Terreur

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

Fujin Kipai
PNJ- Chûnin dangereuse et folle
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Message par Fujin Kipai »

Une ombre à peine éclose dansait dans les horizons glaçées des environs de Yuki. Cette fée aux yeux de braise noyant les sentiments et la souffrance dans sa démarche aussi gracile que le châle qui flottant amoureusement derrière elle.

Depuis combien de temps n'avait elle pas remit les pieds à Yuki, depuis bien trop longtemps. Qu'elles raisons pouvaient pousser une déserteuse prostituée à retourner dans son village natal tout en sachant que seul la mort l'attendrait au seuil du passé, la mort souriante avec sa faux, la mort sanglante aux traits d'Anshu, pâle caricature du démon.

Déja à l'horizon se profilait les hautes murailles gelées qui enserraient le village. La fille était maigre, si légère qu'elle semblait plier sous le poids du vent. Son teint aussi pâle que sa robe lui donnait l'impression d'être une poupée d'ivoire et de marbre, un jouet du destin. Un jouet d'Anshu. Voilà plus de dix ans qu'elle avait fuit Yuki, la cause: Son frère bien évidament, son frère n'était autre que le ninja sordide responsable du massacre de trente innocents villageois dans un village non loin de Yuki. Une ombre massacrante crainte à présent, un serpent dans le nid. Un judas dans la cour des apôtres. La jeune fille avait la tête basse, elle était prête pour son dernier voyage.

Elle allait revoir son frère, depuis si longtemps, si longtemps que les pinces du déstin les avaient séparées, elle, l'inncente contraite de vendre son corps à quelques ninjas en manque d'amour pour survivre, lui ninja illégitime meurtrier psychopathe...

Le vent soufflait fort sur Yuki et les branches malmenées des arbres criaient leur désapprobation en laissant échapper d'étrange sifflements où venaient se mêler la voix d'un belliqueux zéphyr. La nuit tombait et le ciel s'assombrissait lentement, l'horizon était peu à peu couvert par de lourds nuages traînés jusqu'ici contre leur volonté par les fortes rafales. Tout n'était que noirceur chez Fujin, tous sauf ses yeux qui tel des rubis tranchaient sur les ténèbres de sa robe. Lentement elle se posa sur le flanc d'un rocher, repliant ses bras. Levant sa tête fine, il observa les environs.

Son frère ne devait pas tarder. Elle n'avait pas froid, elle n'avait pas peur, elle n'avait rien à perdre.

Elle jeta un regard noir à une silhoutte aussi sombre que l'aura qu'elle dégageait, l'ange des ténèbres, Anshu Kipai... La pupille de Fujin, comme animée d'une volonté propre s'affolait pour chercher à se fixer dans un des deux yeux couleur rubis Anshu, mais il était trop loin. La haine qui en sortait était grandiose, on aurait presque dit de la lave bouillonnante sortant d'un volcan ou plutôt autre chose. Quand on donnait un coup de couteau dans le ventre de quelqu'un, précis, net, un espèce de geyser de sang en sortait.

Il semblait sortir autant de haine de ces yeux rouges sang que d'une blessure mortelle. La haine et la peur, la savoureux coktail de toute vie. Un étrange sentiment serra le cœur de la femme , c'était la première fois qu'elle l'éprouvait ce qui était sans doute normal puisqu'il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. Le mélange était peut être un peu trop fort pour elle. Elle frappa du poing... Elle se rapellait ce jour, voilà plus de dix ans... Le jour où elle avait dut quitter le village pour ne pas subir la folie de son frère. Ne plus subir. Elle avait fuit vers le premier village alentours pour trouver un refuge, pour trouver un peu d'humanité, un peu de bonheur...

Mais il fallait croire qu'être un Kipai était un gage de folie. L'ombre de son frère se rapprochait de plus en plus... Une larme perla sur la joue blanchâtre de la jeune fille. La peur avait dilué la haine. Aller prend la cul sec, la peur... L'aura de Anshu semblait avoir un pouvoir de posession, un pouvoir incroyable... Elle pensait à présent... Elle avait peur, elle avait froid. La tension était insoutenable.

prends-moi dans tes bras j’ai froid dans mon cœur si froid dans ma tête j’ai froid si froid sans tes bras qui me serrent j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid prends-moi dans tes bras j’ai froid sans ton cœur et ma tête j’ai froid si froid j’ai froid et tu n’es pas là j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid j’ai froid si froid j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid dans mon cœur dans ma tête j’ai froid si froid j’ai froid tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid...

Une goutte de sueur descendit le long de sa nuque, la faisant frissonner. Lentement elle s'introduisit sous le col de sa chemise, le long de sa colonne vertébrale. Elle baissa les épaules, tendit son cou et son dos, se tint le plus droit possible comme pour éviter le contact froid de sa propre transpiration.

La haine reparut dans le regard de l'équidé. Se rappelait-elle où il était? la prostituée connaissait bien la sensation d'être comme rappelé à la réalité par le monde environnant. Ce n'était vraiment pas agréable, on ressentait comme une douche froide après cela pourtant Anshu ne pouvait compatir. Anshu ne pourrait pas là tuer.

j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai
froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai
froid et je me répète j’ai froid j’ai froid si froid quand tu me répètes que ça ne sert à rien ce froid entre nous qui me gèle et m’entête puisque de toute façon les mots ne réchauffent pas je sais les mots ne nous réchauffent pas j’ai froid. Une pensée naquit alors, et explosa dans son esprit.

Anshu était là avec vingt ans de mois, là où la folie n'avait pas encore commencé à le prendre... Il lui avait dit ce jour là:

"Tu sauras quand tu seras plus grand

Parfois, on voudrait n'être jamais "plus grand". Parce qu'être plus
grand signifie apprendre des choses qu'on n'aurait jamais voulu savoir,
cela signifie briser des illusions, tuer les rares qui nous restent.
Etre plus grand veut dire mourir un peu.

"Tu es grande, tu peux l'entendre maintenant...

Un jour tu mourras... "

La suite de ce récit après
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Anshu Kipai
Jônin tueur d'enfants
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Message par Anshu Kipai »

" Un jour tu mourras... Et on marchera sur ton cadavre, sans honte, sans peine... C'est ainsi que meurt un ninja. Sache le, je ne suis pas ton frère. Je suis ton mentor, et je tuerais sans une once d'hésitation si tu hésites un jour à tuer... "

Oh oui ! Il s'en rappelait Anshu de cette scène, juste avant un départ en mission dans les contrées de Kiri, qu'elle mission amusante. Elle avait conduit à la mort de trente civils pour la survie du pays, il n'existe pas de prix, tout est sacrifiable. Nous ne sommes que des éphémères dans un monde pierre, nous ne laissons qu'une marque sur le rocher de la vie, certains parviennent à tailler ou à percer la roche, mais la roche est toujours plus forte que l'éphémère, telles sont les lois de la nature.

Anshu allait à la rencontre de sa soeur. Ses prunelles pourpres brillaient doucement dans la pénombre qui régnait en maîtresse absolue. Cela faisait plusieurs jours qu'il était ici, sa vue s'était habituée à l'obscurité. Contrairement à celle de Fujin.

Les pas se rapprochaient, lentement, hésitants. Un frisson parcourut la robe d'ébène. Il n'avait pas peur. Ou tout du moins il luttait contre ce sentiment. Il ne voulait pas mourir dans cette neige il ne voulait pas que le sang coule pas dans ce noir. Il préférait perdre la vie au grand jour. Question de style peut être, surtout question d'honneur. Il voulait mourir comme ses parents. Parents qu’ils avaient tués. Les mort en pleins jours sont plus agréables, tu sais les anges n'ont que faire de ce genre de détails. A quoi bon se reconstruire quand on est adepte du pire ?

La méfiance, la haine et la rancoeur qui habitaient Anshu depuis si longtemps ne demandaient qu'à renaître. Pourtant, quelque chose au fond de lui l'empêchait de déchaîner sa colère sur sa soeur, quelque chose qu'il ne parvenait pas à déterminer, quelque chose qui était né lors de leur dernière rencontre, cette faiblesse qu'il haïssait, cette plaie sanglante, cette fissure inadmissible dans son armure de glace. Ah il allait revoir Fujin.

Il avait eut l'autorisation du Korîkage pour aller à cette rencontre, en échange d'une simple promesse de ne pas tuer sa soeur. Foutaises, qui voudrait tuer sa propre soeur, à quoi donc peut on se réduire, jusqu'où peut tomber l'être humain ? Il était partit du village en avance, le visage caché derrière son masque de démon. D'un geste machinal, il déboutonna sa veste. La brise s'engouffra sous son pull, frissons plus ou moins désagréables. Sensation d'être vivant. Ca fait du bien, parfois. Pour s'en assurer, au cas où le doute s'immiscerait. Etouffant un bâillement il tira un kunai d'une poche et le lança sur un chat qui fuyait, la bête mourut sur le coup.

Dernier instant privilégié avant le départ, vers une destination inconnue, ou peut-être pas tant que ça finalement. Nichée dans un pli étrange de son esprit, une ébauche d'idée. Il la caressait doucement, pour ne pas l'effrayer. Un air de jazz aurait été le bienvenu, féliciter l'aube qui pointait timidement le bout de son nez. Fujin, tu es folle d'être revenue. Un matin de fin du monde.

Autour de lui tout lui disait adieu. Impression d'être abandonné... et délice que de la ressentir. Plus de poids sur ses épaules, une main invisible a ôté le fardeau. Les chaînes sont légères... Des bulles de savon qui décorent et explosent... Existe t il une formule magique pour les faire durer? Les Princesses en font elles des perles ?

Tu sais la mort c'est comme la vie, le calme en plus. Il se souvenait, souvenait de sa soeur, l'araignée de Yuki, femme fatale. Ninja de talent, réduite à l'état de pute... Une autre scène apparut dans son esprit, elle était là, plus jeune à peine adulte... Trop innocente encore pour comprendre.

"L’araignée. C’est comme ça que vous me surnommez tous. Parce que de ma toile, nul n’échappe. Je vous ai vu. Je vous veux. Je vous aurai. Et rien ne se mettra entre vous et moi. J’userai de toutes les perfidies, de tous les stratagèmes, de toutes les machinations pour vous attirer sur cette grande toile nacrée de velours qu’est celle de mon charme. Reluisante, brillante, attirante, magnétique, venez, venez à moi, et je ne vous lâcherai jamais. Goûtez de ma beauté, admirez-la et par-dessus tout, respectez-la. Regardez, regardez, chacun de mes mouvements est un piège auquel vous ne pouvez réchapper. "

Pauvre fille, l'araignée est morte sur sa toile, tous ces sentiments qui revenaient lui donnaient la nausée, une autre scène apparut... Anshu, enfant pleurait sur le sol. Il pleurait tant et tant qu’il en était épuisé. Et ses pleurs n’étaient plus qu’un rythme incessant, il n’y réfléchissait plus, et l’écho de sa hantise avait disparu, ou bien s’était accroché en lui, cessant ses errances. Un hoquet nerveux, des secousses spasmodiques l’engouaient et il trouvait à peine l’air suffisant pour respirer. Il se laissa tomber doucement sur le coté, et s’allongea sur le dallage froid. Il se retourne sur le dos, ramenant ses mains contre son ventre.

Une convulsion. Un gémissement, mué en cri, s’échappe de sa bouche inondée. Et ses pleurs sont de longues plaintes pathétiques et blessantes. Certaines personnes aiment se faire mal. Aiment se torturer. D’autres se torturent parce qu’ils ne s’en rendent pas compte. D’autres parce qu’ils n’ont pas eu le choix… Peut-être que tout un chacun a pour obligation inconsciente de souffrir, peut-être que c’est dans notre nature...

Il passa les portes du village, il approchait, il n'était plus qu'as quelques pas,si proche mais en fait si loin, la mort voilà ce qui l'avait bercé, lui qui n'avait jamais eut la chance d'être heureux... La vie est un cadeau de mort... Une larme coula déchirant le voile évanescent de la peine. Il voyait sa soeur. Il murmura :

" Katon, Karyû Endan "

un dragon de feu aux dimensions titanesque jaillit de la bouche de Anshu et chargea vers Fujin, celle-ci eut le réflexe de se cacher derrière le rocher pour éviter le dragon de feu. Ô qu'elle exquises retrouvailles, le temps n'a plus d'importance. Un long fil. Un long fil voilà sur quoi je marche, mi-lunaire, mi-solaire. Marcher droit. Surtout ne pas défaillir. J’oscille dangereusement, mais sur la droite règne la vie, sur la gauche, la mort. Je suis mieux au milieu. Je veux pouvoir voir les deux. Si je tombe dans la vie, j’oublierai qu’on meurt, mais si je tombe dans la mort j’oublierai qu’on vit. Logique ?

" Fujin, ma bien aimée soeur. Je t'avais dis de ne jamais revenir au village... "

Silence, l'aventure possède une suite, les clés de la mémoire sont en possession de Fujin.

Et cracher le venin
Comme d’autres respirent
Ou se tiennent la main
Car l’homme n’est pas aimé.
Non l’homme n’est pas aimé...
Car l’homme n’est pas

" Tu t'en souviens Fujin, je sais que tu t'en souviens de cette nuit..."
Anshu Kipai - Jûnin rescapé des enfers de Yukigakure No Sato

Dans un souffle, je pourrais vous tuer
Dans un gouffre, vous m'aviez enfermé
Dans une attente, je me suis libéré
Et maintenant, la vengeance va commencer
Fujin Kipai
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Message par Fujin Kipai »

En un mouvement aussi gracieux et subtil que le vent lui même Fuijin évita le dragon de feu qui vint mourir dans la neige fraîche du pays des glaces, qu'elle puissance, Anshu ta folie à grandit en même temps que ton talent. Pauvre fou, pourquoi ? Pas d'attaque pour une fois. Il fallait dire que l'esprit de la jeune femme était occupé par tout autre chose. Son existence qu'elle pensait heureuse pour la première fois s'écroulait peu à peu, lambeaux de rêves déchirés et utopies massacrées. De ce qu'il avait construit, il ne restait plus rien.

Juste des cendres. Plus de rêves, il fallait combattre ou mourir, telle était la destinée de Fujin. Anshu transcendait Plus rien n'avait d'importance quand sa folie prenait possession de lui. Une transe que personne n'aurait pu expliquer. Un état second dans lequel il se complaisait. Oui, il se montrait lâche et il avait tort de s'enfermer ainsi dans une bulle utopique. Oui, il fuyait. Et pourtant, jamais il ne se sentait aussi vivant que dans ces moments privilégiés.

" Si je m'en souviens, c'est la nuit où tu as tué maman, ma maman, toi, ce n'était pas ta mère. C'était la mienne. Tout ça pour ça, regarde à quoi j'en suis réduit par ta faute. Je n'ai plus assez de colère à te vouer, je veux te tuer... Je veux te tuer Anshu "

Hurla elle dans un sanglot de colère et de rage impuissante, elle savait que son expérience du combat était totalement insuffisante pour espérer battre un ninja aussi aguerri que Anshu, mais qu'importe, la rancoeur sou poudré de cette haine avait prit le dessus, la raison n'avait plus de raison d'exister. Seul cette rage qui avait prit le dessus. Du genre contemplatif. Secrètement.

Elle prenait de temps de goûter à toutes ses beautés qu'on lui avait volée, à tous ces plaisirs qu'on lui avait interdit. Pas d'enfance, plus enfance, obligée de grandir trop vite, beaucoup trop vite. Une fille dans un corps de femme, une fille dans un corps de femme. Anshu semblait lui aimer cette sensation de haine diffuse, qu'elle raison peut faire tomber un homme dans une telle déchéance, à quel rang peut il être réduit ?

Etait ce donc pour cette liberté là que les hommes se damnaient? Pourquoi... Ils étaient condamnés en poussant leur premier cri. Il savait que sa mère ne l'avait pas désiré. Et la cruauté de ce comportement n'avait pas terni malgré les années. C'était une plaie qu'il rouvrait encore et encore. Papa n'aurait jamais dut te recueillir. Tu aurais du crever.

Sans prévenir elle chargea vers le ninja, dans une rage aveugle, ses traits angélique avait perdus leur innocence, le peter pan avait grandit subitement. Sa respiration n'était plus que des spasmes, des borborygmes saccadés, elle n'avait plus peur. Elle allait frapper son frère lorsque son poing frappa le ninja celui-ci explosa projetant la fille en arrière.

Tandis que le vrai Anshu réapparut à quelques mètres affichant ce sourire démoniaque. Il eut un rire malsain, une espèce de chant mortuaire, une annonce aux sombres dieux. Il ne voulait pas que ses blessures cicatrisent. Qu'elles soient toujours de plus en plus profondes, de plus en plus douloureuses. Le jour où il ne sentirait plus rien, alors il serait mort. Puisqu'il ne pouvait pas abîmer son corps, il lacérerait son âme.

Tu as encore beaucoup à apprendre petite fille. Tu n'es pas une ninja, tu n'es rien. Une ninja ne se laisse jamais dominer par ses sentiments. Regarde toi, tu es, pathétique. Je ne compte pas te tuer ce soir... La neige est trop belle pour être tâchée de ton sang.

Et les prunelles brillantes du démon devant lui. Des yeux qui s'abaissent jusqu'à lui, daignant se souvenir qu'il n'est pas seul à partager l'étreinte d'Erèbe, l'obscurité des Enfers...

L'or éteint de la prunelle que Anshu fixe sur Fujin capture un bref instant son attention, le temps d'une nouvelle provocation. Le temps d'une nouvelle et imaginaire étreinte. Rêve éteint une fois de plus...

" Pourquoi, pourquoi Anshu, pourquoi avoir déserté ? Tu avais tous ce que tu voulais. Pourquoi ? "

Son ton tenait plus à présent de la pitié, la haine avait laissé place à l'imploration. Quel délice
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