Hôpital d'Iwa

On peut y vivre (ou non), y faire des rencontres (pareil) mais en tout cas, il s'agit du coeur du village.

Modérateur : Hyodo Hyakujuunoou

Jubei Hazuki

Message par Jubei Hazuki »

Jubei se présenta a la réception, Kaworu jetée comme un vulgaire sac de patates sur son épaule, il était accompagné de Zanmato.
L'infirmière qui tenait la reception ouvrit de grand yeux avant de s'adressé a Jubei


-"Votre fils c'est blessé ?"

Ce dernier soupira lentement avant de declaré

-"C'est un type de ma classe...et non j'ai pas redoublé 5 fois."

Nerveusement il passa sa main sur le collier de barbe qui parcourait son visage.

-*Incroyable ce que des poils peuvent influés sur la vision qu'on les autres...*

-"Bon, c'est pas tout ça mais on vous l'dépose ou ?"

La jeune femme sourit et désigna un brancard du doigt


-"Vous pouvez le déposez la, un medecin va le prendre en charge rapidement"

Jubei s'approcha du brancard et y lacha Kaworu sans ménagement.
Avant de prendre la direction de la sortie, sans ce soucié de Zanmato et en lançant un bref


-"'lut..."

A l'intention de l'infirmière.
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Zanmato Hikisan
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Message par Zanmato Hikisan »

Zanmato avait acompagné Jubei sous ordre du sensei, mais celui-ci ne semblait pas vraiment avoir besoin de l'aide de qui que se soit .

Jubei déposa Kaworu sur le brancard et partit .

Zanmato s'adressa à l'infirmière

"Pensez vous que c'est grave ?"

"Je ne sais pas ,il faut attandre le médecin, mais ne restez pas ici ,il y a des gents qui travail ."

"Désoler , bonne journée madame ."

Et il suivit Jubei qui se dirigeait déjà vers l'académie .
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Zanmato Hikisan
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Message par Zanmato Hikisan »

Zanmato et Jubei entrèrent dans l’hôpital complètement en sang après l’accrochage dans la ruelle . L’infirmière les accueillit une nouvelle fois .

« Tien encor vous ? Vous êtes dans un sale état ,allongez vous ici . »

Les deux étudiants s’allongèrent sur deux brancards .L’infirmière reprit calmement

« je vais chercher le médecin . »

Elle sortit et Zan demanda à Jubei .

« Il te voulaient quoi les lascars dans la rue ? »

Jubei n’eu pas le temps de répondre le médecin arriva et les examina .

« bon pour vous mon assistant vas s’occuper de votre lèvre et il vous passera une pomade sur le visage . »

L’homme avait sans doute dans les soixante ans et de petit lorgnons sur le bout du nez , les cheveux blanc très dégarnit sur le devant et le dos légèrement voûté .
Il s’approcha de Jubei et reprit .

« Vous par contre mon garçon c’est un peu plus grave je vais m’occuper moi même de vos cotes ,vous en avez deux de casser . »

Le médecin et l’assistant exécutèrent des signes et commencèrent les jutsu de soin .

Un quart d’heur plus tard , les deux étudiants étaient presque guérit , seule Jubei avait un bandage sur le torse et tout deux des pansements plein la figure .

« Et bien ils nous on pas rater ,les enflures ,mais ils te voulaient quoi ? »
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Jubei Hazuki

Message par Jubei Hazuki »

Les Jutsu médicaux étaient trés efficace et les coupures avaient arrêté de saigné, ne leurs restait plus que les stigmates de la bagarre...
Jubei s'étira un peu en grimaçant, la douleur était certe atténuée mais toujours présente...



« Et bien ils nous on pas rater ,les enflures ,mais ils te voulaient quoi ? »

Jubei tourna son regard vers Zanmato, lui aussi était encore bien amoché et ils allaient avoir bonne mine pour se presenté en cour demain...


-"Rien, j'avais un peu bousculé le type que t'a vu, Kyôkuken, rien d'étonnant a ce qu'il est voulu se venger.."

Jubei passa sa main sur son oreille, heureusement ses boucles étaient toujours la, et son oreille avec...un type un peu vicieux les lui auraient arraché, et le lobe avec.

-"Bah, de toute façon ses types valent rien, ils étaient nombreux c'est tout..."

Avant le retour du médecin, Jubei se leva du brancard et se dirigea vers la sortie avant d'adressé un signe de main sans se retourné a l'intention de Zan

-"Bon, faut que j'aille m'entrainé, je doit maitrisé l'Henge avant demain, a la prochaine, Zanmato c'est ça ?"


Il ouvrit la porte et sortit, sans attendre la réponse...
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Zanmato Hikisan
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Message par Zanmato Hikisan »

Zanmato regarda Jubei sortir de la chambre .

*Et bien , toujour fidel a lui même ^^ *

Il se leva et passa sa main dans ses cheveux .
Il se dirigea vers la sortie de l'hopitale et passa devan la chambre de Kaworu qui était endormit dans son lit .

*Désoler mon vieu mais je t'ammènerai des fleurs demain . hoooo ma tête ...bon je ferai mieu d'aller m'entraîner moi aussi .*

Il sortit lui aussi de l'hopitale et se dirigea vers chez lui .

*Bon je vais me changer, je suis pas sortable avec mon kimono plein de sang .*
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Zanmato Hikisan
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Message par Zanmato Hikisan »

Se matin Zanmato arriva a l'hôpital un bouquet de fleur multicolore a la main. Il salua l'infirmière et entra dans la chambre de Kaworu toujours inconscient.

"désoler de pas être passer plus tôt ."

Il fit une pose et regarda les fleurs.

"Tien je t'ai apporter sa . Il y en peu être une qui te plaira j'ai demandé au fleuriste un peu de tout.»

Il mit les fleur dans un vase qui était sur la table de chevet prêt de Kaworu. sur le bouquet on pouvait lire
Rétablit toi vite et revient nous. Si tu me cherche je serais au dojo vers 17heur. Zanmato Hikisan
"Je sais ,on se connais pas encore , mais revient vite parmi nous s'il te plait . On sera peu être ami qui sait ?"

Il sortit de la chambre et il se dirigea vers la sortit de l'hôpital .

*Bon je vais m’entraîner, j’ai pas mal de retard ...*
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ISHIGAWA Kaworu

Message par ISHIGAWA Kaworu »

Le lit était moelleux et la couverture n'était ni trop chaude ni trop froide, juste la température idéale et Kaworu pensa qu'il resterait bien une journée allongé dans le lit à rien faire. Mais le soleil en avait décidé autrement et lança sournoisement un rayon à travers la fenêtre qui alla se planter pile dans la figure de Kaworu. Kaworu porta sa main droite au niveau du visage, autant pour se protéger du Soleil que parce qu’un mal de tête terrible s'installa dans son crâne, il senti des bandages.

*P***** de Soleil pourquoi il faut que tu t'acharne sur moi? Je voulais passer la matinée au lit! Mais je crois qu'avec mal de tête je ne pourrais pas glander. Je vais être obligé d'aller en cours. Et je comme ça je vais pouvoir faire la connaissance de la nouvelle sensei.*

Kaworu posa sa main sur son front et ouvrit les yeux quelques secondes avant de les refermer, la lumière du Soleil devait vraiment être forte car elle l'avait ébloui au point qu'il avait cru pendant un moment être dans une chambre qui n'était pas la sienne. Il tourna sa tête vers la gauche et ouvrit lentement ses yeux pour qu'ils s'habituent à la lumière. Une fois ses yeux habitués à la luminosité, il dût admettre qu'il n'était pas dans sa chambre mais dans une pièce toute blanche exception faite d'un bouquet de fleurs posé à côté de lui. Après quelques secondes de réflexion il identifia la pièce, surtout grâce à la forte odeur de produits chimique, comme une chambre d'hôpital.

*Mince mais qu'est-ce que je fais là? Je ne me souviens de rien après mon entraînement au Kinobori.*

A ce moment là la porte de la chambre s’ouvrit et laissa la place à un homme d'une trentaine d'année, mal rasé, et vêtis d'une blouse blanche. Kaworu devina tout de suite que c'était le médecin chargé de suivre son évolution et déjà une foule de question se bousculaient dans sa tête ne faisant qu'augmenter son mal de crâne.

"O-San! Qu'est-ce que je fais là? Pourquoi je ne me souviens de rien après mon entraînement de la veille? Combien de temps je suis resté endormi? Qui à déposé ce bouquet de fleurs? Il est quelle heure?"

Les questions étaient sorties toute seules comme animées de leur propre volonté. Kaworu pendant qu'il parlait s'était brusquement redressé et un voile noir lui recouvrit la vue. Il tomba à nouveau dans les pommes pendant quelques secondes.

*O-San?! Je ne suis pas vieux! Vraiment les jeunes aujourd'hui manque vraiment d'éducation. Tiens il s'est évanoui!? Il devrait arrêter de s'agiter comme ça.*

Une fois Kaworu réveillé le médecin répondit à ses questions et même plus.

"Ah je vois que tu es réveillé. Eh bien! Quelle fougue. Tu devrais éviter de faire des gestes trop brusques pendant un moment. Tu es resté plusieurs heures dans les pommes. Tout à l'heure quand tu t'es levé brusquement le sang n'est plus arrivé à ton cerveau et tu t'es évanoui. Pour le bouquet de fleurs c'est un de tes camarade qui est venu le déposé ce matin."

Kaworu se redressa à nouveau de manière brusque, et à nouveau un voile noir se baissa mais cette fois ci il ne perdit pas connaissance, et sur son visage se mêlèrent l'étonnement la stupeur et la peur.

"Ce matin?!!! Mince j'ai loupé mon deuxième cours!"

Kaworu fit mine de ce lever mais d'un geste le médecin lui ordonna de rester en place.

"Je n'ai pas fini. Pour ton trou de mémoire tu es tombé et tu as perdu connaissance. ce n'est pas grave tu retrouvera sans doute la mémoire d'ici peut de temps..."

Pendant que le médecin parlait Kaworu essayait de reconstituer ce qui s'était passé,il avait fait une chute, or hier à l'entraînement il avait senti une bosse (il lui sembla entendre vaguement le médecin lui demander s'il avait mal quelque part et il répondit à la tête), il s'était évanouie certainement en rentrant chez lui il avait du s'évanouir et se cogner contre un objet quelconque ce qui expliquerait son bandage. D'après la position du soleil et leur de son entraînement de la veille Kaworu estima à 17 heures le temps qu'il avait passé dans les pommes. Quand Kaworu sortie du monde de ses pensées, le médecin était parti mais cela ne préoccupa pas Kaworu plus que ça. Il parcouru la pièce du regard et remarqua les fleurs, il s'en approcha et pris le mot qui y était accroché :
Rétablis-toi vite et revient nous. Si tu me cherches je serais au dojo vers 17heures.
...................................................................................................Zanmato Hikisan
*Zanmato...Zanmato...Ah! oui c'est le type qui est rentré en salle 18 en traversant la porte. Bah il a du aller en cour il pourra m'aider à rattraper le cour.*

Kaworu pris la carte s'apprêta à sortir quand il vit un verre d'eau de posé sur sa table de chevet, justement il avait la gorge sèche et boire un peu ne lui ferai pas de mal. Il prit le verre et le vida d'un coups, il avait le goût d'aspirine : c'était le médecin qui lui avait donné ça après que Kaworu lui ai dit avoir mal à la tête. Kaworu se dirigea vers la porte et l'ouvrit il sorti mais une jolie infirmière l'interpella.

"Monsieur, monsieur! Où aller vous?"
"Bah je sors, je me sent mieux." Kaworu s'aperçut alors qu'il avait pour tout habit une sorte de robe de coton assez fine et il se sentie ridicule.
"Non vous ne sortez pas, le médecin vous a dit de vous reposer alors c'est ce que vous aller faire." Lui dit l'infirmière en montrant la chambre d'une main, l'autre étant posé sur sa hanche. Kaworu baissa la tête comme un chien prit en faute (même s'il ne se souvenait pas que le médecin lui ai dit de se reposer) et se dirigea vers sa chambre.

Il referma la porte et se dirigea vers la fenêtre. Il observait le paysage et les oiseaux qui se posait sur la branche juste en face de sa fenêtre. Son sang ne fit qu'un tour. Il ouvrit la fenêtre, et fit le signe de la chèvre pour concentrer son chakra.

Image

*Aller hop un double entraînement : contrôle du chakra et évasion !!!!! :super: *

Kaworu avait en tête d'utiliser ne kinobori pour descendre de l'arbre : au moins si son niveau actuel de contrôle du chakra ne lui permettait pas de se maintenir correctement à l'arbre, il lui permettrait de ralentir sa chute. Quand Kaworu senti son chakra circuler librement dans son corps il s'élança, et attrapa la branche de justesse. Pendu à l'arbre il avança vers le tronc en mettant une main devant l'autre. Arrivé au niveau du tronc il regarda en bas. Il pensa qu'il valait mieux ne pas avoir le vertige pour faire ce genre d'exercice. Une pointe d'adrénaline lui donna le courage pour se lancer, il effectua un léger balancement de son corps (autant que lui permettait sa position) et quand le balancement le rapprocha du tronc il lâcha la branche. Il jeta ses mains et ses pieds nus en direction du tronc et resserra son étreinte. Il ferma les yeux autant pour se concentrer que pour ne pas voir arriver le sol. Tout est question de concentration! Mais quand ses mains et ses pieds frottèrent sur l'écorce de l'arbre, il lui fallut énormément de concentration pour la garder :shock: . Il s'évertua à penser que son chakra le retenait, au niveau des mains et des pieds, collé à l'arbre comme une ventouse à un carreau. Il entendit un léger craquement mais fût heureux, quelques secondes après, de ne pas en entendre un autre que il senti une vive douleur venir de son entre jambe. Il venait d'atterrir sur une branche située à 2m30 environ du sol. :cry:

Il apprit alors à toujours vérifier le parcours à effectuer avant de s'élancer. Heureusement après quelques minutes assis sur la branche les mains sur ses organes génitaux la douleur commença à s'atténuer. Il posa une main de chaque côté de ses fesses et serra la branche. Il vit au loin un jeune fille aux cheveux blanc se diriger vers l'hôpital. Il effectua une rotation vers l'arrière et se retrouvait suspendu à 80cm du sol. Il lâcha prise et atterri élégamment sur le sol avant de se diriger vers la jeune fille.
------------
Quand l'infirmière ouvrit la porte de la chambre elle la découvrit vide. Par instinct elle se dirigea vers la fenêtre mais ne distinguait rien; rien exception faite de deux traces dans l'arbre juste au dessus d'une branche.
Païku & Pika
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Message par Païku & Pika »

Le médecin regarda une dernière fois sa tablette de notes, souleva une feuille, machinalement, et regarda l'infirmière.
Il lui fit un signe de la tête et sortit.
Cette dernière se pencha sur le lit de Sihara Gekkou :
"Vous êtes guéri jeune homme, vous allez pouvoir sortir. Quelqu'un peut venir vous chercher ?"
Elle lui fit un sourire charmant.
"Au fait ! elle se rappella du morceau de papier plié dans sa poche de blouse.
Elle le lut, et regarda l'étudiant allongé:
"Vous avez rendez-vous dans le bureau du Kage le 12 à 11h."
Elle fronça les sourcils :
"Rien de grave j'espère ?"

hrp : tu initieras un topic "dans le bureau du Kage" quand tu pourras/aura envie. En attendant, tu peux circuler librement dans Iwa avant la fin de l'event.
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
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Shiraha Gekkou
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Message par Shiraha Gekkou »

Gekkou était toujours dans son lit d'hôpital...l'infirmière venait de passée pour lui dire qu'il lui était possible de partir. Elle lui avait aussi glissé un papier entre les mains,il y était inscrit qu'il avait rendez vous avec le Tsuchikage le 12 a 11h...Gekkou ne savait absolument pas pourquoi,il ne se souvenait plus pourquoi il était la,une chose était sur,les choses n'avait toujours pas retrouver leur calmes dans la vile,de temps en temps le jeune étudiant sentait l'hôpital tremblé,ce n'était pas un bon signe,mais c'était ce fameux rendez vous avec le kage qui l'inquiétait plus qu'autre chose...

*Qu'est ce que j'ai bien pus faire...la dernière chose dont je me souvienne, c’est ce coup sur la tête...puis plus rien...j'espères que je n'ai rien fait de grave...*

Gekkou n'avait pas grand espoir...un rendez-vous avec le Kage ne se faisait pas a la léger, tout ce qu'il espérait c'est qu'il n'avait pas tuer quelqu'un, c’était ça le plus important, qu’il n'y ai pas eu de victime...pas de victime...Gekkou pensait maintenant qu'il était peut être temps pour lui de renter de limiter les victimes dans la ville...

*Bien je vais dehors voir si je peut me rendre utile...peut être cela servira-t-il a me racheter de la faute que j'ai commise...*

Gekkou attrapa ses objets personnel, kunai et shuriken, Il remit sa tunique, puis sortit en trombe de la chambre, il n'avait bien sur pas retrouvé toutes ses forces, il sentait encore des sortes de picotement dans les jambes, et une douleur atténué dans le cou...

*Au diable la douleur...je veut devenir ninja après tout...ce n'est pas en m'apitoyant sur mon sort que je vais y arriver*

Gekkou était maintenant en bas de l'hôpital, le hall d'entré était bondé, nombre de gens semblait attendre, beaucoup de personne était allongé sur des brancards, certain semblait inconscient, d’autre hurlait a la mort, c’était une vision de désespoir totale, les médecins semblaient surcharger...Gekkou croisa l'infirmière qui était venu dans sa chambre, celle si semblait très pressé, mais Gekkou réussi quand même a lui glisser un mot a l'oreille

"Merci beaucoup madame!"


Et Gekkou s'en alla a l'extérieur, encore une fois,Gekkou n'avait jamais vu Iwa dans un si mauvaise état,devant lui les maisons semblaient avoir beaucoup de peine a tenir debout,des gens accouraient de toutes part pour éteindre les incendies,le calme n'était toujours pas établit...
Shiraha Gekkou Etudiant d'Iwagakure no Sato
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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Hyodo fixait le sol du couloir, et sa couleur verte, hideuse. Toutefois il avait autre chose à penser, la décoration du lieu n’était une priorité maintenant… Il leva encore une fois la vue vers la porte blanche et la vitre qu’elle contenait… Il ne pouvait rien voir, et pourtant … Et pourtant il voulait savoir comment elle allait. Le Jounin ne doutait nullement des compétences des médecins, mais lorsqu’il l’avait vue de prêt, lorsqu’il l’avait portée jusqu’ici, il avait senti que la vie de la jeune femme s’échappait de son corps. Ils avaient essayé de le guérir lui, mais il avait refusé. Qu’importaient ses blessures maintenant ? Il avait finalement du accepter, pour avoir la permission de rester dans le couloir.

Il visualisa la scène encore une fois, baissant de nouveau la tête, la callant entre ses épaules… Hyodo s’était retourné, et avait amorcé sa fuite, lentement mais sûrement. Rien n’aurait du le retenir, encore moins elle… Et pourtant…

* Il a suffit que je l’entende parler, que je comprenne l’effort qu’elle a surmonté pour le faire, pour que je m’arrête… Elle a réussi à utiliser ses dernières forces pour me rejoindre… Je ne comprends pas. Je ne comprendrais jamais.* se dit-il.

En effet, la jeune femme était tombée inconsciente, dans ses bras, en lui demandant pardon. Mais pouvait-il seulement pardonner ce qu’elle était vraiment ? Le devait-il d’ailleurs ? Elle n’avait finalement fait que son travail, et si cela passait par ne pas aimer Hyodo, devait-il la blâmer pour autant ?

* Trop de questions… Ce ne sont que des questions… Mais… Est-ce le moment pour penser à ça ?*
se laissa-t-il aller.

Le médecin sortit enfin de la salle d’opération, sa blouse était tachée de sang, et il portait un masque qui lui couvrait la partie basse du visage. Ne sachant pas quoi dire l’ancien Jounin se cantonna à se taire. Lorsque l’homme en face de lui retira son masque, il put y percevoir un léger sourire. Ce fut suffisant pour Hyodo. Elle était en sécurité, et c’était tout ce qui avait compté pour le moment. Il écouta tout de même le médecin.

« Hyodo-san, elle est tirée d’affaire, mais pas dans un bon état. On a du lui prodiguer des soins via des techniques de très haut niveau, et … On ne sais pas comment elle s’en est tirée si vous voulez tout savoir. Elle est très forte, mais elle n’aurait théoriquement pas du survivre. Ca tient presque du miracle. Quoi qu’il en soit, elle va devoir passer un ou deux mois de rétablissement. D’ailleurs on a du lui changer une côte… Elle pourrait avoir du mal à se battre désormais, mais nous connaissons la force de Tsukiyo-san. Elle s’en remettra. »

« Merci… Merci pour tout. » répondit-il au chirurgien alors qu’il se relevait. Il n’avait normalement pas le droit de sortir de l’enceinte de l’hôpital, et de toutes façons il n’en avait même plus la force. D’un seul coup, la fatigue de ces trois derniers jours s’était abattue sur lui. Le géant regarda son genou, à l’endroit où il avait porté le bandeau ces dernières années. La dernière fois qu’il ne l’avait plus eu sur lui c’était lorsqu’il avait du aller au Kuran, en mission…

* Cela va tout changer maintenant. Il ne va pas laisser passer cette opportunité pour se défaire de moi… S’en est fini de ma vie de ninja…* se disait Hyodo, avant de se faire interpeller par quelqu’un…
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Hakura
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Message par Hakura »

Hakura trouva enfin Hyodo à l’hôpital, la mine bien sombre. Il se glissa derrière lui. « Toi… »
Il avait comme un ton de reproche, peut-être mêlé à de la déception.

Le colosse se retourna, et incrédule, remarqua sa présence . Ce n’était pas normal, il n’était pas supposé être ici, maintenant… Hyodo ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux, et la présence de son ami n’allait pas l’aider à y voir plus clair.

« Qu’est ce que… Qu’est ce que tu fous ici ? » lui lança-t-il d’une voix étonnée et étrangement triste.

Hakura le regarda, un instant, sans rien dire, puis secoua la tête d’un air… Hyodo avait l’air triste, lui avait l’air de ne pas s’en soucier. Il n’était pas quelqu’un d’égoïste, mais préférait trouver le pourquoi du comment sans avoir à s’embêter des sentiments d’autrui. Et puis, les sentiments et le métier de shinobi n’allaient pas ensemble, c’est ce qu’il s’était évertué à se fourrer dans le crâne, il n’allait pas revenir sur ses principes.

« Je pensais pouvoir te faire confiance…Shiori était sous ta responsabilité, c’est un miracle qu’elle ne soit pas morte ! Ces deux gamins connaissaient à peine deux techniques, et tu leur donnes ce genre de mission…sans même les surveiller ! »

Il n’était pas énervé, il avait juste besoin de passer ses nerfs…Certains usaient de la force, d’autre, tels que lui, préféraient parler…

« Ce n’est pas le moment Hakura. » se contenta de répondre le colosse, en fermant son poing.

Son ami n’avait pas encore remarqué l’état lamentable dans lequel s’était mit, et il n’avait pas non plus distingué qu’il ne portait plus la plaque frontale à l’effigie d’Iwa. Il ne remarqua pas non plus que le Jounin semblait dépossédé de toute force… Non, il continua sa tirade…

« Pas le moment ? PAS LE MOMENT ?Ho si c’est le moment. Lorsque Shiori ira mieux, je la renverrai chez nous. Je refuse qu’elle continue son apprentissage ici. Et toi… toi, ne viens plus jamais me parler de confiance ! »

Non, Hakura n’avait pas remarqué, ou peut-être ne voulait-il pas le remarquer ? ET puis, si Hyodo était resté à s’occuper de ses genins, sûrement ne serait-il pas dans cet état. Il lui en voulait, oui. Il se retint néanmoins de lui mettre son poing dans la gueule, et se retourna d’un air frustré, s’en allant de par où il était venu.

S’en était trop. Il était allé trop loin, bien trop pour Hyodo qui ne parvenait plus à se contrôler désormais. Il hurlait…
« Sombre con… Va te plaindre à son nouveau Jounin… ne me parle plus d’académie… Ne me parle plus de ninja… » Cria-t-il fracassant son poing sur le mur, pour ne pas l’envoyer sur Hakura. L’impact s’entendit dans tout l’hôpital, après tout le Jounin n’avait pas lésiné sur la force… Il regarda son poing recouvert de plâtre et de sang… Il devait sûrement se demander ce qui était en train de lui arriver…

Hakura se retourna. « Comment ça SOMBRE CON ? C’est à MOI QUE TU PARLES ? … Plus jonin, plus de ninja, plus d’académie, c’est ça… »

Il se rapprocha du colosse qui ne lui faisait pas peur dans l’état où lui-même était. « C’est quoi ton problème hein ? » demanda t-il d’un ton assez plein d’arrogance en s’appuyant d’une main contre le mur.

L’ancien Jounin avait eu le temps de reprendre ses esprits… Non, il ne le frapperait pas, il ne le méritait pas… Il ne pouvait donc que s’excuser désormais.

« Je … Je suis désolé Hakura. Désolé. Je te le dis en tant qu’ami, et non plus en tant que ninja… Je suis … » commenca-t-il avant de ne plus pouvoir se retenir. Il devait s’asseoir, et c’est ce qu’il fit. « Mon problème ? Mon problème c’est que j’ai commis l’irréparable, que je suis allé trop loin, et que j’ai rendu mon bandeau. Ce n’est plus ce qu’on appelle un problème, mais plutôt une réalité. Maintenant si tu veux me mettre ce qui c’est passé sur le dos fait le… Je ne suis plus à ça près. »

Hakura lui aussi s’était un peu calmé. Il mit la main sur l’épaule de Hyodo, conciliant. Il avait bon cœur au fond de lui, et malgré qu’il lui en voulût, il ne put s’empêcher de prendre sur lui :
« C’est moi qui m’excuse vieux, mais l’irréparable se répare toujours…c’est pas comme si t’avais déserté, ça va s’arranger …ça peut pas être si terrible que ça hm ? »

Il en voulait encore à son ami pour sa petite sœur, et il s’en voulait à lui-même de ne pas l’avoir surveillée de plus près, mais elle était hors de danger maintenant, alors il décida de ne plus en parler, et d’aider autant qu’il le pouvait Hyodo, qui était l’un des seuls amis qui lui restaient encore à Iwa, et celui qui lui avait toujours témoigné le plus de confiance.

Hyodo ne put s’empêcher de rire jaune. Hakura, toujours fidèle à lui-même, essayant toujours de voir la partie acceptable de la chose… Mais il n’avait pas vraiment compris… C’était dommage pour le Colosse, mais quelque part ça le réconfortait d’avoir un ami de la manière.

« C’est pire que si j’avais déserté… J’ai tenté de tuer le Kage. Et je suis toujours là. Je ne pense pas que ce soit réparable, comme tu dis. J’donne pas cher de moi si tu veux tout savoir, mais ce n’est pas grave, ça n’a plus d’importance après tout… »

Hakura s’assit à côté de lui, pour une fois que Hyodo se confiait, c’était que c’était vraiment important. Il se tut un moment, il ne savait pas trop quoi dire. Lui avait été déserteur, et n’avait jamais apprécié vraiment le Kage.

« Deviens Kage à la place du Kage » plaisanta Hakura. C’était une plaisanterie bête, invraisemblable, et fort heureusement personne d’autre que Hyodo ne l’entendit, cela ne porta donc pas préjudice à l’ancien déserteur. Qui avait toujours quelques penchants chaotiques, les mêmes qui avaient failli le mener à sa perte. « Les femmes… toujours source de problème hein… oublie tes sentiments pour elle, c’est pas bon pour un ninja. Je sais de quoi je parle… »

Hyodo le regarda quelques secondes, puis sourit simplement. Il était en train de lui remonter le moral, et même si ce n’était pas forcément la meilleure personne pour ça – Hakura avait toujours eu du mal pour les rapports … socialisés – il en était heureux tout de même.

« Laisse tomber Hakura. C’est pas … Grave. Je m’en suis toujours sorti non ? Ca s’ra pareil cette fois ci. Allez, retourne voir Shiori, elle a plus besoin de toi que moi. File j’ai dit ! » lui dit-il, cette fois ci d’une humeur bien plus joyeuse.

Hakura secoua la tête. « Elle se réveillera pas avant plusieurs jours » fit-il d’un ton accusateur « et ces salauds ont détruit ma maison, je préfère pas m’aventurer dehors… j’espère que Lu va bien, il était en courses. Mais toi, tu devrais te reposer, regarde dans quel état tu es ! »


Hyodo se regarda et acquiesçait. C’est vrai, qu’il n’était pas en très bon état, mais il devait attendre. Malheureusement comment faire comprendre à Hakura qu’il ne restait pas à l’hôpital pour lui… mais pour elle ? Ce n’était pas possible… Il allait encore le prendre pour un fou. « Tu as sûrement raison. On m’a dit de rester par là. Chambre 102…si tu me cherches… et encore désolé… » dit-il en se levant.

Hakura n’insista pas, même si par « tu devrais te reposer », il entendait plutôt quelque chose comme « viens donc te bourrer la gueule avec moi, on en a besoin tous les deux ». Le mauvais garçon avait refait surface en lui , après tout tant que sa petite sœur était inconsciente il n’avait d’exemple à donner à personne. Et puis de temps en temps, ça faisait du bien de se laisser aller.

« C’est rien, on ira se souler la gueule un autre jour, allez, va t-en. »

Hakura se leva à son tour, fit un au revoir de la main à Hyodo, et s’en alla, ses semelles de caoutchouc ne faisant pas un seul bruit sur le sol…
Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

Tsukiyo avait arrêté de se fier à ses sensations dès qu'elle avait prononcé ses dernières paroles, juste avant de choir dans les bras d'Hyodo : Depuis, son aura, tout comme ses sensations normalement exacerbées, ne lui envoyaient plus aucune information sur quoi que ce soit, comme si quelque chose s'était éteint, un mécanisme ancien.

Quand ses yeux s'ouvrirent enfin, dans un suprême effort, la jeune femme oublia si elle avait rêvé, et reçut la réalité en pleine tête, tout comme la lumière qui lui arracha un gémissement, tellement elle avait mal.
Ces incapables de médecins n'avaient pas éteint la lumière : Et, harnachée comme elle l'était sur le lit d'hôpital, le corps environné de fils et autres perfusions sanguines, son impuissance à y remédier ne s'en faisait que plus cruellement ressentir.

Le bruit d'un verre qui se casse accompagna la presque chute de Mizu sur le sol, et la Nekozaka eut l'impression de voir des étoiles : Le matou était loin d'être en bon état, mais il se portait tout de même bien mieux que sa jeune maîtresse et réussit à se traîner pour fermer les rideaux grâce à quelques coups de patte, puis éteindre la lumière, un peu de la même manière.

Une fois son oeuvre terminée, le petit lynx* grimpa avec peine sur le lit de Tsukiyo, et s'endormit, roulé en boule à côté de son ventre à cause de ses côtes meutries... Son corps subissait le contrecoup de son utilisation des verrous psychiques en plus de celui des combats de la journée.
La fatigue musculaire venait s'ajouter à ses soucis, et un instant, alors qu'elle pensait à Hyodo, elle sentit une unique larme brûlante remonter en elle, sans raison apparente, sans toutefois parvenir à se libérer.

A aucun moment pendant le combat, la Nekozaka n'avait eu l'impression de faire quelque chose de mal, mais le regard et le désespoir qu'elle avait senti chez Hyodo et qui maintenant, lui trouaient le coeur, laissait à penser le contraire.
Cela la paniquait presque, parce qu'elle ne parvenait pas à comprendre en quoi son rôle avait été outrepassé, si ça avait été le cas : Aucun mot n'avait été échangé entre les deux anciens amis, aucun geste, seulement des actes. Ces derniers auraient-ils pu provoquer la souffrance de l'homme qui partage plus ou moins sa vie ?

Mais ses pensées de la Nekozaka baignent de nouveau dans une douce tranquillité. Un instant elle caresse la possibilité de partir dans un endroit où elle ne connaît personne, mais ce fort sentiment d'attachement - de dépendance serait plus exact - qui la lie, malgré les apparences, à l'homme qui stagne devant sa porte, se fait aussitôt entendre, et ne lui permet pas.

Hana effleure un instant son esprit, pour en repartir aussitôt. Pas ce moyen-là, non.

Quelques secondes à peine, plus tard, Tsukiyo sombre de nouveau dans une inconscience aveugle comme ses six sens, incapable de dire si quelqu'un est entré dans la pièce, l'a touchée ou lui a parlé.
Seuls des bruits extrêmement forts et soudains peuvent lui parvenir : Les menaces à mots couverts et les caresses ne l'atteignent plus, au moins pour le moment.

Les jours suivants se passent ainsi. Ils défilent au rythme de sa douleur, mais dès la deuxième matinée, celle-ci, qui gangrènait chacun de ses muscles, commence à s'atténuer, jusqu'à n'être plus que gênante, et non réellement handicapante.
Son aura recouvre un peu de son état originel, Mizu s'autorise quelques balades sur le rebord de la fenêtre, puis dans le jardin du bas, et par ses yeux montre à sa maîtresse ce qu'elle ne ressent plus, par sa peau lui fait comprendre comment est le vent.

C'est comme une résurrection. Bien qu'elle ne fasse que dormir aux yeux des médecins ou des autres, Tsukiyo se sent vivre et son corps se soigne à une vitesse affolante, même pour une Nekozaka.

Sept jours après son hospitalisation, elle ouvre doucement les yeux.
Et, seule dans sa chambre claire, peut de nouveau savoir ce que c'est de respirer avec ses propres poumons, même si sa poitrine lui fait mal, toucher avec ses propres mains, qui ne portent plus de traces de coupures ou de blessures quelconques, ni de sang.
Mais du sang, il y en a encore. Ses vêtements sont toujours les mêmes, et ils sentent la sueur et la mort décantés en provenance directe du champ de bataille : Rapidement, malgré son équilibre encore précaire sur ses jambes affaiblies, la jônin jette ses affaires au sol et se prostre sous le jet de la douche, dans la pièce communicante qui sert de salle de bain.

Quelques larmes trouvent le moyen de passer outre la barrière de son regard pur, et même sous la chaleur brûlante de l'eau, ses avant-bras et son dos portent les stigmates d'un long frisson, quelque chose de glacial auquel on ne peut s'habituer.

Pendant ce temps, Mizu est paresseusement étalé devant la porte à peine entrouverte de la salle, veillant sur elle comme il l'a fait quand on a voulu la déshabiller complètement, la laver. Tsukiyo n'aurait certainement pas voulu qu'on agisse ainsi, alors, le yamaneko a agi en conséquence, la défendant corps et âme, jusqu'à blesser plusieurs aide-soignants.


* Yamaneko = Lynx
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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Comme tous les jours de la semaine, Hyodo était dans le jardin de l’hôpital. Il n’y avait rien d’autre à faire de toutes façons et rester dans sa chambre, sans autre distraction que de compter les taches sur le plafond ne l’attirait pas des masses. Comme tous les jours de la semaine il réfléchissait à quand est-ce que Laozu allait intervenir, le faire arrêter, le déposséder de tous ses biens. De la même manière il ne pouvait s’empêcher de penser à elle. Elle qui semblait si frêle et si forte en même temps…

* Deux à trois mois. Ca fait pourtant une semaine qu’elle se repose, qu’elle est dans ce coma, et si je ne la connaissais pas, je dirais qu’elle est perdue. Mais je sais que ce n’est pas le cas. Je sens bien qu’elle va mieux… Et pourtant je ne devrais pas. Pourquoi est ce que je m’attache. Pourquoi est ce que je ne peux pas la laisser, faire son travail. C’est ce qu’elle m’a pourtant fait comprendre en rattrapant Laozu. Ce n’était peut-être pas ce qu’elle voulait faire mais … C’est un fait. Il passera, par son rang, au dessus de moi… * se dit-il alors qu’il levait la tête pour regarder le mur du bâtiment.

Il s’était placé en dessous des fenêtres, un geste simple et efficace mais qui montrait bien que, si on ne devenait pas un ninja en quelques jours, on n’arrêtait finalement jamais la carrière. La deuxième à partir de la droite était celle de Tsukiyo. Même si Hyodo ne le désirait pas, il ne pouvait s’empêcher de regarder dans cette direction, pour voir s’il y avait de l’agitation. Normalement ce n’était pas trop le cas, tout juste une ou deux visites de l’infirmière, histoire de pouvoir vérifier que tout allait bien, changer les perfusions, et tout cela… du moins c’était le cas de l’ex-Jounin.

Maintenant, pour Tsukiyo c’était autre chose. En effet elle avait droit aux meilleurs soins, étant qui elle était. La jeune femme représentait la main droite du Kage, et le nombre de visites à la chambre, que ce soit de la part de quelques personnes de son clan, ou d’infirmières semblait disproportionné. Bien entendu, elles n’étaient pas autorisées, même pour Hyodo… S’il avait essayé. Il savait d’avance que premièrement, Laozu ne le laisserait jamais approcher de la salle, et deuxièmement, cela ne servait à rien. Toutefois il s’était permis, la nuit précédente, une escapade. Il l’avait vue, dans la pénombre, aidée par une machine étrange, sûrement pour respirer… Il leva de nouveau les yeux et remarqua qu’étrangement personne n’était présent dans la salle…

* Je vais bientôt sortir de l’hôpital, c’est peut-être maintenant la seule opportunité de la voir. On dit que les personnes dans le coma sentent quand on leur parle. Peut-être pourra-t-elle écouter ce que j’ai à dire. Que je la pardonne. Je ne peux pas lui en vouloir, elle n’est que ce qu’elle est. Et c’est de ça dont … je suis épris. * pensa-t-il en se levant.

Il était décidé, et rien ne pourrait l’empêcher de la rejoindre, encore moins quelqu’un. Il ne donnait pas cher de celui qui s’opposerait à la rencontre. Quelques minutes plus tard il avait grimpé les escaliers, doucement pour ne pas attirer l’attention du personnel. Il ne s’attendait pas que la seule personne qui le séparait de la jeune femme fût … Mizu.

« Mais arrête donc de faire du bruit toi. Ce n’est que moi… » dit-il d’une voix lasse… Le chat le dévisagea comme s’il ne savait plus de qui il s’agissait, puis… finalement le laissa passer sans aucun geste.

* Elle n’est plus là.*
s’étonna-t-il. * Peut-être l’ont-elle changé de lieu ou … Non. Le chat ne serait pas ici. Cela se pourrait-il que… * comprit-il enfin, en entendant l’eau de la douche couler.

Il ne pouvait attendre, pourtant, débarquer dans la salle de bain alors que la jeune femme prenait une douche ne lui paraissait pas une bonne idée. Tout d’abord car il ne savait pas comment elle le prendrait. Elle pourrait le prendre pour quelqu’un d’autre et … Il serait mort. Et même si elle le reconnaissait, voulait-elle seulement le voir, comme ça ?

* Ce n’est pas le moment de toutes façons ... Je me poserais ces questions… à un autre moment. * se dit-il.

Il s’assit donc en face de la porte, sur le lit où elle devait se situer avant… et attendit que la jeune femme sorte de la salle de bain, un sourire aux lèvres. Après tout il était content qu'elle aille bien...
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

Cela faisait déjà un long moment que la jeune femme se tenait devant le jet d'eau brûlante, réfléchissant plus ou moins à ce qui était arrivé, se remémorant cette journée de folie qui l'avait conduite à l'hôpital en même temps qu'elle se débarassait des outrages des derniers jours.

Son corps n'avait apparemment pas fini d'en faire des siennes sans qu'on le lui demande, car les marques des cathéther et autres piqûres, plus ou moins arrachés à son réveil, avait d'ores et déjà disparus.
Contre toute attente, on pouvait dire qu'elle ne portait plus les stigmates des affrontements, en dehors d'une certaine difficulté à se mouvoir avec la grâce féline qui la caractérisait jusqu'alors.

La jeune femme ne sentit cependant pas Hyodo entrer dans la chambre, pas plus qu'elle n' " entendit " Mizu le lui dire : Ses sens encore endormis ne se réveilleraient pas avant longtemps, certainement, et jusque-là, le danger la guetterait à chaque coin de rue.

Tout cela... tout... ça ne devait pas se savoir, sous aucun prétexte, ou c'est le clan Nekozaka et le village d'Iwa tout entier qui serait en danger.
Bien sûr, sa volonté restait au-dessus de celle des masses ; Mais son corps " échappait à tout contrôle "* et pourrait la trahir, étant donné qu'elle ne le maîtrisait plus.

D'un geste un peu raide, Tsukiyo ferma les robinets de la douche, et, tendant l'oreille comme une personne normale le ferait, laissa un silence relatif lui rappeler à quel point elle était seule - à quel point elle croyait l'être, en réalité.

Une longue minute s'écoula, pendant laquelle la Nekozaka retint ses émotions, qui cherchaient à franchir les barrières élevées depuis des années, sous la forme de larmes, cette expression... sa nature ne le lui autorisation plus depuis longtemps, et ce n'est pas maintenant que quelques désagréments lui causaient une certaine inquiétude, qu'il fallait céder.

Mais...

* Est-ce que Laozu l'a déjà officiellement dégradé ? Qu'est-ce que je suis... sensée faire... *

C'était ce que se demandait la jônin d'Iwagakure. Ou plutôt, ce que se disait cette dernière, c'est que son devoir était de rester auprès du Tsuchikage et de continuer à le protéger, même si sa vie en dépendait, quels que soient les sacrifices, comme n'importe quel shinobi aurait jugé bon de le faire.

Le problème, c'est que depuis le départ, depuis plusieurs années en arrière, la femme avait commis l'erreur de mélanger deux choses bien distinctes, d'abord avec lui, ensuite, avec Hyodo... mais était-ce vraiment de sa faute, si les seuls qui l'attiraient devaient porter en eux le germe d'un certain danger, et avoir un comportement protectionniste dans le même coup ?

* Ces deux-là, malgré leur haine réciproque, se ressemblent bien plus qu'ils ne le croient.
Cependant... *

* Je ne comprends pas pourquoi, malgré leurs souffrances, ils continuent à vouloir que nous soyons ensemble ? Pourquoi... ils ne me quittent pas, et ne cherchent pas à m'oublier. Ca fait si longtemps, Laozu... *


C'est ce que se demandait la Nekozaka, tout en se séchant les cheveux, puis le visage, et enfin, le reste du corps, alors que ses yeux se posaient sur les portes d'une petite armoire dans laquelle elle trouva quelques vêtements, certainement amenés ici par l'un ou l'autre des membres du clan pour le cas où elle se réveillerait - Tsukiyo n'était pas exactement le genre de personne qui se laisse gentiment faire quand on veut lui faire passer une chemise d'hôpital.

Un jean ; Une sorte de tee-shirt noir, plutôt serré, sous-vêtements en sus, et des bottes comme elle les affectionne. Lorsqu'elle ressort de la salle, quelques minutes à peine plus tard, c'est pour presque marcher sur la queue de Mizu, et tomber face à Hyodo, simplement assis là.

Ne trouvant rien à dire, rien qui puisse franchir ses lèvres, la jeune femme détourne légèrement la tête, tout en mordillant légèrement sa lèvre inférieure, puis se dirige de son pas un brin maladroit, vers les fenêtres, qu'elle ouvre en grand, ne se souciant pas des courants d'air, mais de respirer un peu d'air pur, pour la première fois depuis bien longtemps, a-t-elle l'impression.

Mais cette excuse ne lui donne que quelques instants à peine : Aussi, une fois de nouveau retournée vers lui, car Tsukiyo ne désire pas lui laisser croire qu'elle le fuit, mais lui faire comprendre que dans ce genre de cas elle est aussi maladroite qu'un enfant ignorant des jeux de l'amour, encore que ce soit plutôt l'inverse qui se produit chez elle.

La Nekozaka s'assied simplement sur le rebord, et Mizu ne bouge pas dans un premier temps. Leur lien semble étrangement distandu.


" Je ne savais pas que tu étais là. " commence-t-elle simplement, avant d'ajouter.
" Et je suis désolée de ne jamais savoir te dire, de ne jamais te dire... que quand c'est trop tard. "

Une sorte de désespoir perçait dans ses paroles. Sous le coup de l'émotion autant que d'une certaine fatigue, la jeune femme baissa légèrement la tête.

" Je me hais de t'aimer autant... mais je ne veux pas que tu me dises d'arrêter."
Nekozaka Tsukiyo, Jounin d'Iwagakure no Sato

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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Il y avait eu un petit sursaut dans le cœur du colosse lorsqu’elle était entrée dans la salle. Elle était livide, mais en bonne santé. Du moins elle en avait l’impression. C’était une bonne chose, qui rassura l’ex Jounin. Toutefois elle ne semblait pas à l’aise… ce qui était compréhensible aux vues de la situation.

" Je me hais de t'aimer autant... mais je ne veux pas que tu me dises d'arrêter."

Que pouvait-il répondre à cela… Rien. Il ne savait pas où il en était, mais elle était convaincue de ses sentiments. Tous les doutes de Hyodo ne se dissipèrent pas pour autant. Après tout si elle continuait sur cette voix elle allait être perdue. Perdre, son cœur, perdre son âme et se condamner elle-même à une vie qu’elle ne désirait pas. Son rôle, son travail, son métier de Shinobi dirigeait sa vie. Que deviendrait-elle si elle aimait encore Hyodo ?

* C’est trop difficile … Son absence sera plus douloureuse que la situation actuelle, pour les deux, mais … C’est peut être la seule manière pour qu’elle ne se sauve. Qu’elle garde le peu qu’il lui reste. C’est la seule solution… Pourtant je préfèrerais mourir que de devoir lui dire cela… Mais ai-je le choix ? * se dit Hyodo.

Lui qui normalement n’avait pas de doutes, que des certitudes, ne pouvait pas se résoudre à prendre une solution. Il n’arrivait même pas à penser. C’était, non seulement difficile pour lui, mais tout aussi déconcertant…

« Je ne peux pas te le dire…car je n'en ai aucune envie. Même si c’est cela qui va te perdre Tsu… » lui répondit-il en détournant le regard. Il n’osait pas affronter la réalité. Elle était ce qui comptait le plus pour elle et pourtant il ne pouvait que lui causer du tord.

* Entre lui faire mal longtemps en restant et lui faire mal brièvement en partant, je n’ai aucune salvation. Suis-je vraiment obligé de prendre une décision ? Pourquoi c’est à moi de la prendre d’ailleurs… * pensa-t-il.

« De toutes façons ce n’est pas à moi de décider. Je n’ai aucunement l’envie ni l’intention de te laisser partir… » annonça-t-il en se levant.

Il se dirigea jusqu’à la jeune femme, et simplement passa les bras autour de son corps, en évitant soigneusement d’appuyer. Après tout elle était toujours en convalescence… Le contact de sa peau lui fit du bien, en même temps que cela l’aidait à se décider.

* Tant qu’elle sera avec moi …*

« … il ne te laissera pas vivre tranquille… Tant que tu seras avec moi. C’est inutile Tsukiyo. Tu ne dois pas rester, je suis la seule personne avec qui tu ne devrais plus rester, et je suis aussi celle qui ne pourra pas se passer de toi… » continua-t-il ses propres pensées…

Il tourna la tête de la jeune femme doucement, de sa main, pour la forcer à le regarder dans les yeux. Elle ne semblait pas trop apprécier la démarche, essayant de fuir, mais … lorsque les deux regards se croisèrent ils ne se lâchèrent plus.

« Le choix n’est pas mien Tsu… Il est entièrement et seulement tien. » lui lança-t-il avant d’ajouter : « Mes sentiments tu les connais déjà de toutes façons non ? »
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