Nouvelle technique de vente

Profitez de cette fête pour resserer les liens entre les villages
Seirô-Mirumoto Akira
Genin Cauchemar des Portes
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Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Cela faisait déjà plusieurs heures que Moloch découpait patiemment ces petits bouts de plastique transparents. Il avait expliqué à Shaka qu’il lui fallait aussi plus de caisses de Ghaïka que d’habitude. Il avait lancé au détour d’une phrase les mots « profits » et « substantiels » et les yeux du Genin s’étaient allumés. C’est avec un grand sourire que le cofondateur lui désigna peu après une grande glacière qu’il avait lui-même remplie, où près de 400 bouteilles se tenaient là sagement, près à déverser leur contenu. Désinhibant, narcotique ou mortel selon les doses, il ne fallait pas non plus oublier qu’un simple ingrédient en moins en faisait un propergol tout à fait valable. (Propergol = carburant des fusées)

Avec un sourire entendu, Moloch s’empara de la glacière à sa taille en fourrant le résultat de son travail dans ses poches. Shaka ouvrit la bouche pour l’interroger mais il l’interrompit d’un geste de la main (ce qui, vous en conviendrez, est assez facile : on ne se concentre plus vraiment sur ce que l’on dit lorsqu’une mimine grande comme votre bras se balade sous votre nez tout à coup…)

Il sortit avec une légèreté qui pouvait faire passer hippopotames et éléphants pour des animaux savants dressés pour marcher sur la pointe des pieds, puis se rendit une heure avant l’heure H, au lieu de rendez-vous (L) qu’il avait convenu à l’avance. Personne. Et c’était normal, puisqu’il n’avait donné rendez-vous à personne. Cependant, durant le chemin, il n’avait pas manqué d’être harcelé par des fans hystériques. Les yeux caves, la bave aux lèvres, ils avaient vu le géant venir de loin, et semblait l’avoir pris pour un panneau clignotant :
« Fontaine de Ghaïka ! »
Ils ne s’en prenaient pas à lui, mais à son chargement, qu’ils tentaient vainement d’ouvrir avec leurs gestes lents.
Il accéléra le pas, et les distança sans problème. Il se retourna une ou deux fois pour admirer le troupeau qui avançait d’une démarche saccadée dans un ensemble parfait, en levant les bras devant eux tout en poussant des borborygmes incompréhensibles du commun des mortels.

Il s’imaginait déjà la scène :
**- C’est grave docteur ?
-Noooon, pensez-vous ! c’est commun ! votre mari est simplement céphallorectalien (la tête dans le…)
-Ouf, je suis soulagée ! ca va passer ?
- Non, pas que je sache, je suis moi-même dans cet état tous les matins. Votre mari aura consommé quelque chose qui ne lui aura pas réussi voilà tout !
aurait pu faire le médecin en regardant le mari, le visage collé à la vitre et en train de gratter le carreau, l’œil vide.
--merci doc…
-Ca vous fera 80 ryos ! **


Moloch secoua la tête pour revenir au monde réel. Il arriva devant la demoiselle, la recouvrant de son ombre. Après un sourire classé au top 10 des pires images d’horreur, elle lui déchira le papier qu’il lui avait tendu, avec le sourire crispé de celle qui attend que la menace s’éloigne pour lentement se rendre compte de l’existence d’une flaque sous pieds.
Il la dépassa d’un air morne, la laissant à sa confusion, pour suivre la file qui avançait doucement devant lui. Il guettait quelque chose. De temps en temps, il jettait un coup d’œil acéré à son papier déchiré pour savoir s’il avançait dans la bonne direction, et remarqua avec satisfaction que les numéros coïncidaient. Il sortit de la file sans presque bousculer personne, s’excusa auprès des quatres amis haltérophiles qu’il n’avait pu éviter (et qu’il n’avait pas vu non plus du fait de leur maigreur relative) et en releva deux avec chaque main. Il s’excusa vaguement en les laissant plantés là. L’histoire raconte qu’ils se mirent à la danse classique le lendemain.
Il s’empressa de refermer la porte derrière lui. L’homme qui se trouvait à l’intérieur de cette petite pièce exiguë tourna aussitôt un regard courroucé vers le mastodonte, mais ravala immédiatement ses insultes en le détaillant de bas en haut. Moloch fit ce qu’il pensa être un geste apaisant, et farfouilla dans sa glacière pour lui tendre une Ghaïka après l’avoir décapsulée du pouce.
L’homme, blême, le remercia d’un mouvement de la tête a peine perceptible, et se tourna d’un bloc vers le trou aménagé dans le mur, à côté de son étrange machine.

Moloch murmura
-« J’aurais besoin de .. »
L’homme se protégea aussitôt la tête avec ses mains, en le regardant au dessus de son épaule avec des yeux ronds et apeurés.
-« Oui oui, tout ce que vous voudrez, mais me faites pas d’mal ! »
Moloch se détourna du portefeuille qu’il lui tendait, et s’empara d’une grosse boite de métal.
-« Vous auriez du scotch ? »
L’homme le lui lança pour ne pas s’approcher de cette brute, en rangeant son portefeuille d’un air contrit.

**On aurait dit qu’il voulait que je lui prenne, il sait plus dans quel catégorie me placer maintenant, et ça le trouble. Mon physique et mon comportement ne vont pas ensemble, c’est ce qu’il doit se dire. J’en connais un qui n’aurait pas craché sur sa monnaie par contre…**

Moloch s’affaira durant de longues minutes, sous l’œil de plus en plus réprobateur du couard.
Il regardait l’horloge qui égrainait les secondes dans cette cage à lapin, et il entendait la musique qui sortait par le trou aménagé dans le mur. Il regarda l’horaire sur les deux moitiés de sa feuille. Ca allait bientôt commencer, et il était prêt. Le dernier morceau de scotch avait été placé. Il rangeat son travail et sortit. A peine eut-il refermé la porte que l’homme se jetta sur ce qu’il avait fait :
« Plus le temps de prévenir personne, pas le choix, tant pis ! Faites que ça marche… »

Il sortit de cette pièce pour se retrouver au milieu d’une cohue qui progressait lentement mais sûrement vers son point d’observation.
La foule, douée d’une conscience aussi forte que limitée, pensait qu’en poussant, cela rentrerait mieux. Un cordon de sécurité préventif (de vide) s’était fait autour de Moloch après qu’il ait renversé les bodybuildés sans y penser. Mais nombre de personnes l’observaient à la dérobée, lui et sa glacière immense.

Moloch s’amusait de cette déférence à son égard.
**Ca me fait penser à cette histoire que l’on m’a raconté, sur les transports en commun de Malt. A l’heure de pointe, plus de place pour bouger. Le ton monte entre deux voyageurs, qui en viennent aux mains. POUF ! Incroyable mais vrai, un espace vide impressionnant se forme autour d’eux.**
A l’évocation de ce souvenir, il secoue la tête d’un air navré, ce qui lui permet de gagner deux mètres carrés en plus.
Il entra soudainement avec la masse grouillante de personnes qui se pressait là, dès que les portes s’ouvrirent.

Une immense salle, où 400 personnes au moins pouvaient prendre place, devant un carré blanc recouvrant tout un pan de mur. Il alla au fond et regarda en l’air. Il voyait l’ouverture d’où lui parvenait la musique tout à l’heure. La petite salle était juste là.
Il s’assit, et décida que cela ne lui convenait pas. Les sièges de velours rouge, accolés, n’étaient pas fait pour les gens un peu plus grands, comme lui.
Il enleva discrètement deux accoudoirs en les arrachant. Si le bruit alerta du monde, ils ne le firent pas savoir.
**Beaucoup de monde qui regarde en l’air en sifflotant tout de même…**
Il s’assit donc sur ses trois sièges en un.
**A peine serré, très bien.**
Il regardait les gens prendre place devant lui. Une fois remplie, le noir tomba, et le silence se fit.
**Il se passe quoi, on dort d’abord ou qu…**
L’écran blanc venait de s’illuminer, déversant sa musique en hurlant. Moloch voyait avec ravissement des hommes et des femmes bouger sur la toile, comme s’ils avaient été peints dessus, et que la peinture aurait pris vie.

Son émerveillement laissa place à son sens des réalités : il se carra dans son (ses) fauteuil(s), prêt à voir le résultat d’une matinée de travail.
Enfin, après un court passage où il fut tenté de répondre au monsieur qui lui parlait en face de lui, lui expliquant avec force lézards géants avec de grosses dents et trains qui s’arrêtent qu’il ne fallait pas tirer le signal d’alarme, car sinon c’était problématique, après ce court passage donc, merci de suivre, les tête de Shaka et de Shinkato apparurent à l’écran. Ce n’était pas un film, mais un genre de dessin animé. Le dessin était splendide, car l’héritier du clan Murasaki himself s’était tué à la tache pour réaliser les 2000 dessins dont avait besoin le mastodonte, sans que ce dernier ne lui explique pourquoi.
[Le désert, un coyote passe devant le saloon, dont l’enseigne « Malt », tomb en ruines.
La caméra passe les portes battantes pour tomber sur Shink’ et Shak’(hrp : les rangers du risque ! ^^). Ils se font face, un lait-fraise à la main.]

-« Marreuh de cetteuh boisson locale.
-Oui, tu as raison. Barman, sert-nous autreuh choseuh. »

Moloch avait doublé lui-même. C’était vendeur :
Une voix tellement grave que les boulons des sièges vibraient et tournaient d’eux mêmes, tellement puissante que le papy du premier rang enleva son sonotone pour se boucher les oreilles ; tellement mélodique qu’il fallait regardait attentivement Shaka où Shinkato pour savoir qui ouvrait la bouche, et donc qui parlait.
-« T’as rien d’autre que ça ?
-Ouais, t’as rien d’autre ?

[le barman exibha un sourire 24 carrats en regardant la caméra, il présenta ses mains, et il y eu un zoom sur ce qu’elles contenaient. Des tubercules moches et patatoïdes.
Travelling arrière : Shink’ et Shak’ se regardent, les yeux émerveillés, un grand sourire sur le visage et une petite ampoule clignotante au dessus d’eux. Ils se tournent vers la caméra, et clignet de l’œil dans un bel ensemble.]

[Le saloon est le centre d’une ville animée et propère, vivante, et tout le monde se presse autour des portes pour entrer dans l’établissement, pourtant bondé. On entend un :]
-« Qui veut de la Ghaika ?
-Moi, MOI, moi, MoI, mOi, »

[L’heureux possesseur d’une bouteille sort triomphalement du saloon en btrandissant sa bouteille, et plusieurs femmes l’enlacent aussitôt avec forces sourires lascifs.
Sagara toshiro, l’air patibulaire, arrive sur son cheval, lui prend sa bouteille de force,
et en avale une rasade. Son air s’éclaire et il déclare :]

« Whoooo, c’est bon ! »
[Il présente la bouteille, où le logo est clairement visible, face à la caméra, et entonne, avec la voix de Moloch :]
Be cool, be scoot, be zoonours, drink Ghaïka !
[voix off:]
-“save Malt, drink Ghaïka!”
[Une petite musique enfantine et entraînante retentit dans la salle obscure]
« Gaïkha, Ghaïka, Ghaïka, on veut des Ghaïkas [x6]

Quelques spectateurs se retournent sur leurs sièges pour observer Moloch d’un air suspicieux. Ce dernier sourit de toutes ses dents. Le meilleur est encore à venir.
Après quelques autres slogans publicitaires, la salle se rallume.
**Déjà fini ???**
s’étonne-t-il, un brin inquiet.
**Personne ne se lève, ça doit être l’entracte.**
Il ne bouge pas, et profite du fait que la jeune femme qui se balade avec les glaces et les pop-corns passe à côté de lui pour lui glisser 5 Ghaïkas fraiches dans son escarcelle.
3 sont vendues en quelques secondes, au grand dam de la vendeuse qui cache les deux restantes. Elle regarde au plafond, comme si les bouteilles en venaient. Et se masse les tempes, certaine de ne pas en avoir mis dans son panier.
Moloch rit sous cape alors que la salle replonge dans la pénombre.

Après un rock punchy, destiné à mettre le spectateur dans de bonnes dispositions, le titre s’étale en gros :
« Les shinobis masqués III : le retour de la vengeance de la mort du dragon de l’enfer »

[VOIX OFF]
résumé des épisodes précédents : Kung lao fei, et Jet Mi sont deux frères que tout oppose, si ce n’est leur puissance. L’un veut venger son père mort de vieillesse, tandis que l’autre souhaiterait oublier cette histoire, et faire fructifier son réseau de drogue afin de faire main basse sur la ville, puis le pays, puis le monde. Jet mi le jour, et Shinobiman la nuit, le cadet des deux frères est un maitre d’art martiaux depuis ses trois ans, capable d’exploits prodigieux et impensables, comme marcher sur les murs et les plafonds, voire sur l’eau, utiliser son énergie interne pour attaquer, se servir d’armes blanches comme personne.
Il entretient un amour secret pour la sœur de son mécréant de frère, et vient de découvrir la vérité. Il se plonge dans l’alcool pour l’oublier, laissant le crime se développer à nouveau.


**Ca a l’air bidon ! On dirait un étudiant a peine capable de réussir les bases…**
constate Moloch en quittant son siège…

Il sort de la salle, occulte un instant l’écran par sa taille et va se poster devant le cinéma.
Il attends que le film en soit arrivé aux trois quarts, puis installe ses bouteilles…
**Quels effets auront eues mes images collées dans le film ? Normalement, personne devrait les voir m’a dit Shink’, car ca va trop vite pour l’œil humain. Mais cela va-t-il leur donner envie d’acheter des Ghaïkas ? **

Moloch scrute la porte de sortie, prêt.

[hrp : ceux qui ont été au ciné, et qui ont vu le film en entier, vous pouvez raconter ! ^^
Si je l’avais fait, on en aurait eu 2 pages de plus…
Voilà, c’était mon ultime post RP avant de partir en vacances ! Enjoy !
]
Moloch - Etudiant Yukien
L'ours de Yuki ! (merci Tytö)^^
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Kawauso Shinshun

Message par Kawauso Shinshun »

[VOIX OFF] résumé des épisodes précédents : Kung lao fei, et Jet Mi sont deux frères que tout oppose, si ce n’est leur puissance. L’un veut venger son père mort de vieillesse, tandis que l’autre souhaiterait oublier cette histoire, et faire fructifier son réseau de drogue afin de faire main basse sur la ville, puis le pays, puis le monde. Jet mi le jour, et Shinobiman la nuit, le cadet des deux frères est un maitre d’art martiaux depuis ses trois ans, capable d’exploits prodigieux et impensables, comme marcher sur les murs et les plafonds, voire sur l’eau, utiliser son énergie interne pour attaquer, se servir d’armes blanches comme personne.
Il entretient un amour secret pour la sœur de son mécréant de frère, et vient de découvrir la vérité. Il se plonge dans l’alcool pour l’oublier, laissant le crime se développer à nouveau.
donc sa propre soeur? Heretique! Par la croix de saint Antoine, non à l'inceste :lol:
Seirô-Mirumoto Akira
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Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Merci pour ce pur moment de RP ! :lol:
Et oui, tu as bien compris, c'est sa soeur !
/me applaudit d'une main :P


Moloch - directeur adjoint de colo
Moloch - Etudiant Yukien
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Seirô-Mirumoto Akira
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Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Moloch bailla et s'étira, comme un très très, mais alors très gros chat qui se serait levé d'un radiateur devenu froid.
Après un long soupir qui cache enfin ses amygdales, il regarde autour de lui, hébété.
Les médecins parlent parfois de céphalorectalie aigüe. Il en a tous les symptomes : petits yeux bouffis, langue
pâteuse, haleine de chacal mourru, et cheveux en bataille. ... Quelque chose cloche. L'antinomie n'est pas loin.
Cheveux / Moloch est aussi improbable que Shaka / honnête. Pourtant ils ont beaucoup poussé!
En passant devant un mirroir, les paupières mi-closes, Moloch se rend compte qu'il n'a pas dormi, mais hiberné :
une barbe hirsute lui mange le visage et des cheveux filasses lui arrivent au front !
C'est au bout de quelques secondes de gratage de fesse intensif devant la glace qu'il décide enfin de remédier
à ça. Tout couper, tout raser. Mais d'abord... une petite heure de sommeil supplémentaire ne lui ferait pas de mal !

Une heure plus tard ( à deux heures près), une couverture sur un futon. Moloch émmergeait, en s'asseyant dans son lit
d'une brusque contraction abdominale. Un zombie sortant de terre aurait aussi ce filet de bave au coin des lèvres,
et ces bras tendus vers l'avant. Le regard vitreux est aussi très bien imité. On sent que l'expression faciale "je manque de motivation"
a été longuement travaillée, car on sent poindre une note de "le monde entier m'en veux". Associé aux débris mécaniques de
ce qui fut sans doute autrefois un réveil, éparpillés autour de l'épicentre (une marque de poing...), la scène à de quoi
réjouir les amateurs de films a petit budget.

De longues minutes plus tard, en suivant les effluves de dessous de bras, on arrive à ce qui pourrait être la salle de bain.
Moloch n'ouvrait qu'un oeil, par éconmie d'énergie. Le tanto à la main, il débrouissaillait. Après avoir émoussé la lame du
rasoir d'une manière assez spectaculaire, Moloch avait retrouvé son apparence normale. Tout du moins celle que les gens lui
connaissaient. Devant lui, une bassine en argent contenant ses cheveux.

**Pour toi maman...** (1)
pensa-t-il en faisant brûler ses mèches avant de les éparpiller au quatre vents, les yeux humides.
Il vida le contenu du récipient sur les flammes qui crépitèrent. Une fumée noire et âcre s'élèva alors en tourbillonant
avant de rejoindre celle qui l'attendait là-haut. Un dernier regard vers le ciel, puis il se signa, avant de disparaitre
à nouveau dans la maison. Peu de temps après, il claquait la porte, et se dirigeait vers les quartiers de la ville pour
regler quelques affaires. Le temps s'était rafraichi, les jours se faisaient plus courts. Il était temps de rentrer
à Yuki.


(1) voir le BG pour le pourquoi du comment de cette pratique.
Moloch - Etudiant Yukien
L'ours de Yuki ! (merci Tytö)^^
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