[Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

[Bonjour ! Enchanté de vous rencontrer. Je prends la suite. Si vous pouviez me faire circuler la liste de votre inventaire par MP, ça serait cool :D Pour ce post je me concentre sur les clones. Il ne se passe rien de particulier dehors.]

Pas une fenêtre, la salle pue le fruit pourri. A la lumière des maigres bougies qui éclairent le paravent, la flaque de sang chatoie mille reflets. Un rouge profond, presque rubis, imprègne le parquet. Les yeux des deux Shinobi s'habituent peu à peu à l'obscurité. Cette offrande n'était pas la première, les taches brunes qui marquent le sol en témoignent. Les ombres vacillent sous la danse des flammèches, et semblent sourire de ce sacrifice. L'odeur de l'encens ne parvient pas à couvrir celle de la mort. Le corps du marin sans tête gît, sans égard, au milieu de la pièce. L'obscur semble dégouliner des murs, si bien qu'on ne peut estimer la taille du salon. Les coussins miteux forment un cercle face à cet étrange paravent brodé de soie.
Les gémissements se font plus profonds, semblables aux chuchotements d'un noyé.

La domestique répondit à la première question d'Ikari avec un sourire entendu. « Ma maîtresse est douée du troisième oeil. Elle sait lire les veines du Destin. » Elle accueillit la provocation de Ryo par une grimace de dégoût, comme si on touchait à ses convictions les plus intimes. « Chûnin Ryo Hazuki, il vous reste tant de choses à apprendre... L'une d'entre elles est le respect. Je vous le rappelle, c'est vous qui avez besoin des services de ma maîtresse, et non le contraire. Et vous osez évoquer la politesse ? » Dit elle avec colère. Elle reprit son souffle pour lâcher. « Vous n'êtes plus le bienvenu dans cette maison. Monsieur Ikari Yorukawa peut rester s'il le désire. Ma maîtresse sera ravie de répondre à ses questions. »
Le sombre ninja imitateur s'approcha de Ryo pour lui poser une main sur l'épaule, comme pour l'accompagner vers la sortie.

Ikari, si tu restes et que Ryo (enfin son clone) accepte de partir, la conversation reprend.
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La domestique tendit l'oreille vers les gémissements du paravent. « J'ai cru comprendre que vous cherchiez une certaine personne... Pour ce service, ma maîtresse vous demande de rapporter le sang d'un membre de clan de Yuki. Il y a justement un enfant Itosugi avec son escorte, qui accostera ce soir à Kori. Le navire portera l'emblème du clan. Pas besoin de le tuer. Juste une fiole de son sang... "

Pour que ça aille plus vite, tu pourras me poser les questions par mp, si tu en as. J'y répondrais.
[HRP]Si vous avez envie de passer en mode combat, faites le moi savoir par MP. Vous avez l’initiative de toutes façons.
Je sais que y’a pas grand-chose à dire sur ce post, mais la suite devrait être plus consistante. ^_^
Seirô Gin ; Chûnin de Yuki. 1m96 / 73 kg. Iron Maiden.
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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Après avoir répondu aux questionnements du genin, en expliquant que la fameuse vieille femme invisible possédait un don, la servante se tourna avec dégout vers le jeune yukien plus agacé. Elle le fixait avec un air d'amertume suite à ces propos avant d'ajouter de façon austère: « Chûnin Ryo Hazuki, il vous reste tant de choses à apprendre... L'une d'entre elles est le respect. Je vous le rappelle, c'est vous qui avez besoin des services de ma maîtresse, et non le contraire. Et vous osez évoquer la politesse ? » Elle reprit son souffle, laissant s'écouler une fraction de seconde durant laquelle un silence mortuaire s'installa provoquant chez la plupart des participants une tension palpable. Tout le monde était sur ses gardes. Le moindre mouvement suspect pouvait entraîner une suite d'évènements plus ou moins tragique. Mais, tous eurent la présence d'esprit et le sang-froid nécessaire pour que les nouvelles paroles puissent étouffer un peu cette intensité effroyable. « Vous n'êtes plus le bienvenu dans cette maison. Monsieur Ikari Yorukawa peut rester s'il le désire. Ma maîtresse sera ravie de répondre à ses questions. »

Le ton était peut-être un peu sec, mais au moins il avait le mérite d’être explicite. Ryo, ne bronchait toujours pas. Il ne bougeait toujours pas. Alors que n’importe quel autre personne aurait déjà paniqué, lui, faisait preuve d’un sang-froid énorme. Ceci grâce à son habitude de côtoyer la mort de très près à chaque instant. Il était aussi prêt à mourir. D’ailleurs la mort ne lui faisait pas peur. Il savait que chaque chose avait une fin dans la vie, si la sienne devait s'arrêter dans cet épisode, il l’accepterait volontiers. Rejoignant le ciel blanc et pur, tel un ange prenant son envol vers le monde merveilleux du paradis. Cependant, il avait bien l'intention de ne pas insister et de s'éclipser, afin de ne pas griller la couverture des deux clones.

*Une chose me tracasse. Comment cette servante, en sait autant sur moi?! Elle connait mon grade, ainsi que mon nom. Il faut faire attention, ces ninjas connaissent sûrement nos affinités et nos techniques. Sûrement ont-ils pu assister au deux derniers examen chunin.*

Plongé dans ses pensées, il fut littéralement surpris lorsqu'il sentit la main du ninja se poser sur son épaule. Son réflexe fut de repousser le bras de l'homme dans un grommellement confus. Avant d'ajouter: "Je sors, ne me touches pas!" Il tourna la tête vers son compatriote en ajoutant: "Je t'attend devant l'entrée de la demeure." Puis, il déporta à nouveau son regard vers le ninja en noir, et reprit: "Maintenant, tu peux m'emmener à l'extérieur. Passe devant, je te suis."

Lorsque l'imitateur s'élança vers la sortie, Ryo le suivit machinalement.
Pendant quelques minutes, il épiait les ombres un peu partout avec étonnement. Les formes le comblait de stupeur. Mais sans plus. Le shinobi avançait en le suivant de très près, car il était la lumière qui guidait ses pas. Le seul à connaître le chemin. L’atmosphère oppressante grandement accrue par les bruits de pas résonnants sous forme d’écho grave et caverneux au sein de l’antichambre pontifiante, ne paraissait pas jouer sur la conscience du yukien. Tout comme l'ambiance générale qu'il avait pu analyser dans la pièce du paravent. Ryo lui, ne croyait pas à toutes ses sottises de charlatan parlant de voyance, il était aussi têtu que St Thomas. Pour lui, il n’existait rien après la mort, il n'existait pas non plus de possibilité de lire dans l'avenir, ou tout autre tour de magie quelconque. Sa seule certitude, était qu’un être humain naît poussière et redevient poussière. Ainsi, malgré toutes les révélations de la servante, il ne pu que rester de marbre. Pour lui, l'explication était plus simple, la vieille femme avait certainement des espions durant les épreuves d'examen internationaux.

Bientôt, la lumière du jour réapparut. Le clone passa devant son accompagnateur, le dévisageant d'un regard provoquant avant de lui glisser doucement: "Dis-moi, j'espère que tu es bien plus utile que pour faire guide touristique." Il ajouta à cela un clin d'oeil. Puis, continua son chemin pour se poser contre le mur, juste en face de la porte d'entrée, afin de s'y adosser en attendant son coéquipier.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Ryo fit remarquer à Ikari que l’utilisation du henge pourrait être détectée par un puissant ninja. Ouais, mais il y avait certainement davantage de badauds capables de remarquer la ressemblance entre leurs clones et eux, quand bien même ils étaient séparés de plusieurs mètres, que de shinobi de haut niveau dans le coin. "C’est un risque mais je préfère le courir plutôt que d’attirer l’attention des civils lorsqu’ils me verront suivre mon clone. Je te rappelle qu’on est passé sous le nez d’une escouade d’anbu avec le henge et même si l’air était saturé en chakra ce jour-là, penses-tu qu’un anbu pourrait se rendre compte qu’on est sous henge simplement en nous croisant dans la rue ?" Ikari en doutait. Pour sentir une si faible modulation du chakra, il fallait déjà avoir un doute sur la personne.

Alors que les gémissement allaient en s’intensifiant, la domestique répondit à Ikari, lui expliquant que sa maîtresse possédait le don de divination. Pour Ikari qui était persuadé que l’habilité de l’ancienne anbu à retrouver les gens était liée au chakra, c’était un sacré coup mais peut-être que la suivante ne leur disait pas la vérité ou qu’elle-même l’ignorait.
Ryo prit ensuite la parole, se montrant hautain et particulièrement insultant vis-à-vis de leurs hôtes. Bien que restant inexpressif, le genin le fixa sans comprendre ce qui était passé par la tête de son équipier. S’il souhaitait les faire assassiner comme le marin, c’était un bon début.

Il n’y avait pas eu de véritable signe avant-coureur mais dès qu’ils avaient pénétré dans la pièce Ikari avait remarqué l’attitude ennuyée de Ryo qui s’était laissé tomber sur un coussin, puis avait répondu à l’un des regards de son équipier d’un air dépité. Ça n’étonnait qu’à moitié Ikari, Ryo lui ayant déjà fait part de ses doutes quant à rencontrer le contact de Wei-chi mais il ne s’était pas attendu aux réflexions qu’envoya Ryo à la servante après qu’Ikari ait posé ses questions. *Putain mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête ? Il veut transformer la pièce en champ de bataille ?* À présent Ikari était lui aussi agacé mais pas par l’attitude de Kyoko, c’était bien son équipier qui l’exaspérait, bien qu’il resta de marbre, se préparant mentalement à l’affrontement.

Par chance pour eux, et accessoirement les négociations, il n’y eut pas de nouvelle effusion de sang mais la domestique ne fit rien pour masquer son dégoût quant à ce que venait de dire Ryo. Le fait qu’elle connaisse le nom et le grade du chunin était d’ailleurs assez étonnant et de plutôt mauvais augure. Pourquoi s’étaient-ils renseignés sur eux ? Car s’ils s’étaient renseignés sur l’un, ils devaient en avoir fait de même sur l’autre à moins que la participation de Ryo à l’examen chunin ait fait du bruit comme l’avait suggéré Ikari au début de leur voyage.
Sans grande surprise, Ryo fut déclaré persona non grata dans cette maison, ils s’en tiraient plutôt bien tous les deux, la réaction de leurs hôtes aurait pu être bien pire. Quant à Ikari, il était toujours le bienvenu et la maîtresse des lieux répondrait à ses questions, c’était toujours ça de prit.

Le ninja imitateur se dirigea vers le chunin pour le faire sortir, jouant l’agent de sécurité, ou plutôt le videur dans ce cas précis. Lui posant la main sur l’épaule, ses intentions étaient assez claires, mais toucher ainsi un ninja était une bien mauvaise idée selon Ikari, Ryo se contenta cependant de repousser le bras de l’homme en faisant comprendre à tous qu’il n’y avait pas besoin qu’on le conduise de force à l’extérieur. Se tournant vers son équipier, Ryo lui dit qu’il l’attendrait à l’entrée de l’édifice. Hochant la tête, Ikari répondit pour être certain que son signe ne passe pas inaperçu dans la relative obscurité de la pièce."Très bien."
Ryo quitta ensuite la pièce, invitant l’imitateur à passer devant, laissant Ikari seul avec la maîtresse des lieux, sa domestique et le second ninja, plus tout ce qui pouvait y avoir de caché dans l’ombre.

Quelques gémissements se firent entendre à nouveau en provenance du paravent que la domestique traduisit à Ikari. Elle savait déjà ce qui amenait les deux Yukiens à Kori et annonça tout de suite le prix, répondant à la seconde question d’Ikari. Kyoko désirait qu’ils lui ramènent une fiole du sang d’un membre de clan de Yuki, autant dire pratiquement lui livrer l’hérédité du clan qu’ils choisiraient et par chance pour eux, ce soir accosterait un navire de Yuki avec à son bord un jeune Itosugi. *Ben voyons, ils nous prennent pour des lapereaux de quarante jours ?* Tout ceci ne plaisait guère à Ikari, surtout avec l’assassinat du marin, en fait ils étaient tombé sur un groupe de détraqués. *Merci pour ce super contact Wei-chi…*
L’une de ses questions ayant été soigneusement ignorée ou bien simplement oubliée suite à l’intervention de Ryo, Ikari la reposa.
"Je vois. Au risque d’insister, qu’avait fait ce marin ?"

La domestique ne répondit pas immédiatement, la question semblant la surprendre un peu et il était vrai que ça n’était pas nécessairement la plus évidente dans ce type de négociations mais le genin aimait bien savoir à qui il avait à faire et des assassins s’en prenant à des civils innocents, ou presque, n’étaient pas le genre de personnes avec qui il apprécierait de faire affaire. Elle finit par lui répondre, d’une voix douce. "Le sort d’un marin est-il plus important que votre mission ?" La question avait été éludée et le genin n’appréciait pas vraiment mais il n’était pas en terrain conquis, il se trouvait chez Kyoko et devrait donc jouer selon ses règles.
"Là n’est pas la question. J’aimerais savoir à qui j’ai à faire." Répondit-il d’une voix neutre. Il n’était pas du genre expansif dans ses réponses mais la mort de ce marin signifiait beaucoup de choses car le motif lui en apprendrait certainement plus longs sur le parti de son hôte.

Poursuivant de sa voix douce, la domestique reprit, développant davantage sa réponse sans pour autant répondre à la question de façon claire. Entre l’ambiance qui régnait ici, ce qu’ils avaient vu et cette façon de ne pas répondre, Ikari se demandait vers quoi on espérait l’emmener, en plus de remplir sa part d’un éventuel contrat. "Ma maîtresse est une humble voyante. Elle connaît la morale et l’éthique des shinobi, de part son ancienne position d’anbu. Ne vous méprenez pas. Elle n’emploie pas ces méthodes à la légère. Ce marin est déjà mort. Vous ne pouvez plus rien faire pour lui. Ma maîtresse peut vous aider à mener à bien votre mission. Voila à qui vous avez à faire." Elle marqua un souffle puis ajouta quelques mots, probablement pleine d’espoir. "Acceptez vous notre requête ?"

La domestique n’avait pas tord dans son raisonnement, ils ne pouvaient plus rien pour le marin et Kyoko pouvait se révéler d’une aide utile pour retrouver la trace de Primura, à côté de ça Ikari se sentait moyennement, très moyennement en fait, emballé à l’idée de lui fournir ce qu’elle lui demandait et puis il n’aimait pas la façon qu’avait la servante de le prendre de haut. "La décision ne m’appartient pas, je dois tout d’abord en parler avec mon équipier." Répondit-il, en toute sincérité. Ryo avait également son mot à dire dans cette décision.
"Allez-y." Lui répondit-elle simplement, le faisant accompagner jusqu’à la sortie où Ikari retrouva Ryo et le shinobi en noir.

"Ryo, nous devons parler." Puis se tournant vers le second shinobi et son accompagnateur il ajouta d’une voix parfaitement neutre : "Je reviendrai."
Les deux Yukiens prirent ensuite la direction des rues et après s’être un peu éloignés et s’être assuré qu’ils n’étaient pas suivis, Ikari prit la parole. "Je sais pas ce qui t’es passé par la tête mais après que tu te sois fait viré les négociations ont pris un tour qui ne me plaît pas. Déjà ils refusent de me dire pourquoi ils ont assassiné le marin et ils veulent également qu’on vole l’équivalent d’une fiole du sang d’un descendant de clan Yukien, autant dire trahir notre village. Un bateau du clan Itosugi arrivera ce soir avec un jeune du clan à son bord." Après s’être une nouvelle fois assuré que personne ne les épiait, Ikari poursuivit. "Ce que je te propose, c’est d’accepter la proposition, de se trouver du sang de n’importe quel animal et aller au bateau pour mettre en garde le Itosugi qui voyage dessus." Ikari forma alors un clone et attendit que Ryo lui donne son avis, puis la conversation terminée, le nouveau clone le frappa à l’estomac pour qu’il disparaisse.

Du côté des vrais Ikari et Ryo, Ikari reçut le flash d’informations avec toutes les données récoltées par son clone. "Y a du neuf." Le genin entreprit de transmettre à son équipier ce qu’il avait appris, il n’y avait pas que son clone à ne pas aimer tout cela. *Elle nous prend pour qui celle-là ? On va la baiser.* Restait à voir ce qu’en pensait Ryo et surtout la façon dont ils allaient s’y prendre pour approcher l’Itosugi qui serait probablement bien protégé.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

Il est la naissance. Il est la mort. Père d'un cycle sans fin, le Sang tisse d'étroits liens entre les hommes. Sa couleur évoque la passion, l'amour ; sa marque n'est jamais anodine. Le goût de cuivre qu'il laisse sur la langue est une expérience unique. Noble, pur, métis ; le sang versé semble le même pour tous. Et pourtant, si différent... La domestique avait confiance en ces Ninja. Ses yeux étaient aveuglés par sa gloire prochaine. Sa maîtresse sera une réussite, pensait-elle. Les forces de Yuki apprendraient à quel point l'Anbu était précieuse. L'Itosugi restait un simple prétexte, une marche vers la lumière divine. Cette divine lumière qui l'avait quitté il y a longtemps. Le sang était la clef. Passé, futur; il refermait les secrets de l'Histoire. Ces ninja étaient forcés d'accepter. Qui d'autre pouvait leur venir en aide ? Qui d'autre disposait de si grands pouvoirs ? Sa maîtresse jubilait tandis qu'Ikari prenait le couloir. « Ne vous excitez pas trop, maîtresse. C'est mauvais pour votre coeur. Il va revenir. Il reviendra. C'est écrit dans le sang. »

Le clone d'Ikari revint avec leur réponse. Ils acceptaient. Pas de blabla inutile. La domestique sourit encore, de ce sourire hypocrite, trop poli pour l'être vraiment. On pouvait remarquer, dans le mouvement de ses sourcils, une certaine excitation. Elle maîtrisait son souffle, mais quelque chose dans son visage clochait. Peut être les ombres... Des bâtons d'encens avaient été allumés pendant la courte absence d'Ikari. Cette odeur forte piquait les yeux et la gorge, et couvrait moyennement la puanteur du sang. Si un Inuzuka aurait été sur les lieux... Pauvre odorat.
La domestique hocha encore la tête, puis attira un coffre de bois laqué en face d'elle. Elle l'ouvrit avec des gestes empruntés de lenteur, dans un semblant de grâce. Elle présenta le contenu du coffre à Ikari. « Voici une seringue pour récupérer le sang. Ainsi que la fiole où le transposer. »

A première vue, l'équipement avait l'air normal. Pas de traces de sceaux ou quelconque artifice. « Nous nous reverrons demain, j'espère. Notre office est toujours prêt à vous accueillir. » A ces mots, le sombre ninja sorti de l'ombre. Son regard exprimait la menace de l'épée de Damoclès. Il veillerait sur eux, Ikari ne pouvait plus avoir de doute à ce sujet. La domestique se leva, et commença à éteindre les bougies. Il était temps de partir...

[Passage de l'animal sacrifié] Pour l'animal, je vous laisse choisir. Chien. Chat. Rat. Cochon... Hamster... Bref. Les seuls directives : Le sombre Ninja vous suit. Il semble être toujours derrière vous. Vous sentez un regard pesant sur vos épaules. Il ne se gêne pas pour se montrer. Il peut être sur un toit, à la terrasse d'une taverne, en train de discuter avec d'autres personnes, en train de manger une pomme... Bref. A priori, vous allez tenter de le semer, ou de faire diversion avec vos clones. L'entreprise s'avère haletante, et difficile. Il faudra plus qu'un Henge pour l'avoir. Mais ! Ce n'est pas impossible. Au bout d'un moment, il semble vous avoir lâcher. Je jugerais si vous avez prit assez de précautions pour cela.

[Passage de l'Itosugi] Le Navire arrive dans deux ou trois heures. Vous avez pu avoir cette information au bureau du port. Son pavillon est le symbole du clan Itosugi. Les marins à bord fanfaronnent, et ne cachent pas la présence du jeune Itosugi à leur bord. Vous remarquez plusieurs hommes en armes. Si vous vous renseignez, vous apprenez que le bateau vient de Kiri, où le jeune Itosugi effectuait une visite de protocole. Celui-ci va bientôt entrer à l'Académie. Il est protégé par deux gardes du corps d'un niveau équivalent à Ryo (ce sont des types de Yuki, vous en avez déjà entendu parlé dans le village ect...). Je peux leur inventer des noms si vous voulez. L'ambiance, c'est un peu clan de samouraï. Les hommes en armes ne vous laisseront pas passer si vous ne déclinez pas votre rang Ninja, avec votre insigne. Ils ont l'air sûr de leur bon droit, et défendront leur seigneur jusqu'à la mort. « On ne passe pas ! Itosugi ne cédera pas ! Déclinez votre identité ! » Si vous ne faîtes pas trop de grabuge, le jeune Itosugi accepte de vous rencontrer à l'intérieur du navire.

Le bateau est une jonque d'apparat, peu disposé à la bataille. L'ensemble est luxueux, clinquant. On vous accueille dans un bureau chaleureux et on vous sert de l'alcool. Le jeune Itosugi n'a pas vraiment le sens des responsabilités. Il est assisté d'un conseiller : Minoru. Un homme de 50 ans, au front dégarni, et au sourire de faux derch. Si vous voulez une discussion, vous pouvez m'envoyer vos questions par MP. Minoru vous accueillera ainsi : « Asseyez vous. Voilà bien longtemps que nous n'avons point vu des membres de notre village. Votre présence nous honore. Qu'on leur sert à boire ! Cet alcool de Kiri est surprenant, vous m'en direz des nouvelles ! »
Les deux gardes du corps restent muets, à moins que vous ne les sollicitiez.
Seirô Gin ; Chûnin de Yuki. 1m96 / 73 kg. Iron Maiden.
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Ryo Hazuki
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Le Chunin qui avait patienté quelques minutes dehors, laissa son coéquipier lui parler avant de réagir. "Premièrement tu connais mon point de vue sur les voyants ou autres charlatans. Et, je ne voyais pas en quoi nous devions nous rabaisser au point de tout accepter. La servante avait un ton bien trop amer à mon goût pour ne pas réagir avec la même arrogance. Je n'aime pas la façon dont nous avons été accueillis. Cette Kyoko, si elle a besoin de nous, aurait du se montrer plutôt que d'utiliser un intermédiaire. Rien que cela, prouve le peu de respect qu'elle nous porte. Il leva les yeux au ciel, énervé, puis reprit. Alors c'est donc ça?!! Elle nous prend pour de la main d'oeuvre débile et sans cerveau. Tu connais le clan Itosugi, Ikari? glissa-t-il sur un ton qui n'était pas du tout interrogateur. C'est un des clans les plus importants de Yuki. J'ai connu pas mal de ses membres. Un étudiant de ma promo, nommé Shinij. Puis, un chunin du nom d'Aniki. Enfin, un moins expérimenté, Akitoshi. Grâce à l'amitié me liant à Aniki, j'ai pu découvrir un peu le clan de l'intérieur. C'est un clan spécialiste dans l'imposition de sceaux sur les objets, de pièges. Ses membres sont des descendants d'une lignée de brillants stratèges, dont un seul membre pouvait faire basculer le tournant d'une bataille. Alors...il stoppa, réfléchissant ses mots. Laissant un certain blanc avant de reprendre sur un ton franc et imposant. Primura vaut-elle qu'on prenne le risque de révéler à une personne dont nous ne connaissons pas ses intentions, le secret d'un clan de notre village?!! Primura mérite-elle de prendre ce risque?!! Je ne crois pas! Malgré toute l'amitié que je peux lui porter."

Le ton était donné. Ryo n'était pas prêt à mettre en péril l'un des secrets de son village, pour une genin, qui, n'avaient encore rien prouvée dans le monde ninja. Ils n'étaient pas gagnants dans cet échange. D'une voix claire et précise, il résuma la situation: "En tant que supérieur hiérarchique, j'appose mon véto concernant le sang de l'Itosugi. Quoiqu'il arrive. Donc, ton idée de trouver du sang animal est la seule solution. S'ils découvrent la supercherie, le plus grand risque serait devoir les affronter. Mais je préfère encore ça, que de donner des informations concernant notre force de frappe. Nous ne savons pas de quel côté se situe Kyoko. Et, je n'ai jamais pu m'empêcher d'avoir des doutes sur Wei-Chi durant toutes nos rencontres. Il cache bien trop de cadavres dans ses placards."

Il regarda le clone d'Ikari former un autre Kage Bunshin avant de l'exploser, afin de transmettre les infos aux géniteurs. Puis laissa le clone du genin regagner la demeure, seul.

Du côté du vrai Ryo

"Va falloir s'occuper de trouver l'Itosugi, et l'avertir de ce qu'il se trame." Ryo réfléchit un instant concernant la façon de procéder, puis reprit de plus belle pour expliquer le plan qu’il venait d’avoir. Oui, il avait beaucoup analysé la situation depuis que les clones avaient pénétrés dans la demeure de Kyoko. « Je penses que la vieille folle ne nous laissera pas le champs libre. L’un de ses hommes de mains risque de nous filtrer tout au long de la mission. Il ne faut absolument pas qu’il arrive au Port où se trouvera l’Itosugi, car, il serait capable de nous devancer en s’occupant lui-même de récupérer le sang. La meilleure solution est celle-ci ! Je vais créer de ce pas un clone qui partira dès à présent à la recherche d’un animal pour avoir du sang. Quand il l’aura tué, il se fera exploser pour indiquer à nos deux clones, où se diriger. Nous deux, nous allons partir de suite en direction du port pour trouver le bateau Itosugi. Enfin, nos deux autres clones vont devoir jouer la montre et faire tourner en rond l’espion, si espion, il y aurait, histoire de nous faciliter la tâche. Tu marches ?! » Le jeune shinobi, fixa son coéquipier, attendant une réponse. Il espérait qu’elle soit positive pour immédiatement partir, même si, il avait déjà fait son choix en établissant le plan. Il fallait profiter du temps de latence ou le clone du genin serait dans la maison pour y donner la réponse à la servante.

Aussitôt, le chunin composa les sceaux du Kage Bunshin, faisant apparaître un nouveau clone. Il lui expliqua sa mission, avant de le laisser disparaître en direction de sa cible. Puis, vînt le tour des deux « vrais » ninjas de quitter le toit sur lequel ils étaient postés en embuscade. Ils s’élançaient à nouveau vers le port, profitant de la liberté offerte par les sommets. Resté plus qu’aux deux autres clones de pouvoir gagner du temps malicieusement.

Retour aux clones…

Le clone de l’Hazuki toujours adossé contre la façade de l’immeuble donnant en face de l’entrée aperçu son coéquipier sortir, accompagné d’un des ninjas noir. Il était si prévisible que la vieille ne les laisserait pas agir sans avoir un œil examinateur. C’était finalement, un bon point pour le moment, car tout semblait s’emboité comme l’avait deviné le stratège yukien. « Cool, une nounou. » glissa ironiquement le clone en direction du ninja, avec un clin d’œil tout aussi moqueur. Son coéquipier lui montra alors l’équipement qu’ils avaient eu la chance de posséder pour puiser le sang. Rien de bien spécial. Une seringue comme on pouvait en apercevoir des milliers dans un hôpital, ainsi qu’une fiole.

Rapidement, ils se mirent en route. Le clone de l’Hazuki ayant connaissance du stratagème, esquissa quelques paroles codifiées à son ami : « J’ai vu un passant blanc comme neige pendant que tu es allé confirmer la réponse à la servante. Il m’a expliqué comment se rendre plus facilement au Port, parce qu’ici c’est un labyrinthe. Il paraît qu’il est si simple de tourner en rond. J’veux pas que notre compagnie marche trop, son temps est précieux. » Il s’engouffra alors dans une ruelle, marchant à une allure plutôt correct. Tout au long du chemin, le clone ne cessait de discuter avec son comparse avec convivialité, comme si l’homme qui les suivait n’existait pas. Des phrases triviales, histoire de décontracter l’atmosphère et ne pas montrer à leur adversaire qu’ils mijotaient quelques choses. Le naturel servirait d’argument pour rallonger la distance et le temps engrangé. Vînt alors une première bifurcation. Le garçon s’arrêta, se parlant assez fort, faisant semblant de réfléchir à haute voix : « Huuum…le vieil homme m’a bien dit la première à gauche. Non…attend, c’était pas plutôt la seconde ?! Non, non, c’est bon. C’est làààà ! J’en suis sûr. » Puis, il reprit son chemin, choisissant la voix de gauche.

Pendant ce temps là, le clone prédateur.

L’autre clone du chunin, déambulait dans le village à la recherche d’un animal pouvant servir de cobaye à la mission. Cherchant ça et là, zieutant à droite et à gauche, l’œil vif. Il lui fallait faire vite, car plus il traîné, et plus il embarrassé les deux autres clones poursuivis. Fondant à travers la masse de personne s’entassant dans les étroites allées, le clone ninja était sur le qui-vive.

Retour à nos vrais héros

Les deux ninjas qui étaient partis bien avant arrivèrent assez brièvement sur le port. Procédant de manière plus simple et logique, ils se dirigèrent assez rapidement vers le bureau d’information, afin de savoir vers quelle heure et à quel endroit allait amarrer le fameux bateau du clan. Après quelques minutes de marche sur les quais, ils se retrouvèrent devant l’enseigne. Ryo laissa passer son camarade en premier, lui offrant la possibilité de discuter avec l’homme se trouvant derrière la vitre. Le garçon, comprit assez facilement que le chunin se contentait de faire acte de présence. Se posant contre le mur, il écoutait attentivement la prise d’information. L’homme d’abord réticent à lâcher une information concernant un bateau non touristique, fini par céder sous le poids des mots et des arguments fort du Yorukawa (je te laisse libre pour la discussion jeune homme). Finalement, leur navire n’accosterait que dans deux heures, voir trois si la mer avaient été un peu agitée. Resté plus qu’à tuer le temps en s’occupant à proximité. L’Hazuki proposa alors de payer sa tourner, dans l’un des bars du port…

Mais où en étaient alors les deux clones ?

Tourne vire, tourne vire. Prend à droite, puis bifurque à gauche. Enfonce toi sur cette voie, suis-là avec passion avant de la tromper. Tic, tac ! Tic, tac ! Tourne vire, tourne vire. Le temps ne passe pas par quatre chemina. Il s’enfonce dans une unique voie, sans faire marche arrière. Marche par là, court vers ici, reviens vers moi, fais comme tu le sens, choisi. Tous les chemins mènent à Rome, on m’a toujours dit. Plus court, plus long, vers une multitude de direction. Rien n’est fixe, rien n’est établit. Sur nos pieds dans la terre, dans les airs à s’envoler. Crée ton itinéraire, laisse libre ton imaginaire. Et, transforme ce labyrinthe incommensurable, en un vaste terrain de jeux inoubliable. Croque la vie, marche vers elle, ne t’arrête pas. Tic, tac, tic, tac ! Car le temps lui, ne fais pas de pause dans sa course folle. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Mouais ?! N’abusons pas. Les secondes sprintent avec aisance, glissent avec grâce dans l’échelle du temps, comme la foudre Bolt s’abattant sur les deux clones. Bientôt, les secondes devinrent des minutes, et les minutes une heure. Ryo fronça un sourcil, puis s’arrêta net ! L’autre clone venait sûrement d’avoir tuée la bête, et lui avait transmis le lieu où la retrouver. C’était le moment choisi pour semer le zigoto qui commençait à s’impatienter. Espérons que le genin décèle la chose. Il tourna la tête vers Ikari, puis s’écria nerveusement :

« QUOI ?!! Si t’es pas content, tu n’as qu’à chercher tout seul le port ! J’en ai raz le bol de cette mission. En plus le soleil tape, et je transpire comme un vieux porc ! Manquerait plus qu’il décide à s’illuminer un peu plus, et là on est foutu. En plus, à force de froncer les sourcils, j’ai mal aux yeux. Il se tourna vers le ninja en noir et lui hurla dessus. Et toi là, je peux plus supporter de te voir. Il se tourna à nouveau vers le genin. Tu n'es pas de mon avis, Ikari?Il laissa un blanc, puis dans un mouvement cria.TAIYOKEN !!!! » fini-t-il en faisant exploser son chakra dans une illumination gigantesque. Ayant anticipé la chose et pour accentué l’effet de fuite, il glissa à son coéquipier : « C’est le moment, utilise le Kage Bunshin et envoyons plusieurs clones dans différentes directions. » Le clone profita de la confusion générale pour créer une dizaine de clones qui s’échappèrent ça et là.

Allaient-ils pouvoir le semer ?!


Pendant ce temps, dans un bar…

Ryo adossé sur son siège regardait avec humour la foule. Il aimait faire des rapprochements, trouver des sortes de sosies de stars, ou de chose. Ca et là, il riait de voir certains visages. C'était son petit truc. Par contre, il lui manquait quelque chose, son ancien compère pour ce rituel. Bah oui, d'habitude il se moquait des gens avec Kojiro. Et solo, c'était moins drôle. Un moment, il se tourna pour voir se que faisait la serveuse, cela faisait déjà deux minutes qu'il avait commandé un nouveau coktail, la chaleur lui donnant soif. * Elle est mignone mais vraiment lente cette serveuse...rolalalala.* Il était dépassé par tant de beauté ! Ce village construit dans un style si différent de celui de Yuki avait un charme...différent mais attirant. C'était un port animé et vivant, très cosmopolite, où tout le monde circulait librement dans les échoppes et nombreux bars. Un instant plus tard, la jeune demoiselle arriva avec la boisson exotique, le shinobi se délectait déjà à l'idée de se rafraîchir à l'aide de ce délicieux cocktail.

« Profitons de ce moment de calme. C’est si rare dans notre métier. »

A ce moment là, le bateau frappé du signe du clan Itosugi surgit au loin. Deux heures, il était dans les temps. « J’ai parlé trop vite. » Le garçon soupira. Pas même le temps d’apprécier cette nouvelle tournée qu’il fallait déjà se replonger dans la réalité. « Les vacances, à croire que c’est pas pour les shinobis. Rappel moi, si on reviens vivant de cette mission, de partir en congès» grommela-t-il. Avant de quitter l'établissement, il appela une dernière fois la serveuse pour régler son dû. "Pour un si jolie minois, c'est offert. J’espère qu’on se reverra" lui dit-elle tout en lui tapant sur les fesses. L’Hazuki était aux anges, il avait réussi à gratter le premier toutes les tournées qu'il avait englouti en un rien de temps. Et ben! La totale!! Le jeune homme se leva donc pour se retirer parmi la foule. Direction le navire.

Le bateau accosta dans un petit remous. Il était temps de remettre les pieds sur terre. Enfin plutôt les pieds sur planches de bois pour se retrouver enfin dans le village portuaire. A bord, c’était plutôt ambiance bonne enfant. C’est alors que le Chunin s’approcha de l’équipage. Il s’annonça alors assez brièvement auprès des hommes d’armes, avant de les questionner : « Vous avez fait bonne route ? De quelle destination revenez-vous ? » D’après les marins, le jeune Itosugi revenait d’un voyage protocolaire dans les contrées Kirienne, avant de regagner Yuki pour commencer ses études à l’Académie. C’est alors que Ryo l’aperçut escorté par deux ninjas familiers et reconnus au sein du pays des neiges. Leurs renommées avaient dépassés même les contrées du Makyou no Kuni depuis bien longtemps. Cela prouvait bel et bien l’importance du clan. Alors que les deux shinobis s’avançaient vers eux, celui de gauche, plus communément appelé Masa Shi , ou surnommé « Lame d’Or », prit la parole :

« On ne passe pas ! Itosugi ne cédera pas ! Déclinez votre identité ! »

Ryo s’arrêta alors. Retroussant sa manche, il laissa apparaître son bandeau genin avec le symbole de Yuki, tout en ajoutant : « Ryo Hazuki, Chunin. Et voici mon coéquipier… » Il le montra du bras, avant de le laisser se présenter, puis il reprit la parole : « Nous avons besoin de nous entretenir avec le jeune Itosugi, à l’abris des oreilles tendues. » Le jeune homme fit un signe de la tête, avant d’accepter de rencontrer les deux yukiens à l’intérieur du navire. Haoh Maru invita les deux garçons à les suivre du geste amical. L’Hazuki emboita rapidement le pas, pour rejoindre une cabine dans laquelle une sorte de conseiller, se trouvait.

« Asseyez vous. Voilà bien longtemps que nous n'avons point vu des membres de notre village. Votre présence nous honore. Qu'on leur sert à boire ! Cet alcool de Kiri est surprenant, vous m'en direz des nouvelles ! »

Le Chunin prit une chaise, puis déclina l’offre d’alcool. Ce n’était pas dans ses habitudes de boire durant le travail. Voir de boire tout court. Il entra rapidement dans le vif du sujet.

Hrp:
1)Les deux chunin pour descriptions si tu veux Ikari.
Haoh Maru
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Masa Shi
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2)Sinon, je m'excuse à l'avance pour Ikari, je t'ai pas sondé car c'était le seul jour où je pouvais poster jusqu'au 16 octobre.

3)Pour Seiro, je t'envoi les dialogue pour le conseiller. :winkk:
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Blood is the key.

Le clone d’Ikari avait écouté les paroles de celui de Ryo sans rien dire. Malgré le mysticisme dont s’était entourée Kyoko, il restait une possibilité pour que cette femme base sa technique pour retrouver les gens et les choses sur du concret, mais peut-être bien que Ryo avait raison et que tout ceci n’était que de la charlatanerie, ils verraient bien. En revanche là où Ikari n’était toujours pas d’accord, c’était sur l’attitude qu’avait tenu Ryo, si les deux gardes, ou quoi qu’ils soient, étaient des imbéciles cela ne faisait pas de leur maîtresse quelqu’un envers qui on devait se montrer insultant, de même que le fait de ne pas se présenter à eux n’était pas nécessairement une offense. Ikari n’avait pas vu Kyoko mais pour ce qu’il en avait entendu, elle n’était pas au mieux de sa forme et sans doute était-elle dans un état honteux pour elle qui justifiait qu’elle ne veuille pas se montrer à eux.

Le clone de Ryo avait ensuite poursuivi, visiblement énervé. Ikari pouvait le comprendre, il n’approuvait pas plus que lui le service qui leur avait été demandé et là il s’était senti insulté. Qu’on lui demande de trahir son village, ça c’était une offense, une insulte à son intelligence et à son intégrité, quoique en fait d’intégrité il ne considérait toujours pas Yuki comme étant son véritable village, il y vivait mais son cœur allait à un petit village de montagne, sans grande prétention et qu’il aurait probablement du mal à reconnaître puisque lorsqu’il l’avait quitté, son village était en grande partie détruit.
Les informations sur le clan furent les bienvenues, Ikari ne connaissait pas grand-chose au clan Itosugi, en revanche il constatait que Ryo en connaissait décidément bien long sur les clans de son village entre les Urusaki et les Itosugi. Ikari lui ne s’était jamais vraiment donné la peine de s’intéresser à eux, ils ne pouvaient rien lui apporter puisqu’il n’en faisait pas partie bien que ses yeux étaient du même rouge que ceux des Itosugi.

Ryo, ou plutôt son clone, s’était interrogé sur l’importance de Primura, se demandant si elle valait la peine qu’on offre le sang d’un membre du clan Itosugi pour la retrouver, Ikari avait déjà donné son avis sur la question et Ryo ne faisait qu’abonder dans son sens, au moins étaient-ils d’accord. Enfin le clone conclut en faisant un résumé de la situation et en donnant son opinion sur le plan d’Ikari et sur Wei-chi dont il mettait, pas forcément à tort, la droiture en doute. La réponse du clone d’Ikari fut brève, mais des plus explicites. "Ok." Après cela, il avait formé un nouveau Ikari qui l’avait frappé pour le faire disparaître, transmettant ses informations au véritable Ikari qui s’était empressé de les transmettre au véritable Ryo.
Enfin les deux clones avaient pris le chemin de la demeure de Kyoko pour que celui d’Ikari lui apporte leur réponse, positive bien entendu.

Pendant ce temps là, du côté des originaux, ils se mettaient d’accord sur la façon de procéder. Ne s’étant toujours pas révélé, ils avaient l’avantage pour le moment.
L’idée était de prévenir l’Itosugi, rien de bien neuf donc par rapport à ce qu’avait dis le clone d’Ikari puis le véritable Ikari lorsqu’il avait expliqué la situation à son équipier. La suite fut un peu plus originale, pendant qu’eux deux iraient trouver l’Itosugi, un clone de Ryo partirait tuer un animal… Mouais bof, ça ne disait rien à Ikari. Dans le même temps leurs deux représentants officiels seraient chargés d’occuper un éventuel suiveur afin de le détourner de l’action principale, cette partie convenait parfaitement au genin. "Effectivement, on sera peut-être surveillé et nos clones pourront occuper notre chaperon jusqu’à ce soir, moment où ils passeront soit disant à l’action. Il leur suffira d’aller dans une auberge, inutile qu’ils tournent en rond pour rien, ça deviendrait louche." Le bateau n’était pas encore là, inutile donc que leurs clones fassent mine de s’y rendre avant un moment. "Pour l’animal, ton clone peut aussi simplement le blesser et prélever un peu de son sang avant de le soigner." Ryo possédait des techniques de soin, autant qu’elles servent plutôt que de tuer le caniche à sa mémère. "Le mieux serait d’ailleurs qu’il rencontre nos clones sur le chemin du bateau des Itosugi, voir dessus plutôt que de leur laisser le sang à un endroit qui sera peut-être éloigné."

Ceci étant dit, Ryo forma le signe du kage bunshin avant que son clone ne parte vaillamment remplir sa mission pendant qu’eux partaient en direction du port mais avant cela, Ikari forma lui aussi un clone afin de prévenir celui qui marchait vers la maison de Kyoko que lui et son acolyte allaient devoir faire patienter un éventuel chaperon.
Tous deux prirent la route du port mais en restant sur les toits. Ikari n’approuvait qu’à moitié et en son fort intérieur il espérait que personne n’aurait la fantastique idée de s’intéresser à l’architecture locale. *Qu’est-ce qui faut pas faire. On serait tellement plus discrets dans la rue avec les gens normaux…*
Peut-être avaient-ils de la chance, en tout cas personne ne sembla les avoir remarqué entre leur planque et le port. Là-bas ils se dirigèrent directement vers ce qui tenait lieu de bureau d’information pour obtenir quelques détails quant à ce bateau qui était censé arriver ce soir.

Ryo laissa passer Ikari qui sans hésiter prit les choses en main en s’adressant à un employé derrière une vitre. "Bonjour, on m’a dit qu’un bateau du clan Itosugi arriverait d’ici ce soir, pourriez-vous me le confirmer et me dire où il sera amarré ?" L’homme refusa net mais ou bout de quelques minutes de dialogue au terme desquelles Ikari lui mit son bandeau sous le nez, l’homme changea d’attitude et consulta quelques instants un grand carnet comportant de nombreuses annotations correspondant à autant de réservations, d’horaires d’arrivée et de départ, puis relevant la tête de son agenda, il transmit les renseignements à Ikari qui les nota sur un prospectus qu’il fourra dans l’une de ses poches. "Merci bien."
Comme le bateau n’accosterait pas avant plusieurs heures, il fallait s’occuper et c’est là que Ryo eut une idée géniale, fantastique même ! Il payait son coup. *En voila une riche idée.*

Les deux Yukiens se retrouvèrent ainsi dans une taverne, Ikari avec une bière à la main et Ryo un cocktail. Ils durent tout de même se montrer patient, la serveuse ayant fort à faire mais ils auraient également pu commander directement au bar. Étouffant un bâillement, Ikari se dit que c’était de toute façon sans importance tant que la bière était fraîche à l’arrivée. Pas comme s’ils étaient aux pièces.
Comme Ryo le fit remarquer, ils faisaient bien de profiter, les occasions de perdre du temps n’étant pas si fréquentes en mission. Sirotant sa bière, Ikari approuva d’un hochement de tête silencieux.

Lorsque le clone d’Ikari était retourné auprès de Kyoko, il avait été accueilli de la même manière que lors de sa première visite mais cette fois la domestique souriait largement alors qu’Ikari lui annonçait qu’ils acceptaient la tâche qui leur avait été confiée. *Sourire de faux-cul, rose aux joues, débit de voix rapide. Mais tu t’excites ma louloute… Par contre… étrange.* Il y avait quelque chose sur le visage de la jeune femme qui clochait mais pour l’instant le clone ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, peut-être aurait-il un éclair de génie un peu plus tard.
De l’encens brûlait dans la pièce, le genre bien violent et le genin respirait par petite bouffée, les économisant. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour une cigarette à cet instant précis afin de noyer la puanteur de cet encens suffoquant sous l’odeur de la fumée de cigarette.
Toujours aussi contente, la domestique prit avec lenteur un coffret en bois précieux qu’elle tendit vers Ikari pour lui en révéler le contenu. Des fois qu’Ikari soit débile elle se sentit obligée de lui préciser qu’il s’agissait d’une seringue et d’une fiole à l’intérieur du coffret… *Nan ? Sérieux ?*

Elle lui donna rendez-vous pour le lendemain lui disant qu’il était toujours le bienvenu chez Kyoko, pendant que le genin se saisissait du contenu du coffre. Une façon comme une autre de lui rappeler que Ryo n’était pas le bienvenu et qu’Ikari devrait donc venir seul. L’un des shinobi en noir fit son apparition, quittant les zones obscures de la pièce pour se révéler au clone d’Ikari. "Nous nous reverrons demain." Confirma le genin pas vraiment impressionné par le regard du ninja, puis il tourna les talons, suivant son guide, son nouveau chaperon, jusqu’à la sortie de la maison.
À l’extérieur le clone de Ryo les attendait, adossé à l’immeuble d’en face. Le chunin ne put s’empêcher de lancer une pique à leur accompagnateur. Ikari lui montra ce dont ils avaient hérité puis ils prirent la direction d’une auberge quelconque pour tuer le temps en attendant que le bateau n’arrive, ils feraient tourner leur nounou plus tard, le bateau n’était annoncé que pour ce soir et ainsi ils braquaient le feu des projecteurs bien loin du port quitte à passer pour des insouciants qui n’allaient même pas tâter le terrain avant de passer à l’action.

Pendant qu’ils marchaient, Ryo lui fit comprendre qu’ils devaient promener un peu le ninja les suivants, ce à quoi Ikari répondit : "Je sais. On va commencer par se trouver un coin tranquille et on commencera à bouger lorsque le soir tombera. Kyoko m’a dit que le bateau n’arrivait que ce soir." Inutile de sa fatiguer. Ils poursuivirent leur discussion, faisant comme s’ils n’étaient pas suivis même si leur suivant ne se cachait guère aussi pouvait-on plutôt dire qu’ils faisaient comme si ça n’avait aucune importance pour eux, continuant d’échanger des banalités.
Tous deux se promenèrent un peu puis ils se trouvèrent une auberge pour tuer un peu le temps et se poser. Au bout d’une bonne heure, ils reprirent la route, continuant de flâner jusqu’à ce que le clone de Ryo se fige un bref instant, le sourcil levé.

Tournant la tête vers Ikari, Ryo commença à lui gueuler dessus et commençant à être habitué aux langage codé de son équipier, Ikari se mit à chercher ce qui pouvait lui être destiné dans les paroles de son équipier jusqu’à ce qu’il dise ne plus supporter de voir le ninja qui les suivait et qu’il demande à Ikari s’il était de son avis. *Wov, il veut en venir où là ? Ces signes…* Détournant le visage, Ikari entendit simplement le nom de la technique d’aveuglement de Ryo, honteusement copiée par Kishimoto depuis.
Sur le conseil de son équipier, Ikari forma plusieurs clones qui partirent dans différentes directions, se joignant à ceux qu’avait formé Ryo, les deux Yukiens ne bougeant pas pour le moment afin de ne pas partir chacun avec un autre clone, puis ils partirent ensemble, se mêlant au bordel général. *Pour la discrétion c’est définitivement foutu. J’espère qu’il ne va pas partir vers le port après qu’on l’ai semé en se disant qu’il nous y retrouvera.* Pensa, amusé, le genin.

De leur côté les originaux, les deux numéros un, avaient vu le bateau Itosugi entrer au port, dressant fièrement son pavillon. Soupirant, Ryo fit remarquer qu’en fin de compte ils ne pourraient pas profiter de leur pause. Il n’avait pas tord mais après tout ça n’était pas plus mal, plus vite ils pourraient rencontrer l’Itosugi présent sur le bateau, plus ils auraient de temps pour mettre leur plan en place. Ryo se vit offrir la tournée qu’il était censé payer, la serveuse le trouvant à son goût, toujours ça de prit. Ikari s’en foutait un peu, il avait eu sa bière à l’œil, seul ça comptait.
En s’approchant du bateau, ils purent voir que l’équipage s’exhibait fièrement, la présence d’un membre de l’un des clans principaux de Yuki les galvanisant. *Il y a pas mal de gardes, il doit être important notre Itosugi… je suis bien content qu’on n’ait pas à s’attaquer à ce navire de front. Quoique le navire ça va mais c’est le nombre de gus qui est impressionnant.* En fait le bateau était plus un objet d’apparat qu’une arme de guerre.

Lorsque le bateau fut à quai, Ryo et Ikari s’approchèrent pour prendre contact. Les gardes firent leur office, leur demandant de décliner leur identité. Les deux garçons se présentèrent, donnant leur rang dans l’armée de Yuki et ainsi on les laissa non seulement passer mais en plus on leur donna quelques informations lorsque Ryo demanda d’où venait le bateau. Le bateau revenait de Kiri où l’Itosugi à son bord avait effectué une visite de protocole et à présent ils rentraient à Yuki où leur passager s’inscrirait à l’académie. *What the… un tel développement de moyens pour un gamin qui n’est même pas étudiant ? Et ils disent revenir de Kiri… on en vient mais l’île est grande.*
Un gamin escorté de deux hommes qu’Ikari avait déjà aperçu au sein du village fit son apparition sur le pont et Ryo se dirigea vers lui avant que l’un des gardes du corps fasse son office d’une manière assez théâtrale. *Itosugi ne cèdera pas… c’pas la guerre coco.*

Comme on le lui demandait Ryo déclina son identité après avoir montré son bandeau puis laissa Ikari faire de même. Le genin regarda autour de lui et après s’être assuré qu’aucun chaperon ne les suivait, il rompit son henge, se plaçant aussi à l’abri des regards que possible et tendit son bandeau. "Bonjour, je suis Ikari Yorukawa, genin de Yuki." Ryo poursuivit en expliquant qu’ils désiraient s’entretenir avec l’Itosugi à l’abri des oreilles indiscrètes. Le jeune homme accepta sans problème, aussi Ikari n’ajouta rien, c’était inutile.
Le second garde du corps les invita à les suivre, se montrant plutôt sympathique à leur égard. Ils se retrouvèrent finalement dans un bureau où un homme d’âge respectable se trouvait. L’homme les invita à s’asseoir ce que les deux Yukiens firent et il leur offrit à boire, un alcool Kirien. Ryo refusa, en revanche Ikari accepta avec plaisir, humant tout d’abord l’alcool, regardant la façon dont le conseiller le buvait. Cela se buvait-il cul sec ou bien par petites gorgées ? "Merci bien."

Le vieil homme leur demanda des nouvelles, il n’avait pas vu de Yukiens depuis un moment et c’était probablement la raison de cet accueil si chaleureux. Ryo prit la parole le premier, s’exprimant sans réel tact. En l’espace de quelques secondes il avait traité l’Itosugi de gamin, ce qu’il était, et insinué que les gardes présents étaient des incompétents… *Diplomatie mon ami, diplomatie.* Avec une telle armée il n’était pas utile pour l’Itosugi de se cacher, mais Ryo avait raison il valait mieux que le navire reste le moins longtemps possible à quai.
S’adressant cette fois à Masa Shi, Ryo lui expliqua ce que Kyoko leur avait demandé, puis il demanda aux deux gardes du corps s’ils connaissaient Kyoko, ancienne anbu du village. La question était pertinente, ils en avaient probablement entendu parler puisqu’elle n’était plus anbu. Les deux hommes lui répondirent puis Ryo enchaîna directement derrière, Ikari ayant un peu l’impression de servir de décoration.

Ryo parlait à présent au conseiller et à l’Itosugi, leur disant qu’il avait connu plusieurs Itosugi par le passé et qu’il se devait de protéger un descendant du clan. *Très touchant, si ça peut les mettre en confiance ça me va.* Enfin Ryo lâcha un nom, toujours utile ça.
Pouvant enfin prendre la parole, Ikari donna sa petite contribution à leur discussion. Il commença en se présentant au conseiller. "Je me nomme Ikari Yorukawa." Puis il poursuivit à l’attention de tous. "Je ne pense pas que vous ayez à vous cacher, le navire me semble suffisamment protégé mais Ryo a raison, vous ne devriez pas traîner trop longtemps ici. Passez la nuit au port et appareillez dès demain. Durant la nuit, mon équipier et moi-même pourrions rester parmi-vous afin de vous prêter main-forte, nous avons déjà vu les hommes de Kyoko agir. En fait ce que j’aimerais c’est que vous laissiez cette nuit nos clones s’infiltrer sur le bateau et pénétrer à l’intérieur afin de faire croire que nous avons mené à bien notre mission puis nous sortirons à leur place avec une fiole du sang d’un animal qu’ils se sont chargé de récupérer. Ou bien ce seront nos clones qui sortiront…"

Il laissa les autres réagir puis posant son verre vide sur le plateau sur le bureau du conseiller, le genin reprit la parole. "Fameux cet alcool."


[hrp] : t’en fais pas Ryo, tu as bien fait de poster.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

Pour la poursuite, je considère que vous l'avez semé. Les clones après le Tayoken l'ont baladé.

Dans la jonque.
La diplomatie est un art trop peu enseigné à l'école. Comme tout art, il y a ses profanes et ses génies. Chaque Ninja devrait en connaître les subtilités. Les affaires de l'ombre souffrent des apparences. La vérité, comme un bouquet de fleurs, est une composition d'angles et de lumières. La quintessence d'un marchand de mort se mesure par la force de son verbe. La pire des crapules pourrait vous charmer d'une phrase bien placée. Comment réagir face à l'homme qui vous prévient du danger ? Comment savoir ? La confiance est une dette qui se règle d'un coup de poignard entre les omoplates. Diplomatie est synonyme de survie. Savoir donner, savoir prendre surtout.

Le conseiller Minoru et le jeune Itosugi se taisaient, écoutaient attentivement le rapport de Ryo et d'Ikari. Si l'un restait calme, sourire figé aux lèvres, le teint rougit par le saké; l'autre bouillait. Le voyage aux terres Kiriennes avait apparemment réduit la modestie du jeune noble, même pas étudiant, en peau de chagrin. Il n'avait pas peur de la mort, elle ne lui était pas concevable. Il réfléchissait aux milles tortures qu'il ferait subir à celui qui oserait toucher l'un de ses cheveux sans son accord. Quel péteux ! *Kyoko ? C'est son nom ? Je lui montrerais à cette chienne...* Ryo enfin posa une question assez intéressante pour le détourner de ses désir meurtriers. Kyoko était elle connue de ses gardes du corps ? Masa Shi répondit. « Une vieille histoire. Une mission qui a mal tourné il me semble... Les gens d'alors la disaient stérile. Et puis, elle faisait des expériences. D'après les rumeurs, c'était assez moche. Elle n'avait pas toute sa tête, elle fut suspendue. Je ne connais pas l'histoire entière, et je ne l'ai jamais rencontré. » Haoh Maru ajouta : « C'est elle qui vous cause des noises ? La vioque devrait être morte aujourd'hui... Elle a quoi ? Dans les 80 ans ? Avec les ravages d'une vie de Ninja derrière elle, ce genre de pourriture a la peau dure... »

Ryo reprit mais ses paroles irritèrent le jeune Itosugi. « Me tutoyer ? Me conseiller de fuir ? Mais où est-ce que vous vous croyez ?! J'ai avec moi plusieurs hommes en armes, des Itosugi ! Je ne tiens pas à me cacher. Tout le monde a pu voir notre drapeau, la splendeur de notre navire. Itosugi ne se cachera pas ! Itosugi vaincra ! Une vieille folle veut mon sang ? Qu'elle vienne. Masa Shi, Haoh Maru, je vous charge de trouver cette chienne. Kyoko ne sera bientôt plus un problème ! Quand a vous, monsieur le donneur de leçon... » Commença-t-il en se tournant vers Ryo.
Le conseiller Minoru intervint. « Jeune Tairô, il me semble plus judicieux de garder Masa Shi et Maru au plus près de vous. Ils sont vos gardes du corps après tout... Si danger il y a, nous saurons l'accueillir, il est vrai. Calmez votre ardeur... »
« Que je me calme ? » reprit le mioche, « S'imaginent ils que l'on entre sur mon navire comme dans un moulin? »
« Le fait est qu'ils sont envoyés par Kyoko pour reccueillir votre sang, et si nous observons les faits, ils ont déjà réussit une partie de leur mission... » Continua Minoru. Là dessus Haoh Maru mis la main sur son sabre. Minoru sourit. « Je suis désolé. Nous ne pouvons vous faire entièrement confiance à présent. Je vous remercie de votre attention, mais nous allons vous prier de quitter ce navire. Une sécurité maximale s'impose désormais. Nous vous laissons régler vos affaires. Personne ne pourra s'infiltrer sur notre navire ce soir. Ni vous même. Je m'en porte garant. » Toujours ce sourire de faux derch. Il appela deux serviteurs et demanda à Haoh Maru de raccompagner Ryo et Ikari dehors.

Dehors
Le soir est tombé. Le port s'anime, et s'illumine de lampions. Tandis que vous marchez, que ce soit sur les toits, dans une ruelle, sur une place, n'importe où où vous allez, vous croisez l'un des hommes de Kyoko. Il joue avec un couteau, se curant les ongles. Il vous toise de haut.
« A...lors ? Ce sang ? Ma maîtresse voudra... goûter demain... Ne la décevez pas... » Son regard est plein de mépris, mais il n'a pas de geste menaçant.

Pour le prochain post, je vous laisse réagir à la réaction des Itosugi; Vous pouvez partir comme vous le voulez, mais ils seront très clair là dessus : vous devez déguerpir. Ils vous tiennent à l'oeil, et pas moyen de passer aux toilettes, il n'y en a pas. Il serait dommage d'en venir aux mains, surtout que Masa Shi et Haoh Maru n'ont rien contre vous à priori.

Je vous laisse réagir sur la rencontre avec l'homme de Kyoko. Je vous laisse inventer le lieu de la scène, sachant qu'un doute plane : Vous a t-il suivit depuis le port ? Vous a-t-il vu partir du bateau Itosugi ? La seule consigne est que le lieu est relativement désert. On peut voir par MP ou MSN pour un dialogue avec lui, mais il n'est guère bavard. Vous avez aussi le choix de l'affronter.

Dans le prochain post, si combat il n'y a pas, je vous laisse retourner chez Kyoko le lendemain. Si toutefois, tel est encore votre désir...
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

A l’intérieur du bateau

Le Chunin prit une chaise, puis déclina l’offre d’alcool. Ce n’était pas dans ses habitudes de boire durant le travail. Voir de boire tout court. Il entra rapidement dans le vif du sujet. Ryo s'adressa alors au conseiller: "Je vais faire simple et court. Nous sommes ici en mission. Dans le cadre de cette dernière nous avons apprit que l'Itosugi encourait un danger considérable. Le mieux serait qu'il rentre au plus vite à Yuki, et dans la plus grande discrétion. Nous ne pourrons vous cacher bien longtemps."

Puis, il se retourna assez brièvement vers Masa Shi qui se trouvait adossé sur le côté de la porte: "Nous étions censé échanger du sang de votre protégé, en échange d'information importante pour nous. Mais la sécurité de la nation prédomine. Nous allons essayer de doubler notre informateur, mais vous devriez escorter au plus vite le garçon hors de Kori. Bien entendu, vous êtes bien plus apte que moi à prendre une décision." Il resta alors quelques secondes silencieux, fixant toujours les deux chunins, puis il conclu: "L'un de vous deux aurait-il déjà entendu parler d'une vieille anbu du nom de Kyoko durant sa carrière?!"

Le shinobi au manteau marron, emblème de sa famille brisa alors le bref silence qui s’était imprégné. « Une vieille histoire. Une mission qui a mal tourné il me semble... Les gens d'alors la disaient stérile. Et puis, elle faisait des expériences. D'après les rumeurs, c'était assez moche. Elle n'avait pas toute sa tête, elle fut suspendue. Je ne connais pas l'histoire entière, et je ne l'ai jamais rencontré. » Haoh Maru, le samouraï ajouta : « C'est elle qui vous cause des noises ? La vioque devrait être morte aujourd'hui... Elle a quoi ? Dans les 80 ans ? Avec les ravages d'une vie de Ninja derrière elle, ce genre de pourriture a la peau dure... »

Après avoir attentivement écouté la réponse des ninjas, le jeune yukien pivota de nouveau pour se retrouver face au jeune membre du clan et son conseiller. Sans aucune prétention, aucune, il s’exclama : "J'ai connu plusieurs Itosugi par le passé. Ils ont été pour moi de francs amis, et pour eux, je me dois de protéger à ma façon l'un des descendant du clan. Surtout que vos forces, et vos dons, s'ils tombaient entre de mauvaises mains, pourraient nuire à Yuki. Suite à ces dernières paroles, il posa plus précisément son regard vers l’étudiant, encore bien inexpérimenté pour l’attitude qu’il adoptait. Et, d’une voix amicale, rien de plus, il lui glissa simplement quelques vérités qui lui tenaient à cœur. Jeune homme, tu dois me faire confiance. Au moins pour Aniki."

C’est alors qu’une scène plutôt incroyable se déroula. Pour les diplomates comme pour les femmes, le silence est souvent la plus clair des explications. Hors, ici le garçon, ne put laisser envahir ses émotions, et laisser échapper son arrogance. L’Hazuki releva les yeux vers le ciel tout en l’écoutant. Il le savait, c’était sûrement un défaut de jeunesse, lui-même l’avait d’ailleurs commis par le passé. Et, il en avait payé les frais. Il y a de cela trois bonnes années. L'arrogance précède la ruine, l'orgueil précède la chute. Bien entendu, le shinobi connaissait la grandeur du clan Itosugi, mais, il savait tout aussi l’importance qu’il représentait pour le village yukien. Et, il ne fallait pas que les secrets ainsi que les pouvoirs de la famille tombent entre de mauvaises mains. C’est pour cela qu’il avait osé les avertir au risque de blesser moralement un simple avorton. Membre noble ou pas, il restait une proie facile. Promptement, le conseiller Minoru intervînt afin de résonner l’enfant. Relatant les faits, et prenant un peu la direction des opérations assez malicieusement. Derrière, Haoh Maru se tenait prêt à agir à la moindre tentative suspect des deux garçons, qui, étaient surtout là pour leur patrie.

Quand au vieil homme, tout en souriant, il s’adressa à eux pour conclure. « Je suis désolé. Nous ne pouvons vous faire entièrement confiance à présent. Je vous remercie de votre attention, mais nous allons vous prier de quitter ce navire. Une sécurité maximale s'impose désormais. Nous vous laissons régler vos affaires. Personne ne pourra s'infiltrer sur notre navire ce soir. Ni vous même. Je m'en porte garant. » Gardant son sourire de faux frère, il les invita à quitter le navire sans leur laisser vraisemblablement le choix. Ryo regardant un instant son coéquipier, avant de se lever à l’arrivée des serviteurs. Silencieux, il les suivit, conscient qu’il se tramait quelque chose. Tout en marchant vers la sortie, il continuait d’interroger du regard son ami et camarade de mission. Mais, il ne pouvait rien entreprendre pour le moment. Sagement, il quitta le bateau, ne voulant pas créer de heurt avec le samourai, toujours main sur le fourreau.

Ils se retrouvèrent assez rapidement sur les quais du Port. Il faisait déjà nuit noir. Le soleil doré avait laissé sa place à une lune blanchâtre, rongée par le temps. Petit à petit une ambiance différente semblait s'installer avec l'illumination progressive de lampions tout au long de l'allée. Une deuxième vie prenait place, une deuxième vision de cette jolie citée. Ryo déambulait dans les rues, avec une joie modérée depuis sa conversation. Il était à l’affut de toute chose anormale, et paraissait plus en alerte qu’autre chose. Les activités allaient bon train, pour un début de soirée. Sans doute était-il trop pessimiste. Pourquoi les choses ne pourraient-elles pas bien se passer? Seul, quiconque aurait vu son visage terrible aurait hésité à lui parler, malgré la bonne ambiance. Lui, d’habitude si détaché, ne pouvait pas décoller de cette idée. L'Hazuki continuait d'avancer à la dérive, des questions pleins la tête, un Chunin perdu au milieu de la foule. Après quelques minutes de vagabondage et de torture de son esprit, il essaya de se vider la tête, n’oubliant pas la promesse qu’il avait faite à sa promise, et qu’après tout, il devrait s’occuper de lui. De toute manière, s'il percevait un seul signe de problème, il serait prêt à réagir.

Depuis quelques minutes, il errait parmi la foule. Se sentant seul malgré la présence rapprochée d'Ikari! Âme vagabondant au coeur d'une pléiade de gens survoltés. C'est fou comme l'homme peut se sentir seul au milieu des autres. D'ailleurs, le shinobi n'aimais pas être mêlé à ce troupeau de mouton hurlant et criant dans tout les sens. Tout en continuant son périple à travers les dédales de la ville, il zieutait ça et là, les allées, dans l'optique de trouver un échappatoire. Il se laissa emporter dans le calme de l'air nocturne contrastant avec les cris de la foule. Il se dirigea vers l'angle d'une rue, sans cogiter à rien de particulier. Avant d'atteindre le coin, pourtant, il ralentit comme si un souffle de vent s'était levé de nulle part, comme s'il s'était entendu appeler par son nom. Au moment d'obliquer, il avait eu l'impression d'une présence. L'air regorgeait d'un calme étrange, comme si quelqu'un avait patienté là, paisiblement, et, un instant avant son arrivée, s'était altéré en ombre pour le laisser passer.

Il tourna l'angle.

Au bout de cette nouvelle rue, une ombre bougea, un vent d'automne se leva et retomba. Mais il y avait autre chose dans le silence qu'il percevait. Comme un souffle, comme un frisson d'une immense feuille d'octobre emportée à travers la pelouse avant de disparaître au loin. La chose était en face d'eux, tapis dans l'obscurité. Ryo ne disait rien, pas un mot.

« A...lors ? Ce sang ? Ma maîtresse voudra... goûter demain... Ne la décevez pas... »

Le ninja resta silencieux malgré l'esprit hautain de son vis-à-vis. Prenant sur lui, toute la haine qu'il pouvait lui attiser. Il tourna légèrement la tête vers son compagnon de route, lui laissant la main pour traiter avec l'homme. C'était décidé, il n'interviendrait pas. De toute manière, il était considéré comme exclu des négociations avec la vieille folle. Après quelques secondes, l'homme disparut...

Le lendemain

Les deux shinobis affluèrent devant la vieille bâtisse. Retour au point de départ. S'adossant contre un arbre, le jeune homme laissa son coéquipier pénétrer à l'intérieur. "J'reste dehors. On va éviter de compliquer les relations."
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : j’ai dû un peu adapter certaines choses, Ikari parlait juste après que Ryo évoque le nom d’Aniki mais ça a été un peu chamboulé j’ai l’impression. J’ai donc considéré que les questions de Ryo venaient après.

C’est après qu’Ikari se soit tue que le jeune Itosugi laissa libre cours à son arrogance en leur répondant de manière plus que directe. Il ne se prenait pas pour de la merde celui-là et n’avait pas apprécié d’être tutoyé, pourtant vu son jeune âge c’était tout à fait de rigueur, il se préparait à entrer à l’académie et n’avait pas de statut particulier aux yeux d’Ikari. *Hé ben, vont rigoler ses camarades de classe…*
Le gamin les avait bien écouté mais il n’avait que faire du danger qui pesait sur sa tête. C’est vrai qu’il avait des gardes du corps, mais le genin se demandait bien combien de temps ils tiendraient face à une anbu, surtout que les forces en présence n’étaient pas bien connues, les capacités et le nombre des sbires de Kyoko restant une donnée inconnue pour le moment, et plus particulièrement pour ce petit couillon…

Puis se tournant vers Ryo, le môme voulut lui faire la leçon, ça promettait…, mais Minoru l’interrompit. Le vieil homme était plus avisé et là où l’Itosugi voulait déjà envoyer ses gardes du corps chez Kyoko, il lui conseillait de plutôt les garder auprès de lui afin qu’ils puissent le protéger en cas de danger. De sages paroles, surtout s’ils comptaient ignorer les conseils de Ryo et Ikari en demeurant à quai car la possibilité que Kyoko découvre la supercherie et agisse par elle-même n’était pas à exclure.
Tairô partit de plus belle en se plaignant qu’on entrait sur son navire comme dans un moulin mais il fut une nouvelle fois tempéré par son conseiller. Ce gamin commençait de plus en plus à pomper l’air d’Ikari qui se disait qu’il aurait mérité une bonne paire de baffes.

Les choses se corsèrent un peu lorsque Minoru fit remarquer un point crucial, ils étaient envoyés pour voler du sang de l’Itosugi et en pénétrant sur le bateau ils avaient déjà accompli une partie de leur mission. Derrière lui Ikari entendit l’un des gardes du corps bouger et mettre la main sur la poignée de son sabre. Il allait dire quelque chose pour sa défense mais le conseiller ne leur en laissa pas le temps et les congédia proprement en leur disant qu’ils ne pouvaient leur faire totalement confiance puisque les deux ninja étaient envoyés par Kyoko. *Il n’a pas tort mais on est quand même venus pour les mettre en garde…*
Le conseiller leur assura également que personne ne pourrait monter sur ce bateau ce soir, pas même Ryo et Ikari. La conversation était terminée et d’une certaine manière c’était un soulagement pour le genin qui en avait déjà marre de Tairô, ce gamin qui avait très certainement été pourri gâté. Minoru n’avait pas plus sa sympathie avec ses petits sourires de faux-cul mais bon ça faisait partie de son emploi.

Se levant sans faire d’histoires, Ikari reprit ses affaires pendant que les deux serviteurs appelés par Minoru arrivaient. Avant de quitter la pièce, le genin fit ce qu’il pouvait pour éviter que le sang du Itosugi ne tombe entre les mains de Kyoko. "Je comprends votre raisonnement conseiller. Avant de partir j’aurais tout de même une autre information à vous transmettre, l’un des hommes de Kyoko, au moins, dispose de la capacité de disparaître dans une flaque de sang." À partir de là rien n’empêchait cet homme d’en réapparaître.
Ils quittèrent ensuite la cabine, escortés en plus des deux serviteurs par Haoh Maru. Ils étaient surveillés de près et l’occasion de laisser un kage bunshin derrière eux ne se présenta pas, pourtant Ikari sentait que leur présence à bord n’aurait pas été superflue. Il avait remarqué les regards de son équipier mais pour le moment ils ne pouvaient rien tenter à moins de vouloir déclencher les hostilités.

La nuit était tombée pendant qu’ils s’entretenaient sur le bateau et les deux équipiers laissèrent le bateau derrière eux pour aller se trouver une auberge ou un bar. Tout en marchand, le genin s’était allumé une cigarette, la conversation sur le bateau l’avait tellement exaspéré qu’il ressentait le besoin de fumer. *Putain ce gosse… ouais une bonne paire de claque lui aurait remis les idées en place.*
La petite ville était bien différente de nuit mais les rues n’étaient pas pour autant plus calmes. Les gens continuaient d’aller et venir sans discontinuer et simplement se promener requérait une certaine vigilance afin de ne pas se faire détrousser mais pour ça Ikari ne s’inquiétait pas trop, il faisait gaffe.
Ryo semblait sur le qui-vive et avec l’homme de Kyoko qui les avait suivi une bonne partie de la journée, c’était compréhensible.

Tous deux finirent par arriver à un coin de rue, rien de bien fantastique si ce n’est que Ryo avait ralenti plus que nécessaire, comme s’il se tenait prêt au combat. De son côté Ikari choisit de lui faire confiance et sa main s’hasarda sur le manche de sa lance. Ils passèrent l’angle et quelque part devant eux une ombre bougea à seulement quelques mètres. Une ombre qui finit par se révéler et Ikari reconnu l’un des acolytes de Kyoko, jouant tranquillement avec un couteau avant de prendre la parole. "A…lors ? Ce sang ? Ma maîtresse voudra… goûter demain… Ne la décevez pas…" Lui aussi les prenait de haut, ça commençait à être gonflant toute cette affaire… Le regard de l’homme était empli de mépris, ça n’était pas vraiment au goût du genin mais ils avaient besoin de Kyoko, encore qu’elle ne leur tiendrait peut-être pas rigueur d’avoir remis à sa place l’un de ses employés… "Cool." Répondit simplement Ikari, sans dégager la moindre expression pendant que Ryo s’était tourné vers lui.

Le shinobi disparut sans rien ajouter, laissant les deux Yukiens seuls. Ne sachant pas s’ils avaient été suivis depuis le bateau, ils se firent plus prudents. "On va devoir se trouver une auberge pour la nuit, je vais envoyer un clone nous trouver ça." Le genin attendit qu’ils soient dans une rue déserte et forma son clone qui partit droit devant après s’être couvert d’un henge. Se penchant vers son équipier, Ikari se mit à lui parler à voix basse. "Faut qu’on récupère le sang, tu devrais former un clone toi aussi, on va se retrouver à l’auberge vers laquelle se dirigeait le marin de ce matin, donc dès qu’il le pourra ton clone devra disparaître pour transmettre l’information au clone ayant le sang."

Ainsi les deux Yukiens retournèrent à l’auberge où dans la salle commune l’un de leurs kage bunshin, sous henge si c’était celui d’Ikari, les rejoignit et leur transmit le précieux colis. Ils avaient désormais une fiole de sang… de chien. Ils ne tardèrent pas à aller se coucher, n’ayant rien de mieux à faire à vrai dire.
Surveiller le bateau Itosugi lui semblait superflu, Kyoko n’avait aucune raison de l’attaquer pour le moment puisqu’elle comptait encore sur eux pour s’occuper de lui procurer le sang de l’Itosugi.

Le lendemain, ils se levèrent à une heure décente et une fois prêts, ils quittèrent l’auberge pour retourner chez Kyoko. Ikari n’était pas vraiment sûr de lui sur ce coup et en vue de la bâtisse il forma un kage bunshin afin de tenir compagnie à Ryo qui ne pourrait l’accompagner suite aux évènements de la veille.
"J’reste dehors. On va éviter de compliquer les relations." Lui dit justement son équipier.
"En cas de problème il te préviendra et là vous foncez à l’intérieur." Expliqua le genin à Ryo.
Parcourant les quelques mètres qui le séparaient encore de chez Kyoko, Ikari frappa à la porte pour qu’on vienne lui ouvrir, tenant au creux de sa main, dans sa poche, la précieuse fiole contenant le sang de l’Itosugi. *C’est le moment de jouer mon grand rôle… J’la sens quand même assez moyennement cette affaire…*
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

Lendemain matin, le soleil n’arrivait pas à percer les nuages. La journée s’annonçait grise, d’un terne étouffant qui vous rongeait le cœur. La mélancolie s’installait. Les choix se faisaient difficiles. Drôle de temps. La pluie se mêlait au vent dans ce ballet climatique presque insupportable. Les deux shinobi allaient conclure leur mission. Quelque soit le visage que prendrait celle-ci, une seule certitude demeurait : Pas un jour de plus dans ce bled ! Un as dans la manche, Ikari s’avançait pour la dernière partie de carte. Ryo était resté dehors, en face de la maison. Sage décision.

Ikari frappa et attendit. La servante de Kyoko lui ouvrit d’un sourire entendu et le fit entrer, tout en jetant un regard à Ryo (si t’es plus devant la porte, oublie cette phrase). Elle indiqua le chemin à Ikari mais plus par politesse que par nécessité. La pièce était la même que la dernière fois. Sans lumière naturelle, de simples bougies ; quelques cousins qui se battaient en duel. Le paravent laissait apercevoir une ombre. Celle d’une femme prostrée, peut être… C’était difficile à déterminer.
La servante s’installa sur un petit coussin à gauche du paravent. Elle invita Ikari à s’installer de même. Les agents n’étaient pas présents. Kyoko sourit, et Ikari pu encore remarquer ce léger plissement sur son visage. Quelque chose de surnaturel presque. Elle prit la parole : « Ma maîtresse est reconnaissante du service que vous lui rendez. C’est une affaire de confiance qu’elle aime entretenir avec ses clients. Pouvez vous me donner la fiole de sang, s’il vous plait ? » Elle tendit les mains

Ikari s'agenouilla sur l'un des coussins et prit la fiole dans sa poche mais ne la tendit pas à la servante, la lui montrant malgré tout. "La confiance est importante, c'est vrai, autant que l'honneur." Il se tourna alors vers le paravent. "Avant de vous remettre cette fiole, j'aimerais que vous m'éclaireriez quant à la localisation de Primura Tchinonamida, Kyoko-san."

La servante sourit. Derrière le paravent, on entendait un souffle rauque, comme une gorge obstruée. "Avant de vous instruire, ma maîtresse a besoin de connaître la provenance de ce sang. Puis-je le... sentir ? Une goutte de sang Yukien nous aiderait dans la localisation..." ajouta-t-elle. Elle ne portait pas d'arme, et la pièce ne semblait pas occupée par d'autres personnes que ces deux femmes.

Se levant, Ikari lui apporta la fiole de sang. "J’ignorais qu’en fonction de son origine le sang avait une odeur différente." Jetant un coup d’œil au paravent il se recula d’un pas. Si la supercherie était découverte, il risquait gros et ce pas qu’il avait fait en arrière n'était pas là pour éviter de gêner Kyoko qui ne désirait pas être vue mais pour s’offrir un instant au cas où les choses dégénéraient.
Il se demandait malgré tout comment on pouvait percevoir l’origine d'un sang à travers son odeur.

Quand la servante prit la fiole, l'extase filtrait dans son regard. Elle approchait au but. De sa main libre, elle effectua un Tao rapide, et elle sut. Ils l'avaient trompé. Ils l'avaient cru crédule. Son sourire se dissipa d'un coup. Alors, une chose bondit à travers le paravent. De la taille d'un gros chien, le monstre en avait l'apparence, la créature suintait un liquide épais; du sang corrompu par d'étranges pratiques. Alors que la servante tenta de le retenir d'un geste, le molosse sanglant fondit sur Ikari. Rapide !

Mais Ikari eu l'initiave...

[Post Co-écrit avec Ikari]
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Ikari Yorukawa
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Le genin n’eut pas à attendre très longtemps avant qu’on ne vienne lui ouvrir. La servante de Kyoko le regardait depuis l’encadrement de la porte, un sourire sur les lèvres. Ikari la suivit après l’avoir saluée d’un signe de tête, se précipitant dans la gueule du loup. Elle lui indiqua le chemin et Ikari se laissa guider bien que sa visite précédente lui avait suffi pour mémoriser le chemin jusqu’à la chambre où lui et Ryo avaient rencontré Kyoko.
En pénétrant dans la chambre Ikari ne remarqua pas de garde mais avec l’obscurité ambiante c’était difficile d’en être sûr. En transparence il distinguait Kyoko derrière le paravent. "Bonjour." Lui avait-il dit, simplement.

La servante s’installa et invita Ikari à en faire de même, ce qu’il fit en s’agenouillant sur l’un des coussins. La jeune femme souriait, comme depuis qu’elle avait accueilli Ikari, belle dévotion si le fait que sa maîtresse ait réussi sa négociation la rende si heureuse. Le plissement sur le visage de la servante n’échappa pas au genin et la scène revêtait bien quelque chose d’étrange mais quoi, il n’aurait su le dire pourtant quelque chose clochait. *Ça craint.*
La servante prit la parole, stoppant là les questionnements du genin. "Ma maîtresse est reconnaissante du service que vous lui rendez. C’est une affaire de confiance qu’elle aime entretenir avec ses clients. Pouvez vous me donner la fiole de sang, s’il vous plait ?" Elle tendait déjà les mains mais avant de lui remettre le sang, le jeune homme espérait bien avoir ses renseignements.

"La confiance est importante, c’est vrai, autant que l’honneur." Lui répondit-il. Yuki avait confiance en eux, Ryo et lui, et trahir son village en livrant le sang de l’un de ceux du clan Itosugi n’aurait pas été très honorable. Chacun sa vision des choses car il était à peu prêt certain que le sens de sa phrase ne serait pas le même dans les oreilles de Kyoko et de sa "servante". Il se tourna vers le paravent, s’adressant directement à Kyoko. "Avant de vous remettre cette fiole, j’aimerais que vous m’éclaireriez quant à la localisation de Primura Tchinonamida, Kyoko-san." Il montra malgré tout la fiole qu’il avait gardé jusqu’à maintenant au fond de sa poche à la servante comme preuve de sa bonne foi.
La servante lui sourit avant que de derrière le paravent un souffle se fasse entendre comme si sa maîtresse lui transmettait la réponse qu’elle voulait donner à Ikari.

"Avant de vous instruire, ma maîtresse a besoin de connaître la provenance de ce sang. Puis-je le… sentir ? Une goutte de sang Yukien nous aiderait dans la localisation…" Ce qu’il venait d’entendre lui donna envie de rire. Comment du sang Yukien pourrait renseigner Kyoko sur l’endroit où se trouvait à présent Primura ? Kyoko n’était peut-être pas une charlatane mais une chose était sûre, elle se foutait d’eux. *Avoir la foi… Je veux bien croire qu’elle soit capable de retrouver les gens mais là c’est clairement me prendre pour un abruti que d’essayer de me faire croire que du sang Itosugi l’aidera à trouver Primura.*

Se levant, Ikari apporta la fiole de sang à la servante, décidant de jouer son bluff jusqu’au bout. "J’ignorais qu’en fonction de son origine le sang avait une odeur différente." Jetant un coup d’œil au paravent il se recula d’un pas. Si la supercherie était découverte, il risquait gros et ce pas qu’il avait fait en arrière n’était pas là pour éviter de gêner Kyoko qui ne désirait pas être vue mais pour s’offrir un instant au cas où les choses dégénéreraient. Face à une anbu, même à la retraite, il doutait que lui et Ryo fassent le poids mais ça ne l’empêchait pas de vouloir se préserver un minimum. Il se demandait malgré tout comment on pouvait percevoir l’origine d’un sang à travers son odeur, peut-être une technique de shinobi mais cela signifierait que la servante avait quelques capacités, ceci venant appuyer une possibilité, la servante était Kyoko.

La fiole dans sa main, la servante semblait au comble du bonheur. Elle forma un sceau, elle disposait donc de certaines capacités mais peut-être que Kyoko l’avait instruite dans les arts ninja afin de la rendre plus efficace. Son air extatique ne dura pas, à peine avait-elle formé son sceau que son sourire disparut. Le genin n’eut même pas une seconde pour réagir, quelque chose passa au travers du paravent. Quelque chose, parce que si c’était ça Kyoko… elle avait du chien et il n’était pas question de parler au sens figuré. C’était semblable à un chien et du sang suintait de sa peau. Remake du chien des Baskerville ? P’têt bien, ou alors une sorte de chimère. Pour ce que ça changeait… en tout cas Ikari se félicitait d’avoir fait ce fameux pas en arrière, ce fut suffisant pour former un sceau. [Action 1] Un clone apparut devant lui alors qu’il reculait encore.

Le geste de Kyoko pour retenir sa créature ne lui avait pas échappé, peut-être était-il encore possible de désamorcer la situation. [Action clone] S’il en avait le temps, le kage bunshin comptait former trois clones supplémentaires, l’un d’eux au moins allait disparaître à coup sûr et c’était… parfait. [Action 2] De son côté Ikari se saisit de sa lance et de son bouclier qu’il portait dans le dos, se mettant en garde, prêt à recevoir la créature.
Lorsque l’un des kage bunshin fut dissipé, ses pensées furent transmises à Ikari et ses autres clones, celui qui se trouvait à l’extérieur avec Ryo passa à l’action. "Ça chauffe à l’intérieur. On rentre." Et sans attendre il s’avança vers la maison, bien décidé à venir aider Ikari, son créateur. Combat de créatures ?

[hrp] : la fin est à prendre au conditionnel. Je suppose qu’au moins un clone va disparaître, et donc mettre au courant de la situation le kage bunshin à l’extérieur.
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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

Un simple pas pouvait être salutaire. Ikari réussit à échapper aux crocs de la bête par l'intermédiaire d'un clone. Celui-ci, hélas, disparut sans défense alors qu'il formait le sceau du Kagebushin. Mais sa stratégie payait. Ryo fut mis au courant à l'instant où le clone explosait. Ikari, seul, se préparait à la défense. Chose étrange, le chien sanglant semblait désorienté par la disparition du clone. Comme s'il ne comprenait pas où se trouvait sa proie. Il agitait ses pattes dans la fumée post-bushin. Il grogna en posant ses yeux morts sur Ikari en mode tank.
La servante brisa la fiole qu'elle tenait, et, du peu de sang qui se répandit au sol, jaillit un clone.
Ryo entra alors dans la pièce, si tel était son intention.

[Après le post de Ryo, n'oubliez pas les subtiles ^_^]
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

C’est fou ce que l’espace temporelle peu paraître différent selon la position qu’adopte l’être humain. Durer un laconique instant fugace ou bien une myriade suspendue. Un simple écoulement du sablier temporel peut autant ressembler à l’érosion prolixe d’une montagne qu’au versement d’une larme sur une joue. Le temps est éternel, le temps est ce que l’homme en fait. Le temps nous égare, le temps nous étreint. Le temps nous est gare, le temps nous est train. Et, en ces lieux, les brèves minutes passaient par Ikari dans sa future situation périlleuse avaient eux le don d’assoupir le Chunin. Les secondes s’apparentaient à des minutes, les minutes à des heures filandreuses. Mais, dans ce jeu de métamorphose spacio-temporelle, tout allait si vite. Bien trop vite pour un simple homme.

Le genin allait l’apprendre à ses dépends. Un retournement de situation dramatique et tragique suffit pour inverser la vapeur temporaire. Les secondes s’incarnaient en minutes, et les minutes en heures immémoriales. Le Yorukawa n’était pas en position favorable, tant que son coéquipier ne l’avait pas rejoint. Les quelques mètres qui les séparaient, semblait si long à traverser. De son côté, l’Hazuki réveillé par l’alerte donné par le clone sorti de son état de léthargie. Accourant à vive allure. Cette fois-ci le temps s’égrenait diligemment pour lui. Chose étrange que cette notion de temps.

C’était l’heure d’accourir en vitesse. Et encore, accourir en vitesse était un pâle euphémisme. Le couloir cette fois-ci, défilait à une vitesse impressionnante comparait à la première fois. Les deux membres sprintant, comme s'ils avaient la mort aux trousses. Au bout du couloir une porte trônait. Peut être la fameuse porte ?! Sans réfléchir, le shinobi s'y jeta rapidement. Vif comme la foudre, il alluma un parchemin explosif au bout d’un kunai qu’il envoya dans l’entrée. L’arme se planta aisément dans le bois et quelques secondes après, celui-ci explosa en morceaux dans un souffle d’air chaud et une gerbe de flamme, laissant l’accès libre à la pièce du bâtiment. La finesse n’était pas un des points forts de l’ombre fier qui se tenait là, caché par la fumée. Une voix s’éleva alors promptement :

« Je vous ai manqué ?! » glissa-t-il ironiquement

Sans même attendre une réponse, et avec une envie débordante, il composa alors des signes, toujours masqué par la fumée post-explosion qui s’évaporait doucement. Il profitait de l’effet de surprise. Et comptait bien donner une leçon à cette pseudo-voyante qu’il soupçonnait d’être un charlatan depuis le départ. Les sceaux qui venaient de se dessiner tel des ombres chinoises prouvaient bel et bien que le Chûnin prenait la chose à cœur. Bientôt une petite silhouette se démarqua à ses côtés, grognant par la même occasion. « :redface: Bonne raison, j’espère tu as, pour m’invoquer… :redface: » Ryo pointa son doigt en direction du monstre et le desman comprit qu’il y avait urgence. Aux grands maux, les grands remèdes. «  :twisted: Une litote serait-ce, si je disais, attention aux tremblement.  :twisted: » La bestiole déposa ses pates sur le sol, et envoya une décharge de chakra impressionnante. [Action 1 Invoc]

« Ikari écartes toi !! » hurla le ninja qui avait comprit ce qu’il se passait.

Aussitôt, il se concentra afin de préparer sa spéciale qu’il avait concocté avec Nuoo durant son séjour au temple de roche des desmans. C’était un couplage d’attaque. Pendant que l’animal allait utiliser le Doton, Iwa Yado Kuzuchi, lui réveillerait son exasphère pour perturber les sens du monstre et l’empêcher d’esquiver l’attaque. C’était le moment choisi pour agir. Malaxant son chakra, L’Hazuki se tenait prêt à balancer la sauce. Il envoya rapidement une vague d’ondes meurtrière dans la direction du chien enragé. [Action visible 1 Ryo]

Puis, sans même attendre, il composa quelques taos brièvement. "Kage Bunshin no Jutsu. " Deux clones apparurent devant lui, prêt à écouter les ordres de leur créateur. [Action visible 2 Ryo]

Le premier clone se trouvant sur la gauche libre de tout problème, se mit en mouvement afin de lancer la marque de fabrique de la maison. Il lâcha huit kunais sur le sol, puis il exécuta les Oiseaux de Glace mais de telle manière que chacun des Oiseaux portent en son sein une arme. Quatre oiseaux se mirent à tournoyer autour de notre ninja lui servant de défense contre une quelconque attaque physique, puis le reste se dirigeât vers le clone de sang fraîchement apparut, deux l’attaquaient de front, tandis que les deux autres le prenaient à revers. [Action clone R1]

Le deuxième attendait la suite des évènements.

HRP: Bon petite précision. Je joue avec le nouveau système de combat. C'est à dire je donne mes actions visibles et attend d'avoir un résultat pour envoyer mes subtiles.

Sinon, Ryo et Nuoo combine leur attaque respective au même moment. C'est une sorte de fusion de deux attaques:
Iwa Yado Kuzuchi + TP Kyomeisen

Enfin, sur les deux clones créé, un seul attaque. L'autre le fera en même temps que les subtiles. :winkk:




Source
1) Jacques Prévert
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Seirô Gin
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

L'affaire se compliquait pour leur adversaire. Ikari bénéficiait du soutient de son compagnon qui envoyait la gomme, et d'un KageBushin Ikari-like en prime. Décidément, cette technique avait la côte ! Les actions s'enchaînant en quelques secondes, voici un rapide résumé des évènements.

Primo : Arrivée de Ryo et du KageBushin d'Ikari (d'ailleurs Ikari tu devrais pouvoir bénéficier de l'action de celui-ci). Non, vous n'êtes pas dissimulés par la fumée du post-bushin. C'est pas une smoke les amis, et un seul Kagebushin a explosé. Plusieurs, ok si on a de l'imagination je veux bien, mais là non. 1 seul, une fumée qui stagne au même endroit, qui se dissipe assez vite et qui de toute façon ne prenait en compte que le clébard. Vous êtes donc parfaitement visibles, et l'effet de surprise en est réduit.

Alors Edit : La fumée ne provenait pas du Bushin, mais du Meishi qui a fait exploser la porte. Donc ok pour la fumée. Et effet de surprise dû à l'effet soudain de l'explosion.

Deuxio : Invocation de Ryo. Apparemment, tu n'as pas l'invocation de niveau 2. Alors c'est surement de ma faute parce que je suis un gros branleur qui ne fait pas avancer les entrainements, mais merde, t'aurais pu demander avant. Donc tu n'invoques que le niveau 1, qui ne possède pas de Doton mais des techniques Suiton. Du coup, Upaa te fait un gros doigt d'honneur pour l'avoir confondu avec son frère (ou cousin ou je ne sais quoi). Mais lance quand même une technique Suiton : Mizu Hari (les aiguilles d'eau).
Normalement, tu l'aurais eu dans le cul. Mais comme j'estime que cela puisse être de ma faute, je te permet de lancer cette attaque.

Upaa fait ensuite la grève, tant que tu n'as pas prononcé tes excuses.

Le chien est désorienté. Il n'arrive plus à marcher correctement, tel un ivrogne. Ou plus exactement : un zombie. Il se mange une aiguille d'eau, et glapit de douleur.

Tertio : Les Oiseaux de Glace sur le clone. Le clone s'agenouille, comme attendant sa sentence. Lorsque l'impact est imminent, la servante pose sa main sur le parquet. Un mur de glace surgit sous les pieds du clone, qui esquive l'attaque sans détendre ses muscles. Les kunais sont plantés dans le mur de glace. Le clone profite de son action pour sauter sur le Ryo protégé par les Oiseaux tournoyant. Action kamikaze ? Il allait se faire déchiqueter...

« Tarô, revient ! » dit la servante en direction du chien, la voix presque implorante.

Le chien continue de grogner en direction d'Ikari, mais ne bouge pas.
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Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Seirô Gin »

Résultats suite aux actions subtiles.

Tandis qu'Ikari tentait de calmer le jeu, Ryo se la jouait dans le mode bourrinisme des plus grands barbares de tous les siècles confondus. Un contraste saisissant des approches différentes que l'on peut adopter dans une même situation. Voici donc le résultat de vos actions :

Ryo : Tu as adopté une attitude exclusivement offensive, sans te soucier de ta défense. Hélas, tu en paieras le prix. Le clone de réserve de Ryo était peut être le plus fougueux d'entre tous. Au cœur de l'action, il se méprit totalement sur les intentions du chien sanglant, formant ainsi une forêt de pic de glace pour transpercer celui-ci en pleine charge. Charge qui n'arrivera malheureusement jamais, vu que le chien grogne et reste sur place (cf. post précédent).

Le Ryo originel se pensait protégé par ses Oiseaux de Glace tournoyants. Pas faux. Le clone qui lui sauta dessus se fit déchiqueter. Hélas, son corps fit place à une giclure sanglante de plusieurs litres, et recouvrit son visage. Ryo n'avait plus aucune visibilité. Il lança sa Poussière de Diamant à l'aveugle donc, en espérant se souvenir de l'emplacement de la soubrette. Peine perdue. Ryo ne vit pas ce qui lui fonça dessus (n'ayant prit aucune disposition défensive). En effet, la servante déplaça le Mur de Glace à l'encontre de Ryo. La Poussière de Diamant ralentit l'impact du mur sur sa personne, mais propulsa toute de même le Chunin contre la cloison derrière lui.

Toujours aveuglé, Ryo forma ses fantômes. Mais ne les envoya nul part, car il risquait de faire sauter son coéquipier, voire la maison entière.

Ikari : C'est à cette suite d'action que ta voix réussit enfin à se faire entendre. « Calmez-vous tous ! Je suis certain qu'on peut régler tout ceci sans effusion de sang. »
Ryo était vaguement sonné, mais il en avait vu des pires. Il n'était pas hors combat.
« Tarô, revient ici ! » implora la servante. « Pitié, ne faites pas de mal à mon chien. Vous êtes un homme avisé » dit elle à Ikari « Nous pouvons nous entendre, je peux retrouver la personne que vous cherchez. Laissez mon chien en dehors de ça... »

Le Chien grognait toujours, mais face à la Forêt de Glace, il n'en menait pas large...
Seirô Gin ; Chûnin de Yuki. 1m96 / 73 kg. Iron Maiden.
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