Pendant ce temps, au centre-ville

On peut y vivre (ou non), y faire des rencontres (pareil) mais en tout cas, il s'agit du coeur du village.

Modérateur : Hyodo Hyakujuunoou

Païku & Pika
Chûnintendos
Messages : 473
Inscription : dim. 02 oct. 2005, 23:01
Localisation : Chez le cailloukage

Message par Païku & Pika »

Païku et Pika se déplaçaient à une vitesse prodigieuse au dessus des toits. Il s'éloignaient du centre ville, pour aller sur la périphérie. Les deux formes floues qui sautaient de terrasses en balcons et de tuiles en cheminées redevinrent à nouveau visibles. Les jumeaux s'étaient arrêtés.
Ils se trouvaient dans un jardin où des palmiers côtoyaient des arums, des ifs se dressaient devant des noisetiers et des parterres de fleurs colorées embaumaient l'air. La rumeur de la ville était assourdie par une dense haie de thuyas qui encerclait ce petit paradis végétal. Le son reposant de la source claire qui s'échappait des rochers, au détour d'un chemin, avait quelque chose d'hypnotique. Qui aurait pu croire en un tel lieu que la ville connaissait les moments les plus difficiles de son histoire ?
Devant Pika, une échelle de corde se balançait mollement. Elle pouvait se confondre avec les lianes qui pendaient du Baobab (!). Au centre du jardin trônait en effet un arbre au tronc énorme, mais aux branches ridiculement courtes. Les lianes lui donnaient un aspect de saule pleureur géant.
-"Bon, j'vais vois les parents, j'leur dit de quoi qui s'passe ! lança Pika à sa soeur.
-J'prend les armes, pis des ptits pièges. Où qu'on se r'joint ?
Deux secondes passèrent avant qu'ils ne conviennent d'une même voix :
-Bac à sable !"

Pika se rua vers la maison. Elle sauta pour atteindre la poignée de porte, un peu haute peut-être, et entra dans la maison.
-"'Pa, M'man, on est attaqués ! La ville est encerclée et...
Un mot avait été laissé sur la table. Après 5 minutes passées à déchiffrer
les trois lignes griffonnées à la hâte, Pika se frappa le front.
-Mais oui !"

A mi-hauteur de l'échelle de corde, Païku se propulsa vers le tronc du baobab. Un trou avait été pratiqué, a près de 15 mètres de hauteur, et il volait presque vers lui. Il opéra un retournement en plein vol, qui lui permirent de placer ses deux pieds juste au dessus de la petite ouverture.
Le kinobori dura peu, juste le temps de se stabiliser. Il relâcha donc son chakra, et tomba. Il aimait cette sensation de chute, mais elle était trop courte a chaque fois. Le sol n'avait jamais suffisamment le temps de se rapprocher. Il se plia en deux, comme pour attrapper ses pieds, mais ce fut la barre fixe a l'entrée du trou qu'il saisit, lui permettant de se projeter dans leur cachette avec un salto devenu un peu monotone avec le temps.
Le tronc creux du baobab faisait une cabane idéale. Sauf qu'ici, les armes blanches remplaçaient la dînette.
Se saisissant d'un gros rouleau de parchemin roulé dans un coin, le petit shinobi le déplia au sol, et y jetta toute la collection de kunaïs, sembons,
aiguilles et autres joyeusetés qui composaient leur collection. Il n'oublia pas les cordes, les ficelles, les fils de pêche, deux sarbacanes, des fumigènes qu'ils avaient réussi a subtiliser à leur père, et quelques "pieds de corbeaux".
Il décrocha du mur le katana et le wakizashi, les posa avec plus de déférence sur ce tapis improvisé, et composa quelques signes.
Il se piqua sciemment sur un sembon, et apposa son pouce sur le rouleau de parchemin. Aussitôt, comme mû de sa propre volonté, celui-ci s'enroula en engloutissant ce qui était posé dessus.
Comme toujours amusé par ce petit prodige, Païku résista a l'envie de l'ouvrir. Il savait comment celà marchait, et ce n'était pas le moment de jouer. Il n'y avait pas de temps à perdre.
Il attacha le gros rouleau dans son dos, et sauta par l'ouverture, avec un dernier regard en arrière pour voir s'il n'avait rien oublié.
Il savoura ses 15 mètres de descente en piqué, roula en boule sur lui-même et pris appui sur le tronc au dernier moment.
Les lianes s'écartèrent pour laisser passer le projectile, l'homme-canon sans canon, qui avait déjà disparu.

-"'Pa et M'man sont partis aider dans l'village, pour l'tremblement d'terre et tout, y nous d'mandent d'pas faire d'bêtises, et d'rester à la maison bien sagem...
-Mais oui, c'est ça ! On est des ninja Pika ! On va pas regarder Aizen l'ourson quand les autres ont b'soin d'nous ! la coupa-t-il.
A la mention d'Aizen l'ourson, programme phare sur le cable d'Iwa, il eut tout de même un instant de flottement... L'ordre des priorités était-il vraiment tel que Païku venait de l'ennoncer ?
Ils s'entre-regardèrent, avec une moue douloureuse. On leur aait répété à longueur de journée pendant leur formation : être shinobi impliquait des sacrifices.
Avisant le rouleau dans le dos de son frère, Pika demanda :
-"T'as tout ? On peut y'aller ?
-Ouais, j'ai pris les armes de papy aussi."
Elle acquiesca, et pris la tête en bondissant vers la sortie Est de la ville.


Alors qu'ils franchissaient en quelques secondes de vastes distances, les deux jumeaux préparaient leur plan :
-"On sait qu'y'en a plein a l'extérieur, on attend la nuit, et on piège tout.
-Pika, tu s'ras capable de tuer si on doit ?

Elle regarda gravement son frère :
-Ce qu'on va faire, ça revient au même Païku.
-Arrête de parler comme ça, on dirait maman ! grogna-t-il
-Hmmm...
-...
-En tout cas, si on va pas les tuer directement, il vont mourir par not' faute. Tu crois qu'on peut pas tuer avant un certain âge hein ? Bah tu t'trompes. Y savaient c'qui faisait l'Kage en nous askeptant
(du verbe askepter) comme ninjas !
-Oui mais...
-On peut aussi tuer, on peut pas que s'amuser avec les étudiants...

Païku regarda sa soeur avec des yeux ronds ! Comme elle pouvait changer dans les moment difficiles !
Il garda le silence. Il savait qu'elle avait raison. Mais ce n'était pas ça qui le chagrinait, il voulait la protéger. Il capitula.
-Bon, si t'es prête..."
"

Ils arrivèrent aux abords de la porte Est.
Quelques pillards touristes avaient voulu visiter avant que l'assaut officiel ne soit donné. Ils n'eurent pas le loisir de visiter beaucoup plus qu'une dizaine de mètres après être entrés, mais firent vite connaissance avec la terre d'Iwa. Il l'avaient en gros plan même...
Le jour commençait à tomber. Les deux petit attendaient la nuit pour agir...
Ils se postèrent là où ils ne pouvaient être surpris, et attendirent.
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
Avatar de l’utilisateur
HikariRyu Saïto
Chûnin pas vieux - Expérimenté
Messages : 177
Inscription : lun. 22 août 2005, 1:31
Localisation : Je t'en pose moi des questions ?

Message par HikariRyu Saïto »

"Si les ennemis peuvent rentrer dans la ville comme un moulin, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des pertes civiles."

Saïto pensait tout haut, alors qu'il arpentait les toits d'Iwa. Indifférent à ce qu'il se passait autour de lui, il ne détournait même pas le regard lorque des cris de terreur, d'agonie arrivaient à ses oreilles. Pas même ceux des femmes ou des enfants.

"Après tout, ce n'est pas mon Village. Je n'ai pas à les protéger."

En tant qu'invité d'Iwa, le vieux chunin aurait dû rester dans ses quartiers, et attendre la fin de l'alerte. Mais cela aurait signifié de passer à côté d'une superbe occasion de filer à la mode de Konoha [HRP filer à l'anglaise, gnéhéhé :mrgreen: /HRP].

Voilà donc la raison pour laquelle il errait de toit en toit, essayant de trouver une sortie idéale, c'est à dire sans tomber tous les deux mètres sur des bandits ou encore des ninjas d'Iwa.
N'ayant pas d'autres choix que de tuer les uns et d'endormir les autres pour avoir la paix, l'Hikari Ryu avait décidé d'utiliser Meisai Gakure no Jutsu [TRAD Technique de Camouflage].
De plus, il avait utilisé Kokoro Kaihou [TRAD la Libération de l'Âme] sur ce jutsu, ce qui signifait qu'il était tout bonnement invisible pour le commun des mortels [HRP, en fait, si vous avez plus de 235 en Genjutsu, vous pouvez me voir :mrgreen: /HRP].

Malheureusement pour notre "héros", Iwagakure No Sato était bel et bien encerclé, et il n'y avait aucune sortie pratiquable.


*Il ne me reste plus que la porte Est... Si elle est bloqué, faudra que je force le passage à travers les ninjas d'Iwa et les brigands. Ca m'ennuie, car ça m'obligera à consommer du chakra...*

Il se laissa tomber du toit où il courait et bifurqua dans une ruelle sur sa droite. Dans celle-ci, une femme en larmes tenait dans ses bras un enfant et tentait d'échapper à deux brigands. Elle ne voyait évidemment pas le chunin, ce qui lui permis de sauter au dessus d'elle et de ses deux poursuivants, pour continuer sa route.

Saïto arriva peu après à la Porte Est. Elle n'était pas bien gardée, et cèderait sûrement avant la fin de la nuit.


*Bon, je vais me reposer, et je tenterai de m'échapper pendant la nuit, lorsque tous les gardes seront morts, je pense pourvoir minimiser les combats.*

Et le chunin se plaça dans un coin discret (il avait arrêté de se Camoufler) pour pouvoir récupérer des forces.
Dernière modification par HikariRyu Saïto le mer. 11 janv. 2006, 12:41, modifié 1 fois.
HikariRyu Saïto, chuunin de Takigakure No Sato "invité" à Iwagakure No Sato .

Un étudiant dépressif est un étudiant calme.
Nekozaka Tsukiyo
Jûnin Chado-Masochiste
Messages : 1032
Inscription : sam. 19 nov. 2005, 19:04
Localisation : Yukigakure no Sato
Contact :

Message par Nekozaka Tsukiyo »

La jeune femme s'était demenée comme une furie toute la journée, accompagnée de son félin qui n'avait pas fait que de la figuration, contrairement à son habitude...
... Il avait rapidement commencé à pleuvoir, d'abord une sorte de bruine fine et peu dérangeante, ensuite de grosses gouttes qui eurent tôt fait de tremper ceux qui restaient encore sous la pluie, à se battre, à protéger Iwagakure no Sato.

Qui aurait cru que Nekozaka Tsukiyo y était aussi attachée ? Elle n'en laissait jamais rien paraître, et pourtant il était clair, après cette journée, que nul n'oserait jamais remettre en doute son attachement au village, mis à part de petits bureaucrates dissimulés derrière leurs petits bureaux, leurs paires de fesses destinées à enfler avec le temps posées sur des chaises qui craqueraient sur leurs poids comme les fondations d'Iwa l'avaient fait.

Etait-ce un hasard, une malchance, ou quelque chose plus profond se dissimulait-il derrière cette attaque simultanée de brigands - et de shinobis, rares mais tout de même présents - et la catastrophe naturelle qui avait ravagée une bonne partie du village ?

Tsukiyo se le demandait, et Tsukiyo l'avait également demandé à Laozu auprès duquel elle avait combattu pendant ce qui lui avait semblé durer quelques minutes, alors que plusieurs heures s'étaient écroulées, pleinement consciente du contact de leurs corps lors d'un dos-à-dos auxquels ils n'étaient pas accoutumés - pas dans ces circonstances sanglantes.

Leurs assaillants finirent par éviter leur périmètre, où Laozu envoyait des monstres de terre s'exploser contre les hommes, où Tsukiyo filait comme une ombre entre les rescapés, balayant parfois d'un geste, apparaissant comme floue alors qu'elle reprenait son souffle...

Le Genjutsu n'avait pas sa place dans ce genre de combat où, seule, la bestialité comptait, il ne s'agissait que d'une mise en jambe, d'un entraînement, de quelque chose qui en préparait une autre plus grande, gigantesque même, la jeune femme le sentait autant que Mizu, dont les griffes tranchaient aussi sûrement que l'acier.

Ils semblaient se retrouver, les deux amis, les deux compagnons de toujours, comme si depuis toutes ces années, plus rien n'avait existé, comme s'ils n'avaient jamais été séparés, dans le massacre quelque chose de plus doux émergeait par moment, un instinct de protection qui se mouvait comme un oiseau sur sa proie, l'oeil aiguisé, prêt à frapper, à donner la mort pour subvenir.

La perte de l'un était également la perte de l'autre, leurs souvenirs les tenaillaient trop pour s'en aller... pas encore.
Ils savaient,
Ils savaient quelque part au fond d'eux-même que tout était terminé,
Mais ces instants de répit où leurs yeux se croisaient, où leurs peaux brûlantes se touchaient,
Leur rappelaient trop bien d'autres événements, d'autres circonstances, un contexte un peu différent.



Quelque part, il y a longtemps, tu as été aimée.
Semblait-il dire.

Un jour, il y a longtemps, nous nous sommes quittés.
Semblait-elle lui répondre.

Te souviens-tu pourquoi ?
Pensèrent-ils en coeur.

Mais tout retombait, et une sorte de ténèbres avec elle.


La Porte Est manquait de soutien, apprit un chûnin à la jeune femme, auquel elle n'avait prêté aucune attention bien qu'il soie passé à plusieurs reprises s'assurer que tout se passait bien de leur côté.

Comment aurait-il pu en être autrement, alors que Nekozaka Tsukiyo et Laozu eux-même se chargeaient de la protection de toute cette partie d'Iwagakure ?

Mais le bleu s'était pris d'amour pour ce regard farouche et désespéré, et comme d'autres avant lui, il brûlait d'être remarqué et de découvrir leurs secrets, avant d'être déçu de passer au travers de son regard, mortifié alors qu'elle s'en allait, simplement, frissonnante dans l'air froid de la fin de journée - La nuit ne tarderait plus, il était temps, mais temps... de quoi ?

La voilà enfin auprès de la Porte. S'asseyant en haut des remparts, elle laisse son regard courir, et Mizu reste introuvable, la boudant depuis un moment dont elle ne se rappelle pas.
Il n'est certainement pas loin, mais il n'est pas près d'elle - Elle a trahi Hyodo, en un sens.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Avatar de l’utilisateur
Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
Messages : 1723
Inscription : jeu. 20 oct. 2005, 9:53

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Marre. Il en avait marre de ces petits jeux. Cela faisait maintenant bien cinq à dix minutes qu’il poursuivait un des assaillants, l’un des pillards, voleurs, flibustiers, ou Dieu sait quoi qui s’était introduit dans le village. Ils avaient tenté de faire sauter les réserves de nourriture de la ville, ils étaient donc importants pour l’armée qui était dehors. Enfin, leur mission l’était. Il était clair que si Iwa n’avait plus de quoi se nourrir, le siège serait rapide, sans douleur pour les attaquants, et la mort aurait était cruelle, et douloureuse pour les ninja du village caché de la roche. C’était même un bon plan finalement, ils s’emparaient du village, sans trop de pertes… Quelques malheureux seraient bien tombés, mais ce n’étaient que des pertes acceptables, après tout le village d’Iwa était l’un des bastions de la guerre de cette partie du monde non ? Les vaincre n’aurait pas pu être plus facile… dans le cas ou cette escouade aurait réussi leur mission…

Malheureusement, devant une porte secondaire de l’entrepôt général de la Food Entreprise Inc., celle qui se prenait en empruntant une petite rue qui donnait sur le marché, s’était trouvé un ennemi bien trop fort pour eux. Il s’agissait d’un géant, au regard mauvais. Mais quelle importance ? Ils étaient quinze, il était seul… Erreur fatale, ils ne savaient pas qu’une somme de rien, ne donne rien…

« Tss… »
avait-il simplement dit après avoir tranquillement découpé trois d’entre eux, d’un seul coup de katana. C’était lamentable…

Hyodo réfléchissait alors en regardant le reste du groupe devant lui : * Je ne vais pas m’amuser. Ils sont armés, mais ils sont incompétents, et en plus … Ils ont … peur. Je la sens. L’odeur du sang et des tripes de leurs camarades doit être entrain de leur arriver au narines… Tant mieux, j’aime cette peur dans leurs yeux. Ce ne sera pas un combat, un simple massacre mais … finalement ça me va. Hmm ?* s’interrompit le géant en percevant le regard confiant que lui portait le chef de la petite équipe… avant de rire fortement. Il comptait sûrement lui tenir tête ?

* Idiot !* avait-il alors pensé en le sous-estimant… Il admettait qu’il n’aurait jamais du le faire, mais ce n’était plus grave désormais.

Quelques secondes, bras cassés, cotes fracturées, âmes envoyées à Charon plus tard, Hyodo, recouvert de sang se relevait. Il était quelques secondes plus tôt un genoux à terre, la tête d’un de ses adversaires sans vie dans sa main droite, son visage tuméfié par un coup porté à une vitesse qu’il n’aurait jamais pu croire cela possible… Maintenant il parcouru le reste de la ruelle du regard. Sur le sol rouge de sang, on pouvait voir à ce moment se refléter le soleil qui n’était plus loin du zenith.

* Où est-il passé ? Où est passé ce putain de mec ? * s’énerva Hyodo. Dans sa folie meurtrière il avait oublié de voir ce que fichait celui qui l’avait toisé quelques secondes plus tôt... * Derrière !*

Le Jounin s’était écarté à temps pour pouvoir esquiver un coup venu d’on ne sais où… L’homme était agile, cela était sur, mais il n’avait finalement que cela pour lui. Il était maintenant en face du colosse, le regardant comme on regarde un animal sauvage… Et il y avait des raisons pour penser cela.

Hyodo était recouvert de sang, et … il ne s’agissait aucunement du sien. Voilà pourquoi il s’habillait toujours en noir, il n’aimait pas voir le sang de ses adversaires sur son habits… D’ailleurs en parlant d’habits, le haut de la combinaison de Taijutsu du jeune homme aux cheveux blancs était maintenant déchiré… Ne le pensant pas deux fois, il retira la partie supérieure. Il n’avait pas envie de l’abîmer plus que cela, elle avait appartenu à Sakoro-sensei…

L’égalité entre les deux hommes n’était finalement qu’une illusion, et l’adversaire du Jounin s’en rendit compte bien vite. Après une offensive du géant qui avait failli prendre sa vie, l’homme en question lança une bombe fumigène… Une arme de faibles, peut-être, mais cela avait réussi à lui sauver la vie pour le moment…

Le géant l’avait poursuivi, et c’était maintenant sa seule envie… Il devait tuer cet homme. Les gens prenaient Hyodo Hyakujuunoou pour un gentil géant, un ours en peluche qui les défendait de leurs ennemis… Maintenant les quelques personnes qui l’entre-apercurent virent un géant au regard froid, dur, le torse nu taché en plusieurs endroits de sang… Il n’avait rien de sécurisant, et il était plus effrayant qu’autre chose.

* Le voila… *

En effet, en face de lui l’homme s’était arrêté. Il était de dos, et même si Hyodo ne savait pas pourquoi il n’allait pas le laisser fuir… Non. Il l’attrapa par le cou, bloquant ses bras par la même occasion. Il su pourquoi devant il s’était arrêté. Devant les deux hommes entremêlés, se trouvaient les deux personnes seules personnes plus puissantes – du moins en théorie – de Iwa que Hyodo… Tsu et … Laozu, le Tsuchikage… Ils se battaient cote à cote… Même si cela n’aurait pas du gêner le Jounin, il ressentait de nouveau ce sentiment étrange qu’il avait connu pour la première fois au pays de Malt… Sauf que cette fois ci… Il devait se calmer…

« Arrête, s’il te plait … J’ai une femme et … » essayait de dire l’homme… avant d’être interrompu par un bruit sec. Celui de sa nuque qui se brisait sous les doigts de l’homme de Iwa…

« Et alors… ? » lâcha le survivant en laissant tomber au sol la dépouille de son adversaire, le tout sans décoller les yeux de Tsukiyo. Ainsi elle ne pouvait s’empêcher de se sentir attirée par les hommes dangereux ? « Plus d’importance désormais. Il est si simple de se tromper… » ajouta-t-il en se retournant et amorçant son départ vers la ruelle… d’où il n’aurait jamais du sortir.
Païku & Pika
Chûnintendos
Messages : 473
Inscription : dim. 02 oct. 2005, 23:01
Localisation : Chez le cailloukage

Message par Païku & Pika »

Païku et Pika sortirent de leur cachette. Leurs visages durs, fermés, la détermination se lisait dans leurs pupilles. Ils virent arriver ce que le village comprenait de shinobis encore présents. Saïto (qu'ils ne pouvaient voir, mais qui sentait suffisement fort son désodorisant au lotus), Tsukiyo, Hyodo... toutes les rimes en "o" s'étaient succédés.
Il semblait aussi qu'un retardataire pointait le bout de son kunaï. Les jumeaux marchèrent à découvert, saluant de la tête les collègues qu'ils croisèrent.
La place était vide, comme nettoyée au karscher ( :roll: ). Ils s'arrêtèrent devant l'immense porte. Une arche de pierre de près de quatre mètres de haut. Les portes avaient été sabotées, et laisseraient passer n'importe qui.
Pika serra le poing quand elle vit qu'une importante troupe se dirigeait vers eux. Le nuage de poussière que charriait leur avancée annonçait une funeste bataille. Une cinquantaine d'hommes en armes marchait d'un air décidé, en cliquetant furieusement. Leurs armes et leurs armures semblaient démodées, comme sortis de l'imagination d'un médiéviste. Des arcs, des épées, des armures rudimentaires, tout cet attirail hétéroclite aurait fait sourire les shinobis d'Iwa s'ils avaient été là.
Hors, une poignée d'entre eux seulement se tenaient derrière les jumeaux
pour les accueillir. C'était tout de suite beaucoup moins drôle.
Cinq minutes maximum. C'était le temps qui restait avant de les voir arriver. Et ces minutes ne seraient pas de trop pour monter un plan de défense afin qu'ils ne repartent pas.
Païku défit son bagage. Le rouleau se déroula en roulant sur le sol...
Un signe de la chèvre plus tard, les armes dessinées dessus sortirent du parchemin. Un joli tas d'ailleurs. Les deux frères s'équipèrent de la tête aux pieds. De sa voix masculine et virile au possible, Païku piailla :
-"Vous pouvez prendre qu'est ce que vous voulez !
Il sortit quelques feutres de sa poche, et barbouilla les joues de sa soeur.
Il les lui tendit ensuite pour qu'elle lui rende la pareille.
Ils étaient parés:
Image
(genre ça)
Pika se retourna vers le groupe des "o" demanda alors :
-Vous aussi vous vous battez hein ?
Païku, dont l'imagintaion était fertile, envoya des feutres à ses colègues.
-Vous s'rez chacun une couleur, rouge, jaune, rose et bleu, pis nous,
on s'rait un peu comme les chefs qui diraient qui qui fait quoi, pis si z'attaquent ben c'est nous qu'on donne des ordres et tout !
E faudra pas oublier de crier "force Bleue ! si Z'êtes bleu, u rouge si z'êtes rouge ! Bah oué, pasque si vous criez la môvaise couleur bahAÏE !

Un coup de coude peut parfois faire des miracles. Sa soeur n'avait pas oublié
-Tant pis, y z'arrivent ! On a pas le temps ! Quoi qu'on fait alors ?
Les deux chûnins fixèrent leurs collègues, attendant une réponse...
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
Avatar de l’utilisateur
HikariRyu Saïto
Chûnin pas vieux - Expérimenté
Messages : 177
Inscription : lun. 22 août 2005, 1:31
Localisation : Je t'en pose moi des questions ?

Message par HikariRyu Saïto »

"Bon, pour la sortie discrète, apparemment c'est râpé..."

Le chunin soupira bruyamment. Tout s'était bien déroulé, jusquà ce que les deux gnomes (mais COMMENT ont-ils pu devenir chunins ???? Cela dépassait son entendement) se ramènent.

Et si il n'y avait eu qu'eux... Une femme était également apparue, et s'était postée au faît du bâtiment.

Elle fut suivie peu après par l'apparition d'un ours des collines, qui ressemblait assez à un humain couvert de sang et qui fumait des oreilles tellement il avait l'air "pas content, pas content".

Alors le vieux chunin se résigna. Il ne s'enfuirait pas de ce village aujourd'hui... Il sortit donc de sa cachette et se rapprocha des deux gremlins (qui EN PLUS ne semblaient même pas étonnés de le voir. Ces gosses sont VRAIMENT des monstres).

Ils étaient en train de se barbouiller le visage. Saïto ne put s'empêcher d'être admiratif devant l'impressionnante collection d'armes des demi-portions.

Il reçut ensuite un stylo. Un stylo noir. Puis il reçut ensuite l'idée la plus abracadabrantesque qu'il eût jamais entendu.


"Mais c'est quoi ce délire ? Et puis quoi encore ? Ils sont cintrés ma parole !"

Puis son regard se perdit au loin, vers les ennemis qui approchaient... Le vieil HikariRyu se remémora ensuite sa journée... Pourrie, comme toutes celles qui avaient précédé.

*Autant me Marrer un peu, vu que je ne peux plus me Barrer...*

Il fixa les deux gamins.

"Très bien, je serai Force Noire dans ce cas. Et pas question que je me barbouille la figure." dit-il en rendant le stylo.

"Pour la stratégie ? On fonce, on les viande, on les étripe, on les humilie et on va se coucher."

Un sourire mauvais illumina le visage du chunin.
HikariRyu Saïto, chuunin de Takigakure No Sato "invité" à Iwagakure No Sato .

Un étudiant dépressif est un étudiant calme.
Nekozaka Tsukiyo
Jûnin Chado-Masochiste
Messages : 1032
Inscription : sam. 19 nov. 2005, 19:04
Localisation : Yukigakure no Sato
Contact :

Message par Nekozaka Tsukiyo »

Le chat choisit ce moment, pile quand Saïto terminait sa petite tirade, pour surgir à la vitesse de l'éclair entre les jambes du papy et grimper en un instant sur l'épaule de Tsukiyo, sans qu'on ait très bien compris pourquoi il avait trouvé amusant de faire une peur terrible en surgissant comme un diable hors de sa boîte, d'on ne sait trop où.

D'ailleurs, quelque chose avait changé chez la Jônin, depuis les combats qui avaient eu lieu à Iwagakure, et, peut-être, la proximité de Laozu... ce dernier lui avait permis de se lâcher complètement dans le combat, sachant se montrer présent pour qu'elle ne se soucie même plus de se prendre un mauvais coup, persuadée d'être parfaitement protégée, même s'il était clair qu'elle n'en avait aucunement besoin.

Animale, ou bestiale comme son aura l'était, peu importait, quelque part, avant d'être shinobi et après son appartenance aux Nekozaka, Tsukiyo était une femme en quête de l'homme qui serait à même de l'étreindre suffisamment pour que la peur ne la prenne plus pour cible, ainsi que le froid et les regrets.

C'est sans doute pourquoi Hyodo l'avait tellement attirée... parce qu'il représentait tout ce qu'elle recherchait, et bien plus encore.
Mais cela, la Jônin était incapable de l'exprimer, et surtout à ce moment-là, alors que des petites étincelles semblaient parcourir sa peau, que son aura pulsait jusqu'à agresser son entourage immédiat - Elle la fit régresser quand elle s'en rendit compte, mais cela lui avait complètement échappé à cause de l'étrange euphorie qui la gagnait peu à peu.

Une bête sauvage... encore soucieuse de son apparence, le feu sous la glace, prêt à fondre ce qui se mettrait sur son passage, ou, le cas échéant, à le réduire en charpie à l'aide de ses mains ou de quelque partie de son corps que ce soit, sans négliger ses capacités très développées en Genjutsu.

Vu le nombre, il est clair qu'elles ne seraient pas de trop, mais sentir leurs muscles mous, commencer à danser en rythme, filer comme une ombre entre ces pauvres fous apparaissait comme étant encore plus jouissif que rester là à les démolir psychologiquement pendant que les autres se chargeraient de leurs corps.

La véritable nature de Tsukiyo, que bien peu avaient pu entrevoir jusqu'alors, et surtout pas Hyodo, semblait resurgir peu à peu : On était loin du chaton dangereux mais espiègle, étrangement souriant bien que toujours prêt à griffer, on était encore loin de la Nekozaka qui pourtant inspirait déjà une certaine crainte.
C'était plus malsain que cela, ça s'insinuait et ne manquait aucunement de charme.

Elle ne dit rien, se contentant de les fixer tour à tour, mais l'insistance de sa proposition dissimulée ne laissait pas de toute - Se battre. Vivre pour se battre.

Quoique...

Comme à regrets, elle ouvrit la bouche, prit une brève inspiration et réussit à se calmer en un temps record vu son état, même si quelque chose au fond de ses yeux ne laissait présager qu'une accalmie dans le blizzard.

" On les tue, et on rentre. Point barre. "


Enfin, en même temps, ça on avait compris.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Avatar de l’utilisateur
Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
Messages : 1723
Inscription : jeu. 20 oct. 2005, 9:53

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Des proies… Ils avaient beau être une cinquantaine, ils n’étaient que des proies pour le Jounin. D’ailleurs le lion qui sommeillait en lui n’en pouvait plus. Le sang qui coulait sur son corps n’était plus suffisant pour étancher sa soif. Il lui fallait sa dose de violence, et ces derniers temps, avec le fait de devoir rester cloîtré au village, devant s’occuper des nouvelles générations de Genins… il n’avait pas pu avoir sa ration d’hémoglobine… jusqu’à ce jour là. Le premier petit groupe avait été un encas, un petit déjeuner voir un apéritif. Cette envie bestiale de brutalité il ne l’avait plus ressentie depuis qu’il était revenu de mission… du Shinobi Kuran. Etrange tout de même, il avait souffert là bas, et mentalement il pensait avoir laissé de côté ce besoin incohérent de meurtre… Mais on dit que le naturel revient au galop. En l’occurrence il devait s’agir d’une course de guépard…
Etrange tout de même, il avait souffert là bas, et mentalement il pensait avoir laissé de côté ce besoin incohérent de meurtre… Mais on dit que le naturel revient au galop. En l’occurrence il devait s’agir d’une course de guépard…

* Je n’en peux plus de bavarder… On va se les faire vite fait bien fait… Et c’est quoi cette histoire de forces jaunes, vertes, marron, pourquoi pas bleu ciel et multi couleur. Putain !! Mais c’est pas possible d’être aussi peu motivés… Et ils nous veulent quoi ces pantins, avec leurs armures et leurs sabres en carton pâte… Ils sont minables. J’entends leurs cœurs battrent à toute allure, je sens … leur peur. Je n’en peut plus… * se disait le colosse aux cheveux blancs, en se retournant pour regarder qui était présent.

Hyodo n’écoutait maintenant plus ce que disaient ses coéquipiers. D’ailleurs ils semblaient être tous là. Il y avait le vieux qui changeait d’apparence. Il venait de Taki ou de Ame, … quelle importance. On disait qu’il fallait le surveiller, c’était sûrement vrai… Ce bon vieux Yusuké… Toujours aussi peu présent lorsqu’il fallait faire le cours, mais toujours là quand le combat n’était pas loin… Les deux nabots étaient là aussi. Pika et … Paiku. On les disait surdoués… Cela donna une idée au géant… Cela s’annonçait fort bien…

Et puis Tsukiyo était là. Elle semblait ignorer la présence des autres membres du groupe, d’ailleurs, où était bien passé le Tsuchikage ? Plus dans le coin en tout cas… Ce n’était plus bien grave, bientôt il ne serait plus dans ses pattes, et tout irait bien mieux. Elle avait l’air … ravie du combat qui allait bientôt s’amorcer… Tout comme les autres ninja de Iwa.

D’ailleurs Hyodo n’en pouvait plus. Il se passa la main sur la figure, la barbouillant de sang à moitié coagulé.
Image (Force Rouge ! )
Puis d’un seul coup, il s’esclaffa. Ce n’était pas un éclat de rire sympathique, loin de là même. On aurait dit plus le rire d’un homme qui venait de perdre le peu de contrôle sur lui qui lui restait.

« Ils sont … POUR MOI ! » hurla-t-il en se lançant dans une course effrénée vers le groupuscule armé, en … se saisissant de Pika et de Paiku dans la foulée. Ils eurent à peine le temps de se dire quelque mots, et les garnements hochaient déjà la têtes, plus contents qu’effrayés. Quelques secondes plus tard, Hyodo les lançait en l’air, bien haut, vers le groupe, tout en continuant sa course…

[marq=right]CrAcK[/marq]

Un instant plus tard, un bruit sourd avait résonné. Dans sa course, le géant avait dégainé sa katana, et, sans réduire la cadence, avait percé la première ligne de défenses de l’escouade en armure, dont certains membres avaient fait l’erreur de se laisser distraire par le vol – gracieux ?- des jumeaux. [hrp : Vive le lancer de nains ! ]

Quelques membres volèrent bientôt, et les frêles lances qui l’avaient visé étaient maintenant réduites à l’état de brindilles… Toutefois ils avaient réussi à le blesser, une striure rouge descendait maintenant le long de son épaule droite, mais Hyodo ne semblait pas sentir la douleur, … ni calculer le danger. Si ses compagnons ne l’aidaient pas, il n’allait pas avoir que du sang aux autres sur lui …
Païku & Pika
Chûnintendos
Messages : 473
Inscription : dim. 02 oct. 2005, 23:01
Localisation : Chez le cailloukage

Message par Païku & Pika »

Les premiers assaillants arrivaient en même temps que le jour. Ils avaient le soleil derrière eux, ce qui gênerait à coup sûr les assiégés.
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Le cri de guerre des hommes d'armes allait en s'amplifiant, couvrant le chant du coq. Toute leur fureur de vaincre était concentrée dans ce hurlement bestial, jaillissant de cinquantes gorges à la fois. On pouvai a présent distinguer le blanc des yeux de ces pillards. Ils se rapprochaient encore...
...AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA...
Leurs sabres au clair, leurs haches brandies, leurs lances en avant... tout ce métal vibrait a l'unisson, réclamant du sang pour enfin se taire.
...aaaaaargh !
".
La première rangée tomba sur une surprise. Et tomba tout court. Sept hommes venaient en effet de découvrir une des techniques ultimes des jumeaux... et de tous les enfants d'Iwa : le trou dans le sol.
Une petite tranchée de 30 cm à peine, habillement recouverte, avait eu raison de vétérans... D'ailleurs, un avait déjà périt. Sur le ventre, il imitait un requin, l'aileron de métal qui dépassait de son dos ne faisait pourtant pas très réaliste... rouge en plus ! N'importe quoi !
(Du calme Hyodo, il en reste encore 49 ! ^^ )
Ses compères se relevèrent (après avoir été piétinés par près de la moitié de ceux qui les suivaient) sans trop de bobos.
La rage était toujours là, mais le cri de guerre était poussé avec beaucoup moins d'enthousiasme, et l'approche se faisait désormais plus prudemment.
Ils firent bien, esquivant deux lignes de makibishis savemment diposés au sol et enterés pour ne les voir qu'au dernier moment.
Tous n'eurent pas cette chance, car le mot circulant de l'avant vers l'arrière, avec la sangle des casques, l'accent des recrues venues d'ailleurs, le baragouinage des brutes sans cervelles et dyslexiques, , se transforma :
"-Makibishis attention, fais passer
-Makibishis, attention, fais ps'er
-Ma qué bichi, adenzion fépssé
-Ma quelle béchez, latte en scionsc'est pi et ?
-Maque elle béchait, la tension de ses pieds
-Mais c'est qui Mack ? Elle béchait ? Et quel rapport avec ses ARGH !

pieds ? Oui, il lui en restait un, c'était déjà pas mal ! Un collègue, un peu trop tendu, sans doute originaire d'un pays où le stresseest un mode de vie, se tenait devant lui. Depuis le début, il sursautait au moindre éternuement des hommes autour de lui, s'attendant à voir les ninjas sortir de terre toutes les secondes. Il regardait partout, anxieusement, l'épée levée.
Le cri de son pillard d'ami lui fit faire un bond, un triple axcel piqué ma foi fort bien excécuté, et en retombant pour enchainer sur un double loots,
l'épée devant lui, il fit sauter la tête du geignard. Il avait eu, lui, l'impression de se retourner pour voir qui avait crié.
Le point poisitif : il ne criait plus. Le point négatif : il ne crierait plus.
(autre point négatif : Hyodo est énervé : encore un qui ne fondra ni dans la bouhe, ni dans la main !)
Après avoir constaté la mort du guerrier, avoir dédié son trépas à une grande cause mais surtout fait des grimaces horribles à la vue de son pied, la colonne se remit en branle, en silence cette fois.
Cette fois, ils faisaient bien attention où ils mttaient les pieds. Les fiers barabres avaient l'habitude de la confrontation, du face à face,
mais contre des petits objets pointus ou coupants, voire même pire, des trous (!), ils ne savaient pas se battre.
Ca y est, ils franchissaient la porte.
Enfin, émettons tout de même quelques réserves.
D'abord, ils ne passaient pas vraiment la porte en entier, donc est-ce que ça compte ? Bah oui, les P² avaient barré l'entrée un fil de nylon, à hauteur de cou ! Une dose maximale de chakra, et ce fil devenait invisible,
et devenait aussi acéré qu'un rasoir.
Quatres têtes tombèrent presque simultanément, faisant perdre tout pouvoir au nylon, redevenu simple fil de pêche après avoir épuisé son chakra en faisant son office.
(Hyodo, pleure pas,de toute façon, t'es fort, on le sait tous ! :wink: )

Là, la compagnie ayant perdu 8% de ses effectifs en quelques minutes, sans avoir vu le moindre combattant à l'horizon, eut un mouvement de stupeur :
des Gens ! Des vrais gens ! A étriper, concasser, désosser !
Ils se ruèrent a l'intérieur de la cité, se disposant devant les portes, en arc- de cercle.
Une femme ! A violer, puis étriper, concasser, désosser !
Une lueur de convoitise étaient visible dans les yeux de presque tous les mâles en face de Tsu.
(Hyodo, sage !)
Des gosses ! A vio... ah nan, voler...
"Voler ?" :blink:
Le porte parole du groupe avait bien résumé l'ensemble de leurs labrieuses pensées :
**Le lancer de nains est pas interdit ?**

Les nains en question, visiblement heureux d'être en l'air, arrosèrent les visiteurs d'une copieuse volée de kunaïs.
En redescendant en piqué sur eux. Une majorité avait été touchés, mais peu souffrraient d'une blessure sérieuse, à croire que les points vitaux avaient été évité sciement.
A peine eurent-ils touché le sol que les deux chunins disparurent. errière les assaillants, les portes claquèrent. Ils ne pouvaient repartir par là... s'ils repartaient ! :roll:

L'air assez satisfaits d'eux-mêmes, deux microscpiques shinobis peinturlurés étaient juchés sur les épaules de Hyodo.
"Fooooorce Nooooire !!!" cria Païku.
Sa soeur ne put s'empâcher de faire en écho :
"La Tim moquette plus rapide que la chaumière, rendez vous tous, où ce sera la mère !"
Païku, le bras levé, failli répéter les mêmes paroles, mais il resta figé, la bouche ouverte, le poing en l'air.
Il tourna lentement son visage vers sa soeur. Son air enjoué laissa place a une expression triste.
Il serra les lèvres et secoua la tête, on ne pouvait plus rien pour elle.
Si elle ne connaissait même pas ses classiques...

Ils sautèrent à bas de leur monture (va chercher le méchant Hyodo, va chercher !!) et s'nstallèrent sur un toit en hauteur, pur rofiter du spectacle.
Après tout, ils n'avaient que neuf ans ! ^^

Hyodo > Comment il me vole des proies lui ! FORCE ROUGE A L'ATTAQUE !!!
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
Avatar de l’utilisateur
Onihiwa Seika
Chûnin'affolée-mais qui défend son homme
Messages : 198
Inscription : ven. 08 juil. 2005, 21:21
Localisation : Iwagakure no sato

Message par Onihiwa Seika »

Une énième vague de bandits se rua sur les portes à peine fermées.

Elles s'ouvrirent d'un coup, beaucoup trop facilement.
Pouvaient-on vraiment reprocher à ces deux gnomes d’avoir poussé la porte au lieu de la fermer ?
Non, ce n’était pas la troupe d’assaillants qui allaient s’en plaindre.
Leur étonnement premier laissa la place à la joie. C’était un signe, pour eux la chance allait tourner, c’était certain. Ils criaient à la victoire, et le courage leur revenait.

Lancés à l’intérieur de la place, ils se ruaient, la rage dans les yeux et le sourire aux lèvres.
Une cinquantaine avait déjà passé la porte et ils n’avaient pas encore atteints les quelques personnes qui entravaient leur chemin que des râles se firent entendre en leur sein.

Imperceptibles aux départs, des cris rauques se rapprochaient des bandits en tête.

Au milieu de la troupe, l’un d’entre eux tomba brusquement, sans raison apparente, en un instant.
Son teint avait viré au rouge, puis au blanc après avoir émis un cri horrifié, mais comme étouffé dans la gorge.
Son visage, déformé par la douleur, se tourna vers celui de ses compagnons: ses yeux, devenus blancs, leur lançait un regard vide.

S’arrêtant dans leur élan, figés dans une expression de terreur, les hommes se rendaient enfin compte qu’un fléau se répandait au milieu d’eux.


« Vous faîtes enfin attention à moi » murmura alors une petite voix, qui dans une autre situation aurait été des plus sensuelles et des plus aguicheuses. Mais dans la situation présente, elle gelait le peu de sang qui tentait de parcourir les extrémités de leur corps.
D'autant plus effrayante qu'elle semblait venir de nullepart.

Un drap brun noir glissa alors sur le sol, au centre du groupe. Il révéla une petite femme, semblable à une poupée de taille humaine.
Ses yeux se fondaient avec le soleil levant et son kimono se parait de teintes rouges et brunes.
Le sang séché n’avait laissé que peu de place au blanc naturel du vêtement, mais la jeune femme ne semblait pas faire attention.

Ses yeux semblaient refléter un léger amusement, mais aucune réelle excitation.


* Aucun intérêt à se battre contre ses ploucs. Je ne ressens aucun plaisir. Aucun d’entre eux n’a réussi à me toucher, aucun d’entre eux n’a réussi à me faire souffrir…*

Ses lèvres frémirent à cette idée délicieuse.

Profitant du silence provoqué par la découverte d’un ennemi infiltré, elle sourit faiblement aux regard ahuris tournés vers elle:

« Un ange passe…. »

Un éclair blanc jaillit et fendit l’air et les corps en direction des bandits en tête et ce, à une vitesse prodigieuse: une douzaine d’entre eux avaient déjà perdu la vie. Ils allaient se faire prendre en étau entre elle et ses compagnons.

* Quelle belle façon de fêter ces retrouvailles…*


Seika se mit à rire au milieu des cris des ennemis.

"Huhuhuhuhuhuhu!"

Elle était heureuse... elle était de retour.
Onihiwa Seika, Chûnin d'Iwagakure no sato
Avatar de l’utilisateur
HikariRyu Saïto
Chûnin pas vieux - Expérimenté
Messages : 177
Inscription : lun. 22 août 2005, 1:31
Localisation : Je t'en pose moi des questions ?

Message par HikariRyu Saïto »

Notre bon vieux chunin national se demandait où il était tombé... Bon ok, d'abord il se l'était joué en devenant Force Noir pour le plus grand plaisir des Gremlins.

Cependant le combat qui s'ensuivait avant plus l'air d'un buffet campagnard pour les jounins et chunins de Iwa, avec les bandits dans le rôle de la barbaque.


"En fait, ils sont dingues. Tous."

Entre celui qui se la jouait homme des cavernes néanderthalien excité par l'odeur du mammouth femelle en rut et l'autre...euh... femme ? qui versait dans le genre "hihihi vous me voyez pas et je vous charkle tous mince mon rimmel coule", *inspirez* en passant par l'attaque aéroportée des deux petits monstres (dûment propulsés par ledit homme de néanderthal) *expirez*, on n'avait de quoi perdre la raison et courir en hurlant en décrivant des cercles concentriques dans le seul but d'échapper à cette réalité horrible et couverte d'hémoglobine et de tripes sanglantes (celles des bandits).

"Je suis tombé dans un jeu ou quoi ? :blink: "

Et c'est au cri des deux abominafreux que notre héros perdit pied dans cette réalité, et entra lui même dans un état d'agitation neuronale que la plupart des représentants du corps médical appellent "paranoïa destructrice avec schyzophrénie galopante".

Pour faire plus simple, le vieil HikariRyu était retombé en enfance, et se prenait pour un de ses héros favoris.

Il joignit les mains dans le signe de la Chèvre et un Henge plus tard, le voici dans un superbe costume moulant noir et blanc avec des lignes d'aluminium qui lui donne l'air d'un réverbère style Henri IV dernier modèle.

Il pointa un index vengeur sur les bandits (enfin ce qu'il en restait).


"HA HA HA, vils manants ! Vous allez goûter à l'empreinte de ma justice ! Je suis Force Noir, le héros défenseur de la veuve et de l'orphelin, et pour vos crimes vous allez payer, vilains !"

Un sentiment d'incompréhension passa dans le regard torve des bandits; certains hésitaient à rire, mais étant donné que leur mortalité s'était brusquement accrue, ils ne savaient pas trop quelle attitude adoptée devant cette démonstration de folie furieuse.

"Regardez moi bien ! La justice va étendre son bras vengeur !"

Et notre héros sauta bien haut dans le ciel, sa silhouette se confondit un instant avec l'astre divin, les rayons de celui-ci dardant les hors-la-loi dans un scène de beauté au moins époustouflante pour l'homme n'étant pas à jeun.

"JE SUIS BEAU !"

Le chunin forma alors un autre signe et un bon gros paquet de clones (tous habillés de manière grotesque) s'agglutinèrent autour de lui dans un POUF ! sonore.

"47e technique de Force Noire ! Le poids des remords !"

Et le paquet noir, blanc et argent atterrit sur le groupe de bandits avec la légéreté d'un tracto-pelle.

HRP Tiens Hyodo, je te laisse les restes ! Gnéhéhé. :mrgreen: /HRP

hey dites : j'aimeuh ! :super:
Hyodo > J'vais finir par me facher si vous me laissez pas tapper dessus moi je dis !
HikariRyu Saïto, chuunin de Takigakure No Sato "invité" à Iwagakure No Sato .

Un étudiant dépressif est un étudiant calme.
Nekozaka Tsukiyo
Jûnin Chado-Masochiste
Messages : 1032
Inscription : sam. 19 nov. 2005, 19:04
Localisation : Yukigakure no Sato
Contact :

Message par Nekozaka Tsukiyo »

HRP/
M'enfin, Ryu, me fais pas rire autant, ma mère se demande si je deviens folle ^_^
/HRP


Bon, ben il est clair que c'est pas aujourd'hui que Tsukiyo va s'amuser avec des brigands, vu comment c'est parti, mais c'est sans compter sur Mizu qui cherche à entraîner sa maîtresse.

Mal lui en prend, parce que vu l'état d'excitation où il est, le maöusse matou ne tarde pas à faire un superbe vol plané, toutes griffes dehors, en direction du bandit le plus proche qui n'a même pas le temps de le voir arriver que sa tête tourne sur le côté et que sa nuque forme un angle étrange.

La bestiole a rebondit, et trône maintenant par terre, se léchant la patte enduite du sang récolté sur le visage du pauvre homme dont les yeux traînent hors de leurs orbites, à demi-déchiquetés.

" J'veux jouer ! " semble dire Mizu tout en regardant sa maîtresse poser son pied gauche à terre avec un peu de force, et disparaître pour arriver juste à côté de lui.

Les deux bêtes sont dos à dos, la queue du chat entre les pieds de la fétichiste de la fourrure, et ils regardent la mêlée.

La tension s'accentue autour d'eux, quelque chose se prépare, mais quoi ? Une goutte de sueur coule le long de la nuque de Tsukiyo, alors qu'ils disparaissent en même temps, et pas dans une direction similaire comme on pourrait s'y attendre !

Tsu tient sa première victime : Enchaînement manchette (qui éclate la rangée de côtes, ndlr) - petite balayette - craquement d'os de mauvais augure, y'a pas à dire, elle fait dans l'efficacité la p'tiote !

Son bref coup d'oeil vers Mizu lui apprend qu'il n'est pas en reste, même s'il a quelques instants de retard, quand il s'agit d'égorger quelqu'un de dos - A peine le temps de détailler le superbe mouvement de griffes qu'elle doit déjà se retourner pour donner un splendide coup de paume dans la tête du type, qui se plie étrangement vers l'arrière alors que de sa main légèrement gantée de chakra elle pénètre ses tripes et en balance une partie sur les cinq - six hommes qui se sont décidés à l'approcher, odeur de femme oblige.

Ils reculent : Derrière, Mizu fait une superbe vrille pour retomber pile dans les pattes de Seika qui n'a même pas le temps d'être déséquilibrée alors que dans une course folle, il sectionne les jarets à coups de de canines (étrangement développées pour le coup) et autres griffes de compèt' (tout aussi étrangement beaucoup plus grandes que normalement), achevant ses adversaires en un instant, juste le temps de sentir des poils leur effleurer le nez en vérité.

Pendant ce temps, sa psychopathe de compagne a profité de l'horreur passagère des jeunes gens qui ont tenté de l'assaillir pour filer entre eux telle une ombre, mais cette méthode, pas assez brutale, ne lui plaît plus : C'est bon quand elle doit faire gaffe à son image en plein milieu d'Iwagakure, et qu'elle ne peut se lâcher sous peine de remontrances de la part d'un Laozu hilare, pas quand...

" Hey, sale bête, je venais de l'enchaîner "

" M'en fous, ça en fait un de plus pour moi :D "

" Je vais te... "


STIP. fait la nuque qui se brise alors qu'elle donne un simple coup de son poing refermé à un type qui essayait de l'assaillir sur le côté, avant d'être forcée de se séparer, coz" y'en a encore trois qui veulent se la faire par derrière, et l'autre bestiole qui rigole dans sa barbe, raaaah !


" 13 ! "

" 15 ! "

" Merde ! 15 ! "


Quelques retours de volée plus tard... [...]
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Païku & Pika
Chûnintendos
Messages : 473
Inscription : dim. 02 oct. 2005, 23:01
Localisation : Chez le cailloukage

Message par Païku & Pika »

Tsu comptait ses victimes. Ca n'était pas fortuit, elle avait dansé un ballet de mort autour de Hyodo, afin de le libérer de ses assaillants, lui donnant quelques précieuses secondes de répit.
Le géant faisait dans la finesse et la légèreté, comme sa dulcinée. Le sable, rougit par la mer de sang qui se déversait des cadavres, exhalait maintenant une odeur lourde. La Mort marchait dans les rangs des assaillants.
Ou leu sautait dessus. Saïto, libéré de son balai rectal, se lâchait, et inventait
des jutsu farfelus, très éfficaces. Païku et Pika, fidèles chiens de bergers,
aparraissaient ça et là, criant et gesticulant pour pousser les hommes à se regrouper. Une fois le troupeau suffisemment compact, le chunin pince-sans-rire leur sautait dessus.
Seika continuait d'harceler les envahisseurs, de moins en moins nombreux, avec ses attaques dévastatrices. Pika se servit même d'un arc,
et après une dizaine de flèches, compris qu'elle le tenait dans le mauvais
sens. Ses deux derniers projectiles, lancés en même temps, atteignirent
un homme après avoir riccoché sur un bouclier. (La chance quoi !)

Il étaient 50 à l'arrivée. Seuls 3 tenaient encore debout.
Si vous voulez que le moustachu borgne reste, tappez 1
Si vous avez craqué pour la brute qui sourit, tappez-le 2.
Si vous préférez le couard qui se met lentement des morceaux d'ex-compagnons d'armes sur lui pour faire croire qu'il est mort, tappez 3.

Parfois, il arrive que même les meilleurs ninjas fassent des erreurs.
Ils n'achèvent pas leurs ennemis. Par pitié, remors, crainte, ou flemme.
Parfois simplement parce que le devoir appelle ailleurs, sur un autre front.
En fait, Païku & Pika sont loin d'être les meilleurs, mais ils avaient vu
l'homme se couvrir de trippes, sans rien dire.
C'était lui qui allait gagner le cache cache, c'était évident.

Le Tsuchigake revint aussi vite qu'il était parti, félicita ses hommes d'un
simple hochement de tête devant le travail accompli puis leur fit signe de suivre.
-[colo=indigo]"Une autre intrusion. j'espère que vous êtes échauffés."[/color]
Il disparu.

Image

Le carnage, le fait d'avoir tué beaucoup de monde en si peu de temps,
l'appel du chef du village, tout concourait à ne pas remarquer la présence d'un survivant.
(Ah oui, en fait, ça ne servait à rien de voter, Mais merci quand même.
La brute et le moustachu se tenaient debout. Certains n'aiment pas ça, ils les ont fait s'allonger.
Définitivement. De plus, ils étaient en peu pâlots. Certains n'aiment pas
ça. Certains préfèrent le rouge, c'est plus gai.)

Tout le monde suivit le kage. La place retourna au silence. Un silence pesant. Un bras bougea. Il tomba et roula au sol. Des trippes laissèrent tomber au sol ce qu'elles contenaient, quand l'homme qui était dessous les enleva enfin de son visage.
Vert. Son visage était vert. De peur, de rage. Et Certains n'aimaient pas non plus cette couleur, mais ils étaient partis à présent.
L'homme se releva en chancelant, vomi trois fois avant d'arriver à la porte,
mais réussi à sortir sans que personne ne l'arrête.
Les shinobis n'avaient pas tenus leur promesses. Le soleil continuait à monter dans le ciel, caressant de ses rayons l'homme qui avait survécu.
Celui-ci se traina jusqu'a une tente, dont on s'empressa d'écarter
les rabats pour qu'il puisse entrer. Une main sur le ventre.
Après plusieurs seconde, il ressorti les pieds devant.
En effet, un orbre aboyé, et deux gardes entrèrent au pas de course. Ils ressortirent aussitôt, tenant l'homme par les pieds et les épaules.
Ses yeux vitreux regardaient le ciel tandis que ses mains tracèrent le chemin qui séparaient la tente de commandement du dépottoir.
Les gardes balancèrent le héros sur les ordures avec désinvolture.
Il n'y avait pas de héros chez les pillards, seuls des survivants.

Depuis quelques minutes, une effervescente agitation régnait autour de la tente. L'assaut, le vrai, allait être lancé...
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
Nekozaka Tsukiyo
Jûnin Chado-Masochiste
Messages : 1032
Inscription : sam. 19 nov. 2005, 19:04
Localisation : Yukigakure no Sato
Contact :

Message par Nekozaka Tsukiyo »

Les vêtements de la Nekozaka étaient tachés, voire enduits de sang par endroit : De longues marques, des goutelettes, des éclats avaient jailli sur son corps alors qu'elle passait de l'un à l'autre.

Le balancer de tripes n'a pas que des avantages quand c'est une vieille dame enragée qui s'occupe de ravoir les nippes des shinobis du clan des chats, et Tsukiyo, tout en progressant dans le village, suivant Laozu sans même réfléchir à l'endroit où ils arrivaient, voyaient déjà la tête de Ueda-san quand elle lui présenterait les vêtements en question.

Si encore elle avait eu sa veste de Jônin... mais ce n'était pas le cas, parce que la jeune femme saisissait toutes les occasions pour s'en dévêtir, particulièrement en combat où elle appréciait d'être libre de ses mouvements et de sentir parfaitement l'aura autour d'elle sur sa peau même, une question de prudence, en quelque sorte.

Quoi qu'il en soit, alors qu'ils traversaient le village, la nuit de clair de lune d'Iwagakure put observer les dégâts faits par les pillards - et pas les ninjas ayant défendu le village, elle comprise - même si une grosse partie avait été arrêtée par les efforts conjugés du Tsuchikage et de son Taijutsu : Peu à peu, ce qu'on pensait d'elle évoluerait en un fait clair et net, c'est-à-dire que Nekozaka Tsukiyo faisait partie de l'élite des ninjas du village. Comme Hyodo, du reste.

Certains villageois purent entrapercevoir les shinobis qui progressaient à un rythme soutenu dans le village, et quelques éclats de voix, comme des encouragements, résonnèrent longtemps dans ses tympans hyper sensibles alors que son regard se posait alternativement sur des corps, sur des maisons effondrées ou brûlées, à se demander si toutes les plaies qui s'étaient abattues dans un laps de temps très court sur le village étaient bien naturelles, pillards non-compris.

Ils le sauraient bientôt de toute manière ; L'air sérieux de Laozu ne la trompait, des choses se passaient de l'autre côté... des choses graves, sans doute en rapport avec les soupçons qu'ils avaient échangé alors que leur propre combat de l'après-midi touchait à sa fin.
La jeune femme donna une impulsion plus forte que les précédentes et se retrouva aussitôt auprès de cet ex qu'elle appréciait encore beaucoup, manifestement.

Alors qu'elle allait prendre la parole, il la devança, parlant suffisamment fort pour être entendu de tous.

" Peut-être que tout cela n'est pas arrivé fortuitement. J'ai fait vérifier ce que tu m'as conseillé, Tsu, et tu avais raison ; des shinobis, il y en a... sans aucun signe distinctif de village, mais leur potentiel de nuisance est important, encore que moins que ce que je pensais. " fit-il, négligeant cependant ceux qui se tenaient derrière.

" Ils ont certainement joué un rôle de soutien pendant l'attaque... ils attendent que les derniers shinobis d'Iwa se rendent sur le champ de bataille pour les écraser, et ne pensaient pas se faire repousser si facilement, d'où leur manque de prudence quand à la gestion de leurs effectifs et de leurs ressources. " fit-elle, coupant ses paroles alors qu'elle bondissait de nouveau, pour avancer.

Aller jusqu'à la porte adjacente faisait quand même une petite trotte, surtout après l'exercice physique de la journée.

" Leurs préparatifs sont un comble d'agitation, effectivement. Sais-tu quand les Nekozaka seront là ? "


" Tu te sens bien ? " ajouta-t-il à voix basse en se retenant à grand-peine de jeter un oeil vers Hyodo, en-deçà d'eux.
Il l'avait vue combattre une bonne partie de la journée, en se ménageant, mais tout de même.

Aussi forte soit-elle, Tsukiyo n'atteignait pas non plus son niveau (encore que) et était également sujette au coup de barre.

" Honnêtement, je ne sais pas. Asuma n'est pas disponible, et Waya non plus, j'étais la liaison du clan avec le village dernièrement, et je devrais les mener en conséquence, mais, comme tu peux le voir, je suis à tes côtés, et pas au meilleur de ma forme. "


Son ton égal sembla le faire tiquer, mais sa réponse passerait inaperçu dans ce discours, et n'inquiéterait pas les autres, au moins.

" Je préfère encore t'avoir là...
... et je ferai attention pour toi. "


" Les Nekozaka ne sont pas à négliger, et tu manques à tes devoirs. "

" Je sais. Mais ta présence est quand même rassurante, si j'ose dire. Je ne crache pas sur un compagnon de galère en plus. "

" Tu voudrais que je t'accompagne dans les emmerdes ? Mais nous y sommes déjà... " répondit, avec un regard espiègle, la jeune femme tout en désignant le camp du menton, au loin.

Entre les deux, une sorte de petite plaine très accidentée, ne permettant pas beaucoup de mouvements de troupes mais offrant pas mal de cachettes.

La Jônin connaissait ce terrain par coeur, aussi se dispensa-t-elle de l'observer longuement pour se tourner vers Hyodo, et lui sourire doucement, comme pour le rassurer... un sourire tranquille doux, celui de la personne qui réconforte mais cherche aussi à être réconfortée.

Pas une chose habituelle, chez elle, et Laozu le savait, qui la regardait et n'y avait jamais vraiment eu droit... il se mordit la lèvre alors que la Nekozaka se détournait pour lui jeter un regard interrogateur sur la suite d de la marche à suivre.

" Païku et Pika avec vous, HikariRyû, je compte sur votre expérience pour contrebalancer les erreurs qu'ils seraient à même de commettre, bien que je connaisse leurs capacités.
Tenez-vous près des parois Est, et empêchez les pillards qui y stationnent de balancer leurs pièges de pierre, éliminez-les. "

" Hyakujuunoou, avec Onihiwa, débrouillez vous pour emmener la plus grande masse d'hommes possible près de ces mêmes parois une fois celles-ci nettoyées des hommes qui y stationnent.
Quand les autres vous donneront le signal, partez le plus vite possible, revenez par ici, parce que cela signifiera que leurs pièges se déclencheront à ce moment. "

" Tsukiyo, avec moi, tu me protégeras pendant que je préparerai une certaine technique de ta connaissance qui devrait nous assurer un avantage assez énorme sur l'Ouest, peut-être même un peu plus. Je te fais confiance. "

" Des questions ? "
dit-il simplement en se tournant vers chacun d'eux, tour à tour.

Quant à la Nekozaka, elle se contentait de regarder les hommes, là-bas, qui se préparaient à arriver en une déferlante qui écraserait tout sur son passage : On ne riait plus, n'est-ce pas ? Une étrange puissance sembla émaner d'elle pendant quelques instants, comme un verrou sur le point de céder.

" Attends encore. "

" Je ne fais que me préparer. " répondit-elle du tac-o-tac au Tsuchikage qui s'inquiétait de la voir prête à ouvrir les Portes.



HRP/
Y'a pas que les grums qui peuvent jouer au meujeu :p
Si vous voulez insérer ou modifier des trucs dans ce post, j'vous prie de me le dire par Mp ^_^
/HRP



EDIT de la mort qui tue :p

Description du (futur) champ de bataille.
Il se présente comme le goulot d'une bouteille, c'est-à-dire que là où les ennemis stationnent pour le moment, c'est large et que plus on se rapproche du village, plus le passage se rétrécit, tout en gardant une largeur d'environ 500m, sachant que de l'autre côté c'est plutôt 800-900.

Les parois qui donnent la forme sont hautes d'environ 300m, plutôt à pic avec des sortes de petits plateaux où il est possible de se reposer voire de faire stationner entre un et trois hommes bien tassés ou non, avec quelques provisions.

La manière dont sont agencées ces sortes de cavités ne laissent pas de doutes sur le fait qu'elles ont un jour été utilisées pour la défense d'Iwa... manifestement, la personne qui a mis au point le plan d'attaque connaissait bien ce dispositif pourtant longtemps resté inusité.

Ca c'est pour l'Est ; A l'Ouest, les parois sont plus abruptes et semblent s'effriter par moment, moins d'hommes y sont mobilisés afin de limiter les pertes dûs aux effondrements... des restes d'échafaudage mettant en exergue le fait que des travaux étaient certainement en cours pour renforcer la base de cette " petite " falaise.

Une personne observatrice remarquera que les ouvriers ont disparu mais qu'il n'y a aucun cadavre et aucune fosse commune, et que les attaquants n'avaient aucune raison de les laisser fuir... une infiltration, un remplacement, éventuellement un Genjutsu de très haut niveau pour tromper la vigilance des autorités et remplacer les véritables par des faux à la solde des " pillards " ou dès le départ, les faire engager.

La partie centrale, comme je le disais, consiste en un terrain très accidenté fait de petites crevasses, de trous empêchant une bonne marche, d'arbres couchés - ou non - et assez gênants, de plein de petits (ou gros) cailloux tombés des parois évoquées plus haut, bref un beau bordel duquel seule la route plus ou moins pavée à peu près au milieu semble réchapper.


Pour (encore) plus d'informations > MP : )
Dernière modification par Nekozaka Tsukiyo le sam. 21 janv. 2006, 13:04, modifié 3 fois.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Avatar de l’utilisateur
Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
Messages : 1723
Inscription : jeu. 20 oct. 2005, 9:53

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Hyodo se retint de répondre à son supérieur hiérarchique. Non seulement cela aurait été bien mal vu, mais les autres membres des ninja de haut rang du village étaient présents. Il fallait donc faire profil bas… Au moins pour le moment. Il allait donc devoir mener des hommes… le plus possible, vers les murs, et les y retenir. Tout cela avec Seika. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas revue d’ailleurs… Elle avait disparu sans laisser de traces quelques semaines auparavant, et certaines personnes bien informées l’avaient localisé dans les montagnes environnantes. Etrange pour une jeune fille de si bonne famille de faire un retirement spirituel, mais le Jounin ne s’étonnait plus de grand-chose maintenant. Il avait tenu à être informé des mouvements de la jeune femme en premier, l’un de ses hommes la surveillant. Après tout elle était précieuse pour le village.

Il avait au moins eu droit, de la part de Tsukiyo, à une ébauche de sourire, auquel il ne pu répondre. Son visage était strié de sang et il se doutait que s’il tentait de faire pareil, il n’allait pouvoir éviter une effrayante mimique. Il se contint donc de hocher la tête et de fermer les yeux. Ce fut donc à ce moment que le plan fut expliqué par le Tsuchikage.

* Tss… Encore un plan à la con. Se planquer derrière des pièges, alors qu’il faut se battre. Je trouve ça si … prévisible. Laozu… C’est bien parce que tu es mon supérieur que je ne dis rien. Ca ne changera rien de toutes façons, si tu as prévu de m’envoyer au casse pipe, tu ne vas pas te gêner.* se dit-il.

Dans la tête du colosse se trouvait encore ce pleur. Celui d’un enfant qu’il avait du achever, faute à une couverture qu’il se devait de ne pas faire sauter. Tout ça à cause d’un ordre de cet homme… Laozu. A cause de lui il avait vendu son âme au diable, et plus jamais il ne pourrait se le pardonner… Les blessures que Tenshi Kuroi lui avait causé n’étaient rien, comparés à la douleur qu’il éprouvait encore … Il haïssait le Tsuchikage. Il le haïrait toujours, et cela ne pouvait pas changer, … plus maintenant.

* J’ai salit mon âme, j’ai rougit ma lame, j’ai tué des innocents pour cet homme, et non pour Iwa. Il m’a envoyé à la mort sachant que je n’avais aucune chance de survie. Tout ça pour elle… Tss. Laozu tu n’es finalement rien. Rien d’autre qu’un homme avec ses sentiments, ses envies, ses pulsions. Tu me crois fidèle ? Non, impossible que tu sois si aveugle. Un jour tu comprendras que la meilleure chose qui puisse t’arriver est ma mort… Peut-être… * pensa-t-il alors qu’il crachait du sang qui était arrivé dans sa bouche d’on ne sait où.

Il n’avait pas le droit de refuser un ordre du chef de la ville, il hocha donc la tête, rapidement, mais n’opina pas du chef. Il se doutait bien que le Tsuchikage n’attendait que cela. Un mot de trop, un pas en dehors des limites définies par lui-même, et c’était l’au revoir.

Il regarda Seika, qui le remarqua et esquissa un petit geste. Elle semblait être prête. Ils se tournèrent donc tous deux vers le mur. Attirer des guerriers ? Quoi de plus simple, il suffisait de crier bien fort et d’en tuer quelques uns… Ou plusieurs… Ou tous. Hyodo savait qu’il allait devoir sortir toute sa panoplie de techniques, les unes plus sympathiques que les autres.

Marchant vers le mur, il regarda sa coéquipière et lui dit :
« Ca faisait longtemps Seika-san. C’est une bonne chose que vous soyez revenue. Evitez de disparaître à nouveau, on s’est fait du souci. »

Comme auparavant, il évita le sourire, le sang qui coulait doucement sur son visage n’étant pas vraiment pratique pour cela…

"Je vous remercie Hyodo-sama... A vrai dire, je...mmm... Je suis très heureuse d'être revenue également...C'est d'ailleurs une assez bonne façon de fêter mon retour!"
Seika, qui avait la tête inclinée le visage dans l'ombre pendant leur échange, se tourna vers la lumière pour lui sourire en retour. [voilà, j'ai édité moi-même puisque tu n'étais pas en ligne.]

Lorsqu’ils arrivèrent face au mur, la plupart des ennemis étaient en train de grimper. Des échelles posées contre la palissade leur étaient bien utiles pour monter. Quelques coup de poing plus tard, les malheureux qui s’étaient retrouvé sur les échelles au mauvais moment devaient se frotter les fesses à cause de la douleur de la chute.

* Ca vous apprendra bande de gros malins ! *

Le Jounin n’en pouvait plus. La blessure qu’il avait subi à l’épaule commençait à le faire souffrir… et les ennemis continuaient à arriver. Alors qu’il aurait du se sentir désemparé, il observa sa compagne d’infortune, qui s’en sortait tout aussi bien que lui. Il sourit sans savoir plus tard. C’était décidé, il allait falloir passer à la vitesse supérieure.

« … Ouverture des portes … »

Les verrous psychiques sautèrent les uns après les autres, dégageant de ci delà des rafales de chakra… La fête allait commencer.
Répondre

Revenir à « Centre - Ville d'Iwagakure no Sato »