qu’ils réussisse à récupérer la relique.

Shimone et Soi Fon se regardèrent. Un rideau de métal séparait le petit couple et, si elle n’avait pas été complètement bourrée, sans doute y aurait-il eut une scène déchirante où elle lui aurait juré qu’elle attendrait son retour, ne laissant aucun n’autre homme la toucher, même s’il lui fallait dix ans pour réussir et, dix de plus revenir.
Plus vite ils en auraient terminé avec cette stupide quête et plus vite Shimone pourrait reprendre sa douce dans ses bras, aussi, saisissant la genin par le poignet, il se mit à courir le long d’un couloir qui lui semblait interminable.

Au bout de ce qui sembla au duo une éternité, ils arrivèrent face à une porte gardée par deux hommes qui échangèrent rapidement quelques mots sans que ni Shimone ni la genin ne puisse en comprendre un traître mot.


"Tu sais quoi Takei?"
"Quoi donc Okada?"
"J’adore être du côté des méchants"
"Pourquoi donc Okada? "
"Parce que je vais avoir aucun scrupules à dégommer les deux imbéciles qui s'amènent"
"J’aime quand t'es lyric Okada."


Malheureusement pour Okada, les deux arrivants ne se montrèrent pas très coopératifs. Faisant craquer ses phalanges pour l’une et frappant dans son poing pour l’autre, les deux se jetèrent sur eux. S’en suivi une série d’onomatopées caractéristiques des bagarres de bande dessinée et, quelques instants plus tard, les deux sbires tombèrent à terre, aussitôt enjambés par les deux compères qui gagnèrent la salle suivante.

"Tu sais quoi Okada? "
"Quoi Takei? "
"Faut vraiment que t'arrête de dire de la merde."


Et à nouveau un couloir. A croire qu’il n’y a que ça dans cette fichue brasserie. Résignés, ils s’élancent, près à devoir à nouveau courir sur ce qui leur semble à chaque fois être des kilomètres. Pendant ce temps là, au cœur de l’usine, une bien étrange réunion à lieu.
Les protagonistes sont bien évidement le directeur de la brasserie, mais, il n’est pas seul. A ses côtés se trouve une jeune femme qui semble être son associée et, face à eux, se tienne deux autres personnes. Un grand homme vêtu de blanc, portant un sabre à la ceinture et dont le visage est masqué, ainsi qu’un autre homme plus petit qui ne cesse d’essayer de faire des bulles de chewing-gum et que nous nommerons Seto.
C’est l’homme au masque qui le premier brisa le silence demandant s’ils avaient pus "le" récupérer, ce à quoi le directeur lui rétorqua qu’ils étaient des professionnels tout en leur exhibant l’alambic d’or.


"C'est pour ça qu'on vous a engagé" lança joyeusement Seto en tendant une main avide vers la relique. Vivement, le directeur escamota l’objet et demanda à Seto et son acolyte s’ils n’avaient pas oubliés leur petite commission.

"Mais pour qui nous prenez-vous? Nous honorons toujours nos engagements." Rétorqua Seto en claquant des doigts et, comme par magie, une jeune fille apparue, toute de noir vêtue.

"Bonjour, je suis goth et j'aime Satan." Une entrée en scène originale mais, quelque peu gâchée par l’accent effroyable de la jeune fille.

"Comme convenu, une jeune vierge sunasienne pour votre prochaine orgie. Procédons-nous à la transaction?"

Pour toute réponse, l’homme en fauteuil roulant lui dit : "C'est un plaisir de travailler avec vous." Ce que Seto prit pour une réponse affirmative.

Pendant ce temps, la gothique n’avait cessée de se frotter à l’autre jeune femme qui excédée lui hurla de la lâcher, arguant qu’elle n’était pas un Totoro. C’est à cet instant que la porte vola en éclat, soufflée par l’explosion d’une note explosive, effrayée par le bruit, le sacrifice prit ses jambes à son cou, laissant là le petit groupe.


"Oh non !" Maugréa Seto qui se vit immédiatement donner la réplique par les deux nouveaux arrivants qui lui lancèrent un "Salut" enjoué.

"Est-ce que vous connaîtriez ces deux guignols par hasard?" Se renseigna le directeur.

Aimablement, Seto le renseigna.
"C’est eux les enfoirés qui ont mit à sec la taverne où avec Kohta nous voulions boire un verre avant de venir vous voir. Nous avons du nous contenter d’un soda. Si c’est pas un comble pour nous qui sommes membre de la ligue alcoolique d’Offler."

"Considérez alors que c'est la dernière fois qu'ils vous ennuient."

Soudain il y eut un flash et une dizaine de sbire apparurent. Comme le dit si bien Arthur de Kaamelot, "Apparition inexpliquée."

"TUEZ MOI CA" Vociféra le directeur et aussitôt, les sbires chargèrent Shimone et sa protégée.
Un grand merci aux Guardians à qui je n'ai pas demandé si je pouvais m'inspirer d'une de leurs scènes pour mon post.
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Lorsqu’on attaque Shimone, Shimone contre-attaque et, c'est ce que la dizaine de sbire allaient bientôt apprendre à leurs dépend. Ils avaient beau être surarmés, ils fonçaient comme des bœufs et, un bœuf reste un bœuf. Pourtant, si le blond semblait serein face à l’ennemi, Soi Fon commençait à paniquer un petit peu. Lui était peut-être un grosbill mais, elle, elle n’avait que la puissance d’un genin et s’il ne se dépêchait pas de réagir, elle allait passer un sale quart d’heure. Elle pouvait gérer deux ou trois sbires mais là, ils étaient trop nombreux. Il ne lui restait plus qu’une possibilité, faire confiance à Shimone. L’intéressé quand à lui sorti de sa poche un liasse de papier et y injectant du chakra, il les dispersa dans la direction de l’ennemi. A leur contact, les bouts de papier s’embrasèrent et explosèrent causant de lourds dégâts à la petite troupe de sbire. Pour être exact, à leur contact, ils disparurent de la même manière qu’ils étaient apparus.

Face à une tel carnage, le duo qui gère la LBM se mit à paniquer.
"C’est quoi ces monstres?" piailla la jeune femme, aussitôt imiter par le directeur. "Mais ils ne peuvent pas être humain !"
Seto vint alors les voir, conscient que s’il voulait encore pouvoir recourir à leurs services, il allait devoir leur prouver qu’ils ne risquaient rien. Sinon, c’était certain, plus jamais ils n’oseraient accepter un contrat de leur part, tant ils auraient peur de se retrouver à nouveau face à ce genre de personnes. "Écoutez, laissez nous nous en charger."

D’un claquement de doigt, il fit apparaître une autre fournée de sbires. Plus malin que le directeur, il s’était débrouillé pour que les sbires apparaissent tout autour du duo infernal, les cernant et leur coupant toute possibilité de retraite. Un éclair bleuté vint virevolter autour d’eux et transperçant chacun des sbires les renvoya d’où ils venaient. Le blond ne pu s’empêcher de traiter Soi Fon de "crâneuse" lorsqu’elle lui fit un grand sourire après son attaque.
Après ce spectacle, le directeur de la LBM était au bord de la crise d’hystérie et commença à hurler d’une voix nasillarde. Cette fois, il piquait vraiment sa crise.
"Laissez nous nous en charger, laissez nous nous en charger. Pff."

"Oh ça va, c'est bon."
"Seto, tu gâche les fidèles"
"Quoi, on s'amuse un peu. Bon, ok, c'est instructif."


"On nous a chargez de récupérer ce que vous avez volé"
"Quoi la goth?" S’exclama brusquement Seto.
"mais non connard, l’alambic"
"Ah ouais, euh hein?"
"Posez ça gentiment et tout se passera bien."
"Ouais, sinon on vous expédiera droit en enfer" Susurra Shimone.
"tu connais pas le mot diplomatie?" Lui demanda Soi Fon sur un ton de repproche
"Je n'écoute pas de groupe de hip hop." Il ne savait absolument pas pourquoi il avait dit ça mais, il avait le sentiment que ça devait être dit.

"Vous n'êtes pas en mesure de poser vos conditions." Cette dernière phrase jeta comme un froid dans la pièce. Cette fois, ce n’était plus Shimone à qui il fallait faire des remontrances pour son côté fin diplomate mais à l’associée du directeur de la LBM et comme pour appuyer ses dires, elle fit apparaître un nouveau contingent de sbires.

"Ils les sortent d'où tous ces sbires? Pourtant, à trop vouloir en faire apparaître, il arrivait forcement un moment où il y avait des ratés et, ce moment était arrivé. Cela avaient vraiment des tête de vainqueur, on les aurait cru tout droit sorti d’un vieux film des années soixante où ils auraient eu le rôle de mafieux.

"C’est pas gagné" Remarqua aussitôt Seto, immédiatement hué par les sbires qui ne semblèrent pas apprécier son commentaire.

"Alors moi je vais m'occuper de ceux qui ont l'air crédible et puis je te laisse ceux qu'on l'air malade."

Visiblement Soi Fon n’était absolument pas d’accord avec cette proposition puisqu’elle ne fit ni une, ni deux pour chopper Shimone par son t-shirt et se mettre à lui gueuler dessus.

"Pas question, c'est toujours moi qui me tape les trucs ridicule."

Okay, okay, keep cool. S’exclama-t-il en levant les bras en signe d’apaisement.

Et soudain le sol se mit à trembler et ce fut la charge des armées. S’en suivi un combat oh combien grobillisque. De partout pleuvaient les explosions, les coups, volaient les shuriken, et, ce n’était pas notre duo qui en souffrit le plus. Soi Fon semblait s’amuser comme une folle ne remarquant même pas que Shimone passait son temps à la couvrir et à bloquer la plupart des coups qui lui étaient destinés. C’était comme se lancer dans une partie de DOOM en godmod, on frappe tous ce qui bouge s’en avoir à se soucier de se prendre les attaques adverse ou non.
Elle, elle pensait juste à s’amuser un peu. Etait-ce de l’inconscience ? Certainement, mais, elle s’en fichait totalement. D’un mouvement, elle exécuta une clef de bras à l’un des sbires et alla même jusqu’à lui casser les doigts un par un.
Certains s’amusent en faisant des jeux vidéo, d’autres en écrivant des textes ou en faisant du sport, et bien elle, c’était en tabassant du sbire qu’elle s’amusait.
Bien vite, il ne resta plus que trois sbires qui étaient restés un peu à l’écart, mais, ces trois là étaient d’un genre bien particulier.

Image

Vous en voulez aussi?
T'aime ça hein? Jubila Soi Fon en tapant sur l’un des pauvre sbire dont le vocabulaire semblait se limiter à "Woo woo woo"

A ce moment là, une jeune femme dont le rose devait être la couleur préférée, à voir ses vêtements, passa la tête par ce qu’il restait de la porte. Elle ne semblait pas contente, mais alors pas du tout.

"Vous jouez à quoi là? Vous les touchez pas, vous les cassez pas, ils sont à nous." S’exclama-t-elle, bientôt rejointe par un garçon arborant le vert comme couleur dominante. Lui, ce n’était pas de la colère qui l’animait, juste un peu d’exaspération. "Bon les cogs vous rentrez, ça suffit maintenant."
"Ça va pas là." Reprit pinklady en en tirant un par là main, immédiatement suivi par son compère qui s’occupait de tirer les deux autres.

"Sont pas partageur" Fit remarquer Shimone en haussant un sourcil. Il n’était d’ailleurs pas le seul à adopter cette mimique mais, Kohta portant un masque, cela passa inaperçu. Une revanche, le regard interrogateur qu’il lança à Seto était parfaitement visible.

"Quoi ? Tu voulais pas qu'on abîme nos fidèles, j'ai invoqué ceux d'un pote."
"Oui mais, je tiens au monopole du masque moche"


Comme le fit remarquer le directeur de la LBM, ils se faisaient décimer, il n’y avait plus un seul sbire de debout et tous gisaient en un tas informe contre un mur. Ça semble si paisible quand ça dort ces petites bêtes là, s’en est presque mignon.

"Mais, on se fait décimer, Styx, fais quelque chose."
"Hein?"
Demanda son associée qui se trouvait répondre à ce nom.
"Mais fais marcher tes neurones femelle, fais quelque chose de pertinent."
"Oh d'accord"
Et sans même attendre pour savoir si c’était assez pertinent, elle partie en courrant. Avant même que qui que ce soit n’ait eu le temps de bouger le petit doigt, elle était déjà loin.
"Je ne la savais pas si rapide. Même avec mes roulettes, je vais pas aussi vite."

Kohta prit alors la parole et déclara qu’à présent, c’était lui qui allait s’en charger. Dégainant son sabre ; il chargea le duo à une vitesse qu’il était difficile de suivre à l’œil nu. Shimone eut à peine le temps d’envoyer valser Soi Fon afin qu’elle ne se prenne pas le coup de sabre qui leur était destiné.
"Toi t'es mort." Vociféra-t-il.

Un peu plus loin, c’était Seto qui se préparait au combat. "Ah, ça me gène, on va encore me traiter de goujat si je tape sur une fille." Il ne savait que faire. D’un côté, il devait mettre hors d’état de nuire des intrus mais de l’autre, il se refusait de toucher à une fille. Heureusement pour lui, Soi Fon l’aida à se décider en lui envoya un coup de pied dans le bas ventre. Le très bas ventre, là où aucun n’homme n’aime recevoir de coups.

"En même temps, la galanterie, c'est has been" Et aussitôt, il envoya une volée de kunaï dans la direction de la jeune fille qui ne parvint à les éviter que de justesse en se plaquant au sol. Cette fois, elle était furax, elle venait de salir son t-shirt, monumentale erreur de la part de Seto.

"Oh chier" Tels furent ses paroles lorsqu’ils virent le regard plein de haine d’une jeune fille qui vient de se faire salir ses fringues et dont elle sait qu’elle va pouvoir se venger sur le coupable. En un instant elle fut sur lui et cette fois, c’est la tête qu’elle visa. Peu résistant, le pauvre Seto vit trente-six chandelles et surtout la semelle d’une botte.

Mais, revenons-en au combat qui oppose Shimone à Kohta. L’un et l’autre se fonce dessus mais, au moment de l’impact, chacun réussi à éviter l’autre. Shimone sourit et secouant la main fait voir à son adversaire qu’il a réussi à lui piquer sa ceinture, Kohta lui aussi sourit et exhibe le collier qu’il vient "d’emprunter" au blond.

"Connard"
"Cosplayeuse"
Ça c’était le mot de trop. Un cri, que dis-je, un hurlement, un de plus, et Shimone fond sur lui, lui décochant moult coups, de poings, de pied, d’arbre, de morceau de décor, tout y passe et, c’est à grand peine que son adversaire devit les coups à l’aide de son sabre. Pourtant, un coup finit par atteindre son but, puis un autre et soudain, Seto, sans qu’il comprenne comment se retrouve avec un Kohta lui tombant dessus.

"Sont balaises hein?" Lui fit remarquer Seto, loupant une bulle de chewing-gum de plus.
"Mais qu'est-ce que vous foutez, il faut contre attaquer." Trépigna le directeur de la LBM avant d’ajouter "Je vais vous preter main forte, on va les écraser. Ils vont gouter à mon style unique, ma grâce légendaire." Et aussi incroyable que ça puisse paraître, il se leva de son fauteuil roulant pour aller se placer aux côtés de Seto et de Kohta.
Seto lui semblait peu enclin à accepter son offre et lui balança un coup de pied aux fesses l’envoyant en direction de Shimone qui le dégagea par le haut où il passa à travers le toit avant de ne devenir qu’un petit point dans le ciel qui brilla un instant quand dans tout bon anime.


"Approchez qu'on continue un peu nos échanges amicaux." Proposa aimablement Shimone.
"Dans d'autre circonstances, j'aurais été ravi de coopérer avec vous. Mais vous comprenez, j'ai une livraison à faire." Lui répliqua Seto
"Tu parles du truc que je t'ai piqué?" Lui demanda la jeune fille en lui montrant l’alambic.
Quelques tâtements plus tard, il se rendit compte que c’était bien son alambic et jura.
"Oh pétard."
Il tenta de se ruer sur Soi Fon mais, Kohta l’en empêcha avant d’ajouter qu’ils se reverraient bientôt.
"Ouais, et bien plus tôt que vous ne le pensez d'abord." Puis tous deux disparurent dans un grand nuage de fumée.

"Bon bah on a perdu ces deux là."
"le principal, c'est qu'on ait récupérée la relique." Fit remarquer une Soi Fon pleine de bon sens.
"oui mais ça m'énerve. J’ai pas aimé le ton de l'autre guignol là." Fulmina un Shimone qui ne semblait pas plein de bon sens.
"Oh moi je lui trouvais un certain charme." Ajouta-t-elle
"les femmes…" Compléta-t-il
Et encore merci aux Guardians pour les bons moment de franche rigolade que j'ai passé grâce à eux.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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