Agence de renseignements

Profitez de cette fête pour resserer les liens entre les villages
Faru Dorosora
Déserteur
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Message par Faru Dorosora »

Vers l'entrée principale du village festif se trouvait un petit bureau de renseignements. Une vieille dame à l'air affable proposait des brochures expliquant les différentes attractions et boutiques disponibles ainsi que leur emplacement géographique. Des jeunes demoiselles ninjas s'extasiaient devant le choix de boutique, poussant des petits cris de joie.
D'autres genins fanfaronnaient en rivalisant d'histoires improbables, de narrations de leurs hypothétiques faits de bataille.
Des familles passaient, des parents débonnaires supportaient avec le sourire les piaillements des jeunes enfants les suppliant de se dépêcher d'aller à telle ou telle attraction.
Au milieu de la fête et l'allégresse toutefois, une ombre marchait. Un corps étrange, mince et efflanqué, se mouvait péniblement. Il était vêtu d'un épais manteau de bure malgré le temps clément dont seules ses mains et son visage sortaient, même si les deux comprenaient nombre de traces de cicatrices.
Le visage pâle, coiffé de cheveux roux en désordre, et maquillé étrangement reflétait toute la tristesse du monde, cette apparence comique et cette tristesse poignante dans les yeux donnait un étrange clown triste qui fendait la foule.
Bien qu'il ne fit rien pour être remarqué, tous les gens qui croisaient son regard étaient stoppé dans leur allégresse et pris d'un immense malaise, c'était comme si ce jeune homme était suivi d'une aura de malheur affectant les autres comme il en était affecté.
Comme à bout de souffle, le jeune homme pris une des brochures-plan et s'adossa sur un coté du guichet, fermant les yeux comme assailli par un nouveau souvenir plus noir que les précédents. Les gens ne pouvaient plus supporter la vue du malheureux, ils détournaient maintenant le regard, sachant qu'ils auraient du mal à s'amuser de nouveau avec insouciance.
Intérieurement, Faru Dorosora, étudiant déserteur, riait de ce rire malsain dont lui seul était capable...
*Je déteste laisser Myaka seule avec Kiwi-sensei mais elle me rejoindra quand elle pourra... Là j'ai un terrain unique pour mettre à profit mes études sur la douleur psychologique, je trouverai un moyen de mettre fin à leur amusement et le transformer en douleur, d'une façon plus efficace qu'une simple imitation de la douleur de l'âme.
Pour eux les attractions c'est les boutiques et le grand huit.
Pour moi, l'attraction, c'est eux.
Dernière modification par Faru Dorosora le lun. 04 juil. 2005, 0:40, modifié 1 fois.
Faru Dorosora, déserteur

Au delà de la folie, au delà de la souffrance, au delà de la mort, il y a nous trois : moi et Myaka.
Jisseki
Genin Peau-Blanche
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Message par Jisseki »

Namuya était seulement accompagnée d'Umi. Nishino n'avait pu venir car ses parents lui avait interdit. Triste sort pour elle que de devoir rester enfermée chez elle.

Les deux jeunes adolescentes se trouvaient donc devant le bureau des renseignements, où se trouvait une vieille femme. Celle-ci tendit deux brochures à Namuya, qui s'était avancée pour demander des informations sur ces lieux nouveaux. L'une décrivait les emplacements et les fonctions des boutiques, et l'ature donnait les mêmes informations mais sur les attractions. Namuya tendit la borchure des boutiques à Umi, qui s'impatientait en sautillant. « Donne moi ca, je veux voir où sont les boutiques de fringues » . Namuya contemplait les attractions, qui ne lui plaisaient guère.

Au bout de quelques secondes de lecture ennuyeuse, elle leva la tête pour contempler la foule de gens qui se pressait d'aller aux diverses attractions, entrainés par des gamins hystériques.

Il n'y avait pas un seul garçon qui se distinguait des autres. Son regard s'arrêta néanmoins un instant sur un garçon roux, à l'allure triste, et se sentit mal à l'aise. Elle détourna rapidement son regard vers son amie qui cherchait encore une boutique qui lui plaisait. Après les « trop cher » et les « trop nul » elle se décida pour une boutique d'habits, vers laquelle les deux jeunes adolescentes s'emprêssèrent d'aller.
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