[ ouvert à ceux qui veulent ] - Over the sky

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

Karasu Satsubatsu Hana
Etudiant(e)
Messages : 1199
Inscription : mar. 30 août 2005, 18:19
Localisation : Amegakure no Sato

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Une neige drue tombait sur Yukigakure no Sato, comme souvent... ce pays n'était pas celui de la neige, et de la glace pour rien. Hana se dit, tout en foulant du pied un monticule froid, que niveau originalité les fondateurs des villages cachés auraient pu faire mieux, pour ce qui était des noms au moins... sans même parler des pays.

Mais à cette époque - et c'était sans doute toujours le cas, au moins en partie - les puissances élémentaires dominaient tout... maintenant la jeune femme voulait croire à sa propre force.

Lors de sa précédente visite sur les terres de Makyou no Kuni, la déserteuse avait trouvé sur sa route une petite bande d'étudiants... une petite bande d'ANBUS... et Neiji. Cette fois, elle savait qu'il était là, mais le voir n'était aucunement son objectif, loin de là même.

D'un geste gracieux elle rejeta sa longue chevelure en arrière, la sorte de tresse qui la retenait battant contre son dos nu - une fois n'est pas coutume.

Un arbre gigantesque était posé contre le flanc du promontoire naturel que formait une sorte de petite colline... Hana gravit cette dernière d'un pas alerte, bien qu'assez lent - sans doute prenait-elle, tout simplement son temps - et une fois en haut s'immobilisa, presque brusquement.

Le paysage qui s'offrait à elle avait quelque chose de vide et de creux, mais on le sentait aussi rempli de sens... au fond de son regard un émerveillement incompréhensible pour le commun des mortels - la Jônin en était parfaitement consciente et assumait le fait d'être relativement peu claire aux yeux des autres - celui de l'égal...

Une inspiration profonde fit se soulever la poitrine d'Hana, et une expiration qui l'était tout autant la creusa, lentement, encore... tout dans les gestes de la jeune femme semblait tenir du rituel, et pourtant, son aura disait l'inverse, effrontée, insolente, indécise aussi, alors même que ses objectifs étaient clairs.

Son voyage, et le but de celui-ci, lui revint brusquement à l'esprit... elle avait quitté le Shinobi Kuran sans tenir compte de personne, ni de l'état de Kyoui après son retour, ni de ses élèves qui attendaient, sans doute - peut-être - un nouveau cours... un seul message la jeune femme leur avait laissé... son périple ne se terminait pas à Yuki, mais est-ce qu'un traître peut réellement espérer trouver un foyer un jour ?

C'était le matin... non, c'était encore le soir pour cette jeune femme insomniaque, ou décalée biologique selon les périodes : 4h45 du matin, il commençait à se faire tard mais c'est à cette heure qu'enfin, Hana avait émis le désir, la pensée secrète, de partir.

Les responsabilités qui lui incombaient ne lui convenaient plus... ses mains tremblaient étrangement alors que, redressée, assise sur le bord de sa couche désespérément vide, elle se rappelait bien des moments passés avec les hommes qu'elle avait aimés...


" Aimer ". Un mot qu'il faut manier avec prudence, voire avec sagesse, lorsque l'on s'adresse à la jeune femme... bon nombre s'étaient vus subjugués par sa beauté, bon nombre l'avaient trouvé désirables, mais ceux qui avaient survécu à leurs pulsions n'étaient pas si nombreux que cela. Voire rares... Neiji était l'un d'eux, mais il pouvait lui arriver n'importe quoi si elle ne l'accompagnait pas.

C'était plus fort qu'elle... toutes les personnes en lesquelles elle tenait, Hana aurait voulu être avec elles, tout le temps... être là quand elles pleuraient, quand elles hurlaient, quand la douleur s'insinuait sous leur peau et leur bouffait les entrailles, le coeur ou cet espace juste sous les poumons, quand la respiration devenait difficile, sifflante, incontrôlable, saccadée, quand l'impression d'avoir la tête dans un étau dominait toutes les autres, quand un filon de douleur se propageait le long des veines.

Ce que voulait Hana, c'était rassembler les personnes qu'elle aimait au moins une fois. Mais cela n'arrivera jamais.
La vie qu'elle mène ne peut la conduire qu'à la mort sur un terme plus ou moins court.
La voie d'Hana.
Son nindô.


L'art est solution. Je ferai de ma vie mon art. L'art est autodestruction.

Tout un terrain plat et blanc s'offrait à elle. Une sorte de tourbillon se leva là où son regard se posa, mais il y avait autre chose.
Un flux semblait s'écouler de son corps, invisible mais faisant légèrement bouger les contours de son corps, comme une eau tellement pure qu'on ne la verrait qu'en forçant son propre regard à la fixer, longtemps...

La jeune femme fit un pas en avant, parvenant au point culminant de la petite colline, ayant la meilleure place pour admirer l'étendue vierge... mais pas seulement cela.
Alors que son pied se posait à terre, la neige sembla trembler sur environ cent cinquante mètres en avant, marquant la distance de deux lignes dans la poudreuse, deux lignes dont la ténacité était si peu importante qu'on pouvait facilement croire que quelqu'un avait cherché à les effacer.

La jeune femme ferma les yeux et lentement, ses mains se mirent en mouvement au niveau du haut de son corps, formant des sceaux à une vitesse réduite, pour elle, restée prodigieuse pour d'autres et ce bien que ses gestes soient parfaitement visibles, encore que... un sourd son monta du sol, comme si ses entrailles se craquelaient sous l'effet d'un appel.

Une puissance incommensurable sembla écraser les alentours.

Tout ce qui vivait et se trouvait dans le périmètre d'Hana devait obligatoirement se sentir agressé, terrorrisé, non, terrifié, ses entrailles se retournant alors qu'il voyait sa mort prochaine se profiler sans rien pouvoir faire... une épaisse cataracte noire s'était formée, fumée noire émergeant des deux lignes immaculées un instant plus tôt, montant toujours plus haut dans le ciel...

Une larme coula le long de la joue de la jeune femme qui se laissa brusquement aller, et brisa le sceau qu'elle tenait depuis quelques secondes. Sa main nue passa sur son visage pour l'essuyer, mais quelle était cette détresse qui l'envahissait si rapidement, si stupidement même ?
S'il avait été là... non : s'il y avait eu quelqu'un avec elle.

Toujours... deux immenses bêtes noires flottaient, commençant à se rapprocher de la belle, et leur taille gigantesque qui aurait dû être un affront à sa puissance ne faisait que la côtoyer et s'agenouiller devant elle.


Hyouton, Souryû Boufuûsetsu...

Ils tournaient autour de la jeune femme, comme pour la caresser, mais ne pouvaient s'approcher. Une nouvelle larme franchit la barrière du regard d'Hana et roula, puis une autre... les imposantes bêtes légendaires venait à elle pour mieux s'éloigner, pouvant seulement la frôler ou lui faire du mal et l'emporter dans les bras de la mort s'ils la touchaient...



Ouvert à ceux qui veulent ^^...
[ Technique : Les Deux Dragons Noirs du Blizzard / Double Blizzard du Dragon Noir ]
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
Urusaki Kitai

Message par Urusaki Kitai »

(C'est un post qui se déroule disons, après l'aventure avec Ta-chan, donc, je suis encore un poquito bourré ^^)

Yuki était réputé pour la pureté et la résistance de la plupart de ses habitants, pour sa neige d'une beauté incroyable. Mais il y avait toujours des exceptions.

Un jeune homme par exemple, un jeune ninja qui érrait à travers son pays, à la recherche d'une sérénité et d'une paix intérieur. Il était seul, et il vagabondait, marchand lentement, les pieds s'enfonçant dans l'abondante neige de Makyou No Kuni. Il avait certainement l'habitude de cette mer blanche, lui qui avait toujours vécut dans ce pays... Mais il ne pouvait plus voir ce qui faisait de Yuki, Yuki.

Depuis longtemps déja, il aurait aimé voir les paysages qui l'entourait, encore une fois, juste une dernière fois. Mais pas seulement cela... Le visage de ses parents, de ses proches, la couleur de la neige, les sourires des personnes qu'il connaissait... Ce jeune homme pouvait bien entendus les imaginer dans sa tête, mais tous ses souvenirs dataient de plusieurs années déja.

Le vent frappait fort. La neige tombait. Et Kitai, bandeau cachant ses yeux, vêtements léger, avançait. N'importe qui aurait succomber au froid, surtout avec ce qu'il avait mit. Lui aussi d'ailleurs. Mais tant que dans son corp, son coeur brulait cette chaleur, cette flamme, il ne tomberait pas. Il se l'était juré à lui même, qu'il ne mourrait pas tant qu'il n'aurait pas revus tous ce qu'il veut revoir.

Marchant contre le vent, luttant contre la neige, l'Urusaki montrait pour la première fois sa forte personalité. Il était têtu, obstiné, mais il croyait en lui, et il croyait en tous ceux qui croyaient en lui..

Lors des jours comme ca, il était sur qu'il n'y aurait personnes à l'extérieur de Yuki. Tout le monde préférant rester à la maison, sous une épaisse couverture ou entre amis, dans des tavernes. Mais il sentait une présence. Quelqu'un qui le suivait ? Ou était-ce le destin qui l'avait mené à elle ? Peut-être était-ce celui ou celle qui allait le rendre ce qu'il avait perdus ?

Il était aveugle, comme tout le monde le sait. Le bruit que faisait le vent et le froid qui regnait engourdissait ses sens. Il n'entendait plus rien, ne sentait plus rien. Rien qu'ouvrir sa bouche était une action qui le demandait un effort incroyable, et sentir par le nez était tout simplement impossible, vu qu'il était complètement gelé. Et à vrai dire, il ne sentait plus rien. Seul le peu d'alcool qui le restait pouvait réchauffer son corps... Ou encore les paroles chaleureuses d'une inconnue ?

Marchant encore et encore, Kitai finit par s'écrouler, plaquant ses mains contre le sol... Puis son corp contre la neige... Il ne bougeait plus...


Les paroles qui résultent des coeurs unis sont odorantes comme des parfums. Fit une voix dans sa tête.

L'homme ne voit que le moment présent ; le ciel embrasse au loin l'avenir.*
Continua cette voix.

*Un voyage de mille lieux a commencé par un pas* Cette voix continua encore et encore de murmurer des paroles... Et ces phrases résonnaient une à une dans la tête du jeune homme, par terre.

*Le sage ne calcule pas s'il réussira ou échouera, les chances pour et contre. Il fixe le but, puis y tend.* Fit alors une dernière fois, et la fin de phrase était de moins en moins fortes, comme ci la voix s'estompait... Lentement...

"Les plumes du phénix se brisent parfois. Mais qui peut dompter une âme de dragon ?! Hurla alors Kitai, en donnant un poing par terre. Cette voix fut si forte qu'il aurait pu provoquer des avalanches et lever des tempêtes...

Posant une main sur la neige, avant de se redresser... Et se relever... Puis lever sa tête vers le ciel, serrant fortement son poing, écrasant la neige qui était dans sa main... Pour finalement, le jetter bien loin... Mais à ce moment, il sentit quelque chose, un chakra imposant et extrèmement puissant. Qui était-ce ?!

Kitai se demandait encore comment il avait pu sentir cela. Il avait les sens complètements ternis, pour l'instant... Mais il se rapella de quelque choses. Les voix dans sa tête... C'était des phrases qu'il avait appris lorsqu'il pouvait encore voir... Pourquoi résonnaient-ils encore dans sa tête, et comment se souvenait-il encore de ces phrases ?

L'instinct. Le sixième sens, celui qui faisait de lui le démon de Yuki. Son instinct l'avait permis de sentir cette force qui aurait pu l'écraser, et sa détermination lui avait permis de se relever encore une fois, la dernière fois... Et levant le pied lentement, le chûnin s'avança vers le lieu d'où provennait cette phénoménale puissance...

Un pas... Deux pas... Il s'avançait avec une énorme difficulté..


"Etre homme est facile, être un homme est difficle." Murmura le descendant des Urusaki en esquissant un sourrire, un sourire magnifique et extraordinairement pure.

Et il avança encore, encore... Lorsqu'il sentit plus que très bien la présence d'une personne. La même aura que la personne qu'il avait ressentis quelque minutes, ou heures plus tôt ?

Un incroyable flot d'énergie tournait autour d'elle.. Mais qui était cette personne ? Elle était différente, et son aura étrange. D'ailleurs, le vent était de moins en moins fort et la neige s'arrêta de tomber. Le calme revenait, mais Kitai ne recouvrit pas ses sens... Et il ne pouvait pas voire la "créature" qui se trouvait devant lui.
Tasuki Sakki

Message par Tasuki Sakki »

Tasuki, jeune chûnin prit plus d'une fois pour un étudiant, bravait les vents froids pour une raison qui lui échappait, sûrement ce noeud dans son ventre, le stress. Mais pourquoi ce stress ? Un préssentiment ? Une crainte enfouie sous tant de sentiments surgissait d'un coup et son rictus hautain qu'il portait souvent était tranformé en une étrange sensation, l'anxieté, mais bien plus en même temps. Son front plissé au dessus des ses yeux réduit à leur taille minimum pour ne pas être dérangé par le vent lui donnaient une allure étrange, bien accentuée par ses déplacements irreguliers et sa démarche plus lourde qu'à l'ordinaire, vestiges du reste d'alcool qui coulait encore dans ses veines.
Cette peur qui l'envahissait, quelle était-elle ? Que signifiait-elle ? L'ignorance la redoubla et il frissonnat de peur entre deux de froid. Le peur était en lui mais ne le concernait pas, son instinct le poussait à aller de l'avant au milieu de ses bourasques. Son pied heurta un monticule de neige et il se retrouva genou à terre, ou plutôt genou à neige, seul ... seul ombre noire au milieu de ce tableau de pureté, une larme se détacha de son oeil à cette constatation, mais il la chassa rapidement, se releva et reprit ses pérégrinations. Pourquoi ? Toutes ces questions restaient sans réponse dans son ésprit embrumé. Il leva alors la tête vers le ciel, cherchant une réponse à ses questions tracassantes, mais les flocons frappaient son visage, la neige si douce et si pure habituellement étaient ..... grise ? Elle avait perdu la pureté qui faisait de Yuki le plus beau village au monde ? Encore un mauvais présage ... qui venait d'un coup de se materialiser devant les yeux du chûnin, d'abord une forme floutée puis un monticule coloré constrastant avec le blanc-gris de la neige, prenait maintenant la forme de Kitai !


*Qu'est ce que ? Mais c'est !! Kitai ?! Pourquoi ? Q'est ce que ... qu'est ce qu'il fait là ??*

Un relant d'énergie traversa Tasuki qui fondit comme un rapace ayant repéré sa proie sur l'autre chûnin, à mi-chemain il s'arreta comme foudroyé, une aura s'infiltrait en lui, une aura terrifiante, était-ce une personne qui la laissait filtrer ? Quelle personne pourrait lâcher une aura si terrible ? Emplie de tristesse, de couffrance, mais aussi de cruauté et de violence ! Vers quelle personne se dirigeait Kitai ? Lui qui avait déjà posé un pied au sol et se relevait lentement, puis marchait, lentement mais inexorablement, vers la source de l'aura. Pourtant si Tasuki la sentait, Kitai ne pouvait que faire de même avec ses sens surdeveloppés, savait-il vers qui il s'avançait ? Tasuki, lui, ne le savais absolument pas et la peur de perdre une personne qu'il avait une vingtaine de minute plus tôt était maintenant remplacée par la peur de se perdre soi-même ! Tremblant de toutes parts, il regarda Kitai marcher jusqu'à le perdre de vue. Se retrouver seul juste après l'avoir vu lui fit un vide, sa peur lui bloquait la gorge, l'empechant de crier pour appeler Kitai, elle lui bloquait en fait tout le corps. Son coeur battait difficilement, ses battements résonnaient dans ses oreilles, acceleraient puis deceleraient jusqu'à une fréquence critique, la peur n'engendrait que plus de peur de sa part.

*Ki ... Kitai ... revient .... ne me laisse pas ... seul .... avec ... cette ... chose qui .. cette chose vers laquelle tu es allé ... seul ... seul ? Il est seul ? Face à une telle personne ? Merde !*

Tasuki n'aurait jamais été capable d'effectuer un tel acte en temps normal, mais la peur de perdre son ami était revenue, et bien plus fort, elle l'encourageait à aller lui porter secours. Il releva un pied, le liberant du centimètre de neige qui venait de le recouvrir et fit donc, difficilement, avec lenteur et irregularité, un pas, un seul et unique, mais il en était fier, sa peur disparaissait petit à petit remplacée par son instinct, et ce dernier lui dictait d'avancer, coûte que coûte, son ami pouvait être en danger.
Il refit un pas, puis un autre, puis un quatrième, montrant sa détermination dans toute sa fermeté !


"KIIIITAAAAIIIII !!"

Son cri, balotté par les vents ne rimait à rien, il fallait le trouver par ses propres moyens. Fermant les yeux, Tasuki essaya de le reperer à son aura, mais l'énorme aura noire brouillait toutes les pistes, en fait l'aura noire brouillait tout l'esprit de Tasuki, il ne pouvait compter que sur très peu de ses facultés, il ne pouvait quand même pas abandonner Kitai, son instinct lui dicta un direction qu'il prit sans se poser de question, mais c'était sûrement la bonne, l'origine de l'aura, Kitai s'y rendait sûrement .... Il marcha en cette direction quelques minutes durant.

*Son aura est si grande ? Quel monstre !*

Continuant ses pas, la jointure de sa cape relevée afin qu'elle protège son nez et sa bouche comme l'aurait fait une écharpe, il marcha et marcha encore, trébuchant, le visage fouetté par les vents, la peau lacérée par le froid, il continuait. Jusqu'à voir une ombre, la peur le reprit et il hésita, tomber sur la source d'une telle aura ne pouvait pas être très bon, mais si Kitai y était ... il fallait qu'il y aille aussi. L'aura était plus puissante ici que tout à l'heure, la peur qui le réinvestissait le médusait, il ne pouvait plus faire un pas, il pencha son poids en avant et s'écroula contre la neige, se mit à ramper, son moral combattant sa peur, il se hissait, à l'aide d'un bras, vers l'ombre sinistre, qui se dévoilait peu à peu comme étant ... Kitai ! Il l'avait retrouvé, Kitai était de nouveau devant lui, la peur s'envola, Tasuki se releva et couru vers l'Urusaki, alors une autre ombre se dessina à l'horizon, et le crainte reprit sa place, ne pouvant affirmer sa présence à Kitai, Tasuki restait là à le regarder .... le regard terrorisé, Kitai était face à ... à ce monstre ! la forme se détachant de la neige ne ressemblait pas vraiment à ce à quoi Tasuki s'attendait, mais il ne faut pas juger sur l'apparence, beaucoup de personnes prenaient Tasuki pour un étudiant, c'en est bien la preuve non ? Quoique là l'effet était plus impressionnant. Immobile, un pied en avant, paralysé pendant un pas de course, Tasuki ressemblait à une photographie floue prise au mauvais moment, le regard braqué sur l'objectif.
Xuan Kaorin
Chûnin Mamie Nova
Messages : 420
Inscription : mar. 11 janv. 2005, 19:43

Message par Xuan Kaorin »

De l'eau,telle une pluie de larmes effleurant delicatement le sol,émanait une sensation fluide et apaisante. La nuit fit son apparition majestueuse.
On pouvait apercevoir les étoiles scintiller timidement dans l'au-dela...Xuan comatait, fixant de ses grands yeux mouillés, le ciel ; ses oreilles focalisées sur l'écoulement continue que la rivière provoquait .. oubliant ainsi toute autre sorte de bruitages désagreables, les pieds dans l'eau, elle se sentait revivre.
Ses yeux n'apercevaient que des formes blanches se jeter dans le vide, caressant lentement son visage...Ses choses blanchatres et allongées étaient d'une douceur inimaginable et parcouraient les parties non recouvertes de tissus du corps de Xuan...On aurait dit des plumes?


Le sol poussa un cri enfui, trembla l'espace d'un instant comme pris d'un léger frisson..Un frisson de peur, il semblait etre dominé par une puissance qui le surpassait et l'opprimait par la meme occasion.

Les yeux brutalement ouverts, la genin ressentit une douce sensation heurter son visage suivie d'un claquement assourdissant. Un vent froid et violent, s'était abbatu sur les étendues de Makyou no Kuni semblerait-il, pour mieux balayer les traces de neige sur toute surface,les empilant vulguèrement sur le sol.


Prise de curiosité et d'excitation, Xuan se releva pour mieux admirer le paysage qui s'offrait a l'infini sous une couche d'une pureté extreme qui ne pouvait que narguer l'horizon. Ce dernier englouti par les vents empechant de cette facon les humbles voyageurs de comtempler en toute sérénité cette beauté rare..celle de Yuki...

Au milieu de ces tourbillons , une ombre se dressait en toute assurance, aspirant ce flux vers elle......Hana?


Ah! oui... Cette créature aussi sublime que démoniaque...Xuan eut l'occasion de la voir de très près. Ce jour la, la gamine achevait son entrainement habituel, sa respiration était saccadée, son souffle coupé, ses yeux brouillés par une légère couche de brouillard due certainement a la fatigue....Elle etait a bout de force, elle n'avait qu'une envie,tout lacher et sombrer dans son sommeil le plus profond mais non loin d'elle se dressait Hana...Il n'y avait aucune animosité dans son regard, la douceur et la grace emanaient d'elle d'une facon tout a fait naturelle.

La Jonin fit signe à la jeune fille de la suivre, cette dernière éblouit par cette force se précipita sur les traces laissées par Hana et disparut aussitot dans la foret. La folie de refuser une telle proposition ou l'imprudence meme dissiperent toute question trottant l'esprit de la gamine, elle ne pouvait point se refuser une telle experience.Ainsi elle partit sans se soucier de ce qui l'attendait...


Hana se dressait au sommet de la colline, a trois cents mètres environ de l'emplacement ou elles avaient passé la nuit.Un feu provenant d'un Raiton executé sans la moindre difficulté par la jounin, les avait rechauffé partiellement, Xuan munie d'une couverture bien épaisse pour chasser le froid alors que sa supérieure dormit au pied de l'arbre,les bras croisés,a l'affut du vent.

Une terrible douleur rattrapa la jeune désertrice qui tentait d'approcher le sommet et une peur incomparable la saisit,la secouant ainsi brutalement.Son avenir se résumerait-il a une mort atroce et certaine?...L'accroissement d'une telle aura meurtrière provoquait des vents surpuissants chargés d'élever la neige autour de la position d'Hana, l'enveloppant dans une fumée noire...Tel un esprit du mal qui s'échapperait de sa cage souterraine.

La genin n'en croyait pas ses yeux, son corps fut martelé,ses esprits agressés par cette diffusion terrifiante,des coupures surgirent sur sa peau, la brulant d'avantage, encore et encore. Elle ne pouvait cependant s'éloigner ou plutot elle ne le voulait point. C'etait la premiere fois et probablement la dernière qu'elle serait face a une telle décharge. Elle qui recherchait la puissance,la voila servie.

La jeune Kaorin se redressa et laissa son corps et son esprit s'ennivraient de cette energie destructrice. Ses legeres coupures s'emplifièrent au contact du flux mais la douleur dessinée sur son visage pale fut remplacée par un sourire discret. Les brulures qu'elle ressentaient n'était autre que cette puissance qui s'introduisait lentement dans son etre l'éttouffant ainsi mais s'introduisant quand meme...Elle avait enfin l'occasion d'y "gouter" et ne pouvait point y renoncer, plutot mourir!

Ne pouvant plus respirer, le mal s'accentuait, son corps ivre, elle se laissa guider par cet instinct que l'on prénomme la survie et s'eloigna en rempant difficilement, loin, le plus loin possible de cette colline maudite puis fixa cette dernière d'un air terrifié et pourtant éblouit!

Quel beau spectacle....quelle belle journée....
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Message par Sagara Toshiro »

L’étudiant songeait à la première partie de l’examen qui venait de s’achever ([HRP] J’espère que cela convient parce qu’en fait j’aime bien situé chronologiquement mes post pour éviter que cela parte dans tous les sens et qu’au final je sois un adepte du Kage Bunshin sans en maîtriser la technique :P[/HRP]). Sa maison respirait la tranquillité, les tatami assourdissaient le bruit de chacun de ses pas. Mais il se sentait à l’étroit, il avait besoin d’espace, il avait besoin de respirer. Il éprouvait la désagréable sensation d’étouffer. Surtout qu’il n’était pas satisfait de sa copie rendue pour l’interrogation théorique. Trop de trous, de lacunes, cela n’allait pas, son humeur était maussade. Il ressentait le besoin de s’isoler, de se retrouver seul face à la nature. Comme lors de son entraînement aux Oiseaux de Glace, là où il avait appris à connaître un peu mieux Neiji.

Bondissant à travers sa maison, après s’être servi un thé bien chaud, il sortit refermant violemment la porte coulissante menant dans son jardin. Quelques arbres et perce-neiges fleurissaient ici et là, mais tout ceci manquait d’entretien… Sagara en avait bien conscience. Les rues lui paraissait étrangement vide… à moins que son envie de solitude l’avait coupé du monde extérieur ? Il marchait, ou courrait son esprit était trop embrumé pour pouvoir discerner ce que son corps faisait. Son envie d’espace l’attirait irrésistiblement loin de ce village, loin cette cité. Par moment, il vivait assez mal le fait de ne pas pouvoir communiquer avec l’extérieur… de vivre en vase clos… se sentir coupé du monde.

La solitude, c’était ce qui pesait le plus sur les épaules de Toshiro, pourtant une nouvelle fois il avait besoin de se retrouver… de se sentir vivant. De sortir et de partir loin de ce village. L’envie de déserter ne l’avait jamais vraiment effleuré. Il n’aurait pas souhaité être éternellement pourchassé, surtout qu’il avait trouvé une chose précieuse à Yuki depuis son arrivée à Yuki… l’amitié. Il savait que Ryusaï et Maya serait toujours là pour l’aider, du moins le pensait il. Même s’ils étaient beaucoup plus jeune que lui, cela ne le dérangeait pas, quelque fois il ressentait ce que pourrait éprouver un grand frère vis-à-vis de ses cadets, du moins le croyait il.

Marcher, se perdre, se retrouver, à nouveau se perdre, à nouveau se retrouver.

Sagara éprouvait ces sentiments lorsqu’il marchait dans la forêt de Yuki. Dans ce désert de Glace, scintillant et reflétant les couleurs de l’arc-en-ciel lorsque le soleil brillait. Son âme s’égarait, depuis une heure il cheminait. Le froid l’engourdissait mais qu’importe ! Il aimait cette sensation ! Sentir sa peau devenir insensible, ses membres se raidir, son esprit s’obscurcir.

Pourtant quelque chose le réchauffait. Il sentait une chaleur non loin de l’endroit où il se trouvait. Attiré par ces auras, il s’approchait, craignant une nouvelle mauvaise rencontre, mais attiré par une certaine curiosité.

Mais surtout au plus profond de lui, il espérait retrouver Hana… La retrouver… Certes ! Mais pour lui dire quoi ? Qu’était il à ses yeux ? Rien ! Un ersatz de ninja ! Un être insignifiant ! Un moustique qu’on écrase parce qu’il est trop bruyant !

Ces pensées le tétanisaient, il n’osait plus avancer. Serré sur son cœur, il tenait encore ce parchemin, cette lettre écrite pour elle. Il y avait mis son âme… Ses mots étaient certes maladroits, mais il n’avait pas l’envie d’écrire des belles phrases gonflées de vide pour exprimer un sentiment si plein.

L’angoisse des retrouvailles, le contraignait. Mais si ce n’était pas elle ? Si cela n’avait rien avoir… Quelle cruelle désillusion ce serait pour lui. Il hésitait… Devait il continuer d’avancer ? Cette question le tarabustait, ne risquait il pas d’être déçu ?

Il était derrière un arbre, n’osant plus avancer, n’osant pas regarder.

Décidant de faire se dernier pas, il découvrit un spectacle qui le glaçât. Elle était là, il ne voyait qu’elle… Son aura l’écrasait. Il ne pouvait plus bouger… Il ne voulait plus bouger… Des larmes commençaient à poindre au creux de ses paupières. Devait il considérer ces retrouvailles comme une chance ? Ou comme une nouvelle épreuve ?

Il la fixait, écrasé par son aura.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Seirô-Mirumoto Akira
Genin Cauchemar des Portes
Messages : 381
Inscription : jeu. 12 mai 2005, 21:01

Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Le grand père de Moloch fixait Neiji de ses yeux rieurs.
Mais sn regard se voila, et alors qu'il regardait les cercles concentriques
se former à la surface de son thé, il poussa un soupir.
"Jeune homme, je voulait vous remercier pour ce que vous avez fait pour
Moloch."

Il laissa passer un temps, mais Neiji garda le silence, car les implications
de cette phrase en apparence anodine étaient bien plus profondes.
Le jeune shinobi savait que le vieillard faisait référence à l'épisode de la
clairière.
"Cependant, vous avez pris des risques inconsidérés."
Le ton de sa voix n'était que douceur, mais il flottait dans l'air une désaprobation qui auarait donné des frissons à beaucoup.
"Cela prouve que nos ambus ne valaient rien."
Il aspira une gorgé de the, et ajouta :
"J'en parlerai au kage."

Son discours aurait pu paraitre décousu et énigmatique pour n'importe qui, mais il
était clair comme de l'eau de roche pour Neiji :
Shinsei savait.
Le vieillard sourit, commes'il lisait dans ses pensées.
"Qui croirait un vieillard sénile comme moi ?"
confirmant au jeune homme qu'il garderait le silence.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour demander comment ...
"Parce que. Vos auras se remarquent. J'ai suivi votre combat."
Il sourit, comme si ces explications se suffisaient à elles-mêmes.
"Ton ami... sans doute une femme d'ailleurs, a une puissance peu
commune."
ajouta-t-il en chevrottant.
Il prit une nouvelle gorgée de thé, et reposa sa tasse sur le plateau.
Le liquide ambré s'agita, comme mu par une volonté propre.

Il leva un sourcil inquisiteur, et tourna lentement la tête vers la fenêtre.
la neige tombait dru. Peut-être même qu'une tempête s'annonçait.
Il se leva avec difficulté, et s'approcha du carreau, les mains croisées
dans le dos.

"Une femme, cela se confirme. Puissante. Mais triste, indécise, perdue."
Il se tourna a demi vers Neiji.
"Elle est revenue."
Il concentra à nouveau son attention sur les flocons, les yeux dans le vague.

C'est alors qu'une aura d'une ampleur colossale prit le jeune homme par surprise.
Son estimation était éronée : Shinseï n'avait pas montré toute sa puissance, loin de là.
Le vieillard ne s'occupait déjà plus de son invité. Il tendait son esprit vers
la force noire qui tourbillonait dans la clairière.
**Souryû Boufuûsetsu. Un sacré justsu. Ahhh, cette jeunesse...**

Il focalisa son attention sur Hana, puis secoua la tête. Influer sur elle, dans
son état, n'aurait servi à rien.
Comme pour Neiji, il voulait la remercier d'avoir épargné son petit fils.
S'il ne pouvait lui parler, il pourrait sans doute lui apporter un peu de réconfort.

Les mains cripées, il se concentra sur les dragons, y mêlant subtilement
son chakra.
Celui d'Hana, force et violence, repoussa le sien, qui n'était que paix et amour.
Mais comme le Yin et le Yang, les deux énergies arrivèrent à un compromis.
Le grand-père transforma le principe même des Dragons.
L'exploit n'était pas mince, mais il le réussi sans peine.
Leur couleur commençait à changer... elle devenait... plus claire.
Plus lumineuse aussi, au fur et à mesure qu'il insufflait son chakra
dans les créatures.
Il arrêta le transfert. Changer le chakra des deux dragons en entier
aurait pu etre pris comme un manque de respect, voire une aggression.

Si les deux bêtes ne voulaient pas de mal à leur maitresse, ils n'en étaient pas
moins dangeureux. Elle les contrôlaient toujours, mais le jutsu était devenu
moins destructeur, et comme souvent pour les techniques de ce niveau,
l'utilisateur gardait un lien avec les créatures, partageant alors leurs énergies.
Shinseï se détourna de la fenêtre.
**Elle vient de les laisser partir. Et avec eux s'envolent beaucoup de ses préoccupations.**

Il coupa ses perceptions, recentrant son attention sur la cabane, et laissant
cette jeune femme à son intimité.
Il sourit : l'une des auras qu'il avait ressentit à ses côtés avait changé. Si
elle avait pu rougir d'émotion, elle aurait été écarlate.
Dernière modification par Seirô-Mirumoto Akira le mar. 20 sept. 2005, 16:16, modifié 2 fois.
Moloch - Etudiant Yukien
L'ours de Yuki ! (merci Tytö)^^
Image
Karasu Satsubatsu Hana
Etudiant(e)
Messages : 1199
Inscription : mar. 30 août 2005, 18:19
Localisation : Amegakure no Sato

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Ses mains posées sur son visage le dissimulaient en grande partie, laissant à peine filtrer le regard brouillé de larmes de la déserteuse, que de toute manière, les dragons dissimulaient, continuant à progresser autour d'elle, s'élevant parfois à plusieurs mètres, s'enroulant l'un l'autre, revenant vers la jeune femme...

Il ne s'agissait pourtant pas d'une Invocation, une simple technique devant donner à des masses de glace une forme donnée, celle de ces animaux légendaires...

Pourquoi agissaient-ils ainsi, alors... Hana n'en savait rien, et peu lui importait à ce moment. Comme un chant, comme un opéra, son aura s'imposait aux sens de ceux qui en étaient les victimes, mais telle une cantatrice chantant son dernier chant, utilisant son dernier souffle...

... La Jônin ne sentait rien d'autre que sa propre douleur, qu'enfin elle ne réprima plus, la laissant filtrer de son enveloppe physique et se perdre dans les méandres torturés des flux qui lui appartenaient.

Jusque alors jamais les dragons n'avaient été aussi près de poser leur étreinte glaciale et noire, et blanche comme la neige, sur sa peau légèrement mate, se tenant autour d'elle en la protégeant de leur propre dangerosité...

Tendant la main en avant, la jeune femme savait que que celle-ci aurait dû être déchirée de toutes parts par la matière étrange, mélange de chakra, de glace, de volonté que formaient ces bêtes, mais il n'en fut rien, et le corps se dissipa simplement en partie, comme une brume.

Peu à peu, les reflets glacés qui couraient sur leur échine s'estompèrent pour ne laisser place qu'à une sorte de reflet, comme s'il s'agissait d'eau, devenant transparents tandis que comme un battement de coeur toute l'énergie qu'elle avait pu laissée aller autour d'elle semblait l'envelopper de nouveau, redevenir composante de sa propre présence et non une force de la nature comme auparavant.

Quelque chose avait influé, mais son visage resta le même, n'haussant même pas un sourcil bien peu de personnes auraient pu comprendre... Cette intrusion la dérangeait, mais il y avait tellement de douceur que tout ce qu'elle désirait, c'était se laisser porter par à elle... redevenir...

Alors... alors qu'elle commençait à lever doucement les yeux au ciel, Hana ressentit comme un besoin, de liberté... elle fit un pas en avant et dans le même mouvement, la veste Jônin, qu'elle portait ouverte, tomba sur la neige à la virginité mutilée avec un bruit étrange, incertain... un autre pas et ce fut la ceinture de tissu lâche qui retenait la Kodachi qui partit, encore un et ses longs cheveux furent relâchés, libres, tombant jusqu'en bas de ses fesses, volant autour d'elle alors qu'elle rejetait la tête en arrière.

Que voulait-elle, à cet instant ? Savoir ce que c'était... que d'être libre.

Tuer lui apporterait cette sensation.
Aimer lui apporterait cette sensation.

Enfin la belle sembla se rendre compte de la présence de Kitai, de Sakki, de Xuan, de... Sagara Toshiro ? Un instant, il ne fallut qu'un instant à son regard pour trouver l'endroit où il se cachait, et tenter de captiver le sien... le captiver, le regarder, faire en sorte qu'il se perde dans sa propre contemplation, puis...

Sourire, disparaître, apparaître derrière lui, se pencher et laisser aller sa tête dans son cou, souriant toujours, sa main droite posée sur la hanche du jeune homme, son bras gauche comme enroulé autour de son torse, tandis qu'elle murmurait des mots que nul autre ne pouvait entendre.


" Désires-tu... "

Une pause, son souffle qui s'égare au niveau de l'oreille droite du jeune homme, sa main qui court sur le tissu, l'autre exercant simplement une douce pression...

" ... me satisfaire ? "

Le ton était provoquant. Tout ce qu'il y avait de plus provoquant à vrai dire... avec une dose de cynisme, mais aussi de douleur et de tristesse, comme s'il ne devait plus y avoir de jour après ce jour, plus d'occasions après celle-ci, plus d'échappatoires en un sens... Lui en avait. Elle se les était sciemment coupées...

Sans un mot ajouté le corps d'Hana se rapprocha dangereusement de celui de son interlocuteur privilégié. Il n'y avait plus de douleur, il n'y avait plus de larmes apparentes comme auparavant.
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Message par Sagara Toshiro »

N’était elle pas derrière lui ? Ne lui avait elle pas parlé ? Rêve ? Réalité ?

S’il s’agissait d’un rêve comme il souhaiterait ne jamais se réveiller. Il la sentait derrière lui. Il sentait cette douce chaleur. Son aura l’écrasait, l’impressionnait. Il n’osait pas bouger, il n’osait plus respirer… de peur que tout s’efface, que tout s’évapore. L’envie de se retourner, de la serrer dans ses bras, ne lui manquait pas… Pourtant… Il demeurait immobile, tétanisé. Cela ne pouvait être qu’un rêve.

S’il s’agissait de la réalité, elle ne manquerait sans doute pas de sortir un kunai… comme la dernière fois… de lui trancher délicatement la gorge. Son sang alors giclerait sur cette neige immaculée. Ce n’était pas possible autrement. Mais ce mot… cette phrase susurrée. Il était sur de l’avoir entendu. Elle résonnait dans sa tête.


*Désires-tu me satisfaire ?*

Il aurait eu envie de crier : OUI ! Mais rien ne sortait. Sa gorge demeurait sèche. Il se sentait écrasé par ce qu’il lui arrivait. Il percevait son corps, son débardeur noir légèrement moulant lui laissait l’impression, la sensation, que sa poitrine lui effleurait, lui caressait le dos.

Depuis combien de temps, il n’avait pas senti la chaleur d’un corps sur le sien ? Quatre ans, cinq ans ? Il redécouvrait combien cela pouvait apaiser. Finalement mieux valait se laisser aller, et profiter de ce moment… sans doute éphémère…

Jouait-elle avec lui ? Il s’en moquait, il savourait. Ce corps contre le sien… Cette suave et lascive aura qui l’entourait. Rien ne pouvait être plus beau que ce moment là. Devait il rompre ce silence ? Lui dire qu’il l’aime ? Non, il préférait se taire… De toute façon elle devait bien s’en douter, sinon pourquoi serait elle venu à lui de cette manière alors que lors de leur dernière rencontre elle l’avait froidement égorgé.

Toshiro hésitait à lui saisir sa main. Mais, il avait peur… Il s’agissait d’une déserteuse, elle pourrait peut-être le prendre comme une attaque. Cela lui parut rapidement absurde, que pouvait elle craindre d’un adolescent toujours étudiant ?

Le temps semblait s’être arrêté pour lui. Plus rien n’existait… il n’y avait qu’elle… cette femme qu’il aimait… serré contre lui. L’envie de se retourner et de l’embrasser lui traversât l’esprit. Puis il se ravisât, baissant légèrement la tête, il ne s’agissait sans doute pas d’une kunoichi à qui l’on peut se permettre de voler un baiser.

Et puis… et puis il avait peur qu’en bougeant la magie de ce moment s’évapore. Que tout redevienne comme avant… froid.

Il s’abandonnait dans ses bras. Il sentait contre lui sa lettre, son parchemin. Etait il nécessaire de lui donner ? N’aurait il pas honte si elle se mettait à rire en la lisant ? Cette femme le tétanisait, le bouleversait. Il aurait souhaité connaître ses moindres secrets, partagés ses peines, ses joies. Mais qu’est ce qu’un étudiant tel que lui avait à lui offrir ?

Rien.

Il fallait se rendre à l’évidence, il ne comptait pas pour elle. Du moins c’est ce dont il essayait de se convaincre… De peur de perdre toute ses illusions lorsque ce moment s’achèverait. Car il le savait, toutes choses a forcément une fin, aussi agréable soit elle. Mais justement ne devait il pas en profiter pleinement ? Cette occasion ne se présenterait sans doute plus.

Elle était là, elle le serrait contre lui. Il la sentait contre elle. De sa chevelure émanait une délicate odeur. Il devait rompre le silence :


« Te souviens-tu de ce que je t’ai dit la première et seule fois que nous nous somme vus. Je t’ai cité un poème que ma mère me lisait lorsque j’étais petit. Cela disait

Tu descendais dans l'eau si claire
Je me noyais dans ton regard
Le soldat passe elle se penche
Se détourne et casse une branche

Tu flottes sur l'onde nocturne
La flamme est mon coeur renversé
Couleur de l'écaille du peigne
Que reflète l'eau qui te baigne

J’étais vraiment sincère à ce moment là… mais j’avais peur de moi… de ce que j’éprouvais, ressentais… Pardonne moi. J’espère ne pas avoir gâché ce bel instant par de nouvelles paroles inutiles. »


La voix de Sagara était un murmure, se fondant parmi le souffle du vent dans cette forêt de cristal, il s’était retourné. Les yeux légèrement baissés, mi-clos, il n’osait pas la regarder… Il craignait d’affronter son regard.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Tasuki Sakki

Message par Tasuki Sakki »

Le vent se calma un instant et Tasuki distingua précisément Hana, alors elle disparu dans un nuage de fumée, l'aura s'affaiblie et laissa de nouceau à Tasuki le loisir de bouger, le problème était qu'elle était toujours présente, juste éloignée, et le nouveau centre de propagation allait être facile à trouver, tournant lentement la tête dans sa direction, Tasuki découvrit ..... Sagara ! Et Hana juste derrière lui ! Hana dont la visage avait été vu d'innombrables fois sur le tableau des deserteurs : Karasu Satsubatsu Hana; Rang S; Prime : 80 000 ryos, morte ou vive. Comment un simple chûnin pouvait l'attraper ? A cette distance des portes, impossible d'aller chercher de l'aide rapidement, et la vie d'un élève dépendait de la rapidité des ninja à la mettre en déroute, il fallait agir vite, et avec force ! Tasuki se précipita en direction de la deserteuse, appelant Kitai d'une voix forte et enfilant ses protections et nekote et ses shita shi par dessus dans le même temps, voyant que Kitai ne semblait pas l'entendre, Tasuki voulu revenir vers lui mais sa priorité était la sécurité de Sagara, puis ensuite assurer sa propre sûreté. Se prupulsant grandement en l'air, il atterrit à une vingtaine de mètre des deux gens, relevant sa tête portant un regard melé de la crainte, de la haine et aussi du respect qu'il montrait envers les gens comme elle, et découvrit qu'elle se ... frottait ? Tout contre Sagara, son regard changea radicalement, il était d'abord étonné devant un tel spéctacle, puis devint colérique, envers elle qui semblait s'amuser avec Sagara, et envers Sagara qui semblait ne pas detester ça, bien au contraire (le coquin xD).

"Karasu Satsubatsu Hana !" *Ouah la classe de dire ça 8) *

"Vous êtes interdite de passage en nos terres, partez ou perissez"

*..... il ne faut pas avoir peur d'elle, elle ne peut pas être si forte que ça ... mais son aura ... NON ! Tasuki ! Tu DOIS te battre contre elle, c'est ton travail de ninja !*

Tasuki degaina un kunai et le lanca dans sa direction, sans grand éspoir de la toucher, mais de la séparer de Sagara afin de le mettre à l'écart d'un combat qui s'annoncait sanglant.

*Kitai ... j'ai besoin de toi je crois ....*

Tasuki se mit completement debout, en position de garde, ne sortant pas encore la lame de ses shita shi afin de préserver le seul effet de surprise qu'il pouvait se permettre.

"Honneur aux femmes ...."

Tasuki redoutait cette première attaque, mais s'il y resistait, le combat pourrai durer assez de temps pour que quelqun aille chercher de l'aide.

*Kitai ... Kitai ... Qu'est ce que tu fais ?!*

Le chakra de Tasuki entrait dans une ronde énergique, prêt à être distribué à n'importe quelle partie du corps, le stress l'envahissait mais ne semblait pas le déranger, il était pêt à agir dès que le moment se présenterai, dès qu'Hana bougerait d'un pouce, s'il manquait le bon moment il pouvait mourir avant même de s'en rendre compte, ses yeux tremblaient d'exitation, ils étaient le facteur principale de cette lutte contre la mort, un clignement au mauvais moment et la mort était inévitable ...

[hrp] T_T .... manque d'imagination .... T_T [/hrp]
Urusaki Kitai

Message par Urusaki Kitai »

Une à une, des aurs approchaient. Certes, plus que très faibles, mais elles étaient famillières. Des jeunes étudiants de Yuki certainement. Mais que faisaient-ils ici ? Ne sentaient-ils pas l'aura qui pouvait les submerger sans la moindre difficulté ? En tout cas, le ninja les sentait que un tout petit peu...

Etaient-ils inconscient ? Inconscient de ce danger ? La moindre de leurs erreurs étaient fatales, et si ils se faisaient attraper, le chûnin ne pourrait plus agir, il ne pourrait plus rien faire... Ils ne pourraient plus rien faire. Kitai ne savait pas que son amis, Tasuki était présent. Mais les sens de l'Urusaki étaient complètement "out"... Il lui restait le sixième sens, mais l'aura omniprésente le pétrifiait.

L'aura "noire" qui disparut, puis réaparut, un peu plus loin. Il était à coté d'une d'un de ces étudiants... C'était sur et certain. Tout était finit ? Mais alors qu'ils étaient côte à côte, il ne se passait rien. Kitai était si mal au point qu'il ne ressentait plus rien ? Que son temps était figé...


Puis la tension augmenta d'un coup. Quelqu'un se préparait à se battre ? Kitai, lui qui était débout, seul, immobile, ne savait pas du tout qui c'était... Mais après quelques secondes, des secondes qui parurent être une véritable éternité, lorsque le coeur du chûnin solitaire se serra. Quelqu'un avait besoin d'aide, mais qui ?


*Tasuki ?!* Pensait alors le jeune Shinobi.

Il ne voyait pas. Il n'entendait pas. Il ne sentait rien. Comment avait-il reconnus que c'était Tasuki ? Chûnin de Yuki ? Leur amitié, peut-être ? Eux qui étaient plus que très proche, comme des frères, lié par leur relations inébranlables... Ils étaient pour Kitai, plus proche que ses parents le sont...

Rarement on pouvait voir deux personnes ainsi lié. Ils étaient les meilleurs amis du monde (avec Kyutsu) et dès que l'un des leurs étaient en danger, l'autre le sentait, inexorablement (je crois que c'est ca...) Et lorsque Ta-chan libéra son chakra, Ki-kun était sur et certain que c'était son amis. Et il s'avança dans la neige, sans savoir où il avançait, tout en sachant que son insinct le guidait.

Puis le chakra de l'autre chûnin se fit réellement sentir. Plusieurs personnes à la ronde on pouvait sentier cette quantité de chakra tout de même grande... Et à ce moment là, Kitai se réveilla. Serrant davantage le noeud de son bandeau, il courrut en direction de cette puissance, dans l'espoir de pouvoir l'aider... Avec la certitude qu'elle était en position de combat... Combattre qui ? Hana, LA déserteuse du siècle.


[No imagination...]
Karasu Satsubatsu Hana
Etudiant(e)
Messages : 1199
Inscription : mar. 30 août 2005, 18:19
Localisation : Amegakure no Sato

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

La jeune femme sentait la peur, mêlée d'excitation et d'hésitation du corps quasiment collé au sien, et son sourire jusque-là pâle, un peu retenu, mua doucement en quelque chose de plus épanoui, plus vrai... il baissa la tête doucement, au même moment, provoquant dans le même temps un léger resserrement de l'étreinte qu'exerçait la déserteuse sur lui...

Alors que Toshiro sentait encore davantage la respiration dans son cou... respiration qui monta jusqu'à sa joue, puis son oreille tandis qu'il doutait sans doute du fait que des lèvres l'aient effleuré... était-ce réellement arrivé... avait-elle réellement provoqué ce contact intime, sensuel ?

Puis... il parla. Il lui redit ses mots qui l'avaient tant mise en colère, auparavant, mais, cette fois, aucune haine ne se lisait plus dans ses yeux, aucune arrogance mal placée, comme si le fier étudiant d'hier n'était plus, remplacé par un simple homme mettant son destin entre ses mains, à elle, comme elle-même l'avait fait quelques instants auparavant.
Se retourna, n'osant affronter son regard, attendant son jugement comme il aurait attendu le jugement dernier peut-être...

... La main attardée sur la hanche du jeune homme, s'était détachée lorsqu'il avait bougé, tout comme le bras qui l'enlaçait de façon presque tendre... mais Hana n'avait pas reculé, pas fait un demi-pas en arrière comme on aurait pu s'y attendre.

Le visage de Toshiro se trouvait non loin du sien, et de sa main droite elle effleura le menton afin de l'éléver vers elle, forçant le jeune homme, de son simple regard, à fermer les yeux...

Leurs lèvres ne scellèrent aucun accord, mais il put sentir une main se glisser sous son tee-shirt alors qu'elle se rapprochait encore, une mèche de cheveux portée par le vent lui frôler le visage, il put humer le doux parfum de miel qui émanait de la peau de la belle...

Sa main chaude remontant encore, alors que l'autre s'apprêtait à faire de même, aller caresser sa peau, mais dans son dos, que son souffle maîtrisé produisait un doux effet un peu froid sur ses lèvres...


" La disparition de la pureté
A donné le jour à la raison
Et dans le monde dominé par la raison
La passion se refroidit... "

" ... La relation sans la passion
Engendre la forme et
La relation formelle est
Trop froide... "

" J'ai toujours eu froid
Et je me suis sentie
Toujours seule. "

" ... Comme une sorte de cadavre...
... J'ai vécu comme un mort-vivant à errer
Sur la surface de la terre. "

" Je veux sentir un minimum de chaleur.
Je veux sentir un minimum de pureté... "


Sa voix, empreinte d'une douceur qu'il n'avait pu connaître jusqu'alors, murmura doucement ses mots, non pas à son oreille mais bel et bien sur ses lèvres, tandis que par moment il devait encore une fois avoir l'impression d'un contact certes bref, mais existant... où espérait-il tellement qu'il en ressentait le plaisir et la douleur magnifique ?

L'étreinte d'Hana, dans son dos, se resserra, leurs deux corps se rapprochèrent jusqu'à se toucher, et brutalement il put ressentir le vide.

Un kunai passa entre eux alors que Tasuki prenait la parole pour provoquer Hana... kunai qui passa du lieu " devant Toshiro " au lieu " vers le chûnin de Yuki " sans qu'il n'ait pu rien voir.
Alors l'étudiant put voir une autre facette de la jônin : Celle qui combattait, mais qui exècrait littéralement le combat...

Elle lui jeta un regard indéchiffrable, mêlant tristesse, résignation et regrets, mais aussi, une sorte de promesse... si seulement le chûnin de Yuki lui en avait laissé le choix, peut-être qu'elle serait partie sans faire d'histoires - Mais ce n'était pas le cas... elle disparut brusquement et reparut, Kodachi en main, auprès de Kitai qui se retrouva on ne sait comment propulsé en arrière, puis réceptionné par une Hana d'un Asshou combiné Usshou et dans un craquement sinistre, et un bruit sourd, on put le voir s'éclater par terre, créant même une sorte de cratère dans la neige.

Tasuki n'avait pu réagir... la jeune femme passa une main nue sur son visage, puis celle-ci retomba doucement à son côté, allant chercher dans la veste Jônin qu'elle tenait de la main gauche - toute la phase avec Kitai ayant eu lieu de la seule main droite - ... une paire de gants, aux plaques en fer apparentes, qu'elle enfila sans se presser, tirant un peu sur le tissu avec les dents pour les ajuster mieux.

Un sourire naquit sur son visage, doux, triste, quand elle croisa de nouveau le regard de Toshiro... puis elle se remémora Xuan et se tourna vers elle, ne se souciant apparemment pas de tourner le dos à son adversaire ou de lui présenter son profil.


" Montre-moi ce que tu vaux ma chérie. "
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Message par Sagara Toshiro »

Il était en face d’elle, n’osant guère affronter son regard, ses yeux se fermèrent. Il entendait le vent souffler doucement à travers la forêt. Une douce odeur de pin émanait de cet endroit…

Une nouvelle odeur… de la douceur ? Le délicat parfum qu’exhalait Hana se fondait parmi les sensations que recelaient ce lieu magique. Ce rêve qui l’avait si longtemps torturé, ce rêve qui l’avait tenu si souvent réveillé, se réalisait. Il se tenait en face de l’être qu’il aimait… Cette émotion était né lors de leur première rencontre. Il avait voulu se le cacher, mais ses sentiments l’avaient submergé comme le Vésuve avec Pompei.

Il la sentait contre lui, sa main le caressant doucement. Son émoi montait. Les yeux toujours fermés, les sens en éveil, il goûtait à cette extase nouvelle. Plus rien n’existait autour de lui, tout semblait s’être arrêté ! Plus un bruit dans la clairière, juste eux… Réunis dans une éphémère et fugace rencontre. Une voix douce et mielleuse comme son parfum vint se glisser dans son oreille. Elle lui parlait, doucement, tendrement, sans arrière pensée. Il lui semblait toucher l’inaccessible… partager ce que ressentait Hana… quel plus beau cadeau aurait elle pu lui faire ?

Il sentait furtivement le contact de ses lèvres sur les siennes. Rêve ? Réalité ? Il y revenait une nouvelle fois. Mais certains rêves semblent par moments tellement réels que l’on n’éprouve guère le besoin de se réveiller.

Fugacement, une image traversât l’esprit de notre étudiant.


*Et si les morts, n’étaient que des gens perdus dans leurs illusions, ne souhaitant jamais se réveiller. Peut-être suis-je déjà mort ? Pourtant tout me semble si vrai… Malgré tout je crains de la toucher… cet étrange et obscur objet de mon désir… Ai-je peur qu’elle s’évanouisse, qu’elle s’évapore ?*

Il sentit que l’étreinte se resserrait quelque peu. Sa poitrine paraissait glisser délicatement sur ce corps d’adolescent, en proie pour la première fois au désir charnel. Il ne pouvait plus la quitter, il ne voulait plus la quitter.

Pourtant elle disparût.

Tout ceci n’était donc qu’un rêve. Il lui avait cependant, semblé voir un regard empli de tristesse, de résignation… La dernière fois que leurs yeux s’étaient croisés.

Il restait planté là, la regardant, la contemplant. Il ne voyait qu’elle. Sa grâce, la fluidité de ses mouvements, tout en elle dégageait une grâce exquise.

Trop absorbé par ce spectacle enchanteur, il ne remarquât point les personnes contre qui combattait Hana. Elles étaient une gêne pour lui, elles avaient brisé, le délicat fil qui reliait Toshiro à la déserteuse.

Leurs regards se croisât à nouveau, il lui sourit, mélancolique. Ses yeux ne pouvaient plus la quitter. Il lui fallait retrouver ce moment. Il commençât à s’avancer. Mais la jounin semblât parler à quelqu’un. Pour la première fois, il remarquât la présence d’une jeune fille qui jusqu’à présent s’était faîte très discrète.

Mais doucement, ses pieds engourdis par le froid, il avançait. Elle était désormais proche d’elle, il pouvait à nouveau la sentir, la caresser. Il tentât de lui dire quelque chose, puis décidât de se taire. Comprenant que les mots n’avaient pas leur place dans une telle situation. Où seul compte l’affection que dégage nos gestes… Où l’atmosphère, l’alchimie entre deux êtres repose sur une évanescente sensation de bien-être, pouvant à tous moments être rompu.

Décidant de passer outre sa timidité, il glissât sa main gauche sur son ventre. Le contact de sa peau éveillât les sens de Sagara. Tournant délicatement le bout son index autour de son nombril puis glissant vers les hanches de la kunoichi. Il se surprit… une telle audace… N’allait elle pas le tuer, ou au moins lui faire payer l’affront d’avoir osé la caresser ? Mais le plaisir était trop grand… Son autre main, du bout des doigts, glissaient dans son dos. Sa peau, si douce, si délicate, si parfaite.

Tout ses plaisirs, ses envies longtemps refoulés… N’osant la regarder, il approchât ses lèvres des siennes… se ravisant… il osât un baiser dans son cou. Il le fit le plus tendre, le plus délicat, le plus amoureux possible. Ses lèvres restèrent sur la peau chaude, et mielleuse d’Hana.

Puis relevant doucement la tête, son visage s’approchait du sien. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres des siennes, il marquât un temps d’arrêt. Il n’osait finir ce geste. Attendant, espérant qu'elle termine son geste.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Ryusaï Edge
Genin Esclave d'Hime-Sama
Messages : 192
Inscription : dim. 10 avr. 2005, 23:47
Localisation : Dans un cimetière. Non, je ne suis pas mort ! Pas encore.

Message par Ryusaï Edge »

"Aaaah... Aaaaaah.... Aaaah"
Edge était appuyé contre un gros arbre. Il avait du mal à reprendre sa respiration.

*Je pensais pas que ce serait si douloureux. Je m'attendais à ce que ce soit difficile, mais pas à ce point !*

Cela faisait trois heures qu'il s'entraînait. Il était gelé, et épuisé.
La veille, après la première partie de l'examen genin, il avait reçu un autre colis de ses parents.
Celui-ci contenait un autre petit carnet de cuir, abimé et noirci. Il s'agissait d'un carnet d'entraînement de son père. Une petite note y était attachée.

*Je pense que maintenant, tu es mûr pour tenter ces exercices.*

Le carnet détaillait précisément les étapes à passer pour pouvoir acquérir le 3e principe du San Ryu Taijutsu, Ryu Man'Maru (Le Cercle Parfait du Dragon).

*Ce principe consiste à modifier le sens de circulation de mon chakra, afin de former un cercle dans mon corps.
Ca me permettra d'augmenter de façon considérable ma vitesse de rotation car c'est mon chakra qui me fera bouger. En plus, ça ne consomme pas de chakra, vu qu'il faut juste le faire tourner.
Cependant, c'est extrêmement douloureux, et je me fatigue plus vite...*


La première partie de l'entraînement consistait d'abord à diminuer ses réserves de chakra, pour n'essayer qu'avec une petite quantité.
Durant trois heures, Edge avait donc fait des exercices et pratiqué divers jutsus, pour se fatiguer.

Puis, il avait essayé. Et réussi. Pendant presque une minute, il avait expérimenté une toute nouvelle sensation. Il avait réellement senti le "courant de chakra" baigner ses organes internes d'une façon totalement différente. Il avait senti qu'il suffisait de relâcher ses muscles pour tourner à une vitesse qui dépassait de loin celle qu'il avait.
Malheureusement, rapidement, une douleur commença à le ronger de l'intérieur, puis devint rapidement de plus en plus aigûe. Il dût stopper l'exercice et s'adosser contre un arbre, pour reprendre sa respiration.

Soudain, il sentit une monstrueuse pression, comme si une main invisible lui enserrait l'âme, prête à la broyer.

*Mais, mais qu'est-ce qu..?* :blink:

Il avait déjà ressenti cette sensation... Lorsque Hana, la désertrice, était venu leur rendre une visite "amicale". Mais là, c'était bien plus fort, bien plus menaçant. Comme si toute la haine du monde s'était abattu sur lui.

*Je dois... tenir.... lutter !*

Mais c'était peine perdue. La fatigue qu'il avait accumulée joua contre lui, et il se sentit tomber dans les limbes de l'inconscience. Son esprit perdit pied, et il s'évanouit.

[HRP] Désolé mais j'ai rien trouvé de mieux pour que vous ne me remarquiez pas. :( C'était pas logique que j'arrive à dissimuler ma présence à mes senseï, et encore moins à une désertrice surentraînée ! :P [/HRP]

"AH !"

Le jeune Ryusaï retourna à la réalité. Combien de temps s'était déroulé ?
Il jeta un coup d'oeil rapide autour de lui. Il vit Tasuki-senseï, faisant face à Hana. Un autre homme était allongé par terre. Edge reconnut un professeur.

*La vache... :shock: Mais qu'est ce qu'il fout là, Sagara ? Et qu'il ce qu'il est en train de faire ? :blink:*

Son camarade semblait en effet comme ensorcelé : il se dirigeait vers la désertrice, comme un papillon de nuit vers une flamme.

*C'est vrai que lors de notre première rencontre avec Hana, il avait agi bizaremment... HEY ! Mais ils font quoi là !?*

C'est alors que le jeune ninja vit son camarade se rapprocher de la femme... bien trop près à son goût.

*................
C'est complétement surnaturel, là... :blink:
J'arrive pas à en croire mes yeux ! CE CRETIN EST EN TRAIN D'ESSAYER DE ROULER UNE PELLE A UNE DESERTRICE !!! Mais il est dingue ! :shock: :shock:*


Edge ne savait pas quoi faire. Planqué derrière son arbre, il essayait de faire le vide dans sa tête, afin de se dissimuler le plus possible aux sens aiguisés de la désertrice.

*Je dois rester calme, et observer la situation. Il faut attendre le moment favorable, et profiter de l'effet de surprise. Calme toi, calme toi !*
Dernière modification par Ryusaï Edge le mer. 21 sept. 2005, 14:39, modifié 2 fois.
Ryusaï Edge, genin de Yukigakure no sato

Aujourd'hui n'est pas demain et n'est plus hier. Il ne faut rien regretter.

Image
Xuan Kaorin
Chûnin Mamie Nova
Messages : 420
Inscription : mar. 11 janv. 2005, 19:43

Message par Xuan Kaorin »

Un mélange de pensées lugubres et de souvenirs perdus enterrés fusèrent a une vitesse vertigineuse dans un volume inapproprié, un volume non destiné a une telle surcharge.
L'aura majestueuse s'accentuait, empoisonnant tout ce qu'elle atteignait, pouvant d'un simple contact demunir un corps de son ame, ou montrer a un sage les bienfaits de la folie.
Sa tete s'appretait a exploser, une voix l'hantait, feuilletant vulguèrement des pensées destinées a bloquer des regrets passés, rouillés, enfouis dans cet esprit,cette douleur lui martelait les idées, ses mains posées sur sa tete ne pouvant lutter contre cette puissance la lachaient petit a petit, Xuan se preparait a sombrer, la pression lui etait a present insupportable. Son corps perdait sa vivacité mais n'avait rien a regretter au contraire c'était ce qu'elle recherchait.

Disparue?...L'émanation meurtrière s'arreta brusquement...comme si elle se rendit compte de sa suprematie, ne voyant plus l'intéret de fuser face a des etres meurtris, faibles...Ces etres ne valaient point la peine de se faire liberer de leurs poids par un tel genie.

Au milieu de ces etres, se dressa une femme, debout sur cette colline, plus belle que jamais, sure d'elle... elle defiait l'espace, le temps, les vents, tout ... Et pourtant on pouvait ressentir des larmes couler,de la peine s'evader et une terrible solitude frapper encore et encore... Hana
portait en elle le poids d'une telle force, d'une telle beauté...Sa solitude enveloppa pour un faible instant l'espace qui nous entourait..Une larme coula sur les joues de la jeune Kaorin, elle ne savait point pour quelles raisons cette larme était brulante...souffrante et indécise...

Hana disparut,mais son aura la montrait du doigt,elle se rapprochait désormais de l'endroit ou la genin se trouvait. Cependant, son energie se transforma en chaleur, en sentiments,Xuan ressentit son besoin de rester seule?...et s'eloigna par la suite pour laisser sa superieure saisir sa liberté...

La fillette resta cependant dans les parrages,elle ne voulait point causer des soucis...La vue du calme apres la tempete l'ennivrait d'energie,de force, de vie...Le paysage etait magnifique,elle ne pouvait se retenir de comtempler une telle beauté...La fillette pouvait rester des heures a respirer cet air delicieux malgré sa fraicheur.

Cependant ce fut bref,une presence se rapprochait de leur emplacement, elle ressentait une force,et non pas celle de la Jonin..

La genin ressentait comme une menace,elle eut peur pour Hana,quelle idée! et pourtant elle avait peur que la belle ait succombé a ses faiblesses,alors elle se deplaca discretement pour tenter de la prevenir..Mais le mal etait deja fait...Un homme se dressait non loin, fier mais terrifié..Un melange interessant..Un autre suivait...Xuan prit son arc, l'arma...au fond d'elle,un sentiment de contrainte naissait.Elle n'etait point de taille mais devait au moins avertir Hana.Quelle idée! elle ne devait etre en aucun cas un poids pour elle,alors elle ne fit rien,attendit que la belle s'en charge.

Le temps d'une respîration,l'un des hommes se retrouva au sol, et commenca a disparaitre dans cette terre blanche et pure, l'autre se dressait toujours pret a montrer ce dont il etait capable.

La jeune Kaorin vit une troisieme personne qui apparemment c'etait rendu compte de sa presence.

" Montre-moi ce que tu vaux ma chérie. " un léger sourire raviva le visage de Xuan,elle ressentit une force la saisir.Vallait mieux, decevoir Hana signifiait mourir.

Le jeune homme eblouit s'elanca envers la creature magnifique qui se tenait en toute assurance devant eux. La scene etait d'une pureté absolue,il tentait apres tout de saisir son envie. Manipuler par elle ne savait quel etrange sentiment, il se laissa aller et tendit son ame a l'ange ou le demon.Personne ne pouvait s'en douter.

Karasu Satsubatsu Hana,de toute sa grace et son charme se pencha légèrement,se rapprochant d'avantage du visage etendu a quelques millimetres du sien.Ce visage qui n'attendait qu'un geste de sa part pour ressentir l'ultime delivrance,celle d'un coeur souffrant en silence.La belle n'hesita point et posa ses lèvres divines,avec grace et delicatesse,sur les siennes.L'espace d'un instant douceur,chaleur et sentiments pures troublèrent l'assemblée.

Un instant ,un seul, au moment même où ses lèvres touchèrent vraiment les siennes... elle lui assène un Asshou delicat qui renvoya loin cet etre. Lui faire du mal n'etait point son desir, simplement voulait-elle le projeter
pres de l'autre deserteuse qui se tenait non loin... Puis Hana se retourna lentement faire face a l'homme qui daignait etre son adversaire.

Xuan rattrapa l'étudiant puis d'un geste sobre le relacha..Et regarda d'un air amusé son corps heurter le sol..Il fallait qu'il se reveille,qu'il rejoint très vite la realité...Son adversaire a lui était a quelques centimètres,un léger sourire aux lèvres,debout admirant sa proie.


HRP/ j'ai l'autorisation de Hana pour la fin /HRP
Karasu Satsubatsu Hana
Etudiant(e)
Messages : 1199
Inscription : mar. 30 août 2005, 18:19
Localisation : Amegakure no Sato

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Maintenant, la déserteuse se tenait face à Tasuki, ayant laissé Kitai inconscient dans la neige, son visage soudainement indifférent tourné vers son nouvel adversaire, alors qu'elle sentait plus qu'elle ne voyait les choses qui se déroulaient autour d'elle... son regard semblait transpercer tout ce qu'elle regardait, sa présence s'imposait et sondait quiconque se trouvait à sa portée.

Puis... une forme bougea à la limite de son champ de vision, et une autre, il s'agissait bel et bien de Toshiro, qui, l'air complètement ailleurs, ou, plutôt, concentré sur elle, s'avançait, manifestement en proie à une hésitation et un émoi assez compréhensible après tout ce qui avait pu se passer jusqu'alors, tout ce qu'Hana avait pu faire à son encontre... la manière dont elle s'était comportée avec cet adolescent.

Qu'avait-elle cherché à exprimer, pourquoi ces mots si doux et si froids à la fois, en réponse à ce poème que lui récitait sa mère...? Rien que cette anecdote montrait à quel point le monde qui les séparait était immense, gigantesque. Titanesque, peut-être, voire sans doute, infranchissable.

Un nouveau pas, et un autre, puis une main qui se tend, tremblante dans le vent froid de Makyou no Kuni, vers sa peau nue - vers le tissu de son haut sombre, passant juste en-dessous, allant doucement effleurer son nombril alors qu'il se rapprochait, encore en proie à un doute profond bien que dissimulé, allant jusqu'à oser déposer un baiser dans son cou, nichant par la même occasion son visage dans les longs cheveux de la jeune femme...

Lentement, elle se pencha vers lui, murmurant encore une fois à son oreille, avant de déposer, manifestement partagée entre amusement, attachement et tristesse, un baiser tout aussi doux que celui dont elle venait de bénéficier, l'expérience en plus, juste sur le haut du cartilage.


" Il faudra que tu viennes me chercher si tu ne veux pas rester avec des désirs inassouvis... " fit-elle simplement, alors qu'il relevait la tête, déjà, comme pour quémander encore un peu de rêve...

... Elle le lui accorda tristement avant de l'envoyer vers Xuan, sans aucune intention de le blesser, quasiment d'un revers de main, se retrouvant de fait en face de Tasuki, car il lui faisait sans le savoir un bouclier de son corps.

Hana ferma les yeux un instant, les rouvrant à demi dans le même instant, puis fixant son regard sur l'adversaire qui lui faisait face - sans doute ne le tuerait-elle pas, parce que ce qu'elle voulait, au moins en partie, elle l'avait eu.

Une longue inspiration souleva doucement sa poitrine, alors que son bras droit se tendait en avant brutalement, libérant une longue chaîne, faisant environ trois mètres... puis une seconde qui lui était attachée, allant ainsi récupérer la Kodachi qui traînait non loin du corps inconscient d'Urusaki Kitai pour revenir dans la main de la jeune femme...

... Qu'on put voir composer d'une seule main, faisant s'élever haut dans le ciel une cinquantaine de magnifiques Oiseaux de Glace.
Le temps fut comme suspendu un instant avant que, d'un signe de la main très bref, ceux-ci ne se dirigent contre Tasuki, alors qu'Hana laissait simplement sa Kodachi devant elle, pour parer toute attaque brutale, toute contre-attaque.
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
Répondre

Revenir à « Aux frontières de Makyou no Kuni »