[Team Shiori - Ko] Le château d'eau

On peut y vivre (ou non), y faire des rencontres (pareil) mais en tout cas, il s'agit du coeur du village.

Modérateur : Hyodo Hyakujuunoou

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Bandit
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Message par Bandit »

Le château d’eau. Peut-être la seule solution pour éradiquer le feu qui commence à envahir Iwa. On peut voir de loin, sa structure massive, peinte pour donner un effet d’eau. Il est d’ailleurs difficile de le rater. A côté, la maisonnée du garde du bâtiment semble bien petite…

Image

Deux hommes, seuls, au tour de la structure. Non loin derrière de ceux-ci se trouve deux corps. Pour le premier, il s’agit de Ryo Kazuo, le garde du bâtiment. Il s’est bien défendu, mais ils étaient trois, il a tout de même réussi à en faire choir un dans le noir de la mort, mais prit en revers, il n’avait aucune chance. Il n’a pas souffert, et est mort pour Iwa, comme il le souhaitait… Le deuxième corps n’a plus de tête, mais il est clair par les habits qu’il s’agit d’un bandit, un membre de l’avant-garde qui a tenté de prendre par surprise le village.

« Putain, tu vas te dépêcher oui ? Le boss a dit… » dit le premier homme, cagoulé.

« Ta gueule. Je sais ce qu’il a dit. Il faut faire exploser le château d’eau, comme ça, ils vont rôtir, et s’épuiser à éteindre le feu, Hahahahaha ! » lui répond son compagnon.

« Bordel mais tais toi et pose la charge ! » finit le premier.

Les préparatifs sont longs pour poser une quantité d’explosifs aussi grande, néanmoins, peut-être qu’un petit duo de Genins pourra éviter ce désastre …
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Erotashi Anji
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Message par Erotashi Anji »

Soudain, le jeune étudiant sentit comme une odeur de sang mélée à de la poudre. Cette sensibilité aux odeurs, lui était venue lors de ses différentes sorties "perverses". Il avait ainsi pu sentir les parfums feminins à plusieurs mètres pour ainsi se déplacer furtivement jusqu'à ses cibles. Qu'une odeur du sang se propage de cet endroit, Erotashi le comprenait puisque des cadavres jonchaient les rues tous les dix mètres. Mais pourquoi une odeur de poudre se faisait-elle sentir ?
Aucun incendie ne semblait s'être déclaré dans cette zone. Erotashi s'accroupit et se dirigea donc rapidement vers le petit batîment au pied du chateau d'eau, la cabane du gardien. Le jeune imprudent fut surpris de trouver la porte ouverte et l'habitation vide. Toujours l'arme dans la main valide, il entra prudemment dans la demeure. Aucun signe de vie, ni de luttes. Erotashi fouilla rapidement les deux ou trois pièces. Rien... Ni personne... Il ressortit donc de la maison et entendit alors une voix d'homme :

" Ta gueule. Je sais ce qu’il a dit. Il faut faire exploser le château d’eau, comme ça, ils vont rôtir, et s’épuiser à éteindre le feu, Hahahahaha ! »

Des bandits ! Ils voulaient faire exploser le chateau d'eau ? C'était donc d'ici que l'odeur de poudre venait. Seul et blessé contre plusieurs brigands, Erotashi n'aurait rien fait. Combien d'ennemis étaient-ils rassemblés ? Au moins deux puisqu'ils parlaient entre eux...

* Je dois prévenir des chuunins pour les empêcher. Si ils réussissent à faire péter le chateau, ce sera le bordel au village. *

Il rentra donc dans la maison du gardien et rechercha quelque chose pour faire du feu. Il fouilla rapidement les différents placards du gardien, toujours disparu et trouva enfin un baril de pétrole et quelques allumettes dans la petite cuisine. Il versa le baril sur les murs, sortit rapidement de la demeure et lança une allumette dans le liquide inflammable. Il s'éloigna à grands pas de la maison et se cacha dans un bosquet avoisinant. De longues flammes léchèrent rapidement les murs de la maison et le batiment prit feu.

* Pourvu que quelqu'un voit la fumée et se dirige par ici. *

Erotashi attendit quelques minutes... Rien ne se passait. Il se demanda ce qu'il pouvait faire... Un jeune étudiant innofensif, blessé à la main, contre deux ou trois dangereux bandits : Il ne pouvait que se faire massacrer. C'est donc à couvert qu'il quitta les lieux en direction d'un autre endroit où il pourrait aider ! Il se dirigea donc vers le centre ville.

[HRP : Bon et bien, je m'en vais vers d'autres lieux, vous laissant le plaisir de tuer ces deux gentils petis pillards ! ^^ /HRP]
Erotashi Anji étudiant à Iwagakure no Sato

Joyeux Noël
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Shiori Akiyamazaki
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Message par Shiori Akiyamazaki »

Il fallait faire vite, plus ils perdaient du temps, et plus l’incendie se répandait. Arrivée au château d’eau, Shiori ne put qu’être subjuguée par la hauteur de l’édifice. Elle qui n’aimait pas le vide… IL fallait à présent chercher les valves, Kô n’était pas très loin, il allait sûrement lui aussi faire de même. Mais Shiori n’avait pas très envie de rester toute seule dans cet endroit… Des voix l’attirèrent, des voix d’homme. Sûrement une aide qui était déjà entrain de chercher également à ouvrir les valves !!!

Prudemment elle s’approcha, mais lorsqu’elle vit que ces hommes avaient une attitude étrange, elle s’écrasa contre le mur pour ne pas se faire voir…ils voulaient faire sauter le château d’eau…mais pourquoi…Pourquoi ? Quelque chose clochait, ces hommes ne pouvaient pas venir d’Iwa…Aucun Iwaïen n’oserait faire ça au village…non…Iwa était envahi…ce qui expliquait la panique générale… Shiori se laissa tomber assise parterre, terrifiée…Il fallait faire vite…ils allaient faire sauter le château d’eau… elle leva la tête. Evidemment… les valves ne pouvaient que se trouver tout en haut…. Forcément… Il faudrait grimper tout en haut… mais si elle le faisait, il était évident qu’elle se ferait voir… mais il le fallait…Kô, que ferait-il ? elle ne le savait pas mais elle avait trop peur de se faire repérer pour bouger. Non, elle était seule désormais, Kô était de l’autre côté du bâtiment, et elle espérait qu’il ne se ferait pas repérer…Ils installaient le dispositif… combien de temps mettraient-ils…il fallait faire vite… Shiori fixa le sol, et se représenta les deux bandits dans son esprit. Leur tenue, leur allure…et en fit un curieux mélange. Chakra, signe, formule…

« Henge no jutsu »

A présent ressemblant à un homme, certes de taille inférieure à la moyenne, mais pas assez pour que ce fût choquant, habillé comme l’un des pillards, Shiori fixait le haut du château d’eau… le mur était si lisse…Elle ne voyait qu’un moyen d’y parvenir… Une pensée lui traversa soudain l’esprit, qui la troubla. Qu’en était-il d’Hakura ? Si les brigands étaient autour du village, elle espérait qu’ils n’avaient pas saccagé sa maison…* je..je ne dois pas y penser…n’aimer personne…ne pas avoir peur…*

Shiori posa ses mains sur la paroi granuleuse du château d’eau…elle n’avait peut-être pas été jusqu’au bout dans sa transformation virile, ses mains étaient en effet restées les mêmes, mais les doigts seuls dépassaient, ce n’était pas trop flagrant. Alors elle ferma les yeux, pour utiliser un kinobori. Mais…Faire circuler le chakra à la fois dans ses mains et dans ses pieds, et en plus en faire usage pour le henge…elle prit conscience qu’elle n’y arriverait pas. IL lui fallait choisir. Ne pas se faire reconnaître et se cacher ou bien grimper et risquer d’être découverte ? Après tout , ces hommes avaient l’air bien affairés à leur ouvrage…Mais elle n’osait pas. C’était trop haut. Beaucoup trop haut. Son front la grattait, elle y passa la main, qui rencontra son bandeau. Elle le détacha et le regarda, après avoir laissé tomber le henge.

« Vous êtes à présent des ninjas d’Iwa »

Cette phrase, les deux jonins l’avaient prononcée, l’un après l’autre…elle n’était pas vide de sens. * Je dois faire mon job…même si c’est dangereux…que je suis terrifiée…je dois y aller je dois le faire, je dois y arriver…*

Les deux mains collées contre la paroi, Shiori se remit à faire circuler son chakra, espérant que cela suffirait pour arriver jusqu’en haut. Les mains, et les pieds…parce qu’elle n’osait pas encore n’user que de ses pieds , et elle s’imaginait mal tenir ses abdominaux pour rester à la verticale et défier la gravité, marchant comme si de rien n’était… Le tao…la concentration…elle l’avait déjà fait, elle avait déjà usé de cette technique, elle la connaissait, elle pouvait la refaire…* Je l’ai déjà fait…. *

Et elle se mit à monter, lentement, mais sûrement, sans regarder en bas, espérant que personne, du moins aucun ennemi, ne la verrait. Plus elle montait plus elle sentait que l’affaire se corsait, allait-elle tenir jusqu’en haut, ou bien son chakra la lâcherait-il avant ? Serait-elle vue, et allait-on lui tirer dessus ? Kô avait-il eu la même idée et était-il lui aussi entrain d’escalader pour la retrouver en haut et l’aider à ouvrir les valves une fois à destination ? Ou bien s’était-il enfui ? L’avait-il laissée seule ? Tant de questions qui se bousculaient dans la tête de la jeune fille et rendaient encore plus difficile cette pénible montée…mais elle devait tenir…elle n’avait plus le choix elle était allée trop haut….et il restait encore tellement de distance à parcourir……….


[HRP : bah le prends po comme ça Anji lol , désolée pour le retard (mais bon pk c'est tjrs moi qui poste en premier, Kô, bouge toi >_< mdrrr^^ mais bon j'avais mon anniv, j'étais malade, et trente six trucs différents à faire et rattraper après, alors bon j'ai pas vraiment pu quoi ^^'> ) bref, pardonnez moi :p ça ne se reproduira plus..(j'espère :p) / HRP]
Shiori-Yakura-Kaori Akiyamazaki, genin d' Iwagakure no sato



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Asano Kurai
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Message par Asano Kurai »

Kô arriva sur les lieux un peu après Shiori. Il la suivait mais avait fini par la perdre de vue à force de faire attention aux toits pour ne pas tomber.
Il était de plus en plus inquiet pour Shiori. Vu les bruits de combat il se demandait si il ne lui était rien arrivé.
Il approcha de la maison de garde. Vide. C'est là qu'il entendit une voix.

« Ta gueule. Je sais ce qu’il a dit. Il faut faire exploser le château d’eau, comme ça, ils vont rôtir, et s’épuiser à éteindre le feu, Hahahahaha ! »

Le jeune genin eu du mal à en croire ses oreilles.
Il se déplaça sur le coté de la maison. Un buisson avait poussé à cet endroit ce qui offrait une bonne protection. Kô s'en approcha donc discrètement, courbé pour ne pas être vue par dessus. Il regarda discrètement.
Deux hommes d'aspects louches faisait quelque chose sur le château d'eau et vu ce qu'il avait entendu, l'androgyne pouvait en conclure qu'ils installaient une bombe.
*Merde j'peut pas les laisser faire! Bon je fais quoi moi? Si j'essaie de monter pour ouvrir, vu que les vannes doivent être en haut, je me ferais canarder à tous les coups. Je peux pas rester à rien faire. Dernière potion, il faut que je me débarrasse d'eux ou tout du moins que je les occupe en espérant que Shiori grimpera ou grimpe actuellement pour ouvrir...*

Kô passa en revu ce qu'il avait sur lui: des shurikens, des kunais, du fil de pèche en nylon et des cigarettes.
Il n'allait assurément pas proposer aux bandits de fumer... Puis une idée lui vint quand son regard passa des kunais au fil de pèche.
Il regarda en face de la façade de la maison à coté de laquelle il se trouvait. Il y avait un arbre à environ trois mètres devant et un buisson similaire poussait à ses pieds. Un sourire se dessina sur le visage de l'androgyne.
Il attacha du fil de pèche a un kunai et le fixa la ou il se trouvait, en s'assurant qu'il ne se décrocherait pas, puis il attendit que les bandits ne regarde pas dans sa direction. Il fonçant, plié en deux, vers l'arbre et plongea se cacher derrière le buisson. Il avait a peine mis deux ou trois secondes pour faire cette traversé mais c'était suffisent pour être repéré.
Il attendit. Rien, pas un seul cri. Par conséquent les bandits ne l'avaient pas vu et cela était tant mieux.
Il tira sur le fil pour qu'il soit bien tendu et l'attacha à l'arbre. Contrairement à ce qu'il avait cru, il n'en avait utilisé que peu. Il coupa le reste et le rangea.

La suite de son plan était simple. Connaissant l'occupation présente des bandits, il devina qu'au moins l'un d'entre eux devait rester pour installer la bombe. Donc, si d'aventure ils venaient à voir le jeune genin, un seul se lancerait à sa poursuite.
Kô passa ensuite en revu ses capacités. Il aimait les techniques de Genjutsu et se débrouillait plutôt bien avec des armes de jet. En plus, il était rapide et agile.
C'était là-dedans que résidait la solution. Il ferma les yeux et se concentra pour imaginer une autre personne, qu'il créa de toute pièce.
Des cheveux courts, blancs, des yeux gris, habillé d'une veste noire fermée et d'un pantalon noir lui aussi.

Image

Il passa en revue le personnage plusieurs fois, très rapidement puis fit le signe de la chèvre en chuchotant:
"Henge."

Il rouvrit les yeux et regarda ses mains et ses vêtements. Manifestement cela avait fonctionné, et même si se n'était pas parfait il n'en avait rien a faire. Le but de cette manoeuvre était de pouvoir s'attaquer ensuite au deuxième bandit avec sa véritable apparence, pour qu'il croie avoir affaire a plusieurs personnes agissant de concert... Si il arrivait à s'occuper du premier bien sur.

Il se leva et sortit deux kunais. Il pris pour cible le dos des bandits, qui n'était qu'à environ huit ou neuf mètres de lui. Au vu de la distance, le genin évalua la façon dont il devait lancer ses kunai pour attirer leur attention. Il visa avec soin... puis lança. Il ne fit pas attention si les kunai les avaient touché ou non mais constata que les bandits eux, l'avaient remarqué. Il se retournèrent et Kô plia légèrement les jambes, près a esquiver si d'aventure ils lui lançaient quelque projectile que se soit.
Mais cela ne se produisit pas.

Apparemment, les bandits ne pensaient avoir affaire qu'à un gamin un peu trop courageux. Comme Kô l'avait prévu, un des bandits resta s'occuper de l'explosif tendit que l'autre se mis à avancer vers lui, sans trop se presser. Il n'avait manifestement pas l'air de s'inquiéter. Kô lui lança un autre kunai qui alla se ficher dans son bras sans toutefois faire plus qu'une petite entaille sans gravité. Pourtant cela énerva le bandit qui se mit à courir. Kô recula vers le mur de la maison et envoya une bonne dose de chakra dans ses pieds d'un seul coup.
Comme il l'avait espéré, ceci eut pour effet de le "repousser" du sol et de lui permettre de sauter plus haut. Il atteignit le toit de la maison alors que le bandit arrivait au niveau du fil de nylon. N'ayant pas remarqué l'entrave, il trébucha dessus et tomba mollement. Si il n'avait pas été aussi surpris, Kô était sur qu'il aurait fait un mouvement pour se relever immédiatement.

Kô pris au même moment d'autres kunai et les lança les uns après les autres. Étant a peine a quatre ou cinq mètre de sa cible, il n'eu aucun mal viser et, bien qu'ils n'arrivèrent pas forcement a l'endroit exact où le genin avait visé, la majeure partie se ficha dans le dos de l'homme étendu à terre. A chaque nouveau kunai, Kô augmentait la force qu'il utilisait pour le lancer. Après 15 kunai, le bandit ne bougeait plus.
Kô ne savait pas s'il l'avait tué, s'il avait perdu connaissance et s'il simulait simplement, et il ne lui vint pas à l'esprit de s'en assurer.
Non ses pensés étaient trop confus en raison de l'adrénaline.

Il brisa l'illusion du Henge et sauta du toit en contournant la maison pour arriver du coté opposé à celui où était son ancien adversaire.
Il s'approcha a pas léger mais rapides et se plaqua contre un autre arbre, caché du dernier bandit. Il devait se trouver à environ huit mètres. Il pouvait utiliser des kunai mais pensais ne pas pouvoir lui faire vraiment de mal. Il eut soudain une idée. Il revint derrière la maison et regarda comment était le corps par rapport au château d'eau.
L'angle faisait que le bandit survivant ne pouvait voir son camarade et c'était parfait.
Il ferma les yeux et visualisa le bandit dont il venait de s'occuper, sa taille, son apparence, sa voix lorsqu'il avait crié en courant, et ajouta quelques petites entailles par-ci par-là.

Image

Il utilisa a nouveau le Henge.

Il s'avança ensuite vers le survivant.
"Eh! Ça y est j'm'en suis occupé! C'était qu'un p'tit gosse qui voulait jouer au héros muhahahaha! Quel crétin il a pas tenu longtemps!"

L'autre ne pris même pas la peine de se retourner et continua à inspecter la bombe.
*Bon maintenant c'est quitte ou double : soit ça marche et il me prend pour son pote, auquel cas je pourrais le tuer facilement en lui tranchant la gorge par exemple; soit il se doute de quelque chose et si je suis pas assez vigilant il m'attaque par surprise.*

Le "bandit" s'avança vers son camarade, priant que son stratagème fonctionne.

[HRP: Bon j’attend quand même qu’un de nos cher jounins me disent ce qu’il se passe parce que faut pas que je prenne trop de libertés. Je précise que je n’ai pas dit que le bandit qui s’est fait avoir est mort, Kô n’a pas vérifié donc le fait qu’il soit mort ou quoi que se soit d’autre est du ressort des jounins.]
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa
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Païku & Pika
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Message par Païku & Pika »

(Chui pas junin, mais on va éviter que ça s'éternise. Merci d'avoir enfin posté. :wink: )

Shiori progressait lentement, mais sûrement vers le haut du bâtiment. Araignée humaine, elle se détachait parfois sur la paroi du château d'eau, et si quelqu'un avait tourné son attention vers l'édifice, il n'aurait pas manqué de remarquer la forme mouvante de la genin en train de l'escalader.
Elle avait lâché prise deux ou trois fois. Son pied droit avait ripé sur la surface lisse. Elle ne maîtrisait pas encore cette technique à la perfection, mais sa volonté d'y arriver et la méthode Coué ("je l'ai déjà fait, je peux le faire, je sais le faire !"répété mentalement comme une litanie) eurent raison de la soixantaine de mètres qui lui restaient.
Elle arriva en haut, assez fatiguée.. Personne. Les deux vannes se portaient a merveille. Qu'allait elle faire ?

Ko, quant a lui, avait pris des initiatives qui auraient pu lui être fatale si le Meujeu avait été de mauvaise humeur... (pas de mp pour le combat avec le bandit...). Somme toute, il s'en était plutôt bien sorti. Mais son apparence n'avait pas trompé le garde : la voix était mal imitée.
Alors que le genin n'était plus qu'à quelques pas, le poseur de bombe se retourna, et saisit son accolyte blessé à la gorge.
-"Hé mon garçon, tu n'es pas encore assez doué !" ricana-t-il en resserat sa prise. Derrière lui, les chiffres digitaux commençaient leur inexorable décompte.
-"C'est pas sa voix, et surtout, jamais il aurait dit "crétin" pour ..."
Il marqua un temps, se faufila derière Ko sans le lacher, et lui enserra les bras.
"Par prudence... Excuse moi si c'est toi... Mon pote, mais on sait jamais.
Comment je m'appelle ? Et comment TU t'appelles ?"

Il ricanna de nouveau, faisant trembler sa cagoule au niveau de la bouche...
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Asano Kurai
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Message par Asano Kurai »

[HRP: Pour les « initiatives » je l’ai fait car Hyodo partait le soir même et on m’a forcé la main pour poster rapidement. Comme j’avais pas de quoi faire un post constructif j’ai du prendre un peu les devant. MAIS, comme je l’ai précisé, le bandit n’est pas OBLIGATOIREMENT mort, il peu très bien être juste blessé ou même ne rien avoir du tout et avoir simplement simulé. C’est a toi de voir mon p’tit vu que apparemment pour le moment c’est toi qui a la suite des opérations en mains. /HRP]

Kô ne s’était strictement pas attendu a ça. Il n’avait pas assez réfléchit et maintenant il se trouvait dans une situation… difficile.
Il n’avait pas prévu de plan de secours pour un tel cas. Il analysa rapidement la situation, tandis que la force du bandit commençait à bloquer la respiration de Kô, les muscles de son cou n’étant que peu développés.
Vu l’apparente épaisseur des vêtements du bandit, le genin renonça tout de suite à tenter de le frapper. A part le visage, tout son corps était recouvert majoritairement par son espèce d’épaisse cape.
Puis il changea de position, se plaçant derrière l’androgyne et lui bloquant les bras.
« Par prudence... Excuse moi si c'est toi... Mon pote, mais on sait jamais.
Comment je m'appelle ? Et comment TU t'appelles ? »


Kô fut pris d’effroi. Cette fois il n’avait aucune combine. Si encore le bandit avait continué a le tenir a la gorge, il aurait pu faire semblant de ne pas arriver a parler, poser ses mains sur l’avant-bras de l’homme, comme pour desserrer l’entra et concentrer du chakra dans ses mains afin de comprimer suffisamment le poignet du bandit pour le faire lâcher.
Mais là il ne savait pas quoi faire.

Il pensa subitement à Shiori. Était-elle arrivée en haut sans problèmes? Avait-elle trouvé les vannes et les avait-elle ouvertes?
Le jeune genin l’espérait car pour lui la situation était loin d’être brillante. Il se demandait même comment il pourrait s’en sortir.
Puis il eut un flash. Il revit le stratagème qu’il avait utilisé pour sauter plus haut, lorsqu il était monté sur le toit de la maison du gardien.
Il ferma les yeux et concentra son chakra, l’envoyant dans ses pieds, avec un dose plus élevée que pour un Kinobori se préparant a le relâcher d’un seul coup, dans le but de se propulser en l’air pour se libérer.
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Païku & Pika
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Message par Païku & Pika »

La jeune genin avait effectivement ouvert les vannes. En fait non. Elle les avait faites exploser. Pour sa défense, l'académie ne dispensait pas de cours de plomberie, et le fait d'ouvrir une vanne sans couper la pompe d'alimentation ni même le servo-moteur de contrôle d'admission de flux des soupapes hélicoïdales (à quoi on ajoute la petite erreur de ne pas avoir vérifié le cadran du manomètre ... Car OUI, il y avait une surpression !) était une erreur de débutant.
Verdict : 2/20. Examen de plomberie : raté.
Conséquence ? Une vanne dont le volant s'arrache avec une pression faramineuse à la gravitation terrestre, pour aller hauuuut dans le ciel,
bientôt suivi par un geyser d'eau (dans lequel on peut distinguer le corps balloté de Shiori, au sommet de sa forme, ou presque.)
Le problème lorsque l'on essaie de nager la brasse par 20m de hauteur dans une colonne d'eau qui s'arrête brutalement de jaillir, c'est que fatalement, à un moment ou à un autre, on s'apperçoit qu'on tombe.
Par "chance" Shiori avait été déporté durant son vol plané, et elle ne sécraserait pas sur le toit du chateau d'eau. Non, car elle longeait a présent ses parois. Si près qu'elle aurait pu les toucher...

Mais revenons à notre volant de vanne. Après avoir connu un moment d'hésitation, a ne plus savoir s'il fallait continuer de monter ou bien songer
à redescendre, il semble qu'il ait pris le parti d'obéir à Newton.
En prenant de la vitesse, en tournoyant, il plonge vers le sol.
L'anneau de fonte rouge accélère encore !

Le jeune genin, immobilisé, lève les yeux au ciel pendant que son agresseur lui apprend comment il va le tuer. Paradoalement, ces réconfortantes paroles semblent bien plates face à la cataracte d'eau qui déborde de partout du haut du toit !
Et.. mais... c'est ?
L'androgyne a bonne vue. Un disque rouge tombe vers le couple enlacé a une vitesse effrayante. Il sera là avant les trombes d'eaux !
Son angle d'approche est clair : il tombe sur Ko !
Et le pillard qui n'a rien vu et continue son monologue chuintant...


HRP : vous avez tous les deux un moyen de vous en sortir, et c'est téléphoné parce que c'est Noël ! :P
Bon, jeu, et désolé pour l'attente, il semble que je masterise tout seul en ce moment ! ^^
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Shiori Akiyamazaki
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Message par Shiori Akiyamazaki »

Shiori était en train de vivre l’une de ses plus grandes peur : le vide. Elle avait certes réussi à ouvrir les valves…mais peut-être, sûrement même, n’était ce pas comme cela qu’il aurait fallu s’y prendre. ET là, c’était la chute. La pluie mêlée au vent l’aveuglait, et sa peur du vide se réveilla. Elle ferma les yeux, elle ne voyait plus rien, elle ne sentait plus que le vent qui venait la geler dans ses vêtements mouillés, et elle attendait le contact avec le sol, après s’être assurée qu’elle ne regrettait rien. Oh certes, elle aurait aimé vouloir dire au revoir à Hakura, et à tous ces gens qui pour elle comptaient malgré qu’elle s’était promis de ne plus jamais les aimer…mais cela évitait des adieux douloureux. La chute lui parut interminable. Le contact du sol, le choc, ne venait pas. Mais ça parait toujours plus long que ce que ça dure réellement, quand on tombe de haut. Elle n’était même pas encore tombée à la moitié de la hauteur du château d’eau, mais tout défilait si vite dans sa tête…

Elle venait d’échapper de justesse à la noyade – car nager elle ne le savait pas très bien- pour ensuite échapper à l’écrasement sur le toit du fameux château d’eau… elle était sonnée, choquée, terrifiée, trempée, gelée. Mais malgré ses idées noires, ses pensées que ça y est, tout était fini, quelque chose l’empêchait de se résoudre à mourir. Pas ici, pas comme ça, pas pour rien. Son instinct de survie prit le dessus. Elle chutait certes. Mais tout n’était pas perdu… pas encore du moins. La paroi de l’édifice était juste à côté d’elle, elle la longeait, et quelques centimètres eussent suffi pour qu’elle allât se râper le dos contre, voire autre chose encore. Elle ne mit pas longtemps à se décider, et puis il lui fallait faire vite car elle ne cessait de prendre de la vitesse. Tout se passa très vite…tout s’était passé très vite. Elle ne savait pas quelle quantité de chakra il lui restait, mais elle sentait qu’elle en avait encore suffisamment pour tenter quelque chose.

Elle allait se faire mal, mais c’était mieux que de finir en tas de sang sur le sol. Elle envoya son chakra dans ses mains, et usa une fois encore de la technique du kinobori. Elle posa ses mains sur le mur, la tête la première, et crut bien que ses bras allaient pour s’arracher. Elle fit un retourné et se retrouvait a présent de nouveau à l’endroit, mais elle s’était éclaté le dos contre le phare, et avait du mal à respirer… elle ne tiendrait plus longtemps. Elle se laissa glisser, petit à petit, comme un novice apeuré testant la descente en rappel, après s’être évidemment retournée pour se retrouver ventre contre le mur. Ses mains la brûlaient. Son dos la faisait souffrir… mais elle se concentrait sur son chakra, seulement sur son chakra, cela lui évitait d’avoir peur et de se rendre compte du vide qui la séparait de la terre qu’elle chérissait. Elle tenta de l’envoyer dans ses pieds. Pour désescalader… cela lui donnait un air d’araignée. Elle fit la bêtise de regarder en bas. Elle n’était pas du côté des deux bandits, du moins elle ne les voyait pas. Et elle n’entendait plus grand-chose en raison du bruit que faisait l’eau, qui s’écoulait, et de son état. Elle n’arrivait à se concentrer sur son chakra que parce qu’il s’agissait là de la dernière chance. La véhémence du désespoir, comme on dit. Mais elle n’osait plus descendre, alors elle restait accrochée là, en pleurant parce qu’elle avait froid, qu’elle était trempée, qu’elle avait peur, qu’elle ne savait pas combien de temps elle allait encore tenir…si seulement elle était née araignée, elle aurait pu se contenter de descendre le long d’un fil…elle enviait ces bestioles, elles au moins n’avaient pas à avoir peur…

A présent immobile à un quart de la hauteur du phare, mal partout et tétanisée, Shiori n’osait plus rien faire, sentant, petit à petit, ses réserves de chakra se vider…
Shiori-Yakura-Kaori Akiyamazaki, genin d' Iwagakure no sato



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Shiori Akiyamazaki
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Message par Shiori Akiyamazaki »

Peu à peu, Shiori sentait ses forces l’abandonner. Son chakra la quitter. Kô devait être occupé…elle sentait qu’elle n’en avait plus pour longtemps, c’était l’histoire de quelques secondes, quelques minutes tout au plus. Jamais même en s’y mettant du plus rapidement qu’elle pouvait, elle n’aurait le temps d’arriver en bas. ET elle le savait. C’était peut-être ça le pire. Elle était perdue. Dans le vide, sa plus grande peur. Personne n’était là pour l’aider…Elle leva les yeux, vers cette eau jaillissante qu’elle avait libérée. Mais elle dut à nouveau baisser le regard, car si ce n’était pas l’eau de la tour, c’était celle de la pluie, qui venait l’aveugler.

Ses dernières pensées allèrent pour les dernières personnes qu’elle avait rencontrées, en particulier Hyodo, ce jônin qui l’avait d’une certaine manière prise sous son aile. Comment le remercier ? Elle ne le ferait sans doute jamais. Certainement jamais même. Et puis, avoir des genin à charge avait l’air de l’embêter plus qu’autre chose, une de moins le soulagerait d’un poids. Mais c’était surtout à Hakura qu’elle pensa. Ce frère qu’elle avait cru perdu pour toujours, mais que n’écoutant que son cœur (listen to your heart pawa ;) ) elle avait fini par retrouver…peut-être n’aurait-elle pas dû, car sûrement serait-il triste. Si lui avait survécu… il habitait hors du village, en terrain dangereux, et ces hommes, ces hommes avaient l’air si redoutables…

Et Takeshi, Takeshi qui n’aurait plus jamais de nouvelles d’elle, qui allait croire qu’elle l’avait abandonné… tous ces gens qu’elle aimait…

Nouveaux sanglots, nouvelles crises de larmes, mais qu’importait à présent ? Elle allait de toutes façons mourir. Elle le sentait. Sa vie qui se mettait à défiler devant elle… tous, tous, non, ils n’allaient pas lui manquer, car elle ne croyait pas à une vie après la mort. Elle pleurait. Elle ne voulait pas, mais elle était condamnée, elle le sentait, elle le savait. C’était sans doute ça le plus terrible, savoir qu’il ne lui restait plus que quelques secondes, au mieux quelques minutes, avant de mourir, et qu’elle ne pouvait rien faire contre. Elle avait envide de vomir, cette tristesse qui la déchirait, cette peur qui la prenait aux tripes. Elle le savait. Elle disparaîtrait de ce monde pour toujours. C’était si long, et il n’y avait rien après. Fini. Elle regarda ses mains fixées au mur, son dos la brûlait. Plus jamais….plus jamais elle ne les verrait, ne sentirait de douleur…de joies…de peurs…de chagrin…d’amitié…d’amour…

Lorsque les dernières forces qui la retenaient au mur l’abandonnèrent, un sourire vint sur ses lèvres. Oui la mort était proche, mais elle avait la conscience tranquille. Elle n’avait peut-être pas réussi à mener sa mission à bien, ou peut-être que si, mais l’important, était qu’elle avait fait du mieux qu’elle avait pu. Elle avait donné sa vie pour Iwa, n’était-ce pas ce qu’ils voulaient tous ? Alors elle n’aurait rien à se reprocher. La chute parut longue, comme la première fois. Mais cette fois, elle n’avait plus rien pour se raccrocher au mur. Pour la retenir. Puis ce fut le choc. Et tout fut fini.
Shiori-Yakura-Kaori Akiyamazaki, genin d' Iwagakure no sato



"Rien ne va plus, les jeux sont faits!"
Asano Kurai
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Message par Asano Kurai »

Il ne fallu pas moins d’une seconde à Kô pour réagir, a peine le temps d’avoir une poussé d’adrénaline.
Il planta violement son pied gauche dans celui du bandit et utilisa l’autre pour lui envoyer un bon coup bien sentit dans le tibia.
Ceci fait, il lança son corps sur sa gauche, utilisant son pied gauche, toujours planté dans celui du bandit, comme un pivot pour inverser leurs places.
Cependant le jeune genin fut quitte pour une bonne douleur fulgurante qui lui traversa toute l’épaule droite. Il poussa un grognement de douleur, étouffé car il gardait les dents serrées. Il avait néanmoins réussit à les faire assez pivoter.
Le bandit lui en revanche, fut plutôt amusé au final par la douleur de l’androgyne.
« P’tit con muhahahaha. Ça t’apprendra à vouloir jouer au héros! »

Quelques secondes plus tard, Kô entendit le choc du projectile sur la tête du bandit, un cri, et l’homme lui tomba dessus comme un poids mort.
Le genin se retrouva donc par terre, sous le corps du bandit.
*Aaaaaah! Il est lourd ce con!*

Kô tenta de soulever le bandit mais la douleur qui lui traversa l’épaule et une partie du dos lui rappela qu’il n’était pas spécialement en état.
Il se faufila donc pour sortir de sous le bandit, serrant les dents pour contenir la douleur de son épaule.

Une fois libre, il leva les yeux.
Au vu des trombes d’eau qu’il voyait, Shiori avait « réussit ». Maintenant le tout était de savoir ou elle était.
Kô se douta immédiatement que si elle n’était pas venu l’aider a s’occuper des bandits, c’était qu’elle n’avait rien vu de ce qui était arrivé à l’androgyne. Par conséquent elle devait se trouver de l’autre coté du château d’eau.
Tenant son épaule douloureuse, Kô fit le tour. Tout d’abord il s’attendit à la voir sortir de sa cachette. Mais ce ne fut pas ce qu’il vit.
Non, ce qu’il vit ce fut le corps de la jeune fille étendu par terre.
Les yeux du genin s’écarquillèrent et ses pupilles s’étrécirent. Il n’arrivait plus à penser, il ne faisait qu’avancer d’un pas lent, toujours en se tenant l’épaule.
Plus il s’avançait plus son esprit tentait de le convaincre qu’elle devait simplement être évanouit. Mais sa raison, elle, l’obligeait à admettre la vérité. Et à voir la position de Shiori, celle d’un pantin désarticulé, ses peurs se confirmaient.
Arrivé devant le corps, il tomba a genoux et posa une main sur sa tête. Aucun mouvement.
Kô eu l’impression qu’on lui avait arraché le cœur et qu’on lui présentait maintenant, palpitant, devant lui. Il sentait un vide, le sentiment qu’une part de lui-même avait disparut.

Puis il ne sentit plus rien. Son esprit se figea totalement.
Il n’entendait et ne voyait plus rien. Il ne pensait plus a rien. Il était comme mort, mais toujours vivant.
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa
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Message par Asano Kurai »

Kô revint peu à peu a lui. Il ne savait pas combien de temps s’était écoulé, quelques secondes ou même une heure, il n’avait aucun moyen de le savoir.
Des gouttes tombèrent sur le visage de la jeune fille, mais ce n’était pas l’eau qui sortait du château d’eau, non. C’était les larmes du genin.
Sans même s’en rendre compte, il avait commencé à pleurer en silence.
Il souffrait trop pour parvenir à exorciser sa douleur, mais les larmes étaient bien là.

Il avait le sentiment qu’il ne fallait pas rester ici. Il devait partir, mais il n’abandonnerait pas sa coéquipière, même dans la mort.
Cependant, avant cela, il voulait garder une partie d’elle près de lui, à jamais. Il pris un kunai et coupa une mèche a la jeune fille, fit un nœud avec et passa un fil a l’intérieur. En quelques instants, il s’était fait une sorte de pendentif improvisé qui resterais à jamais avec lui, pour lui rappeler la genin qu’il avait aimé.

Chose ironique, c’est quand on perd une personne que l’on vois a quel point on tiens, ou plutôt tenait, à elle. Mais cette souffrance et parfois aussi responsable de l’envie de mourir, pour rejoindre la personne disparue.
C’est ce que Kô ressentit un instant avant de se ressaisir. Il ne pouvait pas mourir, il vivrait, pour elle, pour son souvenir.

Sans savoir pourquoi, ni même y penser, le genin posa un baiser sur les lèvres de la jeune fille. Peut-être en avait-il simplement toujours rêvé.

Il pris le corps et se releva.
Le mélange de tristesse, de désespoir et du sentiment de vide qui l’habitait, faisait qu’il ne sentait pas la douleur de son épaule. Ou plutôt il n’y prêtait plus attention.
S’assurant qu’il ne perdrais pas la jeune fille en route, il repartit vers l’endroit qu’il était venu : le centre-ville, et plus précisément dans les environs du restaurant.
Avec un peu de chance, il trouverait Sorata et Shigeru. Eux pourraient savoir quoi faire car Kô, lui, n’était plus capable de réfléchir. Il agissait à l’instinct.

Remontant sur les toit, il pu se déplacer relativement rapidement sans rencontrer trop de problème, à part de temps en temps un bandit armé d’une arbalète qui pensait pouvoir le toucher, sans succès.

Enfin il arriva dans les environs de son poins de départ. Il devait maintenant trouver les deux autres genins, mais il était incapable de réfléchir à leur emplacement possible.

Il n’avait rien de plus que son espoir…
…et son instinct…
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa
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