Une ruelle sombre et mal éclairée, malgré le soleil qui frappe sur Iwa, malgré le feu qui s’était propagé et qui commence à s’éteindre, malgré le manque de nuages dans le ciel… Cette impasse est inaccessible maintenant… Nichée entre deux bâtiments, la puanteur qu’elle dégage n’est pas normale, une odeur ocre… Une odeur de sang. A l’intérieur de cette voie sans issu, trois hommes… enfin… bientôt deux. L’un d’entre eux est à terre, il perd son sang. Mauvais coup d’épée diront certains, pas de chance pour d’autres. En plus, manque de chance pour le trio, il s’agit du plus compétent. Il est là, à terre, blême et pâle comme un linceul, et il sait qu’il n’a plus beaucoup à vivre, mais il a des ordres à donner, il s’agit d’un ninja, un vrai. On remarquera que même si c’est une attaque de bandits, certains Shinobi sans village ont été recrutés par l’armée. Koêi est l’un d’eux :
« Toi, essaye de passer tout droit. La palissade est à six mètres, tu devrais y arriver tu es rapide et tu grimpes bien. Baô par contre… » dit-il en regardant à tour de rôle un gamin espiègle puis une grosse brute. « Ch’ais bien. Ch’uis trop gros et je pas’rai pas au’dsu du mur. S’pa grave. J’vais rester là t’défendre Koêi. T’façon on est pas à ça prêt hein. Faut just’ que Shinta arrive à passer de l’autre côté. S’un p’tit jeune, il doit vivre. Moi j’ai juste envie de casser du villageois… » dit la grosse brute d’un air triste. « Allez, chut maintenant. » le coupe le chef.
Le gamin est en pleurs, mais il a conscience de sa mission. Il doit s’échapper, en sortant de la ruelle, traverser le plus vite possible la rue et grimper comme un singe. Ce ne sera pas difficile, tout au plus… sept secondes. Le temps lui sera fourni par le gros tas de muscles. De toutes façons qui pourrait résister à Bao ? Armé d’une masse à deux mains, d’une armure lourde, il n’est pas le stéréotype de l’éclaireur, mais il a été envoyé au casse-pipe, comme les deux autres, pour gagner du temps. Il est clair que chacun d’entre eux à un rôle dans le trio, … et celui du gamin est de ramener l’information. Les deux autres ne sont plus nécessaires d’ailleurs…
« C’est parti ! » dit le meneur, en se levant, son katana tenu dans sa main droite. Le petit groupe regarde à droite et à gauche, et ils ne voient personne. Alors que Shinta s’élance vers le mur, Bao prend place au milieu de la rue, et Koêi reste derrière lui. Malheureusement pour eux, ( et heureusement pour Iwa ) c’est à ce moment qu’un groupe arrive…
[hrp : Votre but est clair : Soit vous essayez d’attraper le gosse, et de combattre, soit vous combattez. Mais attention, il s’agit d’une brute et d’un ninja niveau Chuunin ( très grièvement blessé, on est d’accord ), donc à un contre trois… et sans renforts … A vous de voir : ) ]
[les autres peuvent participer, mais pas attaquer le duo sans que Shigeru n'ait posté... Après libre à vous, en sachant que si vous n'êtes pas genin... vous aurez du mal ]
Shigeru fixait intensément Mizu, le chat malicieux, lorsque soudain la terre se mit à trembler. Les évènements s’enchaînèrent très rapidement : des flammes jaillissaient des grandes bâtisses du centre ville, des magasins étaient vandalisés par bon nombres de personnes, les badauds criaient et couraient dans tout sens … mais que ce passait t’il ? Un simple tremblement de terre, provoquer tant d’agitations ? … Non. Shigeru regardais a présent plus en détails les dit pillards. A en juger par les accoutrements, mais aussi par leur manière délibérée de procéder, ils ne devaient pas être du village. Mais comment, si tel était le cas, auraient t’ils pu débarquer dans le village caché d’Iwa ? Surtout au vu de leur nombre, ils ne devaient pourtant pas passer inaperçus …
Quelque chose d’étrange se tramait et perturbait Shigeru, mais il n’eu pas le temps de réfléchir plus. Tsukiyo venait de leur dire d’agir, puis Hyodo s’adressa au groupe de genin récemment formé avec plus de précision. Shiori et Koretoyo se dirigeaient vers un réservoir d’eau, dans le but d’apaiser les gigantesques flammes. A Sorata et Shigeru revenait la tâche de s’occuper des intrus … De l’action, enfin … Shigeru savait que le moment de tester ses capacités en situation réelle serait proche, mais pas autant. Enfin, leur n’était pas à se lamenter. Un coup d’œil à Sorata suffit à Shigeru pour lui faire comprendre qu’il avait envie d’en découdre. Les deux jeunes genins s’engouffraient dans les rues d’Iwa.
Toute cette agitation avait crée un nuage de poussière tellement épais que s’aventurer dans la rue principale d’Iwa devenait hasardeux. Le bruit d’une conversation se fit entendre au détour d’une ruelle… quelqu’un donnais des ordres. Un supérieur d’Iwa ? Non, manifestement, il ne prendrai pas a un gradé d’Iwa la soudaine envie de tataner du villageois. Impossible de distinguer quoi que se soit, les deux équipiers décidèrent de s’aventurer dans la ruelle.
Une odeur forte, qui vous prend au ventre, se faisait sentir. Shigeru ne connaissait que trop bien cette odeur, celle du sang abusivement déversé sur le sol poussiéreux, brûlant sous le soleil. Des formes se distinguaient, au fur et a mesure de l’avancée. Un mur se dressait a l’horizon, la ruelle était en fait une impasse, et trois hommes était la, comme piégés. L’un d’eux semblait dans un bien triste état. Un autre, une masse, se tenait près de lui. Rien qu’a sa façon de bouger ses mains, Shigeru en déduisit qu’il ne devait pas être bien agile … mais quelque chose l’intriguait. L’homme blessé portait une plaque de shinobi.
*Mais qu’est ce qu’un Shinobi fait ici ? Pas le temps de réfléchir, je crois qu’il nous on remarqué*
« So, on va … »
Sorata s’avança et se mit en posture de combat. Bien que fixant les deux homme en face de lui, il pointa du doigt un jeune garçon qui se trouvais un peu plus sur le coté, sur lequel Shigeru ne s’était pas attardé. Il s’apprêtait à détaler, Shigeru savait ce que Sorata attendait de lui maintenant.
« Hey … fait gaffe. »
Le petit temps que Shigeru avait mit a sortir cette phrase, le jeune l’avait mit a profit pour commencer a courir. Il allait a présent commencer l’ascension de la palissade, voulant certainement sortir de la ruelle. Pourquoi lui plutôt que les deux autres voulait sortir ? Pas le temps de se poser la question. Shigeru s’élança et courut aussi vite qu’il le put. Lors de sa course pour arriver à la palissade, il sortit de sa poche un kunaï. La palissade n’était maintenant plus qu’à quelques mètres. Il exécuta les signes, fit tout ce qu’il pu pour se calmer … mais manifestement il n’allais pas y arriver. Il adopta donc la tactique inverse. Il s’énerva, crispa chacun de ses muscles des bras. Il sentait quelque chose de différent dans son chakra, comme si se n’était pas le même … Le chakra se concentrait dans les muscles qui Shigeru crispait. A environ deux mètres de la palissade, Shigeru s’écria « Kinobori » et tout le chakra contenu dans ses muscles des bras se dirigea, en part égale, dans chacun de ses pieds. Il commença son ascension de la palissade, le garçon était toujours en vue. Shigeru lança avec le plus de précision possible le kunaï qu’il tenait dans sa main vers le garçon. Il n’avait même pas hésité, jeune ou pas, le garçon ne devait pas s’enfuir, quitte à le blesser pour ça.
La ruelle sans issue abritait deux hommes, le premier très grand avait une corpulence effrayante. Bien plus grand que Sorata et sûrement bien plus fort, il se tenait debout, protégeant la personne blessée derrière lui. Celle-ci, armait d’un katana arborait une plaque métallique, signe de distinction des ninjas. Il valait mieux s’en méfier. Le dernier des bandits avait apparemment l’intention de partir à toute vitesse. Shigeru qui ne l’avait pas remarqué ou n’avait pas fait attention, le vit au moment où Sorata lui montra du doigt.
Ces deux personnes, dans la même team s’entendait parfaitement, ils semblaient lire les pensées l’un de l’autre. En effet, le simple fait de pointer du doigt avait permis à Shi de comprendre ce que voulait lui dire Sorata.
*On se comprend si facilement…*
Comme à son habitude, Sorata n’éprouvait aucune peur, si ce n’était celle de ne pas être à la hauteur. Debout au milieu de ruelle, il bouchait le passage empêchant ainsi les gredins de partir, si l’idée leur venait. Il regarda en direction des deux hommes et Shigeru partit à la poursuite du jeune garçon, passant devant le récent genin en courant, laissant au passage un « …fait gaffe. », cette parole si simple avait redonné du courage à Sorata, depuis longtemps, aucune personne ne lui avait montré la moindre attention, du moins aucune attention comme ça.
« Tâche de revenir entier ! »
Il avait lancé ça à Shi, bien que déjà partit. Il détourna son regard du jeune garçon pour se concentrer sur sa mission à lui. Il devait coûte que coûte empêcher les brigands d’attraper son compagnon. Il savait bien que face aux géant, il n’avait aucune chance, pourtant, il s’élança sur lui à toute vitesse, rageant. Il avait face à lui des personnes qui s’en prenait au village, son village. Il s’était juré de le défendre, qu’elle qu’en serait le prix et aujourd’hui, il en avait l’occasion. Il se devait de le faire, pour lui, pour Shi, pour le village entier, sa famille.
Voulant prouver son honneur plus que toi, il partit à toute vitesse en direction du géant. Le second apparaissait comme beaucoup moins fort, du fait qu’il était blessé. Seul le colosse était indemne et apparemment près à en découdre. En même temps qu’il courrait, Sorata réfléchissait déjà à son plan de combat, foncé tête baissé ne lui avait jamais réussi.
*Il est grand et fort, bien protégé….je n’ai qu’une seule chance, la vitesse !*
Il accéléra encore, il fallait absolument que son premier coup soit surprenant, aussi bien pour briser la défense d’acier que pour briser le moral du géant. Il sauta alors qu’il se trouvait à un mètre de l’homme, esquivant le coup de masse plutôt rapide, et frappant de toutes ses forces dans les côtes avec son pied. Le coup bien qu’impressionnant avait juste enfoncer la coque métallique.
« Mon armure est bien plus résistante que ton pied…si tu continues, tu vas te casser le pied, c’est tout ce que tu vas gagner…Tu n’est pas si fort que ça pour un genin ! »
Son armure, bien que résistante était enfoncée, certes pas énormément, mais Sorata avait réussi, il avait fragilisé l’armure. Préparant un nouvel assaut, il ne fit pas attention au deuxième individu qui apparut derrière lui. Son niveau dépassait de loin celui du genin et il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour s’en rendre compte. Heureusement pour Sorata, le coup de Katana ne l’atteint pas, en effet, le ninja ennemi blessé poussa un cri lorsqu’il voulut armer son coup. Sa blessure s’était mise à saigner de plus belle, le forçant à poser le genou à terre. Sorata ne réfléchit pas une seconde de plus et se retourna pour lui envoyer un coup de pied en pleine machoire.
Le garçon sentit presque l’impact, mais le visage disparut dans un sourire, en même temps que le reste du corps.
« Un clone ! »
Stupéfié, il ne vit pas la massue s’abattre en plein dans ses cotes, dans un craquement sourd. Il fut projeté contre le mur et tomba au sol, le souffle coupé. Il ressentait un liquide chaud montait le long de sa gorge et cracha. Du sang. Son sang, il cracha encore une fois et se releva, complètement chancelant.
« C’est pas aujourd’hui que je vais crever…J’ai déjà survécu plus d’une fois, alors c’est pas aujourd’hui que….j’ai des tas de choses à réaliser…tu n’es rien à coté d’elle..tu m’entends ! TU N’EST RIEN !!!!! »
Et dans un accès de folie, il se concentra, cherchant son chakra. Ca y est, il le sentait en lui, dans tout son corps, il se concentra encore plus, le chargeant dans ses mains et ses pieds. En agissant ainsi, il espérait pouvoir l’utiliser pour réaliser des coups plus puissants, qui lui permettraient peut être de percer l’armure. Il ne se préoccupait plus que d’une chose, ses mains et ses pieds, le brûlant. Il regarda avec attention le géant, se préparant à frapper au moment où celui-ci se préparerait à attaquer. Le colosse leva sa massue au dessus de sa tête, près à asséner un terrible coup, Sorata s’élança à ce moment précis, décidé à taper au même endroit que tout à l’heure, avec son pied, mais cette fois ci entouré de chakra.
« Ton armure est peut être résistante, mais face à ça ! »
Au moment même où le clone qui avait abusé Sorata se dissipait dans une fumée blanche, un bruit de métal résonnait près de la palissade.
Un kunaï, lancé d’un trait, venait de contrer la trajectoire de celui de Shigeru.
L'enfant poussa un long soupir de soulagement puis, profitant de cette chance, poursuivit rapidement son ascension.
Les armes n’avaient pas encore touché le sol que le shinobi blessé apparaissait derrière Shigeru, comme une ombre maléfique. Le gennin d’un mouvement instinctif, fit rapidement volte-face.
Une grimace ajoutée à son extrême pâleur, trahissait la grièveté de ses blessures, mais il semblait avoir une volonté terrifiante à entraver les projets du jeune gennin.
« Je me doute que tu vois clairement mon handicap, garçon, mais tu devrais te méfier encore plus de celui qui n’a plus rien à perdre… Héhéhé Humm !… Humm !… » (tousse).
En s’éclaircissant la gorge l’homme avait craché. Tout ce sang qui maculait sa salive était terriblement effrayant et s’écoulait maintenant lentement sur le sol, aux pieds du jeune homme : c’était la mort en personne qui se dressait devant Shigeru.
A cet instant, un grognement de douleur se faisait entendre.
Le monstre qui se trouvait face à Sorata avait eu la surprise de voir son armure se déformer sous le coup de pied du gennin, et le métal, s'enfonçant dans la chair, l’avait meurtri aux côtes.
Au sentiment de joie éprouvé par Sorata à cette petite victoire, succéda très rapidement une intense douleur.
Le mouvement de son coup de pied, qui avait été haut placé pour atteindre les côtes du molosse, avait également sollicité les siennes. La douleur, aigüe, le contraint à reculer et à presser sa main à cet endroit.
Inspirant fortement pour se rétablir de l’étonnement et de la douleur, le visage du géant-benêt se durcit.
« J’vais m’ennerver, là ! j’crois vraiment que j’vais m’ennerver. T’comme une sal’té d’mouche qui ennerve l’ taureau… J’vais t’écraser pareil… hahahaha… pareil qu’un moucheron... Koêi va gérer l’aut’gamin et moi j’vais casser du gennin d’Iwa…Hahahaha… »
Le bandit, la massue en l’air, se précipita alors sur Sorata.
[HRP:Je crois que tout est dit: le bourrin attaque, le mourrant attend. Quoi qu'il en soit, c'est à vous de jouer, fiers gennins!!]
Toki et Fushi parcouraient les rues d'Iwa, cherchant des villageois ayant besoin d'aide, des gens à secourir. Allant de toits en toits, Toki tira la main de Fushi pour lui montrer une ruelle sombre. « Nii-san ! Y'a des monsieurs méchants qui attaquent des gentils là-bas ! »
Fushi regarda Toki, impressioné par l'oeil vif et observateur de Toki. Les deux cousins décidèrent d'aller en direciotn de cette ruelle, pour secourir les pauvres innocents.
* Ca pue le sang ici, merde qu'est-ce qu'y s'est passé ? *
Fushi eut réponse à sa question aussitôt posée. Les "gentils" n'étaient pas des simples villageois, mais des ninjas d'Iwa. Fushi avait pu brièvement faire leur connaissance, il reconnaissait Shigeru, mais ne se souvenait plus du nom de son compagnon, présent dans cette ruelle. Mais l'heure n'étiat pas à celle des présentations. Les deux ninjas étaient dans une facheuse posture. Le compagnon-sans-nom avait l'air blessé, et un ninja, la bouche en sang, était posté derrière Shigeru.
Fushi analysa la situation. Il y avait cinq personnes. Deux genins, une brute et un ninja, dont Fushi ne connaissait pas le niveau. une tierce personne s'échappait de la zone de combat, et ne faisait apparemment pas parite du village. * Shigeru a du vouloir arrêter l'homme qui s'enfuit, donc faut l'arrêter à tout prix ! *
Fushi interpella sa cousine, qui, elle, voulait aider tout de suite les gentils.
« Toki ! Aide le garçon qui se bat contre la grosse brute. Il est blessé et a besoin d'aide. »
La petite fille s'exécuta. Elle sortit délicatement un kunai, puis sauta sur la grosse brute, en lui assénant un coup et en criant « Chuis une nij'na !! », sauvant ainsi Sorata de l'attaque menée par le bandit.
Fushi, de son côté, n'avait aucune idée du niveau du ninja. Il regarda le fugitif, qui courait vraiment vite, et ce n'était pas le cas de Fushi. Puis il regarda longuement Shigeru, et se dirigea vers lui.
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Lors de son entrée à l'Académie, Fushi ne connaissait personne. Il essayait de se faire des amis, de connaitre du monde, pour se faire accepter en tant que futur ninja. Sa capacité à créer des liens lui permit de rencontrer de nombreuses personnes. Bientôt il connaissait tous, ou à peu près, de vue les aspirants genin. Entre autres, il avait rencontré Shigeru et Sorata, lors d'un de leurs entrainements. Ces deux-là étaient déjà genin, et possédaient des qualités impressionnantes, que Fushi admirait. Les deux coéquipiers avaient mis une technique de substitution, pour pouvoir s'échapper de situations dangereuses. Une personne extérieure faisait diversion, pendant que celui qui combattait utilisait le bunshin no jutsu. Cela permettait de pouvoir libérer une personne d'un combat, tout en donnant l'illusion d'un surnombre. C'était à cette technique que Fushi repensait.
« Ce sera du deux contre un. Et l'adversaire est blessé... »
Fushi lança un kunai sur le ninja ennemi, et s'approcha de Shigeru.
[hrp : Hyodo > Juste pour que ce soit clair, Toki joue aussi son cousin Fushi. Il va vous aider, mais ce ne sera pas le cas à chaque fois . C'est après tout un PNJ. ]
Dernière modification par Haki Tokinoki le mer. 18 janv. 2006, 22:13, modifié 1 fois.
» Iwa no Toki
RP:
» Je suis une bombe saiksuelle \o/ Je vais pouvoir me marier avec Hyodo et le Pingouinkage
Un kunaï venait de faire interférence, Shigeru avait raté sa tentative. Il se retourna, une expression d’étonnement marquée sur le visage. L’homme blessé, plutôt le mourrant, se tenait là, devant la palissade que Shigeru accostait. Incroyable. Avec si peu de force, comment avait t’il pus dévier le kunaï de Shigeru ? Après tout, il est vrai qu’il ne portait pas un bandeau de shinobi pour rien.
Impossible de continuer la poursuite, le combat avec l’homme semblait inévitable. Shigeru dut stopper son ascension et redescendit au niveau de son adversaire. Shigeru s’était mis en position de combat, l’angoisse d’un premier véritable combat le tenaillait. Elle disparue cependant vite, devant son ambition a défaire son ennemis. L’homme était là, dans un piètre état, et attendait Shigeru … malgré le sang qui dégoulinait le long de sa bouche, l’homme souriait … ce sourire de dément … le sourire du désespoir ? Le combat s’annonçait rude, si l’homme, malgré son état avait réussi a dévier le kunaï de Shigeru, c’est qu’il possédait un certain niveau … De plus, la force du désespoir … Shigeru la connaissait bien. Il savait très bien ce qu’un homme que plus rien d’autre n’attend que la mort est capable de faire.
Shigeru avait sorti un autre kunaï et s’apprêtait à bondir, lorsque
*Mais qu’est ce que c’est ? …. Mais qui c’est ? … Des … des enfants ? Bon sang, qu’est ce qu’il foutent là ??*
Deux enfants, un garçon et une fille, étaient là, et ce dirigeaient chacun vers l’un des genins. Le garçon se dirigea vers Shigeru. L’homme avait détourné le regard du jeune genin, et Shigeru l’avait remarqué, prenant conscience de l’occasion qui s’offrait a lui. Il ne sut si le garçon put le voir, mais Shigeru joignit ses mains et inclina légèrement la tête en guise de remerciement. Un enfant … lui donner une chance d’accomplir sa mission ? … Il méritait au moins le même respect qu’un adulte pour se geste.
Shigeru savait très bien se qu’il avait a faire. Cette stratégie, il l’avait longtemps pensé avec Sorata. Il devait exécuter un Bushin pour donner l’illusion d’être encore la, et en profiter pour se faire la malle. Mais il ne connaissait que la théorie concernant cette technique, jamais encore il n’avait eu à l’utiliser. C’était très hasardeux de tenter cette technique, mais c’était aussi la seule chance qu’il avait de rattraper le garçon en fuite. Il avait certes de l’avance, mais n’était pas irrattrapable. Si Shigeru réussissait son Bushin, et si son … non, leur adversaire tombait dans le panneau, il aurait une chance de le rattraper. Mais si il échouait ? … Shigeru ne pensa pas à cette possibilité, si l’on veut gagner il faut partir gagnant.
Le Bushin … qu’était ce ? Shigeru voyait cela comme une évolution du henge. Il devait exécuter un henge, puis extirper le chakra de son corps pour lui donner une forme solide. A son ancienne manière de se concentrer, Shigeru préféra celle qu’il avait récemment découverte. Ses mains jointes, il crispait au maximum ses muscles. Tout comme la première fois, son chakra s’amassait dans ses muscles crispés … jusqu'à ce qu’il eut l’impression que la totalité de son chakra soit rassemblé en ses deux bras. Dans sa tête, il se remémorait les signes … puis lorsqu’il fut totalement certain, il les exécuta. Chèvre, cochon, buffle, chien … telle était la combinaison a effectuer. A chaque signe, Shigeru sentait que quelque chose se passait avec son chakra. La chèvre, il le savait et le sentait, amplifiait son chakra. C’est ce moment que choisi Shigeru pour effectuer une sorte de henge. Il avait dans sa tête une image précise de lui, de chacun de ses détails, passant de sa coupe de cheveux à sa cicatrice, de la couleur de ses vêtements à leur coupe. Il dirigea son chakra, contenu dans ses bras, dans chacune des parties de son corps, n’en délaissant aucune. La dose de chakra fournie n’était ni trop importante, ni insuffisante, et il maintenait le flux. Il ne savait pas bien ce que les autres signes faisaient, mais il effectua celui du cochon et du buffle. Shigeru n’avais besoin que d’un clone, mais de suffisamment bonne facture pour être susceptible de faire croire qu’il s’agit de l’original. Prenant un bonne inspiration, Shigeru exécuta le signe du chien, et murmura, pour ne pas que l’homme agonisant se doute du stratagème, « Bushin no jutsu ».
Kô avait traversé une bonne partie de la ville dans un état second. Durant tout le trajet, il avait tenu fermement le corps de sa malheureuse coéquipière.
Bienheureux serait celui qui arriverait à le lui faire lâcher…
La tête du genin était vide. Non pas une sorte de concentration totale, non loin de là, mais il ne pouvait simplement plus penser a rien.
Son corps obéissait à l’instinct qui lui disait de trouver des personnes alliées, mais pas une seule seconde il n’avait pensé à ce qu’il faisait.
Dans la tête du pauvre garçon, la scène qu’il avait découverte en contournant le château.
Son regard lui, habituellement si expressif, était totalement vide. Et c’était la extrêmement frappant pour qui avait un jour regardé l’androgyne dans les yeux.
Et ses larmes. Ses larmes n’avaient pas cessées de couler. Même s’il n’avait pas la force de pleurer et qu’il n’arrivait pas à exprimer sa douleur, elles coulaient.
Enfin, au bout de quelques instants, il s’arrêta sur un toit, au-dessus d’une ruelle.
Sans vraiment regarder, Kô y vit Shigeru et Sorata, ainsi qu’une fille qu’il ne connaissait pas. Il semblait combattre un gros type et un blessé.
Le genin se posa la où il était -ou plutôt il se laissa tomber en quelque sorte- sans relâcher sa prise sur le corps de Shiori. Il la tenait contre lui, précieux fardeau morbide.
Il baissa les yeux sur le combat, personne ne l’ayant remarqué. De toute façon il n’avait pas l’esprit à penser à les aider.
D’autant que les aider signifierait devoir laisser Shiori, ce qu’il se refusait a faire, et il n’allait pas le garder au risque de s’en servir involontairement comme bouclier…
Non, il restait la, complètement amorphe, son esprit des les ténèbres de la souffrance.
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa - Rightarm of the Cat - Pour le meilleur et pour le pire (surtout le pire...) \o/
Le coup de pied avait réussi à atteindre sa cible, la force du jeune genin décuplé par l’enveloppe de chakra avait enfoncé la coque de métal dans les côtes du géant, lui arrachant une douleur intense. La même traversa Sorata, en effet, ses côtes sollicitaient pour frapper n’étaient pas remises du coup de masse. Se tenant l’abdomen, Sorata ne pu que regarder la colère du géant remplacer son étonnement et sa souffrance. Le géant balbutiai, se répétait tant sa haine était grande, il s’emporta et fonça, sa massue en l’air pour achever le garçon blessé.
Alors qu’il se croyait perdu, une jeune fille, même très jeune, avec de longs cheveux blanc-bleu, une tenue blanche et une sorte de cape bleue, arriva armé d’un kunai et sauta sur le colosse. Celui-ci, plus surpris que blessé ne pu continuer son attaque, ce qui permit à Sorata d’imaginer un plan. Et d’ailleurs, il lui en fallait un au plus vite, sans quoi, le combat bien qu’à deux contre un risquait vite de terminer sur la mort de la jeune fille répondant au nom de Toki et sur celle de So.
Parmi toutes les techniques qu’il connaissait, il ne pensa dans cette situation qu’au Bunshin no jutsu et au Kawarimi no jutsu. Le géant bien que fort n’apparaissait pas comme une lumière. Son temps de réaction était plus long que celui des autres, Sorata profiterait de ça. Cependant, il devait penser à l’ensemble du plan et pas juste à la fin. Et puis, il ne connaissait que la théorie de ces techniques, il ne les avait encore jamais réalisées.
*A cause de la fille, il va être encore plus en colère…déjà qu’il frappait fort et plutôt vite…j’imagine même pas maintenant….Ca va être tendu du slip…*
En plus, Sorata avait déjà utilisé pas mal de chakra en voulant faire plus de dégâts. Il n’arriverait peut être pas à en avoir assez pour son jutsu.
*Autant ne pas vider ses réserves complètes si l’on est pas sûr…*
Il leva les yeux et regarda le géant, de ses côtes s’écoulait pas mal de sang et puis, il n’avait plus d’armure à cet endroit. Sorata passa sa main dans sa sacoche et sentit le contact du métal froid. Il ne se rappelait plus qu’il possédait des kunai, des shurikens mais surtout des Fûma Shuriken. Il en sortit un et regarda les quelques tâches rondes qui se trouvaient dessus. Ces traces, c’était celle de son sang. Sa journée dans la forêt lui revint et il se souvint très nettement de sa haine envers son père, envers les autres et surtout envers lui. Jamais il n’avait été comme les autres espéraient, son comportement et son caractère l’avait éloigné du bonheur. Pourtant, n’en méritait il pas autant qu’un autre ? Il n’avait depuis la pseudo mort de son père qu’une idée, retrouvait ses meurtriers. Mais il n’en était rien, l’homme qui lui avait paru comme un exemple, avait fui le village pour devenir un déserteur.
Comme si savoir son père mort n’était pas suffisant, il fallait qu’en plus, il soit un déserteur, mais bon, il était en vie. Mais comment être sûr que c’était bien son père, tout comme il croyait que Shinichi était une personne à part. Cependant, il avait fait l’impasse là-dessus et pour lui, son père, Shinji, était mort. L’homme qu’il avait vu dans la forêt n’était sans doute qu’une illusion, une duperie.
Aujourd’hui, des personnes l’aidaient, croyaient en lui, il ne pouvait se permettre de les décevoir. Shi l’avait accompagné et soutenu pendant de longs moments.
*C’est pas un colosse en armure qui va me gâcher la vie bordel !*
Sorata se releva, bien qu’ayant mal et se prépara la main dans sa sacoche à sortir son shuriken Fûma. Il visualisa chacun de ses mouvements, en effet, il devrait le lancer lorsque le colosse baisserait sa garde, révélant ainsi la partie non protégée. Il se voyait déjà entrain de déplier son arme mortelle, la faire tournoyer rapidement derrière lui et la lancer de toutes ses forces en direction du colosse. Avec un peu de chance, une des lames se planterait dans la plaie déjà existante, ce que visait Sorata. Il ne bougeait plus, comme figé au milieu de la ruelle attendant le moment propice.
Les yeux vides de toute expression, le Bandit Moribond fixait Shigeru, attendant qu’il attaque.
Le but était de gagner du temps, pour permettre à …
*J’ai oublié son nom… je perds pieds…*
… au gamin de s’enfuir.
Finalement ce fut du côté de l’arrière, qu’il commença à y avoir du mouvement. La sensation d’un fort désir d’en découdre trahissait la présence d’un adversaire en approche.
Il se retourna pour voir un jeune garçon, plus jeune encore que… le gamin… tenter une attaque.
Il ferma les yeux… et sourit faiblement.
*Le petit attaque…*
Le kunai s’enfonça dans le corps de l’homme qui grimaça sous la douleur. Cependant quelque chose ne collait pas: L’arme s’enfonçait comme au ralenti une chair qui se transformait peu à peu en terre argileuse.
Quelques centièmes de secondes plus tard, l’orignal lançait négligemment un shuriken à travers le clone de Shigeru sans même y jeter un coup d’œil.
*Là !*
La tête levée vers le haut de la palissade, il avait repéré Shigeru qui reprenait sa traque de …
*Shinta !*
Cette tentative vaine, mais somme toute assez bien coordonnée, avait redonné de la vigueur à l’homme. Rassemblant ses dernières forces, il prit une profonde inspiration :
*Tu ne m’auras pas ainsi, fiston… penser me leurrer avec un simple bunshin... J'en ai vu bien d'autres ici et des meilleurs... Je vais te montrer ce qu’un vrai ninja d’Iwa peut faire…*
A l’autre bout de la ruelle, le Molosse roulait des yeux, surpris par l’attaque de la petite morveuse.
Complètement ahuri par le fait qu’une aussi petite chose puisse penser venir à bout de lui, il se mit à rire fortement.
« Mouhahahahaha… l’petit moustique, i croit pouvoir tuer Baô… Mouhahahaha…. Attends un peu… t’vas voir ce que Baô, i fait aux moustiques dans ton genre. »
La brute brandit sa massue et frappa en direction de la jeune fille… c'est-à-dire… sur sa propre tête, qui avait osé se trouver entre la massue et la gamine.
Assommé et désorienté par le choc, l’homme ne tenait plus bien en équilibre.
Ses mouvements désordonnés lui permirent néanmoins d’éviter le gros de l’attaque de Sorata, et de désarçonner le petit moustique (qui tomba lourdement sur les fesses), mais il en perdit sa précieuse massue.
Tel un taureau aveuglé par le rouge, le molosse aveuglé par son propre sang fonça droit sur le genin.
Sa vue troublée ne lui permettait pas de se rendre compte qu’il s’éloignait en réalité du groupe.
Distinguant seulement une forme imprécise, le Molosse fonçait droit sur Fushi.
*Ca y est, Shinta a sauté la palissade*
« DOTON, DORYUUTAIGA !! »[Technique de la Terre : le fleuve du dragon de Terre]
La voix tonitruante s’extirpait bien du corps fatigué du Bandit Moribond.
Celui-ci avait soif maintenant de montrer à ces petits genin à quoi, il pouvait ressembler quand il était « vivant ».
Rassemblant ce qui lui restait de forces, il avait exécuté le signe du Tigre.
« AAAHHHH ! »
Comme s’il la portait lui-même, une masse de boue se forma aux pieds de Shigeru. Celui-ci fut emporté par la vague au bas de la palissade, où il atterrit brutalement.
Les yeux du moribond se firent vitreux…, il tomba lourdement sur les genoux: il était désormais à bout de force.
*Je ne peux pas m’arrêter maintenant… je… ne dois pas perdre conscience…Si Baô se fait prendre vivant… ce ne sera pas un grand danger pour la mission… mais moi… Je ne leur laisserai pas le choix… soit ils seront assez fort pour me tuer… soit je les élimine et je finirai bien par trouver la mort, seul au pied de cette palissade…*
Par un effort de volonté intense, et après avoir vomi un bon litre de sang, l’homme se releva en tremblant et fit face aux porteurs du bandeau qu’il arborait jadis.
[HRP: Voilà, le post est plus long, et a pris un peu plus de temps... parce que vous étiez plus nombreux... j'espère que vous prenez votre pied parce que moi... HUHUHUHUHUHUHU!^^]
Dès qu’il avait vu, il avait compris. Toutes ces tentes d’abord, au tour du village. Ce n’étaient certainement pas des touristes. Pour habiter à l’extérieur d’Iwa, Hakura avait une vue privilégiée de ce qui pouvait bien se passer. Le tremblement de terre d’abord, qui mit à mal sa maison, pour ne pas dire, qui détruisit dans sa quasi-totalité la cabane dans laquelle il logeait. Heureusement, il avait réussi à s’extraire des décombres sans se blesser grandement. Seulement une blessure à la jambe, mais ce n’était rien de bien important, du moins rien qui ne l’empêchât de se mouvoir. Lu était heureusement parti faire des courses un peu plutôt, et avait par conséquent echappé à l’effondrement.
Il sortit précipitamment de son repaire, ou plutôt ce qu’il en restait, tant pis, ça se reconstruirait, pour foncer vers le village. Sans doute les éclaireurs avaient-ils déjà donné l’alerte de ces pillards qui n’attendaient que de voir Iwa réduit en cendres, et qui profitèrent du séisme pour s’introduire dans la ville. Hakura était inquiet. Il fonça vers la ville, après avoir remis son vieux bandeau –déchiré- d’Iwa pour qu’on ne lui posât pas de questions à son entrée, et se mit en quête de sa petite sœur. Il voulut s’assurer qu’elle était en sécurité, à l’académie, mais lorsqu’il vit l’état du bâtiment, il se mit à craindre le pire. *Putain c’est pas possible…*
Il était encore affaibli en raison de sa maladie, et sa course jusqu’ici ajoutée aux ruses dont il avait dû user pour ne pas se faire repérer l’avait fatigué. Mais il n’était pas du genre à baisser les bras. Il voulait s’assurer que sa petite sœur allait bien. Et éventuellement, apporter un coup de main. Il ne doutait pas qu’elle se portât bien : elle était sous la responsabilité d’un grand ami à lui, Hyodo, réputé pour ses talents de jônin, il saurait la défendre. Mais Hakura avait un mauvais pressentiment. Il avait besoin de vérifier. Et il en profiterait pour la féliciter de son passage genin, mais pour l’instant, il devait la trouver. Le village était dans le chaos le plus total, des gens couraient dans tous les sens et hurlaient, des maisons étaient détruites, d’autres brûlaient, et ce, malgré les shinobis présents qui essayaient de rétablir l’ordre.
Et enfin, il aperçut sa petite sœur, en haut du château d’eau. Elle semblait épuisée, vide de toutes forces, et il était évident qu’elle ne tiendrait plus longtemps. Il alla pour lui porter secours, mais il était trop loin, et sa blessure à la jambe s’était ouverte, et le ralentissait. C’est impuissant qu’il la vit tomber. « NON ! » hurla t-il dans un cri de désespoir. Ne rien avoir pu faire, c’était sans doute le pire. Il continua sa course pour aller la rattraper, mais fut arrêté par l’un de ces personnages peu respectables responsables du désordre qui agitait Iwa. Il se défendit, et un combat s’installa. Hakura, trop inquiet et affaibli pour se concentrer vraiment, mit plus de temps que la normale pour se débarrasser de son adversaire. Car ils se battirent longtemps, ils n’étaient pas de niveau égal, mais le Akiyamazaki avait un handicap. Il finit tout de même par vaincre, laissant son ennemi pour mort alors qu’il était toujours vivant, peut-être fit-il là une erreur. Mais lorsqu’il se retourna pour se précipiter sur le corps de sa sœur, celui-ci avait disparu.
« Shiori ! » appela t-il d’un ton désespéré et hors de lui. Il se remit à la chercher, après une telle chute elle ne pouvait pas être bien loin. Et alors qu’il arriva au château d’eau, il vit une jeune fille, ou un jeune garçon, de loin il était difficile de bien voir, emporter ailleurs sa soeur. A voir sa tête, le fuyard la pensait morte, cette pâle enfant à peine genin dont le corps faisait des angles étranges. Il se mit à suivre Koretoyo pour le rattraper, mais fut ralenti par divers bandits qui allaient pour le tuer, et qui étaient fort heureusement de bas étage. L’un d’eux allait même s’en prendre au jeune genin qui s’en allait, mais Hakura lui régla son compte sans même que l’enfant ne s’en rendit compte. Celui-ci s’arrêta un moment pour observer un combat.
Koretoyo regardait, en bas, deux de ses amis se battaient. Lui, il s’imaginait la chute de sa jeune amie, encore et encore, et dans son désespoir, histoire de se raccrocher à quelque chose, se dit qu’il valait mieux ne pas rester ici ; le corps risquait d’en souffrir, et si elle venait à se prendre un coup quelconque, il n’y eût alors plus aucun doute sur les chances qu’il ne fût pas trop tard. Il s’en alla avec son amie comme il était venu, par les toits, et se dirigea vers le parc, sans savoir pourquoi, incapable de penser. Il voulait juste mettre le corps quelque part où pour l’éternité il pourrait reposer en paix, et lorsqu’il trouva enfin cet endroit, il s’agenouilla la fille dans les bras, regardant son visage, écartant les mèches de cheveux trempés qui le recouvraient. Elle était encore plus pâle que d’habitude, et si immobile, si froide… et, avant de la laisser là, de voir son jeune cadavre disparaître dans les eaux calmes du lac, si contrastées avec l’agitation alentour…
Hakura le rattrapa. Il était arrivé derrière lui comme il en avait autrefois l’habitude, sans même se faire voir. Il avait du mal à tenir debout, mais il devait agir. Il s’arrêta. Koretoyo, pour un dernier adieu à la jeune Shiori, venait de poser sur ses lèvres fines et froides un baiser, inconsciemment peut-être, poussé par ce qu’il lui restait de forces, incapable de réfléchir à ce qu’il faisait. C’est seulement à ce moment là que le genin remarqua que quelqu’un se tenait derrière lui, il ne l’avait ni vu ni entendu approcher.
L’androgyne ne sentit pas de frisson pour lui parcourir l’échine, il ne sentit rien d’ailleurs, trop perdu dans ses pensées, trop désespéré, trop pris par la douleur. Mais lorsqu’il vit au sol, l’ombre qui se prolongeait devant lui et qui n’était pas la sienne, cela lui fit l’effet d’une décharge électrique, et, en un instant son cerveau fit monter en lui la seule chose encore capable de le faire bouger : l’instinct protecteur envers celle qu’il aimait. Il se retourna tenant le corps comme il le pouvait faire avec une seule main, avec son autre main sortit un kunaï et se prépara à défier celui qui, selon ses sombres pensées, venait l’interrompre et s’en prendre à celle qu’il s’évertuait à protéger.
Il se retrouva face à un homme d’un peu plus de la vingtaine, aux cheveux noirs, aux yeux tristes, assez grand, qui le fixait, immobile, bras croisés. Il ferma les yeux, et d’un seul geste, envoya une décharge de chakra sur le kunaï pour désarmer le jeune homme, qui ne réagit pas, réduit à l’état de légume, ses larmes coulant sur ses joues. Hakura s’approcha de lui, il lui arracha Shiori des bras, avec quelque délicatesse tout de même.
« Elle est morte…j’ai rien pu faire…elle est morte… » murmura l’androgyne d’une voix à peine audible, entrecoupée par les sanglots, répétant sans cesse la même chose telle une litanie.
« Idiot, c’est toi qui a failli la tuer à la tenir comme ça ! » s’énerva Hakura, plus inquiet que furieux. Il posa son regard sur sa sœur inconsciente et murmura « Tout va bien ma petite chérie…tout va bien, je vais te soigner maintenant… » Koretoyo avait l’air défait, un légume incapable de penser. Hakura ne pouvait pas le laisser là comme ça dans cet état…mais à cause de sa jambe il avait déjà bien du mal à porter Shiori, et il était fatigué. Il dénoua le bandeau genin du front de sa petite sœur et le lui donna, « Tiens, elle n’en aura plus besoin maintenant. » Hakura se dit que s’il l’aimait, quelque chose venant d’elle lui fît plaisir. C’était stupide, mais il n’appréciait pas trop l’androgyne. Pas pour ce qu’il était, car il ne le connaissait pas, mais Shiori, c’était sa petite sœur à lui, et la voir avec quelqu’un, « in love », lui faisait bizarre. Il voulait la garder encore un peu sous son aile, la protéger. Il regarda Koretoyo en espérant qu’il irait bien et que personne n’eût l’idée de venir l’embêter ici, puis s’en alla comme il était venu : ni vu ni connu. Il savait où il se dirigeait : là où l’on pourrait soigner sa petite sœur. Il savait comment la tenir pour pas qu’elle ne fût trop ballottée, elle était si pâle…mais il n’était pas trop tard, ce n’était pas possible. Et si jamais cela venait à en être le cas… il savait qui pourrait l’aider mais…non, il ne voulait pas en arriver là, pas retourner là-bas. Il était loyal à Iwa.
[hrp: post commun fait avec Koretoyo via msn, et après on m'a dit de poster ceci ici. vala. /hrp]
Il n’avait même pas entendu les paroles presque insultantes de l’homme, compte tenu de la grande préoccupation que l’androgyne avait eu pour Shiori.
Ou plutôt il les avaient entendus, mais pas écoutés…
*Elle est morte…j’ai rien pu faire…elle est morte… j’ai rien pu faire…elle est morte…*
La litanie continuait dans sa tête. Une douleur psychique lancinante.
*Elle est morte…j’ai rien pu faire…elle est morte… j’ai rien pu faire…elle est morte…*
Sans cesse les mêmes phrases, la même culpabilité, le même désespoir…
*Elle est morte…j’ai rien pu faire…elle est morte… j’ai rien pu faire…elle est morte…*
Encore et toujours, cette cicatrice qui resterait en lui a jamais, ouverture béante dans son jeune cœur.
Quand l’homme avait prit Shiori, il n’avait pas bougé. Il était resté la, figé, incapable de comprendre ce qui s’était passé.
Une partie de lui-même avait envie de se frapper pour ne pas avoir réagit…
Une partie de lui-même qui grandissait de plus en plus. Non pas dans le sens où cette envie était de plus en plus grande, mais qu’elle grandissait comme si elle allait devenir un être a part entière.
Machinalement, il rangea le bandeau que l’homme lui avait laissé. Jusqu’ici, il l’avait serré comme si sa vie en dépendait.
D’ailleurs, il serrait tellement fort qu’il s’était entaillé la main. Quelques gouttes de sang tombaient au sol après avoir roulé le long de la tranche de la plaque…
Son regard devint encore plus vide qu’auparavant. Cette fois, il n’avait même plus la force de pleurer.
Les larmes avaient cessées de couler. Seul restait un Genin brisé, debout au milieu du parc, un regard vidé de toute énergie perdu dans le vague.
*Elle est morte…j’ai rien pu faire…elle est morte… j’ai rien pu faire…elle est morte…* *« Tu aurais pu l’en empêcher.. »*
Voilà qu’il entendait des voix maintenant…
Mais le Genin n’en avait cure. Pour lui seul importait ce qui venait de se passer.
Sa faute. Sa rancune.
Cependant, pourquoi l’homme avait-il parlé comme si elle était toujours vivante?
Était-elle réellement encore en vie?
Ce pouvait-il que…?
Non… Comment se pourrait-il qu’elle soit encore vivante?
Même si l’androgyne aurait voulu que cela soit vrai, il ne pouvait malheureusement pas le concevoir.
Mais dans ce cas, pourquoi était-elle si froide?
Kô l’avait bien vu et sentit!
Elle avait la pâleur des neiges de Yuki et était aussi froide que les pluies d’hiver de Ame!
Alors pourquoi?
Même si toute l’âme de Kô hurlait pour qu’il croie qu’il y avait encore un espoir, lui n’en voyait pas.
Qui plus est, l’homme lui avait donné le bandeau en disant qu’elle n’en aurait plus besoin.
Pour l’adolescent, c’était un poids de plus sur le plateau macabre de la balance, celui de la mort de Shiori.
Il passa ses doigts sur ses lèvres sans changer d’expression…
Ces lèvres qui avaient par 2 fois embrassées la jeune fille…
Si seulement il avait pu faire de même de son vivant…
Et dire qu’il n’avait pas eu le temps de le lui dire…
Il aurait tant voulu pouvoir lui avouer… Tout lui avouer…
Et il avait fallu que cela arrive…
Tout ce qu’il avait dit auparavant a propos de la possibilité de perdre un être cher lui paraissait vide de sens maintenant.
C’est uniquement dans ses moments là que l’on comprend que, quoi que l’on dise, et bien que l’on soit souvent les premiers concernés, on ne suit jamais ses propres conseils…
A son grand dam, le jeune Genin s’en rendait compte…
Il tomba a genoux. Il était vidé de toutes ses forces comme si elles avaient été aspirées hors de lui jusqu’à la dernière goutte.
Ses propres genoux menaçaient maintenant de le lâcher et de le laisser s’étaler dans l’herbe.
*« Pourquoi n’as-tu pas réagit? Pourquoi n’as-tu pas défendu Shiori par tous les moyens !? »* * Damaru… *
La voix revenait. Elle semblait à Kô étrangement familière... Elle ressemblait même à la sienne...
Mais qu’elle était-elle? Pourquoi lui disait-elle ces choses?
Elle lui semblait être un enfant sadique qui se moquait et essayait de le faire souffrir davantage.
Comme s’il ne souffrait pas déjà assez…
*« Tu aurais du la sauver! Demande toi un peu ce qu’il va bien pouvoir faire d’elle! Imbécile! »* * Damaru… Damaru…* *« Tu t’étais promis de la protéger ! Tu as failli ! Tu l’as laissée à l’ennemi ! »* * Damaru! * *« C’est ta faute ! Ta faute ! Ta faute ! Ta faute ! Ta faute ! »*
L’androgyne se pris la tête entre les mains, se penchant en avant. Il sentait que sa tête allait exploser.
Si la personne qui lui parlait avait été physique, il l’aurait frappé.
Il aurait tout donné pour faire taire cette voix qui provoquait cette douleur lancinante dans son crâne. Cette voix qui exprimait au grand jour les pires craintes du Genin, celles d’être le responsable de la mort de celle qu’il aimait.
Il n’avait pas le sentiment d’être responsable de cette mort, mais au fond de lui il culpabilisait.
Il se sentait coupable sans l’être.
*« Ta faute ! Ta faute ! Ta faute ! Elle est morte par ta faute!!»* « Damaruuuuuuuuu! »
Alors que sa parole dépassait sa pensée et qu’il hurlait à la voix de se taire, Kô perdit connaissance. Le peu d’énergie et de maîtrise qu’il avait encore se brisa. Tout ce qui venait se s’enchaîner la chute de Shiori, l’apparente mort de cette dernière, l’homme qui était venu la prendre…
Tout ça était trop pour un simple adolescent… Beaucoup trop…
Le poids de cette simple journée, avec son lot d’évènements d’une telle importance, comment un simple adolescent aurait-il pu la supporter?
Son esprit s’était brisé, son dernier rempart venait d’éclater et il ne pouvait plus tenir.
Sentir Shiori contre lui était son dernier rempart… La dernière chose qui le faisait encore tenir… Et pourtant, même avant l’arrivée de l’homme, il avait été si près de la laisser aller au fil de l’eau du lac…
Mais son dernier rempart s’éloignait maintenant de lui dans les bras d’un inconnu…
Maintenant, il n’avait plus rien…
Tout en hurlant, il avait levé son visage vers le ciel, les yeux fermé et se bouchant toujours les oreilles.
Trop…
Il ne pleurait plus, mais, de chacun de ses yeux, une unique larme sanglante sortit et roula le long de son visage…
C’était trop…
Son dernier rempart brisé, son esprit était en proie aux pires tourments. Il n’avait plus rien derrière quoi se cacher et affrontait maintenant cette part de lui-même qui le haïssait.
C’était tout simplement trop…
Il tomba en arrière. Koretoyo Asano, Genin d’Iwa ayant réussit l’examen sans cours préalable, ne venait non pas de mourir, mais de tomber dans une sorte de coma.
Dans les ténèbres de son esprit, une bataille se livrait entre le Kô que tous connaissaient, et les horreurs de la culpabilité suprême…
Un ninja passait par là. Plutôt fatigué et amoché, bien que pas trop gravement, il avait préféré s’éloigner quelques instants pour se remettre de ses blessures et se reposer. Ce n’était pas très correct car tout les shinobi présents devaient défendre la ville, mais il préférait ça plutôt que de risquer de gêner ses collègues.
C’est en venant dans le parc, endroit étrangement le plus tranquille même en ce moment, qu’il entendit un cris. « Damaruuuuuuuuu! »
*Tiens bah c’est quoi ça? On dirais une voix de gosse…*
Il se hâta en direction du bruit et ne vit, à son arrivée, qu’une silhouette au sol. *Bon dieu! Qu’est-ce qu’il a!?*
Il s’approcha de l’adolescent inconscient et vérifia son pouls. Soulagé qu’il soit vivant, il tenta de le réveiller.
En vain…
Le cœur de l’homme battait à tout rompre. Que devait-il faire?
Il remarqua alors le bandeau autour de la taille du garçon. Car oui, avec tout les évènements passés, même inconscient, Kô avait maintenant une expression plus masculine sur le visage, bien que particulièrement révélatrice des horreurs qu’il avait endurées. *Ah mais oui !! J’ai vu ce gamin avec Tsukiyo-sama ! Alors ça doit être un de ses élèves. Je peux pas le laisser comme ça en plus. Et vu le bandeau il est Genin, donc un jour il pourra être utile à Iwa. Mieux faut aller l’amener a l’hôpital, et après je préviendrais Tsukiyo-sama.*
Il ramassa Kô, le prenant de façon à ce qu’il ne souffre pas du voyage, et partit en direction de l’hôpital. « T’en fait pas petit, j’vais m’occuper de te conduire en lieu sur. »
[HRP : v2 ^-^' L'aller simple pour l'hopital a été approuvé par Tsu /HRP]
La situation était mauvaise. La grosse brute fonçait vers Fushi, qui ne semblait avoir remarqué.
Toki se releva, frappa sur son ventre pour enlever la poussière, et regarda le bandit courir en direction de Fushi. Elle ne savait absolument pas quoi faire pour arrêter cette masse, elle qui faisait à peine la moitié de l'homme en hauteur et en largeur. Pourtant il fallait trouver une solution, sinon Fushi allait se faire massacrer par le bandit aveuglé. * Une solution, vite. *. Il n'y eut pas de temps perdu en stratégies diverses, et Toki voyait déjà Sorata courir en direction de la brute, pour l'intercepter. Ne pouvant rien faire dans cette situation, elle ne fit qu'observer.
Le jeune genin courait, pour stopper le géant. Il fallait absolument qu’il y arrive, d’une façon ou d’une autre, il devait protéger Fu. Il avait trouvé des personnes à protéger et qui le protégeaient en retour. S’il n’agissait pas, Fu avait de grandes chances d’être blessé et peut être même plus. En vitesse, So dépassait de loin le colosse et il lui fallait jouer là-dessus, il le savait. Une dizaine de mètres les séparait de Fushi et deux mètres se trouvaient entre So et le benêt.
Sorata réfléchit, dans son sac, il lui restait encore des shurikens, cependant seul un coté de l’armure du géant était ouverte. S’il en lançait suffisamment pour avoir une chance de l’atteindre, la douleur l’arrêterait sûrement. Il plongea la main dans son sac et prit cinq shuriken dans chaque main, deux entre chaque doigts et un seul entre son petit doigt et son auriculaire. Il se décala alors sur le coté, sautant pour se déplacer plus vite, il les lança lorsqu’il eu un espace pour l’avoir.
Il pensa rapidement à son action suivante au cas où il ne parvenait pas à stopper le géant grâce à ses shurikens. Il lui faudrait courir le plus vite possible et se mettre à tout prix devant le fou furieux, quitte à faire obstacle avec son corps. Pour lui, il était impensable que ce colosse ne touche, ne fusse qu’un cheveu du gamin, et il était bien décidé à ce que ça n’arrive pas.
Un mur de fumée était apparu et coupait la rue en deux. Il était sûrement dû aux incendies qui avaient précédés. On ne pouvait voir ce qui se passait d'un bout de la ruelle à l'autre. Fushi regardait fixement ce mur. Quelque chose d'étrange se passait, mais il ne pouvait pas dire quoi. Des ombres se dessinaient, puis disparaissaient. Il regarda plus précisément et put observer une masse noire grossir. Fushi comprit la situation, et se mit en position de défense en sortant deux kunai; un dans chaque main, et en recullant de deux pas. La grosse brute sortit de l'immense brouillard, tel un diable à ressort sortant de sa boite. Il tenait dans ses mains une grosse masse qu'il avait au début du combat, et fonçait sur Fushi. La grosse brute lui porta un coup. Mais ce n'était pas un simple coup. Il y avait là quelque chose d'étrange. Le bandit avait stoppé Net son coup pour amortir les dégats, et faire en sorte que Fushi puisse esquiver. Ce n'était pas là l'attitude d'un bandit. Ce soudain changement d'attaque ne pouvait être perçu que par le bandit et sa victime, puisque tout résidait non pas dans la vitesse de frappe, mais dans l'instant où il fallait arrêter le marteau. C'est-à-dire exactement au moment où il allait toucher le corps. Fushi comprit.
** Flashback **
* 'Faut que j'aide nii-san de l'autre côté. L'autre nij'na à l'air de se débrouiller bien *
Toki ne pouvait pas débarquer de l'autre côté du mur de fumée, sans avoir une idée précise de ce qu'elle devait faire. Il fallait qu'elle trouve un plan d'action. Elle était plutôt forte en genjutsu et ninjutsu, mais ne connaissait que des techniques de bases, comme le Kinobori, le Henge et le Bunshin. Sa seule solution était donc le Genjutsu. Elle utiliserait les clones pour... non, ce n'était pas une bonne solution. Toki se concentra. Elle ferma les yeux, et revit la scène depuis le début. Lorsqu'elle et son cousin sont arrivés, quand elle a sauté sur le géant, quand elle s'est fait projeter. Il fallait trouver un détail, quelque chose qui pourrait l'aider. Et elle trouva. Il fallait mettre en confiance le ninja le plus fort, celui qui était de l'autre côté du mur. Pour cela, une seule solution : faire croire que tout le monde est hors combat. Le henge restait donc la seule alternative possible pour espérer avoir des résultats, même si ceux-ci étaient inespérés. Il y avait de grandes chances, voire d'énormes, que cela ne marchait pas. Mais c'était le plan de Toki, et c'était une grande et forte nij'na !
Les deux pieds bien en position, Toki se souvint des explications du sensei à propos du Henge. Il fallait utiliser une bonne dose de Chakra, dispersée dans tout le corps pour ne pas faire de disproportions. C'était un exercice assez simple pour Toki, qui, comme son cousin, avait une bonne manipulation du Chakra. Concentrée, elle revit la grosse brute.
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Ses moindres détails, elle commença par son visage. Ayant sauté sur le bandit, elle avait pu apercevoir de près cette partie du corps. Une certaine lourdeur dans son visage, l'homme ne devait pas être vraiment jeune. Il avait quelques rides au front, des cheveux bruns coupés courts. Il avait une cicatrice peu profonde sur la joue, une autre plus profonde au niveau du front, ainsi que des petites tâches de rousseur, qui ressemblaient plus à des taches de boues qu'à des empreintes naturelles. La bouche était grossière, et le nez était en parfaite harmonie avec ses lèvres. Tout était grossier sur le visage du gros balourd. Des yeux marrons, comme la boue, des sourcils épais... Il n'y avait pas un seul trait fin. Ses oreilles étaient entaillées toutes deux, et étaient d'une couleur plus foncée que le reste du visage. Quel personnage répugnant. A côté de ca, il avait des vêtements tachés. La terre d'Iwa faisait des ravages chez ceux qui n'y prêtaient pas attention, et mélangé au sang... bweuark. Un T-shirt marron, sous une veste beige un peu grisée. Il portait une sorte de grosse sacoche sur le dos, de la même couleur que ses vêtements, où il pouvait ranger de nombreux objets. Y dépassaient, sur la droite, un rouleau et sur la gauche, trois kunai. Apparemment, il portait l'équipement du groupe. Cela avait l'air lourd, mais les muscles de l'homme lui permettaient de ne pas ressentir ce poids comme un fardeau. ses mains étaient ravagées par les effets du manque d'hygiène. Les ongles étaient crasseux et cassés. sur une main, il avait une sorte de gant noir, coupé aux phalanges, qui révèlaient de gros doigts en forme de boudins. Ses jambes étaient recouvertes d'un pantalon noir, qui le moulait à cause de la surcharge de muscle dans ses cuisses. L'ensemble des vêtements rendait plutôt laid. Mais il y avait quelque chose qui rendait le style particulier : l'armure. Elle réglait le problème des couleurs, en recouvrant l'intégralité des cuisses et le torse. Lorsque Toki a attaqué le bandit, ce dernier s'était pris un coup au niveau des côtes, et l'armure s'était déformée, et fissurée à un endroit : à côté du coeur. Le bandit, à la surprise de Toki, ne portait pas de chaussures. il allait pieds nus, et l'était de ses orteils était le même que celui des mains. Ainsi, Toki avait pu apercevoir l'intégralité du devant du bandit. L'arrière n'en était que moins passionnant. La sacoche recouvrait le dos, et le pantalon moulait le fessier de la brute. Il ne portait ni marque dans le coup, ni artifice dans les cheveux. Le bandit dégageait une odeur infâme. C'était un point que la jeune fille avait remarqué lorsqu'elle avait porté le coup au géant. Cela allait bien avec le personnage, grossier, moche, et vulgaire dans son attitude. La démarche avec laquelle il avançait était vraiment pathétique. Il était toujorus un peu penché en avant, sûrement à cause du poids sur son dos. Lorsqu'il avait attaqué Toki, celel-ci s'aperçut qu'il n'avait vraiment aucune aisance. Il avait même eu l'odée d'appeler Toki « l’petit moustique », et avait ainsi dévoilé sa voix à la jeune copieuse d'identité. Elle était prête. Dans les moindres détails, elle avait analysé son ennemi, deux fois plus grand qu'elle en hauteur et en largeur.
Elle ne pouvait pas ne pas réussir, sinon quoi le plan échouerait. Tout se basait sur ce Henge, et Toki le savait. De haut en bas, chaque détail avait son importance. Elle exécuta le signe de la chèvre, fit circuler le chakra en constante proportion dans tout son corps. « Henge no jutsu ».
-- HRP -> Quand faut poster, faut poster XD
post fait avec So <
» Iwa no Toki
RP:
» Je suis une bombe saiksuelle \o/ Je vais pouvoir me marier avec Hyodo et le Pingouinkage
Rien n’était perdu, Shigeru commençait à réduire la distance qui le séparait du jeune en fuite quand …
« Que ? »
Shigeru sentit quelque chose sous ses pieds. Il n’eut pas le temps de regarder de quoi il s’agissait … Il tomba de la palissade. Une chute inattendue, une réception violente. Quelques bons réflexes avaient permis à Shigeru d’éviter le pire, mais il était quelque peu sonné. Sonné et … englué dans une espèce de boue bien pâteuse dont on a du mal à se dépêtrer. Le stratagème n’avait pas fonctionné, le garçon avait réussi à prendre la fuite. C’était un échec … mais tout n’était pas encore perdu. Il restait encore un espoir, bien que fébrile, pour que les genins servent Iwa autrement qu’en tatanant simplement du vilain pas beau. Ils avaient là une chance de prouver leurs valeurs, tous autant qu’ils étaient. Neutraliser une attaque est une chose, connaître les raisons de celle-ci en est une autre. A bien y regarder, une seule solution s’offrait aux genins. La grosse masse à la massue était, il semblerait, bien trop stupide pour savoir quoi que ce soit. Restait le blessé.
Blessé ? Pas autant que Shigeru l’aurait voulu apparemment. En effet, il venait de se relever. Il était prêt à se battre … là, ça s’annonçait vraiment mal. De la fumée … Impossible de savoir ce que faisait Sorata et la fille. L’autre garçon qui se tenait non loin de Shigeru était en posture de combat. Mais réussirait t’il a faire face à cet homme, dangereux malgré son état ?
Toujours empêtré, Shigeru pensa qu’il était maintenant grand temps de se libérer. Il gesticula, mais rien n’y fit. Soudain … une idée. Aussi bête que cela puisse paraître, la boue était collée sur les vêtements de Shigeru. En enlevant ses vêtements … Certes, c’était une solution peu glorieuse, mais bon
*A la guerre comme à la guerre hein … … ouais mais quand même …*
Il n’eut pas le temps de concrétiser son idée que, derrière la fumée, se dessinait la grosse armoire, le bandit à la massue. Non. Impossible. Cela présupposerait que Sorata et la fille était battue … impensable.
*Ca … ça peut pas arriver hein ? …Non, Sorata ne se serait pas laissé battre. ‘Tin, c’est la merde là.*
Le bandit avait assené un coup au jeune garçon qui voltigea. Cependant, quelque chose n’allait pas. Sûrement une simple impression … Le temps n’était de toute façon plus à réfléchir. Shigeru pencha la tête et fit un léger check up de son apparence.
*Booooon !!!! C’est pas que là j’risque de mourir hein, noooon, pas du tout ! Allez on se bouge les miches. Bon, veste en miette, de la boue partout …En fait y a tellement de boue que ça va pas être dur a détailler*
Le timing devait être parfait pour que rien ne paraisse suspect aux yeux des … non, en fait, du bandit blessé. L’autre ne sentirait sûrement pas le piège. Shigeru ferma les yeux un instant. Difficilement, il rejoignit ses deux mains et les pressa l’une contre l’autre avec force. Le chakra montait, il se rassemblait en ses mains. Comme précédemment, Shigeru effectua les signes. Tout d’abord, l’impression d’un henge, le chakra qui se modèle à même sa peau … puis le détachement du chakra au moment où les lèvres de Shigeru avaient bougées pour prononcer un « Bushin no Jutsu » indiscernable. Mais en fait … ce n’était pas le chakra qui s’extirpait de Shigeru, mais plutôt l’inverse. Il avait réussi, il c’était libéré. Un clone dans de la boue, un genin en caleçon … telle était maintenant la situation.
Shigeru se hâta de se mettre « à l’abris », tout du moins loin de l’action. Il fallait à présent trouver une idée pour immobiliser le gugusse blessé. Shigeru fouilla dans son sac … Un vieux livre, des bandages, une bouteille de Jack Daniel’s, une vieille chaussette … Un médipack ! Voilà quelque chose qui pouvait enfin servir. Béni soit le jour où la raison l’emporta sur l’avarice, lorsqu’il acheta ce médipack. Il le déballa … impeccable, il y avait tout ce dont il avait besoin. Une dose de morphine pour calmer la douleur, une piqûre … Shigeru se dépêcha d’assembler la piqûre avec la dosette. Une fois celle-ci prête, il la plaqua contre la paume de sa main, l’aiguille vers le ciel, de façon à se qu’on ne puisse pas la voir. Il se rapprocha du bandit blessé … Celui-ci ne semblait rien remarqué, sûrement trop occupé à observer son compère. Ni une, ni deux, Shigeru lui sauta dessus et enfonça l’aiguille au niveau de l’épaule droite du bandit. Il injecta la morphine, puis sauta en arrière pour se mettre hors de portée d’un coup direct.
[HRP : Voili, désolé du retard. Si le fait que je le pique maintenant dérange, je peux modifier]
Bao ne comprenait pas bien ce qui se passait. D’ailleurs généralement il ne comprenait pas grand-chose. On lui avait souvent dit qu’il n’était qu’un bon à rien, qu’il n’arriverait nulle part. C’était ainsi depuis qu’il était petit… Maintenant il avait enfin trouvé un but à sa vie, même si cela ne se résumait finalement qu’à une suite de combats sans arrêt. Et depuis qu’il était sous les ordres de Koei … C’était tellement plus simple ! Il était vraiment doué, un vrai ninja.
* Mais s’plan il le voyait trop pas bon pour nous l’chef. J’le savais. Quand l’chef il dit que c’est pas bon pour nous, c’est’que c’est pas bon pour nous. * Eu le temps de penser le géant à la masse en voyant arriver sur lui une pluie de projectiles. Se protégeant le visage de ses mains gantées, Bao réussit à en éviter la plupart, un ou deux d’entre eux ayant rebondit en plus sur l’armure. Il était touché, mais rien de grave.
*Grah j’vais me le faire c’enfoiré de gosse ! Il a déjà tout abîme ma bell’armure ! J’vais lui fair’la peau ! * décida-il en changeant la direction de sa course … mais pas sa vitesse. Il ressemblait maintenant à un rocher qui se dirigeait à toute vitesse sur Sorata … qui n’était pas sorti de l’auberge.
« J’vais t’écrabouiller ! » Hurla le géant en armant son bras, tentant de décocher un coup de masse terrible en direction de Sorata.
[ Alors Sorata, comment tu réagis : Tu pares, tu tentes d'éviter, tu Kawarimises, tu danses la polka ? Mais n'oublie pas que tu es presque coincé contre un mur et que y'a pas des masses de place ]
De l’autre coté Koei avait pu souffler quelques secondes. Il avait réussit une partie de son boulot. Le petit pourrait s’échapper, et probablement retournerait à une autre vie que celle-ci, après avoir informé les chefs. Pour Bao et lui c’était trop tard. Le gros guerrier n’était finalement pas si mal parmi ses semblables, les mercenaires. Quand à l’ancien Chuunin, il avait perdu tout envie de se battre, ses envies de vengeance étant parties en volutes de fumée. Il ne pouvait pas tuer des gamins… Il n’avait pas pu le faire pendant cette foutue mission et il ne le pouvait toujours pas maintenant…
* Qu’est-ce que … *
Il s’agissait d’une aiguille. Il avait été con, ou plutôt il avait sous-estimé le Genin. Il avait maintenant une foutue dose d’on ne sait quoi dans le sang… Sentant son esprit partir, et la douleur disparaître, il s’agissait sûrement de morphine.
* Merde, dans moins de Cinq minutes je serais dans les vapes. Mais il est hors de question que je me fasse capturer par ce gosse. Ils me tueront s’ils me retrouvent ici. Non, je dois réussir à me barrer d’ici. Mais ou est passé ce con de Bao ? * pensa le Chuunin en alignant trois taos rapidement.
« Doro Bunshin no Jutsu »
Autour de Shigeru, dans la boue, se formèrent deux mains, qui attrapèrent le Genin par les chevilles. Pas de chance, il s’agissait bêtement d’un clone de boue … Mais le principal intérêt comme pouvait le voir le gamin c’était qu’il pouvait se former partiellement à partir d’une flaque de boue… « Il faut que je trouve … Bao. » dit le Chuunin traversant la fumée et se dirigeant vers son compère qui se battait avec le dernier gamin...
[Shigeru, comment vas-tu faire pour te libérer, vas-tu poursuivre le fou dangereux ? vas-tu manger des Nems au poulet ? Et en effet, Koei se dirige vers … TOI Toki . Alors toi tu vas faire quoi ? Continuer à feindre le combat ? Attaquer ton ennemi ? Faire une attaque double sur le pauvre hère blessé presque à mort ?]
Un léger souffle de vent s’engouffra dans la ruelle. La brise déposait à son passage toute la poussière qu’elle avait récoltée sur la peau à découvert de Shigeru. Un moment de silence avait suivi l’injection du produit. Le jeune genin, vil ignare, pensait à tord que la morphine avait une action immédiate … erreur. Le shinobi gesticulait encore. Pire encore, ses mains avaient formé des signes. Shigeru ne s’aperçus de rien avant de se retrouver bloqué. Du gros amas de boue proche du genin étaient sorties deux mains qui lui tenaient fermement les pieds.
*Ca devient chiant là …*
Décidément, Shigeru commençait à se demander s’il attirait la boue. C’était la deuxième qu’il devais subir les effets d’une technique de boue … A bien y réfléchir, l’homme était t’il un ex shinobi d’Iwa ? Pour maîtriser des techniques comme celle-là, sûrement … Mais l'heure n’était pas à penser à des choses comme ça. L’homme courrait, et vite, malgré son état. Il se dirigeait vers son compagnon. Qu’avait t’il l’intention de faire ? Fuir ? Cela était hors de question.
*J’ai pas utilisé une seringue qui m’a coûté la peau des fesses pour rien. Je le laisserais pas fuir ! Et toi là, tu vas pas commencer a me les briser ! … *
Le genin se débattait, mais en vain. D’obscurs jurons lui traversèrent l’esprit … Le voie du shinobi rendait t’elle vulgaire ? Une simple manifestation de son dégoût pour le monde entier ? Un Big-Mac, une grande frite avec un Sprite ? … Encore une question sans réponse. Chaque seconde comptait. Il était genin maintenant, et ce devait d’être concentré sur ce qu’il faisait. Il reprit rapidement ses esprits. Il ne mit pas longtemps à trouver comment sortir de cette situation.
*Kawarimi ! … Je l’ai encore jamais faite celle là non plus. Bon attend que j’me rappelle de ces fichus signes … Chèvre, cochon, buffle, chien, serpent … ouais, c’est ça. Il me faut un truc à substituer maintenant.*
Shigeru jeta un bref coup d’œil autour de lui. Son sac n’était pas si loin que ça. Tout ce qu’il contenait était déballé, hors du sac. Un choix cruel s’offrait à lui. Devait t’il sacrifier la bouteille de Jack Daniel’s ? Le paquet de 4 nems au poulet ? La vieille chaussette ? … Shigeru n’avait pas eu le temps de manger au restaurant, et le Jack Daniel’s, c’est cher. Son choix se porta sur la chaussette. Il la fixa un instant, se concentrant au maximum sur l’habit. Puis il exécutât les signes, puis prononça "Kawarimi no jutsu". Cette technique lui fît un drôle d’effet. Tout d’abord le chakra qui monte … puis cette impression de se fondre avec l’élément substitué. Oui, pendant un bref instant, Shigeru fut une chaussette … encore une expérience que, bien des années plus tard, Shigeru pourra raconter fièrement … tout du moins, s’il survit jusque là.
C’en était fait, il était à présent libre de ses mouvements. Bien qu’on eut pu penser le contraire, un court laps de temps c’était écoulé entre le moment où Shigeru fut pris au piège et le moment où il se libera. Le shinobi courrait toujours, Shigeru se devait de le stopper. C’est ainsi qu’on pouvait voir un genin vêtu d’un simple caleçon courir comme un fou dans une sombre ruelle d’Iwa.
[HRP : Post court, désolé, mais fallait que je poste avant de partir :x ]
]
. C'est après tout un PNJ. ]