Hôpital de Yuki

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Kyûketsuki Suu
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Message par Kyûketsuki Suu »

Le garçon répondu d'un ton naturel à l'excuse de Suu.

« Tu ne me dois rien .Ah! attends si tu veux rembourser ta dette,
quand tu sera rétablie tu iras boire un coup avec moi!Et tu me dis ton nom et,
un truc encore ne sois pas si respectueux.
Non pas que je te rejette ton respect mais je suis aussi vieux que toi! »


** ??? Quoi ??? **

« Mais dit moi,tu est tombé comment? »

C'était quoi ce remboursement, sa vie valait un coup à boire et un nom ? Pas plus ??
Sûrement...

« Si tel est votre... Ton désir... »

Il n'avait pas encore fait très attention à la question du garçon.

Mais... Mais tout ça c'était quoi ? C'était stupide, pour faire quoi boire un coup ?? Et à quoi bon connaître son nom ??? Il voulait pas d'argent ? Ou de services ??
Soudain, Suu se rendit compte de ce que signifiait cette demande... Se rapprocher... Et non seulement ça lui faisait peur, mais en plus il avait une grande excuse pour s'empêcher de le faire.

« Merci beaucoup, mais je... Je ne pourrais pas boire avec v'toi. Je m'appel Suu. »

Le jeune malade ne remarqua pas que Neï était frigorifié, il se tourna sur sa droite pour se lever. Il ne comprenait pas, il avait des bandages aux chevilles, ça faisait assez stupide, et puis à quoi ça pouvait servir ?? Ah et aussi autour de sa poitrine ! ... Il enlèverait ça plus tard.
Sa peau le tirait, et malgré les conseil de Neï, il s'étira, et bougea un maximum une fois assis sur le bord de son lit.
Malheureusement pour lui, son état ne serait pas rétablit avant quelque heures, bien qu'il puisse encore bouger, avec douleur.

Il se leva et prit la fuite.

//HRP
Tu l'arrête si tu veux mdr
Il a pas vraiment le temps de s'enfuir loin, arrête le avant la porte si tu réagis au quart de tour.
Un conseil, fais gaf à ton orthographe avec un programme comme OpenOffice.org que tu peux télécharger où tu veux...

//
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Reste t-il un peu d'espoir dans mes larmes ?
Neï Saïdo
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Message par Neï Saïdo »

Nei lui laissa quelques secondes de répis avant d'ouvrir la fenêtre.

*Mais qu'a t-il ?je vais bien voir mais avant,il faut que je le rattrape*

Il était désespéré,personne ne voulait de lui.

Mais un autres sentiment le tiraillé de l'autre sens: Pourquoi?Pourquoi fuir toute compagnie lors que l'on en ressens le besoin ?peut-être était-ce de sa faute ?
Il ne le savait pas et devait le savoir.

Il repéra alors l'échelle de secoure dans le coin du bâtiment

Il prit appuie sur le rebord et sauta en attrapant la barre de l'échelle en passant,
Elle descendu à toute vitesse grâce au poids de Nei.

Il se retrouva devant Suu alors que celui-ci sortait à l'extérieur,il l'attrapa à une main,
ce qui fut facile puisque qu'il n'était pas encore retablie.
Et il posa une question
une seule et unique question :

”Pourquoi ?!Pourquoi tout le monde me fuis?!! “

Les personnes autour de lui les regardèrent du style : ”Mais c'est quoi ces fous ”
et les éviter.

Puis Nei lâcha Suu,fatiguer de toujours rechercher l'amitié alors qu'on ne voulait pas de lui.
Il se retourna marchant d'un pas lent et lourd de tristesse.
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Kyûketsuki Suu
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Message par Kyûketsuki Suu »

Suu attrapa ses vêtements, se rhabilla nonchalamment et allait droit vers la sortie. Ses douleurs commençaient déjà à s'estomper.
Neï avait comprit ? Il le laissait tranquille... En faite il ne s'en souciait même pas, il préférait rester égoïste, sinon comment le repousser ?

Il sortit mais là, il se fit empoigner !

** Comment c'est-il déplacé si vite !? C'est... C'est un Ninja !? **

« Pourquoi ?! Pourquoi tout le monde me fuis?!! »

Suu avait un regard des plus froid, et Neï sembla abandonner... Il fit demi-tour, parfait, Suu allait faire de même.
Mais il ne bougea pas. Il voulait rentrer, mais il se contentait de regarder cette personne s'en aller.
Il baissa la tête, le garçon compatissait...

Il le rattrapa le plus rapidement possible, et tira assez violemment le garçon par l'épaule pour qu'il se retourne. A ce moment là, Suu aurait aimé sourire et faire une mignonne petite tête ! Il le voulait, c'était déjà trop, bien sûr il s'en empêcha. Son regard devint même plus méchant pour masquer son sentiment. Ce regard était vraiment désagréable, même si celui qui était en face de Suu était sûrement un Ninja, il se gênait pas pour le provoquer.

Au lieu de dire « Sers moi fort. », il lança :

« Je ne sais pas quel est ton nom, mais tu es sûrement quelqu'un de bien. Alors ne traînes pas avec moi ! Je n'ai besoin de personne ! J'ai honte d'avoir été sauvé, la prochaine fois, laisse moi me débrouiller seul compris !?

Quand aux autres, fuis les s'ils te font du mal. »


Il avait fait disparaître son envie de sourire, elle se remplaça par l'envie de le frapper... Mais vu qu'il était en face de quelqu'un de plus fort... Il trouva ça stupide.
Il n'oubliait pas qu'il avait été sauvé, il ne l'oublierait pas. Mais il l'emmagasinait comme une dette. Et ne le transformerait jamais comme une amitié, la preuve, il voulait le frapper, le faire fuir... A jamais.

Suu sembla vouloir s'enfuir encore une fois.
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Neï Saïdo
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Message par Neï Saïdo »

Nei le regarda d'un regard froid,cet fois,il était vraiment enervé!
Il le regarda,son coeur battait à tout rompre,l'adrenaline laissait place à la colère.
Il lui repondit alors sur un ton haineux:

"ecoute!ce n'est pas comme ça que tu deviendra fort!En restant solitaire!"

Et il concretisa l'envie de Kuu en lui mettant un grand coup de poing dans le bide et
il se retourna en marchant lentement dans les sures de Kiri.

[pas d'inspi c'est une horreur!)
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Ryo Hazuki
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Message par Ryo Hazuki »

Le combat était fini, Ryo avait perdu. Cependant, la défaite n'avait pas un goût amer, bien au contraire, elle laissait présager d'agréables et brillants jours prochain. Sagara n'avait pas été ménagé durant la bataille, et il avait puisé dans presque toutes ses réserves en chakra. De plus, l'Hazuki avait prit l'ascendant tactiquement. Pour vaincre, il lui aurait fallu une plus grande maîtrise de ses dernières techniques, contrairement au Toshiro qui avait une arme redoutable avec le dragon noir. Quoi qu'il en soit, il était fier et content du déroulement de la situation. Fatigué, il éprouvait le besoin d'aller soigner toutes ses blessures corporelles.

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.


Se redressant, il fit un léger signe de la tête au colossale Moloch avec le peu de force qui lui restait. Puis, il quitta les lieux tout comme son prédécesseur, se dirigeant vers les portes du village de la neige. Lentement, avec une dégaine courbaturée et défraîchie, le jeune genin fondit dans le décor presque irréel des sommets blanc.

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.


L'hôpital du village se rapprochait doucement, mais sûrement. Le jeune homme amoché un peu partout, titubait sur son trajet. Trajet court, mais qui devenait un calvaire aux fils des minutes, son corps lui faisant atrocement mal. Des contusions par-ci par-là, des coupures, des brûlures. Il n'était pas en danger, mais la douleur générale qui l'élancé à chacun de ses pas, était comme l'enfer.

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.


Finalement, le bâtiment se dessina après plusieurs minutes de supplice. C'était le plus beau bâtiment de Yuki mais aussi l'un des plus important après l'Académie. Une tour circulaire d’une vingtaine d’étages qui dominait le village entièrement. On raconte que de son sommet on peut voir jusqu’aux frontières du pays de neige, mais bien sûr c'est une légende. Cependant elle permet tout de même de voir à quelques kilomètres au delà des portes de la ville. A Yuki, on lui donne souvent le nom de « Tour Blanche »... Les personnes qui l’ont construite ont réussi à reproduire la couleur et la douceur de la neige.

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.


Ryo traversa le hall avant de s'effondrer littéralement. Une infirmière se trouvant là, s'empressa d'appeler d'urgence des médecins afin de s'occuper du jeune homme gravement touchée. Il avait perdu connaissance, et gisait sans vie sur le sol carrelée blanc de l'hôpital.

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.


Après plusieurs minutes passées dans les mains des spécialistes médicales les plus performant du village, le genin pu retrouver un état stationnaire. Ces jours n'étaient plus en dangers. Malgré tout, il ne reprit pas connaissance rapidement. Plusieurs heures allongées dans son lit passèrent. Réglé aux sons du compte-goute, métronome du moment, l'Hazuki regagnait petit à petit ses forces...

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.

Bientôt, il serait de nouveaux opérationnel. Mais pour le moment, le repos était le mot d'ordre. Récupération...et régénération du corps, tel était son programme actuel. Ouvrant difficilement les yeux, Ryo comprit qu'il avait réussi à atteindre l'hôpital avant de s'écrouler. Un sourire se dessina sur son visage, avant qu'il ne s'assoupisse en paix...

Il n'était plus la vie,
Il n'était point encor la mort ;
Il était la fatigue inassouvie.
Ps: Dans la réplique en italique, le "encor" est d'origine, car ce sont des vers d'une ancienne époque^^
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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Ryo Hazuki
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Message par Ryo Hazuki »

Rp précédent= La morgue
Look for the rainbow in every storm
fly like an angel heaven sent to me…


La journée était belle, ensoleillée. La place du village était noire de monde. A partir de la bibliothèque municipale et jusqu’à la cité marchande, le flot des dames s’écoulait, pareil à une cascade de fleurs. C’est beau, c’était la vie.

Contraste époustouflant avec la morgue, avec la mort. La vie après la mort ? C'est une question que tout le monde se pose. Peut-être pas aujourd'hui... mais un jour, nécessairement. Demain peut-être, à cause d'un proche, d'une amie qui est en train de nous quitter. Et pour nous aussi, l'heure viendra. Certains disent : "il y a peut-être quelque chose, on verra bien quand j'en serai là. Pourquoi m'inquiéter aujourd'hui?" D'autres passent toute leur vie à préparer cette rencontre de l'au-delà, à préparer l'éternité, tellement c'est important. Mais tous sans doute nous avons de la répugnance à penser à la mort, car nous sommes faits pour la vie. C’est beau, la vie.

La place grouillait de monde de tout horizon et tous les vendeurs s'en donnaient à coeur joie pour attirer les clients. Le jeune homme était souvent bousculé lors de son trajet, mais il s'inclinait poliment pour dire que ce n'était pas grave. D’ailleurs, l’Hazuki se sentait un peu perdue dans cette cohue, mais l'ambiance était à la fête et les nombreuses musiques le prouvaient. C’est beau, la vie.

En marchant, il aperçu un banc rempli de souvenir. Il était vide, personne dessus. Qu’y avait-il dans ce simple banc ? Ryo ne pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair qui lui parcouru tout l’échine de son corps. Il baissa les yeux, et il continua son chemin, pensant à sa rencontre avec la fille qu’il aimait. C’est beau, la vie.

Look for the rainbow in every storm
fly like an angel heaven sent to me…

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Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde


Une maison de rêve, un pavillon bourgeois discrètement cossu dissimule dans une banlieue résidentielle, c'est ici que résident Lester Bunton , sa femme Carolyn et leur deux filles Jane et Emma. L'agitation du monde et sa violence semblent bien loin ici. C’est beau, une femme.

Ses doigts glissaient le long du mur tandis qu’elle se déplaçait sous la chaleur écrasante du soleil. Cette jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux azur arborait une peau blanche et rayonnante. Cette dernière appréciait le contact du poil soyeux de son petit bébé chat contre la peau dénudée de ses jambes qui absorbaient avec plaisir les rayons du soleil. Quelques minutes auparavant, cette dernière était parti de chez elle, et avait rapidement enfilé une robe traditionnelle fendue au niveau de ses hanches, serrée à la taille et qui descendait jusqu’à ses cuisses. En se contemplant dans le miroir, elle alla même jusqu’à apprécier le décolleté qui mettait à présent sa poitrine en valeur, sans pour autant en devenir vulgaire, ainsi que la faible quantité de tissu qui révélait la grâce de ses jambes. La finesse de son corps dégageait une certaine beauté, fragile certes, mais pure et éclatante. C’est beau, une femme.

Emma, oui c’était son prénom, prenait la direction de l’académie de glace afin de rencontrer le kage. Sur le chemin, les regards s’attardaient indiscret sur ces terres aux formes exquises, réceptacle des doux secrets et faîte pour être conquises. C’est beau, une femme.

Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde

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It's amazing how you can speak right to my heart
Without saying a word, you can light up the dark


Académie de Glace

Arrivé à l’Académie, le jeune homme s’arrêta devant le bassin comme la première fois. En fait, il repensait à la jeune fille. Il était bouleversé, il aurait voulu la revoir assise, il aurait voulu lui parler. Elle était si gracieuse, elle était si belle. C’est beau, l’amour.

Mais, elle n’était pas là, et la vie reprenait son cour. Ainsi, d’un pas lent, le jeune genin franchi le seuil de l’enceinte ninja. Le garçon pénétra dans le hall d’accueil, un immense hall qui occupe tout le rez-de-chaussé. Excepté, une arrière salle permettant d’accéder aux étages supérieurs. Ce hall est encore plus grand que celui du palais de Glace. Quatre points d’accueil ont été prévus, avec toujours trois personnes à chaque poste, et ces quatre bureaux ont été disposés en fonction des points cardinaux (Nord, Sud, Est, Ouest). Le centre de la pièce a été aménagé avec de nombreux fauteuils. La tête remplie de souvenir, il s’avança vers l’un des points d’accueil afin de se renseigner. C’est beau, l’amour.

Des mots furent échangés, un dialogue fut instauré et la conclusion ne tarda pas à arriver. L’homme indiqua du doigt une jeune femme. En se retournant, Ryo aperçu son ange. C’était elle, la fille du parc. Son cœur battant de mille feux, lui fit oublier le bruit incessant de la foule. Restant la cloîtré l’espace d’un instant, il l’admira telle une divinité descendu du ciel, tombant une deuxième fois en arrêt devant sa beauté. Ses yeux plissèrent pour observer celle-ci plus en détail. La jeune femme s’avérait être une jeune fille, âgée d’environ dix-huit ou dix-neuf ans, c'est-à-dire trois ou quatre de plus que l’Hazuki. Avec son air conquérant et ses cheveux blonds comme les blés, on aurait dit une déesse antique. Mais cette déesse était bien réelle, et au-dessus de ses joues constellées de taches de rousseur, deux yeux bleus brillaient comme des étoiles. C’est beau, l’amour.

Le jeune ninja s’avança vers elle d’un pas timide. Puis, une fois à sa hauteur, il murmura d’une voix douce : « Vous êtes medic-nin ? ». A cela, la jeune fille répondit d’une voix suave : « Oui. A qui ai-je l’honneur ? ». Sensible à la question, le garçon releva le menton et en ajouta : « On m’appelle Ryo, mademoiselle. Je suis genin et j’aimerais apprendre les arts de la médecine. » Le visage de la jeune fille venait de s’éclairer d’un large sourire. Etait-ce de bon augure ? « Quelle coïncidence ! s’exclama-t-elle. J’ai fait tout le chemin depuis chez moi pour rencontrer des ninjas dans l’optique de leur parler de la médecine. Moi c’est Emma Bunton. » Ryo frétilla d’aise en entendant ces propos. Décidément, cette journée prenait un tour glorieux.
C’est beau, l’amour.

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Without saying a word, you can light up the dark

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You said go slow
I fall behind the second hand unwinds


Les deux jeunes gens marchaient lentement en direction de l’hôpital. De son côté, le jeune homme ne cessait de contempler la beauté fatale qui l’accompagnait tout au long du trajet. Il l’aimait, il l’aimait depuis ce jour ou leurs regards s’étaient croisés dans le parc. Il n’oublierait jamais ce matin, il n’oublierait jamais cette rencontre. Ce qu’il avait vu, ce n’était pas l’œil innocent et simple d’un enfant, c’était un gouffre mystérieux qui s’était entrouvert, puis brusquement refermé. C’est beau, la vie.

Si pure, si radieuse…Il éprouva un fameux battement de cœur. Il était amoureux. Mais l’amour était-il réellement possible pour un ninja ?! N’est-ce pas une faiblesse que d’aimer ? L’amour ne conduit-il pas à la peur et à la haine ? Et puis, avait-elle ressenti comme lui ? Essayant de chasser toutes ses pensées, il continua d’avancer silencieusement aux côtés de la jeune fille. C’est beau, la vie.

Tournant la tête vers lui, elle ne pue contenir tant d'émotion en elle, il fallait que cela explose! Elle attrapa le garçon par le cou, et lui déposa un baisé sur la joue. « Ryo, je suis heureuse...toi apprenant les arts de la médecine et moi medic-nin...tout les deux réunis...promets moi de ne plus me quitter...pas comme ce matin sur le banc » La jeune fille venait de dévoiler une part de son jardin secret. Ne plus se quitter. Rester ensemble. Etre réunis. L'engagement. Les promesses...Après une longue période en restant seul il était difficile de promettre pareille chose. Mais cette fois c'était différent. Au delà du fait que le jeune homme avait appris à ouvrir son coeur auprès de ses amis et de ses compagnons apprentis. Au delà du fait qu'il avait décidé de faire sa route seul. Au delà du fait que sa formation de genin était une véritable promesse de sang qu'il avait fait à son père. L’Hazuki ne désirait qu'une chose : poursuivre sa route au côté d’Emma Bunton. C’est beau, la vie.

Finalement, le bâtiment se dessina après plusieurs minutes. C'était le plus beau bâtiment de Yuki, on lui donne souvent le nom de « Tour Blanche ».Les personnes qui l’ont construite ont réussi à reproduire la couleur et la douceur de la neige. Et, ce bâtiment abritait désormais la plus belle femme aux yeux du jeune garçon. C’est beau, la vie…

You said go slow
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Suite ici= Pension Ozhora
Dernière modification par Ryo Hazuki le sam. 28 févr. 2009, 12:34, modifié 2 fois.
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Ikari Yorukawa
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Ikari Yorukawa »

Près de son entrée, l’hôpital de Yuki possède un petit parc où les malades peuvent aller se promener histoire de se dégourdir un peu les jambes et de prendre un bol d’air frais. De nombreux bancs y sont disposés afin que les pensionnaires n’aient pas à parcourir des kilomètres pour s’asseoir lorsque la fatigue se fait sentir.
Sur l’un de ces bancs se trouve Ikari, une cigarette à la main. En le voyant sortir le paquet de sa poche, l’infirmière lui avait demandé de sortir. Il fait froid pourtant.

Ça n’était pas pour lui qu’il était venu et d’ailleurs il aurait très bien pu repartir maintenant que sa petite malade était entre de bonnes mains mais il se sentait bien dans ce parc. Sa cigarette lui apportant un peu de chaleur.
Il était arrivé quelques heures plus tôt après que sa sœur ait perdu connaissance en se levant de table. Il s’était bien sûr inquiété pour elle mais n’avait pas cédé à la panique. Ça n’était pas son genre.
Le pouls et la respiration de sa sœur lui avaient semblés normaux mais Ikari n’avait que peu de connaissances en la matière.

Sa sœur était plus lourde que lui, car de quelques années son aînée, il s’était rapidement rendu compte qu’il n’arriverait pas seul à la porter, aussi était-il aller demander l’aide de leur voisin de palier. Il ne le connaissait pas et aurait préféré demander à Nel mais le temps pressait.
Le voisin n’avait pas posé de question et après avoir enfilé une chaude veste à Mai, il l’avait prise sur son dos pour l’emmener à l’hôpital. Ikari aurait aimé faire plus mais s’il l’avait aidé à la porter, il n’aurait fait que ralentir l’homme. Le rythme de celui-ci était tel qu’Ikari devait presque courir pour arriver à le suivre. Parfait, ils n’en arriveraient que plus vite.

Une fois sur place des infirmières prirent Mai en charge, laissant les deux garçons dans le hall. Ils parlèrent peu, voire pas du tout. Ikari n’était pas un grand bavard et le voisin semblait trop inquiet pour vouloir tailler le bout de gras.
Au bout d’un moment, bien trop long pour Ikari, une infirmière vint les voir pour leur assurer que Mai était hors de danger et que son évanouissement n’était dû qu’à un surmenage. C’est vrai que ces derniers temps, elle avait accumulé les missions. Ils s’étaient occupés d’elle et à présent elle allait mieux mais ils souhaitaient quand même la garder en observation pour la nuit.
Le bon voisin, à présent qu’il était rassuré, choisit ce moment pour s’éclipser. Il ne voulait pas interférer entre le frère et la sœur, ce dont Ikari lui fut gré.

La nurse guida le jeune homme jusqu’à la chambre de sa sœur et les laissa, lui disant que Mai avait besoin de repos et qu’il ne devait pas rester très longtemps. Elle repasserait dans quelques minutes. Il lui dit qu’il était heureux qu’elle n’ait rien de grave, elle lui répondit de ne pas s’inquiéter.
Pour se détendre, il avait pris son paquet de cigarettes dans sa poche. Par habitude il en avait proposé une à sa soeur. C’est à cet instant qu’était revenue l’infirmière et celle-ci, sourde à ses explications l’avait purement et simplement flanqué à la porte.

Et à présent il se retrouvait comme un con sur son banc. Tiens, une autre personne arrivait, portant une jeune fille, à croire que c’était le dernier chic. Le jeune homme semblait fatigué et Ikari, sans hésiter, sauta au bas de son banc pour lui proposer son aide. "Hey, je peux t’aider ?" L’hôpital était tout proche, à peine quelques mètres mais le garçon donnait l'impression d'être vraiment fatigué. Il semblait avoir couru et avec ce froid, il avait dû brûler de nombreuses calories.
Le visage du nouveau venu lui était familier mais il n’aurait su dire où il l’avait déjà vu. Par contre, la fille qu’il portait sur son dos, elle, il ne se souvenait pas ne l’avoir jamais vue. * C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule !(1) Tu parles d’un pif.* Nulle moquerie dans ses pensés mais il faut bien reconnaître que Kikako avait un gros nez.

(1) Cyrano de Bergerac (Acte I - scène 4).

[hrp]: Je m'incruste, si ça pose problème, Ryo t'es pas obligé d'accepter son aide.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ryo Hazuki
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Ryo Hazuki »

Rp précédent= Perdue au milieu de cette étendue de neige

Cela faisait déjà plusieurs minutes qu’il avait quitté ses camarades, les laissant aux prises d’un traître. Il ne savait pas ce qu’il se passait là-bas, si un combat faisait rage ou bien si l’aigri chunin avec refusé le duel. Il ne s’en souciait pas pour le moment. Son seul et unique but était d’atteindre le village en premier, puis l’hôpital en second.

Plus les mètres défilaient, et plus la fatigue s’accumulait. Le vent qui fouettait son visage en sens contraire rendait ses mouvements bien moins fluides et surtout le poussait à dépenser une quantité plus grande d’énergie, sans oublier le poids de la jeune fille inerte sur son dos.

Sa course féline et bondissante en début, laissa rapidement place à une course bien plus saccadée et moyenne. Le village se rapprochait doucement, mais sûrement. Le jeune homme vidé d’une partie de ses réserves en chakra dû à la technique employé sur Sagara, titubait légèrement sur son trajet. Trajet de plus en plus court, mais qui devenait un calvaire au fil des minutes, son corps lui faisant atrocement mal. Surtout ses mollets qui développer des contractures minimes, mais belle et bien présente.

Finalement, les majestueuses portes de Yuki se dessinaient après plusieurs minutes de supplice. Il avait accompli une partie de sa mission. Lentement, avec une dégaine courbaturée et défraîchie, le jeune genin fondit dans le décor presque irréel du village des neiges, sans se préoccuper de ses maux qui le tourmentaient.

Le poids de la jeune fille semblait de plus en plus s’aggraver, ses jambes meurtries tremblaient, son visage marqué laissait transparaître des traits grimaçants, la sueur perlait le long de sa peau devenue rose sous la pression. Et ce vent ! Il s’avérait de plus en plus repoussant et puissamment violent. Même les flocons de neige qui habituellement lui était doux et apaisant, lui paraissaient un supplice.

*Craque pas maintenant Ryo…penses à tes deux amis qui ont fait barrage de leur corps pour te permettre de fuir avec la victime…l’hôpital n’est plus très loin.*

Effectivement, la tour circulaire qui surplombait le paysage, surclassant tout les autres demeures n’était plus très loin. La « Tour Blanche » montrait le bout de son toit. Bientôt, il aurait fini son chemin de croix. Là-bas, il pourrait récupérer et laisser la jeune fille entre de bonnes mains. Yuki était composé de médecin très compétent, et l’amour de la vie de Ryo en était une preuve formelle. D’ailleurs, Emma avait déjà sauvé moult vie par le passé. Il ne doutait pas des capacités de ces spécialistes.

Cependant, il restait encore quelques rues à franchir. Se motivant, il reprit une cadence vive et spontanée. Il devait puiser dans ses réserves, sachant qu’une fois sur place des medic-nin pourront lui insuffler à lui aussi du chakra pour le réhabiliter. Les allées, ruelles défilèrent, et, se fut l’arrivé dans le complexe médicale. Alors qu’il se trouvait au niveau du parc devant l’entrée, un petit homme qu’il n’avait jamais vu se proposa pour lui filer un coup de main : "Hey, je peux t’aider ?" Celle-ci fut accueillie par Ryo d’un bon œil. Il ne refusa pas l’aide, si gentiment offerte. D’un signe de la tête il se rallia. Ainsi, il fit glisser la jeune fille de son épaule droite endolorie et anesthésié.

Il prit la main gauche qu’il fit passer derrière son coup, et le garçon fit de même de l’autre côté. Ainsi, ils allaient l’amener jusqu’aux hall d’entrée en la portant communément. Les derniers mètres faisaient mine de rigolade en comparaison aux plaines enneigées parcourue seul avec sa propre conscience, pour le jeune genin.

Dans la salle des médecins, c’était le clame plat. Un jeu de cartes, un café et je ne sais quoi de plus que dans une entreprise..? Ah oui les blouses blanches, bleues et vertes tout simplement. Les sourires, dans le pays de Yuki, ce n’était pas un temps de guerre, et, il y avait donc très peu de blessés. Ils vinrent perturber cette ataraxie reposante, et, d’ailleurs, cela soulagea les médic-nin. Ils avaient enfin de quoi bosser !!

Bientôt, Emma arriva pour prendre note du sujet. D’une voix imposante, elle se mit à parler à ses collaborateurs et collaboratrice telle une leader née : « Neiji, apporte le brancard, on va lui prendre la température, tout en la menant en salle opératoire 3. Tournant la tête elle ajouta, Minami appel le service pour qu’il prépare la salle, dis-leur de prévoir des poches de solutés et qu’ils les chauffes au plus vite. Puis, montrant du doigt Ryo, elle conclu, Vous deux prenez ce genin avec vous, et amenez-le en salle de repos, il a besoins d’une ré-alimentaion en chakra, c’est aussi urgent !! »

Les infirmières, médecins et autres se mirent à exécution à une vitesse ahurissante, tel un ballet orchestré de main de maître. La jeune fille fut déposée sur le brancard, puis tout en la dirigeant vers les locaux, Emma lui prit la température pour savoir la marche à suivre. Quand à Ryo, il fut assis sur une chaise roulante et mené lui aussi dans un endroit différent. Avant de s’éloigner, il glissa à l’inconnu :

« Occupes-toi de savoir dans quelle salle, ils l’amènent. On se retrouve quand j’en aurais fini…Au même endroit. »

Ryo avait tout bonnement confiance en Emma et le reste des médic-nin. Quand à lui, il fut transporté dans une modeste pièce avec un lit blanc. Un médecin ne tarda pas à se joindre à lui afin de le prendre en charge. Celui-ci, posa ses deux mains sur son torse et activa la même technique que l’Hazuki avait procédé sur Sagara. Ou du moins, en partie la même. « C’est un Souzousaise différent que vous pratiqué ?! »

« Oui, c’est une technique de niveau supérieur, bien plus rapide et efficace. Elle me demande moins d’énergie pour un meilleur rendement. On la nomme Idai Souzousaize. »

En l’espace de cinq bonnes minutes, le jeune adolescent fut remis sur pied et quitta la pièce afin de rejoindre l’accueil ou il avait abandonné l’inconnu. Celui-ci se trouvait toujours là.

« Excuse moi tout à l’heure, je ne m’étais pas présenté. Ryo Hazuki, genin. Et toi ? »

Il attendit un instant la réponse avant d’ajouter :

« Enchanté. Tu as pu savoir ou elle se trouve ? »

Rien. Rien n’avait filtré. Les médecins étaient bien trop préoccupés à réhabiliter la jeune fille. Ainsi, les deux hommes restèrent sans nouvelle devant l’entrée durant de longues minutes. Jusqu’au moment où Emma revînt le sourire aux lèvres en disant : « Elle se trouve dans un état stationnaire. Elle est à présent hors de danger. A quelques minutes près, on n’aurait rien pu pour la sauver, sa température se trouvant inférieur à 30 degrés. Pour le moment, elle est inconsciente encore, et sous perfusion. Mais vous pouvez rester auprès d’elle. »

Ryo souri à son amour. Il était fier d’être le compagnon de route d’une fille si gentille, belle et rempli de qualités. Il était heureux de l’avoir connu. Puis, se tournant vers Ikari, il lui glissa :

« Je vais au chevet de la jeune fille, si tu veux te joindre à moi… »

Ainsi, il se dirigea vers la chambre numéro deux. C’était pas très loin.
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Sukyuri Kisuke
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Sukyuri Kisuke »

La vie est une succession de choix, et à chaque choix, les hommes et femmes prennent de l’expérience, subissant les conséquences, qu’elles soient positives ou non. Le jeune Sukyuri, commençait à découvrir ceci, car il avait comme interrogation, la voie de ninja qu’il suivrait.

Alors qu’il contemplait les vastes terres de son pays, sous un ciel grisâtre, et un maussade temps, depuis sa petite fenêtre de chambre. Il était assez sur une chaise, couvert d’une chaude couverture rouge. Il réfléchissait à ce qu’il ferait de sa carrière, il avait le choix entre être un ninja offensif. Ou être un shinobi de soutient, en étant pourquoi pas un médecin : « Être médecin, c’est une honorable fonction…Je sauverais des vies ou autre, je ne sais pas… Ou alors, je devrais utiliser le don de mon clan, le genjutsu, comme mon père…Mais être un ninja offensif a aussi du bon, comme shousan, ou Sagara…Il est vraiment fort en ninjutsu, il avait fait des prouesses lors du dernier examen » Pensait il tout haut.

Il était clair qu’il enviait les ninjas qu’il avait autrefois vu lors de l’examen, mais les caractères diffèrent tellement d’une personne à une autre, et il se devait d’être sûre de son choix, car si celui-ci devait être mauvais, il en ressentirait alors les conséquences : * Qu’en penserait père ? Je me le demande…Et moi ! Ne puis je pas prendre une décision par moi-même ?! Mais c’est vrai que je n’ai aucune expérience, contrairement à lui, ou à une autre personne… *

Dans cette sourde réflexion, il eut soudain une idée, il comme être médecin, était à ses yeux une possible voie, pourrait t’on même dire que celle-ci la plus probable, il prit courage, car il en fallait pour se retirer de cette chaude couverture afin de retrouver l’immuable froid du pays. Il enfila une chaude tenue noir et descendit les escaliers afin de se diriger vers l’hôpital : « Je sort ! » Héla le jeune genin à sa douce mère puis parti en trombe.

En sortant, le jeune Kisuke se mit à observer le ciel, se demandant si un jour, il pourrait observer un beau ciel bleu immaculé, et après quelques petites minutes, le garçon était déjà tout blanc, et après s’être déneigé, il s’élança à pleine vitesse vers la tour blanche que se trouvait être l’hôpital du village. Les enfants se donnaient à cœur joie de la neige abondante, créant des bonshommes de neige, ou des batailles de boules de neiges, qui n’avaient pas épargné le pauvre jeune passant, qui s’en aient prit trois boules, bien glacée. Mais il continua son périple en passant cette fois ci par un marché, vu le nombre de personnes qui étaient présentes, on aurait bien dit que le village était ressemblé, le tout était dans la bonne humeur si habituelle au village.

Et enfin, le jeune Sukyuri se trouva face à cette imposante structure, et soudain un éclair d’hésitation le traversa : * Dois je entrer ? Je ne connais personne ici, et que vais-je leur dire : Bonjours, je suis un jeune genin et j’aimerais voir comment c’est la profession de ninja médical car je pense choisir cette voie… c’est nul.* L’hésitation, quel étrange sentiment, celui-ci rangeait le jeune garçon, mais il devait avoir une idée de la profession de ninja médical afin de faire un choix, qui s’avèrerait crucial : * J’entre ou pas ?? !! Si je n’entre pas, alors je suis un lâche, je dois apprendre à me débrouiller seul, afin qu’un jour, les gens qui m’entourent seront fier de moi ! Mais pourquoi je cherche tellement à ce qu’on soit fier de moi ? Allez, j’entre ! * Pensa t’il, le poing ferme, il entra dans la tour.

Après avoir prit le courge à deux mains, il entra avec la ferme intention d’en apprendre plus sur ce domaine, c’est ainsi qu’il écarquilla ses yeux, il se trouvait dans une énorme salle de lumière, tel un imposant dôme, les mures était peint d’une teinte blanche immaculée et laquée : * Alors c’est ça l’hôpital, c’est beau * En effet, le jeune Sukyuri n’eut jamais l’occasion de se trouver dans un hôpital, les quelques médecins semblaient courir dans tous les sens, il y avait une urgence. Mais une infirmière demeurait dans un bureau d’accueil : * Je vais lui demander ce qu’il se passe*

Le jeune garçon se dirigea vers la jeune infirmière, elle était assez jeune, et une once de frustration ternissait son visage : « Excusez moi, puis je savoir ce qu’il se passe s’il vous plait…Désolé, j’ai omit de me présenter, je me nome Sukyuri Kisuke, et je pense à devenir un médecin ninja » Dit il tout gêné, il avait la crainte d’une réponse assez sèche, mais ce n’en fut pas le cas : * Sukyuri vous dîtes, il y a plusieurs médecins nommés Sukyuri * Pensa t’elle un instant puis prit la parole : « Enchanté de vous connaître, une fille a été retrouvé à l’extérieur du village par un ninja du nom de Ryo Hazuki, et je dois avouer qu’étant nouvelle ici, j’aurais voulu participer l’aider… » Elle venait de donner la raison de son léger mécontentement, à la surprise du Sukyuri : * Hazuki, j’ai déjà entendu ce nom…hmm…Ah oui lors du cours au bunshin no jutsu…Avec un temps pareil, ça a du être dur pour lui. Je me demande si celle qu'il a retrouvé se sent bien, que lui est t'il arrivé ? *

« Puis le voir je vous prie ? » Demanda t’il inquiet, il ne le connaissait pas vraiment, mais ce n’était pas une raison de ne pas s’inquiéter. C’est alors que répondit la jeune infirmière : « Oui, il se trouve en chambre 2 où se trouve la jeune fille retrouvé, passez par ce couloir, c’est la seconde pièce » « Merci beaucoup !! J’y vais » Il suivit alors les indications de sa précédente interlocutrice, et ouvrit enfin la porte de la chambre numéro 2, non sans avoir oublié de taper à la porte. Il vit une ravissante mais bien malade jeune fille sur le lit. Ryo se trouvait à côté d’elle avec le jeune Ikari qu’il avait croisé lors de son dernier cours sous son ancien sensei.

« Bonjours, je ne vous dérange pas, ça va mieux pour vous ? » Dit il doucement : * Ah j’oublie toujours…Pff…* « Je suis Sukyuri Kisuke, si vous vous rappelez de moi lors d’un cours de Komoku sensei…Sinon, qu’est ce qui s’est passé ? Elle a eu de la chance que vous la retrouviez… » Toujours aussi silencieux.

Hrp : Bon c’est vrai que je pense être médic-nin mais ce n’est vraiment pas sûr, donc j’ai un peu utilisé ça pour me mêler lol si ça ne vous dérange pas bien sur.

Sinon, si Kisuke vous dérange, il comprendra et partira sans problème ^_^
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Rin Urusaki
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Rin Urusaki »

Elle marchait vers l'hôpital, presque lourdement, un paquet de feuilles sous le bras. Reprenant contenance devant les grandes portes, elle entra à l'intérieur du bâtiment médical, accueillant avec soulagement la chaleur intérieur. Chaleur ô combien aimée, mais par moment tout aussi traîtresse que le froid. Il ne fallait pas qu'elle s'endorme. Au moins, dehors, alors qu'elle cherchait en plissant des yeux son chemin tout en luttant contre les bourrasques, elle avait trop à faire pour se permettre le moindre assoupissement. Il était vrai qu'il avait fait particulièrement mauvais, ces derniers jours, alors que les missions n'avaient pas décru en intensité, obligeant les shinobis à redoubler d'une fatigante vigilance.
Tout en se dirigeant vers l'accueil la jounin se disait que vivre à Konoha devait être moins fatigant : on n'avait pas sans cesse besoin de lutter contre les éléments, de brûler son énergie à garder sa température corporelle interne stable... Mais bien évidement, elle était aussi fière d'exercer dans ce climat. Survivre là où tellement d'autres avaient échoué, bâtir un village, une puissance dans ces terres inhospitalières. C'était juste que par moment, c'était si fatigant ; De sans cesse lutter, de voir ces flocons tomber devant vos yeux comme pour mieux vous hypnotiser, vous engourdir, vous endormir et vous entraîner dans la mort.
Oui, c'est si fatigant, par moment...
La jeune femme aurait voulu prendre du repos, mais le regard de l'infirmière qui se tenait devant elle la rappela à ses fonctions. Las, elle lui demanda où se trouvait la jeune fille que des shinobis du village avait recueilli aujourd'hui même. Le fait s'était produit il y a peu de temps, mais Yuki était déjà au courant. Yuki était toujours au courant. Elle savait même déjà que c'était Wei-chi qui aurait dû, à sa place, recueillir les informations la concernant. Et rien que ravir ce travail à l'ange aux cheveux immaculés lui donnait assez d'énergie pour marcher vers la chambre numéro deux. La rancoeur, encore.

Arrivée devant la porte, Rin prit le temps de rejeter ses cheveux en arrière,et d'ouvrir son anorak. Un, on étouffait quand on venait de dehors, deux, cela permettait de dégager son insigne au symbole de Yuki. Elle toqua brièvement, puis entra doucement.
Tout en refermant la porte, elle considéra les personnes présentent dans la salle. Ryo, elle l'avait déjà vu. Les deux autres ne lui disaient rien, et sûrement cela était-il réciproque. Qu'importe : rien qu'à son maintient droit et calme, ils devaient comprendre qu'elle n'avait pas reçu son bandeau la veille. C'était bien sympathique comme assemblée, pour une étrangère, mais elle n'avait rien à faire là en même temps qu'elle. D'ailleurs, pourquoi autant d'intérêts pour une fille perdue dont on ne savait rien ? L'inconnue fascinait-il autant ? Ou était-ce parce que c'était une fille ?
Dans tous les cas, ses informations venaient du service hospitalier, cela voulait dire qu'aucun n'avait eu la présence d'esprit de signaler de lui même le fait, et leurs versions ; Ce qui aux yeux de Rin était une faute. Peut-être que pour cela, pendant une ou deux secondes, elle porta sur eux un regard sévère, mais qui ne dura pas. D'un ton calme et poli, elle s'adressa à eux.
"Bonjour. Urusaki Rin, je me charge à présent de cette personne. Je vous prierai donc de sortir de cette chambre, sauf si vous avez des informations sur son identité à me communiquer. Il serait aussi intéressant que vous fassiez votre rapport, à l'académie."
Puis, une fois que les informations éventuelles furent communiquées et que les jeunes gens soient sortis, elle prit une chaise et s'assit aux côtés de la jeune femme. Sans un geste tendre ou de réconfort, comme lui prendre la main. Non, elle était juste assise à côté d'elle, simple spectatrice attendant patiemment qu'elle se réveille et se forçant à garder les yeux ouverts. Yeux qui n'erraient pas dans la chambre, mais semblait fixer un point imaginaire sur le mur d'en face. Presque raide sur sa chaise tant son maintient était militaire, elle avait la fixité d'une statue, et ne battait que rarement des paupières. Il ne fallait pas qu'elle s'endorme, même si elle ne pensait à rien, même si son esprit était vide de fatigue, elle gardait les yeux ouverts. Après tout, il y avaient tellement de raisons de se perdre dans l'immensité glacée de Yuki. Mais elles allaient de la perte des repères à la désertion. On ne pouvait pas savoir. Puis, il y avait ces traces sur les mains de la jeune femme, qui avait été signalé. De toute façon, il aurait inconcevable pour un jounin en fonction de s'endormir, même si la température et le cadre était agréable. Un peu trop quand on n'aspirait qu'à se laisser aller dans les bras de Morphée.
Urusaki Rin.
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Kikako Mitsumasa
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Kikako Mitsumasa »

Le flux de agréable qui la réchauffait, s'atténuait petit à petit et le froid la submergea à nouveau, mais plus violemment cette fois, à cause de la différence de température trop soudaine.
Que se passait il? Que lui faisait on? Elle n'en savait rien!
Elle n'avait même pas senti les deux mains qui s'étaient emparées d'elle pour la déposer sur une épaules tant le froid la torturait. Elle ne se rendait même plus compte du temps qui passait. Etait ce donc ça la mort? Un froid perpétuel? Une douleur éternelle?
Un délire mêlé de panique s'empara d'elle quand tout à coup son coeur se mit à battre irrégulièrement, s'accéléra, puis s'arrêta pour s'accélérer à nouveau. Respirer lui devint presque impossible et à chacune de ses inspiration elle avait l'impression que l'air lui déchirait les poumons. Elle hurla intérieurement, mais aucun son ne voulu sortir de sa bouche et elle pleura, mais les larmes refusèrent de couler elles aussi.
Soudain un son résonna au dessus de sa tête, une voix! Elle s'étonna même de comprendre le sens de ces paroles:

"Le sang circule à nouveau mais la circulation est bien trop rapide! Sa température va chuter à nouveau! Elles arrivent ses poches de solutés chaudes oui?! Tournez là sur le dos!"

Elle sentit une pression sur sa poitrine et elle fut incapable de dire si cela venait de l'intérieur ou de l'extérieur de son corps quand deux mains s'emparèrent de son poignet à la recherche de son pouls. C'était une sensation lointaine, comme si ses bras étaient engourdis. Mais ils étaient engourdis.

"Trop vite! Beaucoup trop vite!"

La voix était celle d'une femme. Une femme autoritaire et Kikako aurait certainement sourit, si ses lèvres avaient bien voulue l'écouter et si la douleur qui maintenant s'était propagée dans tout son corps n'était pas insupportable.
Contre toute attente, une chaleur, timide certes, mais une chaleur tout de même parcouru sa main, puis son bras. Elle monta jusqu'à son cou pour se diffusser dans tous son corps, et enfin elle sombra, non pas dans les méandres de l'inconscience mais dans un sommeil réparateur...

La chaleur...c'était la sensation qu'elle appréciait le plus au monde pensa t'elle furtivement avant de se rendre compte qu'elle était sorti de son état hypothermique. Elle ouvirt les yeux et la blancheur de la pièce l'éblouit. Elle voulu lever la main pour cacher ses yeux, mais au lieu de l'écouter la main trembla.
C'était déjà ça! Ses yeux se refermèrent et elle ouvrit sa bouche asséchée plusieurs fois comme pour dire qu'elle chose, à qui? elle ne savait même pas...
Finalement elle se contenta de soupirer. Sans doute était elle encore trop faible.
Kikako Mitsumasa ... la jeune fille glaçon et étudiante de Yukigakure no Sato experte en soupir ^_^.

----------------------------------------------

Je ne pars pas pour mourir, mais pour me prouver à moi-même que je suis encore vivante et capable de ressentir quelque chose au fond de mon coeur !
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Ryo Hazuki »

HUUU !!!! C’était la seule chose caractéristique de la scène qui allait se dérouler dans les lieux de la modeste pièce numéro deux. C’était la seule chose qui inspirait le genin à ce moment là. Autant de curieux en si peu de temps.

Bien entendu, il savait qu’à Yuki les nouvelles se faufilaient assez rapidement dans les allées, de marchant en clients, de grand-mère à grand-mère, et même de paysans à ninjas. Mais là, c’était limite grotesque ! Comment la nouvelle de l’arrivée hasardeuse de la jeune fille pouvait déjà être connu du village entier alors qu’il n’avait pénétré dans l’enceinte médical que depuis à peine une quinzaine de minutes ?

Soit…il était là, adossé sur une chaise à côté du chevet de la jeune fille toujours inconsciente. Après cela, elle n’était pas prêt de se réveiller comme s’il de rien était. Il lui faudrait un bon temps de récupération, pour que son corps balaye entièrement les effets néfastes d’une hypothermie aussi conséquente.

Soudain, on toqua à la porte avant d’ouvrir. Ryo se souvînt assez de lui, c’était l’un des étudiants qui avait participé à la petite excursion dans la forêt enneigée de Yuki. C’était l’un des skieurs du groupe deux, celui qu’avait Sagara sous son contrôle. Rapidement, il se présenta assez poliment avant de poser des questions sur la jeune fille. En quoi cela pouvait-il l’intéressait ? Remarquez, si on imaginait la scène qui se tenait sous les yeux de l’Hazuki, ce n’était ni ridicule, ni pathétique, c’était juste caricatural. Il était évident qu’il aurait quitté les lieux de l’hôpital une fois l’opération sauvetage de la jeune fille réussi. Pourtant le spectacle qui s’offrait à lui, le laissa incrédule.

Tout d’abord il vit arriver ce garçon… Si lui était toujours au chevet de la jeune fille c’est parce qu’il avait besoin d’attendre certains renseignements pour son rapport, il se demandait ce que Kisuke pouvait bien faire ici et surtout à quoi pourrait servir une personne de plus à l’intérieur de la petite pièce de repos, en pareil situation hormis bouffer de l’oxygène et oppresser une personne en faible état.

Mais ce qui étonnât encore plus Ryo, c’est qu’il venait de lancer une mode… et oui Rin apparut. Pourquoi faire ? Il allait bientôt le savoir.

"Bonjour. Urusaki Rin, je me charge à présent de cette personne. Je vous prierai donc de sortir de cette chambre, sauf si vous avez des informations sur son identité à me communiquer. Il serait aussi intéressant que vous fassiez votre rapport, à l'académie."

Le genin ne se fit pas prier, ainsi il se leva, salua poliment les deux autres garçons avant d’ajouter à l’encontre de la junin : « Non, je n’ai rien à ajouter. Je vais donc reprendre le cycle de ma vie, si vous n’en avez aucuns inconvénients. » Puis, il passa la porte. Dans le couloir, Emma l’attendait. Elle aussi était fière de connaître le jeune adolescent. Il n’eut réellement pas le temps de s’arrêter.

En réalité, il avait quelque chose en tête, regagner au plus vite les deux chûnnin qui devaient se battre contre Komoku. C’est pour cela qu’il ne fit feinta son rapport auprès de la supérieure qui venait de prendre en main le dossier du jour. Depuis le temps qu’il avait quitté les lieux le combat serait certainement fini, mais, ne sachant pas lequel des deux camps finirait vainqueur, il s’en alla en direction des portes du village pour s’occuper des blessés dans le cas critique.

Sa course fut bien plus rapide cette fois-ci. Il avait à nouveau ses réserves de chakra pleine, mais aussi et surtout deux facteurs importants de son côté : l’absence d’un poids inerte sur les épaules, et le vent qui le poussait dans le sens de course. Désormais, il se sentait planer au gré des champs enneigés. Bientôt il retrouverait ses coéquipiers…

Hrp: Dsl les jeunes, mais j'ai joué mon perso à fond...
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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Ikari Yorukawa
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Ikari Yorukawa »

Ryo accueilli la proposition du jeune homme de bonne grâce. Après ce qu’il venait de traverser, la distance les séparant de l’hôpital faisait sans doute figure de rigolade pour lui mais voila, Ikari se trouvait ici et pas aux portes du village, aussi ne pouvait-il faire plus pour aider le genin.
Chacun des deux passa l’un des bras de Kikako au niveau de ses épaules tout en la maintenant de leur autre main au niveau de la taille. Ainsi ils arrivèrent rapidement dans le hall de l’hôpital où Ikari s’attendait à retrouver la mégère qui l’avait viré un peu plus tôt. Heureusement, la dite mégère devait être occupée ailleurs.

Arriva une jeune femme qui aussitôt prit les choses en mains. Ça changeait Ikari de son village où il fallait aller chercher le médecin pour qu’il vienne s’occuper de vous. Attendre et espérer qu’il serait à peu prêt sobre. Ici, c’était différent, on arrivait à l’hôpital et se suite on s’occupait de vous. Encore que, là c’était plutôt calme mais certains jours, il fallait, sans doute, aussi attendre son tour et ce pendant de longues heures selon la raison qui vous faisait venir. Les blessés et malades graves étant prioritaires sur ceux ayant des lésions plus bénignes.

En un rien de temps, Kikako avait été déposée sur un brancard et emportée vers on ne sait où pour que lui soient prodigués les soins appropriés et Ryo, quant à lui, avait été installé sur un fauteuil roulant afin d’être soigné de son côté. Ikari ne savait pas grand-chose, sinon rien, des méthodes utilisées dans les hôpitaux mais du moment que les gens ressortaient guéris, c’était parfait.
Juste avant de partir (n’oubli pas de bien te couvrir) Ryo chargea le jeune homme de trouver où les médecins emmenés Kikako. Sans trop savoir pourquoi, Ikari senti que ça n’était pas gagné mais il allait essayer, pour le principe. Et effectivement, lorsqu’il alla voir l’hôtesse d’accueil pour savoir où serait installée Kikako une fois qu’elle serait dans un état plus stable, celle-ci lui répondit qu’elle n’en savait rien. Et si elle ne l’avait pas vu arriver avec elle, sans doute lui aurait-elle répondu que de toute façon l’hôpital ne pouvait pas laisser n’importe qui aller voir n’importe quel malade, ce qu’Ikari comprenait parfaitement, il n’aurait pas non plus aimé que de parfaits inconnus aillent rendre visite à sa chère sœur.

Il se résolu donc à attendre que Ryo revienne pour lui communiquer la nouvelle et quitte à attendre, autant le faire dans de bonnes conditions aussi s’installa-t-il dans l’un des fauteuils prévus à cet effet. Il n’y avait pas de magazine, dommage. Finalement ce fut l’hôtesse qui rompit le silence. Elle lui demanda sur le ton de la plaisanterie s’il comptait venir s’installer à l’hôpital ou bien entreprendre une formation de brancardier. Après tout, c’était la deuxième fois en l’espace d’une heure qu’il pénétrait ici avec une jolie malade. *Si tu le dis.* La conversation se poursuivit avec des sujets plus banales et le temps passa.

Lorsque Ryo revint, la première chose qu’il fit fut de se présenter et, chose normale, Ikari fit de même, les excuses en moins. Le jeune homme avait estimé, au moment où il avait proposé son aide à Ryo, qu’il y avait plus urgent que de se faire des politesses, aussi ne s’était-il pas offusqué de ce que le genin ne se présente pas plus tôt.
Cela fait, il lui demanda s’il savait où avait été emmenée Kikako, ce à quoi le jeune homme dû lui répondre que malheureusement il n’en avait pas la moindre idée. "L’hôtesse m’a dit qu’une fois que la fille serait stable, ils l’emmèneraient dans une chambre de libre, mais laquelle, ça elle ne sait pas."

En temps normal, c’est à ce moment qu’Ikari serait reparti mais un "il ne savait trop quoi" (mais moi si) le poussait à rester encore un peu. Peut-être s’inquiétait-il pour la jeune fille. Elle n’était rien pour lui mais il avait quand même, à faible échelle, participé à son sauvetage alors peut-être se sentait-il un peu responsable d’elle. Ikari n’était pas un mauvais bougre, c’est juste qu’il avait toujours un peu de mal à laisser filtrer ses émotions ou plutôt qu’il n’en voyait pas l’intérêt.

Quelques minutes plus tard, la jeune femme, Emma, qui avait prit en charge Kikako et le genin réapparu, porteuse de bonnes nouvelles. L’état de lady Freeze était stationnaire. *Ça y est, z’ont finis de la décongeler.*
Soit disant quelques minutes plus tard, les médecins n’auraient rien pu faire pour la jeune fille. Dans le jargon du métier ça devait vouloir dire : trop bidon cette opération, alors on fait style c’était difficile afin de rajouter au prestige.
Ouais, sans doute avait-elle dit ça pour dramatiser un peu la situation et ainsi augmenter le prestige de l’équipe médicale.

Emma leur avait également précisé le numéro de la chambre de Kikako et d’un commun accord, les deux garçons s’y rendirent. Ikari n’avait pas spécialement de raisons de se trouver dans la chambre d’une inconnue mais il se disait qu’on ne sauve pas la vie d’une fille pour ensuite la jeter aux chiens. En d’autres termes, il ne voulait pas qu’à son réveil elle se retrouve seule et que les seules personnes présentent pour elles soient le personnel de l’hôpital. Ils avaient beau être gentil et agréable, il n’en était pas moins vrai qu’ils étaient payés pour ça, tout du moins certains.

Arriva alors un visage connu, en la personne de Sukyuri Kisuke. Déjà qu’Ikari avait peu de raisons d’être ici, il ne voyait même pas ce que faisait Kisuke ici. A ce rythme, l’escouade des anbus n’allait pas tarder à débarquer. Et effectivement, à défaut d’anbus, ce fut Rin qui débarqua quelques minutes plus tard. *Ah, pas loin.*
Celle-ci leur demanda purement et simplement de dégager et si Ikari ne l’avait pas vu parmi les organisateurs de l’examen chunin, il l’aurait à son tour purement et simplement envoyée chier. Elle se disait junin mais ça n’était marqué nulle part et il n’aurait pas voulu laisser la jeune fille entre les mains d’un imposteur.

Ryo se leva le premier et quitta la pièce, ajoutant qu’il n’avait rien à ajouter. Ikari le suivait de peu et bien que Kikako ne représentait rien pour lui, il s’en voulait un peu de la laisser seule avec Rin, aka madame glaçon. *Pétasse.* Un terme assez peu élogieux pour qualifier une demoiselle et à la voir Ikari ne doutait pas que c’est ce qu’elle était et ce qu’elle resterait encore longtemps, mais il n’appréciait pas de se voir congédier de la sorte. Là, il avait une petite idée de ce qu’avait pu ressentir Primura lorsque Wei Chi lui avait dit de quitter le cours et de ne pas revenir.

[hrp] : ça a mit un peu de temps à arriver, mais poster pour dire que m’ont perso se fait gicler, bof quoi. Surtout que ça n’apporte plus grand-chose à la scène.
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Wei-chi Komoku
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Wei-chi Komoku »

"Réveille-toi."

Combien de temps s'était-il passé depuis que la jeune fille était là ? Difficile à dire. En tout cas, à présent, Weï-chi se trouvait là, l'air neutre, à la regarder. Tout ça pour ça. Qu'avait-elle donc de spécial cette petite ? Rien, pourquoi tout le monde lui avait-il couru après ? Pourquoi un avis de recherche avait-il était lancé ? Ce n'était qu'une gamine. Et puis la réponse lui vint, claire comme de l'eau de roche "Ce n'est pas elle qu'ils cherchaient.." murmura le chûnin. Son regard se reposa sur la jeune fille qui émergeait enfin, et lorsqu'il lui sembla qu'elle était suffisamment lucide, il se mit à parler :

"Rin a été assignée à une mission, elle m'a envoyé te récupérer pour te ramener chez toi lorsque tu seras tout à fait remise... même si j'ai bien l'impression que tu ne viens pas du tout de Yuki, je me trompe ? Que faisais tu à courir ainsi seule dans la neige ? Et ton nom, quel est ton nom ?"

HRP: voilà Kikako, il est temps de te réveiller maintenant :) désolé pour les délais mais maintenant c'est moi qui vais m'occuper de toi :) tu as jusqu'à samedi pour poster, parce que je voudrais commencer un nouveau cours
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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Kikako Mitsumasa
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Re: Hôpital de Yuki

Message par Kikako Mitsumasa »

"Réveille toi." lui intima une voix qu'elle avait djà vaguement entendu mais qu'elle ne reconnaissait pas du tout.
La jeune fille ouvrit les yeux puis les referma quand elle entendit l'homme murmurer, plus pour lui même que pour elle.

"Ce n'est pas elle qu'ils cherchaient..."

Cette fois ci elle ouvrit les yeux et les garda faiblement ouvert. La forme flou d'un homme debout à côté de son lit apparue et elle fronça légèrement les sourcils.D'ailleurs que faisait-elle là, allongée dans cette chambre, toute engourdie. Les évenements passés lui revinrent un à un en mémoire et elle finit par soupirer. Elle s'était perdue dans ces plaines enneigées et glaciale et n'avait survécu uniquement grâce à...à qui d'ailleurs? La voix de l'homme la tira une fois de plus de ses réflexions:

"Rin a été assignée à une mission, elle m'a envoyé te récupérer pour te ramener chez toi lorsque tu seras tout à fait remise... même si j'ai bien l'impression que tu ne viens pas du tout de Yuki, je me trompe ? Que faisais tu à courir ainsi seule dans la neige ? Et ton nom, quel est ton nom ?"

Ces paroles la glacèrent. Il était hors de question qu'elle rentre chez elle. D'ailleur, elle n'avait certainement plus rien à elle, d'où elle venait, sauf peut être un père mort de tristesse ou vivant de par sa haine. Dans tous les cas, elle ne voulait pas retourner là-bas. Kikako remua et se redressa lentement dans son lit, pour prendre appuie sur le dossier.
L'hatitude dépourvue d'émotion de l'homme ne fit que renforcer ses appréhensions et ses doutes. Qui étai-il lui? Elle mit quelques minutes avant de répondre puis enfin on l'entendit dire d'une voix calme, presque appeurée :

" Kiku..." et avant que l'homme ne rajoute autre chose elle continua le visage serein
" Je ne veux pas retourner là bas. Je n'ai plus rien à y faire."

En repensant à tout ce qu'elle avait fait, Kikako se demanda si les autorité de son village avait finit par se douter que tout était de sa faute...Dans le cas contraire peut être pourrait elle envisager de retourner là-bas? Non, elle ne pourrait pas, les gens finiraient toujours par la reconnaitre...

* Si je retourne là-bas, je n'arriverais jamais à vivre normalement en oubliant ce que j'ai fait volontairement ou involontairement...Et tous ces gens qui déjà me méprisaient...*

Ses yeux se plissèrent légèrement sous l'effet de la haine qu'elle ressentait à cet instant à l'égard de toutes ces personnes qui n'avaient pas cherché à la comprendre et qui l'avaient jugé sans même savoir ce qu'elle ressentait. Puis comme si elle se souvenait de l'endroit dans lequel elle se trouvait, elle leva ses yeux vers ceux de l'homme qui se trouvait dans cette chambre étrange. Lui aussi paraissait quelques peu froid...

[hrp] j'attendais que Rin puisse me faire mon RP, mais c'est vrai qu'elle est en pause^^ [hrp]
Kikako Mitsumasa ... la jeune fille glaçon et étudiante de Yukigakure no Sato experte en soupir ^_^.

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Je ne pars pas pour mourir, mais pour me prouver à moi-même que je suis encore vivante et capable de ressentir quelque chose au fond de mon coeur !
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