[Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Le plan du genin marcha sans accroc, à tel point que c’en était surprenant d’une certaine manière mais il n’allait pas s’en plaindre. Faut dire que c’est assez rare que les choses se passent conformément au plan alors forcément Ikari était plutôt content de tout ça.
Lorsque le premier des kage bunshin d’Ikari envoya ses oiseaux de glace sur la créature, cette dernière encaissa l’attaque avant de s’effondrer au sol, se liquéfiant. Pas bien solide la bestiole, d’un autre côté le jeune homme l’avait sans doute déjà affaiblie avant leur arrivée. D’ailleurs il allait falloir s’en occuper de ce jeune homme parce que vu ses blessures, ils n’allaient pas pouvoir l’oublier trop longtemps.

Là où la créature se répandit, le sol s’effondra mais de manière bien moins spectaculaire que tout à l’heure, ce qui fit disparaître la créature de leur vue, Ikari craignant qu’il s’agisse d’une fuite pour pouvoir revenir plus tard. Voire d’une feinte, comme une envie de jouer à cache-cache pour subitement réapparaître sous leurs pieds et les attirer sous terre. Certes, c’était connu comme blague mais ça marchait bien.

De son côté, Ikari était parvenu à sortir le cheval de Ryo de la faille mais il avait l’une de ses pattes arrières cassées. Là où ils étaient chanceux c’était que Ryo possédait des techniques de soin. D’ailleurs après s’être extirpé de la crevasse le chunin se dirigea vers le cheval, non sans s’être assuré que la créature n’allait pas réapparaître, pour s’occuper de sa patte blessée à l’aide de l’une de ses techniques pendant qu’Ikari s’éloignait un peu pour aller voir du côté du marécage ce qu’il était advenu du jeune homme. De toute façon il ne pouvait pas faire grand-chose pour le cheval et son équipier gérait déjà la situation.

Pas totalement serein, il s’était quand même tourné vers ses kage bunshin pour demander à celui qui n’avait rien fait jusqu’à présent de le couvrir, toujours avec un mur de glace. "Continue de me couvrir, je vais chercher le garçon." [Action subtile] Cela dit, il s’approcha, tenant son cheval par la bride.
Si le jeune homme se noyait dans le marécage, ça ferait un peu désordre et surtout ce serait franchement con après qu’ils se soient démenés pour lui sauver la vie, même s’il n’était pas hyper coopératif le galopin…

Les soins de Ryo ne furent pas suffisants pour son cheval qui boitait toujours, grimper dessus était donc à exclure et Ikari ayant toujours un cheval valide, il était pratiquement sûr de savoir comment ça allait se finir. Le jeune homme serait placé sur le dos du cheval valide et eux deux continueraient à pied en guidant le cheval blessé, ou bien ils continueraient à dos d’invocation même si pour sa part Ikari le sentait assez moyennement, d’ailleurs si Nuoo était la plus grosse invocation de Ryo, c’était également grillé pour lui. *Bof, on n’est pas vraiment aux pièces, si vraiment il faut foncer parce que le jeune homme a besoin de soins d’urgence, je me débrouillerai.* Et à vrai dire il avait sa petite idée de comment régler la situation mais s’il pouvait s’abstenir, ça ne le gênait pas plus que ça… enfin, bah, il aviserait, pour le moment il n’était pas super décidé.

Passant l’angle du mur de glace (ou pas), le genin se mit à scruter l’endroit à la recherche du corps du jeune homme, et s’il n’était pas là en évidence, il se lancerait à la recherche de petites bulles à la surface du marécage qui trahiraient la présence de l’infortuné en train de se noyer dans la fange. *Allez p’tit gars, on va s’occuper de toi et toi tu nous devras une histoire… En même temps s’il nous avait un peu plus laissé l’aider ça aurait facilité les choses. J’espère simplement qu’on n’a pas interrompu un rite initiatique à la noix mais ça semble pas trop cadrer avec l’île.*

[hrp] : je pense que ce sera plus parlant que mon mp.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Ryo avait eu une sorte de vision, flash soudain de l’action parfaite pour sauver le garçon qui semblait en mauvaise posture. Cependant, le parfait imaginaire n’existe que très peu dans la réalité, et, réaliser cet enchaînement à la perfection ne revenait qu’à croire au miracle. Pourtant, ni une, ni deux, le jeune homme se jeta dans la bataille. Aussi vif que l’éclair, et dans un élan de bravoure certain, il sauta de son cheval pour accourir vers le fameux duel.

Comme dans son pressentiment, il invoqua dans sa course effrénée deux clones, qui l’escortèrent sur ses côtés. Bientôt, il se stoppa tout en laissant ses deux copies poursuivre leur déplacement en avant. S’écorchant le pouce, il s’élança dans une série de signes distinct et rapide avant de poser sa main au sol pour lancer une invocation. Il n’y allait pas de main morte, en appelant Nuoo en renfort. Là encore, son illusion prémonitoire n’avait pas failli. Le petit animal, tout fraîchement débarqué dans son nuage de fumée, réprimanda son ami. Ce à quoi, le Chûnin répliqua en repartant de l’avant pour rejoindre les deux clones !

De son côté, le genin n’était pas resté inactif. Toujours sur son cheval, Ikari comptait bien apporter toute son aide à son coéquipier grâce à ses nouvelles techniques de Hyoton. C’est alors qu’un gigantesque et épais mur de glace, sortit de terre. Continuant sa folle incursion, l’Hazuki se sentait épaulé. Sa tâche serait ainsi facilitée avec la séparation des deux combattants. Il ne lui dit pas, mais Ryo l’avait pensé fortement, * Tu m’impressionne, Yorukawa.* Il était donc temps pour le shinobi yukien de passer à l’offensive.

Promptement, les deux clones passèrent à l’action. Le premier sur la gauche se rapprocha du gamin pour l’agripper et l’éloigner de la zone de combat, pendant que le second entamait la création des fantômes explosifs. Une action défensive assistée par une deuxième ultra offensive. C’est là, que la réalité prit une tournure différente de l’imaginaire. En effet, le jeune homme n’eut pas le réflexe escompté. Sentant le combat lui échapper, son orgueil le fit agir avec précipitation. Il émit un rictus de rage avant de prendre son élan pour bondir au-dessus du mur avec une agilité admirable et ahurissante à la fois. Ryo le vit alors disparaître changeant la donne stratégique !

L’Hazuki eut un instant d’hésitation sur la marche à suivre, sans pour autant stopper son avancée. Ces quelques secondes lui permirent de rattraper ses deux répliques, alors que des oiseaux de glaces le dépassèrent à vive allure dans le ciel avant de disparaître derrière ce gigantesque bloc de glace. De l’autre côté, le combat semblait acharné, et, ce fut à cet instant précis qu’un gros tremblement puissant s’empara du rempart. Comme si un corps venait d’y être projeté avec férocité. Derrière, Nuoo venait de lancer à l’aveuglette dans la zone, son Doton Numachi afin d’immobiliser le monstre. Cela, le Chûnin l’aperçut brièvement grâce à la friabilité nouvelle du sol. Profitant ainsi de ce moment de répit, il sortit un kunai qu’il coupla à un parchemin explosif tout en se tenant prêt. Le temps s’écoula quelques secondes ainsi, et le combat donna une impression de s’être immobilisé dans le temps. L’espace d’une myriade, le calme s’était suspendu.

Or, cette accalmie ne dura qu’un bref instant.

La créature bleuâtre comme flottant sur le marécage affleura sur le côté du mur. A peine avait-elle émergé sous le regard du ninja, qu’il répliqua d’un parfait lancé. L’arme de jet atteignit avec poigne sa cible, et l’explosif fit son effet. Le monstre furibond, attrapa une lame avec hargne avant d’attaquer le clone le plus proche, le faisant exploser, lui et les fantômes. Le souffle de l’explosion fit légèrement reculer le shinobi qui restait impuissant face à la bête. Celle-ci, d’un coup redoutable sur le sol, provoqua une fissure qui s’amplifia terriblement en direction des ninjas. Ryo n’eut le temps de s’éloigner et tomba dans l’énorme faille qui venait de se dessiner. Tout comme Nuoo et son cheval.

« AAaah !!!! » hurla-t-il

Un bruit sourd résonna. Sa chute s’arrêta trois bons mètres sous les entrailles de la terre. Sonné et mal en point, le garçon pouvait remarquer que son compagnon l’était tout autant. Son dos lui faisait atrocement mal, tout comme son épaule droite qui paraissait démise ou du moins, il cru un instant. Pourtant, l’heure n’était pas à la cogitation. La crevasse commençait déjà à se refermer sur ses occupants, et s’ils n’agissaient pas, elle serait leur propre tombeau. Ryo fit alors abstraction de la douleur et se releva difficilement en s’appuyant du bras gauche, moins amoché. S’approchant de son compagnon, il lui tendit alors sa main. Nuoo s’agriffa sur son épaule avec accroc. Prenant son courage à deux mains, le jeune shinobi entreprit alors l’ascension du gouffre. La douleur insistante ne semblait pas l’empêcher de grimper tellement sa volonté et sa détermination étaient plus fortes. Bientôt, il réapparut.

A cet instant, le desman colérique jura : « ::x: Iwa Yado Kuzuchi. ::x: » et la terre se mit à trembler dans un vrombissement puissant et long. Le sol s’effondra avec les restes de la chose qu’un clone d’Ikari venait de terrasser. Tournant la tête vers l’original, le shinobi pu remarquer que son fidèle destrier était sain et sauf, malgré une patte salement amochée. Il fit un petit signe au desman, tout en ajoutant : « Tu peux rentrer te reposer, on va se débrouiller. » Puis, l’animal disparut aussitôt. Après cela, le jeune homme prit la direction du cheval pour le soigner grâce à ses connaissances en médecine. L’Hazuki améliora l’état de santé de l’étalon, mais, il était encore trop fragile pour pouvoir être monter.

De son côté, Ikari s’était éloigné pendant le jutsu. Et, lorsque le Chunin releva la tête pour l’apercevoir, celui-ci revînt en compagnie du sinistré. Tenant son cheval par les rennes il s’approcha pour l’entendre se présenter.

"Merci étrangers. Mon nom est Tu Ozaki, je suis le fils ainé du kocho du clan Tu qui dirige ces terres. Je vous remercie sincèrement pour votre aide ..."

L’enfant semblait totalement soulagé par l’intervention des deux shinobis qu’il invita à rejoindre Shitoshi, capitale de sa famille. C’était parfait, étant donné que c’était la ville dans laquelle les deux hommes avaient l’intention de se rendre. Ryo fit un léger signe approbateur, avant d’aller assister le miraculé dans sa récolte. Là-bas, plusieurs objets retinrent l’attention du jeune ninja, et particulièrement le fourreau ancestral. Le Yukien s’empressa de le ramasser, puis l’analysa quelques secondes en détails avant de le rapporter à son propriétaire. La gaine pourtant bien accidentée par la force du monstre, dégageait une aura de prestige. Ornée de pierres précieuses, et finie avec précision, le fourreau sans lame renforçait cette intuition de noblesse. Intrigué, le Chunin le ramena. Malgré sa fatigue, le garçon tiqua assez rapidement à la vue de l'objet.

"Je crois que je ne me sens pas bien ... on dirait ... le fourreau Tu , l'arme ancestrale de ma famille ..."

A cet instant, l’Hazuki essaya de repérer si ces dires étaient bel et bien vrai, et retînt légèrement le fourreau lorsque le garçon voulu lui retirer des mains. Finalement, il ne força pas trop, la laissant échapper. Le jeune homme l’admira un instant avant de s’évanouir, laissant à Ikari et Ryo un beau cadeau supplémentaire.

« Bah voilà, c’est pas comme si on avait besoin d’un cadavre supplémentaire à porter…glissa-t-il ironiquement. Bon bin, on a plus qu’à faire route jusqu’à Shitoshi avec, désormais… »
Shitoshi
Le village n'était pas excessivement petit, mais à côté de Yuki, c'était microscopique. Un patelin comme il devait y en avoir des centaines d'un bout à l'autre de la carte du continent...La plus grande place était ornée d'une fontaine représentant deux énormes dauphins crachant des jets d'eaux dans des directions opposées. A peu près toutes les maisons étaient naturelles à la façade blanchie à la chaux,: ce n'était pas un village à l'architecture moderne, comme on en trouvait tant au pays de la neige. Pour le coup, il s'agissait plutôt d'un style normand, vraiment très simple.

*Enfin...*

Alors que le bruit incessant se fait entendre à l’entrée du village, synonyme d’une activité intense, celui-ci semble s’étouffer sous le passage des deux ninjas. Chaque quartier, se muselant dans des murmures, des comérages à leur approche. "Je n’aime pas beaucoup ça…être épié de la tête au pied comme un coupable. Restons sur nos gardes. » Ca et là, les gens de façon peu indiscrètes malgré leur effort, paraissaient discuter du corps inanimé du garçon ainsi que du butin accroché à la monture. C’est alors qu’un phénomène étrange se produisit dans la foule, comme un mouvement de recul, et de dispersion. L’Hazuki avait un mauvais pressentiment.

*On a pas l’air d’être les bienvenues.*

Soudain… !!

Un convoi s’échappe de la foule, laissant apparaître une séduisante jeune femme dans une tenue de latex plutôt affriolante et érotique, laissant transparaître tous les charmes de son corps parfaitement sculpté. Celle-ci accourt de façon peu amicale, un kunai à la main, les yeux remplis de larmes avant qu’une puissante voix ne retentisse dans ce silence avec fermeté. Avec difficulté, la jeune femme stoppe sa course, baissant son arme tout en s’écriant du prénom du garçon inanimé. L'homme qui a parlé derrière elle s'approche alors à pas plus modérés et lui pose la main sur l'épaule avant de lui glisser quelques paroles. Plutôt farouche, la beauté fit un mouvement afin de le repousser, puis s’avança vers le cheval afin de charger le jeune enfant sur son épaule sans un mot. Aussitôt, elle s’éloigna en direction de la grande maison. Quand au vieil homme, il s'approcha alors patiemment des deux shinobis yukiens et se présenta :

"Je suis Tu Oda, kocho du clan ninja Tu. Et voici ma fille, Tu Tomoe. Soyez les bienvenus en ce lieu."

Ironiquement, Ryo prit la parole le premier :

« Drôle de façon d’accueillir les gens un kunai à la main…il s’arrêta un instant avant d’ajouter. Plutôt farouche comme bienvenue, mais j’aime assez. Haha…Ryo Hazuki, Chunin de Yuki, et voici mon coéquipier, Ikari Yorukawa, genin… c’est volontiers que j’accepte votre hospitalité, Tu-san. Mon cheval a besoin de reposer sa patte, et je crois que mon épaule est démise. Je vous suis avec grand plaisir. »
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Ikari Yorukawa
Genin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Lorsque Ikari passa le mur de glace, il trouva le jeune homme en train de s’enfoncer dans les eaux bouseuses du marécage formé par Nuoo. Ça aurait été d’une classe comme mort… S’approchant à pas rapides, le genin saisit le garçon par les épaules et l’extirpa de là en douceur, conscient des terribles blessures qu’il avait subies. Une chose surprit Ikari, c’est qu’il était toujours conscient, très affaibli mais bel et bien conscient. Ikari l’aida à marcher, ou plutôt le porta à moitié jusqu’à Ryo qui serait en mesure de soigner partiellement les blessures de leur mystérieux combattant.
À son retour, le genin constata que Ryo avait renvoyé son invocation. Le combat était effectivement terminé et il n’avait plus besoin d’elle. Le cheval du chunin ne semblait pas parfaitement rétabli, ce qui était assez inquiétant pour le jeune homme qui nécessitait des soins au moins aussi importants, si ce n’est plus.

Il finit par prendre la parole, d’une voix où se mêlaient soulagement et fatigue, mais avec un phrasé très poli, démontrant peut-être un rang élevé, ou bien peut-être était-il simplement bien éduqué. À entendre ce qu’il dit, c’était plutôt la première solution qui primait, Ozaki, puisque tel était son nom, étant le fils d’une sorte de chef de clan et pas n’importe quel clan puisqu’il s’agissait de celui dirigeant les terres où ils se trouvaient.

Ozaki leur proposa ensuite de rallier Shitoshi, ville où était établie sa famille, ce qui était plutôt pas mal pour eux étant donné que cette ville était leur objectif. *Ben voila, on ne t’aura pas sauvé pour rien.* Il leur demanda également s’ils pouvaient l’aider à récolter ce qui restait du monstre. Ça risquait d’être compliqué, le monstre ayant disparu sous terre et pour ce qui en était de les aider, il avait beau y mettre de la bonne volonté, Ozaki ne risquait pas de se faire aider puisque dans son état ce seraient les deux Yukiens qui allaient se taper tout le boulot.

Ils s’approchèrent de l’endroit où avait disparu la dépouille du monstre pour faire de la pêche miraculeuse et en parlant de miracle, Ryo trouva un fourreau, celui de l’arme utilisée par la créature sans doute. Un bel objet d’ailleurs, orné de pierres précieuses mais après ce qu’il avait subi, l’objet perdait beaucoup de son attrait… *Une arme de noble ça, ou de riche bourgeois, pas commune…*
En voyant l’arme tenue par Ryo, le jeune homme eut un sursaut avant de reprendre la parole. "Je crois que je ne me sens pas bien… on dirait… le fourreau Tu, l’arme ancestrale de ma famille…"
Semblant galvanisé par cette découverte, le jeune homme se redressa pour essayer de prendre l’objet des mains de Ryo. C’est à ce moment qu’Ikari remarqua le symbole gravé dessus, similaire à celui du bandeau frontal du jeune homme, en plus cabossé et moins boueux.

Ryo finit par abandonner l’objet à son possesseur, ou en tout cas héritier. Ozaki l’admira un instant avant de les regarder tour à tour dans les yeux et de leur dire avec un naturel désarmant qu’il pensait qu’il allait s’évanouir, ce qui se produisit également. *Hé ben, c’est le genre de type à te dire qu’il va s’arrêter quelques secondes le temps de mourir un coup… t’es de ce genre p’tit ?*
Ryo glissa avec humour quelques mots à son équipier qui acquiesça avant de prendre la parole à son tour : "C’est de toute façon là qu’on va. On va le charger sur mon cheval." Puis sans rien ajouter il se dirigea vers l’endroit où la créature avait disparu afin de voir s’il pouvait prélever quelque chose comme un morceau de peau ou quelque chose d’un peu plus spongieux, s’attardant sur la glace des oiseaux et de son mur afin de voir s’il ne restait pas de la chair de la créature dessus. Si c’était le cas il emballerait ceci dans une pièce d’étoffe prélevée dans son sac.

Ils prirent ensuite la route pour Shitoshi, Ikari gardant ses clones avec lui, des fois qu’ils croisent un autre monstre ou simplement des brigands, déjà qu’il les avait créés, autant les utiliser jusqu’au bout. Cependant lorsqu’ils arrivèrent en vue du village, il les fit disparaître, il aurait pu les laisser en surveillance à proximité ou même les emmener avec lui mais leur présence aurait suscité plus de questions et d’ennuis qu’autre chose. De toute façon ils n’auraient pas à se battre dans le village… enfin en théorie. En pratique l’accueil allait être un peu plus belliqueux.

Shitoshi en elle-même était une ville de taille respectable, bien que plus petite que Yuki. Les maisons étaient d’un style inconnu d’Ikari même s’il y avait des points communs avec les villages déjà traversés dans les autres pays, comme les toits mais les maisons restaient différentes de tout ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant. Au centre du village se trouvait la grande place, grouillante de monde comme il se doit et enfin un peu plus loin le genin remarqua une maison haute de plusieurs étages, faite de pierre et possédant une palissade. S’il y avait un endroit où trouver les Tu, ce serait certainement là-bas.

En tout cas ils avaient l’air malin à trimbaler un mec à moitié mort sur leur cheval, ça faisait presque chasseurs de primes qui ramènent un cadavre pour toucher leur prime. Et de fait, à mesure qu’ils avançaient, leurs armes à la ceinture ou dans leur dos, les bruits de voix diminuaient alors que les gens dévisageaient le jeune homme qu’ils avaient installé en travers de la selle du cheval valide afin qu’il ne glisse pas, quoique il n’était plus à une bosse prêt ce p’tit gars.
"Je n’aime pas beaucoup ça… être épié de la tête aux pieds comme un coupable. Restons sur nos gardes."
"Ouais."
Un groupe était même parti en courant vers la maison entourée de palissade, il y avait fort à parier qu’un comité d’accueil n’allait pas tarder à se pointer, ce qui fut effectivement le cas quelques minutes après leur arrivée.

Soudain la foule se dissipa, laissant apparaître le comité d’accueil. Ikari resta neutre mais en son fort intérieur il eut un sifflement admiratif devant la jeune fille qui les menaçait à l’instant. Tenue moulante couleur camouflage et avec ça c’était un joli petit bout de femme. *Fiou, je jouerais bien à cache-cache avec toi.* Mais pour l’heure le genin allait devoir prendre son mal en patience, les yeux embués de larmes de la jeune fille et le kunaï qu’elle portait laissant supposer qu’elle n’avait pas trop l’esprit à jouer… Ikari non plus en vérité.

Elle s’approchait vite mais un cri derrière elle la fit stopper après un instant comme s’il lui était pénible de se réfréner et de ne pas leur sauter dessus dans le but de leur ouvrir la gorge pour venger son frère ou son époux qu’elle supposait mort. Même pas le temps de s’expliquer… heureusement qu’il y avait des mecs avec un peu de bon sens pour leur laisser une chance de le faire parce que se faire attaquer pour avoir rendu service c’était pas hyper motivant, prochaine fois ils catapulteraient le type de loin pour éviter ce genre de désagrément.
L’homme qui avait intercédé en leur faveur posa une main sur l’épaule de la jeune femme pour lui faire remarquer que si c’étaient eux qui avaient mis Ozaki dans cet état ils ne viendraient pas de la sorte en ville. Ikari n’était pas tout à fait d’accord avec cette remarque mais dans le cas présent c’était vrai, ils n’avaient pas fait de mal au jeune homme.

Tomoe ainsi qu’elle avait été nommée par l’homme se dégagea et continua d’avancer pour prendre Ozaki dans ses bras et partir en courant vers la maison d’où elle était certainement partie. Ikari ne chercha pas à l’en empêcher, si elle le lui avait demandé, il lui aurait même laissé le cheval, souhaitant qu’Ozaki s’en sorte. Il ne tenait pas à ce qu’ils aient combattu le monstre pour rien. Ce serait d’un chiant et relativement contre productif pour eux qui avaient un minimum besoin de la coopération des autorités du village de Shitoshi.
Après le départ de Tomoe, l’homme se présenta comme étant le kocho du clan Tu, et présenta Tomoe comme étant sa fille, ce qui devait signifier qu’Ozaki était le frère de cette dernière. L’homme leur offrit ensuite l’hospitalité, ce qu’il aurait été délicat de refuser mais cette nuit Ikari ne dormirait que d’un œil.

Ce fut Ryo qui prit la parole en premier, c’était lui le chunin après tout. Il les présenta après avoir commenté l’accueil et finalement il accepta l’invitation. "Merci à vous Oda-san." Ce fut tout ce que dit Ikari avant de se murer dans le silence comme il le faisait si bien, s’allumant une cigarette sur le chemin de la maison du kocho. Finalement n’y tenant plus il posa sa question. "Je ne connais pas le terme Kocho, signifie-t-il chef de clan ?"
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ikari Yorukawa
Genin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

La question d’Ikari trouva rapidement sa réponse. Oda lui confirma ce qu’il pensait déjà, le kocho était effectivement un chef, ce qui faisait de lui le maître des lieux. Le genin se contenta d’acquiescer à cette réponse, se montrant tout de même attentif à ce que son interlocuteur perçoive cette réponse.
Ils furent finalement guidés jusqu’à ce qu’on nommait une chambre mais qui en vérité était aussi grande, en gros, que l’appartement où Ikari et sa sœur vivaient. Sur le principe c’était assez rageant de se dire qu’une chambre pouvait atteindre la taille de l’endroit où on créchait à l’année mais à vrai dire le genin s’en fichait bien.

En plus de la chambre, une domestique fut désignée pour les chaperonner parce que c’était bien ça qu’elle faisait. Ils avaient beau être tous deux des ninja de Yuki, pour elle ils semblaient n’être que des enfants ordinaires. Une p’tite vieille qui en avait vu des hivers et qui risquait de faire une drôle de tête quand Ikari irait fumer sa première clope depuis qu’il était arrivé dans cette maison.
La p’tite vieille les pressa pour qu’ils aillent se laver, ce pour quoi elle n’eut guère de difficultés avec Ikari qui était content de pouvoir se débarrasser de toute la crasse accumulée durant le voyage. Pas qu’ils sentaient le mort tous les deux mais ils étaient plus proche de cette odeur que de celle de la rose.

Gagnant la salle de bain, probablement avec Ryo, Ikari se débarrassa rapidement de ses vêtements pour aller s’installer face à l’un des robinets qui jalonnaient le mur et s’installant sur un tabouret il entreprit de commencer sa toilette, y passant un bon petit moment pour être sûr d’être bien propre. Il voulait être présentable ce soir et ne pas incommoder ses hôtes. Une fois propre, il prit le temps de profiter un peu du bain qui était à leur disposition, en profitant pour délasser ses muscles crispés par le voyage et détendre ses jambes qui avaient été vaguement meurtries par quelques heures à cheval.

Quittant finalement la salle de bain, le genin trouva des vêtements à sa taille à l’entrée de celle-ci. Les vêtements étaient de bonne facture, blancs avec de jolies broderies dessus. L’ensemble se composait d’un pantalon ample et d’une veste présentant un col rond semblable à ceux qu’on pouvait trouver sur certains kimono, en outre elle descendait jusqu’aux hanches sans pour autant entraver les mouvement pour autant que put en juger le genin qui ne prit pas la peine d’essayer ces beaux vêtements qu’on leur prêtait. En réalité ça n’était pas un prêt mais il ne l’avait pas deviné.

Il était ressorti de la salle d’eau enroulé dans une serviette le couvrant des hanches aux genoux et après avoir jeté un coup d’œil aux vêtements il les avait posé sur son lit prenant soin de ne pas les déplier, regardant quand même comment ils se présentaient plus par curiosité que par réelle nécessité. Puis il était allé prendre dans ses affaires l’une de ses tenues de rechange, relativement similaire à celle qu’il avait abandonné au moment de se laver et qui traînait à présent par terre à côté de son lit après qu’il l’y ait jetée lorsqu’il avait quitté la salle de bain. Sa tenue était simple, un pantalon de treillis noir accompagné d’un t-shirt de même couleur. Ne portant pas sa veste pour le moment, il avait fixé son bandeau sur son bras à défaut de la manche de sa veste.

Le reste du temps jusqu’au repas, il le passa à se reposer, étendu sur son lit, les yeux clos. Il ne dormait pas mais laissait son esprit vagabonder, réfléchissant à des choses diverses allant de ce qu’ils allaient manger ce soir à la nature de la créature qu’ils avaient rencontré en passant par le fourreau que Ryo avait découvert.
Lorsqu’il fut l’heure, leur "gouvernante" vint les chercher pour les mener jusqu’à la salle à manger où un majordome prit le relais pour les installer à deux places libres. Quelques personnes avaient froncé les sourcils en les voyant entrer mais Ikari n’y avait pas accordé une grande attention. S’il y avait eu un réel problème on le leur aurait certainement déjà dit et s’ils cherchaient à le dissimuler c’était de bien piètres comédiens.

En face d’eux un ninja d’un certain âge sans pour autant être entré dans la vieillesse, le métier de ninja ne permettant pas toujours de se faire des cheveux gris. Il était en grande discussion avec un homme d’âge mûr qui semblait bien bavard et Ikari s’interrogea sur sa fonction en voyant le calepin et le stylo qu’il avait accroché à sa ceinture mais il ne s’y attarda pas non plus. Peut-être était-ce une sorte d’intendant. Parmi la dizaine de personnes de la salle, les autres n’avaient pas grand-chose de notable, sans doute des proches ou des membres de la famille d’Oda, ce dernier ainsi que sa fille n’étant pas encore arrivés. *Le maître des lieux va arriver en dernier à mon avis, probablement accompagné de sa fille… et à voir le nombre de places restantes il ne devrait pas tarder.* Comme en réponse à cette pensée du genin, trois coups furent frappés à la porte…

Au son des coups, tous se levèrent, Ikari les imitant sans hésiter et le maître des lieux pénétra dans la pièce. Oda était vêtu bien plus richement que cette après-midi ce qui était normal. Ils l’avaient pris par surprise en lui ramenant son fils à l’improviste et il n’avait pas eu le temps de se préparer mais là il avait sortit le grand jeu, enfin un plus grand jeu, à voir si c’était pour ses invités ou non. Il vint s’asseoir à leur gauche, les mettant ainsi en place d’honneur, à sa droite. Ceci ne surprit pas Ikari, après tout ils étaient ses hôtes et plus encore ils étaient les sauveurs de son fils, à condition qu’il survive à ses blessures.

Tomoe accompagnait bien évidemment son père et elle aussi avait fait un effort vestimentaire pour ce repas, elle aussi. La jeune fille était tout simplement sublime, vêtue d’une robe près du corps et surtout elle était élégamment coiffée et maquillée, lui donnant un air fragile qui ne trompait pas vraiment après la scène qui s’était jouée un peu plus tôt.
Sur le passage de la jeune fille quelques regards s’étaient tournés, sûr qu’elle devait faire tourner la tête de quelques mecs cette petite et à voir la concurrence elle n’avait pas trop à s’inquiéter. Cela dit c’était plutôt ses soupirants qui devaient s’inquiéter ou en tout cas se montrer prudent, elle restait la fille du chef de la famille, quelqu’un de puissant donc qui n’accorderait pas la main de sa fille à n’importe qui.

[hrp] : la suite arrive, quelques dialogues qu’on prépare par mp.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : en attendant le retour de Ryo.

Le repas commença finalement et Ikari se mit à manger ce qu’on lui servait sans un mot. Il avait un moment pensé demander à Oda comment se portait son fils mais s’était finalement retenu, se disant que si l’état du jeune homme ne s’était pas amélioré cela pourrait gêner leur hôte.
Ils mangeaient depuis un petit moment, les conversations allant bon train, lorsqu’une voix se fit entendre un peu plus fortement et s’adressant directement à Ikari. C’était Tomoe et si la conversation aurait pu être plaisante, nombre de garçons du village étant probablement prêts à se damner pour échanger quelques mots avec la jeune fille, ce qu’elle dit à Ikari n’était pas spécialement agréable. En vérité cela n’atteignait pas non plus le genin qui n’allait pas se formaliser pour une si petite pique.

"Je peux noter que les règles de l’étiquette ne sont pas coutume au Pays de la Neige. Vous n’avez pas aimé les présents que j’avais fait mander pour vous ?" Lui demanda la jeune fille d’un ton hautain, les sourcils levés. Elle était visiblement en colère. La situation aurait pu être amusante, pour une fois que c’était Ikari qui commettait un impair auprès de leurs hôtes, mais au final ça ne l’amusait pas.
Le jeune homme leva les yeux de son assiette pour diriger son regard vers elle, le visage de marbre comme à l’accoutumée. "Ce sont de beaux vêtements, mais je n’avais ni compris qu’il s’agissait d’un présent, ni qu’il y avait une obligation de s’en revêtir." Il marqua un silence avant d’ajouter juste derrière : "Cela dit je vous remercie de cette attention."

Ryo ne dit rien, laissant son équipier se débrouiller pour gérer la situation, ce qui ne déplaisait pas au genin qui se sentait tout à fait capable de justifier ses actes qui n’avaient été nullement motivés par une envie de provocation mais bien par la non nécessité de porter ces vêtements qui lui avaient été proposés.
Faisant penser à une petite fille, Tomoe se mura dans le silence après ça comme si elle boudait. Sûre que le genin ne s’était pas non plus aplati devant elle comme elle en avait peut-être l’habitude puisqu’elle était la fille du chef de clan. Il ne s’était pas non plus montré agressif envers elle, il lui avait juste donné son point de vue et les raisons de son acte, si après ça elle voulait bouder, grand bien lui fasse, ça n’était pas ça qui allait couper l’appétit du genin.

Après ce bref échange le chunin prit lui aussi la parole, mais pour s’adresser à Oda, ayant probablement compris lui aussi qu’il n’y avait rien d’autre à faire d’une jeune fille qui boude que d’attendre qu’elle se calme. Le genin ne comprit pas exactement ce que voulait Ryo au seigneur du clan mais si lui le savait, tant mieux. Il était question de croyance et de respect des coutumes ancestrales. Lorsqu’il parla du kimono de sa famille qu’il avait dans son sac Ikari se demanda si la remarque lui était d’une certaine manière adressée mais lorsque le chunin demanda à Oda à s’entretenir seul à seul avec lui plus tard au sujet d’un homme qu’il recherchait, Ikari pensa commencer à voir de quoi il était question. Ce serait étonnant que le chef d’un clan ninja établi sur cette île dispose d’informations sur l’assassin du père de Ryo mais il ne fallait négliger aucune piste, enfin jusqu’à un certain point…

Après cela, le repas se poursuivit normalement jusqu’à ce qu’une grosse dizaine de minutes après l’intervention de Ryo, trois coups se fassent entendre en provenance de la porte. Les invités se levèrent tous sans exception, Ikari et Ryo faisant de même. Il n’y eut qu’Oda à rester assis ce qui n’avait rien d’étonnant puisque le big boss ici, c’était lui.
La personne qui leur apparut n’était autre que Tu. S’il n’était plus inconscient, il était toujours dans un sale état, couvert de bleus et un bras en écharpe mais il y avait du mieux puisqu’à présent il tenait debout et avait repris quelques couleurs. Beau progrès. Parmi les personnes présentes, nul ne cherchait à dissimuler sa joie de voir que le fils de leur seigneur ou ami allait mieux. Il n’y avait bien qu’Ikari à ne pas montrer de sentiments, ce qui était presque involontaire. Une chaise fut immédiatement apportée pour que Tu puisse s’asseoir.

Lorsqu’il se fut installé, non loin de Ryo et d’Ikari, il les remercia à plusieurs reprises de l’avoir aidé à terrasser le monstre qu’ils avaient affronté. Ryo prit la parole, rigolant un peu tout en lui disant qu’il n’avait fait que lui prodiguer quelques soins mais qu’on s’était visiblement bien occupé de lui ici. "Je suis heureux que vous alliez mieux." Répondit simplement Ikari, faisant abstraction de l’aide qu’ils lui avaient prodigué, jugeant cela comme étant normal et au final bien arrangeant pour eux mais ça il ne le dirait certainement pas.

Lorsque Tu reprit la parole, ce fut pour leur expliquer ce qu’il se passait ici. L’attaque qu’il avait subie n’était visiblement pas un cas isolé, ce qui était plutôt inquiétant pour les simples villageois à voir ce que cette chose avait pu faire à un ninja local. Enfin il leur demanda s’ils avaient récupéré les restes de l’élémentaire d’eau. *Donc ça n’était pas une simple saloperie, c’était un élémentaire d’eau. C’est bon à savoir pour le cas où on en recroiserait un.*
"Non, nous n’avons pas ses restes. Je n’ai trouvé qu’un peu de terre humide sur place, il ne restait rien de plus de la créature."

Ryo poursuivit, disant que les élémentaires ne pouvaient apparaître tous seuls et il se demandait s’il y avait quelqu’un derrière ces attaques. La chose n’était pas impossible mais Ikari pensait qu’au contraire les élémentaires pouvaient apparaître de manière naturelle même si la multiplication des attaques de ces derniers signifiait peut-être qu’il y avait bel et bien une intervention humaine.
Tu semblait penser qu’effectivement des humains étaient derrière ces attaques et plus particulièrement les ninja de Kiri qui selon ses dires les attaquaient de plus en plus souvent ces derniers mois. De nombreux villages avaient été détruits et des créatures étranges, sans doute d’autres élémentaires, étaient en liberté sur l’île leur dit-on également.

Tout ceci semblait affecter Tu qui poursuivit en leur disant que tous les ninja de l’île devaient effectuer des rondes, des rondes dont tous ne revenaient pas forcément.
La situation était préoccupante mais Ikari y voyait un moyen de tirer leur épingle du jeu. "Il n’est pas de notre ressort de déclarer une guerre à Kiri mais je pense que mon équipier sera d’accord pour vous prêter main-forte contre ces élémentaires s’ils attaquent à nouveau." Le genin n’était pas du genre à accuser un pays sans preuve de sa culpabilité. "Avez-vous vu les ninja de Kiri œuvrer ?… J’y pense vous nous avez dit que certains ne revenaient pas des rondes, est-ce le cas du précédent propriétaire du fourreau que Ryo a trouvé ?"
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Après avoir accepté l’offre de leur hôte, le jeune shinobi se mit en route en direction de la fameuse demeure, guidé par le convoi escortant le noble Oda-san. Rapidement, les deux garçons furent menés vers leur quartier en compagnie de leur domestique, afin de s’y reposer. Et quel quartier ! Une surprenante chambre d’amis, aussi spacieuse qu’architecturalement majestueuse. La première réflexion que se fit le Chûnin, fut de comparer le dojo à celui qu’il avait hérité. Dans les anciennes traditions, on pouvait assimiler la taille d’un dojo, à la puissance et la reconnaissance d’un clan. Les Tu semblaient être une famille étonnamment altière.

Aussitôt, la vieille domestique les invita à se nettoyer après un si long voyage. Ikari s’empressa assez brièvement de rejoindre la salle de bain, suivit par son coéquipier. De toute manière l’Hazuki n’aurait pas attendu l’aval de la rombière pour se jeter sous une coulée d’eau bien chaude. La fatigue accumulée avec les kilomètres ainsi que la saleté le démangeant aurait eu facilement raison de lui. Son comparse passa en premier lieu par l’un des robinets qui jalonnaient la paroi murale, ainsi, Ryo profita directement des bienfaits qu’offrait l’un des deux bains. Il s’y plongea rapidement, s’enfonçant jusqu’au menton. Laissant son corps meurtri et courbaturé après une longue séance de cheval, de marche, et d’affrontement. Tout en se reposant, les yeux mi-clos, il ne pu s’empêcher de briser le silence, papotant de tout et de rien avec son camarade dans la même pièce. Le temps s’écoula ainsi inlassablement…

Après cette pause bien méritée, les deux ninjas quittèrent la salle de bain, trouvant au passage de nouveaux vêtements propres posés délicatement. Le Chûnin déplia le fameux kimono blanc nacré pour l’analyser en détail. De belles et soigneuses broderies l’ornées ; le tissue de soie velouteux caressait la peau au toucher ; et son côté rustique de part sa touche artisanale en faisait un habit de très bonne facture. Ryo ayant était baigné depuis tout petit par les coutumes ancestrales, prit soin d’enfiler son exemplaire afin de ne pas vexer l’hôte. De toutes les manières, ses vêtements avaient grandement besoin d’un nettoyage en profondeur pour la suite.

Sortant une fois paré de son présent, il remarqua posé sur le lit, le kimono de son coéquipier. Ce dernier étant en train de se vêtir d’un pantalon treillis noir. L’Hazuki tiqua. Mais, ce ne fut pas une raison pour se permettre d’interagir dans le choix du genin en faisant la moindre réflexion. Il était vrai que le ninja représentait Yuki hors de ses terres, et, que par la même occasion, chaque geste, parole ou choix pouvait avoir une répercussion, mais là, Ryo s’était acquitté de la tâche volontiers.

Après cela, Ryo décida de profiter du temps, pour écrire à sa dulcinée. Sortant de son sac de voyage du papier à lettre, ainsi qu’un encrier et sa plume, il gagna rapidement le bureau qui se trouvait au pied de son lit. De son côté, Ikari avait décidé de s’allonger pour une agréable sieste. Levant les yeux vers la fenêtre songeur, il fixa un instant l’extérieur, comme si son esprit cherchait à voyager jusqu’aux terres glacées de Makyou no Kuni, puis plongea la pointe de sa plume dans le liquide noir. La première lettre fut rapidement posée, puis le premier mot couché, avant qu’un ballet de pensée ne se forme…Lorsqu’il eu ponctué sa lettre, le jeune homme l’enroula méticuleusement avant de la nouer avec du fil de soie rouge. La gouvernante ne tarda pas à arriver d’ailleurs. Elle les invita à la suivre poliment. Ryo prit avec lui la fameuse épistole puis l’accompagna jusqu’à une gigantesque salle à manger dans laquelle une dizaine de personnes conversaient. Le majordome prit brièvement le relais afin de les installer en direction de deux places libres.

Se positionnant où on l’avait sommé de faire, il scruta silencieusement le tour de table qui s’était quelque peu apaisé au niveau sonore pour les examiner. En face d’eux, deux hommes discutaient, mais ce fut particulièrement le premier qui attira l’attention du Chunin. Peu bavard, le regard noir corbeau, et une cicatrice partant de sa joue droite jusqu’à son oreille le rendant incommode, faisait de lui, un homme de terrain. Le genre de guerrier ancien prêt à mourir sur le champ de bataille pour l’honneur. D’ailleurs, il arborait fièrement le bandeau familial sur sa poitrine.

Soudain, trois puissants coups de cloches résonnèrent !

En réponse, la foule se leva pour accueillir le seigneur, et Ryo suivit. Son regard quitta promptement l’homme pour s’éterniser sur Tomoe, lui rappelant qu’une belle et gracieuse jeune fille l’attendait dans son village. Il fut immédiatement prit d’une flopée de pensée pour elle, s’évadant un instant. Il espérait pouvoir la revoir un jour, quand tout ceci serait terminé. Libre comme l’air, vidé de ses démons. Là, il pourrait alors vivre heureux avec celle qu’il aimait sans plus jamais craindre de la perdre. Reprenant ses esprits, il s’attabla légèrement en décalage avec l’assemblée.

Le seigneur prit place juste à la gauche de Ryo et d’Ikari en compagnie de sa fille, en signe de reconnaissance envers eux d’avoir ramener son fils sain et sauf, faisant des deux shinobis ses invités d’honneurs. Le garçon appréciait cette noblesse dans la gratitude. Il salua de nouveau son hôte d’un simple mouvement de tête, alors que le repas s’ouvrait.

Alors qu’ils mangeaient déjà depuis un bon moment, et que les conversations allaient bon train, Tomoe fit une petite réflexion au genin concernant le kimono qu’il n’avait pas daigné porter. C’était donc elle, qui avait fait mandater ce si jolie présent, et elle semblait vexée de ne pas le voir sur les épaule du garçon. Ryo préféra là encore, rester silencieux, laissant son coéquipier se justifier par lui-même. La réponse s’avérait ne guère satisfaire la jeune fille qui se terra dans un silence boudeur. N’intervenant pas, car c’était nullement nécessaire, le Chûnin préféra se tourner vers le souverain afin de l’apostropher :

« J’apprécie les gens qui n’oublient pas leur racine. Mes parents étaient des gens très croyants et surtout très portés sur les coutumes ancestrales. J’ai dans mon sac, le kimono de ma famille. Je trouve qu’il est glorifiant de porter les armoiries de nos descendants. Si ce n’est trop vous demandez, j’aimerais pouvoir m’entretenir avec vous seulement, plus tard dans la journée. A propos d’un homme que je recherche… »

Mêler son passé n’était pas anodin. Il se souvenait des paroles de son illustre père, prônant les valeurs des maîtres ancestraux selon lesquelles il arrivait de défier un dojo avec courtoisie et dans les règles. Il se souvenait aussi que malgré les rivalités entre chacun, un grand respect mutuel existait, ce qu’il regrettait en voyant la nouvelle génération arriver. C’était avec ces valeurs là, que Ryo avait était éduqué. Enfin, Lan Di étant un homme issu de cette vénérable lignée, il y avait probablement une chance que Oda-san l’ai connu dans sa jeunesse.

Après cette brève intervention, le repas se poursuivit quelques minutes avant que le son de cloche ne résonne à nouveau. Ryo se releva instinctivement, comme toute l’assemblée excepté Oda-san. Le fils du seigneur accourut alors, le bras en écharde et quelques hématomes par-ci, par-là, mais bien mieux qu’auparavant. Il se portait plutôt pas mal pour un rescapé. Le jeune enfant fut brièvement installé à leurs côtés. Aussitôt, il les remercia à plusieurs reprises de l’avoir sauvé de la chose. Le jeune yukien salua alors le garçon avant de lui souffler en rigolant : « Bon, ça va, rien de bien méchant. Je t’ai prodigué quelques soins rudimentaires sur place, mais je vois qu’ici, ils se sont bien occupés de toi. » Ikari fit comme à son habitude, dans la sobriété.

Ozaki prit alors de nouveau la parole, expliquant les problèmes que le village rencontrait ces derniers temps. Faisant comprendre à ses interlocuteurs que l’attaque dont il venait d’être la cible n’était pas un cas isolé. Puis, il leur demanda s’ils avaient récupérés les restes de l’élémentaire d’eau. Le Chûnin laissa tout d’abord Ikari intervenir puis prit la parole à son tour. « Je me pose une question, des élémentaires ne peuvent apparaître comme ça…il y a-t-il quelqu’un qui pourrait vous vouloir du mal ?! » Ryo semblait dubitatif. Pour lui, l’histoire paraissait bien plus complexe, et cela ne pouvait être un hasard ; chose que pensait aussi le jeune Tu. Pour lui, c’était quasiment une certitude que des humains se cachaient derrière ces attaques, et il ne tarda pas à impliquer rapidement le village de Kiri. A cet instant, le Chûnin comprit qu’il y avait bien plus grave que de simple Elementaire d’eau en vadrouille. Impliquer un village comme Kiri devenait dangereux, et entrer dans un conflit avec, l’était encore plus.

Le Yorukawa ne tarda pas à réagir. Il fit rapidement comprendre que Yuki n’avait nullement intention de prendre position sur cette histoire, et encore moins de se mettre le pays de Mizu no Kuni à dos, mais qu’ils étaient prêt à donner un coup de main, en cas d’attaque d’un élémentaire. Ryo restait toujours aussi silencieux. A l’écoute. Il se souvenait des ninjas de rang supérieur qui les avaient accueillis lors de l’examen chunin, et rien qu’à cela, il avait pu comprendre que le pays était quelque peu louche. Il s’en méfiait. Tout comme Ikari qui demanda si le clan avait des preuves pour impliquer une telle nation de guerrier.

« Avez-vous vu les ninja de Kiri œuvrer ?… J’y pense vous nous avez dit que certains ne revenaient pas des rondes, est-ce le cas du précédent propriétaire du fourreau que Ryo a trouvé ? »

« Non, l'ancien propriétaire de ce fourreau était Tu Sanae, il y a ... trois cent ans de cela. Il y avait à cette époque une guerre entre notre île et Kiri no Kuni. Sanae a quitté promptement ce lieu en emportant avec elle l'épée du fondateur du clan et a pris la route pour aller quémander de l'aide auprès des grands clans ninja. Alors que les portes se fermaient une à une car personne ne souhaitait affronter la brume, elle finit par trouver de l'aide auprès du pays du Feu. Elle n'eut que le temps d'entendre leur accord avant de s'effondrer de fatigue. Cela faisait neuf jours qu'elle voyageait jour et nuit. Mais quand les ninja du pays du Feu sont arrivés ici, le village avait déjà été rasé et nos terres vidées. Sanae ne trouva que quelques rares survivants. Pendant le reste de sa vie, elle œuvra pour ramener à la vie cette île, notre île, et elle y réussit. Aussi, quand ses enfants furent assez grands pour prendre les rênes du clan, elle partit seule avec son épée pour Kiri no Kuni et pour faire payer à ceux qui nous avaient volés leur affront. »

Ryo venait d’écouter le récit avec le plus grand intérêt, tout comme toute l’assemblée qui semblait s’être éteinte. Le silence s’imprégna avec lourdeur. Ainsi le conflit avec Kiri était un conflit ancestral. Rien dans cette histoire ne prouvait donc que c’était aujourd’hui, les même qui étaient responsables de l’apparition d’élémentaires dans les parages. Ozaki reprit son souffle avant d’ajouter des paroles salvatrices toujours sans la moindre assurance. Faisant simplement confiance en sa foi dans les légendes du temps. Un peu trop au goût de l’Hazuki qui restait toujours impassible. Silencieux, il fixait le garçon se levant, l’œil brillant, faisant l’annonce de toute une vie. Une annonce précipitée aux yeux du Chunin, et qui pouvait avoir de lourde conséquence pour un village tout entier, au-delà de sa simple petite personne. Se lancer contre le Pays de la Brume…

Ozaki ne laissa pas insensible l’assemblée présente. Un remous incessant et incompréhensible s’éleva alors. Des acclamations pour son discours héroïques, des voix qui tente de résonner les ferveurs, sans oublier Tomoe suppliant son frère de ne pas faire une telle chose insensée. Un véritable capharnaüm. Et dans cet amas de confusion, des hommes qui réfléchissent en silence, dont le seigneur des lieu, Oda-san. Celui-ci semble plus réservé, comme décalé de cette réalité du moment. Tout comme Ryo. Le yukien fixe alors le maître des lieux avant de lui souffler, « Permettez-vous d’intervenir auprès de votre fils ? »

La réponse ne se fit guère attendre. Avec une pointe de regret dans la voix, le seigneur prit soin d’expliquer à son vis-à-vis le code d’honneur du clan. Et, que toutes paroles prononcées égalaient les actes. Ainsi, il n’était pas question de douter de la sincérité de son fils. Cependant, il était largement perceptible de capter la douleur qui venait d’accaparer Oda-san. Prisonnier entre sa fonction de Seigneur du clan, et celle d’un père. D’ailleurs, le silence qui s’en suivit, fut lourd. Comme si tous les maux de la Terre s’abattaient sur les épaules d’un homme qui venait de subir de plein fouet les propos démesurés d’un jeune insouciant.

Ryo restait spectateur de la scène. Laissant le soin au maître des lieux de réfléchir avant de se positionner. C’est alors que dans un grand et long soupir, Oda-san se leva de sa chaise. D’une voix ferme et quasiment définitive, il s’adressa à la foule. Son choix vînt appuyer Ozaki. Chose qui ne laissa insensible la jeune fille, silencieuse depuis un interminable moment. Celle-ci, sans même attendre que le Kocho ai terminé son discours, l’interrompus de manière survoltée :

« Mais père ! Il est blessé, il vient d'échapper à la mort ! Vous en rendez-vous compte ? Vous ne pouvez pas approuver ces paroles de la part d'un homme convalescent, fiévreux, même pas remis de ses blessures ! »

Le garçon sentant son autorité le quitter, rentra alors dans la conversation. « Tomoe ! Je suis assez grand pour savoir quel est mon devoir, pour moi et pour les habitants de cette île ! Ces confrontations ont déjà bien assez duré et nous avons besoin de notre épée ! C'est un signe du ciel ! Tu ne peux pas le renier ! Pourquoi sinon après tant d'année le fourreau serait réapparu ici en nos terres face à moi alors qu'une aide providentielle venait d'arriver. Je ne suis plus un gamin ! »

Le repas tournait alors aux règlements familiaux entre le frère et la sœur, devant un père spectateur. Tomoe bien plus réfléchie et posée d’un côté et Ozaki le téméraire de l’autre. Toujours sans intervenir, l’Hazuki restait tout de même d’accord avec l’optique de la jolie jeune fille. Trouvant que la déclaration du jeune loup n’avait pas sa place au beau milieu d’un repas comme celui-ci. Et encore moins en précipitant la chose sur un coup de tête. Cela ressemblait d’ailleurs très fortement à un caprice de gamin, réflexion qui ne tarda guère à fuser dans la pièce.

« Mais tu es encore un enfant ! Tu ne comprends donc pas ? Regarde-toi ! Tu as même du mal à venir dans cette salle ! »

«Tu sapes mon autorité, tu me ridiculises en public ! Laisse-moi être l'homme que je suis devenu ! »


La chamaillerie finit par être stopper par la puissante et autoritaire voix du chef. Il avait prit acte des paroles décrétées par Ozaki, et les acceptaient selon le code du clan. Cependant, il prit aussi le soin de tenter d’assurer les arrières de sa progéniture en ajoutant que le garçon ne partirait pas seul. Sur l’instant la jeune fille prit cela pour elle, avant qu’Oda-san ne lui interdise toute manœuvre, d’une voix basse et affligée. Ryo lui, fixait le Seigneur. Il semblait sorti amoindri de cette discussion, accablé par la peur de perdre un fils. Aussitôt, le Chûnin ne put s’empêcher de tourner le regard vers ce dernier, qui se tenait front levé et fier, convaincu d’être le héros que le peuple attendait. Attitude pour le moins consternante pour le shinobi, qui trouvait l’acte des plus égoïstes et dangereux.

Soudain, le Seigneur, après un silence prolixe, s’adressa en direction des deux ninjas, provoquant la stupéfaction chez le Yukien : « Je ne peux pas suivre mon fils, mes fonctions ici me l'interdisent, mais, et je vous le demande en tant que faveur, vous n'êtes pas affilié à ces terres et vous pourriez accompagner mon fils pour le protéger et lui permettre de me revenir vivant. Accepteriez-vous ? Me feriez-vous cet honneur ? » Ryo encaissa assez brièvement les paroles du Kocho. Afin de mieux les digérer, il laissa un instant s’écouler, durant lequel toute l’assemblée parut suspendue à ses lèvres. Le temps semblait se figer. Le regard du shinobi se porta sur Ikari. Même s’il était hiérarchiquement le plus haut gradé, il appréciait pouvoir consulter son coéquipier dans de telle situation. Leurs yeux se croisèrent, plongeant l’un dans l’autre. Sans même attendre une réponse de sa part, il comprit ce qu’il devait faire désormais. Se levant pour gagner quelques précieuses secondes de répit, il fit promptement un tour de table, balayant l’assistance d’un coup d’œil vif avant de s’exclamer haut et fort :

« Que doit faire un seigneur pour sauver son peuple lorsque les codes qu'il a fait le serment de respecter l'obligent à ne rien faire. Accepter d’envoyer un fils et probablement des innocents à la mort pour l’honneur, ou bien laisser le rôle de père de tout le village prédominer ?! Voilà un choix cornélien. Il marqua une pause, laissant l’assemblée encaisser ses paroles, avant de reprendre. Concernant votre requête, mon ami et moi, sommes honorés par la confiance que vous venez de nous déclarer. Bien entendu, je ne peux donner une réponse comme cela, sur le champ. Un temps de réflexion nous sera nécessaires afin de faire le bon choix. Vous comprenez que le simple fait d’entrer dans le pays de la Brume, même en simple accompagnateur, pourrait avoir de grave répercussion envers ma nation. Je vais donc en référer de ce pas les hautes instances. Se tournant alors vers Ozaki, et le fixant d’un regard sérieux il ajouta alors, J'ai choisi mes mots soigneusement Ozaki. Tu aurais peut-être dû faire de même…Puis, il pivota à nouveau vers Oda-san pour conclure, Nous allons retourner à notre chambre pour discuter et avertir nos autorités. J’aurais besoin d’un pigeon voyageur pour transporter cette lettre ainsi que la prochaine qui va suivre… »
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Les questions du genin trouvèrent rapidement leur réponse. La disparition du fourreau et de l’épée ancestrale du clan Tu ne datait pas de la veille. Loin s’en fallait, c’était plutôt quelque chose comme trois cents ans. Rien que ça… à se demander comment ils savaient que c’était bien celui-là et surtout pourquoi le fourreau était réapparu subitement avec cet élémentaire. Ikari trouvait ça un peu gros mais il s’abstint de commenter.
L’histoire que leur conta Ozaki fut brève mais bien suffisante. Sanae, une ancienne de la famille Tu, était partie chercher de l’aide alors que Kiri menaçait cette île et lorsqu’elle revint avec des alliés, elle ne trouva que quelques rares survivants et quantité de décombres. Après s’être assurée que le clan perdurerait même sans elle, elle avait quitté l’île dans le but de venger les siens en affrontant la brume. *Stupide, que croyait-elle pouvoir faire seule ? Si elle n’a pas réussi à sauver son village, comment pouvait-elle croire avoir la moindre chance de venger les siens face à ce même ennemi ?*

Le genin nota malgré tout que dans les attaques récentes rien ne prouvait que Kiri était impliqué, surtout que selon leurs informations cette île était fréquentée par la haute société qui y voyait un lieu de vacances, et on associait rarement zone de guerre et lieux de vacances. Si Kiri avait décidé de s’en prendre à cette île ils auraient soit été beaucoup plus discrets, soit beaucoup moins mais ces attaques d’élémentaires ça ne collait pas. Quelque chose clochait dans tout ça, il restait juste à trouver quoi mais ils n’étaient pas là pour ça.
Ozaki fit alors quelque chose qui surprit Ikari au plus haut point. Une connerie, mais du genre énorme. Il voulait aller au pays de la brume pour récupérer leur épée ancestrale. Ça faisait pas mal de terrain à fouiller… Le bon côté des choses c’est que la tâche serait de courte durée puisqu’il allait se faire tuer rapidement. Dans l’assistance les réactions étaient mitigées entre ceux qui l’acclamaient et l’encourageaient et ceux qui, comme sa sœur, le suppliaient de ne pas y aller.

Ryo fit alors ce qu’il y avait à faire, sans doute, demandant à intervenir vis-à-vis de Tu mais le chef de clan expliqua à Ryo que dans leur clan la parole exprimée avait valeur d’engagement. Il ne disait pas cela de gaieté de cœur mais visiblement en prononçant ses paroles, sur un coup de tête, Tu venait de s’engager à aller récupérer l’épée ancestrale du clan. Enfin à essayer puisque c’était relativement voué à l’échec cette affaire.
Oda s’affaissa légèrement, la douleur se lisant sur son visage tandis qu’il réalisait l’ampleur de ce que venait de dire son fils. L’homme était tiraillé entre sa fonction et son lien de sang avec le jeune homme. Saine réaction.
Poussant un long soupir le chef de clan se leva finalement et prit la parole, légitimant les paroles de son fils. Ainsi il choisissait de l’envoyer à une mort certaine. Tomoe ne le laissa pas aller plus loin, appuyant sur le fait qu’il était blessé et ne pouvait raisonnablement pas partir affronter le village de la brume.

S’en suivit une dispute entre le frère et la sœur, dispute dans laquelle la boudeuse avait raison selon Ikari sauf que le genin aurait été bien plus extrême à la place de la jeune fille. Les meilleures choses ayant une fin, leur père les stoppa net dans leur élan, approuvant la décision de son fils, une vraie connerie pour Ikari autant la décision que le fait de l’approuver, tout en disant que son fils n’avait pas à agir seul. Tomoe voulut intervenir mais son père lui dit que ça ne pouvait pas être elle, ne pouvant pas perdre toute sa descendance en une seule soirée. *Hé ben c’est bien ça, au moins il est conscient que son fils se condamne à mort en y allant.*
Tout comme Ryo Ikari fixait à présent le seigneur des lieux, n’ayant pas perdu une miette du spectacle qui leur était offert depuis quelques minutes déjà, bien qu’il ne laissait transparaître aucune émotion sur son visage, quand bien même il en pensait long là-dessus.

Ozaki était gonflé de fierté, persuadé qu’il faisait ce qu’il fallait quand son père et sa sœur étaient affligés, l’air peiné. Abruti… Soudain le chef de clan se redressa, les regardant eux, Ryo et Ikari, et prenant la parole il leur dit ne pouvoir suivre son fils de par ses fonctions, ce qui tombait sous le sens, ce qui tombait déjà moins sous le sens c’est qu’il leur demande d’accompagner son fils pour le protéger. Certes, il avait raison lorsqu’il disait qu’ils n’étaient pas affiliés à ces terres, mais ils n’avaient pas à prendre part dans ce conflit. *Hé allez qu’ils nous regardent tous, c’est évident on ne fera rien.* Le genin ne s’attendait pas à ce que Ryo prenne la parole immédiatement, une nouvelle pareille il fallait un peu de temps pour l’encaisser. Leurs regards se croisèrent un instant, un bref instant où Ikari et Ryo semblèrent communiquer ainsi et cela suffit au chunin qui se leva, faisant le tour de la table avant de prendre la parole, couvrant l’assistance du regard.

Le discours du chunin fut plein de bon sens, posant le problème qui était posé au kosho du clan, avant d’aborder la requête qui leur avait été faite un instant plus tôt, se disant honoré de la confiance qui avait été placée en eux. Il expliqua également ne pas pouvoir donner de réponse immédiatement et exprimant le fait qu’ils devaient prendre un peu de temps pour effectuer le bon choix ainsi qu’en référer aux autorités de leur village. Il dit ensuite qu’ils allaient retourner dans leur chambre afin de se mettre d’accord et prévenir Yuki, ce pour quoi ils allaient avoir besoin d’un pigeon voyageur.
Ikari ne suivit pas le mouvement, lui aussi avait des choses à dire et cherchait encore la meilleure façon de les exprimer, celle qui allait leur permettre de sortir d’ici en vie.

Se levant, il tapota distraitement sa poche pectorale, avant de prendre la parole. Putain qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour pouvoir s’en griller une à cet instant précis. "Je suis honoré que vous vouliez nous confier la vie de votre fils mais, et peut-être que je me trompe, mais lorsque vous avez dit à votre fille que vous ne pouviez pas perdre toute votre descendance en une soirée, quelles chances de retour nous accordez-vous si mon équipier et moi-même nous joignons à votre fils dans sa reconquête Oda-san ?" Le jeune homme se tourna ensuite vers Ozaki. "Je ne doute pas de vos capacités de guerrier, mais si vous allez à Kiri pour vous venger, vous n’aurez pas à faire à un simple élémentaire. J’ai déjà eu l’occasion de me frotter à un anbu de leur village et quand bien même nous étions quatre, à lui seul il nous surclassait largement. Nous vous avons sauvé la vie, vous nous la devez donc et renoncer à votre vengeance serait une belle manière de payer cette dette. Pensez à votre père, à votre sœur, à tout votre clan et à chacun de ceux qui étaient terrifiés en vous voyant rentrer mal en point. Vous comptez pour votre peuple, n’allez pas vous suicider pour une épée."

Lançant un regard à Ryo, il lui fit signe de ne pas l’interrompre alors qu’il se taisait une seconde. Ça n’était pas le moment de le couper. "Le courage ne fait pas tout. Si vous allez à Kiri, vous n’en reviendrez pas vivant, avec ou sans notre aide. De plus dans ce que vous nous avez dit, rien ne prouve qu’après trois cent ans le village de la brume continue de s’en prendre à vous. Une menace pèse sur votre village mais si le pays de l’eau avait voulu vous attaquer, vous n’auriez probablement pas eu à faire à quelques élémentaires.
Enfin, même si mon équipier en réfère aux autorités de Yuki, nous n’obtiendrons qu’une chose, l’ordre de ne rien faire contre Kiri. Cela signifierait entrer en guerre contre le pays de l’eau et notre village n’est pas connu pour prendre part dans ce type de conflit. Je suis navré mais nous ne pouvons accompagner Ozaki au pays de l’eau. Sur l’île nous pouvons probablement vous aider, mais nous ne pouvons mettre les pieds au pays de l’eau pour consommer votre vengeance. Qu’en penses-tu Ryo ?"
Conclue-t-il, une main dans la poche de son blouson.

[hrp] : hu hu, il y a de la référence Ryo.
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

La réponse d'Ozaki ne se fit guère attendre mais là où Ikari avait fait un long discours le jeune homme fut des plus brefs. Ce qu'il dit ne ravit d'ailleurs pas le genin qui dès ce moment arriva à la conclusion qu'ils avaient à faire à un gamin. "Ces paroles sont des paroles de lâches. Alors que vous festoyez gaiement, mon peuple souffre. À moins que vous n'ayez peur..." S'ils avaient peur... geez ils n'étaient pas dans une cour de récré... Si tu fais pas ça t'es qu'une poule mouillée, nananèreuh...

À voir les regards de chacun, il n'y avait pas que le genin pour qui ces paroles étaient déplacées. La plupart des gens présents étaient surpris qu'Ozaki traite ainsi ses sauveurs, ainsi que des ninja d'un village bien plus puissant que le leur.
Ryo lui ne se contenta pas d'un regard médusé, il répondit du tac au tac à l'impertinent : "Ta bravoure jeune homme, a failli te coûter la vie contre cet élémentaire d'eau. Tu peux remercier la nôtre, te permettant de jouer à nouveau au héros. Mais, cela ne fait pas de toi un grand ninja ou un grand seigneur. Les GRANDS, ce sont ceux qui savent prendre des décisions réfléchies. Tu devrais méditer là-dessus avant d'embarrasser ton père avec de tels propos. " Il n'avait certainement pas tort, Ikari le soutenait totalement sur ce point.

Un sourire apparut sur le visage d'Ozaki, nouvelle bravade, il se sentait en position de force là où il ne faisait que se couvrir davantage de ridicule d'instant en instant. Restant dans son rôle de sauveur, il poursuivit. "Quoi qu'il arrive, je partirai à l'aube. Que les braves se joignent à moi. Quant aux autres..." Se levant il s'avança vers la porte avant de reprendre : "Et à l'intention des deux pleutres qui nous rendent visite..." Ouch, ça c'était violent. Ryo poussa un soupir suite à cette réplique, lui non plus n'avait pas vraiment apprécié ou alors il trouvait tout cela particulièrement ridicule et ça l'était...

*Il va trop loin là. Petit con, tu veux découvrir le sens du mot ordalie ?* Pourtant Ozaki ne se contentait pas de parler et tirant de son kimono trois masques, il les jeta aux pieds de Ryo, les deux Yukiens pouvant immédiatement reconnaître les masques portés par les chasseurs de déserteurs. *Il a toujours ça sur lui ? Enfin des masques ça se fabrique, qu'il s'agisse d'un coup monté pour lui faire croire qu'il a combattu des Kiriens ou que ce soit lui qui ait inventé cette histoire de toute pièce pour donner du poids à son discours et ses envies guerrières. Pas vraiment notre problème en fait.* Ozaki cracha par terre et quitta la pièce, Ikari l'interpellant pendant que Ryo murmurait quelques mots plus pour lui-même que pour le genin. "Des pleutres ? Non, seulement des gens qui veulent éviter une nouvelle guerre mondiale." Ozaki ne s'était pas arrêté pour cela et Ryo suivit, laissant là Ikari.

Les invités supplièrent du regard leur hôte qui leva le dîner en hâte, ne voulant pas prolonger un tel désastre. Quittant la pièce au bras de Tomoe, le maître des lieux ne semblait pas au mieux et comment ne pas le comprendre ? La tête basse, il était meurtri, sachant que son fils courait au devant d'une mort presque certaine. Les autres invités quittèrent eux aussi la pièce, murmurant entre eux pour certains, se taisant pour la plupart. Ikari les imita, suivant tout simplement le mouvement mais à la différence des autres hôtes, il ne gagna pas ses quartiers, voulant s'entretenir avec Tomoe.

Lorsqu'il parvint à rejoindre la jeune femme, il se lança sans même vraiment savoir pourquoi il faisait ça. Peut-être parce qu'il était quelqu'un de bien après tout. "Tomoe-san, nous serait-il possible d'échanger quelques mots ?... Seul à seule."
"Veuillez m'excuser, mais j'aurai plus important à faire, comme raisonner mon frère. Sur ce, je vous laisse." Au moins était-elle polie, contrairement à son frère, et accessoirement elle avait la tête sur les épaules elle, contrairement à Ozaki également, qui s'il continuait ses conneries ne l'aurait plus sur les épaules autant au figuré qu'au sens propre.
"Ça tombe bien, c'est de ça que je voulais parler." Enchaîna immédiatement le genin.

Ignorant totalement le jeune homme, elle le laissa planté-là, partant la tête haute. *Faut le dire s'ils s'en foutent totalement qu'il meure... On gagnera du temps.* mais au bout de quelques pas, elle lui dit sans pour autant faire demi-tour ou même simplement lui accorder un regard : "Ou peut-être pourriez-vous voir cela avec mon père." Le ton avait changé, la jeune femme s'étant faite plus douce sur ces dernières paroles, de l'inquiétude transparaissant dans sa voix. Puis elle partit, cette fois pour de bon, laissant Ikari seul avec ses pensées.

Haussant les épaules, le genin sortit dehors, une clope au bec. Se trouvant un petit coin tranquille, il s'alluma sa cigarette. Tout en fumant, il s'interrogea sur ce qu'ils devaient faire lui et Ryo. Leur mission était de retrouver Primura et pour ça l'aide de ces ninja locaux pourrait être un plus puisque c'était leur île. À cela il fallait ajouter que l'héritier du clan était un gamin prétentieux. Ryo et Ikari ne pouvaient l'aider dans sa vendetta contre Kiri, diplomatie oblige, par contre pouvaient-ils le raisonner d'une quelconque manière ? Ikari avait sa petite idée sur la question mais pour cela il n'agirait pas sans l'aval de Ryo. Certes c'était sa décision mais à vrai dire il s'en foutait un peu de demander réparation parce que le gamin leur avait parlé gras. Cela dit, si coller une branlée à Ozaki pouvait le raisonner et ainsi éviter qu'il ne se fasse tuer, ce qui leur vaudrait la reconnaissance des habitants du village et donc leur aide, ça ne serait pas plus mal. *Enfin vu la façon dont sa se passe et les réactions de la sœurette, je me demande si on ne devrait pas juste se barrer...*

Retournant dans la chambre qui leur avait été attribuée, le genin avisa Ryo de son plan. "Ça aurait pu mieux se passer mais j'ai peut-être une idée pour tirer profit de la situation. Je défie Ozaki parce qu'il nous a insultés, si je gagne il devra renoncer à sa vendetta, pour le moment au moins. Comme on aura sauvé pour la seconde fois l'héritier du clan, c'est bien la mort s'ils ne nous aident pas à retrouver Primura. Ou qu'au moins ils nous laissent bosser. Qu'en dis-tu ? Reste la question de si je perds... tu me diras suffit que je gagne."
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : merci à toi Noriko, j'ai bien rigolé avec cette histoire de poules.

Ryo écouta dans un mot la proposition du genin, proposition qui avait ses failles mais quel plan n’en avait pas ? Seul le plan d’un ignorant est sans faille… aux yeux de son créateur évidemment. Prenant à son tour la parole le chunin répondit à Ikari : "Selon les coutumes ancestrales, un défi clairement formulé ne peut être refusé. Il suffit simplement de s’y prendre correctement. Bien entendu, une fois lancé, tu ne pourras revenir en arrière et encore moins compter sur mon aide. Tu es conscients des risques auxquels tu t’exposes ?!"
"J’en suis conscient et je prends le risque."
"Quoi qu’il arrive, je respecterai ton choix." Conclut Ryo. Ikari n’était pas certain qu’il soit question de choix dans cette affaire mais il appréciait que son supérieur lui laisse régler cette affaire à sa manière. D’autres auraient dis oui ou non et le genin aurait simplement à suivre les ordres, il était donc plaisant de travailler avec Ryo.

Le jeune homme prenait quelques risques en défiant Ozaki mais le jeu en valait la chandelle si ça pouvait les aider à réussir leur mission. Ils n’avaient pas pu mesurer le niveau réel du jeune écervelé qui les avait insulté mais ce dernier était de toute façon dans un sale état, le vaincre semblait faisable. De toute façon il était peu probable que leur duel aille jusqu’à la mort, en tout cas Ikari n’irait pas jusque-là, il n’avait rien à y gagner si ce n’est une tonne de problèmes.

Ayant donné sa réponse au genin, Ryo quitta la pièce, laissant le jeune homme seul avec ses pensées. Ikari ne chercha pas à savoir où se rendait le chunin, c’était sans importance. De son côté il ne se demanda pas si son plan était une bonne idée, il y avait déjà réfléchi et n’avait pas envie de tergiverser dessus pendant des heures, soit il y allait, soit il n’y allait pas, c’était aussi simple que ça. Quittant la pièce, Ikari retourna vers les quartiers réservés à la famille Tu, supposant qu’Ozaki et Tomoe avaient leurs appartements à proximité l’un de l’autre. Lorsqu’il eut traversé la maison et qu’il fut proche des dits appartements, il entendit des éclats de voix bruyants. Dans un premier temps le jeune homme entendit simplement Tomoe sans tout de suite distinguer ce qu’il se disait là-bas. *Cette fille… elle n’est pas possible.* Mais quelques pas plus tard il entendit également la voix d’Ozaki et revint sur son jugement premier. *Ok, elle doit essayer de raisonner le môme.*

S’approchant encore davantage, le but étant d’arriver jusqu’à Ozaki tant qu’à faire, Ikari entendit encore quelques cris puis soudain il y eut quelques pas rapides mais lourds et la porte face à lui s’ouvrit avec fracas sur Ozaki. Le jeune homme était en colère, ce que les éclats de voix laissaient d’hors et déjà présager. Dès qu’il vit Ikari, il lui lança un regard noir, sa haine semblant perceptible et hurlant toujours, il dit au genin de se pousser de sa route. Dans son dos, Tomoe reprit de plus belle d’une voix poussant loin dans les aiguës, la faisant frôler l’hystérie. La jeune femme n’en avait visiblement pas terminé avec son petit frère. "Je t’ordonne de revenir ici !"
Face à cette scène, Ikari choisit de ne pas prendre la parole, mais il ne bougea pas non plus pour libérer le chemin à Ozaki, bien décidé à l’empêcher de passer. Ils devaient parler tous les deux.

Faisant mine de prendre son élan pour charger et passer malgré Ikari qui le bloquait, Ozaki fut cependant stoppé par Tomoe qui le saisit par l’épaule et l’ayant fait pivoter, elle lui envoya son poing dans la figure, le stoppant, pour ainsi dire, net dans son élan.
Plus que le coup de poing qu’elle venait de mettre à son frère, c’est l’état de la jeune femme qui capta l’attention d’Ikari, même s’il y avait déjà de quoi être surpri de la voir agir ainsi. Tomoe était en larme, tremblante de colère. Ozaki n’intéressait pas vraiment le genin sur l’instant, même si le jeune homme gardait un œil sur lui malgré tout, des fois qu’il ait l’envie soudaine de partir et effectivement, la main sur la joue il grommela un peu avant de se relever et de repartir pour un sprint. Quelque part ça n’étonna pas Ikari, le but premier d’Ozaki était de fuir, qu’il continue montrait un semblant de cohérence dans son esprit même si c’était pas franchement classe comme attitude.

Prenant une profonde inspiration, Ikari lança : "Je demande réparation pour l’affront qui nous a été fait au moment du repas !" Le ton est calme mais décidé et suffisamment fort pour être entendu du jeune homme. Pas bien sûr que ça arrête Ozaki, le genin attendit simplement avec Tomoe une réaction de la part du gamin, réaction qui fut rapide en vérité. S’arrêtant, il écarquilla les yeux, fronçant le nez, un air d’incompréhension inscrit sur le visage, Ikari ne découvrant ce charmant tableau qu’au moment où Ozaki se retourna. "Encore une de tes ruses, Yukien, pour montrer que ton courage moindre comparé à celui d’une poule !" Ikari en resta sans voix, ok il ne parlait de toute manière pas des masses mais là… c’était un des trucs les plus cons qu’il n’ait jamais entendu. D’où sortait cette expression ? *P’tite merde, je connais des coqs qui ont des couilles plus grosses que les tiennes !*

Pendant qu’Ikari délirait de son côté sur la virilité de ses amis les Spartacoqs, il y en avait un autre qui délirait mais à plein tube… Ozaki s’était mit à rire, pas d’un rire joyeux, encore que ça c’était une question de point de vue, non c’était plutôt un rire de psychopathe… Restant fixé sur le môme, Ikari ne vit pas la lueur d’inquiétude dans le regard de Tomoe qui ne dit finalement rien, laissant les choses faire et de fait son frère ne tarda pas à répondre. "Je ne vois pas de motivation à ton duel, mais sache que j’accepte ton défi ! Rendez-vous dans une demi-heure dans la cour, et pense à ramener ton témoin, je ne voudrai pas de problèmes, s’il t’arrivait malheur…" La motivation avait pourtant été énoncée mais Ozaki ne l’accepterait probablement pas.
Ikari laissa ensuite le jeune homme s’en aller, il avait eu ce qu’il voulait de lui. À la sœur à présent. "Rassurez-vous, je ne vais pas tuer votre frère. Je veux simplement lui montrer qu’il n’est pas de taille face à de véritables anbu Kirien et ainsi lui éviter de mourir de manière idiote… Puis ça ne lui fera pas de mal de redescendre sur terre. Il y a des choses à savoir sur les duels chez vous ? Ou bien c’est juste celui qui tape le plus fort qui gagne ? À propos va me falloir un témoin et je ne sais pas où est passé mon équipier, accepteriez-vous de remplir cette charge ? Si votre position vous le permet bien sûr."
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

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Sans pour autant répondre à Ikari, Tomoe eut quelques mots plus pour elle-même que pour le genin au sujet de son frère. "Je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse devenir ainsi." C’est vrai qu’un type pareil ça n’était probablement pas naturel et ça devait être une plaie au quotidien. L’avantage pour Ikari c’est que s’il devenait subitement aussi odieux, il ne le serait pas longtemps. Si douce soit sa sœur elle aurait tôt fait de lui en retourner une et de lui mettre les points sur les i, voire les poings n’importe où.
Un air de surprise peint sur le visage, la jeune femme avait soudain les yeux dans le vague, comme épuisée par l’altercation qu’elle venait d’avoir avec Ozaki, comme si son coup de poing l’avait vidée de toute force. La tête dans les mains, elle se mit soudain à sangloter.

Voyant cela le genin eut un geste vers la jeune femme, lui posant une main apaisante sur l’épaule. Il aurait pu la prendre dans ses bras, le temps que sa crise de larme passe mais ça n’était pas le genre de la maison et dans le cas présent c’était sans doute mieux pour lui. Il venait de provoquer le fils du seigneur local en ordalie, il allait éviter de se payer un scandale avec la fille du dit seigneur. Si d’elle-même elle venait à lui il serait toujours temps d’aller d’avantage vers elle mais la jeune femme se détourna de lui. Trop fière pour accepter la main tendue du genin, il comprenait et cela l’arrangeait même. D’aucun aurait dit qu’il était froid comme la glace, peut-être bien ou alors il avait juste du mal à s’ouvrir aux autres, il n’y avait bien que sa sœur à pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert, le jeune homme ne voyant pas l’intérêt de montrer ses émotions. Il préférait garder ces dernières pour lui, c’était le meilleur moyen d’éviter qu’on ne les utilise contre lui mais surtout il ne voyait pas l’intérêt de se donner en spectacle pour un oui ou pour un non.

"Vous l’auriez vu, autrefois, il était si… si paisible. Maintenant, ce n’est qu’un coq entêté, incapable de se rendre compte du moindre danger." Reprit la princesse entre deux sanglots. Décidément, encore des histoires de coqs… Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ça, ils s’étaient passés le mot ? Le jeune homme s’attendait presque à ce qu’on lui dise qu’un légendaire ennemi du village combattait sur le dos d’un coq géant. Enfin, ça c’était une idée stupide qu’il allait pouvoir vérifier facilement durant l’ordalie, du moins si ça lui était permis.
Lorsqu’elle fut enfin calmée, somme toute assez rapidement, Tomoe sécha ses larmes et ayant repris contenance, elle entreprit de répondre aux questions du genin qui avait beau avoir défié Ozaki en ordalie, il n’y connaissait absolument rien aux traditions locales et n’avait aucune envie de livrer un duel à mort, ça irait un peu à l’encontre du plan initial.

"Chez, nous, les duels sont soit à mort, soit au premier sang. Le vaincu doit avoir abandonné ou ne plus être en état d’exprimer sa défaite dans le premier cas. Dans le deuxième, si une goutte de sang apparaît d’un côté ou de l’autre, c’est terminé." Bon, au moins n’aurait-il pas à tuer Ozaki, par contre ces histoires de premier sang ça promettait, il allait devoir être sûr de son coup, c’est trop bête de perdre pour une simple estafilade, pour lui comme pour Ozaki d’ailleurs puisque le genin entendait prouver à son adversaire qu’il n’avait aucune chance de battre un véritable junin de Kiri. Restait à espérer que ce serait un duel à mort et là il devrait faire abandonner Ozaki.
Tomoe poursuivit en disant à Ikari qu’elle pouvait être son témoin, ça ne la gênait pas. Ça par contre c’était parfait, mais les relations entre le frère et la sœur n’allaient pas s’arranger avec ça. Cependant la jeune femme était assez grande pour prendre ses propres décisions.

Comme il était question de duel, Ikari fut soudain prit d’un doute, de nouvelles questions lui venant alors à l’esprit. "Je vous remercie. Ces combats sont-ils des combats de ninja ou de guerriers ? Aurons-nous le droit d’utiliser toutes nos techniques ?"
"Ce sont des combats de ninja, vous pourrez utiliser toutes vos techniques tant que vous ne dévastez pas la ville et tant que vous respectez les règles du duel." Une bonne nouvelle de plus, il aurait été un peu ennuyé de devoir se restreindre à l’usage de la lance et du bouclier, quand bien même c’était des armes très dignes. *Bien, l’invocation est une technique de ninja. Vais t’faire voir ce que valent les coqs mon gars !*
Prenant congé de la princesse, le jeune homme passa par sa chambre pour y récupérer ses armes et vérifier sa tenue. Il sortit ensuite, le bouclier au dos, la lance à la main pour s’en griller une avant le combat. Pour la p’tite bière traditionnelle il verrait ça après.

Attentif au temps, il rejoignit la cour un peu en avance et fixa le brassard de son bouclier à son bras gauche avant de vérifier que l’arme tenait bien en place, ce qui était le cas, lui permettant ainsi de tenir son bouclier tout en exécutant des signes et ça Ozaki ne s’en doutait pas forcément.
Malgré la soudaineté de l’évènement il y avait quelques personnes présentes, dont un petit vieux que le genin avait déjà vu durant le repas. Sur qu’il allait l’adorer celui-là puisque chaque fois que le genin était là c’était le bordel avec Ozaki. Tomoe était également présente, le visage aussi neutre que possible. Ils furent ensuite placés chacun d’un côté de la cour à dix mètres l’un de l’autre et le maître d’arme expliqua que ce serait un match au premier sang. Pas vraiment surprenant mais ennuyeux. Le maître d’arme leur dit également que si les deux témoins levaient leurs mains, le match devait s’interrompre.

Rare élément de décor, un puit. Le maître d’arme traça une marque au sol. "Quand l’ombre du puit atteindra le trait, vous pourrez commencer." Porteuse d’ombre, la lune luisait dans le ciel, dernier témoin de l’affrontement à venir. Quelque part le genin était content de faire ça sous le regard de cet astre.
En face de lui, Ozaki fixait Ikari d’un regard sombre, toujours enrubanné avec ses bandages. Il n’y avait aucune arme de visible chez lui et le genin se demandait où elles étaient car il ne doutait pas que le jeune homme en avait sur lui. De son côté Ikari prêtait surtout attention à la marque et c’est sans doute ce qui après une interminable minute lui permit d’agir le premier. [Action 1] Voyant l’ombre atteindre la marque, Ikari masqua ses mains derrière son bouclier et d’une seule main, tenant sa lance de l’autre, il forma les signes des oiseaux de glace, en envoyant une dizaine en direction d’Ozaki, tout en contrôlant leur trajectoire pour éviter une esquive trop facile du jeune homme. [Action 2] Puis toujours les mains dissimulées, il forma les signes de l’invocation pour faire appel à Stélios.

[hrp] : je ne sais pas si tu veux gérer l’action de l’invocation immédiatement ou avec les actions secrètes. Selon le cas j’éditerai.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Lorsque le jeune homme déclencha sa technique, une dizaine d’oiseaux de glace se formèrent avant de se précipiter en direction d’Ozaki, le genin se tenant prêt à en modifier la trajectoire au cas où son adversaire tenterait une esquive. Sa technique était basique mais n’en était pas moins efficace, du moins dans la théorie, parce qu’Ozaki avait de la ressource comme il en fit la démonstration. Pendant que les oiseaux fonçaient vers lui, le jeune homme marqua quelque chose par terre d’une main et sauta à une dizaine de mètres de haut comme si de rien était. *Ça c’est du saut… Trop tard pour faire changer à ce point la trajectoire des oiseaux.*

Toujours les mains masquées derrière son bouclier, le jeune homme enchaîna quelques signes, et apposa sa main au sol pour faire appel à Stélios. Dans un nuage de fumée le coq fit son apparition, tandis qu’Ozaki avait infléchi sa position pour piquer vers Ikari, sans doute dans l’intention d’en finir avec ce combat aussi vite qu’il avait commencé.
Ikari s’approcha de Stélios qui se plaça en protection, sa lance et son bouclier prêt à protéger Ikari et tant qu’à faire à embrocher un petit peu l’insolent Ozaki. Le Spartacoq n’était pas aussi gentil qu’Ikari, s’il voyait une opportunité de terminer ce combat et que cela signifiait planter sa lance dans les tripes de son adversaire, il n’hésiterait pas. Ça ne serait pas mortel avec les soins adéquats mais ce serait bien plus douloureux qu’une petite estafilade.

Restant en partie dissimulé derrière son bouclier, le genin enchaîna d’une main les sceaux nécessaires au nise no kakebuton, regardant Ozaki droit dans les yeux pour créer chez lui l’illusion qu’il était nu et dépourvu de son équipement. L’avantage serait double, d’une il le déstabiliserait, de deux les armes dissimulées d’Ozaki seraient momentanément hors de portée.
Si l’illusion le gêna le moins du monde, Ozaki n’en montra rien et continua sa chute en direction d’Ikari et de Stélios. L’invocation se tenait prête et lorsqu’elle leva sa lance pour frapper, Ozaki effectua un mouvement des plus surprenant. Au lieu de poursuivre sa chute, il remonta soudain sans qu’aucun appui visible n’ait rendu cela possible. *Intéressant.*
Ne perdant pas un instant, Ozaki se laissa tomber à nouveau en direction d’Ikari et attaqua selon un autre angle, le coup étant bloqué par le bouclier de Stélios, l’invocation n’ayant pas eu le temps d’armer un nouveau coup de lance dans un laps de temps si court. L’avantage était qu’Ozaki se trouvait tout proche, à porté de lance pour le genin et le Spartacoq.

Ikari ne voyait pas cinquante possibilités à l’étrange phénomène dont ils venaient d’être témoins. Soit Ozaki avait pris appui sur l’air lui-même ou sur l’une de ses composantes, de l’humidité par exemple, soit il s’était créé un appui avec un sceau, parait que les Sukyuri font des merveilles avec leurs sceaux, ou alors ça n’était pas un humain. Si cette dernière possibilité se vérifiait, cela signifierait qu’Ozaki était potentiellement un clone et donc que le vrai était ailleurs. C’est vrai que depuis le début du combat il n’avait pas décroché un mot, Ikari non plus mais il parlait moins de manière générale. *Va falloir vérifier cette hypothèse.*
[Action 1] Ne perdant lui aussi pas un instant, le genin restant protégé en partie derrière son bouclier, il frappa en direction d’Ozaki à l’aide de sa lance qu’il fit coulisser vers l’avant comme le lui avait apprit Daxos, augmentant ainsi sensiblement son allonge.

Maintenant il y avait deux possibilités. [Action 2] Soit Ozaki disparaissait parce qu’il s’agissait d’un clone et avant même que la fumée ne se soit dissipée le genin formerait les sceaux du mur de glace avec sa main libre, celle du bouclier qui était retenu à son bras par le brassard, pour ériger une protection dans leur dos à Stélios et lui. [Action 2'] Soit Ozaki esquivait l’attaque et le genin resterait en position défensive, faisant confiance à Stélios pour attaquer mais s’il parvenait à capter une nouvelle fois le regard d’Ozaki, le jeune homme tenterait une fois encore de lui infliger le nise no kakebuton. Peut-être l’avait-il raté la première fois.
Il existait bien entendu une troisième possibilité, Ozaki était touché parce qu’il s’était trop approché, et cette blessure mettait fin au combat mais cette dernière possibilité le genin ne l’envisagea même pas. Inutile de chercher à aller au-delà de la fin des évènements.

[Action S1] Dès qu’il en aurait la possibilité, Stélios tenterait lui aussi de frapper d’un coup de lance en direction d’Ozaki, si tant est que le coup d’Ikari n’avait pas suffit. Il ne s’agirait là que d’une première attaque mais il en avait encore en stock et comptait bien s’en servir pour vaincre l’adversaire de son invocateur. Deux attaques proches mais d’un angle légèrement différent diminueraient les possibilités d’esquive d’Ozaki. Si en revanche l’attaque d’Ikari touchait et qu’il s’avérait qu’Ozaki était un clone, Stélios se tiendrait prêt à protéger Ikari d’une attaque par les flancs pendant que ce dernier érigerait son mur de glace derrière eux.

[hrp] : je viens de me rendre compte que mon invoc a droit à deux actions par tour. On fait figurer la seconde attaque pendant les subtiles ?
S1 correspond à Action 1 de Stélios mais tu l’avais deviné.
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Le manche de la lance coulissa dans la main du genin pour venir s’enfoncer dans les chairs d’Ozaki, le blessant sans que ce dernier ne semble décidé à amorcer le moindre geste pour se protéger. Voyant là une occasion, Stélios se prépara à frapper mais Ikari fut plus prompt. "Stop !" Ordonna-t-il au Spartacoq qui suspendit son geste. Inutile de blesser davantage le jeune homme, le combat était désormais terminé. Le sang avait été versé, Ikari avait gagné.
Il était plus que surpris, s’étant attendu à ce qu’Ozaki esquive son attaque mais au lieu de ça c’est à peine s’il avait esquissé un mouvement de défense. Il s’était passé quelque chose d’anormal, le coup n’aurait jamais dû atteindre son but avec tant de facilité. Ikari ne doutait pas de ses propres capacités mais il avait vu son adversaire se mouvoir face à l’élémentaire alors qu’il était à moitié mort à ce moment-là. *Kawarini ?* Mais non, Ozaki ne disparaissait pas.

Le jeune homme hésita un instant, se demandant quelle attitude adopter. Devait-il s’approcher et empêcher le sang d’Ozaki de s’écouler ou bien devait-il attendre ? Fixant son adversaire, il se rendit compte que ce dernier, toujours debout en dépit de sa blessure, ne le regardait même pas…
Le regard fixe Ozaki contemplait quelque chose au-delà du genin. Se retournant, craignant d’avoir été joué, et se tenant prêt à élever un mur de glace, Ikari vit finalement ce qu’Ozaki regardait avec tant d’intensité. Une ombre était portée dans une direction totalement improbable. *J’ai cru un instant que c’était encore une de ces créatures de sang et que le vrai Ozaki était derrière moi…*
La tache rouge sur les vêtements d’Ozaki allait en s’élargissant, partant de la pointe de métal fichée dans son ventre et Ikari était à présent certain que c’était bel et bien Ozaki face à lui et non pas un clone.

Jouer avec les ombres, Ikari avait déjà vu ça, il y a longtemps. C’était peu après qu’il se soit inscrit à l’académie et s’il n’y avait pas eu des commentaires de la part des autres personnes ce jour-là, il aurait été probable qu’il n’aurait même jamais compris ce qu’il voyait. Durant l’examen chunin à Yuki, l’un des participants du village avait utilisé une technique de manipulation des ombres visant à paralyser son adversaire, une jeune femme. Ça n’avait pas empêché cette dernière de gagner d’ailleurs, mais si cette ombre improbable était liée à une technique du même acabit alors cela devait signifier que quelqu’un avait truqué le combat. Peut-être pour le bien d’Ozaki, ça Ikari n’aurait su le dire mais ce dont il était certain c’était que si quelqu’un était dissimulé, il se trouvait à l’autre bout de l’ombre, probablement dissimulé dans le puits. Le jeune homme espérait que ça n’était pas Ryo qui en voulant l’aider aurait surtout déclenché un conflit grave avec l’île si ça s’apprenait.

Quelques instants après qu’Ozaki ait été blessé, les témoins mirent fin au combat. Tout était allé si vite… Ozaki tomba au sol, la lance d’Ikari l’accompagnant jusqu’à terre, le jeune homme ne faisant rien pour la retenir. Le combat était officiellement terminé et retirer l’arme de la blessure pourrait avoir des conséquences dramatiques aussi l’y laissa-t-il. Il la récupèrerait plus tard.
Tomoe et l’autre membre de la famille Tu semblaient profondément choqués par la tournure des évènements mais le jeune homme ne perdit pas de temps en vaines justifications ou excuses. Le combat avait ses risques et les deux combattants les avaient acceptés en se présentant au défi, mais surtout Ikari était inquiet au sujet de l’aide qu’il avait reçue pour vaincre…

Loin de se détendre, le genin était sur le qui-vive, ce qu’Ozaki et lui avaient vu ne lui disant rien de bon. "Occupez-vous de lui." Dit-il aux témoins, avant de s’approcher du puits, laissant toujours sa lance là où elle s’était enfoncée. Le jeune homme avait conscience d’agir de manière dédaigneuse mais ça n’était pas le moment de faire des politesses.
Ils étaient peut-être tous en danger à ce même instant. Qui pouvait bien deviner les intentions de celui ou celle qui l’avait aidé à vaincre Ozaki ? Il n’aimait d’ailleurs pas trop cette idée d’avoir été aidé, son honneur de guerrier était mis en péril par cette manipulation. Faire appel à Stélios ne le dérangeait pas car invoquer faisait partie de son arsenal de ninja mais qu’une personne ose se mêler d’une ordalie, ça oui ça le gênait et pas qu’un peu.

Il n’était pas vraiment inquiet pour Ozaki, bien que passablement affaibli dès le début du combat, il devrait s’en tirer avec les soins adéquats. "Stélios, suis moi." Un kunaï était apparu dans la main droite du jeune homme, faute de mieux, et ce dernier s’approchait à présent du puits, le bouclier levé. *Ozaki devrait s’en tirer, il encaisse bien, dommage qu’il soit aussi con…*
S’approchant prudemment, tout en veillant à ne pas entrer dans les ombres présentes, le jeune homme resta à deux mètres de distance avant qu’un kage bunshin ne se matérialise à ses côtés et ne brise la distance qui le séparait du puits à pas rapides pour aller se pencher au-dessus du trou à la recherche d’une présence, kunaï et bouclier en main. Pendant que le clone faisait son office, Ikari se tenait prêt à ériger un mur de glace afin de contenir une éventuelle attaque, ou à utiliser la technique des oiseaux de glace s’il estimait devoir attaquer. Stélios restait à ses côtés, conscient qu’Ikari avait dû repérer quelque chose de potentiellement hostile pour qu’il agisse de la sorte.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

L'ombre sauta soudainement en l'air et s'éloigna à toute vitesse à l'extrémité du village ... où elle resta figée dans les airs.

[Réaction de ta part]

Si tu t'en approches
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Le sol est invisible car, à portée de regard, il est recouvert d'ombres. Une tout du moins se distingue et elle avance vers toi mais s'arrête à l'orée du village. Tu peux facilement déchiffrer un bandeau de Kiri sur lui, il porte de même une veste de jônin. Il s'adresse à toi :
"Yukien, va me chercher le chef du village.
En te retournant, tu peux voir une peur panique sur le visage des Tu présents sur la place. La jeune femme disparait à toute vitesse vers le château et tu entends moins d'une minute plus tard une cloche sonner. Au bout d'une minute, les gens sortent des maisons et viennent se positionner sur la place. Ils sont tous en vêtements de ninja, équipés, que des personnes capables de se battre à première vue, mais leur nombre est bien inférieur à la foule de Kiriens attendant à l'extérieur du lieu.

Quand Oda sortit à son tour, il n'a plus du tout l'air d'un vieil homme, il est équipé et prêt au combat. Il s'approche de toi et vient se placer à ta droite. Le jônin de Kiri reprend la parole.
"Vous avez 12 heures pour nous livrer les terroristes que vous hébergez, après ce délai, nous vous réduirons en poussière."
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : j’espère avoir bien compris ton post.

Face à Ikari une ombre prit vie. Quittant l’abri du puit elle sauta dans les airs avant de partir sans demander son reste. S’il attendait, le jeune homme risquait d’en perdre la trace et même si ça n’était pas son village il ne pouvait pas laisser ce truc se promener en toute liberté. "Regardez !" Dit-il en désignant l’ombre du bout du kunaï. Tout en se mettant à courir à la suite de l’ombre, il cria par-dessus son épaule : "Apportez moi ma lance." Dans l’instant elle était plantée dans le ventre d’Ozaki et même si le genin n’était pas certain que l’arme lui soit du moindre secours contre l’intrus, il préférait l’avoir avec lui s’il devait se battre. Rien ne prouvait que cette chose était un nouvel élémentaire, il le saurait lorsque ça s’arrêterait.

Déjà l’ombre avait pris de la distance mais Ikari n’entendait pas la laisser disparaître comme ça après qu’elle ait saboté, pour il ne savait quelle raison, son combat. Puis soudain l’ombre s’arrêta à la limite du village après seulement quelques dizaines de mètres de parcourus. Elle était là, restant pendue dans les airs… comme un signal.
Lorsque le jeune homme arriva à son niveau avec Stélios, il constata avec surprise qu’elle n’était pas seule. Partout où se portait le regard du genin le sol était couvert d’ombres semblables, à tel point qu’il avait disparu. Si elles décidaient subitement d’attaquer, quelles que soient leurs intentions, ils étaient assez mal barrés, personne n’étant prêt à repousser une invasion.

L’une des ombres s’approcha alors, Ikari et Stélios se tenant en position défensive, le bouclier levé. Puis lorsqu’elle fut assez proche, le jeune homme put reconnaître un bandeau frappé de l’emblème du village de la brume et son porteur était également vêtu d’une veste de junin. *Voila donc ces fameux Kirien dont nous a parlé Ozaki… N’importe qui peut fabriquer de faux bandeaux et je n’ai jamais entendu parler de cette habileté de se changer en ombre.* Se dit-il, même s’il savait qu’il y avait bien des choses qu’il ignorait sur les techniques des différents villages, le sien y comprit. La seule technique liée aux ombres qu’il connaissait était le kagemane no jutsu qu’avait utilisé un Yukien lors de l’avant-dernier examen chunin.

L’homme, puisque l’ombre en était bien un au final, prit soudain la parole : "Yukien, va me chercher le chef du village." Portant son bandeau au bras, le jeune homme se demanda si le prétendu Kirien l’avait repéré ou si au contraire il savait qui il était. Bof, il verrait bien, en attendant on lui demandait d’aller chercher Oda, l’aîné des Tu. Il n’appréciait guère qu’un inconnu lui donne des ordres mais il avait des arguments convaincants et le jeune homme ne souhaitait pas que le village fasse les frais d’une réplique cinglante de sa part.
Se tournant vers la place d’où il venait, plutôt proche en définitive, il vit la terreur peinte sur le visage des membres de la famille Tu qui s’y trouvaient.

Adressant un hochement de tête à Tomoe, il vit la jeune femme disparaître à toute vitesse en direction du château familial. Se retournant vers l’envahisseur, le genin commenta, afin de les tempérer. "Il arrive." Il se sentait malin, là, à deux contre… beaucoup. Encore que lui aussi pouvait subitement devenir beaucoup. Mais même si toutes les ombres n’étaient pas des êtres de chair et de sang, il n’en restait pas moins que la personne face à lui était potentiellement un junin quand lui n’était que genin. Un genin avec de la ressource et un chouette compagnon, mais ça ne suffirait sans doute pas. *Ryo, Ryo, où es-tu ?*
Il se passa moins d’une minute avant qu’une cloche retentisse, signal d’alerte. En face le junin ne semblait pas décidé à bouger, tant mieux, ça aurait été ennuyeux qu’il passe à l’attaque au son de la cloche.

À la fin de la minute, les habitants commencèrent à sortit des maisons, non pas en habits de ville mais en tenue de ninja, portant sur eux leur équipement. "C’est bon d’avoir un peu de soutien." Commenta Stélios. Ikari hocha la tête, son allié avait raison mais même si tous ceux présents autour d’eux semblaient à même de se battre, leur nombre restait restreint et l’ennemi était en supériorité numérique.
Finalement Oda fit son apparition, loin du vieil homme tranquille qu’avait rencontré Ikari. Cette fois c’était au guerrier qu’il avait à faire et le changement n’était pas déplaisant. À la surprise du genin, Oda vint se placer à sa droite.
Le junin reprit alors la parole, voyant que le chef du village était là. "Vous avez douze heures pour nous livrer les terroristes que vous hébergez, après ce délai, nous vous réduirons en poussière."

Ces dernières paroles eurent le mérite de faire naître le doute chez Ikari. Non pas que ce dernier était surpris des menaces proférées mais il se demandait qui était qualifié de terroriste. Il n’y avait pas cinquante possibilités pour ça d’ailleurs. Soit c’était eux, Yukiens, qui étaient loin de leur pays mais d’un autre côté c’était un territoire neutre, Kiri n’avait aucune exigence à avoir par rapport à leur présence ici. La seconde possibilité c’était Ozaki qui avait fait quelques bêtises, ce qui semblait plus réaliste au genin. "Que souhaitez-vous faire ?" Demanda-t-il à Oda, c’était lui le chef du village et il était assez âgé pour qu’Ikari ne lui souffle pas les réponses à donner. Il allait probablement réunir les gradés du village pour décider de la marche à suivre. Et Ryo qui était introuvable… "Si je peux vous aider d’une quelconque manière, vous n’avez qu’un mot à dire." Poursuivit-il.

Des idées il en avait quelques-unes mais quelque décision qu’il prenne, il avait besoin d’en savoir plus car pour le moment ses conclusions se basaient sur de simples suppositions et ça n’était pas son genre de foncer tête baissée lorsque l’ennemi était à leurs portes.
Dans le pire des cas ils pourraient négocier pour que les terroristes soient emprisonnés et non pas mis à mort, et là ce serait le moment de piéger ces prétendus Kiriens. Quoi qu’il en soit ils étaient seuls, en douze heures ils n’auraient que peu d’aide des autres grandes nations ninja, même si du point de vue d’Ikari, contacter Kiri aurait été le mieux à faire. Il doutait toujours qu’une grande puissance ait attaqué cette île comme le prétendait Ozaki mais se faire passer pour des Kiriens offrait une certaine aura à ceux qui le faisaient.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

Pour clarifier un peu, une fois que tu regardes les ombres devant toi, tu peux voir à chacun leur visage (éventuellement, ou en tout cas une tête si leur visage est dissimulé par un masque) et un symbole de Kiri. La plupart semblent être des chuunin, ce qui en fait une armée impressionnante.

Tu Oda organise une réunion dès que le Kirien retourne dans ses rangs. 10 de ses généraux l'entourent et vous êtes le bienvenu à la concertation. Une fois que le silence s'est installé, il débute :

"L'un de vous sait-il de qui il parle ?"

En prononcant ces mots, il te fixe dans les yeux (vu que Ryo est absent).

"Qu'on se comprenne bien, il nous faut une issue pacifique à ce conflit, nous n'avons pas les moyens de résister."

Tu Tomoe donna un coup de lance au sol (pas la tienne, on ne te l'a pas rendu, et effectivement, des gens sont en train de soigner Ozaki). "Père, nous pouvons les combattre ! Nos protections sont érigées, tous nos guerriers sont présents et nous valons autant qu'eux. Même s'ils ont le nombre comme avantage, nous avons notre rage. Si nous ne combattons pas aujourd'hui, ils reviendront, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils nous aient soumis !"

Et effectivement, quand tu regardes autour de toi en te concentrant, tu vois une sorte de ... bulle de savon qui entoure le village. Quand tu revois l'ombre rester fixée dans le vide, tu comprends qu'elle prenait appui sur la bulle et qu'elle s'efforçait de la traverser.

Un des hommes grommelle que la protection ne tiendra pas longtemps s'ils s'y mettent tous. Un autre répond qu'ils ne pourraient y entrer qu'un à un tant qu'une faille nest pas créée, et qu'avec un peu de rigueur, à ce rythme, ils pourront se débarrasser de tous les ennemis entrants. Il convenait plutot d'aller chercher leurs alliés aux plus vite pour avoir de l'aide dès que possible. A nouveau, leur regard se tourne vers toi.
Asahina Noriko de Konohagakure no Sato

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