Pendant ce temps, au centre-ville

On peut y vivre (ou non), y faire des rencontres (pareil) mais en tout cas, il s'agit du coeur du village.

Modérateur : Hyodo Hyakujuunoou

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Onihiwa Seika
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Message par Onihiwa Seika »

Seika avait senti son cœur descendre au niveau de son nombril quand Le Tsukikage avait donné les affectations…
Laozu-sama avait choisi de lui donner une mission commune avec Hyodo-sama. Au départ euphorique bien qu’un peu effrayée, son élan d’espoir fut glacé par le sourire que Tsu adressa à ce dernier.
Ce pincement au cœur aurait pu s’estomper si elle n’avait pas ressentie une colère contenue parcourir le corps de Hyodo.

*Se pourrait-il… ?*

Elle avait regardé Laozu au côté de Tsukiyo, puis avec le seul mouvement de ses yeux, suivi les mouvements contractés de Hyodo, qui trahissaient ce que Seika compris être de la jalousie… et une haine profonde.

Quand il s’était tourné vers elle, son visage fermé par cette découverte avait feint d’être plus détendu et elle lui avait fait signe qu’elle était parée pour la mission.

Rameutant distraitement tous les hommes valides trouvés en chemin, Seika avait marché en tête avec le jounin, sans pouvoir profiter une seconde de cette proximité.

Ce film de série B repassait en boucle dans sa tête mais le fil fut soudain interrompu :
« Ca faisait longtemps Seika-san. C’est une bonne chose que vous soyez revenue. Evitez de disparaître à nouveau, on s’est fait du souci. »

La tête baissée, Seika venait de recevoir ces mots comme une claque qui vint la réveiller de son cauchemar sans fin.

Profitant de l’ombre la protégeant de son regard, elle se lança :

"Je vous remercie Hyodo-sama... A vrai dire, je..."


*devais réfléchir à mes sentiments pour vous… non, pas comme ça, pas après ce que j’ai vu… et ce n’est pas le moment !*

« mmm... »

*Je manque encore de courage !*


Elle se mordit durement les lèvres en punition. Puis, remettant devant ses yeux le masque lisse de la chunin modèle, elle laissa la lumière découvrir son visage et lui sourit :

« Je suis très heureuse d'être revenue également...C'est d'ailleurs une assez bonne façon de fêter mon retour!"

*Bientôt, Hyodo-sama… Bientôt je vous avouerai tout…*

Arrivés au niveau des remparts, Hyodo et elle avait commencé à faire un peu de nettoyage.
Ils n’avaient pas pu rassembler énormément d’hommes, mais il n’en avaient pas vraiment besoin non plus.

Les laissant en arrière, au moins pour le moment, ils se tinrent tous deux devant la masse d’hommes qui commençait à s’infiltrer.

« … Ouverture des portes … »

Seika se tourna vers Hyodo: le puissant chakra qui se dégageait de son corps hérissait ses cheveux sur sa tête.

Elle observa avec désir tous ses muscles raidis.

*Combien va-t-il en ouvrir… avec sa résistance exceptionnelle, je me demande jusqu’où il peut aller…*

Hyodo ressemblait à une bête sauvage, d’une taille monstrueuse… un molosse sanguinaire. [J’espère que la description te plait^^]

Seika, parfaite opposée, prépara ses aiguilles, et se mit en position pour son propre combat.

Presqu’ inappropriée dans le carnage environnant Seika avait commencé à… danser.
Les mouvements harmonieux de son corps contrastaient totalement avec le déchaînement de force dont son partenaire faisait preuve.

Pourtant, autour d’elle les hommes commençaient également à tomber comme des mouches.

« Savourez… La Dernière Danse de la Fleur Noire »

Ses pas envoûtants devenaient de plus en plus rapides et les hommes autour d’elle n’en tombaient que plus vite. Leur mouvements, ralentis comme si un genjutsu les avaient emprisonnés dans cette danse, ne leur permettaient pas d’éviter, ou de voir, les aiguilles empoisonnées qui s’échappaient du kimono à chaque pas de la danseuse.

Les quelques « veinards » qui parvenaient à se glisser hors du champ de bataille avaient la surprise de trouver plus loin quelques soldats en mal d’action se curant les dents avec leur kunaï.

« En voilà un ! »
« Non, non ! C’est mon tour ! »
«Ah non, non, môssieur, à moi !! »


Et s’ensuivait toujours… toujours… un cri de désespoir mêlé à de nombreux cris de joie.
Onihiwa Seika, Chûnin d'Iwagakure no sato
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HikariRyu Saïto
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Message par HikariRyu Saïto »

On dit que le ridicule ne tue pas. Heureusement, sinon Saïto serait mort sur le coup. Du moins le pensait-il.

*Mais COMMENT j'ai pu me laisser aller à ce point ? Mon dieu... C'est donc cela la vieillesse...*

Le chunin avait à présent repris ses esprits (et ses vêtements usuels). Il ne songeait plus à s'enfuir. Seulement à effacer des souvenirs ce désagréable moment de relâchement dont il fut victime.

*Et pour cela, je vais leur montrer ce que j'ai dans le ventre !*

Il était temps d'abandonner toute retenue, de libérer tout ce qu'il avait en lui. Canaliser tous ses sentiments vers une seule chose, la destruction, l'anéantissement total de tous ceux qui se tiendraient sur son chemin.

C'est alors qu'il reçut une mission du Tsuchikage... Une mission de soutien. Empêcher les adversaires d'utiliser leurs jutsus, puis les anéantir.
Saïto ne put s'empêcher de sourire. Bloquer les pouvoirs adverses était la spécialité de son clan, les HikariRyu. Cette mission était donc parfaitement dans ses cordes.

Mais il était stupide de croire qu'il pourrait l'accomplir à bien tout seul. Il serait pour l'occasion accompagner des deux petits, qui, bien qu'il eût de la peine à le croire au début, méritaient bien le grade de chunin.


*Mais cela ne suffira pas, je le crains. Je vais devoir demander de l'aide. J'espère qu'ils suivent eux aussi Kokoro Do (Trad : la voie de l'Âme)*

Arrivant aux abords de la paroi Est, le vieil homme sortit un petit parchemin vert d'un de ses manches. Il le déroula et, après s'être mordu le doigt, appliqua un filet de sang au-travers des écritures. Il referma le parchemin, et, tenant celui-ci à bout de bras, dit d'une voix forte et intelligible :

"La chair de l'homme est chair ! Son sang est sang, ses os sont os ! Mais égaré dans la vallée de la solitude, seule son âme saura trouver le chemin de la rédemption !"

Le parchemin se couvrit de symboles qui partirent brusquement dans toutes les directions, tels les fils d'une monstrueuse toile d'araignée.

"De par le sang qui fut versé, j'en appelle aux âmes des gardiens ! Que les liens se reforment !"

Comme ils étaient apparus, les symboles disparurent aussi vite, embrasant le parchemin.

Un silence entoura la place, puis un bruit sourd, un grondement raisonna, emplissant toute la scène.


"Et que les âmes résonnent...à nouveau."

A côté du chunin, se tenait à présent une femme à l'âge indéfinissable. Hikari Ryu Akeginu, 96 ans et Grande Âme du Clan.

"Ca faisait longtemps que le Serment avait été prononcé..."

"Et complété."

"Les rumeurs étaient donc vraies. Vous avez vous aussi nos pouvoirs. Seul un ninja de haut niveau pour énoncer le Serment. Et le réussir."

"Vous m'ôtez les mots de la bouche... Mais à présent cela n'a plus d'importance, n'est ce pas ? Vous avez répondu à mon appel, cela veut dire..."

"Je vous arrête tout de suite. Seule la défense d'Iwa m'a fait venir. Nos propres institutions sont en danger, mais nous n'irons pas au-delà de nos responsabilités. Un seul massacre a été commis, et le temps n'est pas encore venu pour nous."

Saïto soupira... Le temps de leur liberté viendra-t-il vraiment un jour ? Mais en effet, il n'est pas encore temps. Pour l'instant ils devaient protéger cette paroi.

Lui, les deux petits chunins, la vieille femme et... tous ceux du clan HikariRyu de Iwagakure No Sato qui avaient répondu au serment.

Le vieux chunin les sentait. Sa technique d'invocation avait réussi, plus d'une cinquantaine des membres du Clan se trouvaient maintenant disséminés autour du front. Tel était la Loi du Clan, tel était Kokoro Do.
HikariRyu Saïto, chuunin de Takigakure No Sato "invité" à Iwagakure No Sato .

Un étudiant dépressif est un étudiant calme.
Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

La jeune femme les avait regardés partir ensemble. Seika et Hyodo...

Son visage ne changea pas d'expression pour autant, et elle se promit simplement de le rejoindre le plus tôt possible près les affrontements, s'ils s'en sortaient sans devoir faire un long détour par la case hôpital.

Auquel cas, Tsukiyo se verrait forcée de virer le monde qui stationnerait dans le couloir, histoire de faire semblant d'avoir un peu d'intimité, tout de même.

Le côté un brin hors sujet de ses pensées du moment, alors que des ennemis du village sont prêts à se faire vomir par le goulot au fond de la plaine, lui arrache une sorte de bref rire, qui fait se retourner lentement Laozu, lequel prenait jusque-là le temps de se concentrer avant de se lancer dans l'affrontement.

Leurs regards se croisent : Mais la Nekozaka ne modifie pas son comportement pour autant, se contentant de sourire doucement, avec un air de gamine perverse.

Le Tsuchikage soupira : Ce n'était vraiment pas le moment de se dire qu'il voulait la serrer contre lui et sentir ce sourire contre sa peau.
Tranquillement, comme si le temps ne leur était pas compté, ils sautèrent à bas des remparts et s'engagèrent d'un pas alerte sur ce qui deviendrait certainement un fabuleux champ de bataille, une fois que leurs collègues auraient commencé à se déchaîner.

Les verrous psychiques d'Hyodo cédèrent dans l'instant, et Tsukiyo, instinctivement, se retourna pour le regarder, bête enragée envoyant valser sans aucune douceur tous ceux qui se présentaient à portée de coup, et ils étaient nombreux - Au moins au début.
Seika entama sa petite danse, et une moue un brin moqueuse fleurit sur les lèvres de la jônin alors qu'elle se détournait vers son compagnon et collègue, qui n'avait pas perdu une miette de la chose et lui aussi rapidement compris de quoi il retournait quant aux sentiments des uns et des autres.

Enfin, ils parvinrent jusqu'à un endroit qui leur sembla parfait pour la petite sauterie qu'ils avaient en tête.
Une sorte de butte surplombant légèrement le terrain.
Quelques instants de répit, et voilà que la vague de leurs ennemis se disloquent et se brisent sous leurs coups répétés, qui se fait simplement charcuter par un chat jusque-là bien discret, qui termine comme une boule de bowling à faire tomber les quilles, ses camarades, qui se fait engloutir par la terre, sa tête piétinée par ses propres camarades.

En l'espace d'une minute, plus d'une trentaine ont succombé : Ils se déplacent, ombres parmi les ombres, et les font gentiment tourner en bourrique, car c'est à peine si les plus vifs d'entre eux ont le loisir de les suivre du coin de l'oeil avant de s'effondrer à leut tour.
Malgré ce nettoyage en règle, il en arrive toujours plus, et la Nekozaka sent le moment de passer à la vitesse supérieure : Alors, d'un geste, elle semble congédier son ancien ami, qui recule et se dissimule en un instant derrière une grande barrière de terre.

Il ne peut plus la voir, et l'inverse est aussi vrai, l'inquiétude monte de chaque côté au fur et à mesure que le temps passe.
Soudain, un grondement énorme semble monter des entrailles de la terre.
Tous ceux qui le perçoivent arrêtent un instant de bouger.

Les murs qui le protégeaient sont les premiers à s'effondrer, et le dévoilent, une main plongée dans un sol devenu bien meuble, presque liquide là où une sorte d'auréole crépitante a maintenant pris place.
Quelque chose change dans l'atmosphère, le danger galope histoire de bien faire se hérisser tous les combattants présents sur la ligne de front, en même temps que ce bruit qui les inquiétait simplement les domine à présent.

Les secondes passent : Païku et Pika, assistés de Saïto, se sont servis des pièges installés au préalable pour massacrer les hommes ramenés de leur côté par Seika et Hyodo, et le front Est semble dégagé.
A l'Ouest, terrain de Tsu et Laozu, les choses semblent beaucoup moins bien se passer, et les hommes, qui se rendent compte que rien de visible n'accompagne les actions du Tsuchikage, se jettent de nouveau à l'assaut.

C'est le moment critique, qui approche. Celui où elle doit le protéger, au prix de sa vie s'il le faut, car l'arcane qu'il s'apprête à employer va non seulement le priver d'une grande part de ses ressources, mais risque d'être dangereuse pour leurs propres vies une fois libérée.
Et, en attendant que ce soit le cas, il leur faut patienter, et survivre.

C'est pourquoi une folle puissance s'extrait non sans difficulté du corps de la Nekozaka, provoquant un terrifiant émoi parmi les soldats de première ligne alors qu'un à un, ses verrous psychiques cèdent pour laisser place à une puissance encore plus dévastatrice qu'elle est incontrôlée.
Mais ce n'est pas terminé.

Alors qu'ils se sentent sur le point de découvrir une chose qui les dépasse tous, la porte se referme en leur laissant finalement à peine le temps d'apercevoir la force véritable qui se cache derrière le physique plutôt frêle de la Nekozaka, encore que les cicatrices qui parcourent son corps, discrètes mais bien présentes, et que le sang qui macule une partie de ses vêtements, ne laissent pas de doute sur le côté bestial qui est à même de l'animer par moment.

Contre toute attente, au lieu de se jeter dans la mêlée comme une furie, la jeune femme compose à une vitesse ahurissante des signes que même un shinobi de haut niveau aurait du mal à voir : Les hommes autour d'elle reculent d'un pas, s'attendant à une technique dévastatrice, poussant ceux qui arrivent derrière eux alors que Mizu, sans un bruit, continue à faire un carnage autour d'eux.

Soudainement, le matou saute par-dessus la mêlée pour atterrir aux côtés de sa maîtresse, et crache.
Les pupilles de Tsukiyo et celles du Yamaneko sont exactement les mêmes, une unique ligne qui fend leur regard comme une lame et qui promet des souffrances étranges et indicibles à ceux qui osent les braver.

Laozu, qui est à moins d'un mètre d'elle, son bras musculeux toujours enfoncé dans le sol - jusqu'au coude - se sent frissonner, ses sens s'engourdissent peu à peu, mais il se reprend alors que l'aura terrifiante de sa compagne se déploit sur une grande partie de leur champ de bataille, faisant encore reculer les soldats d'un pas.

Puis on entend un cliquetis étrange, celui du métal qui heurte le métal, alors qu'un petit homme émerge de la masse pour se planter à une dizaine de pas de la Nekozaka.

Cet homme ne peut être qu'un shinobi - Ou une personne rompue à ces arts, pour pouvoir résister à cette technique de genjutsu propre aux Nekozaka, qui consiste à insuffler une peur immense à son ennemi grâce à une méthode d'illusionniste qui prend les pupilles fendues comme catalyseur de la méthode d'hypnose.

Il doit mesurer dans les un mètre soixante, soixante-cinq. Sans se départir de son calme, voilà qu'il fait un pas de plus vers la Nekozaka, dont l'aura meurtrière ne semble pas l'affecter plus que cela.
Celle-ci ne semble pas non plus se soucier de celui qui vient vers elle, alors qu'elle tient toujours le sceau final de sa technique pour lui donner plus de puissance au fur et à mesure que le temps passe.

Arrivé en face de la Nekozaka, il sent quelque chose... il se demande, fait le tour de la jeune femme alors que Laozu ne bouge pas, comme s'il retenait son souffle. Il semble examiner Tsukiyo, qui le suit du regard, alors que Mizu crache de nouveau et paraît plus en rogne que jamais.
Du coin de l'oeil, il perçoit un mouvement et se retourne juste à temps pour esquiver de quelques millimètres un coup tranchant de la main - L'illusion de la Nekozaka se dissipe, le sol tremble sous leurs pieds dans le même temps et le petit homme tombe à terre, à demi-décapité.

Un bruit sourd les envelopper tous et cesse presque brutalement. Pendant ce temps, la technique de Tsukiyo s'est estompée et les hommes se sentent de nouveau prêts à partir au combat, une envie d'héroïsme, de belle action les pousse à se mouvoir vers la Jônin comme un seul - Un sourire étrange orne son visage.
Le piège de l'illusionniste de génie qu'elle est ne se situe pas dans la peur, pas vraiment, mais dans les apparences. Une chose si simple...

Vu de loin, l'affrontement donne l'impression d'être dominé par un certain nombre, mais les assaillants attaquent leur unique adversaire - encore que, Laozu compose également d'une main histoire de protéger un minimum la femme qu'il aime encore, malgré toutes ces années, et envoit quelques techniques bien senties dans le tas histoire de lui laisser un peu de répit - ils attaquent, donc, sans jamais parvenir à la toucher, voire sans lui faire une seule entaille, et tombe dans le même mouvement.

Leur style est efficace et suprêmement beau, quelque part.
Des corps volent et s'écrasent lamentablement contre la roche, ou par terre.
Des craquements parviennent aux oreilles de ceux qui attendent, comme une musique barbare mais fascinante.
Des cris rythment leur danse.

Et, bientôt, de la roche s'écroule lentement des parois de l'Ouest vers eux, décimant tout à chacun sur leur passage, alors que les deux ninjas d'Iwagakure no Sato ne bougent que pour en finir avec ceux qui ne fuient pas encore, résignés à mourir mais à les emporter dans la mort, dans leur élan, qui ne comprennent pas et restent...

Une masse énorme de poussière s'élève alors que l'avalanche progresse à une vitesse de plus en plus grande - Arrivée à un certain point, la Nekozaka se retrouve à protéger Laozu de son propre corps, recroquevillée sur lui, et ils ne forment plus qu'une entité unique, rayonnant de puissance, se perdant dans la dévastation qu'il a provoquée, et celle qu'elle a pu contrer.

Alors que le silence règne de leur côté De-Ce-Qui-Est-Le-Monde, que l'on se demande s'ils sont encore en vie, que l'on est encore dans l'expectative, une forme émerge du brouillard, en portant une autre dans ses bras.

Nekozaka Tsukiyo gît bientôt devant les portes du village, avec, penché au-dessus de son corps meurtri par mille blessures, le Tsuchikage qu'elle a protégé, quitte à en mourir.

La sensation qui précède celle où ils sont peau contre un peau. Un froid immense qui le saisit et que d'un geste, elle peut apaiser, inverser même.
Leur sueur qui se mêlent, ses lèvres pâles posées contre sa joue, car elle ne doit pas regarder ce qui arrière derrière eux, seulement sentir chaque chose.
Et il la sent, il sent son corps contre le sien, chaque parcelle de chaleur qu'elle dégage ne peut lui échapper, il aurait presque envie de se laisser aller, il oublie le danger pour se rappeler toujours de cet instant.

Nekozaka Tsukiyo gît, devant les portes du village, le Tsuchikage penché sur son corps meurtri.
Dernière modification par Nekozaka Tsukiyo le jeu. 02 févr. 2006, 15:38, modifié 3 fois.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

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Païku & Pika
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Message par Païku & Pika »

Les deux bambins accueillirent avec joie cet ordre du chef du village. Et sourirent même à leur coéquipier, force noire en personne !
Ouais ! trop cool !
T'es trop sympa toi !
Pis t'es marrant, on va bien s'amuser !
^^
Leur air réjoui aurait pu donner la chair de poule. Il ne venaient ni plus ni moins d'annoncer leur plaisir de « sécuriser la zone » avec leur collègue, joli euphémisme pour signifier qu'il fallait faire un carnage.
- Pourquoi tu te mords ? T'as du sang et tout ! T'es fou-malade !?
Mais nan, s'pour un parchemin !
Expliqua Pika, qui avait écouté en cours.
Ils se turent, en assistant à une scène surréaliste : le Chunin s'inspirait des aventures d'un de leur héros préféré ! Une carte ! Il possédait une carte magique, sur laquelle apparaissaient magiquement des signes cabalistiques, après avoir prononcé une phrase pour le moins obscure.
Et les signes disparaissaient à présent, alors qu'une vieille femme qui n'était pas là l'instant d'avant, les jumeaux en étaient sûrs, taillait le bout de gras avec force noire.
Et elle n'était pas seule ! D'autres « gens que tu peux passer au travers, regarde, c'est drôle ! » se tenaient sagement autour de Saïto, l'air prêts à en découdre.
L'équipe Mur Ouest désignée par le kage venait de voir son effectif revu à la hausse. Mais ces êtres éthérés prendraient-ils part à la bataille ? Etait-ce des spectateurs, ou une aide ?
Y vont nous aider ou bien y comptent pour du beurre ?
Saïto sourit avec une gentillesse peu commune : on ne sentait pas de méchanceté, seulement de la condescendance avec une pointe de cynisme dans cette expression qui ne lui était pas familière. Il ne prit pas la peine de répondre aux Grums, pas assez évolués mentalement pour comprendre un simple « oui ».
Ils se rendirent tous ensemble près des murailles. Ils n'avaient pas grand chose à faire. La plupart des guerriers prenaient la ville d'assaut sur d'autres fronts.
L'équipe locale était bien plus nombreuse que les visiteurs. Le match semblait couru d'avance. L'héritier du clan HikariRyu aurait pu se charger seul de la dizaine d'hommes patibulaires avec sa technique de regroupement-corporel-et-qu'tu-sautes-dessus-pour-les-aplatir-comme-des-crêpes.
Mais il semblait avoir recouvré ses esprits, et n'allait vraisemblablement pas recommencer ses jolis sauts. Les esprits tendirent leurs mains deant eux dans un ensemble parfait. Ils se mirent à faire des signes, en entonnant une mélopée entêtante. Leurs voix sépulcrales résonnait dans l'air. Le soleil de midi ne leur faisait pas d'ombre, mais un étrange courant vibrant, d'air ou d'énergie, fusa vers le petit groupe d'hommes. C'était fait. Si il y avait eu des ninjas, ce qui semblait peu probable pourtant, vu le manque de classe patent de ces homo erectus, il ne pouvait pas se servir de son chakra.
Les Ames laissèrent Saïto, qu'elles avaient aidés à contrecoeur, pour aller soutenir d'autres groupes.
Elles ne feraient pas étalage de toutes leurs techniques. Pas aujourd'hui.
Saïto soupira, et regarda les hommes avec pitié et dégoût. Il fit signe au jumeaux de se tenir à l'écart, et s'avança vers les hommes en armes. Ceux-ci, ragaillardis par la disparition des revenants, qui n'avaient eu aucun effet notable sur leur physionomie (certains avaient regardé dans leur caleçon avec un gloussement de soulagement satisfaite) redevenaient les tueurs snguinaires qu'ils étaient censés être.
« héhé, même pas foutu d'nous faire mal ! Rien à voir avec la nana du chef les gars, on a rien à craidre ! Moi j'vous l'dit, c'est juste une illusion a cause de c'putain d'pays et sa chaleur ! Hein les gars ? On va lui en faire voir de toutes les couleurs à c'gars ! On va prendre not' temps et tout !
Et pour les mioches ?
Tirez au hasard ! Mais on s'en occupe après. Si ils essaient d'nous fausser compagnie, vous les poursuivez ! »

Une partie de Jan Ken Po plus tard, chacun avait sa cible.
Saïto les avait laissé à leur palabres. Spécialiste du genjutsu, il ne dédaignait pas s'amuser autrement de temps à autre.
Pourtant, il n'en eut pas le loisir. Deux jeunes hommes venaient d'arriver. Ils s'interposèrent entre le chunin et le groupe d'hommes, encore à une bonne dizaine de mètres, et parlèrent, en continuant à fixer les assaillants:
- « On est là à la demande du kage. En soutien. On a pas envie de s'être déplacé pour rien.
Laissez-les nous. »

Ca n'était pas un ordre. Pas une demande non plus. Simplement une affirmation.
Un bandit les héla :
»Et vus allez vous battre avec quoi ? Toi non plus t'as pas d'arme ! »
Les autres s'esclafèrent tant la blague était bonne.
- Avec des cheveux.[color] répondit l'homme blond. Un bureaucrate expliquant l'indexation primaire de la valeur des arriérés à un gamin de 5 ans n'aurais pu être à la fois aussi sérieux et aussi condescendant. Saïto n'était pas battu, mais il avait de la concurrence.

Ohh, vous êtes du clan Yashamaru ? s'extasia Païku en s'asseyant d'un bon à côté de sa soeur, en haut du mur.
Le jeune homme brun tourna la tête en direction de la voix, pencha la tête sur le côté, et tendit la main en avant. A 30 cm de sur la droite du mini-chunin, une ligne de faille aparraissait en craquant.
« Ca répond à ta question petit ? » fit l'homme, de manière assez agressive, en rappelant son fil presque invisible, qui s'enroula sagement autour de son poignet.
Païku sourit, tandis que le mur tombait en avant, comme au ralenti, impeccablement tranché sur le côté.
Pika battit des mains, et sourit à cet homme, dont la ténébritude avait quelque chose de craquant.

Le regard farouches des deux hommes, braqués sur leurs proies, dissuadèrent Saïto de polémiquer. D'autant qu'il était curieux d'observer les techniques de ce clan en action. Il crois les bras, et regarda les deux hommes provoquer les pillards. Ceux-ci ne se firent pas attendre, et foncèrent en criant sur les deux nouveaux arrivants, malgré la démonstration de leur talent.

Il s'ensuivit une formidable boucherie... euh... non, les bouchers ont demandé qu'on évite de faire référence à leur métier quand on veut décrire un carnage. Je reprends, on coupera au montage.
Il s'ensuivit une formidable boulangerie, la farine coulait de partout, on se mit des pains et des tartes dans laggle, les ficelles coupaient tout ce qui dépassait pour faire plus propre (têtes, bras et jambes donc) et éviter la phrase fatidique : « y'en a un peu plus, je vous le laisse ? ».
L'affaire fut réglée en instant, sans que les deux hommes ait eu à bouger de leur place.
« Trop fort, trop fort ! Nous aussi on peut apprendre ? » demanda Païku, impressioné. Pika aussi aurait voulu apprendre, surtout si son professeur était l'un des deux.
« Tu n'appartiens pas au clan. Le Kokujo n'est pas pour toi. »
répondit le brun, tandis qu'au même moment, le blond disait l'inverse :
Peut-être, ton père nous a rendu de grands services
Ils se tournèrent l'un vers l'autre.
Son père ? Tu les connais ces deux mioches ?
Son paternel n'est autre que Zenghis mon frère.
Ah !!
fit l'autre, comprenant soudain. On verra alors!
finit-il par dire avec un grand sourire, toute trace d'agressivité envolée. Il s'envolèrent eux aussi, sans même un au revoir.

P'pa ? Il les connait ? Il a fait quoi pour eux ? s'étonnèrent le frère et la soeur en écarquillant les yeux.

Saïto mis un point à sa phrase, ferma sèchement son carnet et opina du chef. Il darda les jumeaux du regard, comme s'il les voyait différemment désormais, et se retira, aussi silencieusement que les deux autres.
Les deux enfants, après avoir attendu un moment devant le tas de cadavres, trouva que le charnier et son cortège de mouches était un spectacle moins divertissant que la télévision. Il se levèrent d'un bond, courrurrent l'un derrière l'autre sur le mur, les bras à l'horizontale, et rentrèrent à la maison. Après tout, le kage leur avait donné un ordre, et il avait été rempli !
De plus, c'était l'heure du goûter !


Sur les autres front par contre, cela ne se passait pas aussi facilement, les envahisseurs étaient bien plus nombreux que les défenseurs.
Tsu, à ses côtés, n'était pas en reste. Il n'y aurait pu avoir garde du corps plus efficace. Son chat, sûrement nourri au royal-canin pour chien XXL vu sa férocité, avait oublié de fumer son herbe à chat. Un mini-tigre aurait fait sourire, un chat géant faisait plutôt crier. Sa digivolution devait être terrible !
Néanmoins, seuls contre tous, ils ne tiendraient plus longtemps. Si les pillards ne se relevaient pas, c'était tout comme ! Il en sortait de partout, et de plus en plus ! Laozu et la chadomasochise combattaient maintenant dos-à-dos, économisant des forces qui déclinaient. Ils conservait un périmètre de sécurité relativement important, mais ils ne tiendraient plus longtemps. Un ou deux jours tout au plus.
Les bandits semblaient mieux organisés qu'auparavant. Alors que de la chair à canon toute fraiche remplaçait les morts, les soldats de l'arrièrent évacuaient cadavres et blessés, avec la même douceur
sensuelle qu'un tractopelle. Le gros des troupes était concentré sur eux, mais quelques hommes pénétraient la ville, sans plus s'occuper de ces deux là.

Ils avançaient prudemment vers le centre, l'épée et le sourire dégainés : la victoire était acquise.

Hyodo et Seika sont dans un bâteau, Hyodo tombe à l'eau, que se passe-t-il ?
Seïka enlève la bonde, afin de vider l'océan. C'est ainsi que la jeune femme voyait les choses.
L'amour agissait sur elle comme un puissant genjutsu, et ses actions étaient à la hauteur de cet amour (et de Hyodo, c'est a dire, assez haut donc.)
Son amour pour la maison ambulante, aussi fort qu'un ... que... très puissant , était une stimulation supplémentaire de se donner sans compter dans ce combat.
Hyodo avait ouvert des portes. Combien, il ne savait plus. Le narrateur non plus d'ailleurs, et il demande aux protagonistes qui sont les héros/victimes de son récit, de bien vouloir lui pardonner.
Ils sont évidemment en droit d'éditer tout ou partie de leur histoire.
Toutes ces portes ouvertes avaient créées un afflux de sang au cerveau, ce qui n'était pas courant chez lui, et l'avait fait réfléchir au sens de la vie, à ce qu'il ferait une fois rentré, et à quoi pouvait bien servir la racine carré de 5 dans la vie. Toutes ces questions existentielles qu'on se pose parfois avant de s'endormir, il se les posait alors qu'il broyait consciencieusement de crânes, l'air absent.
Sa vitesse était prodigieuse, et il fauchait les hommes comme les blés. Sïka n'était pas en reste, ses dards empoisonnés, s'il ne tuaient pas sur le coup par leur précision chirurgicale, rendait fous quasi-instantanément les assaillants. Ces derniers se retournaient contre leurs propres camarades, en hurlant des choses incompréhensibles pour les ninjas, mais visiblement atroces pour leurs camarades. « Le Nutella vaincra » « Ghaïka le matin, mort le lendemain ! » ou encore « Pierre qui roule vaut mieux que deux tu l'auras ! ».
Le colosse faiblissait petit à petit. Insensiblement, le cercle menaçant des lames dansait de plus en plus près des deux ninjas. La poupée tenta quelques coups d'éclats, en donnant la chair de poule à ses assaillants, avec des éclairs qui trouaient leur rangs, mais bien vite, les hommes étaient remplacés. Ils allaient en finir.
Un petit groupe se faufila sur le côté. Leur but n'était as de se battre. Il progressaient vers l'intérieur du village en regardant un objet qui aurait pu être un détecteur de Dragon balls. Ou l'aurait été si jamais une histoire de dragon exhaussant des voeux d'un petit garçon a queue de singe tirant des katons avec les mains (pourquoi pas avec les pieds pendant qu'on y est !) n'était pas si risible.


Un soldat. L'un des rares à ne pas avoir participé à l'attaque massive. Il se tient à côté de son jumeau, devant l'entrée d'un tente spacieuse. A l'intérieur un homme pousse un soupir de contentement. Après quelques déplacement dans la pièce, et des rajustement d'habits, le choc d'une main sur une joue. La marque d'une chevalière, une de plus, qui commence à apparraitre sur la joue,
la femme se tait, et retient ses larmes. Souillée. Elle se sent souillée et humilée. Le gros porc en face d'elle abuse de son corps, et se sert de ses pouvoirs dans un but immonde. Mais que peut-elle faire.
Si elle tente la moindre rébellion, il tuera son fils. Il lui a déjà coupé un doigt, puis la main, parce qu'elle refusait de se donner à lui, et de le divertir. Il lui a promis de l'épargner, si elle fait bien son travail. Ses pouvoirs, elle ne sait pas d'où elle les tient, mais elle les maudit. Sans eux, elle vivrait encore dans son village comme guérisseuse, et cet immonde chacal n'aurait jamais été le chef qu'il est actuellement. Il semble étrangement immunisé contre sa magie, et c'est sans doute ce qui la terrifie le plus. Il la tient par les cheveux, et lui ordonne de remplir son verre.
Après en avoir bu la moitié, l'autre ayant destiné à son menton, il la traine dehors. Il enfourche son cheval, et la soulève derrière lui.
Au moindre faux bond, ton adorable fils perd sa tête.
Il avait suffisamment répété cette phrase par le passé pour attendre encore une réponse.
Elle se crispa, mais demeura silencieuse. Il chevaucha jusqu'au village. Elle pleurait dans son dos, les yeux fermés.
Tu sais ce que j'attends de toi maintenant. lui dit-il alors qu'ils arrivaient devant les portes.
Elle ferma les yeux, se concentra, et tendit un doigt : c'est par là.
Elle se consolait en se disant qu'elle ne lui avait pas révélé l'étendue de ses pouvoirs. Elle aurait pu ouvrir une brèche dans la muraille d'Iwa en se concentrant moins d'une demi heure. Elle aurait pu faucher quelques centaines d'hommes, mais elle s'était tue. Elle avait minimisé son aide au maximum. Le chef cherchait un objet bien précis, et elle pouvait l'aider, c'est pour ça qu'il la gardait en vie. Ils avancèrent, croisant un colosse et une poupée, submergés par le nombre.
La femme désignait parfois une rue, après avoir été interrogée du regard par le porc devant elle.
Il jubilait. Il se rapprochait ! Iwa ignorait posséder un tel artefact, sinon, ils domineraient déjà le monde ! Mais lui, il allait s'en charger...
« Maitre du monde... ça sonne plutôt bien à l'oreille ! » ricana le mégalomane en s'approchant du but.

Là, il faudrait un son de clairon. Ou alors, mettez-vous au garde à vous, imaginez les chevaux hennir, et la trompette sonner la charge. La cavalerie !
Les ninjas détachés du village revenaient plus tôt que prévu ! Et par centaine !
Ils avaient accélérés le pas en voyant les camps entourant la ville. Le plus gradé avait pris la tête des opérations, et lancés des troupes aux points stratégiques. Le village était sauvé. On se serait cru dans un film, ou pire encore, dans un forum de Rp, tant le retournement de situation était prévisible et facile.
C'est pourtant ce qui arriva. Les hommes d'Iwa, malgré leur fatigue, redoublèrent d'ardeur en voyant les leurs revenir pour prendre l'assaillant en tenaille. Le vent tourna. Dans les deux sens. La femme avait sauté a bas du cheval, et courrait comme une dératée vers le camp des assaillants, elle voulait son fils. Le chef, un gros homme charismatique, mais sans aptitude particulière par rapport à ses hommes, tomba bien vite. Alors qu'il poursuivait sa proie, son cheval fut proprement tranché en deux. Les jambes vinrent avec. Avec l'élan du cheval, il continua sa course toujours sur sa monture désormais sans pattes. Sans le savoir, il avait inventé un nouveau sport : la glissade sur demi-poney.
Mais la fédération n'aurait pas homologué son record de 12,54m pour la simple et bonne raison qu'il n'aurait pu remettre le prix à un homme sans tête.
La femme, hors d'haleine, arriva dans la tente où était retenu prisonnier son fils. La cage était là, il était dedans. Mais il ne respirait plus. Il était violet. Avant de partir, il avait été étranglé par ... par...
Elle s'effondra, le regard vide, mais rivé sur son enfant. Il l'aurait tué elle aussi. Une fois qu'il aurait trouvé son objet, il se serait débarrassé d'elle, il y avait de plus jolies femmes à Iwa pour le contenter...
Elle lâcha la bonde de son pouvoir, créant un profond cratère d'une vingtaine de mètre de rayon. Les restes des toiles de tentes pleuvaient sur elle. Seule son enfant posé sur son giron, la cage à présent disparue, elle se balançait d'avant en arrière en chantant sa berceuse d'une voix tremblotante.
Un Jounin posa une main sur son épaule. Il n'était pas amoché, mais il avait connu de meilleurs jours. Son apparence n'appelait pas à la confiance. Pourtant, lorsqu'il saisit délicatement l'enfant, après lui avoir fermé les paupières, la femme le suivit sans faire d'histoire, ni essayer encore une fois de le détruire avec son pouvoir.

Elle sortit enfin du bureau du Kage. Raccompagnée par un de ses hommes.
Celui-ci se leva en grimaçant, et appuya son front contre la baie vitrée de son bureau. Les villageois reconstruisaient déjà le village. C'était admirable.
Il avait appris l'histoire de cette femme, au fur et à mesure de son récit décousu. Elle resterait quelques jours en observation à l'hôpital, et elle pourrait partir. Le genjutsu n'avait pas marché sur elle. Il n'avait réussi à la calmer qu'avec les mots. Il se demandait s'il pourrait sceller son pouvoir en elle. Si il le fallait déjà...
Il avait donné des ordres précis pour les survivants de la bande. Sans son chef, ces imébiciles sans cervelles se désorganiseraient, et se sépareraient. A moins qu'ils ne s'étripent entre eux avant...
Il repensa a son combat avec Tsu, tout ce qui en avait découlé... et ses yeux se firent plus tristes. Ca n'était pourtant pas le moment de penser à cette ... femme. Il avait des choses plus urgentes à régler ! N'est-ce pas... ?

Le Kage avait été clair, la section d'anbu ne devait utiliser la force qu'en dernier recours !
Le genjutsu avait été réalisé en commun, en unissant leurs chakra. Cette première avait donné des résultats inespérés. Un troupeau de milliers d'hommes armés jusqu'aux dents les suivaient docilement, sans bruit.
Ils allaient leur faire le coup du flashouillage mémoriel. Un grand classique du cinéma Iwanais (oui, on dit Iwaien, mais je vous otarise) M. I. B. [NdA : les Mens In Brown, agents secrets futuristes a l'arsenal développé, charger de veiller sur l'immigration extraterrestre clandestine à Iwa, organisé dans le plus grand secret.]
Un Raïton plus tard, les milliers de guerriers regardaient dans le vague, en écoutant le discours, chakrastiquement amplifié, de l'homme qui les surplombait :
Vous êtes de gentils garçons, qui avez fugué de chez vos parents, vous êtes tombé sur un village de pêcheurs, qui vous ont mal accueillis. Vous ne reviendrez plus par ici, la bouffe était trop immonde et le climat violent ! après un temps, l'anbu sourit, et ajoute Vous n'aimez pas la violence ! Vous préférez les fleurs et les poupées ! Et maintenant, rentrez chez vous !
Après tout, les ordres du Kage ont été respectés !

HRP : Fin de l'event, merci à ceux qui ont participé. Nos boites MP sont là pour toutes remarques, suggestions, ou autres propositions pour le prochain ! ^^
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
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Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

Petit up. J'ai fait mon post, avant celui des grums (qui vont devoir éditer un peu, et peut-être plus :p désolée).


Hey dites : je t'en laisse le soin !


Ah mais non, je ne me permettrai pas.
(en plus, j'ai la flemme, et pas ton superbe style pour moi^^)
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Le Jounin était en bon état. Il avait du un peu puiser dans ses réserves, mais après tout c’était normal, ce n’était pas non plus un exercice ce qu’ils venaient de passer, mais bien une attaque pure et dure du village caché de la roche. Hyodo ferma les yeux quelques instants, ne sachant pas bien où il était. C’était un des effets secondaires de l’ouverture des verrous psychiques, et il se doutait bien que malgré les années, il ne s’y habituerait jamais. Ce qu’il avait comme habitude, par contre, était de vérifier ses propres blessures après l’utilisation de la technique. En effet, la douleur ne se ressentait plus lorsque la troisième porte était dépassée, et il pouvait s’avérer fort embêtant que de se rendre compte en plein combat qu’on a un coté fracturée, ou une plaie ouverte… Et c’était un peu le cas…

Hyodo regarda son épaule droite, et y descella une profonde entaille. Rien de bien méchant, le muscle étant peu touché, mais il faudrait la faire coudre, et le jeune homme n’aimait pas trop cela. Sentir une aiguille lui rafistoler la peau,… très peu pour lui. Il avait aussi une forte douleur sous le bras gauche… Sûrement une ou deux côtes fêlées. C’était probablement une masse qui avait frappé son torse… Il trouva aussi un grand nombre de blessures superficielles, qui saignaient assez, mais pas importantes. Il était finalement en bon état, pour quelqu’un qui venait de massacrer une bonne trentaine d’ennemis. Quelques souvenirs revinrent aussitôt à sa mémoire.

* Hmm. On a du les mener dans le piège. Je crois que je me suis un peu laissé emporter et … Oui c’est bien ça, je me suis encore jeté la tête la première dans la baston, heureusement que Seika m’a bien secondé. D’ailleurs elle n’a pas perdu de son agilité, encore mieux, elle a du s’entraîner la haut sur les montagnes. C’est sûrement pour cela qu’elle est partie sans nous en parler. Après tout il n’y a pas vraiment de raison pour son départ sinon… Peut-être encore une mission de ce cher Laozu ? Non… Peu probable, elle n’est pas assez, …hum … gênante. * réfléchit-il en regardant ce qu’il restait de son pantalon…

Il avait eu la bonne idée d’enlever le haut de sa combinaison de Taijutsu. Cela lui avait sûrement sauvé … la tunique ! Elle aurait été irrécupérable avec le nombre d’entailles et c’était donc avec soulagement qu’il la récupèrerait bientôt… baignant dans du sang, mais probablement intacte. En ce qui concernait le bas du pantalon, c’était tout autre chose. Le pauvre avait subi bien plus de coupures que le torse… Il était bien entendu rafistolable, après tout il s’agissait d’un cadeau de son sensei, mais servirait-elle encore au combat ?

« Pourquoi pas… C’est dans les plus vieux pots … » se permit-il de murmurer.

Ce fut à cet instant qu’une image terrifiante lui revint à l’esprit. Il avait totalement oublié ce qui s’était passé pendant le moment où il avait ouvert les portes… Hyodo, dans son délire sanglant, avait totalement oublié ce que Laozu et Tsukiyo étaient partis faire. Ils devaient s’occuper de l’autre porte, mais apparemment ils devaient encore avoir quelques problèmes, vu que certains Shinobi de bas niveau se dirigeaient en soutien vers là bas.

* Allons voir. * se dit soucieux Hyodo, en abandonnant son poste. Il avait un mauvais pressentiment, et bientôt il fut surpris…

Devant lui venaient d’apparaître, on ne sait comment, une quantité astronomique de pierres, qui se dirigeaient vers ce qu’il pouvait distinguer comme les troupes ennemies. Hyodo soupira. Il allait encore avoir droit à un massacre en règle… Il ne remarqua les deux silhouettes, au milieu de l’avalanche, que lorsque les premières grosses pierres les atteignirent, et il ne les reconnu pas tout de suite…

Que pouvaient faire deux personnes si avancées, esseulées, au milieu des gravats ? Rien. Ils étaient d’ailleurs entourés d’un nombre incalculable de corps comme si ils étaient les derniers survivants d’une avant-garde ou que … c’étaient eux les fautifs de cet attroupement de morts…

Et ce fut le Déclic.

* Merde… Mais … Comment vont-ils … Comment va-t-elle survivre là dedans ? * se demanda Hyodo horrifié.

Quelques secondes plus tard tout n’était plus que poussière. Le Jounin n’y voyait plus rien, aveuglé par la poudre de roche qui s’était levée en nuages. Lorsque toute cette fumée se dissipa, deux silhouettes étaient encore en vue, mais cette fois ci, les deux n’étaient plus debout.

Laozu, car il s’agissait bien de lui, était désormais prostré sur le corps inerte de Nekozaka Tsukiyo. Morte ? Du moins elle l’était aux yeux de Hyodo… et ce fut un choc, qui au lieu de le laisser de marbre… consuma le peu de respect qu’il avait pour le Tsuchikage. Il osait la toucher. Il osait se servir d’elle…

* Il … Il est allé trop loin cette fois ci. Il … … *
Hyodo tenta de se raisonner, mais il ne pouvait plus …

Se projetant son corps de toutes ses forces en avant, il amorça une course qui finit en reversement du Kage de Tsuchi no Kuni. Celui se releva, le regard haineux. Jamais Hyodo n’avait vu cela, un visage si marqué par un sentiment… Du moins il aurait du se regarder avant…

Du sang suintait des blessures du Kage, qui tentait définitivement de se contrôler :
« Hyakujuunoou qu’est ce … » essaya-t-il de dire avant de se prendre un coup de poing dans le ventre.

« T’es … allé … trop … loin … »
Articula le Jounin en intercalant un coup entre chaque mot.

Le Kage ne pouvait se défendre face à de telles attaques. Tout d’abord car il n’en avait plus les moyens physiques, puis il ne fallait pas sous-estimer le fait qu’il ne devait, en aucun cas, lever la main sur Hyodo, sachant d’avance qu’il allait utiliser cette agression contre lui…

Les yeux du colosse devinrent blancs. Ses mains se levèrent les deux en même temps et allèrent attraper le cou du Kage… Avant qu’il ne s’en rende compte, il était en train de serrer la gorge de son supérieur hiérarchique. Celui-ci eut un petit regard dans la direction où se situait Tsukiyo puis il fixa Hyodo. Quelques secondes plus tard, lorsque le jeune homme réalisa ce qu’il faisait, il relâcha Laozu en le repoussant… Son corps fut suspendu quelques instants dans le vide, et fut rattrapé par Tsukiyo en personne.

* Que… *

Aussi pâle qu’un linceul, la jeune femme était pourtant là, soulevant le chef suprême du village de Iwa. Son regard, vide de toutes expression, ne pouvait cacher la douleur physique et mentale qu’elle endurait …

Mais ce n’était rien comparé à celle de Hyodo, qui comprit alors… Il ne serait jamais seul dans son cœur… Non, jamais. Il serait toujours là, entre lui et elle, parce ce qu'il ressentait pour elle, par ce qu'il représentait pour elle. Il ne serait jamais que le second, parce qu'il était Kage et lui n'était rien. Et face à ce qui l’attendait, il perdit tout espoir. Il n’eut aucun mal à visualiser ce qui allait arriver maintenant, et il prit les devants. Non, il ne serait pas rétrogradé et envoyé en mission pour le reste de ses jours. Non, il ne serait pas dépossédé de son rang…

* C’est fini… * se dit-il.

Le Jounin ferma les yeux et regarda ses mains, ensanglantées. Certaines taches qui se situaient sur ses paumes étaient siennes, d’autre de ses ennemis, et les dernières … de ses compagnons… Il avait commis, à son avis, l’irréparable… Il ne pourrait plus se battre pour sa patrie, mais en avait-il seulement le droit? En avait-il seulement l'envie désormais ? Représenter la personne qu'il haïssait le plus ? Non...

Hyodo se baissa et posa sa main sur son genou droit. Lorsqu’il se releva, elle contenait son bandeau de Jounin… Il était conscient de ce qu'il allait faire, et vit Tsukiyo esquisser un geste, comme pour l'en empêcher. Elle avait sûrement du comprendre... Tout comme Laozu qui avait retrouvé son calme olympien... Hyodo jeta un dernier regard à la plaque metallique, ... et la jeta sans force aux pieds de son supérieur, puis, sans un mot, il se retourna.

« … et ils eurent beaucoup d’enfants…C’est comme ça que ça finit d’habitude, non ? » ne put-il s’empêcher de dire, d’une voix triste, en s’éloignant lentement…
Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

Une peur froide avait saisi les entrailles de la jeune femme alors qu'elle sentait une douce lumière sur son visage, qu'elle se relevait.

Quelque chose n'allait pas. Ses gants déchirés laissèrent sa peau râper sur le sol, le sang le long de ses bras s'écroulait lentement, avec une étrange minutie, et c'était sans doute le sien.
Pendant un moment, la jeune femme ne vit que du noir ; Puis du blanc, et peu à peu, elle parvint à contrôler sa vue fragilisée pour distinguer un étrange événement, tout près d'elle.

Tsukiyo vit Hyodo, ses mains autour du cou de Laozu.

Sans même réfléchir, sans même voir le regard que ce dernier lui avait jeté quelques instants à peine, alors que sa peau avait la couleur pâle de la mort, c'est comme si elle s'était interposée, alors qu'elle n'avait fait que le rattraper, son bras passé dans son dos pour que lui non plus ne s'effondre pas.
Sous ses yeux presque morts, elle vit l'éclat métallique briller au pied de Laozu, et quelque chose sembla se tordre dans un endroit qu'Hyodo était le seul à pouvoir toucher de la sorte, malgré tout, un lieu enfoui qu'il avait ramené à la vie, comme un animal blessé.

Quelques instants encore passèrent, mais elle ne réagit pas, figée et incapable de faire ne serait-ce qu'un geste pour le retenir, et ce d'autant plus que malgré sa superbe, l'homme qu'elle soutenait ne pouvait pas non plus se permettre beaucoup de mouvements.

Ses lèvres craquelées s'entrouvirent en même temps qu'un mince filet de sang coulait le long de son crâne, alors que de vieilles cicatrices recommençaient à la faire souffrir, que son regard ne parvenait plus à se fixer sur son interlocuteur qu'avec difficulté, et sa voix, étrangement douce et lointaine, arriva jusqu'aux oreilles du jônin d'Iwagakure dans l'instant, sans autre hésitation que celle provoquée par la douleur.

" C'est toi que je voudrais protéger, mais j'en suis incapable... j'ai toujours la sensation que je ne peux rien pour toi. "

Ses paroles semblaient lui donner un peu d'énergie en plus.
Aussi, elle parvint à faire un pas, puis un second, et un autre encore, jusqu'à ce qu'enfin, ils puissent se toucher.
La fatigue et la douleur de la journée fracassèrent les épaules de la Nekozaka au même moment.

Même Mizu ressentait les effets de ce déchaînement de force qui avait été le sien et restait, comme autiste, recroquevillé en boule, par terre, ne bougeant plus, reflet de l'état de sa maîtresse, qui pourtant prenait la peine d'essayer de dissiper ce quiproquo qu'elle ne comprenait plus..

C'était avec cet homme qu'elle était. Celui qui avait failli tuer Laozu, celui qui avait été avec elle à Malt, la personne qu'elle avait rencontrée par hasard dans un hôpital, celui dont elle ne pouvait pas se passer, dont la chaleur était la seule à même de la réchauffer, un peu, et qui lui faisait oublier le fait qu'elle évoluait constamment sur le fil du rasoir, dans les ténèbres.

Hyodo fut le seul à entendre ces paroles.

" Pardonne... moi... s'il te plaît. "

Ces deux hommes... pour elle ? Elle ne comprenait pas, ou mal.
Sa tête bourdonnait, mais ses mains trouvèrent sans peine le creux de la nuque d'Hyodo, et sa présence rassurance l'emplit toute entière alors que sa tête se posait contre son torse.

La superbe de la jeune femme avait disparu, et même son aura auparavant omniprésente semblait avoir du mal à se tenir encore, elle était sans défense et demandait au colosse sa protection, plutôt que d'aller voir celui qui était le plus à même d'agir pour elle, Laozu.

Avant qu'une nouvelle fois, Tsukiyo ne perde complètement le peu de contrôle qu'il lui restait et ne s'effondre.
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

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