Fin d'après-midi sous la neige

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Maya Heikin
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Fin d'après-midi sous la neige

Message par Maya Heikin »

Le froid était particulièrement pénétrant aujourd'hui. Des milliers de minuscules flocons de neige tombaient du ciel blanc, rapidement et en silence, pour compléter le manteau blanc ayant recouvert le sol presque partout. Habituellement, quand la neige venait à tomber, c'était par grand à-coups, avec force vent et puissance. D'autres fois, elle choisissait plutôt la lenteur, mais un soleil réconfortant était visible à travers son voile blanc. Mais ce jour, elle avait décidé de tomber comme elle seule le souhaitait : par petits flocons rapides. Comme les larmes de Maya. Ces gouttes d'eaux salées tombaient elles aussi parfois en torrents violents, inarretable, nerveux, puissant. D'autres fois, simplement par gouttelettes, mais un sourire pouvait être visible au travers du voile transparent. Mais ce jour, ce n'était rien de tel. Cd n'était que des larmes, s'enchainant sans fin, mais sans émotion derrière elle, comme si le barrage des yeux de Maya s'était rompu petit à petit, fuite après fuite, avant de finalement rompre totalement.

D'un pas atone, elle marchait sur la neige pour se diriger vers le marché, où elle avait trouvé un emploi. Son esprit était resté ailleurs, il était parti d'en elle pour quelques instants, zombie entouré des scintillements blancs de la neige. Dans ce paysage morne, aux couleurs fades, à l'odeur inexistante, sans bruit, si ce n'est le rare floc que font les cristaux de glace sous la semelle de la jeune fille, le temps aurait pu s'arrêter. Ou reprendre. Peut-être.

* Tu n'es pas une ninja. Tu n'es pas faite pour être ninja. Il faut vouloir l'être, il faut pouvoir l'être. *

Deux pas vacillants de plus.

* Pourquoi veux-tu l'être ? Et quand les lames seront au clair, quand les shuriken crisseront à tes oreilles, flirtant avec ta tête qu'ils auraient pu mutiler si le vent n'avait pas tout à fait été nord-est ? Tu feras quoi ? *

Encore quelques pas, et quelques larmes formant des petits trous dans la couche de neige.

* C'est pour te protéger toi ? Soyons réaliste ! Tu t'en fous de toi, de vivre ou mourir ! Pour protéger tes proches ? Tu n'en as plus ! Seule ! Seule ! Seule toute seule ! Va gagner ta vie ! Va vivre ! La bataille, ce n'est pas fait pour les faibles. *

Une esquisse de pas …

* Mais je ne suis pas faible … *

Le pied gauche écrase soudainement et sauvagement une motte de neige.

* Tu es faible ! Tu es seule ! Et tu vas mourir ! Comme un chien ! Dans le froid et la crasse ! Seule à lécher dans la neige tes blessures purulentes. *

Maya leva la tête, regardant quelques secondes les flocons lui tomber dessus. Sans réconfort, qu'en cristal de neige indifférent au monde entier. Lui qui allait mourir, il aurait pu l'aimer un peu pour la chaleur qu'elle lui apportait.

* Seule *

Elle se laissa tomber au sol, comme au ralenti, une chute raide et brutale, sa tête claquant dans le sol froid, se laissant à moitié ensevelir par la neige légère. Laissant sa température corporelle diminuer peu à peu, elle resta allongée là, le corps mouillé par la fonte de la glace autour d'elle, laissant ainsi s'insinuer le froid au plus profond d'elle.

* Seule *

Elle s'était toujours imaginé la guerre comme une sorte de cache-cache, chacun essayant de trouver les autres, quand une personne se fait toucher, elle tombe au sol et n'a plus le droit de bouger jusqu'à la fin du combat. Jamais encore elle n'avait envisagé que la personne ne se relèverait plus. Si, encore cela était concevable. Mais que cette personne était morte. Qu'elle avait eu le courage de sortir de sa cachette pour mourir, prise dans une trajectoire mortelle ou tuée par un autre homme. Il fallait avoir quelque chose pour risquer ainsi sa vie. Et le fait de vouloir être ninja pour le charisme, pour la puissance, ou pour quoi que ce soit de non vital lui semblait soudain futile. Elle ne savait pas si elle arriverait elle à sortir de derrière le tronc.

* Tu n'y arriverais pas, tu es seule. Tu n'as pas peur de mourir, parce que tu es seule. Tu n'as personne à protéger parce que tu es seule. *

Ses doigts s'engourdissaient lentement dans la neige, devenant bleu, n'envoyant plus que des messages de picotement mous. La prison de glace c'était agrandie tandis que le corps encore tiède descendait dans la couche de poudreuse, voyant le ciel se refermer devant lui et les flocons continuer à tomber pour le recouvrir, comme pour cacher sa force vitale.

* Quand les autres reviendront chez eux, heureux d'avoir gagné, pour sauver leur famille et leur pays, que diras-tu toi ? Que feras-tu ? Oui, tu les regarderas, de tes yeux vides, et tu rentreras chez toi, pour aller travailler pour remplir une vie fade et morne. Oui, tu le sais, tu n'as rien à faire ici, tu n'as pas la force de vivre. Tu ne vis plus. Meurs. *

"Il avait raison. +J'ai donné un ordre ... Vous avez désobéi à l'ordre et à vous d'en assumer les conséquences+ Je ne suis pas d'ici. Je ne suivrai pas l'ordre. Parce que je n'ai aucune raison de le suivre. Pourquoi suivrai-je donc les ordres ? Quand je serai au combat, pourquoi ne déserterai-je pas ? Pourquoi et pour qui irai-je donner ma vie ? "

Les pleurs s'accentuèrent et de petits spasmes remuèrent le corps gelé, réveillant en lui de douloureux picotements dus au froid.

"Je suis seule, toute seule."
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Ryo Hazuki
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Re: Fin d'après-midi sous la neige

Message par Ryo Hazuki »

Le visage épuisé et chancelant, les membres lourds et douloureux, les tibias ensanglanté et les muscles atrophiés, Ryo arrivait dans son quartier. La encore, les dos se tournèrent les discutions s’interrompirent. Regardant dignement devant soi sans prêter attention à ce qui l’entourait, il traça son chemin doucement, sans faiblir. Malgré que certains ne le considéraient toujours que comme un étranger, lui, était fier de pouvoir représenter Yuki. Le jeune homme se sentait yukien dans l’âme. Ce village qui l’avait accueillit il y a 4ans de cela, représentait tout à ses yeux. Et, il était prêt à sacrifier sa vie pour le défendre. Désormais, il était complètement dévoué à lui. Il était dommage que certaines âmes le regardaient toujours avec des yeux extérieurs.

Son esprit se souvînt de son plus grand moment de fierté. Lorsqu’il revînt sain et sauf du cimetière et des épreuves d’Anshu Kippai. C’était il y a deux ans. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme était entré dans son quartier avec toute la dignité d’un Shinobi. Le dos droit, la tête haute, la démarche lente et majestueuse, en compagnie de son bandeau frontal, qu’il avait attaché à son bras droit, il défiait son voisinage. Le sourire aux lèvres, il paraissait fier de lui-même. Enfin, il était un ninja, un vrai, un respectable serviteur du village. Malheureusement pour le jeune garçon, peu changèrent vis-à-vis de lui. Certains, réussirent à montrer dans leurs regards, comme une surprise et un certain respect. Pour ceux qui avaient remarqué cette plaque importante sur son bras. D’autres restèrent froids et irrespectueux. Il dû l’avouer, remarquer ce manque de changement lui était difficile intérieurement. Que devait-il faire pour être enfin reconnu tel qu’il était ? Il cru entendre encore et encore quelques ragot à son sujet. « Il peut faire ce qu’il voudra, il sera toujours un incapable…mourrant aussi vite qu’il a eut ce cadeau… » Peu à peu, le jeune garçon baissa des yeux. Son visage remplis de fierté, perdit à la longue de son intensité. Il était déçu, de remarquer une nouvelle fois la cruauté des gens. Il voulait vivre avec dignité, bon sang ! Que devait-il faire ? Qu’importe, ce n’était pas ces stupides gens qui se mettront en travers de son chemin. Chez lui, la maison sera certainement vide. Il avait grande hâte de montrer cet objet spécial à sa famille adoptive. Les Ozhora.

Depuis, il n’était toujours pas mort comme un faible prétendant. Au contraire, il semblait faire parti des meubles. Et puis, force était de constater qu’il possédait une qualité indéniable. La détermination. Toutes les critiques envers lui, ne pouvaient lui retirer ce trait de caractère fort. Il voulait toujours progresser, toujours avancer. Motivé par un but. Un leitmotiv important. Venger son défunt père. Baissant les yeux, silencieusement, il contempla ses mains, dont les bandages étaient ensanglantés. Il les avaient pourtant bien fait. Serré, doublé, les bandages auraient dû faciliter la cicatrisation. Enfin, il ne faisait pas tout pour guérir non plus. Il ne voulait plus que la douleur le dérange. Rien ne devait se mettre en travers de son chemin. Quelques sueurs le traversaient encore, et ses muscles souffraient encore de ses efforts qu’il venait de fournir lors de son entraînement quotidien dans la forêt. Son regard indifférent, calme et doux était revenu.

Alors qu’il pénétrait au niveau du marché, il aperçu au loin une silhouette familière. Les cheveux bleutés de la jeune fille au loin n’étaient pas très communs à la population ambiante, et, ce fut avec facilité que le jeune garçon pu reconnaître Maya. D’un pas vif, il se dirigeait en sa direction. Rapidement, il arriva à sa hauteur. Elle semblait pleurer d’après les signes de petits spasmes tremblotant. D’une main délicate, il lui frôla l’épaule tout en ajoutant :

« Quelques chose ne vas pas ?! »
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Ryo Anbu :
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Maya Heikin
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Re: Fin d'après-midi sous la neige

Message par Maya Heikin »

Finalement, elle était bien dans sa solitude. Elle lui tenait compagnie, lui caressait doucement la tête en disant "je comprends ta peine". Au fond d'elle, avec sa tristesse comme compagne, elle se sentait finalement bien. Elle avait une raison de pleurer. Et cette chose la poussait à pleurer. Aussi, quand le jeune homme vint à elle, sa première réaction instinctive fut de le rejeter.

"Dégage !"

Mais il était déjà trop tard. Il venait de faire fuir la solitude, et d'émousser la tristesse. Perdue de se voir ainsi privée de ses sentiments, elle fut bègue quelques secondes, luttant pour reprendre le fil émoussé de ses pensées.

"Je … je … il faut que j'aille travailler …"

Elle se releva difficilement de son petit tombeau de neige, les mains et les lèvres bleuies par le froid arctique et trébucha aussitôt dans la neige, une douleur fulgurante dans ses jambes gelées. Serrant les dents, elle se redressa à nouveau, faisant difficilement deux pas avant de s'écrouler à nouveau. En dessous de ses yeux, ses larmes avaient gelé, laissant juste deux plaques de glace coupables. Elle les écarta rageusement de sa peau avant que de nouvelles gouttes d'eau salée et tiède viennent les faire fondre de force.

"Je … ne peux pas y arriver."

D'un poing faible, elle frappa dans la neige d'impuissance, serrant les dents et les paupières comme pour essayer de contenir de force les puissants sentiments se battant en elle.

"Je ne peux pas y arriver !"

Elle leva deux yeux empli de larmes vers Ryo, un air agressif sur le visage contredisant son regard où une détresse sans fond était visible.

"Je ne peux pas devenir ninja !"

Une nouvelle fois, elle libéra ses forces sur les mottes de neiges qui l'entouraient, enfouissant involontairement ses genoux sous elles. Malgré la rage visible en chacun de ses mouvements, il était clair que la force n'y était pas, comme si l'énergie l'avait fuie.

"Je sens la glace me dire … je la sens qu'elle veut … mais je peux pas ! Je peux pas !"

Elle continuait à mutiler les congères de grands coups de poings, faisant voler autour d'elle de nombreux tas de poussière blanche, poussière se reposant un peu partout, badigeonnant les cheveux et le visage de la jeune fille, couvrant entièrement le bas de son corps, s'infiltrant dans ses vêtements, et même une petite partie voletant sur le ninja plein de bonne volonté.

"Je n'ai pas de raison d'y arriver … je n'ai pas de but … je … je suis perdue, je ne sers à rien, à personne, je ne suis rien … il n'y a que la glace qui m'accueille encore, et j'aimerai juste m'allonger avec elle et disparaitre pour moi aussi devenir un ange de glace"

Sa voix n'était qu'un souffle, un peu geignarde, mais on pouvait sentir la détresse qui s'échappait de son âme comme les mots, s'enfuyant à toute vitesse de sa bouche, comme si une faille qui venait de s'ouvrir leur permettait de sortir mais que ce ne durerait qu'un instant et que tant de pensées se bousculaient derrière ce masque de porcelaine que seules les premières pourraient être exprimées et accomplies. Elle finit par lever les yeux vers le jeune homme revenant d'entrainement, le fixant de ses grands yeux bleus et tristes. Et dans un élan de tristesse, elle laissa retomber sa tête, son menton reposant sur son torse.

"Il ne reste plus que moi, il ne reste plus personne …"
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Ryo Hazuki
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Re: Fin d'après-midi sous la neige

Message par Ryo Hazuki »

"Dégage !"

La première réaction de la jeune fille fut plutôt impulsive. Quoique n’étonnant pas le jeune homme. Il se rappelait de leur première entrevue, qui avait été on ne peu plus brutale au niveau du ton. Celle-ci semblait vraiment marqué par un évènement. Elle était partie, il y a longtemps. Bien trop longtemps pour que quiconque se souvienne d’elle ici. Cela avait été ce qu’elle avait de mieux à faire car peu de choses la rattachaient à ce village sans sa famille. Désormais de retour, elle pensait être capable de vivre en restant seule, revenir à ses origines, revivre les mêmes sensations, mais rien n’y fit, elle était restée toujours aussi seule, et pourtant...Ryo la fixait. Il était à la fois triste et compréhensif. Il savait ce qu’étais être orphelin. Lui l’enfant qui n’avait jamais connu sa mère. Oui, lui le fils qui avait mis à mort sa propre créatrice, en venant au monde. Sa tête se déporta un instant sur le seul lien qui le rattacher à elle. L’exasphère. Voilà la seule chose qu’il possédait d’elle. Puis, levant les yeux au ciel, il laissa échapper une pensée pour ses géniteurs. Là-haut, il était sûr, qu’ils veillaient sur lui. Ses deux être chers le protégeait. Il n’en avait jamais douté. Puis, machinalement, ses yeux revinrent sur la demoiselle en détresse. Au final, n’avait-elle pas accepté de trahir la main tendue à la solitude en installant le dialogue, aussi virulent soit-il ?! L’Hazuki pouvait le sentir, presque le toucher. Le sentiment d’appel à l’aide était bel et bien palpable dans l’air.

C’est alors qu’elle balbutia quelques bribes de paroles tremblantes, avant d’essayer de fuir. Mais, même la nature s’acharnait contre elle et sa solitude, la faisant trébucher à plusieurs reprises dans la neige glacée du village. Elle du se résoudre à une chose, il était inutile de se déloger face à ses problèmes. Et puis, n’avait-elle pas une main tendue auprès d’elle ?! Si le garçon avait été indifférent, il aurait prit la poudre d’escampette aux premières paroles. Mais non. Il était resté. Là, immobile. Sans rien dire. Une pudeur sage, et compatissante. Laissant la jeune adolescente évacuer sa haine, sa rage. Il n’avait pas à intervenir à ce moment là. Sans bouger, il continuait de l’examinait. Son attitude nerveuse contre le sort, lui rappelait une époque révolue. Il avait connu ça aussi. Ont y passe tous un jour, avant d’accepter la réalité pour mûrir. Lui, il avait eu la chance de pouvoir compter sur Aniki ce jour-là. Alors, pour rendre l’appareil, il était prêt aujourd’hui à faire de même.

Bientôt, elle souleva son visage larmoyant. Elle semblait en vouloir à la vie. Vie parfois injuste et cruelle. Avec amertume et surtout mauvaise foi, elle s’était mise à penser que c’était le destin. Mais le défaitisme n’amenait rien de bon. Colérique, elle s’en prit au sol, tapant à nouveau du poing, plus fort que précédemment. Une volée de neige pure, scintilla sur un petit périmètre, expulsant quelques bribes sur les habits du jeune homme toujours aussi silencieux. Il aurait voulu pouvoir dire quelque chose. Mais, ce fut impossible. Maya parti dans un délire névrotique contre son destin. Fatalité quand tu nous tiens. Excuse des âmes sans volonté. D’un stoïcisme accrue. Ryo leva les yeux au ciel. Bonté ! Pas le coup de la tragédie, semblait-il vouloir crier. Puis, une multitude de sensation l’abordèrent. D’abord le dégoût, puis la peine, avant même d’avoir du regret. Un regret non dissimuler pour cette âme en supplice. Il resta une bonne minute à cogiter, à accumuler les affres de négation. Jusqu’à cette dernière tirade qui eu le don de l’exacerber :

"Il ne reste plus que moi, il ne reste plus personne …"

D’une voix forte et impassible, il lui glissa :

« Et tu crois que t’es la seule orphelin sur cette Terre. Arrête de pleurnicher veux-tu ! Et relève la tête. C’est pas en pleurant comme une gosse que tu arriveras à t’en sortir. T’es parents sont mort, mais ils ne t’ont pas abandonnés. Ils sont toujours là, dans ton cœur. Et ce n’est pas en maudissant le sort, en te mariant avec la fatalité que tu grandiras. J’ai appris un jour, d’un homme terrifiant, que la vie n’est pas un conte de fée. Il faut l’accepter. Tu ne devrais pas à ce point mépriser la vie. C’est un cadeau immense qui s’offre à toi. Sâche une chose, c'est toujours, de la lave, qui coule, dans nos larmes il y a toujours des balafres sur nos joues et dans nos phrases...Vivre, c’est dur. Mais tellement fantastique. Si, tu ne comprends pas cela, alors je ne peux plus rien pour toi. » dit-il e tournant les talons.
Suite du rp= Avalanche à Sushi
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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