Le Dojo d'Hatsumi-sensei...

On peut y vivre (ou non), y faire des rencontres (pareil) mais en tout cas, il s'agit du coeur du village.

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Ryo Hazuki
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Message par Ryo Hazuki »

Un dragon émergera des entrailles de la Terre. [Part III]

Troisième jours depuis le départ de Yuki.

Ryo était arrivé à Iwa la veille après une traversée d'environ deux jours. Bien entendue, il avait fait escale la nuit entre les deux. Dormant dans la modeste auberge de Pont de Pierre. Puis, lorsqu'il arriva devant les grandes murailles du village de la roche, bien trop ereinté et fatigué mentalement, il n'eut pas la foi de chercher la demeure d'Hatsumi. Il fit à nouveau, une halte dans une auberge en plein coeur de la place du village.

Le lendemain matin, se renseignant auprès des commerçant et vieilles personnes, il réussit à trouver la trace du Dojo familiale de l'ancien ami de son défunt père. A peine eut-il afflué devant l'habitation traditionnelle que déjà toute son enfance renaissait. Chantait dans ses souvenirs, lorsque, là-bas, au domaine Hazuki, dès le berceau, il écoutait les histoires de son père, un des ninjas les plus vaillants de Konoha. Sa mère était morte en accouchant, son père avait dû s'occuper de toute son éducation.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été lui. Et, le fait de retrouver un domaine semblable à celui de son enfance le transportait à des années en arrière, à l'époque où son père lui enseignait les arts martiaux devant le beau chêne planté juste devant l'entrée de la salle. Fermant les yeux, il revoyait son père...

(Flashback)

Un jours dans la forêt de Konoha…

« Mon fils, aujourd’hui je vais te parler d’un entraînement assez spécial, le kinobori. Ecoute bien ! Pour contrôler ton chakra, tu dois avoir recours à ton énergie spirituelle, il faut donc éviter de t’emballer et de trop t’exciter comme à ton habitude…Pour assembler juste la bonne dose de chakkra sous la plante de tes pieds, tu dois avoir l’esprit détendu, mais concentré sur l’arbre ! Compris ?... »

« Oui, papa !! »


Alors que le jeune garçon allait pour s'éxécuter à la réalisation de la technique, son père se remit à parler d'une voix sage et remplie d'expérience acquise au fil des ans.

"Bon une fois que tu visualises ton chakra, normalement tu dois le ressentir, sentir des petits picotements, et il serait même préférable que tu te déchausses ainsi tu sentiras mieux la circulation de celui-ci. Bref reprenons, lorsque tu le visualises, et une fois seulement que tu l'as bien ressenti, tu fais en sorte de le concentrer vers tes pieds... Ah oui, autre point de détail, important lorsque tu malaxes ton chakra, à ton niveau, il vaut mieux exécuter le signe de la chèvre." dit-il

Puis avec un grand sourire d'un père aimant son fiston, il lui fit signe d'esseyer...

(Fin Flashback)

Le silence. Le silence absolu, et la beauté naturelle. Ce dojo resplendissait, et renvoyait son image dans le coeur de l'Hazuki.Celui-ci, les yeux fermé, exhalait l'air chaud, le coeur joyeux rempli de souvenirs. Soudain, il sortit devant l'entrée. Ryo entendi sa voix. C'est étrange, c'est comme s'il l'avait reconnu tout de suite, avant même de l'avoir vu. C'était une voix, comment dire? Ireéelle, réfléchie et philosophe. Il était attiré par sa voix comme si on le tirait en avant. Ouvrant les yeux, il le voyait pour la première fois.

Il était debout, vêtue d'un habit traditionnel chinois. Ce qu'il avait aperçu surtout, c'était son visage. Un aspect marqué par les âges, et l'expérience. Un faciès digne des plus grands sages que le monde disposait. Il était tourné de trois quarts, et la lueur du soleil faisait une sorte d'auréole au-dessus de lui, rendant encore plus accru sa dignité.

"Que me vaux votre présence...mon cher enfant??" demanda-t-il d'une douce voix.

"Excusez-moi de vous déranger sensei. Je suis le fils de Genzo Hazuki."

L'évocation de ce nom semblait rappeler moult souvenirs au vieil homme qui ne tarda pas à faire un signe de la main au genin pour l'inviter dans sa demeure ancestrale. A l'intérieur, il demanda à sa servante de lui concocter deux tasses de thé afin de discuter autour d'une bonne saveur chauffante. Puis, sans même attendre que Ryo ne prenne à nouveau la parole, il lui glissa:

"Je savais qu'un jour, tu viendrais me rendre visite lorsque j'ai appris la mort de ton père."

Ainsi, il s'élança dans le récit de sa vie...

Maître Hatsumi est né le 2 décembre, dans un petit village située à environ 30 km de Konoha. Très jeune, il fut attiré et passionné par les arts martiaux. Il se souvient d'un moment intense dans son enfance : alors qu'il était seul à la campagne et qu'il rêvait, il regarda soudain la Nature et les montagnes autour de lui. Il fit alors un vœu et cria de toutes ses forces pour appeler un maître Ninja à s'occuper de lui et à en faire un vrai guerrier Ninja. Bien entendu, Il n'eut pas tout de suite de réponse...

Hatsumi Sensei grandit et fit ses études à l'académie de Konoha. Il se dirigea finalement vers des études de Chiropraxie et l'Ostéopathie (soins par massages, manipulation des vertèbres,...). Entre-temps, il avait étudié les arts martiaux modernes et avait atteint un haut niveau dans ceux-ci.

"Alors que j'enseignais le Taïjutsu dans l'académie de Konoha, je fus contré et mis au sol par un débutant qui utilisait sa grande force et sa carrure pour se jouer de moi... Cet élève...c'était ton père. Il était déjà très doué pour son âge. Je fus très choqué par cette expérience au premier abord, mais je finis par penser qu'il devait bien exister une méthode de combat où la force et la taille ne l'emportent pas sur la technique et l'expérience. Ainsi, je pris ton père sous mon aile et nous nous mirent alors en quête pour chercher un professeur d'arts martiaux anciens (Bujutsu).

C'est ainsi que ton père et moi étudions avec Ueno Sensei les Bujutsu traditionnels (les 18 arts étudiés par tout guerrier), et nous nous initions à divers styles d'arts martiaux anciens (Asayama Ichiden Ryû, Hontai Takagi Yôshin Ryû, Bokuden Ryû,...). Un jour, Ueno Sensei envoya étudier ton père directement auprès de son professeur, Toshitsugu TAKAMATSU. Ce Maître était un maître discret mais très compétent. Il enseignait de multiples écoles anciennes (ou styles) dont il avait hérité le titre de Sôke (successeur). Pendant ce temps, moi je continuais ma route vers une autre destinée, celle qui me mena jusqu'à Iwa. Mais, nous n'avons jamais cessé de nous écrire ton père et toi. Jusqu'à la veille de sa mort... "


Ainsi, Hatsumi avait connu le père de Ryo lors de sa jeunesse, mais surtout, correspondait avec lui. Il l'avait eu en contact jusqu'au dernier jour avant sa mort. Le vieil homme reprit la parole: " Je pense que tu voudras jeter un oeil sur les lettres. Mais, ce n'est pas encore le moment. J'ai plusieurs chose à t'enseigner, comme l'auras voulu ton père...Sakura va préparer la chambre d'amie..."

C'est ainsi que Ryo se retrouva à habiter chez Hatsumi.

Hrp: Voilà, chaque jour IRL, je fais un jour rp. Et je posterais un moment clé de la journée. Cela donne une plus forte impression je trouve, à la formation. Ainsi comme in rp, mon séjour dure 2 semaines. Je posterais durant 2 semaines mon background. Dévoilant un peu plus chaque jours.
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Re: Le Dojo d'Hatsumi-sensei...

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JOUR 4

D’innombrables erreurs ont été commises en ce qui concerne les ninja et leur histoire. S’il est vrai que certains ninja ne furent à l’origine que de simples samurai déserteurs, ces derniers n’en représentaient pas pour autant la majorité. Cependant ce sont eux qui furent à l’origine de la mauvaise réputation attribuée aux ninja à travers l’histoire. Si l’idéogramme « shinobi », suggère un manque de coeur, une certaine froideur ou une absence de pitié, cela ne s’applique seulement qu’à la pire catégorie de ninja. Les vrais ninja ont de profondes et convenables émotions . La paix et l’amour sont très importants pour eux. Les émotions d’un ninja sont pareil à une fleur : le ninja apprécie l’harmonie de la Nature , il est lui même d’une nature paisible et harmonieuse. Lorsque l’on attaque un ninja avec un sabre , celui-ci l’esquive d’un mouvement naturel en s’effaçant tranquillement , sans violence. Le ninja lutte pour protéger la communauté et le pays. Ceci, était la conception du père de Ryo, mais aussi celle d'Hatsumi-sensei...

Levé de bon matin, le garçon était allé chercher en compagnie du vieil homme, les fameuses lettres de son défunt père. Tout au long de la matinée, il ne pu s'empêcher de vouloir les lire, tellement, que le junin d'Iwa l'autorisa à en ouvrir certaine.

"Ne te hâte pas...un vrai shinobi doit se montrer patients et savoir se contenir physiquement et émotionellement...Il se perfectionne également en entraînant son subconscient...c'est que tu dois apprendre à faire...trop dispercé tu es..."

"Désolé, sensei."

"Dans une heure...devant le vieux bonzaï retrouve moi..."

Une heure. Il avait une heure. Ainsi, il monta dans sa chambre, le carton rempli de lettre à la main. Il voulait en apprendre plus sur son père. Père qu'il croyait connaître, mais qui était finalement un homme mystérieux pour lui. Un homme qui cachait des secrets que le garçon n'aurait jamais imaginé. Un père étranger à son fils. Un fils étranger à son père. Et pourtant, tout les liés à présent. Un fils vivant pour venger son père. Un père mort devenant le fil conducteur d'une nouvelle vie. Destin croisé, destin accouplé, destin commun.

D'un geste machinal, il extirpa une lettre du tas. Une lettre vers les premières. Voici ce qu'elle racontait...
Cher Hatsumi,
Cela fait maintenant quelques jours que je vous ai quitté pour rejoindre Maître Takamatsu selon les demande de Ueno Sensei. Mon séjour se passe plutôt bien pour le moment, et, il fut rempli de surprise. Tout d'abord, la première surprise fut lors de mon arrivée. Maître Takamatsu qui est âgé d'environ 70 ans, me convia à lui présenter mon expérience dans les arts martiaux. Après avoir écouté mon récit, Takamatsu Sensei me proposa de tester mon niveau en pratique. C'est là, que je restai ahuri. Car pour cela je devais attaquer, frapper, ou projeter le vieux maître. Je m'executai alors, sans oser utiliser toute ma force. Je fus aussitôt renvoyé au sol. Très fier, je se remis alors sur mes pieds afin d'attaquer avec plus de force. Je fus repoussé avec la même facilité par le vieux maître qui me frappait partout avec précision. Ainsi, ne négligeant plus le vieil homme, je l'attaqua alors de toutes mes forces en empoignant le sensei. Une seconde plus tard, je me retrouvais projeté au sol sur la tête et complètement grogi. Comme tu peux l'imaginer mon ami, ce fut une expérience énorme pour moi. Et, en l'espace de quelques minutes, Takamatsu-sensei avait remis en question tout mon savoir et mon expérience.

Ma deuxième stupéfaction fut juste après. Maître Takamatsu m'aida à reprendre conscience et me demanda si je voulais vraiment étudier. Comme tu peux t'en douter, j'ai accepté avec plaisir et enthousiasme. A cet instant, j'eus l'impression d'entendre enfin la voix de mère Nature qui me répondait...Cet homme...cet homme dégage une atmosphère paisible mais si puissante. Une sagesse naturelle.

De ton côté, j'espère que tout va bien. Tu me manques mon ami.
Genzo Hazuki
Allongé dans son lit confortable, le garçon ne pouvait s’empêcher de lire les écrits de son paternel sans bouger. Stressé comme pas possible, il faisait que remuer. Son cœur palpitait au rythme des secondes qui s’écoulaient. Il avait une impression de toucher son père, le sentir vivant l'espace d'une lecture. Après tout, c'était de sa main qu'il avait composé ces messages. L'encre de chîne faisant office de barrière entre les deux Hazuki, lui rappelant qu'il n'était plus de ce monde.

Une heure plus tard...

Le vieux maître Hatsumi attendait le genin pour son premier cours. Le premier d'une longue série, car, l'Hazuki avait encore beaucoup de chose à apprendre avant de devoir repartir. Il devait changer dans moult compartiments, autant physique que psychique. Se tenant droit devant le sensei, le jeune homme croisa ses mains derrière son dos afin d'écouter.

"Ecoute bien Ryo...la leçon d'aujourd'hui porte sur le «kyojitsu tenkan ho» ou l'art de changer la perception des choses.Oui, les ninjas ont de nombreuses techniques, mais leur secret réside dans le «kyojitsu tenkan ho». De nos jours, la société est réellement insensée. La philosophie qu’elle engendre est vraiment aberrante...dit-il en fixant le jeune homme. Pointant sa main sur sa poitrine, il reprit. Le « Coeur » est l’élément le plus important de ma philosophie. Cela doit rester à l’esprit et guider le «guerrier» à travers cette période troublée et incertaine que nous vivons...

Le terme « jutsu » signifie technique, mais aussi et surtout, coeur. Le Jutsu doit venir du coeur...aussi ton coeur doit être droit et honnête. Si ton coeur n’est pas pur et droit, ton «jutsu » sera déficient et tu n’auras aucune possibilité de progresser dans le domaine des arts martiaux.

De plus, la soif de victoire, ou le désir de vaincre, ne te donnera pas la victoire. C’est ton adversaire qui doit te donner la victoire. Il n’aura pas d’autre choix que de te la donner car il sentira que ton coeur est plus sincère et meilleur que le sien. La nature est ton amie, elle t'aide à vaincre, alors ne la néglige jamais...Ainsi, ton adversaire ayant une attitude non naturelle , il te sera facile d’anticiper ses actions.

J’attribue la maîtrise à un « feeling » personnel propre à chacun de nous . Les grades, y compris celui de Kage, ne certifient pas une reconnaissance . Soit honnête avec toi même et tiens compte de ce fait . Tant que tu rechercheras la moindre reconnaissance, il te sera impossible d’en trouver. Quand tu auras le sentiment de n’avoir plus besoin de reconnaissance, alors ce sera la preuve que tu l’auras trouvée. Lorsque tu développes «l’unité du coeur ,de l’énergie universelle et du sabre », alors tu es réellement sur la voie de la maîtrise .

C’est cette attitude qui permet au Budoka de vaincre constamment, sa technique est toujours adéquate. Voici ma première leçon. Maintenant va! Médites sur ce que je viens de t'enseigner...


Le maître se retira, laissant l'Hazuki face au bonzaï, seul avec ses questions. C'était à lui de trouver les réponses et de méditer sur la leçon du jour. La tête avant le corps. Cela ne lui ferait pas de mal, lui qui avait prit l'habitude de fonçer avant de réfléchir.
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Cinquième jours

Intérieur de la salle d'entraînement du dojo.

"Une fois, un de mes amis m’a demandé: toi qui es un grand maître ninja , pourquoi ne combats tu pas un taureau, comme le fait Yoshi Takahashi. J’ai souri et lui ai répondu, que malgré tout ses muscles et sa force surhumaine, un taureau ne pouvait résister lorsqu’un fermier tirait avec un seul doigt l’anneau qui enserre les naseaux du puissant animal.

Le véritable secret des arts martiaux est contenu dans le coeur de chacun ainsi que dans son engagement personnel. Penses y constamment. Si tu désires t'éveiller, entraînes-toi constamment à répondre à des questions du genre de celle du taureau. Ceci signifie tout simplement que chacun d’entre nous possède la capacité de comprendre et d’étudier les Gokui du Ninpo.

Entraînes-toi chaque jour, à chaque moment de ta vie. Prépares ton coeur, purifies-le constamment tout en gardant à l’esprit que l’univers infini n’est que pure énergie de la Nature. Alors grâce à tout cela, tes techniques deviendront pures et seront issues de ton coeur. Tu pourras apprendre de chacun si tu es totalement sûr de toi . Si tu es fort, tu pourras avoir de bons comme de mauvais amis, mais tu pourras apprendre de chacun des deux. Je suis entouré de toutes sortes d’amis car je ne porte aucun jugement sur eux. Je ne suis pas plus sensible aux mauvaises influences que je suis influencé par les bonnes. Pour garder ta concentration, tu dois avoir un but, aussi ne gaspilles pas ton temps et apprends de tout un chacun.

Voilà la fin de ma première leçon. Aujourd'hui, nous allons voir ce que tu es capable de faire niveau art martiaux. On va tester ton niveau pratique. Attaque moi."


Le jeune Hazuki qui avait lu auparavant la lettre de son père et de son sensei, Takamatsu, savait qu'il ne fallait jamais sous-estimé un maître. Grâce au vécu de son père, il allait directement sortir le grand jeu et y aller sans pitié. Poliment il s'abaissa pour saluer Hatsumi-sensei avec le plus grand des respects possible, avant de se mettre en position. D'un geste prompt, il saisit trois shuriken dans chacune de ses mains et les envoya vers le vieil homme. Ceux projetés par sa main gauche se dirigeaient légèrement vers la droite de l' iwaen, quant à ceux de sa main droite il prenait la direction de son vis-à-vis, mais qui pouvait savoir s'ils iraient le toucher.

"Hyouton Hyotori!!"

Directement sans même attendre Ryo, lâcha huit kunais sur le sol, puis il exécuta les Oiseaux de Glace mais de telle manière que chacun des Oiseaux portent en son sein une arme. Cette fois-ci ayant toujours 4 oiseaux en protection, les 4 autres oiseaux se portant à l'attaque du maître qui n'avait toujours pas bougé...

Hatsumi concentra son chakra dans ses bras, puis le compressa. Dans sa tête il voyait l’image d’une grosse dalle de pierre. Il imaginait son chakra s’infiltrer dans le sol et découper la terre. Enfin, le sensei envoya une grande impulsion de chakra tout en criant

« Doton, Doryuu Gaeshi »

L’attaque de l'Hazuki fut parer mais en contre partie le mur fut briser. Celui-ci ne resista pas longtemps, afin de s'effondrer et partir en poussière. De cette défense, il ne restait que deux sable sur le sol. La pierre avait été broyé par l'attaque des oiseaux. Mais, avec une seule défense, il avait contrée toutes les actions du genin. Son visage affichait une neutralité total…Et d'une voix sage, il lui glissa:

"Tu dépense ton chakra trop précipitemment. Apprendre à l'économiser, tu dois encore...Réfléchis avant de foncer tête baissé."

La suite de l'après-midi se déroula de même. Le genin esseyant d'atteindre en vain, le sensei. C'était une vrai leçon de pratique. Finalement, ils regagnèrent la demeure afin de prendre une bonne infusion au chaud...
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Sixième jours…

Ryo épluchait tranquillement les lettres de sont père envoyé à Maître Hatsumi-sensei. Certaines avaient des passages d’une sensibilité rare, d’autres étaient commune à n’importe qu’elle lettre qu’on envoi à un ami, d’autre encore, racontait ses entraînement au sein de la demeure de Takamatsu. Chacune apportait son lot d’intérêt. Chacun son lot d’émotion pour l’adolescent. Jusqu’au moment où il tomba sur l’une d’elle. Une bien plus spéciale qu’à l’accoutumée. Des mots, des noms, des souvenirs…
Cher Hatsumi-sensei,
Aujourd’hui est un jour douloureux pour moi alors qu’il s’annonçait des plus heureux. Comme tu le sais déjà, j’étais plein de joie et d’impatience. Jamais, je n’avais autant compté les heures avec une ardeur aussi bouillonnante. Mes dernières nuits, je ne dormais plus, bien trop comblé et rêveur quand à cet heureux évènement.

Le grand jour venu, je marchai à l’hôpital d’un pas si léger, qu’il me semblait que je fusse soutenu par des ailes dans mon dos, je me croyais un ange. J’éprouvai la sensation d’un aveugle qui retrouvait subitement la vue. D’un naufragé apercevant un bateau touristique. J’étais un homme réjoui. Sur le trajet, le ciel était admirablement bleu, les arbres avaient mis leurs tenues de printemps alors que nous étions début décembre, la nature faisait parade d’une joie ironique. La place était pleine de monde. C’était un mouvement, une vie, un entrain, une gaieté.

Arrivé au sein de l’hôpital, le docteur m’attendait. Il se tenait debout à quelque distance, le visage attristé, et ses bras croisés pressaient sa déception sur son cœur. J’eus un moment de crispation, puis, je me disais que ce devait être une autre affaire. Il n’avait pas que l’accouchement de ma douce. J’éprouvais une anxiété terrible mais je n’osais pas imaginer le pire. Ce devait être le plus beau jour, la naissance de mon fils, Ryo. « Nous n’avons rien pu faire…fit-il en hochant la tête, elle est morte en mettant au monde votre fils. » Tel on étaient les mots sans vie de cet homme. De grosses larmes débordaient de mes yeux et coulaient le long de mes joues. Je n’arrive toujours pas à les arrêter, pourtant j’ai un fils qui m’attend.

Ce fut le moment d’entrer dans la chambre. Je me suis rapprochai du lit pour l’apercevoir, paisible. Elle dormait. Je suivais du regard les belles lignes de son corps que même la mort n’avait pu roidir. On eu dit une déesse antique endormi attendant son prince charmant.

Hatsumi, mon ami…tu sais ce que j’ai fais ? Navré de douleur, éperdu de joie, frissonnant de crainte, je me suis penché vers elle et je pris le soin de soulever lentement le drap pour la couvrir en retenant mon souffle de peur de l’éveiller. Un simple geste machinal, un geste banal pour dire adieu à mon amour. Bientôt, on me fit sortir de la chambre pour nous séparer éternellement.

Ah ! Quel sentiment amer de désespoir et d’impuissance ! Je suis perdu, et, rien de mon expérience humaine et ninja ne m’avait préparé à vivre un tel moment. Me voici veuf avec un fils qui ne connaîtra jamais sa mère. Son seul lien avec elle sera l’exasphère familiale qui lui reviendra de droit. Mais moi, comment vais-je faire ? Serais-je un bon père pour lui ? Serais-je à la hauteur de ma belle épouse ? Je ne sais pas…je ne sais plus…je suis perdu…Je suis un homme abattu. Vais-je pouvoir me relever…j’en doute.
Genzo Hazuki
Ryo pleurait tout en lisant ce douloureux témoignage de sa naissance. Cet écrit sonné comme la condoléance des dernières vibrations d’une harpe. L’adieu à sa mère, la détresse et le désespoir d’un père. Une tragédie familiale auquel il était le personnage central. L’élément perturbateur d’un amour brisé. Fixant l’exasphère qu’il avait au poignet, il ne put s’empêcher de laisser pleuvoir sur l’objet, la tiède rosée de ses larmes.

Soudain…

L’exasphère scintilla. Un éclat de toute beauté, comme si sa mère lui envoyait un sourire du paradis. Etincelante des couleurs du prisme. Comme elle était belle ! On aurait dit le diadème d’une reine, tellement il resplendissait la vie. Il était devenu d’une vivacité et d’un éclat insoutenables. Elle avait une limpidité, une ardeur, illuminé du ciel. Ryo ne comprenait pas, mais tout à coup, ses larmes se séchèrent seule. Comme contrôlées par le diamant incrusté dans son gant. C’était son précieux !!

Hatsumi-sensei ne tarda pas à arriver dans la chambre pour l’entraînement quotidien. Quel fut sa stupeur en voyant l’objet briller de mille feux. Un « Alors la prophétie est vraie ! » sortie illico de sa bouche. Il n’en revenait pas. Le joyau s’était éveillé. Pétillant de grâce et de légèreté. Ayumi revivait en lui…

« Ta mère vie désormais en toi. Elle t’accompagnera dans ta vie future, grâce à l’exasphère qui s’est ranimé. Je vais donc devoir te montrer des documents qui ne sont pas dans ce carton. Le Makimono ( rouleau de papier sur lequel sont écrits les secrets de l’école, et détenu exclusivement par le maître héritier de la tradition ) que ton père m’avait envoyés quelques jours avant sa mort. Il contient les secrets de la famille de ta défunte mère. Et comment utiliser ton précieux cristal. »

Les deux hommes se dirigèrent donc dans une salle cachée à l'intérieur du dojo. Pour l'ouvrir, Hatsumi-sensei décrocha deux rouleaux placardés au mur et y enfonça deux katana. Ceux-ci révélèrent la pièce, qui ressemblait à une cave cavernal...

Source:

Théophile Gautier: Contes fantastiques
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Re: Le Dojo d'Hatsumi-sensei...

Message par Ryo Hazuki »

Douxième jour depuis son départ de Yuki.

Les jours défilaient à une vitesse hallucinante depuis son départ. En plus, au fur et à mesure qu'il était loin d'Emma, il comprenait une chose; elle était désormais son bien le plus précieux dans ce monde. Il commençait à languir, il avait hâte de la revoir. De la prendre dans ses bras, de l'embrasser, d'être avec elle. Il l'aimait, et rien ne comptait plus désormais. Ainsi, les dernier jour passés dans la demeure de l'ancien ami de son père se faisait plus maussade. Ryo s'entraînait pour s'entraîner. Ecoutait les paroles pour écoutait. Mais son esprit était déjà parti lui. Il regagnait Yuki lentement. L'entraînement aux côtés d'Hatsumi-sensei touchait ainsi à sa fin. De plus, il n'avait que quinze jours d'offert par le kage du village avant d'être considéré comme un déserteur.

Il en avait apprise des choses tout de même. Par exemple, alors qu'il l'entraînait, Hatsumi-sensei lui demanda un jour d'aller s'asseoir dans une pièce isolée, de fermer les yeux et de ne plus penser. L'Hazuki obéit et commença à méditer calmement, il entendit le vieil homme sortir de la pièce et refermer le Shoji (porte fenêtre en bois et papier). Au bout de quelques minutes et alors qu'il ne se passait rien, le genin plongea soudain sa tête à l'avant puis plongea en roulade de côté. Il ouvrit alors les yeux et constata que maître Hatsumi était entré sans bruit dans la pièce et l'avait attaqué par deux fois avec un sabre tranchant. Le junin d'Iwa semblait satisfait de la réaction de son jeune élève...

Ce matin-là, Hatsumi avait donné rendez-vous à l'Hazuki devant le bonzaï. Le premier cour avait été donné sous celui-ci, et le dernier bouclerait la boucle. On prend les mêmes et on recommence. Le vieil homme l'attendait assis en tailleur devant l'arbre puissant. Bientôt, le jeune adolescent arriva pour écouter le sensei.

"Aujourd'hui sera mon dernier cours avant de te laisser partir. Alors écoutes bien..."

"Oui, maître. "

"Les techniques sont basées sur la philosophie, aussi une base solide dans ces deux domaines est indispensable .Pratiques les exercices fondamentaux, ne te soucies pas de la fleur, occupes toi des racines. De cette façon, un jour ou l’autre, tu finira par t'épanouir, comme une jolie fleur.

Avant, je disais toujours à mes élèves, que l’objet de la quête personnelle de chacun est différent: force physique, force mentale, désir animal de vaincre, cela peut être aussi une recherche d’émotions. Si vous désirez vous forger une spiritualité solide, pratiquez la religion mais pas les arts martiaux. Les arts martiaux ont été conçus pour tuer parfois. De la même façon, si vous désirez un corps assez puissant, juste pour tuer oubien pour gagner des honneurs, faites de la musculation, devenez végétariens, et marchez pour devenir fort. Ne vous ennuyez pas avec les arts martiaux .

Toi, tu es sur la bonne voie, et je sais qu'une personne particulière pourra t'aider à fleurir; je le vois dans le brillant de tes yeux. Tes rêves peuvent t'aider à améliorer tes techniques. Aussi n’hésites pas à rêver et ne cesse jamais d'aimer la vie, et ta compagne, elle te fera grandir un peu plus chaque jour.

J'en ai fini de ton enseignement...désormais, tu va devoir apprendre par toi-même. Ton père peu être fier d'avoir un fils comme toi. Allez, on boire un thé chaud."


Leur première rencontre s'était faite autour d'un thé, leur séparation serait faite ainsi...

Il apparaîtra par l'est d'une lointaine contrée au delà de la mer.
Un jeune homme qui ne sait pas encore ce dont il est capable.
Ce potentiel est une force qui pourrait ou
le détruire ou le mener à bien.
Son courage déterminera son destin.
Le chemin qu'il doit parcourir est semé d'embûches.
J'attends depuis tout ce temps en priant
pour sa destinée tracé depuis des temps anciens.
[...]
Une sombre nuit se dévoile
avec l'étoile du matin comme seule lumière.
Et c'est ainsi, que la saga...débute.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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