Dojo Zhang [Entraînement]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Ryo Hazuki
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Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Ryo Hazuki »

[Je n’aime pas faire cela en général car on ne sait jamais comment va finir une mission, mais étant donné qu'on rame, et en ayant l’accord, je me permets ce petit écart. Ce qui suit, se déroule ainsi après la mission au Futura Glacière]

La mission qui était censé n’être qu’une approche à priori furtive avait prit une tournure bien différente en réalité. Provoquant la mort de personnel du village. Ryo et Ikari avaient du se frayer un chemin à la force de leurs armes pour retrouver la trace de Wei qui les avaient brièvement abandonné au détour d’un couloir. Cela faisait désormais bien 48H qu’elle avait prit fin, mais, dans la tête du genin, c’était bel et bien encore frais et présent. Ryo s’en voulait d’avoir du ôter la vie de membres appartenant au même village que lui. Il s’imaginait qu’il pourrait lui aussi, très bien y laisser la vie un jour, des mains d’un ami. Une pensée le traversa. Il se voyait périr face à des ninjas, qu’il avait côtoyé, durant ses années académiques. Kenji, Primura et consort…

Il fallait qu’il se change les idées. Et, la seule chose que le jeune homme savait faire pour vider le cerveau de ses troubles, était de se noyer dans le travail. Oui, l’Hazuki avait été éduqué dans une famille qui vouée le culte de l’effort. Son père lui répétait sans cesse ; lorsqu’un souci s’empare de toi, combat-le par le travail. C’est ainsi, qu’il décida de rendre visite à Master Chen.

Cette fois, il ne prit pas la route du hangar comme il l’avait fait plusieurs fois lors de l’apprentissage du Taiyôken. Non, cette fois, il allait directement dans la fameuse demeure familiale du maître d’art martiaux. En effet, celui-ci l’avait convié à la fin de son initiation à venir prendre le thé.

Le thé. Oubliez l'idée habituelle, réduit au seul thé noir et bu par les Occidentaux entre souvenir colonial et snobisme de salons. Passez de l'autre côté de cette image convenue, et rejoindre ses origines chinoises. Entrouvrir les portes d'un vaste monde, aux racines anciennes de cinq mille ans, et dont la culture rayonne sur toute la Chine, sa sensibilité et ses arts, ses traditions, sa médecine et sa vie quotidienne! Cette dimension spirituelle, sa voie et ses vertus, et plonger, à travers légendes et voyages, dans un monde vibrant de richesses.

Oui, Master Chen était un fervent adorateur de cette douce boisson. Pour lui, le thé nous est offert par la nature. Eclairé et enraciné dans le taoïsme, l‘être humain doit suivre la Voie de la nature, et ne rien faire qui perturberait son harmonie. Il représente le lien qui nous unit à elle…

Bientôt, le jeune homme se trouva devant la porte du dojo. De l'extérieur, celui-ci avait un aspect sobrement prétentieux : ses murs de pierre gris, auréolaient une auguste porte de métal grise, également, à deux battants, au-dessus de laquelle étaient gravés les mots "DOJO ZHANG" de façon à ce qu'on ne puisse pas se tromper sur la fonction du lieu en question. L'endroit captivait l’attention ; étrange, pour un lieu dont la corrélation officieuse devait rester secrète…

En pénétrant dans la bâtisse, on se retrouvait dans à une sorte de jardin d'intérieur, où se trouvaient des plantes, une fontaine et des bancs. Dans cet endroit, il était alors très agréable de s'y trouver. En face, se trouvait la résidence familiale, alors que sur la droite, si on s’enfonçait un peu plus dans le paradis vert, on pouvait affluer jusqu’aux salle d’entraînement.

L’Hazuki prit la direction de la bâtisse familiale. A l’intérieur, le vieux maître attendait impatiemment que la geisha lui porte son fameux thé. Ryo le salua avec le plus grand respect. D’un geste de la main, le vieil homme l’invita. Gui Zhang, était là aussi. C’était comme un rituel. L’art du thé. Le doyen prit alors la parole. C’est ainsi qu’il raconta ces fameuses histoires liées…

« Selon la légende de l’origine du thé, à l’époque de Shen Nong, une épidémie sévit sur le pays, entraînant un nombre considérable de malades et de morts. L’empereur lui-même se mit à la recherche de plantes pour guérir son peuple. Cette personnalité possédait des pouvoirs exceptionnels attribués aux divinités. Son corps était transparent comme le jade, son cœur, comme du cristal. Il pouvait observer son organisme interne. Quand il goûtait des plantes non empoisonnantes, son corps restait transparent et clair. A l’inverse, quand les plantes étaient empoisonnantes, son corps exprimait un liquide noir. Un jour qu’il avait goûté 72 plantes, il constata que ses cinq organes étaient devenus noirs, puis la totalité de son corps noircit. Se sentant d’une extrême faiblesse, il tomba doucement à terre. Juste auprès de lui, une plante, d’une belle teinte vert émeraude, attira ce qui lui restait d’attention. Il en cueillit deux feuilles qu’il mâcha. Il lui trouva un goût pur et une odeur très parfumée. Il observa alors son corps redevenir clair, puis transparent. Ainsi, lui ayant sauvé la vie, il voua un culte à cette plante. »

Ryo écoutait attentivement. Adorateur, ses paroles d’évangiles. Puis, quelques secondes plus tard, la fameuse geisha arriva. Le thé fut servit. Sensation de chaleur, moment d’accalmie. Instant arrêté. Comme si le monde extérieur avait fuit l’espace d’une tasse.

Bientôt, la réalité le rattrapa. Master Chen lui fit signe de le suivre jusqu’à la partie du dojo qui constituait la salle d’entraînement.

Une grande cloison coulissante de bois, taillé avec beaucoup de raffinement faisait face. L'ouvrir permettait d'accéder à une salle immense, au sol de parquet boisé et aux murs eux aussi dans la même teinte. Pourtant, on ne voyait pas beaucoup le sol, puisqu'il était recouvert de tatamis : c'était la salle d'entraînement, où les cours étaient dispensés, jusqu'à ce que les apprentis atteignent leur troisième grade dans l'art du combat que des générations de Zhang avaient élaboré, développé, et qu'un cercle de six professeurs enseignaient désormais. Au-delà du troisième grade, l'enseignement continuait de façon individuelle. Ca et là, étaient orné sur les façades, des rouleaux aux inscriptions anciennes, sorte de kanji. En face l’entrée, se trouvait une nouvelle cloison. Et cette porte n'était pas n'importe laquelle : c'était la seule qui permettait, après l’avoir franchi, d'accéder au temple de la glace.

Ryo amené par le maître pu la découvrir.

La salle en question était garnie par six statues. Cinq, plus élancées que des hommes, incarnaient chacune la personnification d'un élément. Mais, la plus imposante était évidemment celle de l'élément de glace. Idole majestueuse autour de laquelle avaient été allumé des feux dont Gui Zhang avait le devoir de s'occuper afin qu'ils ne s'éteignent jamais. Sur le sol, une gravure symbolisant le village, occupait toute la pièce. C’était magnifique, et le garçon restait bouche-bée devant une telle beauté. L’atmosphère calme et paisible, alliée à la noblesse et à la pureté du lieu, donnait l’impression au genin de n’être qu’une futilité dans ce monde si vaste. Sans un mot, il contemplait.

Master Chen lui expliqua ensuite, que ce lieu de prière, n’était accessible seulement que par les membres de la famille, où des convives invités par ces derniers. C'était un lieu patriarcal que peu de personnes avaient découvert, avant d'être éliminés par les Zhang. Le code de l'honneur de la famille interdisait de tuer, si ce n'était par légitime défense : mais la défense du temple était une raison licite.

Puis, ils retournèrent en arrière après s’être grandement recueillit. L’Hazuki pria pour son père durant ce temps. C’est enfin le moment que choisi le maître pour lui faire découvrir un rouleau. Celui-ci n’était pas un bâton simple. Il représentait le kanji d’une technique interdite. Selon les histoires anciennes, les rouleaux interdits, renfermaient différentes techniques censurées par le kage de chaque village parce qu’elles étaient considérées comme trop dangereuses. Utilisées à mauvais escient, elles pouvaient être fortement redoutables.

« Mon aïeul avait apprise cette puissante technique, il y a de cela plusieurs centaines d’années. Mais depuis, la dimension délicate de l’enseignement d’une telle technique a été interdite. Seul, les ninjas l’ayant reçu comme transmission d’un descendant l’ayant entraîné durant sa période autorisé, peuvent l’infuser à leur descendance. Gui Zhang est mon fils, mais il s’est destitué de l’art du ninjutsu se tournant vers le gentutsu ; il me revient de droit et pour l’amitié qui me liait à ton père, de te l’inculquer. »

S’arrêtant un instant, il posa sa main sur l’épaule du genin avant de reprendre :

« Le Kage Bunshin no jutsu. C’est son nom. Ce Jutsu s'apparente au Bunshin no Jutsu, cependant, contrairement à ce dernier, les clones ici formés ne sont pas de simples illusions, ils ont une réelle consistance et peuvent interagir avec l'environnement de façon indépendante. Ils possèdent aussi leur propre réserve de Chakra leur permettant de réaliser de simples Jutsus, en effet le Chakra de l'original est équitablement réparti entre ses clones et lui même. De cette façon, chaque clone possède une fraction de la puissance totale de l'utilisateur. Le nombre de copies créées n'a de limite que le Chakra de l'utilisateur donc si ce Jutsu n'est pas employé de façon parcimonieuse, l'original peut utiliser toutes ses réserves de Chakra assez rapidement. C'est pour cette raison que le Kage Bunshin no Jutsu est un Kinjutsu dont l'apprentissage est réservé aux ninjas les plus avancés. Tu es arrivé à maturité, Ryo. Et, il me semble que le temps est venu pour toi de l’apprendre. »

Le jeune adolescent laissa apparaître un sourire. Il était fier. Pour autant, il savait que l’acquisition ne serait pas de tout repos. Mais il était content. C’était le moyen idéal d’oublier les fantômes qui le hantaient concernant cette mission au Futura Glacière. Avant de commencer, il demanda s’il pouvait rester au dojo durant toute la formation, histoire d’éviter les déplacements nombreux et inutiles. Chose que le vieux sensei, ne lui refusa pas. Il ordonna alors à un membre, de lui préparer la chambre d’amis pour la nuit. Et les suivantes…

15min plus tard…

Le jeune adolescent était fin prêt à pouvoir commencer la pratique. Car, la théorie s’est bien beau, mais, rien ne vaut le terrain. Tout d’abord, d’après ce qu’il avait pu comprendre, il fallait pouvoir créer un clone consistant. Et non une simple image de lui-même comme pour le bunshin. Ainsi, il débuta son exercice en malaxant son chakra afin de le faire circuler dans chacun des canaux le constituant. Il ne devait pas oublier la moindre parcelle de son corps. Les Organes tel que le cœur, les poumons (et tout les autres), les os, les cellules, les tissus, et tout le système sanguin comprenant les artères, les veines, et les vaisseaux. Chacun de ses endroits étant cheminé par le chakra malaxé dans l’optique de les reproduire à l’identique.

Le jeune homme était prêt à se surpasser afin d’apprendre le Kage Bunshin. Ensuite, il se focalisa sur son apparence externe, tout en continuant de diffuser son énergie dans tout son corps. Oui, il y avait toute la partie interstitielle, mais il ne fallait pas négliger aussi l’extérieur. Pour cette deuxième partie de la technique, il pouvait s’appuyer sur les bases solides du Bunshin. Il essayait de se concentrer sur tous les aspects qui le caractérisaient, que ce soit sur le plan physique ou bien moral. Sa concentration était ultime, il pouvait apercevoir son image au creux de sa rétine.

Se mettant en position pour l’unique sceaux, il s’élança…

"Kage Bunshin no Jutsu!"
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Kôrikage »

Un Ryo apparut, cul par dessus tête, la langue déroulée sur trois mètres, et les yeux exorbités. Il disparut deux secondes après être apparu.

HRP : C'est un bon début, mais cela reste au stade d'introduction de mon point de vue. Je ne doute pas que tu ais déjà prévu de développer plus particulièrement certaines parties mais il faut tout de même que je te conseille de développer point par point chaque truc que tu as dit avant. C'est un peu comme si tu avais énoncé un brouillon pour une belle dissertation. Je te propose de commencer par l'aspect purement physique : reproduction d'un être de chaire et de sang semblable à toi sur le forme, solide, capable de bouger et de respirer... un être "vivant" en somme.

Prochain post deux essais ratés un peu comme le précédent et un troisième dont je donne le résultat. Bon courage, tu t'attaques à un gros morceau *met une nouvelle croix à côté de la rubrique "kage bunshin" dans la catégories "techniques arbitrées"*
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Ryo Hazuki
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Ryo Hazuki »

Le premier essai avait été un peu expéditif et rapide. Quoique. De toute manière, Ryo avait désormais l’habitude avec ce genre d’entraînement. Cela ne relevait pas du miracle, mais plutôt de l’abnégation. Ainsi, malgré qu’il avait tenté la première approche avec le ninjutsu, il ne s’attendait pas à voir apparaître une multitude de clone indépendant. D’ailleurs, le clone ne ressembler presque en rien d’un humain tout bonnement composé. Le postérieur sur le visage, une langue sortit d’un dessin animé de Tex Avery, et des globes oculaires tout aussi exorbitant. Soit, il venait d’avoir un contact pionner indispensable pour sentir les manquements dans l’attaque. Cette ébauche était capitale dans l’élaboration d’un plan de travail stratégique fort et compétitif.

Désormais, il allait procéder par étapes, aussi nombreuses étaient-elles, afin d’optimiser la rentabilité de chacun de ses essais. Cela avait pour but, d’économiser son chakra, tout en étant efficient. Réfléchissant un instant aux futurs segments stratégiques de son organisation, il fini par établir une manœuvre à suivre. Tout d’abord concevoir la nature même d’un être vivant, son simple aspect physique. En second, et une fois la première étape acquise, il envisagera de s’attaquer à la partie spirituelle de l’être créé. Enfin, une fois ces deux échelons assimilés, le jeune homme n’aura plus qu’à gérer le contrôle du nombre de clones enfantés afin d’avoir la totale maîtrise de ce ninjutsu de haut niveau.

C’est ainsi qu’il reprit le déroulement de la technique. Exhaustivement concentré sur son objectif, l’Hazuki essayer de visualiser comment procéder pour cette première catégorie. Il ne suffisait pas là encore, de s’élancer bêtement dans la perte de chakra, mais bel et bien de visualiser intérieurement chacune des phases. D’abord la circulation du chakra dans le corps, ensuite l’utilisation des points clés qu’étaient les Tenketsu, mais encore la transposition et la duplication de son propre corps. Il fallait prendre en considération autant l’interne que l’externe. Bien entreprendre la fonctionnalité de chacun des organes, chacun des muscles, chacun des ossements. Ne pas oublier les deux grands système : respiratoire et sanguins. Oui, chaque élément corporel avait une utilité non négligeable, et, le moindre élément défaillant entraînerait, la défaillance d’un autre. C’était ça la complexité du corps humain. Son effet domino.

Or, le genin avait bel et bien conscience de cela. Et, ce n’était pas comme s’il partait dans l’aventure sans connaissances. Bien au contraire, Ryo possédait déjà des aptitudes notables et substantielles, qu’il avait hérité de ses nombreux enseignements. Autant dans le domaine ninja, que dans le domaine médical. En effet, le garçon conciliait un ensemble de savoir dans le domaine thérapeutique grâce à sa spécialisation de medic-nin. Tout comme, il bénéficiait d’une expérience durable dans la voie qu’il avait choisie. (Je suppose quand même que sa spécialisation dans l’art médicale, ainsi que son xp depuis le temps entrent en jeu dans la réussite de la technique. Sinon à quoi bon l’historique du perso)

Par conséquent, c’était un ninja averti, ordonné et compétent qui allait s’élancer. Le genin commença par la chose habituelle et commune à toutes les techniques du monde. La combinaison des deux chakras, comprenant l’énergie spirituelle et l’énergie corporelle. Une fois ceux-ci malaxés, ce qui n’était plus un réel problème à ce jour, il amorça alors la phase bien plus délicate.

*En faisant circuler mon chakra dans les méridiens, je pourrais atteindre chacun de mes Tenketsu et donc cibler mes organes vitaux plus facilement. Go…*

Comme Ryo le savait, la circulation du chakra se fait par les méridiens, ce sont comme des veines, mais au lieu qu’elles transportent du sang, celles-ci conduisent du chakra dans tout le corps. Les méridiens sont reliés aux organes vitaux qui accueillent énormément de chakra, ce qui entraîne une liaison dangereuse. Si les méridiens parvenaient à être touchés, alors les organes seraient atteints automatiquement. Autre point essentiel les méridiens sont composés de 361 Tenketsu, ceux-ci étant des orifices de chakra très petits. Grâce à cette notion, le genin pouvait donc agir avec intelligence et adresse. Ainsi, après avoir antérieurement malaxé les deux sortes de chakra, il achemina le nouveau fluide à travers toute la circulation. Chacun des 361 orifices ayant besoin d’être traversé.

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Oui, en prenant en compte ces ouvertures, il prenait aussi en considération les organes du corps humain. Mais ce n’était pas tout, et loin d’être fini !

*Now, le squelette.*

Le corps humain ne regorgeait pas seulement d’organes. L’outil mécanique indispensable à notre posture, comme à notre mouvance, mais aussi à la protection de nos organes vitaux, rendait la duplication plus chirurgicale. Le squelette humain charpente de notre anatomie, était un ensemble de 206 os. Chacun d’eux devant être reproduit à l’exactitude. Ainsi, l’Hazuki canalisa de l’énergie sur les os de son propre corps, un par un. Pour plus d’agencement, il s’y appliqua de façon structurée. Partant de son crâne, jusqu’au dernier petit os du pied, nommé les phalanges.

De plus, au passage, il n’oublia pas de prendre garde à ne pas omettre tout ce qui était du ressort musculaire, ou bien tendineux. Car, les os n’ont de fonction articulaire que grâce à l’action des muscles.

*Ca y est, j’ai sondé chacun des éléments important de mon propre corps, système respiratoire, sanguin, organes vitaux, ossement. Je peux donc faire exploser mon chakra par chacune des portes des méridiens.*

Le garçon libéra une intensité de chakra intense, jaillissant parmi les Tenketsu pour s’ouvrir vers l’extérieur. Et, dans un élan, il tenta une nouvelle fois la technique. Mais, ce fut un échec cuisant. Rien ne sortit du sol. Il n’avait pas assez envoyé de chakra, il s’était trop économisé, et avait été assez radin sur l’énergie. (1er essai raté)

Il allait retenter assez rapidement, sachant qu’il faudrait envoyer la sauce, sans vouloir lésiner sur le chakra. Cette fois, le genin laissa exploser son énergie afin de matérialiser un clone en bonne et due forme, mais là encore c’était un échec total. Quoique ?! Pas tellement, car cela lui avait servi pour situer un peu la jauge pour réussir la technique. Il avait testé les deux extrêmes, et maintenant, il ne restait plus qu’à trouver le juste milieu de celle-ci.(2eme echec)

Maintenant, il allait essayer de conclure en beauté. Il concentra son chakra en étant à la moyenne des deux précédents. Il revoyait la schématisation des étapes à exécuter.Puis, il accomplit encore une fois. Le jeune Hazuki avait réussi à enchaîner les différents sceaux nécessaires pour cette technique à une vitesse prodigieuse. Sa concentration était parfaite aussi. Et au moment de lancer on aperçu une certaine forme se dessiner.

Ainsi, il retenta encore une fois.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Kôrikage »

Un Ryo apparut. Un Ryo au regard plus vide qu'une vache laitière devant des touristes... c'est dire. Mais bon l'objectif ici n'était pas l'âme mais le corps.
Le vrai Ryo s'approcha du corps et le toucha. Apparemment tout semblait normal, une bonne consistance, des os, quelques muscles...
Par contre lorsqu'il toucha la peau, elle était glacée. Le sang ne circulait pas correctement, le fluide vitale si important ne réchauffait pas le corps, pulsait trop lentement à certains endroits... ce nectar pour vampire dont de nombreux médecins et philosophes ont fait l'apologie.

HRP : ça manque un petit peu de détail sur le coeur qui bat, les muscles qui bougent, le corps qui respire, le sang qui pulse, les cheveux qui bougent, la machine bien huilée qui s'auto régule selon la température... ^^
Prochain post quatre essais. Un où tu reprends un peu l'aspect physique et corporel et que tu réussis. Les trois autres sont à consacrer à l'âme, au cerveau ou à ce que tu veux. Deux ratés avec légère progression et un dont je donne le résultat. :winkk:
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Ryo Hazuki »

Lui-même, par lui-même, avec lui-même, homogène éternel.
PLATON.

Dans la Bible, il est écrit que Dieu créa le premier homme, Adam, avec une poignée de terre. Bien des siècles plus tard, avec les progrès inouïs du savoir et de la connaissance en ninjutsu, la question métaphysique « Qu'est-ce que l'Homme ? », s'accompagne d'une autre question, nettement plus utilitariste : « Quel type d'homme allons-nous construire ? » Car, la psychologie l'avait déjà prédit, l'homme est une matière première infiniment malléable. Comme l'écrit cyniquement B.F. Skinner, le plus célèbre des behavioristes et l'auteur de l'utopie, « De ce que l'Homme peut faire de l'homme, nous n'avons encore rien vu »…

Un sentiment de calme irréel l'envahit. Un calme mortel. Il y a quand même une question qui le taraude en voyant son clone prendre forme. Cette chose qui venait de naître était identique à lui. En tout point physique. Ryo le fixa l’espace d’un instant. Troublé. Comme un père découvrant son enfant tant attendu le jour de l’accouchement. Un accomplissement, et à la fois une peur. Entre appréhension et admiration.

En face, l’être de chair semblait pour le moment sans vie. Vulgaire statue de chair. Inerte. Un regard vide d’expression. Miroir biophysique se contentant de renvoyer sa propre image au genin.

L’Hazuki s’approcha d’un pas lent et d’un air intrigué. Une fois à hauteur satisfaisante, il s’arrêta. Projetant son regard dans celui de la chose qu’il venait de créer. Comment trouverait-il des mots suffisants pour vous décrire l’émotion qui le saisit ? Comment pourrait-il vous donner une idée à peu près exacte du misérable qu’il avait entrepris de former avec tant de peines et de soins ? Ses membres étaient proportionnés, sa peau tendue à l’excès couvrait à peine le tissu des muscles et des artères. Ses cheveux d’un noir lustré étaient abondants, et, ses dents d’une blancheur de nacre. Aimanté par son double, le garçon porta alors sa main vers son visage.

Sensation de léthargie. En y regardant de plus près, on put apercevoir que la couleur disparaissait de la joue et de la paupière ; laissant une pâleur plus que marmoréenne. Les lèvres étaient serrées doublement, recroquevillées dans l’expression spectrale de la mort ; une froideur et une viscosité répulsives s’étaient répandues sur toute la surface du corps, qui était d’une rigidité cadavérique.

Faisant glisser sa main jusqu’au cœur, le jeune adolescent pu remarquer une chose importante. Il avait peut être un peu négligé le système sanguin dans son fonctionnement. Le cœur battait trop vaguement, les pulsions adynamiques ne suffisaient pas pour irriguer pleinement le réseau. Bientôt, l’être disparut dans un nuage de fumée.

Rapidement, le garçon sut qu’il fallait reprendre l’initiative de tenter un essai dans la foulée. Il venait de comprendre le seul élément défaillant dans la conception de la partie physique. Prendre en considération le fluide vital, élément essentiel dans la régulation thermique permettant de tenir un être humain en vie. Il se repositionna. Fit circuler son chakra dans les méridiens afin d’atteindre les fameux Tenketsu, puis, il s’attaqua au squelette, avant d’agir sur le système respiratoire. Ensuite, il prit soin de ne pas négliger le fameux système sanguin, essayant de sentir ses propres battements de cœur, ne faire qu’un avec chacune des pulsations. Oui, le sang était fondamental dans le bon fonctionnement des éléments importants dans notre corps. Il permet de faire fonctionner nos muscles, transporte l’oxygène, etc…

Finalement, cet essai fut concluant. Le clone toujours sans la moindre émotion possédait la chaleur nécessaire à la vie. Les couleurs mates du garçon se dessinaient sur sa peau. La première étape était donc réussie et terminée.

Désormais, il pouvait envisager de s’attaquer à la partie spirituelle de l’être créé. C’est ainsi qu’il reprit le déroulement de la technique. Intégralement concentré sur son objectif, l’Hazuki essayer d’imaginer comment procéder pour cette deuxième catégorie. Il ne suffisait pas, là encore, de s’élancer bêtement dans la perte de chakra, mais bel et bien de visualiser intérieurement chacune des phases comme précédemment. Avec une différence nette ! Il n’y avait pas de vérité générale concernant les travaux sur l’âme.

Se tournant au préalable vers le Maître pour chercher des indices, des réponses, le garçon attendait. Celui-ci ne tarda pas à réagir. Tout d’abord parce qu’il avait atteint une partie de son objectif, et ensuite car il était trop tôt pour enchaîner. D’une voix sage, il murmura : « Bien, bien…je crois que cela suffit pour aujourd’hui. Tu avances vite, bien plus vite que je ne l’aurais cru. Mais, il est temps de rentrer…il se fait tard. »

Les deux hommes regagnèrent le dojo. Stoppant l’entraînement pour le moment…

***

Après un repas copieux, le vieux Maître décida d’emmener le jeune homme se promener dans le jardin familial. Tout en marchant paisiblement, le sensei lui expliqua une chose majeur : « Ryo, mon père me disait toujours ; nous sommes tous de petites étincelles issues d'une grande flamme, et cette flamme est la source de tout ce qui a été et tout ce qui sera. Mais, chaque étincelle ne meurt jamais, elle continue de vivre dans la lueur de cette flamme éternelle. Tu vois, je veux te faire comprendre par là, qu’en créant le lien avec les personnes qui nous précèdent dans la mort, nous pouvons prendre conscience que la vie continue après la mort, que celle-ci est une suite de la vie, non une fin et que nos proches sont là pour nous accompagner. Il s’arrêta un instant. Tournant la tête vers les cieux, puis les pointa du doigt. Tu vois, toutes ces étoiles. Elles brillent de mille feux, nous éclairant dans la nuit. Ainsi, en nous reliant au monde de l'Esprit, nous pouvons mieux nous re- connaître et ainsi devenir plus cohérent avec notre chemin de vie…Tu dois apprendre à te connaître mieux que tu ne te connais pour le moment pour réussir le Kage Bunshin… »

Ryo se souvint alors d’une leçon lors de son séjour à Iwa. Ainsi, il donna la réplique au vieux professeur d’une voix calme : « Je me souviens des paroles proférées par Hatsumi-sensei, au sujet du «kyojitsu tenkan ho» ou l'art de changer la perception des choses. Je dois suivre mon cœur pour m’ouvrir. Je comprends mieux maintenant… »

Puis les deux hommes continuèrent de se balader assez longtemps dans le jardin tout en discutant, avant de rentrer se coucher.

***

Le lendemain matin…

Ce matin-là, Master Chen avait donné rendez-vous à l'Hazuki à l’intérieur du temple de glace. Le vieil homme l'attendait assis en tailleur au milieu des puissantes statues. Bientôt, le jeune adolescent arriva pour écouter le sensei.

« Assieds-toi ! » lui dit-il sans se retourner. « Ce matin, avant de continuer l’apprentissage du Kage bunshin, je veux que nous méditions. Essai de ne faire qu’un avec le monde extérieur, essai de sentir en toi cette infinité qui te traverse. Apprend à mieux te connaître… »

« Oui, sensei. »

La méditation... la relaxation... la visualisation... ça peut sembler très proche mais quand on y regarde de plus près, il existe des différences importantes. En méditation, le calme intérieur obtenu par la pratique conduit au contraire à l’éveil. En méditant, on devient de plus en plus conscient... on s’éveille par l’observation des pensées, des états et des émotions qui nous habitent ici et maintenant. En développent notre capacité à vivre dans l’instant présent nous contribuons, par nous-même, à améliorer notre qualité de vie sur tous les plans. La méditation permet de nous observer et de nous connaître en profondeur tout en abandonnant progressivement la fâcheuse habitude de juger et pire encore, de nous juger nous-même. La méditation est une méthode pratique de connaissance et de conscience de soi ; elle permet d’unifier corps et esprit. En pratiquant la respiration consciente notre pensée ralentit son rythme et nous pouvons nous accorder un vrai repos. Nous pensons trop dans l’ensemble, et la respiration consciente nous calme, nous détend et nous apaise. Elle nous permet de nous arrêter de trop penser et de ne plus être obsédés par les souffrances du passé et le souci de l’avenir. Elle nous relie à la vie, tellement belle dans l’instant présent.

***

Une demi-heure plus tard…

Après moult minutes de méditation, il décida de reprendre son entraînement. Faisant un mouvement de la main, afin de se mettre en position, le garçon ferma un instant les yeux.

*Bon pour la visualisation de mon chakra c’est bon, pour la partie physique je suis oki aussi. Maintenant, il va falloir que je comprenne le fonctionnement de la partie spirituelle. Méditer m’a fait du bien, je suis reposé et j’ai l’impression de n’avoir jamais autant sondé ma propre personne. Ce fut enrichissant. Il est en grand de mettre cette nouvelle expérience à profit.*

C’était un ninja conscient, calme et reposé qui allait s’élancer dans l’apprentissage de la partie spirituelle. Donner une âme à un clone. Voilà toute la difficulté. Et pour cela, la méditation allait par conséquent l’aider dans ses essais. Bien sûr, il n’y arriverait pas du premier coup, mais, il avait rechargé ses batteries durant la nuit au dojo. De plus, avant de connaître les autres, il faut d’abord apprendre à se connaître soi-même, chose que Master Chen venait de lui faire découvrir. Une pensée aussi, s’évapora pour Hatsumi, et sa conception de l’art de changer la perception des choses. Toutes ces leçons de grands maîtres d’Arts Martiaux revenaient désormais dans sa tête. Tout ces ingrédients se mijotaient en lui pour permettre la création d’un humble menu nommé : Kage Bunshin no Jutsu.

Ryo essaya de comprendre comment donner vie à son clone. *Une âme, c’est plein d’amour, d’amitié, de sentiments, de chaleur et de peurs. Alors l’âme ressemble au cœur, mais elle est très différente. L’âme a beaucoup à voir avec Dieu. L’âme, ça veut dire la vie. L’âme, c’est quelque chose dans laquelle on garde le souci des autres. Dans l’âme, il y a toute la vie. Dans l’âme, il y a tous les sentiments. C’est ce qui guide les gens.*

Oui, elle a pour but de nous rappeler notre état premier et notre désir de retourner à la Lumière comme au temps jadis. Mais voilà, nous avons créé l'âme sans penser à tout. Celle-ci est aussi à l'origine de notre culpabilité, de nos remords, souvent, plus lourd que nous devrions. Bien sûr, c'est elle qui emmagasine tous nos souvenirs et en fait le tri, puis juge comme un juge partial!

Quelle idée nous donne-t-on de l'âme? C'est, dit-on, un être qui pense, rien de plus. Le corps est une portion de la matière, et l'assemblage de ces deux êtres forme ce que nous appelons un homme. Ainsi, l'homme réunit en lui la faculté de l'intelligence et les propriétés de la matière comme étendue divisible, susceptible de toutes les formes. D'ailleurs, quelle serait l'union de ces deux substances? Quel noeud les assemblerait? Comment le corps, averti des sentiments de l'âme, lui communiquerait-il à son tour les impressions qu'il reçoit? Cependant, ce n'est qu'à l'occasion de ces impressions que l'âme fait usage de son intelligence. Pour que l'âme eût des idées, il devrait suffire qu'il fût des objets perceptibles, et qu'elle fût en état de les apercevoir. C’est là que se situe toute la subtilité, le lien entre l’esprit et le corps. L’un fait réfléchir, l’autre permet d’agir. Voilà la réponse que pu sortir le genin de sa réflexion.

*Ainsi, en supposant une substance intellectuelle unie à un corps matériel, l'anéantissement de l'intelligence résulterait de cette union. Il faut donc attribuer à la seule matière les opérations que communément nous attribuons à une substance spirituelle, puisque cette substance en est incapable seule.*

Le genin commença par la chose habituelle et commune à toutes les techniques du monde. La combinaison des deux chakras, comprenant l’énergie spirituelle et l’énergie corporelle. Une fois ceux-ci malaxés, ce qui n’était plus un réel problème à ce jour, il amorça alors les phases bien plus délicates. Premièrement l’aspect physique, auquel il savait procéder. Puis vînt la phase spirituelle. Complètement absorbé, il fit le vide intérieur. N’essayant de faire qu’un avec son âme. Prenant en compte le couplage de celle-ci avec les organes de son corps. Ecoutant chacune des pulsations de son cœur, permettant d’irriguer son cerveau. Puis, toujours les yeux clos, il se remémora des moments de sa vie, des moments passés, joyeux comme malheureux. La vie au dojo Hazuki, la mort de son père, l’arrivée au village de la neige, son premier cours à l’Académie sous la tutelle d’Urusaki Kitai. Kojiro, Sephiro. Sa famille d’adoption, les Ozhora. Ce jour merveilleux où Aniki lui donna ce fameux et évocateur bandeaux prouvant qu’il faisait parti de la famille yukienne ; ce même jour où Anshu lui retira les œillères sur ce monde désolation. L’examen chunin, Aoshi, Mizaki, Gzaltan et ses toutous. Tout ces souvenirs flashés intensément son esprit.

*Je suis prêt.*

Le garçon libéra une intensité de chakra intense, jaillissant parmi les Tenketsu pour s’ouvrir vers l’extérieur. Et, dans un élan, il tenta une nouvelle fois la technique. La technique avait-elle fonctionnée ou pas ? Ryo ne le savait pas. Un clone se trouvait là, en face de lui. Soudain, celui-ci se mit à courir vers le jeune homme, tout foufou, criant des mots dans un langage inconnus ou alors très ancien, la langue pendue comme un chien assoiffé. L’Hazuki d’un coup de pied l’explosa dans un nuage de fumée. Quelque chose avait du clocher dans la procédure. Rapidement, il su ! Il avait gardé en mémoire l’image de chien de son adversaire. Oui, oser attaquer un animal pour vaincre et un sentiment évocateur et stigmatisant. (1er essai raté)

Brièvement, il se remit en position. * C’est parti pour mon nouvel essai. * Une fois bien s’être imprégné de l’élément à modifier, il canalisa tout son esprit sur l’ordre général à exécuter. Il se remit en position, prenant soin de ne pas louper une étape. Soigneusement, il découlait jusqu’à l’explosion de chakra finale. Un autre Ryo apparut. Il paraissait normal à vu d’œil. D’ailleurs, lorsque le clone s’avança vers son créateur de façon posé, le genin su une chose, l’image animalière précédente s’était évaporée de son esprit. Lorsque soudain !!

Le clone sourit légèrement et prit la parole. Sa voix, au début peu assuré se fit plus calme.
« Et bien… nous revoilà à nouveau l’un en face de l’autre… à Yuki en plus. »
Son ton de voix ressemblait à celui de…Toshiro Sagara. Même phrasé, même intonation. Il porta lentement la main à sa ceinture, en tira un Kunai qu’il fit tourner entre ses doigts. D’un geste ample, le sourire aux lèvres, il l’envoya à quelques mètres en direction du « vrai » Ryo, devant lui. L’Hazuki bondit alors sur le côté tirant une volée de shuriken. Le clone disparut dans un nouveau nuage de fumée. (2eme essai raté)

*Bon, bon. C’est déjà ça…il devient humain là…*

Maintenant, il allait essayer de conclure en beauté. Il concentra son chakra en étant concentré sur lui-même et non les personnes qu’il avait côtoyé. Il revoyait la schématisation des étapes à exécuter. Puis, il accomplit encore une fois. Le jeune Hazuki avait réussi à enchaîner les différents sceaux nécessaires pour cette technique à une vitesse prodigieuse. Sa concentration était parfaite aussi. Et au moment de lancer on aperçu une certaine forme se dessiner.

Ainsi, il retenta encore une fois...
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Kôrikage »

Un Ryo apparut. Il parlait comme Ryo, réagissait comme Ryo, bref c'était Ryo... à cela près qu'il n'avait aucune des connaissances de ce dernier, aucun de ses souvenirs. Il savait parler, bouger, ressentir et réagir... mais il ne savait pas qui était Sagara, Anshu and co, ce qu'était les loups de glace etc...

HRP : Très bien. :) Maintenant trois essais avec progression dont un je donne le résultat. Il va falloir trouver une solution pour "tranférer" toutes les données jusqu'à ton clone et qu'il puisse les utiliser. Parce ce n'est pas parce qu'on sait, qu'on réussit. Et en combat Ryo n'aura pas le temps d'apprendre à ses clones à réussir des oiseaux de glace. Cela sans compter les souvenirs, les expériences, les stratégies etc... Bon courage ! :winkk:
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Ryo Hazuki »

Des clones ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace.
« Oh…où suis-je ?! Cet endroit ne me dis rien…j’ai l’impression d’avoir l’esprit embrumé. »

Il ne tremblait pas, ne bougeait pas. Une foule de pensées innommables, causées par l’air, la stature, l’allure du clone, se ruèrent à l’improviste dans son cerveau. Le paralysant. Le médusant. Non, le « vrai » Ryo ne bougeait pas. Il contemplait son autre. Il admirer l’apparition qui venait de parler. C’était, en lui, un désordre fou, un tumulte chimérique.

Etait-ce bien un deuxième Hazuki se trouvant en face de lui ? Cela pouvait-il être son double ? Un Ryo Hazuki à la chevelure couleur châtaigne, et aux yeux boisés ? Pourquoi, oui, pourquoi, en doutait-il ? Le métallique bandeau yukien, le même habit sempiternel. Physiquement, mais aussi vocalement. Sa douce voix, calme et sereine qui venait de s’élever, il y a quelques secondes. Cette même voix. D’étranges visions, engendrées par la confusion, voltigeaient en lui comme des ombres. Jusqu’à présent, il n’avait pas eu affaire à une copie conforme. Là, désormais, il avait un miroir tridimensionnel.

C’était à la fois bizarre et magique. Captivant et repoussant. L’idée de tenir une conversation avec soi. Idée plutôt autiste dans l’absolue. Sorte de schizophrénie sociable avec soi. Ainsi, dans l’enthousiasme de cette réalité illusionniste, le jeune homme tendit la main vers son prochain. Le clone fit de même. Ce qu’il éprouvait pour son autre, à cet instant précis, était une profonde mais très singulière affection. Non pas un narcissisme déplacé.

« Je suis Ryo Hazuki. Et toi…le garçon se gratta la tête. Il ne savait pas trop comment aborder la chose avec l’être humain en face de lui. Bah…tu es moi ! Disons, Ryo Hazuki Bis.»

« Ryo Hazuki Bis… ?? Se nom ne me dis rien. Comme toi, je ne t’ai jamais vu ?? On se connaîtrait de quelque part ? J’ai beau réfléchir, mais je suis désolé, mon cerveau me fait défaut. J’ai…j’ai comme un trou noir sur tout. J’ai une impression de vide…»

L’être souri. Il n’avait en réalité aucuns souvenirs de la vie de son créateur, il ne connaissait rien. C’était une sorte de genin, amnésique. C’est ainsi que le vieux maître s’approcha, d’un violent coup de bâton, il fit disparaître le clone dans un nuage de fumée. Puis, se tournant vers le jeune shinobi, il s’adressa d’une voix toujours aussi pénétrante et rassurante :

« Très bien jeune homme. Tu avances plutôt vite dans l’apprentissage d’un tel jutsu. Tu viens ainsi, de découvrir la nouvelle partie de la technique. Il ne suffit pas de s’occuper du physique et du mental, il faut aussi transmettre tout ton savoir au clone. Il doit « naître » déjà éduqué en quelque sorte. C’est la dernière partie. Après cela, tu pourras te féliciter d’avoir acquis une telle arme offensive. Bon, bon…tu as bien travaillé pour ce matin. Que dis tu d’une pause méritée. Madame doit attendre pour le repas. Il est déjà midi. Et puis, je voudrais que tu puisse réfléchir à la façon de procéder durant l’heure de la sieste… »

Les deux hommes sortirent alors de la pièce. Il ne fallait pas faire attendre une dame, surtout quand elle venait de passer une matinée à préparer un succulent repas.

***

Quinze heures…

Après une douce sieste qui avait suivit le repas, le jeune adolescent revigoré, prit à nouveau la direction du dojo, lorsqu’il croisa Master Chen. Le vieil homme l’invita alors à conclure l’entraînement en plein air pour profiter des rayons éclatants du soleil qui brillait dans le village ce jour. Le garçon ne refusa pas. Il aimait bien trop la nature, mais surtout, cela eu le don d’éveiller en lui une multitudes de souvenirs d’enfance. A l’époque ou lui et son père s’entraînaient sous le grand chêne de leur demeure. Légèrement, il fut emporté par ses visions enfantines…

//Songes//

Il était là, massif, implanté sagement dans le sol, le vieil arbre du dojo. Il est dit bien des comptes à ce sujet. Que parait-il, il serait le premier arbre du village. Celui, qui donna l’image du village, la feuille de konoha. Aveuglé par ce majestueux roi du domaine familial, Ryo était immobile. Autrefois, déformé par l’énervement, les yeux d’azur du jeune garçon se détendirent, pour adopter une image plus douce, plus respectueuse. D’un pas souple et léger, le souffle profond, il s’avança à la rencontre de celui-ci. Il remarqua, ce calme absolue. Pas un oiseau, pas un mots, pas un cris d’animal, rien. Seul, un profond respect du silence dominait ces lieux… Reposant. Une fois arriver à celui-ci, le jeune garçon ne pu s’empêcher de poser une main douce et calme sur cette écorce. Epaisse, douce, humide, tel un noble manteau, il admira les marques du temps. Le jeune, retrouvé le vieux. Du haut de ces centaines d’année, l’arbre se laissait admirait par ce jeune garçon. Soudain, la pluie se leva. Une pluie prompte. Forte et puissante. L’instinct du garçon le porta aux pieds de la salle d’entraînement.

« Qu…QUOI ?! »

A l’intérieur, Genzo Hazuki affrontait ce…ce Lan Di. Tournant machinalement sa tête à droite et à gauche, le jeune genin pu apercevoir les deux hommes de mains dans leur smoking traditionnel noir. Le regard enragé, le je jeune adolescent s’interposa inconsciemment au milieu du duel d’art martiaux. L’homme dans un habit traditionnel chinois, fit volte face pour l’expulser à nouveau d’un mouvement de la paume. Tout se répétait à nouveau. Ryo se trouvait toujours aussi faible face à cet homme. Non, cette fois-ci, le garçon fut projeté jusqu’au vieux chêne, et…


//Fin Songe//

« Lan Di… » cria-t-il brièvement.

Le regard déterminé, il se releva et s’étira calmement. La nuque, les genoux, les coudes, les poignes, les chevilles, bien… Il s’était maintenant assez étiré pour son entraînement. Il allait pouvoir se montrer qu’il avait la volonté de devenir quelqu’un d’important. Qu’il serait capable de défendre ceux qui lui sont chers. Tournant sa tête vers le vieux sage, il lui glissa quelques mots. Selon lui, après mûres réflexions durant la période de sieste, le meilleur moyen pour transférer ses connaissances directement dans chacun de ses clones, était d’envoyer une quantité importante de chakra dans les zones de son cerveau correspondant à la mémoire. Mais pas n’importe quelle mémoire. En effet, il n'existe pas une, mais des mémoires. En première analyse, on peut distinguer la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Et, d’après les connaissances du genin dans le médical, mais surtout, grâce à une simple déduction logique, il pu déceler laquelle cibler. Contrairement aux précédentes qui effacent les données aussitôt après leur traitement, la mémoire à long terme stocke les informations pendant une longue période et même pendant toute la vie. D'une capacité considérable, elle est dépositaire de nos souvenirs, de nos apprentissages, en résumé, de notre histoire. Bien entendu, cela n’était pas aussi simple. On sait aujourd'hui qu'il n'existe pas de "centre de la mémoire", mais plusieurs sites du cerveau impliqués dans le traitement et la conservation des informations. Il fallait donc au jeune homme de tous les impliquer. C’est là où consistait la plus grande difficulté.

C’est alors que Master Chen, intervînt.

« Bon, bon…tu as bien fait fonctionner ta tête. Maintenant, je vais donc t’enseigner l’astuce pour réussir et conclure, ton apprentissage. Comme tu as pu le dénoter, il faut prendre en considération ta mémoire à long terme. Mais, ce n’est pas tout. Il faut, comme tu as pu en apercevoir les contours, baigner, les parties adéquates dans ton chakra. Cette partie de la technique, s’exécute en même temps que le malaxage. En effet, il te faudra donc, immerger ton cerveau dans le fluide afin que celui-ci soit imprégné. Pendant l’élaboration, tu vas te retrouver plongé au plus profond de toi-même. Il te faudra entrevoir le chemin vers ton passé, et l’affronter. »

« Affronter ?! Mais qu’est-ce que je devrais affronter ? »

« Ce que tu y apporteras… »

Le garçon fit un signe de la tête. « Très bien. Je vais essayer. »

« Non ! N’essai pas ! Fais-le ! Ou ne le fais pas ! Mais il n’y a pas d’essai… »

C’est ainsi que Ryo se mit en route vers son passé et ses souvenirs afin d’en finir avec cette technique puissante.

***

Ses deux premières tentatives furent des échecs. Bien entendu, il n’avait pas été vain. Mais, il ne connaissait pas le mot « abandonner ». Une chose sûr que pouvait se vanter le garçon, c’est son acharnement à toujours se battre pour réussir. Une abnégation à toute épreuves. (Voilà mes deux essais ratés).

Déterminé à réussir, il ferma les yeux, expira un long moment afin de mieux se concentrer et de se relâcher au maximum. Le relâchement, c’est la clé de la réussite. D’après ce qu’il avait compris des paroles du maître, il devait concentrer fortement son chakra dans les parties de son cerveau adéquate à la mémoire à long terme afin de façonner les souvenirs à transférer dans le clone. L’Hazuki, retroussa les manches de sa chemisette rouge, alors que des rides commençaient à se former sur son front. Un tel signe chez lui, était la marque qu’il était immergé dans un état de concentration maximal, et que rien n’aurait pu le troubler. Il dirigeât son énergie spirituelle vers son centre d’intelligence. L’introspection rétroactive vers les vestiges d’un passé enfoui au plus profond allait s’ouvrir. Et c’est ainsi qu’il fut porté à mille lieux d’ici. Vers un monde chimérique au-delà des frontières du réel…

Au beau milieu d’une forêt blanche, immaculée…Ryo se trouvait. Etait-ce le paradis, son paradis ? Un eden chaste et pur, un air frais et vierge. Tout semblait innocent, tout semblait inaltéré. Il n'en croyait pas ses yeux. Un monde si paisible existait-il en lui. Un sentiment de plénitude lui envahi l'épiderme. Frisson aérien. Quel bonheur de laisser ses yeux se perdre dans l'infini beauté naturelle. C’est alors que ses jambes furent tenter de se mouvoir. Un premier pas, puis un deuxième. Le garçon avançait. Machinalement, presque mécaniquement. Une sensation étrange l’envahissait. Il paraissait connaître au plus profond de lui ce lieu. L’avait-il déjà imaginé dans ses songes ? Possible. Son cœur battait la chamade et sa curiosité se fructifié au fil de son avancée. Il semblait faire face à son passé, à sa destiné. Soudain, et après avoir traversé cette immensité opaline, le garçon se retrouva devant une entrée. Des escaliers se perdant dans une obscurité contrastant avec l’environnement limpide. Une excitation légère le parcourut. Tout comme une appétence désinvolte. Où était la vérité ? Où s’arrêtait le réel, ou commençait le fantasmagorique ? Vestige antérieur où idéal illusoire ?

Il prit l’escalier en colimaçon.
Cent marches…
Deux cent,
Trois cents,

..
.

Une lumière au loin l’attirant. Le captivait. D’où provenait-elle ? Impossible de le savoir, sans s’y plonger. Avançant vers sa destinée le jeune homme continuait de franchir les dédales interminables. Au loin, la lueur grossissait au fur et à mesure qu’il défiait l’obscur tunnel. Devenant de plus en plus aveuglante à chacun de ses pas. Flash d’une époque enfouie, d’un passé révolu…ou presque. Puis, vînt un son. Non, un rire. Démoniaque. Ryo ne pût s’empêcher de faire attention à cette incantation infernale qui flottait dans l’air devenant glacé à chacune de ses foulées. Fou rire inquiétant pour lieu se métamorphosant. Et alors, un indéfinissable malaise s’empara de son être. Il stoppa sa marche. Craignant d’avancer. Redoutant d’être englouti dans quelques abyme que ce soit. Pourtant, la lumière tendait ses bras. Au bout…Ryo, sur ses jambes flageolante fixait cette illumination d’espoir. Des images défilèrent, flashèrent. Des visages émergèrent. Toshiro Sagara…Moloch…Ryusaï Edge…et…Anshu Kippai ! Le jeune homme se ressaisit alors. S’élançant vers la sortie. Cours Ryo, cours !!

Flash…

La lumière l’éblouit. Elle inondait l’arène de combat, ne laissant aucune part d’ombre. Dès que sa vue redevint normale, le genin tourna doucement sur lui même à la manière d’un petit enfant au milieu d’une énorme place, pour contempler son terrain de jeu. Il y était. Là, juste devant l’entrée du champs de bataille. Il s’arrêta, fermant un instant les yeux, n’écoutant que le calme d’une brise meurtrière. L’enceinte était vide. Pas âme qui vive.

Soudain…

Clap, clap, clap…Le garçon se retourna. Il était là. Une silhouette aiguisée presque séraphique. Un homme au sourire luciférien. Applaudissant le genin, comme un père admirant sa progéniture. Oui, Lan Di l’attendait. Etait-ce donc ça ? Faire face à sa destiné. On dit que tous les chemins mènent à Rome, pourtant, depuis ce fameux matin pluvieux, toutes les routes prisent par le jeune Hazuki, menait à lui ! L’unique moteur de son existence. Etait-il simplement qu’un pantin dont les ficelles étaient tenues par le prince des ténèbres ? Il fallait croire que oui. La réalité l’assailli. Elle le dévorait. Lentement. Sûrement. Quoiqu’il advienne, il remonterait le Styx dans sa misérablement vie vers son Hadès. Ryo ne pouvait le nier. Il devrait l’affronter. S’affronter. Pour pouvoir casser les chaîne de son existence. Pour pouvoir continuer d’avancer. Pour prendre son envol. Oui, un oiseau en cage essayera toujours de crocheter la serrure pour s’envoler. Plus haut, toujours plus haut dans le ciel azur. Va, jeune homme, va ! Brave ton passé, mais ne l’oublie pas. Il fait parti de toi, il est TOI. Accepte le, accepte toi…

Un sourire illumina le visage radieux du garçon. C’était tout le portrait de Genzo. Fier et droit. Un vrai shinobi. Renaissant tel un phoenix. Il n’était pas mort. Il vivait en Ryo. Le triomphe des êtres démagogues est passager, mais les vestiges sont éternels. Lan Di avait eu son moment de gloire. Bientôt, l’apogée prendrait fin. Jamais un homme est proche de sa fin, lorsqu’il atteint les sommets. Le visage déterminé, il s’élança. Faisant face à sa plus grande peur…


Ses yeux s’ouvrirent. Le malaxage intense du chakra prenait fin. Il revoyait la schématisation des étapes à exécuter puis les répéta pendant que son cerveau s’immergeait du fluide. Le garçon libéra une intensité de chakra intense, jaillissant parmi les Tenketsu pour s’ouvrir vers l’extérieur. Le jeune Hazuki avait réussi à enchaîner les différents sceaux nécessaires pour cette technique à une vitesse prodigieuse. Sa concentration était parfaite aussi. Et au moment de lancer on aperçu une certaine forme se dessiner.

Et, dans un élan, il tenta une nouvelle fois la technique.

Hrp: Voilà, les deux essais ratés, j'ai préférais ne pas les détailler et plutôt décrire le dernier. J'ai plus misé aussi sur l'histoire autour de la technique et les relations maître/ élève plutôt que de dire bêtement: je malaxe, etc...

Source: Star Wars; l'empire contre attaque.
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Kôrikage »

Un clone apparut. Un Ryo. Complet. Semblable. Pourtant différent car assujetti. Il connaissait son créateur, l'était sans l'être, le respectait sans savoir pourquoi, voulait le servir sans savoir comment...

HRP : Un post de conclusion où Ryo tente plusieurs choses comme par exemple : plusieurs clones, des clones qui se déplacent dans des directions opposées, des clones qui font des tech, synchro ou pas etc... :P
Dans ce post tu conclus aussi avec cet entrainement donc avec ton maitre et tout et tout, enfin tu connais le routine. Tu as eu de bonnes idées et une manière interessante de les écrire. :)
Si tu ne le bacles pas je te valide la technique.
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Re: Dojo Zhang [Entraînement]

Message par Ryo Hazuki »

La fumée laissa place à un Ryo parfaitement semblable, autant dans l’apparence physique, que dans les mimiques gestuelles. Le vrai s’approcha alors pour vérifier si la technique était bien peaufinée comme il le souhaitait. Il ne faisait même plus attention au fait de se trouver face à une copie conforme de lui-même, depuis qu’il s’entraînait il en avait prit une certaine habitude. C’est alors qu’il posa une simple question tout d’abord. « Si je te dis, Lan Di… » dit-il sur un ton interrogateur. Le clone se mit à répondre machinalement : « Un assassin qui doit payer. » Le garçon se tourna vers le vieux sensei, un large sourire pendu sur ses lèvres. Mais, pour continuer l’inspection et confirmer la réussite ou non, il reprit à nouveau. « Montre moi, ma spéciale sur les oiseaux de glace. » Sans savoir pourquoi, le clone se mit exécution. Le Ryo Bis lâcha huit kunais sur le sol, puis il s’élança dans une multitude de sceaux. Ceux qu’ils connaissaient par cœur désormais. Sa marque de fabrique allait ressortir. Hyoton Hyoutori sa technique préférait, et celle qui maîtrisait le mieux ayant inventé la fameuse variante. Les Oiseaux de Glace surgirent de telle manière que chacun d’eux portent en son sein une arme. Quatre oiseaux se mirent à tournoyer autour de notre ninja cloné, lui servant de défense contre une quelconque attaque physique.

« C’est bon…parfait mon enfant. Correctement réalisé ce Kage Bunshin, je vois que tu as fais. Bien sûr, désormais, de créer plusieurs clones à la fois, est la complexité. Et, les uns des autres, indépendamment, les faire agir. A l’essai cette fameuse technique, j’aimerais que tu mettes ainsi. Dans une situation réelle, Gui Zhang, mon fils, te serviras d’adversaire. »

Le jeune homme se mit alors rapidement en position. Quoi de mieux qu’un petit duel amical pour mettre en forme, le rude entraînement qu’il venait de subir depuis plusieurs jours. Et puis, il pourrait ainsi faire face à deux facteurs importants qu’on ne ressent pas lors des essais au calme. Agir bien et vite, sous la pression des attaques adverses. Faisant un petit signe de la tête, le genin invita le fils de Master Chen à ouvrir le bal. Le shinobi ne se fit pas prier une seconde de plus et, empoigna des kunais et les lança vers son vis-à-vis. Les kunais étaient dirigé un peu plus haut que la tête, vers les jambes et un vers le ventre. De cette manière, il essayait de limiter les mouvements verticaux pour éviter les kunais. Puis, il se décala de quelques mètres sur la droite et lança cette fois, une volée de Shurikens. Les destinations étaient cette fois moins calculées, il c’était juste mis en tête de toucher l’autre combattant. Maintenant, tout dépendait de ce qu’allait faire le jeune homme. Son entrée en combat avait été un peu rapide et rustre.

« Ooh…tu veux m’empêcher d’esquiver tes projectiles par un saut aérien. Et tu m’offre qu’un seul côté de libre. C’est touchant. Il se mit en position. Laissant venir à lui les kunais. Ses mains étaient prêtent à exécuter…Kawarimi no jutsu !! » Le garçon fut touché par les armes de jets qui se dirigeaient sur sa propre personne à une allure folle. Il disparut dans un nuage de fumée. Pour, réapparaître derrière son adversaire. Il venait de profiter du clone créé quelques minutes plus tôt pour permuter. Désormais, il avait tout le champ libre pour lancer son jutsu. Composant rapidement les sceaux adéquates, il fit apparaître quatre copies conformes à ses côtés. « A moi d’attaquer je supposes.. » Brièvement, les quatre Ryo Bis s'élançèrent dans des irections opposées, de façon à se positionner sur un angle, formant un carré avec pour axe central, Gui Zhang. L’original, resta alors en retrait. D’une voix forte, il cria : « Poussière de diamant !!! » Les clones se mirent à lancer chacun un rayon de glace vers la cible. D’un bond aérien, il esquiva les 4 attaques simultanées, mais, il se trouvait désormais à la merci du genin. « Comme prévu. C’est fini… » Le garçon allait conclure lorsque…

« Stop ! dit le vieux maître tout en retenant la main de l’Hazuki. Bien grandis tu as, jeune garçon depuis notre première rencontre. De ton père, cette force intérieur, tu as tiré. Fier de toi aujourd’hui, je suis. Alors prendre un thé, veux-tu… »

C’est ainsi que les trois ombres fondirent à l’intérieur du dojo. L’entraînement étant fini.
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