La maison était haute et vaste, assez confortable d'intérieur mais d'exterieur plutôt miteux, Oni aimait beaucoup cette maison, elle aimait aussi beaucoup sa famille adoptive mais ne la considerait quand meme pas vraiment comme sa famille.
Elle poussa la porte d'entrée en bois sombre, un des seuls objets de la maison qui ne soit pas en pierre... Elle s'avanca dans le hall dont le dallage en spriale imprétionnait souvent le visiteur non-averti, certains en avaient meme des malaises. Oni se souvint de la premiere fois qu'elle avait ouvert cette porte, elle avait observé le dallage quelques secondes et le vertige l'avait envahit, elle avait vu toutes les dalles tourner sur elles-mêmes et était tombée dans les pommes.
Elle prit bien garde à ne pas regarder les dalles comme à son habitude et ouvrit une porte au fond du hall qui donnait sur un grand couloir partant à gauche et à droite. A gauche se trouvait un bureau, celui de son pere adoptif et a droite une sortie pour aller vers le jardin, elle partit vers la droite, le couloir tourna à gauche donnant sur plusieurs portes, elle longea le corridor silencieusement et penetra la derniere porte au fond, c'était la cuisine.
Il n'y avait personne, normal, ses beaux freres dormaient encore et ses parents adoptifs étaient partis travailler.
Elle prit une chaise et grimpa dessus pour atteindre les hautes armoires pour y prendre du pain et de la gelée qu'elle déposa sur la table, puis elle alla vers un beau frigo pour y prendre quelque chose qui ressemblait un peut à du beurre, puis elle prit des couverts dans un tiroir.
Elle s'assit à table et commenca à couper des tranches de pain puis s'appliqua à y étaler le beurre et la gelée.
La cuisine était la piece la plus étrange d ela maison; elle était de forme ovale et disproportionnée, le dallage était sombre et il n'y avait aucune fenetre et pourtant la lumiere y regnait toujours par un enchantement inconnu... La piece était chaufée, comme tout le reste du rez-de-chaussé d'ailleur a cause d'une source thermique située en dessous de la maison.
*En fait c'est un peut un volcan cette maison* pensait souvent Oni
Elle entendit un bruit dans le hall, elle se leva et alla voir, sacahtn que c'était le facteur.
Il avait laissé tombé les lettres dans une corbeille, Oni s'en empara et les amena à la cuisine tentant tant bien que mal de faire rentrer une trop grosse tartine dans sa bouche.
Les joues pretes a exploser elle se rassit et mastiqua longuement tout en regardant les annonces de pubs.
C'est la que son plus jeune frere fit son entrée, il bailla longuement tout en s'étirant et s'assitsans un mot en s'emparant du petit-déjeuner.
Il grogna quelque chose d'incompréhensible et alla prendre une bouteille de lait dans le frigo qu'il fit chauffer, il se rassit et continua à manger sans prononcer un mot.
Oni était habituée et savait très bien qu'il ne fallait aps déranger se freres lorsqu'ils se reveillaient, ils avaient tous les deux 18 et 15 ans.
Kei, le plus jeune, qui était assis en face de lui, avait faillit la violer un jour, mais elle ne lui en voulait pas, depuis il avait bien compris que c'était comme sa soeur et ne lui avait plus rien fait, il l'avait meme protégée à maintes reprises. Bantigo, le plus vieux qui dormait encore, ne s'était jamais interressé à Oni, il ne l'aimait pas et la considérait comme une intruse dès le début de son arrivée, mais petit à petit elle avait fini par le charmer comme tous les autres et il lui vouait une affection profonde. D'ailleur Bantgo arriva dans la cuisine, il fit exactement les memes gestes que Kei et se retrouva en face d'Oni en plongeant dans les journeaux de pubs.
Oni ayant finit de manger monta dans sa chambre en empruntant le couloir qui partait à sa droite en sortant de la cuisine, il menait jusqu'a un grand escalier, tout en montant les marches elle se demanda quand commenceraient les cours quand Bantigo la rappela.
"Hé Oni! Y a une lettre pour toi! T'avais pas vu?"
"Hein? Une lettre? Mais j'ne ai jamais! Arrete de te moquer!" cria-t-elle en réponse
"Si si! viens voir!"
Elle fit rapidement demi-tour et sauta de l'escalier, elle arriva dans la cuisine en courant.
Kei tenait la lettre dans ses mains et la lui tendit tout en enfournant un grand morceau de tartine dans la gueule.
Elle l'attrapa et remonta à l'étage où elle prit la deuxieme porte à gauche et arriva dans sa chambre.
Elle ouvrit la lettre:
Oni s'empara vivement d'autres habits et se changea prestement, elle redescendit à toute vitesse et sortit de la maison en oubliant de fermer la porte.Bonjour,
Tu dois être demain à 8h précise salle 21 pour le cours de ton senseï, ne sois pas en retard ou tu mourras.
Bonne fin de soirée.