[ Mission B ] Escorte pour le Consortium - Taiyô

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

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Kôrikage
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Message par Kôrikage »

Le lendemain de son entretien avec le Kôrikage, Neiji devait être parti pour la petite ville de Fuyumi pour y retrouver les envoyés du Consortium Marchand des Trois Soleils qu'il devait convoyer jusqu'à une ville nommée Torachenko, pour des raisons encore ignorées.
Muni d'un passe que l'administration lui avait fait parvenir dans la soirée précédente et, sans doute, d'un certain équipement, il était censé arriver pour 9h30 et avait donc, certainement, dû prévoir de partir quelques temps auparavant (du moins, nous l'espérons pour lui).

Pour une personne normale - non-ninja - le trajet devait durer environ deux heures en allant d'un bon pas, dans de bonnes conditions climatiques - ce qui était le cas, mais pour un shinobi il en était tout autre...
Un vent doux soufflait entre les branches des arbres sur la route qui sortait du village par le Nord, tout semblait calme.
Peut-être même trop... il serait au moins tranquille jusqu'à Fuyumi, parce que à cette heure, malgré le temps relativement clément, la température devait avoisiner les 10°C, et encore, en étant bien couvert^^.

C'était la première mission que lui confit le village de Yukigakure no Sato en tant que Jônin, une promotion récente qui lui avait également valu l'obtention de cette mission - en plus de son expérience personnelle - qui serait sans doute plus un test qu'autre chose.
Sans doute attendait-on qu'il trébuche pour le mettre à part, cet " étranger " ne disait rien qui vaille de prime abord, et les autorités se méfiaient encore de lui : réminisciences de l'affaire avec la désertrice Karasu Satsubatsu Hana qui avait cru bon de rendre une visite de courtoisie aux Yukiens en emportant la vie de la quasi-totalité d'une escouade ANBU, à un membre près.

Et à un Neiji près... malgré les dénégations des étudiants, la méfiance était toujours importante.
Il lui faudrait être bon pour assurer sa " place " ...
Kôrikage-sama, Kôrikage de Yuki
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Message par Anonymous »

"YattaaaA ! ! " hurla le juunin en jaillissant d'on ne savait où à un vitesse phénoménale.

"9h31, juste à l'heure !
Je savais que ça pouvait se faire en moins de 20 minutes",
conclut-il, royal.
Non pas qu'il s'était lancé un défi quelconque mais qu'il avait raté son réveil et avait donc dû se dépecher plus que légèrement pour rallier Fuyumi. Manger en moins de 10min, et le trajet en moins de 20, le tout en ne comptant quasiment que sur ses ressources physiques. Bon ok, le temps aidant aussi, une tempète de neige et il n'aurait jamais réussi.

*Bon alors, où qu'ils sont les zozios. C'est quoi déjà leur emblème ... D'aun ! Ils auraient pas pu me le passer. Et pourquoi c'est désert ici, chuis censé être au porte de la ville, non ?*

Et là, dans un éclair rare de lucidité, il compris qu'il y avait certainement plusieurs portes dans ledit patelin ... Il se mit donc à courir tout droit, enfin à sauter de toits en toits vers l'opposé de la ville. À la suite d'un bond majestueux, il tomba nez à nez avec ... Une charette peinte de trois cercles dans une lune argenté.

*Me rappel maintenant, la bande de neuneu avait un Lune en s'appelant Trois Soleils, tout pour me rendre la vie facile...*

"Ah vous voilà !" l'interpella une voix dans son dos.
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Message par Kôrikage »

La voix en question appartenait à un homme plutôt séduisant, qui s'avança vers Neiji en laissant ses camarades, assis contre un des murs de la ville, derrière lui : il semblait légèrement irrité et ne prit pas de gants avec le chûnin, en retard de dix bonnes minutes à cause de sa flemmingite aiguë et d'un certain retard de raisonnement.

L'homme, donc, paraissait jeune, on ne pouvait pas lui guère plus de vingt-cinq ans de prime abord : svelte, plutôt bien bâti, il faisait à peu de choses près la taille du Yukien, avec une carrure plus importante par contre, et ne semblait pas vouloir dissimuler son exaspération, qui transparaissait bien dans sa voix quand il prit la parole...



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" Il nous en manque encore deux, donc votre retard n'est pas si important mais nous avons des délais à tenir pour la suite, donc je vous demanderai de faire plus attention à l'avenir...
Je me nomme Shû, Shôgô Shû et je suis l'un des Maîtres Marchands du Consortium, comme mon collègue Kim... "


Il fut interrompu par celui-ci, un homme ne paraissant pas beaucoup plus vieux que lui, qui se redressa brusquement pour sortir de l'ombre de la bâtisse tout en regardant le nouveau venu.


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" Ca va, je me présente tout seul... tu n'as qu'à m'appeler Kim, et la jeune fille qui te dévore des yeux derrière, c'est Aoi mon apprentie.
Je suis également un Maître Marchand comme tu l'auras compris.
Là, nous attendons son élève Kami et une femme de notre rang, Sachiko.
Je crois savoir qu'elle avait quelques détails à régler, et le jeune est parti chercher les dernières provisions.
Enchanté. "
dit-il simplement avant de commencer à s'en griller une, tout en leur tournant le dos pour ne pas les gêner avec la fumée, blanche et légère, qu'il aimait à comparer à une femme, alternant même avec une sorte de flasque - bouteille d'un métal brillant d'un éclat mat, sous le soleil.


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" Pour le trajet... " commença le dénommé Shû, mais il fut interrompu par une voix jeune, masculine, légèrement perçante bien qu'allant parfois dans les basses, qui discutait tranquillement avec la propriétaire d'une voix plus sensuelle et maîtrisée.
On ne pouvait entendre ce qu'ils disaient, mais ils arrivaient de toute manière au coin de la bâtisse... le regard de Shû sur ce jeune homme qui lui ressemblait un tantinet, était un tantinet étrange, comme manquant de sérénité... sans doute à cause du retard.
La femme, quant à elle, n'avait pas de sensuel que la voix, et la jeune Aoi qui n'avait fait que regarder lui sourit de manière franche.
Il y avait une atmosphère...



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Kôrikage-sama, Kôrikage de Yuki
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Message par Anonymous »

Neiji avait enfin rallier le lieu du rendez-vous sans erreur possible au ton qu'utilisa l'homme pour l'interpeller. L'exaspération qui émanait et transparaissait dans la voix du dénommé Shû était plus que justifié et le jeune juunin n'en prit donc pas ombrage. De même qu'il ne tenta pas de redresser sa carcasse voutée par des années de port incertain afin de retirer à ce dernier l'ascendant qu'il croyait avoir sur lui en le regardant de haut.

Le second homme paraissait bien plus détendu, et la jeune fille derrrière lui le dévorait effectivement des yeux, il lui sourit chaleureusement et elle rosit candidement. Malgré son air serein, les yeux de Kim n'avaient cessés de le détailler sous toutes les coutures. une tension presque palpable - pour Neiji seulement - émanait de lui, pourquoi avait-il insisté sur le rang de leur camarade ? Il ne se rappelait pas les maîtres marchands si costaud, ni parlant de leur condition comme d'un rang. La plupart était des homme bouffis d'orgueuil, mais il est vrai que certaines routes n'étaient pas encore des plus sûres et que parfois le commerce dans certaines régions devaient plus tenir de la négocition de guerre que de celle d'orfèvres ...

Neiji tendit prestement l'oreille quand le sujet de sa venue allait être abordé mais Shû fut immédiatement interompu par l'irruption soudaine de Sachiko et Kami apparemment, et en plein palabre. Rien n'échappa au regard d'aigle du juunin - bon ok, bien aidé par les auras - pour tout de suite comprendre, que même si refoulé un lien existait entre le maître et le jeune apprenti là bas, et que la jeune femme avait bien plus que le simple statut de maître marchande ... Comme tous ceux ci-présent ...

Notre shinobi se décida à rompre le silence pesant qui s'était abattu sur le bivouac, feignant de ne rien avoir remaqrué :
"Vous alliez donc dire ? Je vous en prie, continuez, j'aimerais avoir quelques informations complémentaires sur notre voyage, non pas que nos services de renseignements soient mauvais, mais que nos services d'édition semble en grève ..."
La voix du juunin n'avait fait que passer comme un voil sur un galet, ne le changeant en rien, l'atmosphère lourde restait.
*Eh bien, soit il y a anguille sous roche, ou bien tes compagnons ont drôlement changé Hakiko ...*
Dernière modification par Anonymous le mer. 31 août 2005, 22:30, modifié 1 fois.
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Message par Kôrikage »

Un instant le jeune homme - certainement Kami - hésita en regardant Neiji, son regard courant de Shû à Kim, puis Sachiko et enfin, Aoi, bref aux autres membres du groupe... il avait senti le changement d'ambiance et cela semblait l'affecter.

Qu'est-ce qui n'allait pas ici ? La voix du Jônin le sortit de sa rêverie et avant qu'aucune des personnes présentes n'ait pu lui répondre, il se dirigea vers le type plutôt cool qui avait coupé la parole à son collègue en tout début de conversation.

Kunihito Kim...
Une sorte de sac de toile pendait à son côté, qu'il saisit... pour une simple sacoche il était plutôt long, et sa forme étrange ne laissait pas de doute sur ce qu'il contenait.

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" Kunihito-san... " fit le jeune homme en tendant le sac, regardant le marchand en sortir le contenu comme pour l'inspecter.
Deux étuis, de très belle facture, qu'il passa dans sa ceinture, avant de vérifier l'état des lames tout aussi belles.

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" Merci, Kami. Elles avaient bien besoin d'entretien... " dit simplement Kim avant de se retourner vers Neiji et étant apparemment sur le point de reprendre la parole lorsque Shû le devança.

" Pour le trajet, donc. Notre destination est Torachenko, une petite ville qui n'est qu'à quelques jours d'ici, pas plus de trois ou quatre.
L'itinéraire, nous le connaissons tous les cinq par coeur donc il n'y a personne à protéger en priorité... "


Aoi sembla vouloir protester mais un regard de son professeur la fit taire.
Kim laissait son collègue parler... pourquoi pas, après tout ?

Après une pause dûe au changement d'attitude de la jeune femme, celui qui devait être le plus âgé avec la femme reprit sur le même ton plutôt ferme mais encore assez doux.

" Torachenko est située non loin du Pays du Vent... nous allons longer la frontière pour éviter de perdre du temps dans les terres * et de rencontrer trop de monde *, c'est un voyage sans réelle étape, vous voyez ? Le chariot restera ici aussi, d'autres viendront le récupérer dans la journée, en attendant les gardes du village le veilleront... il n'y a pas grand-chose de valeur de toute manière... "

" J'allais oublier : Notre client ne souffrira aucun retard. Cinq jours, c'est le maximum que nous puissons nous permettre, d'accord ? "
demanda-t-il pour la forme plus que pour avoir l'approbation du jônin, tout en retenant une toux sèche, sans doute dûe à la cigarette, qui lui attira même un regard réprobateur de Kami.

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" Et vous vous appelez comment ? "

C'est la plus âgée des deux femmes qui venait de parler... Sachiko sans doute.

" Je me nomme... Sôma Sachiko. Hajimedate [ enchantée ]. "
Voilà qui était confirmé... mais elle ne semblait pas vraiment se soucier de la réponse. Désignant le chariot du regard, Aoi se leva rapidement et sortit de l'arrière de la cariole des sacs de tailles différentes, mais aucun ne se détachait vraiment du lot... aucun n'était marqué des armes de Taiyô, il ne s'agissait que de sacs anonymes.

" Peut-être devriez-vous enlever votre bandeau. Nous devons voyager discrètement. "
dit encore la femme en ne regardant même pas Neiji, alors qu'elle venait de se pencher pour prendre l'un des sacs tandis que ses collègues faisaient de même, apparemment au hasard.
Un autre paquet se détachait du lot, et c'était aussi elle qui le portait.

Il était assez long, fait d'un tissu sombre, et Sachiko l'accrocha avec une longue ceinture de tissu à son dos pour pouvoir le laisser pendre à son côté tandis que Shû et Kim l'observaient, Kami observant Neiji et Aoi observant Sachiko.

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" Bon, faudrait peut-être voir à décoller. On ne peut pas dire que votre retard nous ait arrangé... passez devant. " fit Kim tout en faisant un mouvement de tête au jeune Jônin, puis se faisant passer devant par Aoi qui avait l'air d'avoir perdu toute la timidité dont elle avait pu faire preuve auparavant.

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" Est-ce que vous pourriez m'en dire plus sur votre parcours en tant que shinobi et les arts du ninja ? S'il vous plaît ? " demanda-t-elle brusquement, après avoir seulement fait quelques pas à ses côtés, d'un ton ferme, le regard déterminé... pour avoir une réponse de la part de son interlocuteur, alors qu'ils tournaient le dos à Fuyumi.
Kôrikage-sama, Kôrikage de Yuki
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Message par Anonymous »

[HRP] Toutes les actions des tierces décrites ici sont fait avec accord du meujeu 8)
_____________________________

Neiji soutint le regard du plus jeune des trois hommes pendant le temps où celui-ci le fixa, perplexe, attendant vraisemblablement un signal quelconque pour se départir de cette vision. Il attendait, prostré là, deux objets oblongs dans un sac à son côté, hésitant sur la démarche à suivre, Neiji pouvait suivre les fluctuations de son aura comme on suivait un papillon en vol.

Ce n'est qu'après qu'il eut pris la parole qu'il le vit s'animer de nouveau, se déplacement lentement vers son ainé, le pas hésitant, lui tendant finalement le paquet. D'un geste preste ce dernier s'en saisit et le débala sans céromonie, enfilant les deux magnifiques fourreaux à sa ceinture et sortant les lames d'une main sûre pour les observer d'un regard expert, avant de finalement les remettre à leur place.
*Eh ben ! Ou bien c'est moi qui ne m'y connait pas, ou alors ces sabres sont tout bonnement magnifiques ! De plus, il adore ces lames, il les as depuis un bout de temps, sinon elle auraient pas besoin d'être nettoyée d'un, et de deux il ne les toucherait pas comme on touche un être cher... M'est avis que monsieur est fin bretteur ou alors je suis aussi obtus que certaines connaissances ...*

L'homme aux katana se retourna vers lui et ouvrit la bouche le temps de se faire souffler la parole par le fumeur.
" Pour le trajet, donc. Notre destination est Torachenko, une petite ville qui n'est qu'à quelques jours d'ici, pas plus de trois ou quatre.
L'itinéraire, nous le connaissons tous les cinq par coeur donc il n'y a personne à protéger en priorité...


*Trois ou quatres jours ?! Bande de feignasses ! Et si y'a personne à protéger, je fais quoi là moi ? Ou bien c'est Korikage-baka qui m'a balancé là histoire de me lourder, ou bien c'est plus une anguille qu'il y a sous le caillou ...*

J'allais oublier : Notre client ne souffrira aucun retard. Cinq jours, c'est le maximum que nous puissons nous permettre, d'accord ? "

"Je vois ... Pas de soucis à se faire, c'est pas moi qui vous retarderais."
*Fumer c'est mal ^^ ...*

Dans son dos lui parvint une voix féminine, assez rauque pour dénoter un certain âge, mais assez peu pour lui laisser l'avantage de la maturité sur la sénilité.

" Et vous vous appelez comment ? "

Pivotant d'un bloc, un pâle sourire aux lèvres, Neiji attendit la suite de sa phrase qu'il sentait plâner dans l'air ...

" Je me nomme... Sôma Sachiko. Hajimedate . "

" Et moi Neiji, enchanté." dit-il en réponse, pour un observateur extérieur Neiji aurait été ici l'archétype du schyzophrène en puissance puisqu'il s'adressait à présent au pan de mur derrière l'épaule de la jeune femme qui avait pivotée d'un quart de tour pour ordonner à sa jeune amie le déballage des marchandises.
*Je vois, apparemment je suis ici le bienvenu, mais bon, je m'en doutais un peu, y'en qu'une qui m'a pour l'instant porté un regard où pointait autre chose que de l'indifférence ou de la surprise... enfin bon, espérons que ça va être distrayant sinon je fais une affaire personnelle de la survie de korikage-baka !
Faudra aussi que je mette à essayer de retenir leurs noms, 3/4 jours avec eux ça va être long sinon...*


Ensuite le jeune jûnin regarda - Aoi apparemment - débarquer les sacs de l'arrière du chariot, et ce avec moults précautions. Chacun était semblable à l'autre, tous de simple sac de toile aveugle, de forme similaire, et apparemment de poids aussi, si le jeune homme voulait savoir ce qu'il escortait, ou tout du moins escomptait escorter, il avait devoir en ouvrir un, ce qui pourrait être à ses dépends, donc il allait peut être éviter de laisser la curiosité prendre le pas sur la flemme... Ce qui, censément, n'était pas bien dur...

" Peut-être devriez-vous enlever votre bandeau. Nous devons voyager discrètement. "
* Uh ? :? *
Fut la seule pensée du jeune homme qui lança un regard circonspect à la large manche de sa chemise. Il n'avait, en se faisant précipitemment pousser hors de chez lui, qu'eut le temps d'enfiler des sandales, un pantalon de toile grossière, une chemise à manches courtes d'un tissu un peu plus fin et sous celle-ci une sorte de t-shirt de la même matière ( oui oui, à Yuki :p ). Ainsi que bien sûr quelques pochettes d'armes divers. L'un des types venus le chercher lui avait ensuite remis son bandeau posé sur un secrétaire à l'entrée de sa demeure car on lui savait la facheuse habitude de l'oublier malencontreusement. Bandeau qu'il avait ensuite noué autour de son bras, bien caché par les amples manche de la chemise. Alors, soit la femme avait un regard du tonnerre, soit elle n'en avait tout bonnement rien à faire de lui, il optait bizarrement pour la deuxième solution...

Une fois les préparatifs terminés, et Sachiko en possession d'un long paquet noué à la ceinture, le dénommé Kim lui dit :
" Bon, faudrait peut-être voir à décoller. On ne peut pas dire que votre retard nous ait arrangé... passez devant. "

"D'accord, sans problèmes, allons-y" dit le juunin d'un ton neutre tout en se retenant de penser trop fort :
*Mon retard ? Qui est-ce qui vient de se faire ramener ses katanas lustrés ?*

Immédiatement arès avoir tourné le dos à la future procession, vint se coller à lui Aoi, qui placa ses épaules au niveau des siennes et régla son pas sur le siens. Une fois qu'ils furent à quelques encamblures du village, elle prit la parole, chose que Neiji attendait sentant gronder chez elle une impatience dû à une certaine timidité.
" Est-ce que vous pourriez m'en dire plus sur votre parcours en tant que shinobi et les arts du ninja ? S'il vous plaît ? "

"Héhé, ben ça, on peut pas dire que j'ai été brillant sur de nombreux points =]
J'ai jamais été un grand fan des arts ninjas à proprement parlé, ceux qui fascinent tant de monde, le genjutsu et le ninjutsu. J'ai toujours été axé un peu plus brutal, armes et taijutsu de préférence, et je me rend compte que ça donne des résultats pas trop mauvais même si je cède face à des combattants expérimentés professionnelles des deux première discipline leur puissance à distance autant que la perte de controle chez l'adversaire les rendent redoutables, plus encore que ne sont les spécialistes comme moi que certains apparentent à de simples ronin. Ce n'est peut être pas faux au final on retse assez basiques, mais on maîtrise tout de même les techniques de base qui font la renommée de notre corps de métier."


Neiji s'interrompit quelques instants, pas tant pour reprendre son souffle que, par ce silence, pour l'obliger à le regarder, chose qu'elle évitait avec soin depuis qu'il avait commencer à discourir, ce qui ne l'empèchait pas de l'écouter avec une certaine attention.
Elle se retourna donc vers lui, ils avaient chacun un demi-sourire aux lèvres, le siens signifiant :"Bof continue si ça te chante", celui du jeune homme:"je sais que tu t'en fous." Les fluctuations de son aura, après avoir été erratiques, s'étaient bien vite orientées sur cette voie là, surprenant quelques peu le jeune jûnin. Il conclut donc simplement, toujours avec un léger sourire :
"Enfin voilà quoi, pas grand chose de remarquable."
*Même si tu dois te douter que je n'ai pas tout dit, et que tu ne risques pas d'en savoir beaucoup plus...*
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Message par Kôrikage »

Kim ne put retenir un sourire quand il sentit la légère crispation du jônin auquel il venait de s'adresser... en vérité, on pouvait le sentir doué pour sonder ses semblables bien que faisant le tout au feeling plutôt que comme une science maîtrisée...

Peut-être connaître un peu mieux son histoire aiderait à voir plus clair, mais cela n'était sans doute que le cadet des soucis des autres personnes présentes, Aoi y compris ? Ou pas.

Alors que Neiji venait de terminer son monologue, après lui avoir fait un sourire de plus charmeur la jeune fille ralentit suffisamment pour arriver près de son maître marchand, jetant par la même occasion un coup d'oeil aux fourreaux qu'il portait et lui demandant à voix intelligible, bien que manifestement seulement destinée à lui :


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" Allons-nous continuer mon apprentissage... pendant ce court voyage ? " dit-elle simplement.


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" Chaque voyage est une expérience, chaque pas que tu fais te conduit vers ton destin, ne le sais-tu pas encore ? Le contexte n'est que synonyme de rapidité de progression, si tu n'es pas capable de retirer de chaque chose la leçon qui y est rattachée tu ne deviendras qu'une femme comme les autres, Aoi. " conclut l'homme d'un ton sec alors que Sachiko prenait le relais...

... Kami buvant manifestement leurs paroles tandis que Shû regardait ailleurs, fumant encore quelques instants avant d'écraser le bout de la cigarette entre ses doigts, ne se souciant apparemment pas de se brûler.


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" Ne sois pas si intransigeant, Kim... d'aucuns te diront que nous n'apprenons que de nos erreurs, et que le bonheur fait se ramollir les meilleurs. "


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" Et pourquoi ne la laisseriez-vous pas se forger ses propres convictions, après tout il s'agit de son avenir, à elle de faire les choix qui s'imposent pour sa quiétude personnelle. "


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" Comme toi ? " répliqua presque instantanément, et assez violemment, Sachiko, se murant presque aussitôt dans un silence, se réfugiant derrière un mur.

L'homme écarta la question d'un revers de main sous le regard intrigué de Kim et Kami qui laissait aller son aura à sonder chacun leur tour, les deux Maîtres... ils ne s'affrontaient pas vraiment mais il y avait manifestement une vibration entre eux. Etrange...


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" Je vous ai entendu tout à l'heure. Vous parliez des maîtres en arts ninjas ? Du Genjutsu et Ninjutsu ?
J'habitais dans un village de ce genre autrefois, un village caché, mais j'ai choisi ce métier... dites-m'en plus, je tâcherai de faire preuve de respect envers vos paroles, pas comme d'autres... "
dit soudainement Kami, d'une voix forte comme pour briser l'enchantement, se tenant toujours en-deçà des autres, environ trois pas derrière Shû.
Kôrikage-sama, Kôrikage de Yuki
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Message par Anonymous »

Neiji écoutait et ressentait avec une indifférence non feinte les "combats" entre les différents maîtres marchands, oui, définitivement ils étaient ... "différents", il n'en avait jamais connu des comme ça, le voyage promettait, non pas d'être passionnant, mais en tout cas de ne pas être de tout repos.

Une fois l'escarmouche terminée, Kami vint se mettre à la hauteur du juunin, et lui demanda :
" Je vous ai entendu tout à l'heure. Vous parliez des maîtres en arts ninjas ? Du Genjutsu et Ninjutsu ?
J'habitais dans un village de ce genre autrefois, un village caché, mais j'ai choisi ce métier... dites-m'en plus, je tâcherai de faire preuve de respect envers vos paroles, pas comme d'autres... "


Neiji resta interdit quelques instants, puis prit la parole, tel le prof qu'il était censé être ... Censé.
"Le ninjutsu est un art basé sur l'alliance de la puissance physique et mentale ce qui fait de ses utilisateurs des gens particulièrement entrainés et particulièrement puissants pour certains. Les "tours" les plus simples sont éxécutables par beaucoup de monde, même des non ninja, les plus complexes peuvent tuer le plus puissant des shinobi sur le champ, après avoir encaissé ou produit la technique. Dans la pratique ça s'apparente à mélanger les deux énergies, spirituelle et physique, pour leur donner une forme voulue : un jet de flamme, un oiseau de glace, un rafale de vent, ... Du fait de cette "alliance", si l'on tombe à court de chakra - c'est comme ça que l'on appelle cette, enfin ces énergies - on tombe dans un état catatonique voir un coma profond suivant la puissance de l'effort.
Pour ce qui est du genjutsu, les principes sont un peu les mêmes sauf que l'on va ici produire une illusion qui servira à tromper l'adversare, à le faire souffrir ou à le tuer. Cet art est, à moyen niveau, plus diificile à maîtriser pour une bonne efficacité, mais à haut niveau, ninjutsu et genjutsu se valent.
Pour moi ce sont les deux arts ninja les plus puissants, car les différentes formes de taijutsu et de maîtrise d'armes s'apparent plus au bushido qu'au nindo la plupart du temps, toute la subtilité de l'oeuvre est de réussir à concilier les arts sus-cités et les pratiques plus "basiques".

J'ai répondu à ta question ?"


Le juunin avait débité ça sur un ton calme, posé, assez lentement et sans pour autant prendre un ton trop accadémique, ennuyeux à sons sens.
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Message par Kôrikage »

Les paroles de Neiji semblaient en intéresser plus d'un parmi les membres du petit groupe, et Kami avait quelque peu accéléré le pas pour se rapprocher du jeune homme, avant de se rendre compte de l'effet bienfaisant qu'une distraction du genre pouvait avoir sur l'ambiance de groupe... parvenu à ce moment du voyage (comment ça : début ?), n'importe quel shinobi digne de ce nom et doté d'une certaine sensibilité serait arrivé à la conclusion qui avait effleuré le (plus ou moins) Yukien : Ils étaient différents.

Shû, qui continuait à fumer sa clope dans son coin, laissait parfois échapper un début de quinte de toux bien vite réprimé cependant, pendant que Sachiko ne semblait pas vouloir sortir du silence buté dans lequel elle s'était elle-même enfermée, et ce bien qu'elle ait manifestement une envie certaine d'intensifier la conversation, d'y apporter son grain de sel.

Mais, chaque fois, son regard se portait sur l'homme à l'air perpétuellement nonchalant qui se tenait à son opposé sur la route pavée, et se réfrénait en conséquence... et chaque fois, il était clair que Kim se retenait également, mais de hausser les épaules et les envoyer bouler...
Être au milieu d'une guerre de ce genre n'avait certes rien de bien agréable.

Un petit rire se fit entendre quand Neiji interrogea plus ou moins Kami sur le bien-fondé de sa réponse... le visage du jeune homme s'était métamorphosé pendant un instant, comme s'il s'agissait d'une autre personne, mais il se referma bientôt, et bien qu'un éclat étrange brille toujours au fond de ses prunelles sombres.


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" Oui, oui, merci Neiji-san, je n'en attendais pas tant non plus, vous savez ^^ . Au moins...
Il est clair que nous avons affaire à quelqu'un qui connaît quelques bases de sa profession, c'est rassurant pour nous... enfin... "


Kami, sembla hésiter sur ce qu'il allait dire ensuite. Mais après avoir pris une brève inspiration, souriant d'un air candide, il reprit la parole :

" On sent bien que vous, vous vous foutez de ma gueule, en un sens, vous me faites cours, mais... où est le nindô ?
Cette chose pour laquelle les ninjas sont près à sacrifier leur vie, et puis le Ninjutsu... c'est aussi des histoires... comment dire ?
De volontés qui se heurtent. "
fit-il simplement, un peu plus sombre soudainement.

Le temps semblait lui donner raison, soit dit entre nous, ds nuages s'accumulaient progressivement et par moment la lumière du soleil baissait jusqu'à ne laisser qu'une atmosphère grisâtre, un peu triste, qui entamait aussi le moral des personnes présentes... Shû jeta sa clope, accéléra le rythme.
Une sorte de cliquetis se fit entendre.

Clic.
Clic.

Bruit du métal contre du métal, juste un instant, froissement du tissu... un petit groupe de gens dépareillés croise celui des membres de Taiyô et de Neiji, sans doute quelques rônins se déplaçant en groupe pour plus de sécurité et dans le but de trouver un travail.

Les plus ou moins jeunes marchands se sont plus ou moins regroupés afin de leur laisser un passage confortable, mais cela n'empêche pas celui qui semble être le plus jeune des samourais de frôler (voire heurter légèrement) Kami, dont le regard jusque-là fermé semble se modifier un bref instant, mais Shû, lui aussi... le regarde et il se calme.


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" Cet enfant a malheureusement quelques tendances brutales, Neiji... j'espère que vous l'en excuserez. " fit-il, cherchant manifestement une nouvelle cigarette et l'expression de son visage changeant du tout au tout quand il se rend compte que son paquet est vide.
Une sorte de miaulement désespéré se fait alors entendre.

" Neeeeoooooowwwnnn T____________T . "
* air malheureux inside *

Les cinq, quant à eux, s'éloignaient. La propreté de leur mise était impeccable, leurs vêtements, certes, avaient subi les affres de ce qui devait être un long voyage mais aucune odeur dérangeante ne les précédait, ou suivait, et rien ne semblait sortir du lot, en un sens.
Ils s'éloignaient simplement, ayant à peine jeté un regard au petit groupe.
Kôrikage-sama, Kôrikage de Yuki
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