[Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

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Wei-chi Komoku
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[Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Wei-chi Komoku »

La nature humaine est curieusement faite ; n'avez-vous jamais remarqué, lorsque tout est calme et que tout va bien, que les vivants ont tendance à penser que c'est anormal ?

Lorsque les oiseaux se taisent dans les arbres, lorsque le vent souffle à peine en une brise légère, lorsque les nuages dégagent le Soleil, et lorsque les choses s'améliorent, méfiez-vous. Plus l'été est chaud et plus l'orage sera violent. Plus le calme dure et plus la tempête causera de dégâts. C'est entré dans les mentalités, l'Homme s'est inventé une malédiction qui le fait douter même lorsque tout va bien – et se crée des problèmes imaginaires. Il existe cependant quelques insouciants qui savent profiter de ces rares moments de paix que leur offre la vie, et quelques malchanceux parmi ceux-là qui ne se rendront pas compte que la fatalité les a pris pour cible. Ceux qui ignorent encore pourquoi tant redoutent une tempête qui tarde trop à venir, pourquoi tant l'attendent, pour enfin pouvoir se dire que le pire est derrière. Ceux qui ignorent la violence de la foudre qui s'abat subitement sur un foyer, brisant au mieux une vie, au pire une famille tout entière. Ces jeunes qui marchent en pleine nuit la tête pleine de questions qui espèrent trouver des réponses auprès de ceux pour qui la vie n'est rien d'autre qu'une succession de maux pires les uns que les autres. Ces jeunes qui en voulant en savoir trop sur ce qui ne les regarde pas passent à côté des signes avant-coureurs de la tempête la plus violente qu'ils auront jamais à affronter.
Les gens vont et viennent dans la rue sans qu'on y prête attention – ils se disent tous la même chose ; que tous se ressemblent sauf eux-mêmes. Des hommes emmitoufflés comme on en croise tous les jours vont et viennent comme si de rien n'était, et on ne les remarque pas plus que ça. La neige tombe tranquillement, tout est calme.
C'est ainsi que l'on passe à côté d'un visage parmi des centaines d'autres. Un visage parmi d'autres, mais un homme, un seul, voué sans que vous le sachiez à devenir quelques jours plus tard la cible de votre haine la plus profonde. Un homme qui ne vous connaît pas et qui sans prévenir viendra s'abattre comme la foudre sur ce que vous chérissez le plus, réduisant en miettes vos espoirs et votre bonheur. L'homme qui vous fera comprendre pourquoi, tout en chacun, redoute tant les moments tranquilles et heureux. Pourquoi ils se demandent tous quand viendra la tempête qui donnera une raison d'exister à leur inquiétude, et qui viendra justifier le pessimisme dans lequel ils se complaisent. Regardez autour de vous. Vous le connaissez sûrement déjà. Vous le cotoyez tous les jours, peut-être même est-ce un ami, ou un membre de la famille, n'est-ce pas, jeune Rin Urusaki que je n'ai eu que trop peu le temps de connaître ? Le cas échéant, remémorez-vous votre journée. Vous l'avez croisé à midi. Ou peut-être au goûter de seize heures, à la sortie des petites classes ? Le soir peut-être, à la sortie de votre travail.
Ou bien, comme Ryo, à une heure et quart du matin. Une ombre dans la brume, insignifiante.
Et pourtant....


Wei-chi écouta Ryo s'exprimer sans répondre. Il avait tort : il ne lui devait rien. A présent ils étaient à égalité – et le chuunin connaissait bien le jeune Hazuki. Il savait qu'il progresserait vite et qu'il ne lui faudrait pas plus de deux ans pour le ratrapper voire le dépasser – après tout lui-même n'avait plus effectué de mission depuis quatre ans, date à laquelle il avait commencé à enseigner. Il ne répondit pas non plus aux allusions du jeune homme à propos de Futura Glacière ou du Seryuu. Ce n'était pas à lui de le faire et puis, que dire sinon que le Seryuu et le Futura Glacière n'avaient absolument rien à voir l'un avec l'autre – du moins d'après les théories qu'il avait lui-même établies. Il ne savait pas, à vrai dire : les deux organisations – lui-même les qualifiait de sectes – avaient elles quelque chose à voir l'une avec l'autre ou bien étaient elles deux rivales qui s'arrachaient la viande de leurs cobayes respectifs ? Lui, tout ce qu'il savait, c'était qu'on ne lui accorderait jamais la confiance nécessaire pour lui permettre d'y travailler, et que tout était suivi de près par un Kôrikage plus que curieux – et avide de nouveauté. Et ça, si Ryo se renseignait, il finirait peut-être par le savoir. Lui, il n'avait rien à dire ur le sujet. Rien à répondre.

Alors, qu'est-ce qui fit ralentir sa marche, et baisser son regard ? Ce qui teinta son visage d'amertume ? Ces questions. Encore et toujours des questions – qui référaient à un souvenir douloureux.

Akikaze. Et par-dessus tout : Primura.
« Comment cela se fait-il ? Elle a simplement été portée disparue dans un premier temps. L'administration chargée des enquêtes a un peu cogité sur le dossier jusqu'à il y a peu. Je ne sais pas ce qu'ils ont trouvé. Je ne sais pas comment ils ont su. Tout ce que je sais c'est que... enfin... il y a sûrement une raison, quelque chose de réfléchi, je ne la pense pas capable de trahison mais... elle n'a pas été enlevée. Elle est partie... de son plein gré... enfin... elle n'a pas été enlevée... »

Wei-chi leva les yeux vers une lune qui peinait à percer au travers des nuages – et qui finalement perdit son combat contre l'obscurité. « Et les autres...sont dans le coma depuis qu'on les a retrouvés... Ils sont maintenus en vie dans l'espoir de les voir se réveiller un jour pour qu'ils témoignent... June est l'incarnation du mystère pour Yuki... Et apparemment il connaissait Maika Sukyuri... une désertrice qui finalement n'était pas aussi morte qu'on le pensait. Est-ce qu'ils travaillaient ensemble ou au contraire étaient ennemis... c'est ce genre de chose que l'on cherche à savoir. Et c'est aussi pour cela que personne n'est encore parti à la recherche de Primura : si elle a rejoint June... alors ça revient à rechercher un palmier dans les forêts de yuki. Et puis... ce n'est pas à la portée de n'importe qui. Mais les hauts gradés ont plus important à faire. La disparition d'une genin, ce n'est pas une priorité. Surtout si elle a rejoint quelqu'un que personne n'est jamais arrivé à attrapper – et qui même une fois qu'on le croyait mort est réapparu...de nulle part. Alors en attedant que quelqu'un se dévoue... il faudra se contenter d'attendre qu'elle revienne d'elle-même... »

Il s'arrêta.

« Nous y sommes. »

Il fit signe à Ryo de ne pas bouger et fit le tour de la maison, rapidement. Pas de fenêtre. Il n'y avait pas d'autre solution possible. Si la discrétion ne fonctionnait pas, il restait la manière...officielle, dirons-nous.

Ce furent donc des coups forts contre la porte qui tirèrent le jeune Ikari Yorukawa de son sommeil. Celui-ci vint leur ouvrir en caleçon. Wei-chi, qui se doutait bien qu'à cette heure-ci les gens normaux dormaient, parce qu'il était deux heures du matin sinon plus, ne s'en étonna qu'à moitié, et n'en fit pas son affaire. Lui n'était venu que pour une raison, le dossier.
Et lorsqu'il l'évoqua, Ikari répondit par un « Attendez-moi un instant », remonta et revint un peu plus tard, habillé. Il préférait parler dehors – pour ne pas y mêler sa soeur. Wei-chi n'y vit pas d'inconvénient. Il comprenait tout à fait. C'était même normal.

« J'attendais votre venue, voici votre dossier ».

Wei-chi le récupéra avec un « merci » concis. Mais lorsque son regard se posa sur le dossier, son visage changea légèrement d'expression. Un peu moins réjoui. Un peu moins rassuré, aussi. Et un regard légèrement accusateur se posa sur Ikari.

« On savait pas trop quoi chercher alors je l'ai feuilleté sur place pour être sûr que ça correspondait à ce que voulait Rin-san. »

Le chuunin ne répondit pas, et se contenta de feuilleter le dossier. Il ne savait pas vraiment s'il devait ou non croire le genin – puis conclut qu'après tout il n'avait aucune raison de lui mentir. « Oui. C'est ce qu'elle voulait.. merci.

Il se tut pour ranger le dossier dans la sacoche et Ikari en profita pour demander : « Et pour Rin ? J'ai appris qu'elle avait été arrêtée."

Wei-chi soupira. Il n'aimait décidément pas les questions – et garda le silence quelques instants pour chercher une réponse convenable. Ne pas répondre tout court voulait dire qu'il avait des choses à cacher. Dire qu'il ne savait pas aurait été d'une crédibilité médiocre. Et répondre compromettait plusieurs choses. A commencer par le secret contenu dans le dossier... et ça...

« Je suppose que vous l'avez lu, le dossier... ça ne fait rien... je crois qu'il est temps d'être honnête avec vous... si vous avez lu le dossier vous aurez compris que ce n'était pas...un exercice d'infiltration. »

Il se mit à baisser le ton, car il faisait nuit et la nuit, le son portait plus loin. « Tout d'abord je tiens à vous rassurer, Rin n'a rien fait de mal. »

Il l'appelait par son prénom. Cela voulait dire qu'il la connaissait bien. « Elle n'est que la victime d'un complot qu'on ne saurait déjouer sans provoquer une guerre civile. Les Urusaki sont un clan important. Les diviser serait diviser une partie de la population. Alors on va garder le silence. Je vous remercie pour le dossier. Mais vous ne lui en parlerez pas. Elle ne doit jamais savoir, vous m'avez bien compris ? Jamais. Je lui donnerai un autre dossier. Pour la sérénité du village. C'est triste pour elle, mais c'est ainsi. Cela pourrait prendre des proportions démesurées – surtout au vu de son addiction à l'alcool. Elle n'a pas toujours le contrôle d'elle-même.»

Il les regarda ensuite, l'un après l'autre.
« Mais en attendant...j'ai une mission pour vous. Pas tout à fait officielle mais qui vous couvrira de gloire si vous y parvenez. »

Un sourire effleura son village. A moitié triste, à moitié amusé. « C'est une mission dont personne n'a voulu jusqu'à présent – et pour cause – et peut-être que c'est du suicide de vous demander ça mais vous faites partie des rares shinobis de Yuki à qui je pense qu'on peut faire confiance. Et j'avoue que vous êtes aussi les rares à ne pas encore avoir de mission. Mais j'ai trouvé que vous fonctionniez bien, tous les deux. De plus Ryo tu posais la question tout à l'heure...je t'ai dit qu'il valait mieux éviter d'y songer mais maintenant que j'y repense... comment dire ? Je ne vois que vous. Vous pouvez accepter [hrp: et dans ce cas vous filez lire le topic que j'ai posté au coin des suggestions et m'envoyez le mp en suivant les consignes] ou refuser [et dans ce cas vous me le dites aussi par mp toujours en suivant les consignes], personne n'en saura rien et je comprendrai tout à fait... par contre sachez que si vous acceptez... viendra un moment où vous ne pourrez plus revenir en arrière. Et vous risquez aussi de vous attirer des ennuis plus gros que le mont d'algeroth, des représailles, demettre le nez dans une organisation mafieuse ou que sais-je d'autre. Mais si vous réussissez vous gagnerez aussi la reconnaissance du village, une gloire certaine et sûrement une belle somme...

Il hésita un peu. Il savait que l'argent attirait Ikari. Que l'honneur attirait Ryo. Que la mission était dangereuse.
« Vous connaissez le bingo book... Et si vous êtes de bons shinobis vous êtes au courant de sa récente mise à jour... et il me semble que vous connaissez tous deux, au moisn de vue, Primura Tchinonamida. Alors... si cela vous intéresse, en tant que récemment responsable de l'administration de l'académie... je peux vous donner, en mission officielle cette fois, signée de la main du kage pour de vrai – il pourra même vous le confirmer de vive voix si vous ne me croyez pas – et je vous comprendrai – de retrouver Primura Tchinonamida et de la ramener – vivante. Et en mission officieuse si la mission officielle venait à être compromise – c'est à dire s'il était impossible de la ramener vivante – plutôt que de la tuer, de connaître au moins les raisons qui l'ont poussée à déserter. Et de lui porter quelque chose. Vous irez seuls, tous les deux. Ta récente promotion prouve votre talent, monsieur Hazuki. Et vous, monsieur Ikari, je ne doute pas un instant que vous auriez pu faire mieux si, ma foi... je vous avais appris plus de choses du temps où vous étiez encore sous mes ordres. Mais vous avez tout le potentiel nécessaire. Bien sûr au cours de votre mission nous pourrons correspondre par écrit et je me chargerai de vous transmettre toutes les informations récentes qui me parviendront. Monsieur Hazuki je compte également sur vous pour apprendre à monsieur Yorukawa les techniques qui pourraient lui être utiles et qu'il ne connaît pas encore, et aussi les meilleurs moyens – à moins que vous ne le sachiez déjà bien sûr,j'avoue ne connaître que les techniques que vous avez fait valider sur votre fiche de suivi... c'est à dire celles apprises durant mon cours – de créér ses propres techniques. Enfin pour les détails nous verrons plus tard. Si vous êtes d'accord je pense que d'ici une semaine toutes les formalités administratives seront remplies. IL vous faudra voyager. Ce sera long et pénible. Vous pouvez réfléchir bien sûr, vous n'êtes pas obligés de répondre de suite. Je vous laisse jusqu'à disons, demain soir. Sauf bien sûr si vous avez déjà la réponse...mais réfléchissez bien. Parce qu'une fois que la mission sera devenue officielle....il sera très difficile de s'en débarasser... et en parlant de mission officielle...Vous aurez bien sûr compris qu'à part moi et Rin, personne n'est au courant que c'était vous deux qui avez infiltré le futura glacière en même temps que June... Et, comment dire... il serait très facheux pour votre sécurité que quelqu'un l'apprenne... vous risqueriez de finir en prison, comme elle...sauf que vous, vous auriez beaucoup moins de chance d'en sortir. Enfin, c'est pour cela qu'il vaudrait mieux garder le silence... L'un d'entre vous est-il déjà décidé par rapport à la mission ? Ou a des questions.. »

Et enfin, il se tut. Il était rare de le voir parler autant – et son anxiété à la demande du dossier s'était muée en un certain calme. Il tremblotait un peu, mais à la fin de son discours, les quelques cachets qu'il avala achevèrent de lui donner un air parfaitement calme, et de lui rendre cette image presque identique à celle que, quatre ans auparavant, ses premiers élèves avaient pu garder de lui.

HRP : Je pense que vous aurez compris mes attentes pour votre prochain post.
Si votre personnage a des questions à poser à Wei-chi, envoyez moi un mp. Il faut savoir si vous acceptez la mission que je pourrai rarement poster plus d'une fois par semaine. Et que vos free rp ne pourront plus, pour des questions temporelles, se passer à Yuki (ou alors un free rp d'un jour, genre un flashback.) mais vous pourrez toujours vous entraîner pendant vos voyages. Wei-chi ne vous accompagnera pas, vous ne serez que tous les deux – mais vous serez sans doute amenés à voyager.

Vous êtes tout à fait libres de refuser, et si c'est le cas, vous ne serez pas laissés en plan, on vous proposera autre chose. Bien sûr la mission est dangereuse mais si vous ne faites pas les idiots vous ne devriez normalement pas mourir. Malgré ce que pensent les voteurs des awards je ne mange pas les PJ à mon petit déjeûner.

Sachez toutefois qu'accepter, c'est se soumettre à mes caprices. :twisted: (ne vous inquiétez pas ça reste raisonnable, enfin, Primura et Naju n'ont pas l'air de trop en souffrir, et ce sera du même genre – en plus...Différent :D)
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

La première question du jeune homme s’évapora dans les ténèbres nocturnes, comme un léger souffle annonciateur des choses que cachait le village. S’il voulait apprendre un peu plus sur le lien de la mission au Futura Glacière, ce n’était pas de la bouche de Wei que cela sortirait. Soit. Par contre, lors de l’évocation de l’Akikaze et plus particulièrement de la jeune fille, il réussit à atteindre l’ancien sensei. Ryo connaissait le lien fort qu’il existait entre l’ancienne protégée et son professeur. Une affection particulière dépassant le cadre scolaire de l’Académie. Car, il était facilement décelable que le chunin avait prit à cœur la formation de la Tchinonamida. Ralentissant la cadence assez folle, il se mit à marcher tête baissé en expliquant les raisons de la passivité du village, qu’il semblait dénoncer.

D’après le peu d’information qu’il possédait, celle-ci était sûrement partie de son plein gré, réfutant l’idée de l’enlèvement. Pourtant, il paraissait vouloir se faire croire qu’elle avait certainement une raison des plus valables pour avoir choisie la voie de la désertion. Ryo restait en dehors de cela, écoutant attentivement. Il aimait bien Primura, mais sans plus. Il n’avait aucuns sentiments d’amitiés contrairement au Komoku. Et, cela lui permettrait de ne pas mêler travail avec émotion. Son jugement n’en serait que plus impartial.

Puis, dans la suite de son explication concernant sa disparition, le garçon apprit que les trois restants étaient dans un coma, maintenus en vie par les services de l’hôpital dans l’optique d’avoir un jour, si l’un d’eux venait à se réveiller, un témoignage concernant l’épisode tragique. L’Hazuki restait un instant songeur. N’empêche, l’histoire avait bien réussi à rester discrète, car, rien n’avait filtré dans le village depuis le temps. Le récit continuait avec intérêt pour le jeune homme et, ils arrivèrent bientôt devant chez Ikari, sans réellement sans être rendu compte.

« Nous y sommes. »

Faisant signe au garçon de l’attendre, il s’éloigna quelque peu, pour faire le tour de la maison. Sûrement cherchait-il une fenêtre pour faire comme précédemment à la pension. Mais, il revînt assez rapidement, frappant à la porte assez fort. Le genin ouvrit dans une tenue plutôt normal pour dormir et semblait encore endormi. Il les fit patienter le temps de s’habiller et récupérer les dossiers avant de revenir à l’extérieur pour discuter à l’abris des oreilles. Ainsi, il avait menti au garçon lorsque celui-ci lui avait posé la question devant Anshu pendant le déplacement vers Kiri. Il ne connaissait pas encore le Jonin au puzzle, c’est dommage. Car, ce n’était vraiment pas le type d’homme à divulguer de tel secret. D’ailleurs, Kippai possédait déjà bien trop de casserole dont Ryo connaissait l’existence pour pouvoir les trahir. Soit. Il préférait faire confiance à Wei, c’était son choix.

Sans suivit une discussion entre les deux hommes. Ikari avait bien feuilleté le dossier, et de son côté le chûnin connaissait l’intégralité de celui-ci. Seul le jeune homme était étranger de la conversation. Il se fit silencieux pour essayer de comprendre un peu le contenu. C’est alors que le genin introduisit l’arrestation de Rin Urusaki, dont le shinobi n’avait pas eu écho. Cela commençait à faire beaucoup de cachotterie pour une même et unique soirée. Cet élément eu au moins le don d’obliger Wei à enfin parler avec franchise. Il s’empressa de rétablir la vérité sur l’innocence de la Jonin.

Le dossier représentait un danger pour le village, du fait qu’il impliquait directement le clan le plus puissant. Et, selon les dires du Chûnin, il était préférable de ne jamais dévoiler la vérité à la jeune femme pour préserver cette harmonie, le faisant fonctionner depuis plusieurs années. Yuki avait toujours était écartés des guerres, et, le ninja en comprenait petit à petit les conséquences. Des affaires plus ou moins louches remplissaient les placards du Kage…

C’est alors que la conversation bifurqua. Du moins avait l’air. Le bisho chûnin les avertis qu’il allait les charger d’une mission officieuse, mais ayant son importance. Employant le terme « gloire » pour confirmer le crédit prestigieux d’une telle action. D’ailleurs, il fut rapidement atteint d’un sourire réflexe avant de s’élancer dans une longue tirade. Les deux garçons étaient silencieux. A l’écoute.

Ainsi, ils devraient se mettre en quête de retrouver Primura, sachant le risque encourut en rencontrant le fameux Jun Akerai. Mais, bien pire encore, Wei ne viendrait pas avec eux. Il ne serait alors qu’en duo, livrés à eux même. La mission devenait d’un seul coup, la plus dangereuse que le shinobi avait eu de proposé. De plus, le ninja était en train de remettre l’enseignement du genin, sur les épaules de l’Hazuki. Il fallait réfléchir, et bien cogiter pour ne pas agir avec précipitation. Le garçon était devenu plus soucieux au fils des minutes. Malgré sa récente nomination, était-il capable pour une telle aventure. D’ailleurs, était-il prêt à quitter son attache à Yuki aussi longtemps que pouvait appeler une telle mission. Car, le chemin serait sans nul doute long et sinueux dans cette recherche.

Ryo se mit alors à parler en premier :

« J’ai besoin de réfléchir mûrement. Tu comprends qu’une telle mission implique beaucoup de responsabilité pour ma part. Autant sur le plan de la formation d’Ikari, que pour la mienne. Autant sur le plan familiale, car c’est pas un départ d’un mois. On ne sait quand on quittera le village, mais pas quand on reviendra…si on en revient un jour. Je ne sais pas si j’ai le niveau suffisant pour une telle chose. J’ai vraiment besoin de peser le pour, et le contre. Je te donnerais ma réponse définitive demain soir. Maintenant, si vous n’y voyait pas d’inconvénient tout les deux, j’ai besoin de regagner ma demeure. La nuit porte conseil. »

C’est ainsi qu’il s’éloigna afin de rejoindre la pension Ozhora, l’esprit un peu perturbé…


***

Après ce fameux soir, la journée du lendemain était tout bonnement déjà rythmée pour Ryo. Celui-ci c’était mis en quête de retrouver Primura et de la ramener au village saine et sauve. Il était allé à l’académie dans l’optique de feuilleter le bingo book et prendre des informations. En lisant, il y remarqua une chose étrange. Le visage d’un ninja qu’il semblait avoir croisé dans le village auparavant. Mais, ce n’était en rien une certitude. Il resta alors la journée à étudier, organisant le maximum d’éléments concernant le fameux Jun Akerai. Puis, vers le coup des 17h, il reprit le chemin de la pension Ozhora.

En chemin, il croisa alors deux hommes silencieux prenant la sortie du village. Malgré qu'ils étaient presque momifiés dans leurs tenues, la tête enveloppé par une capuche laissant juste apparaître leurs visages, ils étaient reconnaissable. Ryo s’arrêta avec stupeur. L’un des deux était bel et bien le genin originaire de ce village. Alors qu’il allait l’interpeller, il aperçu quelque chose de bien plus tragique. De la fumée s’échappait d’un quartier familier. Ses yeux restèrent un instant bloqués, oubliant les deux hommes qui passèrent lentement devant lui sans un mot. Puis, le garçon s’élança au travers des ruelles pour rejoindre l’émanation. Courant rapidement, bousculant les passants, il arriva finalement sur le lieu du drame.

La pension Ozhora.


Celle-ci était en train de brûler de vives flammes. Sans penser au danger qu’il encourait, le garçon se précipita vers la porte baignée d’un orange vif et bouillonnant, cela malgré l’empoignement d’un voisin qui tenta de le retenir. A l’intérieur, tout n’était que brasier et frénésie. Une chaleur oppressante, et une vapeur étouffante y régnait. Son premier réflexe fut de trouver Monsieur et Madame Ozhora au milieu magistrale bûcher grandeur nature. Sa surprise fut horrible, lorsqu’il découvrit le corps de son paternel adoptif gisant directement dans la pièce centrale. Il le fixa un instant, rempli de tristesse avant de le soulever pour l’extirper de la bâtisse. Il sortit alors rapidement, le corps sur l’épaule, le déposant devant l’entrée, avant de replonger dans la noirceur brûlante. Ses cris pour alerter la vieille dame, se perdaient, asphyxié par le nuage noir. Il prit alors la direction de l’étage, faisant attention sur son passage aux lourdes planches de bois qui tombait du toit. En haut, la fumée empêchait de voir où l’on posait les pieds. Et, ce fut les cris de désespoir de la vieille dame, qui informèrent le chûnin de sa localisation. Ryo accourut, et, il tomba rapidement sur la réalité des choses. Madame Ozhora se trouvait écrasait sous une énorme poutre, ne pouvant se mouvoir.

« Ryyyo !!! Va-t-en !! Laisse moi ici avec mon mari… »

« Jamais !!!! »

Faisant rapidement les sceaux du Kage Bunshin, le garçon fit appel à plusieurs clones pour l’aider à soulever l’énorme charpente. L’évacuation n’était pas de tout repos, et malgré la présence de plusieurs mains, ce fut très difficile de la déplacer. Bientôt, ils purent extirper la vieille dame, mais les blessures causées auraient des répercussions à vie. Ce n’était pas le moment pour penser à cela. Faisant volte-face pour redescendre, le garçon prit sa nouvelle mère sur son dos. C’est alors qu’un gigantesque morceau de toit, s’écroula juste devant eux, provoquant un trou sur le sol, mais surtout bloquant le passage menant aux escaliers. Il ne restait qu’une alternative. D’un coup de pied dans sa porte crépitante sous le feu, il arriva dans sa chambre qui était en train de se consumer. Un corps y était déposé, devant la fenêtre !

Kojiro Wakazaki...

Il l’agrippa aussi avant de sauter par la fenêtre. Plusieurs personnes accoururent pour lui porter secours. Bientôt des medic-nin embarquèrent sa mère pour lui porter les soins nécessaires d’urgences. Emma, lui fit un sourire afin de le réconforter avant de disparaître vers l’hôpital. Quand au garçon, il restait là, songeur. Devant le corps inerte de son ancien coéquipier qui avait décidé de partir du village, il y a trois ans de cela. C’était la première fois qu’il le revoyait. Mais, il était mort. Sur son torse était planté un couteau qui transperçait une feuille de papier sur laquelle était écrite avec du sang « Zhao Ming. »

Son esprit ne fit qu’un tour, et, sa haine endormit s’éveilla. Laissant les deux corps inertes, des victimes, et délaissant la pension, il déboula en direction de la sortie du village. Les deux hommes qu’il avait croisé, la lettre…tout s’emboîtait vers une seule et unique personne…


***


Le soleil déclinait progressivement derrière les cimes enneigées.
Les derniers rayons de chaleur chancelèrent sur la terre, ne laissant que pour seul éclairage, les suprêmes lueurs d'un jour qui s'annonçait déjà meurtrier. L'obscurité se rassemblait en direction de l'Est. Le vent déferlait sur les collines, hurlant avec puissance comme une âme en peine, exaltant les déplorables optimismes idéalistes. Ici, dans les contrée yukienne, les glaces hivernales régnaient toujours sur les terres gorgées d’ombres, crissant sous les talons des bottes. Surgissant du crépuscule, trois contours brumeux et lointains émergèrent dans la lumière.

À leur arrivée, Le Chûnin leva la tête, la main sur le front pour se protéger la vue, et plissa légèrement ses yeux marrons. Il reconnaissait celui tout à gauche, le grand personnage dont la chevelure était si caractéristique. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait croiser un homme avec cette coloration bleuté. C’était bien son homme, le fameux Angelus. Les yeux bleus du shinobi, le dévorait. Le déserteur était plus frêle que la majeure partie des ninjas traditionnels. Son allure générale ne lui conférait à première vue, d'aucun lien avec ce monde militaire et cruel. De même que son visage angélique qui pourrait en faire tomber plus d’une (ou d’un qui sait ?). Pourtant, Ryo avait apprit une chose dans la vie, il ne fallait jamais sous-estimer un adversaire en se laissant piéger par son physique. Remember Aoshi.

Il fit un geste du bras que les deux autres semblèrent accepter ; d'ailleurs, celui qui se tenait à l'autre extrémité parut adhérer, mais l’Hazuki n’en avait aucune réelle certitude, car l’homme était vêtu d’une robe qui le dissimulait entièrement. Il avait pris soin de cacher ses mains dans les manches très amples de son vêtement et son visage était invisible sous une profonde capuche. Lorsqu’il prit la parole, sa voix donna l’impression de venir de très loin.

« Tu cherchais quelqu’un, j’ai cru comprendre… » dit-il sur un ton sifflant, avec une pointe d’accent étranger.

Le jeune homme stupéfait, recula d'un modeste pas en arrière en constatant une main écailleuse et dénaturée, semblable à des écailles de serpent. Il comprit alors quelle personnage se tenait devant lui : l’un des fameux ninjas original du bingobook. Puis, il cessa de s’intéresser à ces deux singuliers personnages pour se tourner vers celui qui se tenait au centre. Il dépassait le guerrier d’une bonne tête sans pour autant que sa carrure soit plus impressionnante. Il retira lentement sa cape de soie, dont il utilisait le capuchon en guise de heaume, et la laissa tomber. Le shinobi eut le souffle coupé car c’était…Lan Di.

« Tu me reconnais…c’est un bon début. On va donc éviter de perdre du temps. Le miroir ?! Où est-il ? »

Le garçon sentit la peur monter en lui, car en dépit de l’excitation de retrouver l’assassin de son père, c’était le visage du mal qu’il voyait derrière ce sourire avenant, un mal si pur qu’il en devenait insupportable. Etait-il à la hauteur pour l’affronter, pas si sûr. Sa haine bouillonnait. Ryo ne pu supporter ce spectacle ; il fermait les yeux, et reculait avec une haine et un dégoût effroyable dans le cœur. Serrant fort sa mâchoire et son poing comme un tigre à jeun depuis plusieurs jours. De grosses larmes débordaient de ses yeux, et coulaient le long de ses joues sur sa peau blanche.

« Grrr… »

D’étranges pensées lui traversèrent l’esprit, mais il savait que la meilleure des choses pour venger un jour son père était de refuser le combat. Comme disait si souvent le vieux shinobi Yuanda : Il faut plus de courage pour refuser un duel que pour en accepter dix. Je ne sais combien de temps, il restait ainsi, mais, dans un mouvement de spasme furieux il se mit à hurler :

« ASSASSIIIIIIIIIIINNNNNNNNN !!!!! »

Le vent se réveilla.
Apparaissant de nul part à l'instar des films de Western. Aboyant comme natif des refuges de l’apocalypse. Amenant dans son souffle un futur annonciateur de sang, de haine, et de désolation. Aigri, il s'accompagnait d'une rancoeur éternelle, d'un passé si proche et si lointain à la fois. Effervescent, le vent s'exhala du néant tel un cyclone et se mit à onduler, ça et là, comme égaré, à la reconnaissance d'une voie vers laquelle s'engouffrer. Puis il parut un instant s'être évaporé, avant de disparaître définitivement de ses terres où quatre hommes se faisaient face. Tout comme Ryo qui fusait à une vitesse inimaginable sur le trio, mais plus précisément sur Lan Di. L’assassin, le buste droit s’avança légèrement pour sortir de la ligne et offrir une meilleure cible au jeune homme. Dans un élan de rage, il envoya un rayon laser. La poussière de diamant jaillissait avec puissance. Calme et serein, le shinobi stoppa l’attaque d’un simple mouvement de la paume de la main. Comme s’il avait capturé le chackra. Puis, il disparut avant d’apparaître devant le garçon, lui tenant les deux bras. Le fixant droit dans les yeux il lui glissa :

« Pff…si risible. Un cri remarquable de naïveté. Et une attaque si dérisoire. M’attaquer de front, sans stratégie. Je pensais qu’en t’ayant offert la vie, tu en ferais meilleur usage. Mais soit, si tu veux me considérer comme un vulgaire assassin, tu peux le faire. J’espère que cette haine qui t’habite au plus profond fera naître un grand ninja capable un jour de m’apporter un repos éternel d’honneur. Mais avant ça…Il le balaya pour le faire basculer sur le sol, avant de lui planter la lame de son wakizaki dans le bras, je vais prendre le temps de te raconter une chose. Ecoute bien ce que je vais te dire. Je ne suis pas certain que cela changera grand-chose…qui sait…on verra bien.

J’essai de réussir à rétablir la justice. »


« La justice… ? Quelle justice ?!! MON PERE !! MON AMI ! MA FAMILLE !! Tu les as tous tués ! Ne crois pas pouvoir t’en tirer comme ça !!»

« Alors dis-moi…quel est ton but à toi ?! »

« Te tuer pour qu’un assassin de moins vive sur cette Terre. »

« Bien…c’est ce que j’appel faire justice. Mais tu en oubli une chose. Que fais-tu de ma famille, de mes amis ? J’ai fais à ton père, la même chose qu’il a fait au mien. Pourquoi est-ce que je n’aurais pas le droit moi aussi de vouloir que justice soit faite. »

« … ?! De quoi tu parles ? »

« Le village de ton père dans son intérêt a envoyé en mission plusieurs shinobis à la recherche du miroir que détenait le mien. Voulant protéger son bien, mon père y a laissé sa vie sous mes yeux. Ne laissant que d’insupportable souffrance pour un orphelin…Tu vois…nous avons donc la même ambition. Finalement nous sommes pareil, toi et moi. Nous agissons selon notre propre justice. Ce que j’ai infligé à ton père, ne diffère en rien à ce que tu souhaites me faire subir. Nous souffrons tous de la perte des êtres qui nous sont chers. Toi et moi, on est particulièrement bien placés pour le savoir. Tu te bats pour faire ta justice…je me bats pour faire la mienne. Nous sommes juste des hommes qui se cachent derrière cette pseudo justice pour se venger. Mais à force de l’assimiler à la vengeance, la justice finit par devenir vengeance. C’est une réaction en chaîne guidée par la haine. Il faut se rendre à l’évidence, la nature des hommes est telle. Un esprit de haine…. »

Il se détourna alors du jeune homme au sol avant de reprendre :

« Comme aujourd’hui !! dit-il en pointant du doigt le shinobi aux cheveux bleuté. Tu le cherchais n’est-ce pas ?! Je t'a vu lire le bingo book. J'étais là, si proche de toi. Pendant qu'il s'occupait de brûler ta demeure. En le tuant, tu ne ferais que créer de nouveaux shinobis guidés par la haine de te retrouver un jour…Alors que vas-tu faire ?! »

« … »

« C’est pour cela que je te tends ma main. Donne moi le deuxième miroir. La puissance de ces deux réflecteurs peut permettre de mettre fin à ce monde de haine… »

« Jamais ! »

« C’est dommage. Tu m’obliges à utiliser des manières désobligeantes. Tu n’en a pas assez de voir toutes les personnes que tu aimes mourir sous tes yeux, les unes après les autres ?! Aujourd’hui encore. Je vais donc devoir m’en prendre à cette si belle chevelure blonde… »

Faisant un signe de la main en direction de l’homme lézard, celui-ci prit la direction d’un rocher avoisinant avant de revenir avec la jeune femme blonde. Il l’avait capturé.

« Si tu touche à un cheveux d’Em... »

« Quoi?!! hurla-t-il en lui coupant la parole. Tu feras quoi ?!! Rien. Et tu le sais ! Alors soit un brave garçon. Rapporte moi le miroir veux-tu. Et, tu lui épargnera une mort inutile. »

« D’accord…dit-il sur un ton résolu tout en fouillant sa veste genin. Le miroir apparut alors, reluisant de mille feux. Le garçon le jeta aux pieds de l’assassin avec sa main encore valide. Avant de le regarder d’une haine débordante. Maintenant relâche-là. »

L’homme fit un nouveau signe de la main, et, la jeune medic-nin fut aussitôt libérée. Elle accourut en direction de son bien aimé, au même moment que Lan Di retira sa lame de la paume droite du jeune homme.

« Ne meurs pas, Hazuki. Car je t’attendrais pour clore cette histoire.» murmura-il avant de s’élancer vers les contrées lointaines en compagnie seulement du lézard. Le ninja aux cheveux bleuté retira alors sa veste pour laisser apparaître son torse. Son corps puissamment musclé luisait dans la lumière du soleil couchant. Il se pencha en avant et regarda le couple. La beauté parfaite de son visage avait quelque chose d’effrayant, peut être d’avoir vécu avec Lan Di.

« Emma, rentres au village et avertis les autorités que des déserteurs sont en train de fuir. Je m’occupe de celui-là. »

Le ton était donné. Il n'était pas du genre à ce laisser abattre. Même avec une main amochée. C'était le moment de faire une pierre deux coups. Capturer ou tuer un déserteur, et ne pas mourir pour pouvoir retrouver un jour l'assassin. Désormais en possession des deux miroirs. Un grand danger était en train de naître...

"Tu vas payer pour avoir incendier la pension, et tué Monsieur Ozhora. Même si tu n'agissais que sous les ordres de cette crapule."

Ryo se tenait droit, le regard austère. Le chûnin d'un calme alcyonien fixait le coupable avec attention. Le ton grave de sa voix concordait avec la gravité de l'évènement. La brise s'engouffra dans ses cheveux, frissons plus ou moins désagréables. Sensation d'être vivant. Ca fait du bien, parfois. Pour s'en assurer, au cas où le doute s'immiscerait. C’était la première fois qu’il allait combattre pour autre chose que le plaisir ou un examen. Là, c’était la dure loi de la vie ninja. Aujourd’hui, il n’y aurait pas d’arbitre, ou d’intervenant empêchant la mort de l’un d’eux.

"Bienvenu dans un monde nouveau et que Dieu vous sauve, s'il est juste que vous soyez sauvé."

Le jeune déserteur fit un signe de tête à son adversaire, avant de s'élancer vers lui. Le shinobi n’eut que le temps de cligner des yeux pour se rendre compte qu'il n’était déjà plus devant lui. Il arrivait...

Tout se passa extrêmement vite. Il mit sa main sur le visage du yukien, l’agrippa, puis avec l’impulsion donnée par sa vitesse, il le propulsa, détruisant l’ensemble des arbres que sa pauvre tête avait pu rencontré à ce moment là. C’était hallucinant. Un nouveau paysage marqué par de la poussière de neige, des débris et des écorces apparu. Pourtant, il y eu bien plus de peur que de mal. Le ninja à l’origine de ce désastre s’était relevé sans trop de difficulté ; et lorsque la poussière de diamant se dissipa enfin, il était debout, fixant son adversaire d'un regard envieux. Angelus aussi le fixait. Mais la présence de ses ruines qui les entouraient était loin de les déranger. Au contraire, leurs sourires respectifs pouvaient facilement le démontrer. Un combat avait lieu. Les deux protagonistes semblaient n’attendre que ça depuis très longtemps.

"Eh bien eh bien ! Jeune yukien ! J’ai cru comprendre que tu as pour but de m'ôter la vie. Au vue de ce qu’il vient de se produire, il semblerait que la seule chose que tu soit capable de faire, c'est de servir de marteau-pillon !" cria-t-il

Le jeune homme se releva, mais c’était encore bel et bien trop tard. Il ne pu qu’encaisser la nouvelle attaque de l’adversaire qui lui faisait face. La dernière fois qu’il s’était senti aussi impuissant, remontait à bien longtemps, lors de son affrontement avec Mizaki.

*Mizaki…*

C’est alors que le cristal gravé dans sa main, se mit à scintiller vivement. Un éclat de toute beauté, comme si sa mère lui envoyait un sourire du paradis, lui montrant qu’elle veillait sur lui. Etincelante des couleurs du prisme. Comme elle était belle ! On aurait dit le diadème d’une reine, tellement il resplendissait la vie. Il était devenu d’une vivacité et d’un éclat insoutenables. C’était la deuxième fois seulement qu’il s’activait depuis le jour à Iwa. Elle avait une limpidité, une ardeur, illuminé du ciel. Ryo ne comprenait pas, mais tout à coup, ses blessures disparurent seule. Comme contrôlées par le diamant incrusté dans son gant.

Un évènement étrange se produisit. Totalement incontrôlé par le garçon ! Un champ de force sifflant dans l’air se déplaça alors dans la direction d’Angelus. Soudain, la tête du jeune homme se mit à tourner, dans une danse frénétique et endiablée. Sentiment de flottement, de légèreté, vacillant de droite à gauche, comme une fleur se dandine au gré du vent... Le déserteur était en réalité troublé, son sens venait d’être atteint. Puis, après la légèreté, vînt le plus pénible. La souffrance ! Nausé et vertige. Dans ses oreilles, le son prenait un tournant mystique, et fantastique, donnait par le sifflement de ses tympans. Pendant plusieurs secondes, il ne savait vraiment pas où il se trouvait, se laissant chavirer à bâbord et à tribord telle une petite chaloupe embarquée dans une tempête colérique. Le fluide frappant ses tympans devenait de plus en plus insoutenable, et, il tomba rapidement à terre, se tenant les oreilles à deux mains, tout en se tordant de douleur. Il était en position délicate, à la merci du Yukien. Et il le savait. Se relevant difficilement, il s’élança vers l’horizon de toutes ses forces. Fuyant.

Ryo le laissait partir. Il se reverrait certainement plus vite que prévu. Puis, l’exasphère s’endormit de nouveau. Il fallait qu’il apprenne à la maîtriser, car elle était un vrai potentiel pour la suite. Faisant volte-face, il regagna le village doucement…

***
Il arpentait le chemin en silence. Bientôt les portes du village se dessinèrent sous ses yeux content et assouvis. Devant, Emma était en train d’alerter plusieurs ninjas, lorsqu’elle croisa son regard vers le chunin. Elle les oublia aussitôt pour accourir vers son bien aimé, sautant dans ses bras. Il ferma un instant les yeux, respirant un grand coup avant de lui murmurer : « Je vais quitter Yuki. Il laissa un instant la jeune infirmière digérer la phrase avant d’ajouter, Si je veux un jour vivre heureux avec toi, je dois mettre un terme à cette histoire, et enterrer mon passé une fois pour toute. Je t’aime, et je ne veux pas te perdre comme j’ai déjà perdu toutes les attaches. Je dois prendre les devants pour tout ceux qui sont mort inutilement. Monsieur Ozhora, mon ami Kojiro, mon père…Il stoppa un instant, avant de conclure. Je ne te demandes pas de m’attendre, car je ne sais pas si je reviendrais un jour…mais, promet moi seulement de t’occuper de Madame Ozhora, qu’elle ne souffre pas trop. Il se retira des bras de sa bien-aimée, lui glissant. Adieux. »

La vie est si mystérieuse, et le bonheur bien trop court. Mais le temps a tous les droits. La vie est ainsi : un bout de lumière qui finit dans la nuit. Puis, il la laissa sur place, prenant le chemin de la maison de Wei Chi pour mettre les choses au clair. Sans même un regard. Il le fallait s'il voulait pouvoir réussir à ne pas se laisser abattre. Des larmes se mirent à couler, naissant sur son visage. Il accéléra le pas. Ne pas se retourner!!

Après plusieurs minutes de marches, il se retrouva devant la porte de la maison du chunnin, situé légèrement en retrait. Il resta un instant là, immobile, n’osant pas toquer. Figé la main en l’air, prête à taper. Il voulait d’abord répéter les premiers mots qu’il dirait…soudain, sa main prit le dessus sur son esprit. Toc, toc…

Lorsqu’il ouvrit, le garçon ouvrit le feu en parole :

« Pas de question. Pas de pourquoi. J’accepte. Point final. »

Hrp: J’ai accepté ta mission. Je me suis arrangé pour fusionner les deux sujets.

En même temps je fais avancer mon background personnel avec la perte du deuxième miroir. Ce qui rend l'histoire bien plus tendue. J’ai aussi continué à inclure l’apprentissage de la seule TP genin que je ne maîtrise pas.

De plus, j'en ai profité pour m'inspirer de la vision des choses de Pain, que je trouvait géniale avant de voir la tournure pourrie qu'à donné l'auteur en Narutisant le méchant aussi facilement. Je penses que Lan Di est très proche de Pain dans sa vision des choses.

J'ai aussi remodifier le dernier passage pompé sur le pj.
Dernière modification par Ryo Hazuki le dim. 19 juil. 2009, 10:36, modifié 3 fois.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

L’un devrait savoir mais l’ignore, l’autre n’a aucune raison de savoir mais choisit d’ignorer cela.

Ikari dormait depuis longtemps lorsque des coups forts et répétés retentirent au beau milieu de la nuit, les tirant de leur sommeil lui et sa sœur. *Putain, c’est quoi encore ça ?*
"Hum, tu veux bien aller voir ce que c’est ?" Lui demanda Mai, dormant encore à moitié.
"J’espère que c’est pas un saoulard…" Répondit le genin en se levant. En quelques enjambées il fut au niveau de la porte. Il n’avait même pas pris la peine de s’habiller et ouvrit en caleçon. Face à lui, deux hommes, dont un qui pouvait effectivement être qualifié de saoulard à l’occasion. Ryo et Wei-chi.

Son professeur prit la parole le premier, évoquant une histoire de dossier. Bon, il était temps qu’il vienne le réclamer car suite au bordel du Futura Glacière et à l’arrestation de Rin, Ikari avait estimé qu’il valait mieux que ce soit le chunin qui vienne à lui plutôt que l’inverse.
"Attendez-moi un instant." Il ne les invita même pas à entrer et ferma la porte derrière lui avant de retourner dans sa chambre pour chopper des fringues.
"Qu’est-ce que c’était ?"
"Rien du tout, quelqu’un de perdu. Je reviens dans quelques minutes." Il n’avait aucune envie de la mêler à cette histoire, cela pouvait si vite mal tourner.

Il passa ensuite à la salle de bain et y récupéra le dossier qu’il avait dissimulé, juste au cas où. Il y avait certainement de meilleures cachettes mais sur le moment c’était celle-ci qui lui avait semblée la mieux adaptée à son besoin. Rouvrant la porte du studio, il sortit et la ferma derrière lui tout en tendant à Wei-chi ce qu’il attendait, le précieux dossier sur les Urusaki. " J’attendais votre venue, voici votre dossier." Le chunin le remercia et jeta un coup d’œil au document, mais il déchanta rapidement et changea d’expression. Son regard, soudain accusateur, se braqua sur Ikari.
Prévoyant la question suivante, Ikari y répondit avant même qu’elle ne soit formulée. Il était tard et il n’avait pas de temps à perdre. "On savait pas trop quoi chercher alors je l’ai feuilleté sur place pour être sûr que ça correspondait à ce que voulait Rin-san."

Après avoir rapidement feuilleté le dossier, Wei-chi reprit la parole. C’était bien ce genre de document que désirait Rin, un véritable coup de chance quand on savait le nombre de dossiers qui étaient entreposés dans la salle d’archives où avait été Ikari et même dans le Futura Glacière, et ça n’était probablement pas le seul dossier traitant du clan Urusaki. Peut-être même y avait-il un dossier au nom du genin, pour peu qu’il intéresse un tant soit peu le village.
Voyant Wei-chi faire disparaître les documents dans sa sacoche, Ikari profita du silence pour demander quelque chose au chunin. "Et pour Rin ? J'ai appris qu’elle avait été arrêtée." Il la connaissait à peine mais elle avait su se faire apprécier de lui à sa manière et son avenir intéressait Ikari, ainsi qu’une autre chose. Une chose qui le fascinait tout particulièrement et qu’avait évoqué la jeune femme…

Le soupir de Wei-chi en disait long sur ce qu’il pensait de tout cela, ou pas. Il ne répondit pas tout de suite, ce qui était peut-être le signe d’une déconvenue chez lui suite à la question d’Ikari mais ça le genin s’en fichait. En fait de toutes les questions qu’il aurait pu poser, c’était probablement la plus innocente.
La réponse du chunin inquiéta tout d’abord Ikari mais lorsque Wei-chi dit que cela ne faisait rien si Ikari avait lu le dossier, le jeune homme se décontracta, le tout étant resté parfaitement invisible, comme toujours. *Pas un exercice d’infiltration, j’avais juste des soupçons jusqu’à maintenant mais aucune certitude. Ça aurait tout aussi bien pu être un gigantesque test mais trop de choses ne collaient pas là-dedans.*

Baissant le ton, Wei-chi poursuivit en lui annonçant tout de suite que Rin n’avait rien fait de mal, ce qui était plutôt une bonne nouvelle, ainsi elle s’en tirerait probablement, sans aucune aide extérieure. Il n’y aurait qu’à laisser faire la justice, c’est en tout cas ce que pensait Ikari jusqu’à ce que le chunin poursuive… "Elle n’est que la victime d’un complot qu’on ne saurait déjouer sans provoquer une guerre civile." La phrase fit un effet coup de poing à Ikari, la jeune femme qui lui avait remis son bandeau n’avait rien fait de mal mais elle allait probablement tomber au nom d’un complot quelconque, enfin quelconque ou non mais ça ne changeait rien à la finalité de la chose.

Puis comme ayant déjà oublié la jeune femme, Wei-chi enchaîna sur totalement autre chose, ou bien était-ce lié ? Pour le moment Ikari écoutait simplement, en silence. L’envie de s’en griller une le tiraillait mais ça n’était pas vraiment le moment. Wei-chi avait une nouvelle mission pour eux, pas le genre officielle. Est-ce que ça allait devenir une habitude ? Présenté comme ça, ça ressemblait davantage à une déclaration d’intention pour un suicide avec des risques de représailles, donc des risques pour la sœur d’Ikari probablement, mais il y avait également la gloire et une belle rétribution qu’on leur faisait miroiter… *Les morts n’ont que faire de l’honneur et de la richesse. À la réflexion, c’est un bon moyen de se débarrasser de deux témoins gênants cette mission.*

Cependant en entendant que la mission concernait Primura, les pensées d’Ikari évoluèrent dans un tout autre sens, par contre il ne faisait pas partie de ces bons shinobi dont parlait Wei-chi. Il était au courant de sa disparition mais il n’était pas allé voir si le bingo book la référençait à présent, pour une raison très simple d’ailleurs, il ne jugeait pas les gens sur les choix qu’ils avaient fais mais sur leurs actes et prendre une années sabbatique loin du village n’était pas un crime selon ses critères. L’ordre de mission serait signé de la main du kage, parfait, ça officialiserait au moins un minimum la chose, surtout si le kage leur annonçait de vive voix qu’ils étaient chargés de retrouver la jeune fille, ce qui surprenait d’ailleurs un peu Ikari qui pensait que le chef de village avait mieux à faire mais d’un autre côté ça n’était pas si étonnant qu’il confie lui-même certaines missions à certains de ses éléments. *Deux missions en une, l’officielle et l’officieuse. J’ai crains un instant que la seconde partie soit l’élimination de Primura si nous ne pouvions la ramener.*

Comme Wei-chi ne les accompagnerait pas, ce qui avait tout d’abord éveillé les soupçons d’Ikari, il leur faudrait correspondre et ils ne seraient qu’eux deux, Ryo et Ikari, sur les routes. Autant dire qu’il valait mieux qu’ils soient capable de collaborer, mais l’idée que Ryo s’occupe de former Ikari le débectait déjà. Que Ryo dirige la mission, c’était normal, il était plus gradé, mais pour ce qui en était d’être formé, Ikari n’avait pas besoin de lui, il se suffisait très bien à lui-même.
La mission serait longue et ils auraient jusqu’à demain soir pour décider si oui ou non ils l’acceptaient. Il était minuit largement passé mais le genin supposait que ce serait quand même le prochain soir qu’il devrait donner sa réponse. Wei-chi aurait très bien pu les envoyer de force en mission mais il leur laissait le choix.

Le chunin leur révéla également qu’il n’y avait que lui et Rin à être au courant de leur escapade nocturne de la veille, cependant Ikari pensait que c’était le genre de choses qui pouvaient encore évoluer, même si Ikari espérait sincèrement qu’elle sorte de prison et que toute cette connerie se tasse. Eux avaient rempli leur part du marché et il n’avait pas particulièrement envie de finir sa vie en prison parce qu’on les avait, en quelque sorte, manipulés. Il était également question d’un certain June, était-ce le type qui avait menacé Ikari au Futura Glacière ? P’têt, il faudrait qu’il demande mais pour le moment Wei-chi désirait déjà savoir s’ils avaient pris une décision pour la mission, et s’ils avaient des questions, justement, mais avant de les poser Ikari répondrait à celle de Wei-chi.

Ryo répondit le premier, pendant que Wei-chi prenait quelques cachets qui calmèrent les quelques tremblements qui l’avaient agité depuis qu’Ikari avait reconnu avoir feuilleté le dossier. Ryo n’avait pas tort lorsqu’il disait que la nuit porte conseil et que c’était une grosse décision à prendre, mais Ikari voulait bien le décharger d’au moins une responsabilité. "J’ai pas besoin qu’on me forme." Le ton restait calme, quoique peut-être un peu sec. Quant au fait de n’être qu’eux deux sur ce coup là, Ikari avait appris depuis un moment à ne pas compter sur Wei-chi qui avait la fâcheuse habitude de disparaître…
Ryo s’éloignant, Ikari se tourna vers Wei-chi pour lui poser ses propres questions, car il en avait et pas qu’une.

"Faut que j’y réfléchisse pour la mission, mais avant ça, n’y a-t-il donc rien qu’on puisse faire pour venir en aide à Rin-san ?" Si la jeune femme était victime d’un complot, cela signifiait qu’elle ne s’en tirerait justement pas si facilement. D’ailleurs Wei-chi comptait-il parmi les conspirateurs ? C’était encore pas impossible, c’est en tout cas ce que se disait Ikari.
"Pour l’instant elle est plus en sécurité en prison. Celui qui l’a faite enfermer n’est pas un débutant. Il faut trouver un moyen de le compromettre sans risquer de diviser le clan... je discuterai avec Rin parce qu’elle en sait plus long que moi sur la situation au sein des Urusaki..."
"Je vois… Avec l’accomplissement de notre mission, n’aurions-nous pas droit à une certaine rétribution Ryo et moi ? Et avant de repartir en mission j’aimerais bien en voir la couleur. Pour qu’on puisse mieux s’équiper au vu de ce qui nous attend.""
"Ma foi... j’admets que vous avez risqué beaucoup... j’en discuterai avec Rin, je comptais lui rendre visite demain... je vous tiendrai informé. Vous serez récompensés c’est certain... et avant votre départ. Je dois juste encore voir comment… Mais vous aurez de quoi vous équiper. Et si on ne trouve pas d’arrangement je vous remplirai un faux rapport de mission…" Le chunin avait l’air un peu embarrassé en donnant sa réponse, mais c’était sympa de ça part, en même temps un bon équipement les aiderait pour leur prochaine mission, c’était certain.

"Et cette fameuse mission ? Quelles sont nos chances ? S’il faut juste retrouver Primura, nous ne craignons pas grand-chose, mais vous avez parlez d’organisations mafieuses et de persécutions. Je ne veux faire courir aucun risque à ma sœur." Il disait cela mais Mai était bien plus puissante que lui et disposait de quelques alliés encore plus puissants parmi les membres de son équipe, bien qu’Ikari n’ait pour le moment que rencontré son junin, un homme qu’il n’appréciait pas trop pour les regards qu’il portait à Mai, regards qui ne semblaient guère déranger la jeune fille et faisaient envisager le pire à Ikari.
"Tu n’as pas à t’inquiéter pour ta sœur : tu seras en mission officielle, classée dangereuse. Ta soeur bénéficiera donc de la protection des ANBUS du village. Elle peut sûrement aussi demander un garde du corps."
Ikari acquiesça, elle ne demanderait pas de garde du corps, il en était certain, mais il était rassuré par le fait qu’elle soit un minimum protégée, et pas par n’importe qui, l’anbu étant l’élite des shinobi du village et pour en avoir affronté un à Kiri, il savait que leur réputation n’était pas usurpée.

"Maintenant en admettant, et je dis bien en admettant, que j’accepte cette mission, quel est cet objet que nous sommes censés porter à Primura ?"
"Et bien, si vous acceptez cette mission, je vous remettrai un rouleau. A l’intérieur de celui-ci se trouvera une lettre, l’informant de l’état de ses amis. J’ignore si elle est au courant. Il y aura aussi... quelque chose, qui j’espère lui rappellera le temps passé à Yuki, et la ramènera...le rouleau ne sera pas scellé, vous pourrez regarder si votre curiosité est si forte monsieur Yorukawa...mais sachez que c’est un vilain défaut." Ainsi Wei-chi savait qu’Ikari avait lu le rapport dans son intégralité, il ne semblait pourtant pas fâché, pas plus qu’il ne l’avait été lorsqu’ils en avaient parlé en présence de Ryo.

"Vous avez parlé d’un certain June, j’ai rencontré un homme au cheveux violets dans le Futura Glacière. Il cherchait également un document. Était-ce lui ?"
Hochant la tête, Wei-chi lui répondit : "Oui c’était bien lui… et j’ignore ce qu’il cherchait mais j’espère qu’il ne l’a pas trouvé… Enfin, ça aussi pourrait faire l’objet d’une mission mais pour l’heure nos chers spécialistes des enquêtes en sont encore au stade de l’"élaboration d’une stratégie"… et ce depuis trois ans…"
"Parfait, j’ai donné son signalement aux hommes qui ont pris d’assaut Futura Glacière." Les autorités lui mettraient tout sur le dos, et on ne chercherait probablement pas plus loin. "Ah, j’y pense, j’ai quelque chose d’autre pour vous." Rentrant chez lui, le genin en sortit quelques secondes plus tard avec la veste que Wei-chi avait abandonnée dans la chambre d’hôtel. Les rues sont si froides en pleine nuit.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Wei-chi Komoku
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Wei-chi Komoku »

« Hah…Merci.. »
Il n’y pensait plus depuis longtemps – préoccupé par bien d’autres choses. Et puis, il en avait d’autres, des manteaux. Pas d’aussi beaux, certes, mais il s’était contenté d’espérer que celui qui le trouverait à Futura n’arriverait pas à l’identifier. Fort heureusement, c’était tombé sur Ikari. Lorsque le genin lui tendit sa veste, on put lire le soulagement sur son visage. Son merci avait été de la plus profonde sincérité. Déjà bien chaudement vêtu, le chuunin ne se donna cependant pas la peine d’enfiler sa veste et se contenta de la prendre sous le bras, les yeux encore plein de gratitude.
« Passe me voir à l’administration, demain. Je te donnerai ton dû – et toi ta réponse. »
Il disparut alors que la neige s’était mise à tomber assez fort, mais Ikari put déceler sa silhouette une trentaine de mètres plus loin, s’il s’était donné la peine de regarder.


Wei-chi n’entendit pas dessuite Ryo frapper à sa porte –en vérité ce qui le réveilla ce fut plutôt l’alarme qu’avait déclenché le jeune chuunin en pénétrant dans la cour. Il ne put s’en rendre compte, bien sûr, mais dans la chambre de Wei-chi, un carillon s’était mis à tinter. Inquiet d’abord, le chuunin se rassura vite d’un coup d’œil à la fenêtre de la cuisine qui donnait sur la porte d’entrée. Il s’était rapidement vêtu et avait ouvert après un ultime coup de doigt dans les cheveux, pour écouter ce que le chuunin avait à dire, et fut fort surpris de l’entendre.
« Pas de question. Pas de pourquoi. J’accepte. Point final. »
Wei-chi haussa un sourcil, puis fronça les deux, perplexe, se massant les tempes. « Houlà…deux minutes…tu acceptes, tu acceptes quoi ? Ha, la mission.. heu…Je dois avouer que je ne m’attendais pas à tant de détermination… » Il réprima un baillement intempestif. Et posa son regard sur le visage de Ryo. Malgré ce que pouvait bien vouloir montrer le chuunin, il sut lire la douleur au fond de ses yeux – et la comprendre. Mais il ne dit rien. Il ne lui proposa pas de rentrer pour boire un chocolat. Parce qu’il savait qu’il n’y avait rien de pire que d’être amené par quelqu’un à affronter le souvenir du drame qu’on venait de vivre. Que dans ces moments là se complaire dans sa propre solitude était le meilleur moyen de passer le cap.
Il avait tort dans sa théorie aux yeux de beaucoup – mais voilà pourquoi il le laissa seul, sans poser de questions – comme il aurait aimé, lui, autrefois, qu’on le laissât seul avec sa souffrance. Une souffrance qui lui appartenait et que personne d’autre n’était digne de partager. Parce que personne d’autre n’avait le droit de souffrir autant, et que cela ne concernait personne d’autre autant que lui. Une souffrance que depuis il conservait précieusement dans son sous-sol.
Voilà pourquoi il se contenta de dire : « Passe me voir à l’administration, vers quatorze heures…je te donnerai ton dû pour Futura… Et je vous en dirai plus sur la mission à toi, et Ikari, s’il accepte… »
Le lendemain, il attendit que les deux fussent arrivés pour les accueillir, en leur tendant chacun une enveloppe, dans laquelle se trouvait un formulaire officiel de mission d’infiltration d’un repaire de mafieux au sud de la ville, validée avec succès, et une belle prime. (celle d’une mission de rang j’aioubliélequel mais c’est marqué en partie modo ça vous a été (ou vous sera) crédité ne vous en faites pas.) (je crois quand même que c’est rang B). Belle façon de baiser le système, comme on disait.
« Ca, c’est pour l’autre jour…Encore merci à tous les deux pour votre discrétion. Ryo m’a déjà dit qu’il acceptait la mission, si depuis iln'a pas changé d'avis...? qu’en est-il de toi, Ikari ? » Tout en posant la question, il les invita à s’asseoir en face de lui, dans un bureau plutôt grand et luxueux, décoré sobrement. Sur la table en face d’eux se trouvaient deux portraits qui leur tournaient le dos, dans de petits cadres, mais il suffisait de connaître un peu le chuunin pour savoir que sur l’un d’eux se trouvait Kadjin et sur l’autre, l’équipe dont aujourd’hui il demeurait le seul survivant.
« Avant d’entendre ta réponse j’aurais une question à vous poser… j’ai eu quelques nouvelles au petit matin… Vous avez tous deux participé à l’examen chuunin… Un ANBU est mort… on ne sait ni pourquoi ni comment et il y a déjà des gens sur le coup mais ce qui m’inquiète sont les témoignages de marins qui parlent d’un « Oiseau de malheur » qui volait au-dessus des terres juste avant une tempête assez importante… ils parlent d’un « oiseau, semblable à un aigle, noir comme les ténèbres, de deux fois la taille d’un dauphin , tournant autour des navires comme un charognard au-dessus d’un combat sanglant, annonçant la plus redoutable tempête vue depuis cinq ans. »… Les présages ne sont bien sûr que superstition mais lorsqu’on me décrit un tel volatile je pense tout de suite à l’invocation de June et lorsqu’on me dit que trois jours plus tôt un ANBU est mort pendant votre examen… Je commence à avoir de sérieux soupçons….Alors essayez de vous rappeler… Avez-vous aperçu quoique ce soit de suspect pendant l’examen ? Que ce soit quelqu’un qui ressemble à June…ou quelqu’un qui… » il hésita avant de terminer sa phrase. C’était douloureux à prononcer. Comme un parent qui rechercherait son enfant se disant qu’il n’est peut-être même plus en vie à l’heure qu’il est. qui ressemblait à Primura… »
HRP : Ryo, on a discuté en modo de ton histoire. A présent tu viens voir par mp Miyu, Shimone ou moi-même dès que tu as l'intention de poster quelque chose au sujet de ton background comme le coup des miroirs par exemple, AVANT de le poster, et tu attends la réponse. Car il y a plusieurs choses qui ne vont pas dans ton histoire et que nous avons décidé soit de modifier soit de supprimer - sans t'en parler bien sûr sinon ce ne serait pas drôle :p. Mais copier Shenmue, c'est mal.
Ikari, j'attends donc ta réponse RP pour la mission.
Je reposterai d'ici la semaine prochaine et au plus tard,lundi soir, pour rester à un post par semaine - mais la semaine prochaine je reprends les cours alors ne m'en voulez pas si jamais ce n'est qu'un post HRP.
PS : si vous préférez que Wei vous accompagne dans la mission vous pouvez aussi le dire mais ne pensez pas que ce sera plus facile. C'est vous qui voyez si vous préférez devoir subir mon rp emopower ou si vous préférez mes HRP pour avancer rapidement >p.
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Après l’avoir remercié pour la veste, Wei-chi lui demanda de passer le lendemain à l’académie pour lui remettre sa prime de mission et que lui puisse lui donner sa réponse pour la mission. "J’y serai." Ikari le regarda ensuite s’éloigner puis rentra chez lui sans prêter attention à la disparition du chunin.
Il retourna ensuite se coucher, se glissant sous les couvertures avec un certain plaisir. Mai s’était déjà rendormie et Ikari ne tarda pas à faire de même, se disant qu’il pourrait dormir tard le lendemain, étant donné que sa nuit avait été un peu coupée.

Le lendemain, Ikari se leva tard, sa sœur l’ayant laissé dormir pendant qu’elle faisait des courses. Vu l’heure, il décida d’aller à l’académie en début d’après-midi et put donc prendre son temps pour se préparer. Wei-chi serait probablement à l’académie toute la journée et s’il ne lui avait pas donné d’heure, c’était sans doute parce que ça n’avait aucune importance, ce qui semblait être le cas à Ikari. Il ne voyait en tout cas pas ce qui changerait s’il venait à une heure ou une autre.
Il laissa donc la matinée s’écouler sans rien faire de vraiment constructif. En un mot, il glanda. Le pire c’est qu’il faisait ça bien. Assis sur le canapé, il écoutait de la musique en réfléchissant à diverses choses mais de l’extérieur, il ne paraissait pas particulièrement actif mais de temps à autre il y avait tout de même un regain de vie, juste le temps de lever le coude et de prendre une gorgée de bière.

Vers quatorze heure, comme par hasard, un peu avant en fait, Ikari arriva à l’académie et Wei-chi le fit patienter en attendant que Ryo arrive. Lorsque le second chunin fut présent, Wei-chi leur donna à tous deux une enveloppe contenant un formulaire pour une mission qu’ils n’avaient pas faite ainsi qu’un paquet de biffetons pour une autre mission, qu’ils avaient effectué celle-là. *Nickel tout ça, un peu de beurre dans les épinards ça ne fait jamais de mal.*
Wei-chi les remercia pour la discrétion dont ils avaient fait preuve au sujet de la mission, en même temps c’était mieux pour lui et de manière générale pour eux, puis il demanda à Ikari s’il avait pris une décision pour la mission proposée tout en les invitant à s’installer face à son bureau, un grand bureau.

Avant que le genin ne puisse répondre, Wei-chi prit la parole, évoquant l’examen chunin et la mort d’un anbu, ce dont Ikari avait vaguement entendu parler durant la fête. Il était également question d’un oiseau de grande taille que des marins auraient aperçu avant qu’une tempête telle qu’ils n’en avaient pas vue depuis des années ne se déclenche. *Serait-ce un animal ninja comme ceux qu’on peut invoquer ?* Il n’avait jamais vu de dauphin en vrai mais un oiseau qui mesurait, selon les dires des pécheurs, deux fois la taille d’un marsouin, il trouvait ça assez inhabituel.
Wei-chi pensait lui aussi que c’était d’une invocation qu’il s’agissait et il avait même une idée de son invocateur. June, encore lui. Le type n’avait rien de franchement rassurant et si la mission était liée à cet homme, ça allait craindre un max, même si Ikari doutait fortement qu’on envoie un genin et un chunin sur les traces d’un tel personnage. De plus ils savaient déjà ce en quoi consisterait leur mission, mais ils ne pouvaient pas deviner que Primura était justement en compagnie du fameux June.

En fait ce que Wei-chi voulait savoir, c’étaient s’ils avaient vu des gens suspects au cours de l’examen, qui pourraient ressembler à June ou à Primura, et il n’y avait pas besoin d’être devin pour se rendre compte que c’était douloureux pour lui d’évoquer la possibilité que Primura soit en compagnie de June. *Génial… manquait plus que ça.*
"Tout d’abord, ouais, j’accepte, en espérant qu’on ne croise pas June." Ils pourraient se payer des vacances avec l’argent gagné, tiens, à condition d’en sortir vivant. "Lors de l’examen, il y avait plusieurs épéistes mais je n’en ai vu aucun avec l’épée de Primura, mais si elle était présente elle nous l’aurait certainement dissimulée. Maintenant ce June et Primura avaient-ils la moindre chance de s’infiltrer dans un examen international ?" Pour lui c’était peu probable, les inscriptions étaient probablement contrôlées et sur-contrôlées et puis il ne voyait pas pourquoi Primura participerait à un tel examen si elle avait déserté le village, déjà qu’il trouvait cela étrange qu’elle ait déserté. En fait ça ne lui correspondait pas, il y avait un truc qui ne tournait pas rond dans l’affaire.

[hrp] : c’est comme ça t’arrange pour le fait de nous accompagner ou non.
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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Aux mots du garçon le professeur haussa un sourcil, un peu déconcerté par temps de déterminisme. Il hésita un instant avec de se souvenir de ces propos de la veille. Puis, tout en baillant, il fixa le jeune homme. Il ne dit rien, mais il pu déceler dans le regard de l’Hazuki, toute la tragédie qu’il venait de vivre. Par chance, il ne lui posa aucune question, et se contenta simplement tout en restant sur le pas de la porte, de lui fixer rendez-vous à l’administration le lendemain en début d’après-midi.

Ryo le salua avant de s’éloigner pour vaquer à ses occupations. N’ayant plus de toit dans lequel vivre, il fut invité chez la famille de sa bien-aimée. La soirée se déroula plutôt bien, et assez normalement surtout, et ce, malgré la tragédie qui venait de l’habiter. D’ailleurs, la famille eut la délicatesse d’éviter tout comme Wei Chi, le sujet. Laissant tranquille le jeune adolescent.

***

14h, le lendemain…

Il avançait lentement. Une marche monotone et lugubre qui troublait ses rêves et réveillait en sursaut l’homme endormi en lui. Cette marche le soulageait et l’enivrait en même temps. Au bout de quelques instants, il ne savait plus où il en était. Il y eut un moment où il considéra l’avenir. Se retirer ! Abandonner ! Il envisagea avec un immense désespoir tout ce qu’il faudrait quitter, tout ce qu’il faudrait reprendre. Pour une fille…Il faudrait donc dire adieu à cette existence qui l’avait guidé depuis tout petit. Dire adieu à ses origines ninjas… Mais non, il avait raison de partir vers cette mission. C’était son seul vrai moyen de mettre fin à son passé le tourmentant. C’était le seul moyen pour lui de protéger Emma. Levant la tête, il aperçu l’administration. Son inconscient l’ayant mené devant.

Ikari et Wei s’y trouvaient déjà.

Il s’approcha sans un mot, le regard suffisant pour s’exprimer. C’est alors que le shinobi lui tendit une enveloppe. Le garçon l’ouvrit avec ce même silence si caractéristique. A l’intérieur, un formulaire de mission et sa somme d’argent correspondante étaient pliés. Ryo ne releva même pas la supercherie pour masquer l’épisode du Futura, d’ailleurs, il s’en foutait. Il pouvait bien cacher aux autorités la réalité de la mission, le jeune homme lui, avait conscience de ce qu’il s’était passé ce soir là. C’était suffisant.

Puis, le Bisho Chunin s’adressa à Ikari pour avoir sa réponse définitive, tout en invitant les deux ninjas à s’asseoir dans un bureau plutôt spacieux. Mais, il ne laissa guère le temps à l’intéressé de pouvoir lui noter son choix final. C’est là, qu’il commença à parler de l’Anbu mort. Celui-ci qui était censé gérer la formation de l’Hazuki, et, qui avait fini étalé dans leur chambre. Les nouvelles allaient si vite. Il embraya sur une information plutôt intéressante pour le chunin. Décrivant l’invocation du fameux déserteur pouvant être lié à la disparition de Primura. Il se déconnecta légèrement du lieu, repensant à la vision qu’il avait eut grâce à sa connexion avec Upaa. Il pesa le pour et le contre intérieurement, puis sortit de ses songes.

Le genin avait donné sa réponse, et même son avis sur la probabilité d’y avoir eu une infiltration. Quand au chunin, il s’adressa à son interlocuteur de façon synthétique.

« L’anbu mort. C’était celui qui s’occupait de mon équipe. Après avoir était prisonniers dans un Genjutsu, nous nous sommes réveillés dans la chambre de l’hôtel avec son cadavre gisant. Quand au lien avec June…je ne pense pas. » Il omis alors volontairement de parler de cet aigle royal noire gigantesque qui avait attaqué le petit desman. Surtout qu’il n’était pas sûr que celui-ci avait un rapport avec le déserteur.
Hrp: Tu fais comme tu veux Wei. Mais perso, je préfère les post HRP si cela peut aller plus vite.
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Wei-chi Komoku
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Wei-chi Komoku »

Après avoir haussé les épaules au sujet de June parce qu’il n’en savait rien, Wei vous donne tous les papiers nécessaires, des faux papiers de marchand ou y a plus qu’à marquer votre nom, ça peut toujours servir, une carte du monde, (bien sûr les villages ne se trouvent pas dessus vu qu’il ssont cachés.) un exemplaire du bingo book. Il vous dit ensuite : « Je pense que vous aurez besoin de ça. » et il vous donne à chacun un rouleau. C’est l’Ura-kai. (mais c’est con vous n’avez pas le kai :D va fallori l’apprendre d’abord. Après vous n’êtes pas obligés). Une technique dissipant les genjutsus… c’est l’une des rares défenses connues contre cette catégorie… et il faut s’y prendre tôt car certains genjutsus, une fois effectifs, vous persuaderons que ce que vous vivez est la réalité. Et vous ne penserez même plus - vous ne pourrez plus penser – à utiliser le kai. Faites en bon usage. »
Il vous dit ensuite qu’il commencerait lui-même par aller à Kiri pour les suivre ensuite mais rajoute que ce n’es tpas forcément la meilleure idée : il vaut mieux prendre de l’avance et les attendre. Ils ne sont pas à Yuki c’est la seule chose certaine, mais le monde est vaste. Il dit ensuite qu’il a peut-être une idée mais c’est un peu farfelu. Il connaît quelqu’un au port de Kori qui peut-être pourra quelque chose pour vous, un contact ; il vous donne sa description, une vieille dame un peu rondelette, un peu dérangée aussi – mais traitez la avec respect car elle faisait partie de l’élite autrefois – que vous trouverez dans une vieille batisse dont il vous donne l’adresse. Vous pourrez venir de sa part. Bien sûr vous n’êtes pas obligé car cette solution ne fonctionne que pour ceux qui y croient. – il vous dit que pour lui-même ça a fonctionné plusieurs fois et que ça en était même inquiétant. Il vous dit ensuite qu’il a à faire, et vous souhaite bonne chance pour la mission, après avoir répondu à toutes vos questions (par mp si vous en avez.) Il selève ensuiteet vous raccompagne à la porte, vous laissant seuls face au destin.

A vous de jouer.

Vous mettez encore un post ici, sur votre préparation, si vous filez direct (le port de Kori est à deux jours de marche de Yuki, c'est pas le plus proche mais il est plus grand c'est une bonne bourgade du nord.)etc et ensuite je créerai un nouveau topic.
Enjoy.
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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Wei releva les épaules avec la nonchalance caractéristique habituelle. Il n’en savait pas plus que ça finalement, surtout qu’il n’avait pas eu la chance de quitter le village. Comment aurait-il pu fournir de plus précises informations en ayant simplement eu les faits relatés par des personnes. Ryo avait été bien plus acteur de ce drame d’ailleurs, et il n’arrivait pas à pouvoir affirmer la cause réelle de ce meurtre. Il était plus logique donc, pour ne pas induire en erreur les jugements de plus rien dire. De toute façon, la vérité éclaterait bien au grand jour, quand le moment sera propice. Laisser au temps, le temps.

Puis, le Chunin farfouilla un peu sur le bureau avant de tendre aux deux protagonistes les papiers nécessaires à la future mission, qui se rapprochait un peu plus de son départ à chaque seconde s’écoulant. L’Hazuki tendit son bras pour réceptionner les siens, avant d’y jeter un rapide coup d’œil. Il y avait des faux papiers de marchand pas encore remplis totalement, une carte géographique afin de se situer un peu lors du voyage, et enfin un exemplaire du bingo book, cela pourrait très bien servir de connaître les nukenins se baladant dans la nature. Alors que le jeune homme commençait à feuilleter le fameux bouquin, analysant les premiers portraits de fugitifs, son ancien mentor se mit à parler :

« Je pense que vous aurez besoin de ça, affirma-t-il tout en offrant un rouleau ancestrale à chacun des deux ninjas. C’est l’Ura-kai. Une technique dissipant les genjutsus… c’est l’une des rares défenses connues contre cette catégorie… et il faut s’y prendre tôt car certains genjutsus, une fois effectifs, vous persuaderons que ce que vous vivez est la réalité. Et vous ne penserez même plus - vous ne pourrez plus penser – à utiliser le kai. Faites en bon usage. »

Le genjutsu. Ryo n’était pas prédisposé à ce genre de jutsu, et, il n’avait jamais aimé cette catégorie, en faisant un gros point faible. A priori, ce parchemin ne lui serait d’aucune utilité, surtout qu'il serait seul pour l'apprendre. Il verrait avec Ikari, mais ce n'était pas une priorité. Soit. Il le fourga dans l’une de ses poches de sa veste ninja, et il verrait bien avec le temps. Mais, c’était loin d’être sa priorité. Il avait apprit une chose dans la vie, et avec l’expérience des combats ; ce n’est pas en devenant moyens dans tous les domaines que l’on devient un grand shinobi. Il préférait persévérer dans sa voie et sa spécialité, en faisant un puissant allié, quitte à avoir un domaine sous-estimé.

Rapidement, Wei reprit son discours, exposant l’un de ses choix personnel s’il avait eu à participer l’objectif fixé. Pour lui, la première destination qui se dessinait se trouvait être Kiri, le lieu de l’assassinat. Ryo pensait qu’il était un peu tard pour retourner là-bas, depuis le temps, le coupable avait certainement eu le temps de se volatiliser dans de nouvelles contrées. D’ailleurs, le Bisho Chunin se ravisa assez brièvement, prétextant que ce n’était finalement pas une idée intéressante, leur conseillant de prendre de l’avance sur leur adversaire. Il ne fallait pas lui courir après, mais l’anticiper. Dans un tel monde aussi vaste, la chance de tomber sur le déserteur était aussi grande que de trouver une bague dans l’océan. Mais, pourtant, le jeune promu semblait plus en adéquation avec celle-ci.

Toujours selon les faméliques informations dont disposés ce dernier, il était sûr que les déserteurs n’étaient pas à Yuki. Mais, il avait un tuyau à leur filer, concernant un indic pouvant les aider dans leur tâche. Pour cela, il fallait se rendre au port de Kori se trouvant à environ deux jours de marche du village, et rencontrer une vieille femme plutôt lunaire qui avait appartenue à une élite auparavant. Il gratta alors l’adresse sur un bout de papier avant de l’avancer sur le bord de son bureau pour que l’un des deux garçons la ramasse. Ryo releva les yeux en l’air. Il espérait que quand Komoku-sensei faisait allusion à la croyance des informations, il ne faisait pas référence au paranormal, ou autres absurdités de voyances.

Puis, ayant terminé, il leur expliqua qu’il avait encore pas mal de paperasse à s’occuper, et que s’ils n’avaient pas d’autres questions, les deux ninjas pouvaient disposées. De son côté, l’Hazuki n’avait plus rien à faire dans le bureau. Il attendit de voir si son coéquipier en avait aussi terminé par politesse, tout en restant silencieux. Puis, il salua son ancien mentor alors que ce dernier se levait pour les raccompagner au pas de la porte, les abandonnant à leur destinée.

Une fois dans le couloir, le chunin prit la parole envers son camarade :

« Bon, désormais nous sommes seul sur cette mission. Nous avons une chance concernant celle-ci, on n’est pas pressé par le temps. Je te propose de bien préparer ce long voyage en ayant l’esprit serein et libéré. Nous n’allons pas voir Yuki pendant peut être des semaines, voir des mois, et peut être même pendant une année. Nous ne sommes pas sûr d’en revenir un jour vivant. Rien que pour cela, il faut que le départ se fasse l’esprit léger. De mon côté, j’ai quelques détails à régler, et cette petite période me sera bénéfique. Je vais retrouver un ami à mon père, Master Chen, pour lui dévoiler cet exode. Je suppose qu’il a encore quelques enseignements à m’apporter avant (cf l’invoc 2). Puis, je vais profiter un peu des derniers instants avec ma dulcinée. On se retrouve dans une semaine, jours pour jours, aux portes du village. Disons à l’aube… »

Il s’arrêta un instant avant de reprendre.

« Concernant ce fameux contact, je ne suis pas trop chaud à l’idée de la rencontrer, mais c’est notre unique piste. Je n’ai jamais cru à toutes ces sornettes de voyances. Tu en penses quoi toi ?! Il laissa le garçon répondre puis il reprit de plus belle. Mouais, de toute façon, cela ne nous coûte rien d’y aller. Le port de Kori n’est pas si loin du village, on y sera en deux jours si nous ne traînons pas trop. Personnellement, étant donné que nous n’avons aucune réelle information concrète, et même si cette dernière venait à nous donner une destination sortie de sa boule de cristal, je n’aurais que peu de confiance. Autant se rendre à Konoha. Là-bas, plusieurs connaissances personnelles pourraient nous renseigner. D’ailleurs, les deux chunins, Toshiro Sagara et Urusaki Kenji sont toujours sur place. Puis, je pourrais peut être grâce à l’aide de Gzaltan, avoir accès à certains dossier. Je sais que ma proposition est farfelue, mais finalement, l’est-elle autant que celle d’aller parcourir des kilomètres pour trouver une diseuse de bonne aventure… ?? » glissa-t-il en souriant.

C’est alors que son interlocuteur prit le soin de donner son opinion sur la déclaration du jeune garçon. Ryo l’écoutait avec beaucoup de respect et d’attention.

"Oh non Ryo, à mon avis ta proposition est bien plus farfelue. Tu connais la localisation exacte de Konoha ? Mais voila ce que je te propose, on va déjà aller à Kori et ensuite si ça n’a rien donné on pourra essayer d’aller à Konoha."

Il n'avait pas tord sur ce point. L'Hazuki n'avait aucune idée concernant la localisation du village caché et le pays du feu était un pays vaste. Il était donc nettement préférable de procéder par étape, en commençant comme le disait si bien le genin, par Kori. Puis vain l’heure de se quitter, chacun vacants à ses dernières occupations. Le Chunin Kita no Arawashi prit la direction du dojo Zhang pour parler à l’un de ses mentors…

***

Jour J

Amoureusement enlacé dans les bras de sa dulcinée, le garçon n’arrivait pas à dormir. Il contemplait ce visage endormie, magnifique. Pour la dernière fois. Elle était si belle, si paisible. Heureuse. Lui aussi l’était. Mais, c’était parce qu’il l’aimait qu’il devait quitter dans quelques heures le village de la neige. Avec délicatesse, il relâcha son étreinte pour sortir du lit sans un bruit. La recouvrant au passage avec affection. Il quitta alors la nouvelle chambre de la pension refaite à neuf pour se rendre à l’extérieur dans l’onsen de la demeure. Il retira son caleçon avant de rentrer à l’intérieur. Puis, se laissant immergé jusqu’au cou, il goûtait paisiblement au bonheur d’un bain chaud. Ici, tout ses soucies, douleurs, et devoirs, s’estompèrent. Il prit le plaisir de se laisser aller durant ce moment de détente. Les vapeurs qui l’entouraient le bercèrent. Sentant cette chaleur l’enivrer, agir sur son corps, l’apaiser. Il resta ainsi quelques minutes, avant d’en sortir pour prendre un copieux déjeuner. La route serait longue et il était préférable de partir le ventre rempli. Tout en mangeant, il pensait au fait de partir sans réveiller la jeune fille. Il ne savait pas s’il fallait agir ainsi, ou pas. Alors que son esprit était encombrée par Emma, ses yeux parcourait ce tout nouveau décors qu’il n’avait pas eu le temps de profiter. Il était tout de même fier. Il partait avec l’esprit du devoir accompli en ayant reconstruit la pension « Ozhora » avec l’aide d’amis. Lorsque Madame Ozhora sortirait de son état dramatique de l’hôpital, une demeure l’attendrait.

Le temps était passé plus vite que prévu. L’heure de quitter sa bien aimée se présenta. Il monta avec beaucoup de discrétion pour récupérer son sac, préparé la veille pour ne rien oublier dans la précipitation. L’ange dormait toujours. Mais, avec son sens féminin, elle ouvrit timidement les yeux, souriant encore endormie. Ryo lui déposa un baiser sur le front auquel elle répondit par un petit bruit jouissif et assoupi. Puis, il s’en alla…

Dehors, tout était encore calme. Le village dormait mais ne tarderait pas à se réveiller. Quelques personnes, pour la plupart des marchands courageux, traînaient dans les rues préparant les futurs marchés matinaux. Ca et là, les noctambules rentraient, la mine défraîchie par une nuit forcément agitée, l’ivresse se lisant encore sur leurs petits yeux. L’Hazuki aimait se basculement entre deux mondes.

Bientôt les portes firent leur apparition. Ikari n’était pas encore là. Mais il n’allait pas tarder. Le garçon s’adossa au mur, posant son sac sur le sol le temps que son coéquipier le rejoigne. Il n’allait pas attendre longtemps. Le genin afflua dans la foulée.

« C’est le grand jour. » articula le chunin.

Le garçon le salua à son tour avant de prendre congé du village. Au passage des majestueuses portes, il fit de même avec les fameux gardes. Le jeune homme plus silencieux se contenta d'un simple mouvement de bras. Ils avaient prit l'habitude de le voir passer, et repasser depuis les années. Et, ils savaient que le shinobi était bien trop attaché à son pays pour le déserter. Quoique, c'était leur boulot de devoir toujours vérifier.

A peine avaient-ils distancés de quelques bons mètres l'entrée principale, que le genin se tourna vers son coéquipier pour lui signifier du nom de fortune qu'il avait décidé d'emprunter: "Je suis désormais Yu Tchinonamida, et toi ?"Le nom semblait comme s'harmoniser avec l'ordre de mission. Ce qui fit sourire le jeune ninja. D'ailleurs, il eut un petit instant de déconnection du monde extérieur, avant de répondre gentiment: "Euh...bah je n'y avais pas pensé personnellement. Je penses pas encore être assez légendaire pour que mon nom ne dépasse les frontières du pays de la neige. Mais tu as sûrement raison...disons...il réfléchit alors un instant avant de reprendre, Seiphiro Reitaco." Ce nom ne disait sûrement rien à Ikari, mais pour le chunin, il avait une grande importance. C'était le souvenirs d'un ami, décédé...
Dernière modification par Ryo Hazuki le dim. 19 juil. 2009, 12:17, modifié 4 fois.
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Wei-chi Komoku
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Wei-chi Komoku »

ERRATUM : wei-chi vous donne le Kai et non l'ura-kai, qui a été retiré du shop et n'existe plus. (En revanche le kai a gagné en puissance.) désolé, j'ai appris ça seulement après avoir posté ^^°
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Après qu’Ikari se soit exprimé, Ryo donna quelques informations supplémentaires sur ce qu’il s’était passé durant l’examen chunin puisque l’anbu assassiné était celui en charge de son équipe et apparemment ils avaient fait les frais de tout ceci, ce qui au final ne semblait pas avoir trop mal réussi au chunin.
Wei-chi conclut en haussant les épaules, ce qui pouvait être interprété de différentes manières et Ikari considéra qu’il n’y avait rien de plus à ajouter sur le sujet, surtout que son supérieur sans rien dire de plus leur tendit à tous deux différents documents qui allaient leur servir pour la mission à venir.

Le genin jeta un coup d’œil rapide aux différents documents, sans s’attarder dessus, histoire de quand même savoir ce qu’on lui donnait. Des faux papiers, une carte, bien utile même s’il ne le savait pas encore mais il leur faudrait localiser leur point de départ dessus, et enfin il leur donna à chacun un exemplaire du bingo book qu’Ikari allait se faire un plaisir d’étudier afin d’en apprendre un peu plus sur June et parce qu’il était curieux de voir ce qu’il y était dit de Primura.
Wei-chi prit ensuite la parole en leur donnant à chacun un rouleau et en leur expliquant qu’il s’agissait d’une technique permettant d’annuler une illusion. Ikari hocha la tête, cela pourrait effectivement être utile selon le type d’adversaire qu’ils auraient à affronter, encore fallait-il qu’ils soient capables d’appréhender cette technique. En attendant il rangea les différents documents dans les poches latérales de son pantalon et glissa le rouleau dans l’une de celles de sa veste. Il verrait à la maison si ce jutsu était ou non à sa portée.

Le chunin poursuivit ensuite en leur donnant son point de vue sur la marche à suivre pour cette mission, la façon dont lui-même procéderait. Immédiatement Ikari écarta l’idée de retourner à Kiri, on ne les laisserait probablement pas approcher du village et quand bien même, les indices avaient sûrement déjà été récoltés ou effacés, de plus ça n’était pas June qui les intéressait, mais Primura donc l’assassinat de l’anbu, le genin s’en fichait pas mal, à supposer même qu’il y avait un lien entre le meurtre et June ce dont semblait douter Ryo mais peut-être se trompait-il.
Wei-chi avait également fait mention d’une petite vieille qui résidait dans le port de Kori et comme il leur faudrait certainement quitter le pays, autant passer par là s’ils avaient des chances d’y obtenir quelques indices. Après tout, pour ce qui en était de croire, le genin avait pour meilleur ami un coq et était capable de se dédoubler aussi acceptait-il facilement la possibilité que certaines personnes aient des dons pour en retrouver d’autres, peu importe la manière dont cela fonctionnait.

Selon Wei-chi ça avait plutôt bien fonctionné pour lui, restait à savoir s’il avait provoqué involontairement ce qu’il s’était passé mais si cela voulait dire tomber par accident sur Primura, ça ne gênait pas vraiment Ikari pour tout dire. En tout cas le genin nota mentalement la description de la vieille femme et prit l’adresse que leur avait écrit Wei-chi. Il les laissa ensuite poser leurs questions et il y en avait une qui était immédiatement venue à l’esprit d’Ikari lorsque le chunin avait parlé de la dame de Kori, qui était leur seule piste pour le moment même si cela sortait des chemins conventionnels d’une enquête mais ils étaient des ninja après tout. "Cette femme de Kori, vous avez dis qu’elle faisait partie d’une élite, de quelle genre d’élite parliez-vous ?"
"Elle était dans Anbu. Enfin, c’est ce qu’on en dit, moi je n’étais pas né… La vieillesse a eu raison de ses capacités."
Le genin acquiesça, c’était donc de ce genre d’élite qu’il était question. "Ok, merci pour tout. Le jour du départ j’aimerais effectivement voir l’ordre de mission signé de la main de notre kage." Pas qu’il avait quelque chose contre les missions un peu borderline mais il n’avait pas vraiment envie de se retrouver dans ce beau bingo book que lui avait remis Wei-chi.

Ils sortirent ensuite de la pièce, Wei-chi les raccompagnant jusqu’à la porte du bureau, puis ils furent seuls dans le couloir. Ryo prit la parole pour faire remarquer qu’ils n’étaient pas pressés par le temps et qu’avant de partir pour une telle mission ils devaient être bien préparés, ce qui signifiait de ne pas faire un départ hâtif. Sur ce point il avait parfaitement raison et Ikari le laissa poursuivre. Visiblement Ryo n’était que moyennement emballé à l’idée de rencontrer le contact de Wei-chi, craignant de tomber sur une espèce de voyante. Visiblement, là, Ryo attendait une réponse alors le genin la lui donna. "On ne perd rien à la rencontrer, et puis un port est un lieu de passage, on pourra peut-être y glaner d’autres informations." Glanage d’informations égal bar, un programme qui réjouissait d’avance le jeune homme.

La suite, comme le dit si bien Ryo, était pour le moins farfelu. Il voulait se rendre à Konoha et y contacter des connaissances à lui, rien que ça donc… Konoha, Ikari ne savait même pas où ça se trouvait dans le pays du feu et il ne voyait pas comment Ryo pourrait le savoir. Et en admettant même qu’ils tombent sur un groupe de ninja de ce village, que ceux-ci n’attaquent pas à vue et qu’ils acceptent de les conduire jusqu’à leur village, il faudrait encore trouver Toshiro et Kenji, ou ce fameux Gzaltan. Et donc si tout cela fonctionnait, y avait-il une chance qu’ils aient des informations sur Primura ? Ikari aussi avait des connaissances sur place mais il doutait fort qu’ils sachent quoi que ce soit au sujet de la désertion de Primura ou bien du fameux June, qu’Ikari détesterait avoir à rencontrer à nouveau. "Oh non Ryo, à mon avis ta proposition est bien plus farfelue. Tu connais la localisation exacte de Konoha ? Mais voila ce que je te propose, on va déjà aller à Kori et ensuite si ça n’a rien donné on pourra essayer d’aller à Konoha." Là il espérait vraiment qu’ils allaient trouver quelque chose à Kori car autrement bonjour la perte de temps parce que le village de la feuille, il sentait bien qu’ils n’avaient aucune chance de le trouver sans une aide adéquate, encore que le trouver n’était pas le plus dur mais y rentrer serait une vraie plaie.

Tous deux prirent ensuite congé l’un de l’autre pour vaquer à leurs occupations respectives et s’occuper des préparatifs pour leur mission en attendant le jour du départ. Wei-chi les avait averti qu’il faudrait environ une semaine pour régler tous les détails administratifs, ce qui était parfait pour le genin car même si un ninja était censé être toujours prêt, ça n’était pas de refus pour lui de passer quelques jours supplémentaire au village, la mission risquant de le tenir à l’écart de sa sœur un long moment mais il ne comptait pas pour autant perdre le contact, il lui écrirait, c’était certain.

Quelques jours plus tard, tôt le matin, Ikari vérifia rapidement son sac. Fringues de rechange, lampe torche, et surtout clopes et six pack. Bien sûr il n’y avait pas que ça mais faire le détail sur le contenu de sa trousse de toilette est profondément sans intérêt. Le genin vérifia ensuite qu’il avait bien tous ses papiers, les documents que lui avait donné Wei-chi et en particulier ses faux papiers d’identité mis au nom de Yu Tchinonamida, un nom qu’il n’avait pas choisi au hasard.
Il embrassa une dernière fois sa sœur puis s’emmitoufla dans sa cape, un cadeau, et fixa ses armes à son sac, sa lance et son bouclier, ses autres armes étant contenues dans ses poches, puis il embrassa une nouvelle fois sa sœur, elle allait lui manquer… "J’espère à bientôt."
"Sois prudent."
"Je le serai, on se reverra." Il croyait en ses paroles, la mission même si elle n’était pas exempte de dangers ne portant pas l’étiquette d’une mission kamikaze, il aurait refusé de toute façon, il avait bien trop à perdre pour ça.

Il poussa ensuite la porte de leur maison et se rendit d’un pas tranquille jusqu’aux portes du village. Il ne fumait pas pour une fois, peut-être pour profiter une dernière fois de l’air pur Yukien avant bien longtemps. Aux portes il vit que Ryo était déjà là, bien il n’y aurait donc pas à attendre, il n’était cependant pas non plus en retard.
Ryo s’adressa à lui, énonçant l’évidence, fallait bien lancer les salutations de toute façon. "Ouais, c’est aujourd’hui." Normalement ils n’attendaient personne et l’ordre de mission signé de la main du kage en poche, Ikari s’avança vers les étendues neigeuses tout en saluant les gardes aux portes. "Direction le port de Kori."
Lorsqu’ils se furent un peu éloignés des portes, il reprit : "Je suis désormais Yu Tchinonamida, et toi ?" Autant qu’ils connaissent chacun l’identité de l’autre.
Les intentions d’Ikari était on ne peut plus simple, rallier le port, trouver la vieille, taper la discute avec elle et voir ce qu’elle pouvait leur dire sur leur petite affaire.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Apparemment Ryo n’avait pas prévu de porter un faux nom durant la mission, supposant que sa renommée n’était pas encore assez grande pour avoir dépassé les frontières de Makyou no kuni. Ikari en doutait, Ryo avait participé par deux fois à l’examen chunin, son nom était donc connu de quelques ninja dans plusieurs pays et même si le risque de tomber sur eux restait relativement faible, il valait mieux ne pas prendre de risques. Des risques il y en avait déjà bien assez dans leur métier et Ikari ne comptait pas en prendre plus que de nécessaire avec cette mission. Lui-même était connu de quelques personnes dans les autres pays mais il n’était qu’un genin insignifiant aux yeux de beaucoup, pourtant il préférait dissimuler sa véritable identité, de plus Primura avait peut-être parlé d’eux à ses ravisseurs, ou quoi qu’ils fussent, si c’était le cas il valait mieux ne pas s’annoncer.

Le nom qu’annonça Ryo ne disait effectivement rien à Ikari, il aurait pu tout aussi bien l’avoir inventé de toute pièce que ça n’aurait pas fait de différence pour Ikari qui ne savait pas que ce nom avait été porté par quelqu’un. Porter le nom d’un mort n’était peut-être pas le meilleur choix possible mais des gens possédant leurs nom et prénom en commun devaient exister. "Si Primura a parlé de nous, il vaut mieux ne pas voyager sous nos vrais noms, et à mon avis tu es plus connu que tu ne le penses. Les examens rassemblent des ninja de tous les pays." Ayant dit cela, Ikari reprit sa marche, utilisant le suimen pour ne pas s’enfoncer dans la poudreuse. Le temps était agréable pour le moment, un froid sec sans trop de vent, un vrai régal pour un Yukien, à condition qu’il ne soit pas trop frileux.

Tous deux avaient de la route à faire et ils n’avaient guère le temps de traîner en cours de route. Le port se trouvait à deux jours de route, inutile d’allonger ce temps. Plus vite ils seraient sur place, plus vite ils obtiendraient un début de piste et ainsi plus vite Ikari serait de retour chez lui.
Il était encore tôt lorsqu’ils avaient quitté le village et le soleil n’était pas tout à fait levé encore mais à mesure qu’ils marchaient, le paysage s’était éclairé progressivement, le jour se faisant. Finalement ils firent une halte vers midi, lorsque le soleil fut au zénith pour prendre leur repas. Même s’il était pressé d’arriver, Ikari ne se goinfra pas non plus, prenant le temps dont il avait besoin pour manger.

Puis ils repartirent. Depuis qu’ils avaient quitté le village ce matin, ils n’avaient pas croisé âme qui vive, ce qui ne dérangeait pas vraiment Ikari et n’avait rien d’anormal. Ils avaient laissé derrière eux les montagnes et plaines enneigées et traversaient à présent les steppes glacées du pays, où il était malgré tout possible de croiser de temps à autre un chasseur. Le genin restait cependant aux aguets, ce calme qui les accompagnait depuis un long moment pouvant très bien être annonciateur d’une tempête à venir bien que leur mission ne représentait pas un gros enjeu et tant qu’ils seraient à Makyou no kuni les deux jeunes hommes n’auraient pas grand-chose à craindre, des brigands tout au plus alors qu’à eux deux ils étaient une véritable armée, autant dire qu’ils ne craignaient rien pour le moment, au pire ils pouvaient appeler du renfort.

Tous deux continuèrent ainsi à marcher, le silence les entourant, seul le bruit de leurs pas et celui de leur équipement se faisant entendre, ainsi que parfois le cri d’un oiseau, mais tout cela n’avait rien d’oppressant, par pour Ikari qui savait apprécier ces moments de calme, pas qu’il trouvait ça poétique ou quoi que ce soit, mais il avait tellement souvent entendu des conneries qu’il préférait encore le silence, encore qu’il n’avait rien contre la conversation de Ryo. En fait ça ne ciblait personne en particulier, mais force était de reconnaître que l’humanité n’était pas toujours très intéressante et dans ces conditions on en vient à apprécier le silence. Cela lui fit repenser à leur petite bavarde Yukienne, Primura, qu’est-ce qu’elle pouvait causer celle-là… et dire qu’ils étaient payés pour la retrouver, mais elle, il l’aimait bien. Elle faisait partie de la frange d’humanité qu’il supportait, même si elle parlait beaucoup, oh ouais elle causait… Si elle avait été kidnappée, ses ravisseurs s’en mordaient peut-être les doigts, ou bien ils lui avaient coupé la langue, une perspective peu réjouissante en fait.

À priori ils étaient partis pour marcher jusqu’au soir et ne tarderaient pas à atteindre la frontière, et là autant passer par la route. Leurs papiers étaient en règles et passer là où tout le monde passait était le meilleur moyen de se faire discret. Briller en plein jour et s’exposer à la vue de tous pour n’être remarqué de personne, de sorte qu’au soir on les ait oublié.

[hrp] : comme je pense pas qu’il va nous arriver grand-chose jusqu’à Kori, je fais un peu avancer notre voyage. Ryo, je dirais qu’on est en début d’après-midi là, si tu veux rajouter des trucs, fais-toi plaisir.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Le temps s’écoulait inlassablement comme un zéphyr angélique. Au milieu de ce paradis blanc, les deux garçons avançaient dans un train d’enfer. Silencieusement, limpidement. Leurs pas laissant sur le sol nacré une marque éphémère de leur passage, aussi succinct qu’une vie d’homme sur l’échelle du Monde. Et alors qu’il courait encore et toujours, l’astre solaire grimpait. Doucement, progressivement, fièrement. Formant sur son passage, un ballet de couleurs et de formes au cœur de la voûte céleste. La coupole du ciel s’illuminait dans une harmonie naturelle, réveillant avec elle ses fidèles sujets instinctifs. Au milieu de cette féerie matinale, les deux ombres vaillantes couronnaient avec merveille ce tableau fantasmagorique.

La journée s’annonçait belle et harmonieuse.

C’était plaisant de pouvoir toucher presque du doigt cette plénitude béate. Et, malgré le léger froid qui enveloppait la toundra enneigée, les deux Yukien semblait bercé par la douce brise caressant leur visage. Une sensation de fraîcheur délicate, les accompagnant avec tendresse dans leur périple qui se préludait pourtant rigoureux. Ryo savourait cette sensation tout en jouissant du spectacle charnel qui s’offrait à ses yeux toujours émerveillés. Il avait plusieurs fois franchit les grilles du village, mais, éprouvait à chaque fois ce même sentiment de liberté, comme un animal s’échappant de sa cage. Humant l’air. Contemplant cette fantaisie réelle. Profitant du calme désertique. Il appréciait même le peu de conversation de son vis-à-vis.

Lorsque l’hélianthe ardente fut installée sur son trône le plus haut, paradant à son zénith, les deux ombres qui se reflétaient sur Terre, s’immobilisèrent comme pour symboliser la révérence royale. L’homme se prosternant face à son Seigneur astral, comme pour le remercier de lui apporter lumière dans sa vie remplie d’ombres. Les garçons prirent une anodine collation, se ressourçant sous les rayons chatoyant qui embrassaient leur peau. C’était agréable et reposant.

Puis, ils se volatilisèrent. Disparaissant dans cette immensité blanche en y apportant une touche de coloration sur leur route. Le temps paraissait s’éterniser, et leurs vies ne devenir qu’une mort éternelle. Deux âmes perdues accourant vers l’Olympe. Cours, cours ! Mais ne t’arrêtes pas ! Cours, cours ! Et l’élysée sera à toi ! C’est ce qu’ils firent jusqu’aux prémices d’un monde obscur qui s’ouvrait à eux. Paradis et Enfers ne sont jamais très loin. Le premier act touchait à sa fin, laissant sa place au second. Ombre et lumière, un jeu obscur qui ne demandait qu’à éclaircir les pensées humaines. Une dualité fraternelle.

Dans les cieux, le roi amorçait sa chute, capitulant face au prince des ténèbres…
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

L’après-midi ne fut guère différente de la matinée, à tel point que leur périple commençait à devenir ennuyeux mais ils étaient en mission, pas en vacances. S’amuser ne faisait pas partie du contrat, c’était en bonus, parfois.
Après des heures de marche, le soleil approchant doucement de la ligne d’horizon, Ikari brisa enfin le silence alors qu’ils approchaient d’un village. "Tu préfères quoi pour cette nuit ? Auberge ou campement ?" Ryo lui dit qu’il n’avait pas de préférence. Dans ce cas ils dormiraient à l’auberge, si celle du village pratiquait des prix décents. De même que le genin n’avait pas très envie de mourir de pneumonie en dormant à la belle étoile, se ruiner ne le rendait pas euphorique non plus mais ils verraient déjà ce que ce petit village avait à leur proposer. "Ok, allons voir s’il y a une auberge."

Sans être d’une taille époustouflante, genre une ville, le village comptait pas mal de maisons et après avoir un peu cherché ils finirent par trouver une auberge qui servait également de restaurant. Pour être plus exact, il était possible d’y manger. La salle commune n’était pas déserte mais presque, quelques clients étaient attablés ou bien appuyés contre le bar.
C’est vers le bar qu’Ikari se dirigea tout de suite, pas pour picoler mais parce qu’il y avait un employé derrière et qu’aller lui parler était certainement le meilleur moyen de connaître le prix des chambres à la nuit. L’homme lui répondit et les prix n’avaient rien d’exorbitant, Ikari réserva donc une chambre double pour lui et son équipier, tirant de son portefeuille les billets qu’on lui demanda en échange d’une clef. Bien sûr il comptait bien se faire rembourser par le village après la mission, c’est pourquoi il demanda une facture. *On est jamais trop prudent.*

Retournant auprès de Ryo, ou bien se retournant vers lui selon qu’il l’avait ou non suivi jusque-là, le genin lui proposa de monter. "J’vais aller poser mes affaires, et ensuite je mangerais bien un morceau." Il rejoignit alors leur chambre qui même si elle n’était pas spacieuse semblait confortable et de toute façon tout ce que demandait Ikari après une journée comme celle-ci c’était un bon lit, une douche et de quoi se restaurer mais là, tout de suite, il avait surtout les crocs.
Il laissa son sac dans la chambre sur l’un des lits puis il redescendit dans la salle commune, fermant à clef si nécessaire, pour se mettre en quête d’un repas chaud.
Vu l’heure ils étaient dans la bonne période et le genin se fit servir une soupe accompagnée de pain et de fromage avec, naturellement, une p’tite blonde pour faire glisser. Une bière, pas une fille pour la blonde.

Un repas et une douche plus tard, le genin était de retour dans sa chambre, allongé sur son lit, sur le dos. Il rêvassait un peu, en même temps il n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Ils étaient en mission et même si cette première journée avait été bien calme et que la suivante serait certainement à l’image de celle-ci, il préférait ne pas s’épuiser inutilement à travailler sur un nouveau jutsu, il lui en aurait de toute façon fallu un qui ne risque pas d’abîmer la chambre, ou alors il aurait dû sortir pour aller s’entraîner.
Si tout se passait bien ils seraient demain soir tard au port de Kori. Ce serait probablement trop tard pour partir à la recherche de la petite vieille mais peut-être auraient-ils de la chance et parviendraient-ils à la trouver quand même encore demain, ainsi ils pourraient se mettre en route dès le matin du troisième jour pour retrouver Primura.

*Mais si ça ne marche pas ?* Wei-chi leur avait dit qu’il fallait y croire pour que ça marche et Ikari voulait bien croire que certaines personnes possédaient des dons, ou des techniques, pour en retrouver d’autres mais dans l’hypothèse où ils n’obtiendraient pas ce qu’ils étaient venus chercher à Kori, il devait penser à la suite. Ryo avait proposé d’aller à Konoha pour y contacter ses amis et voir s’ils avaient des informations qui pourraient leur être utiles mais ce ne serait certainement pas une partie de plaisir et les possibilités que Konoha en sache plus que Yuki sur la disparition de Primura étaient bien minces. Il faudrait à nouveau s’en remettre à la chance si la foi venait à échouer.

Une fois que Ryo fut là, ne voyant pas ce qu’il pouvait faire d’autre, Ikari finit par se glisser sous les couvertures. "Je pense qu’on peut dormir tranquille ici mais quand tu iras te coucher fermes la porte à clef." Pas besoin de faire de tours de garde pour le moment, et si cela devenait nécessaire, Ikari pensait faire appel à des kage bunshin car faire des tours de garde à deux était assez infernal et avec seulement des demi nuits de sommeil, il ne leur donnerait pas plus de quelques jours avant qu’ils soient hors course.
Là ils étaient tranquilles et avaient un bon lit alors autant en profiter pour se reposer un maximum car ils ne pouvaient savoir de quoi demain serait fait. Ikari eut malgré tout un peu de mal à trouver le sommeil, pensant à diverses choses. Il se demandait comment cette journée s’était passée pour sa sœur, ce qu’ils allaient découvrir le lendemain et comment allait Primura.

Il serait content de revoir Primura et il était prêt à se battre pour la libérer si elle était toujours aux mains de ses ravisseurs, l’hypothèse la plus probable pour le moment, sans quoi les autorités l’auraient sûrement déjà retrouvée. Pourtant elle était genin depuis plus longtemps qu’Ikari et possédait à coup sûr un niveau plus élevé que lui, alors il se demandait si Ryo et lui suffiraient à lui venir en aide. Il ne croyait pas à la possibilité qu’elle soit partie du village de son propre chef, cela ne lui correspondait pas. Sa famille et ses amis d’Akikaze étaient toujours là-bas et Ikari ne la pensait pas du genre à abandonner tout ça. Quoi qu’il se passe, ils devaient au moins lui transmettre le document que leur avait remis Wei-chi, mais s’ils pouvaient faire un peu plus que le moins ça ne serait pas plus mal. *Où es-tu Primura ? À quoi penses-tu en ce moment ?* Puis il glissa doucement dans un sommeil paisible.

[hrp] : toujours pareil si tu veux ajouter des trucs comme une discussion ou n’importe quoi d’autre j’éditerai mon post en fonction du tien.
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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Alors que l’après-midi s’achevait et que les derniers rayons de soleil luttaient encore vaillamment pour éclairer la marche des deux petits hommes, les portes d’un hameau de passage apparurent. Ce fut l’instant choisi par son coéquipier de fortune pour briser le long silence qui s’était installé au fil du temps. Il prit acte de la décision du chunin pour savoir ses préférences concernant la nuit à venir. Assez poliment, il s’adressa à lui. « Persos, j’ai pas de préférence. Je te suis. » Il avait déjà dormi plusieurs fois à la belle étoile, et trouvait cela magnifique de pouvoir contempler le ciel habillé de sa robe stellaire. Il aimait aussi ce calme naturel permettant de se ressourcer et de s’éloigner de la population quotidienne. Mais, il n’était pas contre la douceur d’un matelas aussi. Ikari proposa de chercher une auberge. Le garçon fit un signe d’approbation de la tête, sans en rajouter. Silencieux, il pénétra alors dans la modeste enceinte.

Posément ils s’élancèrent à la recherche d’une auberge. Malgré sa faible envergure, la bourgade se composait d’un amoncellement de petites et vétustes maisonnettes. C’était assez typique de ces localités traversées par les voyageurs du monde. Bientôt, ils trouvèrent l’objet de leur recherche. Une simple et rustique auberge. Mais, il était possible de s’y reposer et même de s’y ravitailler après une longue journée épuisante. Tous les besoins nécessaires aux deux ninjas. Le genin qui était positionné devant l’entrée, prit la direction du comptoir. Ryo lui emboîtant le pas silencieusement. Dévisageant ça et là, les quelques badauds qui décorait la pièce. Ils n’étaient pas très nombreux, et cela était bien plus agréable qu’une salle comble dans laquelle, arome de tabac et bruit se mêlaient. Resté au milieu de la pièce, et un peu perdu dans diverses pensées plus ou moins vagues, il fut surpris de voir son compatriote revenir pour lui proposer de monter dans la chambre qu’il venait semblait-il de payer. Un bref, « Ok, j’te suis. » fit l’affaire.

Ils prirent alors congé de la pièce centrale pour déposer toutes leurs affaires assez sommairement, avant de redescendre pour s’attabler et dîner. Le repas fut des plus simples aussi, juste de quoi se revitaliser avant de rejoindre leurs lits. Toujours aussi discret, le garçon dégusta sa collation. Il n’était pas le meilleur des complices pour passer le temps, mais il n’était pas du genre à parler inutilement. Sans oublier qu’ils avaient bien marché toute une journée entière et qu’il était donc naturellement assez fatigué. Lorsque le jeune fumeur remonta à la chambre, l’Hazuki préféra s’isoler à l’extérieur. Faire un petit tour dans la localité, pour digérer à la belle étoile.

Il revînt après quelques minutes de solitudes et de méditation envers lui-même. Il avait besoin de ces moments d’exil pour pouvoir se ressourcer. Faire le vide en lui. Et être plus sociable en retour. Faisant un petit signe de la main à son coéquipier allongé, il se jeta sur son lit. Celui-ci lui adressa quelques mots, et Ryo se releva alors pour fermer la porte à clef en ajoutant : « Bin je compte dormir immédiatement. » Puis, il se coucha.

La lumière s’éteint accompagnant les paupières dans leur chute vers l’obscurité…

***

Le lendemain matin dès l'aube

Ryo n'était pas de ceux qui aimait roupiller et traîner sous la couette. Il avait d'ailleurs l'habitude de se lever assez tôt quotidiennement, dans l'optique de faire des tours en forêt. Et comme lui répétait sans cesse son défunt père, "le monde appartient à ceux qui se lève tôt." Ainsi, alors que le chant du coq se faisait légèrement entendre, et que le soleil commençait timidement à se réveiller, le garçon se trouvait déjà en train de se doucher. Après s'être bien rafraîchit, il s'approcha du lit de son coéquipier pour le réveiller en douceur. D'une voix calme et proche du murmure, il lui glissa:

"Ikari, il est temps de se réveiller...Nous avons encore une bonne route à faire."

Il laissa le temps au genin de bien se préparer et partit pendant ce temps là, récupérer quelques vivres pour la suite, ainsi que demander quelques renseignement au gérant de l'étape hôtel. Kori ne devait plus être bien loin avec tout les kilomètres parcourut la veille, mais, il était plus agréable de traverser les contrées durant la matinée plutôt que sous une ardente chaleur. Et puis, en reprenant leur trajet à une heure aussi hâtive, ils évitaient de croiser trop de monde pouvant compromettre leur mission.

***

Vers les 7h du matin

Ils avaient finalement quittés la petite bourgade pour retrouver le monde silencieux. L'Hazuki, grâce aux renseignements prodigués par l'hôte avait pu dégoter deux chevaux pour lui et son coéquipier. Un artisan du coin faisait de bons, très bons prix pour la location de ses bêtes. Ainsi, cela leur éviterait de se fatiguer inutilement lors de cette dernière journée.

La topographie du terrain devenait de plus en plus escarpé et cela était normal compte tenus du fait que Iwa no kuni n'était pas très loin. La région était dangereuse car de nombreux assauts pouvaient avoir lieux en ces terres, aussi le Chunin se tenait sur ses gardes avant de finalement se retrouver au bord d'un fleuve qu'il remonta doucement. De temps à autre, il n'était pas rare qu'ils devaient mette pied à terre pour faciliter la progression de leurs montures afin de progresser plus rapidement.

Finalement, la Falaise fut passé sans encombre, aucun problème pour le moment n'avait été à signaler, pas d'ennemi en vue, pas d'évènements imprévus n'étaient venus perturber le début du voyage. Ils pouvaient se remettre en selle et profiter du fait que désormais, ce n'était plus qu'une vaste plaine qui allait leur faire face. Il était temps d'accélérer la cadence. De la vitesse, c'est ça qu'il fallait. "C'est parti, on lâche les étalons!" L'Hazuki lança donc son destrier au grand galop en donnant un petit coup de talon sur le buste de l'animal, histoire de rattraper le temps perdu dans les gorge du fleuve. Il espérait seulement qu'Ikari le suive. Mais il n'en doutait guère.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Ikari faisait un super rêve avec de la bonne musique, des filles mignonnes et surtout… bière à volonté ! Mais il fut tiré de son sommeil un peu après l’aube, une douche plus tard en fait. *Mon rêve… La journée commence bien.* Ryo n’avait pas tord, ils avaient encore un bon bout de route à faire, mais merde on réveille pas un type qui rêve de ce qui à ses yeux est le paradis.
Ouvrant les yeux, le genin vit l’heure et hallucina un peu, il était vraiment tôt… trop tôt. Toujours allongé, il répondit à Ryo d’une voix où le sommeil était encore présent. "Ouais, laisse moi dix minutes et je suis debout."

Au bout de cinq minutes il s’assit dans son lit et tendit la main vers sa veste pour prendre son paquet de cigarette et s’en griller une. La cigarette du matin, la meilleure de la journée. Ryo avait laissé Ikari seul et, en caleçon, le genin finit par se lever. Le temps de finir sa clope il était habillé et descendit dans la salle commune pour se prendre un café, noir, serré. Il allait lui falloir au moins ça pour se réveiller pour de bon. Hier il était pété de fatigue et là on le réveillait aux aurores, c’était peut-être même pas encore autorisé d’appeler ça les aurores tellement c’était tôt. Bref la journée commençait super bien… Quelques tartines de confiture et un second café plus tard il était totalement réveillé, du moins autant que possible.

Ryo et lui prirent leurs affaires et rendirent les clefs à l’aubergiste puis ils quittèrent l’établissement pour se plonger dans un monde calme au possible. Ils étaient pourtant encore dans le village mais à sept heure du mat les gens normaux dormaient, sauf l’aubergiste, deux guignols avec un bandeau et p’têt bien le boulanger. Visiblement Ryo n’avait pas chaumé pendant qu’Ikari achevait de se réveiller car il les conduisit auprès d’un artisan qui accepta de leur louer une paire de chevaux à un bon prix, fallait espérer qu’il avait des copains à Kori pour pouvoir les rendre. *J’espère que nos frais seront remboursés en plus de la prime, sinon bonjour le trou dans le budget.*

Le petit souci dans toute cette histoire, c’est que c’était la première fois qu’Ikari voyait un cheval et ce gros machin sur lequel il était censé monter, ben ça ne lui inspirait pas vraiment confiance. Ryo semblait bien plus à l’aise que lui de ce point de vue là. L’artisan, lui non plus ne dormait pas, passa un bon moment à expliquer à Ikari ce qu’il y avait à savoir sur les chevaux pour pouvoir s’en servir mais à priori il n’aurait pas grand-chose de plus à faire que de rester en selle vu que le cheval de Ryo guiderait celui d’Ikari. Faudrait quand même qu’il l’empêche de brouter, qu’il sache le faire s’arrêter au cas où il partirait tout seul et bien sûr il faudrait rester en selle. Gé-ni-al, de vraies vacances cette mission.

Même si ça ne l’inspirait pas vraiment, ces chevaux avaient au moins l’avantage d’aller vite et ainsi ils arriveraient certainement en avance à Kori, à moins qu’ils ne se perdent, ne meurent piétinés par leur propres montures ou bien ne se fassent attaquer par une bête à corne qui creuse des trous et manie le fouet comme une brêle (oui, c’est une private joke).
Les deux Yukiens traversèrent des paysages qui se faisaient de plus en plus montagneux et il ne fallait pas être devin pour voir que Ryo se tenait sur ses gardes, Ikari de son côté essayait plutôt de tenir sur son cheval qui allait trop vite pour qu’il soit réellement à l’aise mais il n’en montrait rien, fidèle à lui-même, se contentant de pester intérieurement. Heureusement il arrivait qu’ils doivent même pied à terre pour faciliter la tache de leurs montures, même si en vérité les chevaux n’avaient certainement pas besoin d’aide pour passer la falaise où ils progressaient actuellement.

La falaise passée, ils se remirent en selle et face à eux s’étendait une vaste plaine à perte de vue. Ryo lança alors sa monture au galop après avoir eu la diligence de prévenir Ikari mais cela ne rendit pas l’épreuve plus agréable pour le genin qui se cramponnait tant bien que mal au pommeau de sa selle, serrant son cheval avec les jambes, ce qui n’eut pour effet que de le faire accélérer. "Ryo ! Ralentis !" Le tout étant dit un peu par saccades, le genin étant ballotté comme un fétu de paille.

L’entendant crier, Ryo diminua la cadence et s’arrêta alors que le cheval d’Ikari continuait toujours à la même allure, le genin tirant sur les rennes pour stopper le cheval, doublant Ryo à ce moment-là. *Mais tu vas t’arrêter ? Bordel, j’veux pas te déchirer l’mufle.* Le cheval s’arrêta une dizaine de mètres devant Ryo, tout s’étant passé très vite, sinon nul doute que le chunin se serait précipité à la suite de son équipier, Ikari le connaissait assez pour pouvoir l’affirmer.
Les deux Yukiens se rejoignirent, toujours sur leurs montures, Ikari ayant l’air aussi impassible qu’à l’accoutumée. Pourquoi montrer ses sentiments ? Ça ne servait à rien, même si en l’occurrence il s’était pris une belle frousse sur ce canasson. "J’ai rien contre accélérer les choses mais va falloir que tu m’expliques comment tu fais pour aussi bien tenir sur ton cheval."

Souriant, Ryo lui répondit en commençant par expliquer où il avait appris à monter à cheval comme ça. "Excuse-moi, je me suis emporté sans savoir si tu étais déjà monté à cheval. Bah écoute, tu ne le sais peut-être pas, mais je ne suis pas né à Yuki. J’ai vécu plusieurs années avec mon père dans le dojo familiale en retrait du village de Konoha. Là-bas, j’ai reçu un certain enseignement…" Pendant quelques instants il ne dit plus rien, Ikari n’intervenant pas, sachant très bien qu’il allait reprendre incessamment sous peu. "On avait pour habitude de se balader à cheval… Mais c’était il y a bien longtemps…" Conclue-t-il. Voila qui n’avançait pas des masses Ikari sur la façon de rester en selle au galop mais il était content que Ryo ait partagé un peu de son passé avec lui.

"Je vois, et pour ce qui en est du galop, t’as pas une astuce ?" Même s’il n’en avait rien dis, le récit de Ryo l’avait intéressé et il lui demanderait peut-être à l’occasion de lui en dire davantage sur ce fameux enseignement que le chunin avait reçu lorsque, plus jeune, il vivait à Konoha.
"Bon, si tu veux galoper sans danger je vais te donner quelques petites astuces. Bon, il est vrai qu’on apprend pas du jour au lendemain, mais cela devrait faire l’affaire pour que tu tiennes la distance. Premièrement, ne met pas ta jambe trop en arrière et surtout ne les plaques pas. Tu ne réussiras qu’à durcir ton corps et contracter le cheval. Il faut que tu essayes d’être le plus souple possible. Mais le plus important lors du galop, c’est d’avoir les fesses lourdes, ton dos sera alors plus léger, tes mains resteront légères, fixes et indépendantes. Essaye maintenant ! Si je vois que c’est passable on repartira."

Envoyant un coup de talon dans les flancs de son cheval, Ikari partit à toute vitesse, mettant un nouveau coup de talon pour accélérer encore et se retrouver au galop. Tout en accélérant, il tentait d’appliquer les conseils de son équipier, rester souple tout en ayant "les fesses lourdes". Même s’il n’était pas parfaitement à l’aise, lorsqu’il s’arrêta, il fit pivoter son cheval et adressa un grand signe de la main à Ryo afin de lui signifier que tout allait bien et qu’ils pouvaient repartir.
À partir de là ils chevauchèrent à brides abattues, avalant les kilomètres sous les pattes de leurs chevaux tandis que le paysage défilait autour d’eux et le genin finit par s’habituer à ce rythme, se sentant bien plus à l’aise qu’au départ. Pour quelqu’un qui chevauchait pour la première fois, il trouvait qu’il ne s’en sortait pas si mal, même si pour un œil aguerrie les erreurs que commettait le genin étaient probablement flagrantes mais bon, ça n’était pas comme s’il avait passé son galop quatre…

Autour d’eux les paysages défilaient, la neige n’était plus visible qu’au loin derrière eux et ils galopaient depuis un petit moment dans les steppes, la végétation sans être luxuriante se faisait de plus en plus importante à mesure qu’ils approchaient de la côte mais il leur fallut encore plusieurs heures pour arriver, tous deux s’arrêtant seulement au moment de manger afin de permettre également à leurs chevaux de prendre une pause qu’ils méritaient bien plus que les deux shinobi. En descendant de cheval, Ikari avait l’impression que la selle lui était toujours callée entre les cuisses mais la sensation disparut doucement. Ils s’étaient arrêtés près d’un petit ruisseau et après avoir fait boire les chevaux, ils les attachèrent à un arbre entouré de quelques petits végétaux qui feraient le repas de leurs montures pendant qu’eux dégusteraient les provisions.

C’est donc en milieu d’après midi qu’ils arrivèrent, largement en avance par rapport aux prévisions d’Ikari qui se basaient sur un voyage à pied. L’air s’était fait iodé avant même qu’ils ne voient le village portuaire de Kori, pas de doute ils étaient dans la bonne direction, ou alors ils avaient carrément dévié, et peu après ils virent les premières maisons puis quelques minutes plus tard ils furent au cœur du port où ils traversaient les foules sur leurs montures, ce qui donnait un point de vu sur les choses tout à fait plaisant. *Pour une fois que je suis plus grand que tout le monde.*
Ils trouvèrent le relais et y rendirent les chevaux avant de s’attirer des histoires, puis il fallut décider de ce qu’ils allaient faire. Ryo était le plus gradé mais Ikari n’était pas du genre à se taire lorsqu’il avait quelque chose à dire, de même que Ryo n’était pas du genre à faire des abus d’autorité. "Comme on est bien en avance, on va avoir le choix, tu veux commencer par chercher la personne dont nous a parlé Wei-chi ou bien on se réserve déjà une chambre ?" Ils auraient également pu se séparer mais se retrouver risquait d’être un peu compliqué, à moins de se donner rendez-vous à l’auberge, mais ça impliquait de s’y rendre une première fois ensemble.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
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T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
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