Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Primura Tchinonamida
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Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Primura Tchinonamida »

[Suite de ce qui s'est passé ici : http://www.nindo-no-shinobi.com/viewtop ... 936#p80936]


Sans lui laisser le temps de protester ou de se défiler, Primura poussa Ikari dans son café favori souriant en entendant le son familier de la clochette de l'entrée.
Elle adressa un joyeux « Bonjour ! » à la propriétaire/cuisinière/serveuse avant de s'asseoir sur la banquette rose pâle avec un soupir de contentement. Ce qu'elle pouvait aimer cette endroit...

De confortables banquettes étaient fixées au mur de droite, devant elles étaient placées plusieurs tables blanche, quelques chaises de la même couleur venaient compléter le mobilier. Sur le mur de gauche il y avait un très grand miroir qui couvrait toute la surface et au fond de la salle un imposant comptoir devant lequel trônaient de hauts tabourets. Sur ce même comptoir de gros récipients transparent laissaient voir des Smartyes, des Carembares et d'autres douceurs. Sur le miroir et à quelques autres endroits de la salle étaient représentée une jeune fille style bande dessinée avec à l'oreille un casque de communication. Le nom du café venant du fameux code que les ninjas utilisaient il y a longtemps pour établir une communication.

La carte en main l'adolescente étudia les différentes sucreries proposées avec un sérieux presque comique avant de se décider pour un thé des îles lointaines et un spécial-manga-top-choco.
« Je te conseille le spécial moshi-moshi, c'est mon favori et la grande spécialité du café ! » déclara Primura avec un sourire assuré.
« Parle moi un peu de toi Ikari... après réflexion on a pas vraiment eu le temps de faire connaissance jusqu'à présent. Tu m'as dit que tu aimais écouter de la musique. Quel genre ? Quel groupe ? Quels sons te parlent ils le plus ? Tu joues d'un instrument ? Ah tiens ça fait un moment que je me le demande mais pourquoi être toujours habillé en noir ? Quelles affinités as tu avec cette couleur ? Il n'y a pas d'autres couleurs que tu aimerais porter ? Bon c'est sur que si c'est du rose ça peut être gênant mais...
Tiens ça me fait penser, tu ne trouves pas que ta tenue manque un peu d'accessoires ? Quelques badges peut être ? Ou bien un ou deux bijoux ? Un anneau, une chaînette... ? Attends je vais voir ce que j'ai sur moi, ça peut être intéressant. »


Alors que la cuisinière s'affairait et faisait entendre de très prometteurs bruits de tambouille, Primura sortit une boite à bijoux d'environ cinquante centimètres de haut pour pour trente de large qui comportait de multiples petits tiroirs. Elle commença à les ouvrir les uns après les autres. Ikari allait sous peu se transformer en mannequin vivant, cible de la folie créatrice de la jeune fille.
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

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Ikari Yorukawa
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Ikari Yorukawa »

Peine perdue, la jeune fille le poussa à l’intérieur de l’horrible café. En entrant, Ikari sentit sa mâchoire se crisper encore davantage. *C’est quoi… ça ? ôÔ* Pourtant, le jeune homme ne chercha même pas à faire demi-tour, de toute façon Primura ne l’aurait sûrement pas laissé faire. *Courage ! Ça n’est qu’un défi de plus… ou le dernier.*
Déjà la jeune fille s’était installée sur une des banquettes à l’immonde couleur rose pâle et Ikari prit place face à elle sur une chaise. Ce qu’il pouvait (déjà) détester cet endroit… il se serait crut dans une maison de poupée.

Sa camarade lui conseilla alors l’un des desserts, soit disant la spécialité du café. Il lui demanda ce en quoi consistait ce fameux spécial moshi-moshi et une fois rassuré il choisit de lui faire confiance et en commanda un. Il ne lui ferait pas l’affront de commander une bière, de toute façon il ne devait pas y avoir autre chose que des sodas et de la poudre de perlimpinpin ici. Par contre il s’inquiétait un peu de la tête de sa coupe, ça risquait d’être… rose.

Puis la machine à question se mit en route. *Jeez, j’avais oublié ce détail…* Bon, comme on dit, quand il faut y aller, il faut y aller. "Hum, pour les groupes ma préférence va à ceux de hard rock, en particulier les Anarchistes Complètement Défoncé au Crack." Ouais, ça c’était son groupe préféré, ses idoles ! "Sinon, les sons qui me parlent le plus sont ceux de la guitare mais je n’en joues pas, d’aucun instrument d’ailleurs, excepté ma voix. Et si je suis toujours habillé en noir, c’est parce qu’à une certaine époque je me suis fait dérouiller, ma réponse a été de m’imposer à l’aide d’un style différent, depuis c’est resté mais plus jamais on ne m’a fait chier. Quant à savoir si ma tenue ne manquerait pas d’accessoires, je t’assures qu’elle est très bien comme ça." Il avait dit cette dernière phrase d’un ton ferme, le genre de ton qui vous fait comprendre qu’insister signifierait la fin de la discussion. Ça n’était pas par méchanceté qu’Ikari lui avait répondu ainsi mais il avait sa réputation à tenir et s’il écoutait Primura, celle-ci risquait d’être ruinée, surtout au vu de la boîte à bijoux de la jeune fille.

Peu après, la serveuse revint avec leurs commandes. Il n’y avait finalement pas que des choses horribles en ce lieu à en juger par la magnifique coupe *Et cette magnifique croupe.* qu’elle posa devant lui. Imaginez un peu, un brownies nappé de chocolat fondu encore chaud *Dont on aimerait enduire la demoiselle.* et dans ce chocolat fondu baignaient de petits bonbons, vous savez le genre qui ne fondent pas dans la main mais dans la bouche, avec un M tatoué sur chaque fesse (non pas Marilyn Manson). Le mieux dans ce dessert étant la quantité qui était telles que vous en auriez mal au ventre avant d’avoir fini la moitié !
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Primura Tchinonamida
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Primura Tchinonamida »

Au nom du groupe favori d'Ikari, Primura leva le nez du tiroir où elle était occupée à chercher un anneau d'argent qui conviendrait à l'oreille gauche de son vis-à-vis. Le nom ne lui disait rien mais il suscitait chez elle des images assez... inhabituelles. Le genre en lui même ne lui disait rien... il faudrait qu'elle se renseigne.

« J'aimerai bien que tu me fasses écouter quelques morceaux à l'occasion. Je dois reconnaître que ce groupe et ce genre le « Hâredroku » comme tu l'as appelé ne me disent absolument rien. Tu piques ma curiosité... »
Elle se remit ensuite en quête de l'anneau qu'elle avait en tête et finit par sortir l'objet de sa convoitise de son tiroir.
« Je me rappelle de ta performance au karaoke. Il y a des chansons que tu aimes chanter tout particulièrement ? Des textes ou des thèmes que tu aimes chanter ? Personnellement je sais jouer de plusieurs instruments mais je me suis rapidement concentrée plus particulièrement sur le violon. Il ne t'ai jamais venu à l'idée de créer un groupe ? Pour ma part l'idée vient juste de me venir à l'esprit... mais ça pourrait être intéressant... qu'en penses tu ? »
Elle se mit alors à la recherche d'un médaillon approprié à la nuque du jeune homme mais releva bien vite la tête.
« Dérouiller ? Par qui ? Où ? Pourquoi ? Comment ? » L'adolescente avait pour le moment un peu de mal à comprendre pourquoi on « dérouillerait » Ikari. Pour elle frapper quelqu'un était un acte barbare qui requerrait de nombreuses conditions pour passer dans la catégorie « acceptable » « normale » ou « honorifique ».
« C'est bien d'avoir un style propre. Cela permet de se différencier du reste du monde, de se donner une spécificité, une identité... qui plus est on est généralement mieux dans sa peau. C'est d'ailleurs un aspect que développe Okasa Ichimako dans son livre « Se différencier en société ». Très bon livre je te le recommande, quoiqu'un peu barbant par moment... »

Au son de la voix d'Ikari sur sa dernière réplique, Primura arrêta là ses recherches avec un petit sourire amusé et rangea ses trouvailles bien sagement dans la boite et la boite dans le snowboard.
Elle respectait ce besoin de conserver sa spécificité vestimentaire sans que quelqu'un d'extérieur n'intervienne dans sa conception. Cet indépendance d'esprit lui plaisait.
L'adolescente se recula avec un sourire gourmand sur son fauteuil lorsqu'on déposa sa commande devant elle. Trois boules de glace au chocolat entouraient un fondant au chocolat encore chaud. Les boules étaient nappées de chocolat noir fondu et parsemé ça et là d'amandes effilées.
« Merciiiiiii ! » dit Primura en se saisissant de la longue cuillère d'argent que la serveuse avait déposée à côté de l'assiette.
« Bon appétit ! » s'exclama t-elle avant d'attaquer sa douceur avec diligence.
Le visage rayonnant, elle porta ses mains à ses joues alors qu'elle savourait l'ârome puissant de son goûter.
On pouvait presque voir des étoiles danser autour de son visage.
Ce n'est qu'après avoir avalé la totalité de la première boule de glace et un bon tiers du fondant qu'elle s'adressa à nouveau à Ikari.
« J'ai pris l'habitude de bouquiner ici de temps en temps. Comment trouves tu ta commande ? Tiens tu veux bien ouvrir ton livre sur les invocations ? Je dois reconnaître que je suis incapable d'attendre que tu le rendes pour que je puisse le consulter à mon tour. Le chapitre des invocations du cours de monsieur Roge est assez... vide. A part le fait qu'il nous faille passer un contrat avec un représentant de ces créatures correspondant généralement à des animaux connus quoiqu'un peu différent par l'aspect et surtout les capacités. Les ninjas les appellent pour utiliser leurs capacités dans les circonstances difficiles. Bon c'était un peu plus développé que ça dans le cours mais l'essentiel des renseignements demeurent dans le résumé que je viens te faire. Lors de l'examen chunin j'en ai vu un qui a utilisé une invocation et ce qui les liait semblait un peu plus fort qu'une simple « utilisation ». Par ailleurs cet histoire de contrat m'intrigue... et puis comment fais t-on pour les rencontrer ? Y a t-il beaucoup de types d'invocations différents ? Bref... j'ai pas mal de questions et ma foi... j'ai un peu de mal à patienter pour y répondre alors... tu veux bien ? » demanda t-elle en lui faisant (presque) inconsciemment un regard-chibi-kawai-irrésistible-et-plein-d'étoiles-spécial-fille-qui-ferait-fondre-un-des-légendaires-glacier-entourant-Yuki -le-tout-renforcé-par-la-cuillère-qu'elle-avait-dans-la-bouche -et-la-petite-tâche-de-chocolat-au-coin-gauche-de-sa-petite-bouche.

Le genre que n'aurait pas déprécié Misa-Misa à la JA et qui aurait fait fondre sur place un grand blond de ma connaissance...
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

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Ikari Yorukawa
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : Je me relirai demain, enfin ce soir :).

Les réponses d’Ikari amenèrent d’autres questions de la part de Primura et d’aucun aurait soupiré en se rendant compte que pour chaque réponse donnée, deux autres questions étaient posées. D’aucun mais pas Ikari, il avait beau être peu expressif, il répondait toujours lorsqu’on lui posait une question. Il se lança donc dans une nouvelle série de réponses.
"Passe un jour chez moi et ce sera avec plaisir que je te ferai découvrir ce genre." Ikari était sincère, comme toujours, en disant ça, trop heureux de trouver quelqu’un d’autre que Mai qui s’intéresse à sa passion.
"J’aime chanter sur pas mal de thème, sur le rock en général mais aussi sur les thèmes qui dérangent parce qu’ils poussent à la réflexion et qu’avec eux on se rend compte que le monde n’est pas tout beau, tout propre. Quant à créer un véritable groupe, ouais j’y pense depuis un petit moment mais à part faire des bœufs de temps à autre, j’ai pas trouvé grand-chose. À croire que les jeunes font fuir." Il y avait bien cette fois où il avait joué avec des triplettes du pays du feu, mais celles-ci n’étaient que de passage, dommage, le courant était bien passé, qu’il soit direct ou alternatif.

Puis vint la question fatidique. Pourquoi s’était-il fait dérouiller un jour ? *Parce que c’était des connards.* Il n’avait guère envie de répondre mais il se força un peu. Il n’irait pas non plus jusqu’à déballer toute sa vie devant la jeune fille mais elle pouvait bien savoir certaines choses. "Parce que même en dehors de mon style vestimentaire, je suis différent. Mes yeux sont rouges, je ne ris jamais, de même que je ne pleure pas. Je crois que ce jour là ils ont eu peur de moi, leur réponse a été la violence."
Elle lui parla également d’un livre de Okasa Ichimako. Si même elle l’avait trouvé barbant, ça ne risquait pas de l’intéresser, déjà que pour le motiver à lire, du moins pour le moment, il fallait qu’il y ait des images dans le livre alors là, ça n’était même pas la peine.
Au moins pendant qu’il lui répondait, il n’avait pas besoin de s’inquiéter de ce que préparait Primura avec sa boîte à bijou, il lui avait pourtant dit que son style était très bien comme il était, alors pourquoi insister ? Non, ça va, il venait de ranger sa boîte.

Puis leurs consommations arrivèrent, stoppant le flot de questions de Primura. Délivrance. Elle lui souhaita un bon appétit avant de se lancer à l’assaut de son dessert. "À toi aussi, merci." Lui aussi mangea doucement, prenant bien son temps pour savourer un nouveau dessert. Il y avait quand même de chouettes choses dans cet endroit, si seulement la décoration n’avait pas été aussi mièvre. Peut-être emmènerait-il Mai ici à l’occasion.
Alors qu’il n’avait même pas terminé la moitié de son dessert, Ikari se vit interpeller par Primura qui voulait savoir s’il trouvait son dessert à son goût et s’il voulait bien ouvrir son livre sur les invocations afin qu’elle puisse le consulter, le sujet semblant visiblement l’intriguer. "Primura, tu as du chocolat sur la joue." Il laissa alors passer quelques instants puis fit glisser le livre jusqu’à la jeune fille assise face à lui. "Et c’est succulent."

En ouvrant le livre à une page au hasard, Primura pu y lire l’extrait suivant :
Je cheminais depuis déjà prêt d’une semaine dans la jungle sans n’avoir rencontré le moindre représentant de la race de mon invocation. Pourtant en parlant avec Pazuzu, il m’avait assuré que je pourrais rencontrer les siens à cet endroit. Étant donné qu’il avait été banni de son clan pour une histoire de palais du chef qu’il avait fait accidentellement brûler (je le répète, Pazuzu est assez maladroit) j’ai préféré ne pas l’invoquer pour lui demander davantage de renseignements, estimant que sa présence pourrait se révéler problématique si elle était remarquée.

Je devais pourtant trouver le reste de son peuple si je voulais un jour obtenir une invocation plus puissante que lui et ainsi pouvoir rattraper mon équipier qui lui était déjà capable d’invoquer deux types de moufettes créatures différentes. Je me résolu donc à poursuivre ma marche, comptant sur un peu d’aide de dame Chance. Ça n’est que deux jours plus tard que j’obtins la réponse à ma prière muette en tombant sur des traces par terre et qui étaient étrangement semblable à celle de mon invocation actuelle.

En relevant la tête, j’aperçu alors une sorte de temple, ou de palais, en ruine. L’édifice avait dû être splendide des siècles plus tôt mais aujourd’hui il n’est plus que l’ombre de lui-même. M’en approchant, je ne pu que remarquer que les traces se faisaient de plus en plus nombreuses et bientôt j’entendis des cris de bêtes semblables à ceux que Pazuzu poussait lorsqu’il voulait me mettre à bout, alors imaginez l’effet multiplié par dix, par cent même.
Me précipitant à l’intérieur, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une incroyable variété de créature de la race de Pazuzu entrain de tenir une sorte de… je ne saurais l’affirmer mais on aurait dit qu’ils tenaient conseil. Sur le moment, je choisis de rester caché afin de ne pas les perturber et surtout afin de juger de leur agressivité car en dépit de mon don pour le combat au corps à corps, ils étaient bien trop nombreux pour prendre le risque de déclencher les hostilités, surtout que, rappelons-le, mon but était de revenir chez moi en étant capable d’invoquer d’autres créatures que Pazuzu.


En le lisant, Primura pu rapidement se rendre compte que ce livre racontait surtout l’histoire de son écrivain, Hulquiora Torquemada, un noble du pays des Taureaux et de sa rencontre avec sa première invocation ainsi qu’avec les niveaux suivants, pourtant il restait de nombreuses zones d’ombre. Par exemple, à aucun moment il ne disait de quel type d’invocation il s’agissait, de même qu’il détaillait peu la façon de procéder pour invoquer. En fait le livre traitait surtout de la société des invocations, sociétés qu’il avait pu étudier de prêt pour sa propre invocation et dont il avait collecté les récits pour d’autres créatures.

[hrp] : j’ai rien comprit à ton histoire de blond, c’est une private joke ?
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Primura Tchinonamida
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Primura Tchinonamida »

Primura écoutait attentivement les propos de son vis à vis, découvrant des choses que non seulement elle ignorait mais qu'en plus elle n'imaginait pas possible... surtout venant d'être humains... et plus particulièrement d'enfants. Ce genre de conduite et de comportement étaient tellement différent de ce à quoi s'accrochait son éducation, voir sa vie toute entière qu'elle avait même du mal à s'imaginait la scène.

Révoltée et dégoûtée elle ne montra pourtant qu'un entrain un peu plus poussé que de coutume pour couper des morceaux de son goûter. Une lady se devait de réfléchir avant de s'emporter. Qui plus est ces faits étaient passés et elle ne pouvait en rien les résoudre. Il valait mieux parfois répondre à la bêtise par une indifférence méprisante qu'elle maîtrisait plutôt bien.
* Par contre si je les croise je les... * pensa t-elle tout en plantant son dessert avec sa cuillère comme si elle se figurait qu'elle était une épée. Elle observa avec une moue perplexe le morceau de glace posé sur sa cuillère.
* En fait non il ne méritent même pas que je me salisse pour ça... *
Elle aviserait.
L'adolescente reporta son attention sur le livre qu'Ikari venait d'ouvrir et commença sa lecture. Bien que le récit se révéla aussi intéressant que captivant, il n'y avait pas d'élément concret qu'elle pouvait exploiter.
Tant pis, elle ferait des recherches à l'occasion. Rêveuse, elle vogua sur les mots qui l'emportèrent dans une rêverie éveillée où des dizaines de créatures passaient devant elle les uns après les autres, prêtes à se battre à ses côtés. Pourtant aucun ne se fixa réellement dans sa mémoire et lorsque sa cuillère ne rencontra plus que le vide et finit par teinter sur l'assiette de porcelaine, la jeune fille sortit de sa rêverie.

Ikari avait pratiquement fini son propre dessert et Primura sentait qu'elle avait encore quelque chose à faire. Quelque chose pour laquelle Ikari pouvait lui être d'une grande aide. L'adolescente plissa les yeux et fixa intensément le vide. Enfin les dernières brumes de rêveries s'échappèrent et sa réponse accourut derechef dans son esprit ankylosé.
« Ikari ! » s'exclama t-elle en se levant brusquement.
« J'ai absolument besoin de toi ! Tu as encore du temps ?! Il faut que je trouve un cadeau pour Tenki... mais je ne sais pas vraiment encore quoi... »
Elle se dirigea vers le comptoir, laissa un billet de vingt ryos dessus en saluant la propriétaire avant de d'embarquer son sac et Ikari dans le même mouvement vers la sortie.
Jetant de fréquent coups d'oeil à droite et à gauche tout en marchant d'un bon pas vers le centre-ville, Primura cherchait quelque chose qui attirerait son attention.
« J'aimerai quelque chose d'original... d'utile si possible... pas trop encombrant pour qu'il puisse le transporter sur lui un peu partout où il va... quelque chose qui me rappelle à son souvenir dés qu'il le verra... »
Elle parlait autant à Ikari qu'à elle même.

« Hier j'avais trop de choses à faire donc je me suis contentée de chercher dans ma tête mais je n'ai pas trouver de bonnes idées... alors je me suis dit que si je sortais en ville peut être que je trouverai quelque chose... mais si tu es là en plus, en tant que garçon peut être que tu pourrais m'aider... tu as des suggestions, des pistes à me proposer ? »
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Ikari Yorukawa
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Ikari Yorukawa »

Alors qu'Ikari achevait son dessert, Primura se leva soudainement en l'apostrophant, puis elle lui dit qu'elle avait besoin de lui. Après lui avoir demandé s'il avait encore un peu de temps, ce à quoi Ikari répondit par l'affirmative d'un hochement de tête, elle lui expliqua qu'elle voulait faire un cadeau à Tenki. Et sans doute voulait-elle que l'étudiant la guide dans son choix puisque, à sa différence, il avait quelque chose dans le futal et donc il saurait peut-être mieux ce qui ferait plaisir à Tenki. *C'est elle ou c'est moi qui sort avec lui ? Enfin, on verra bien.*

Comme pour lui laisser le temps de trouver le cadeau, elle le laissa un instant seul, le temps d'aller au comptoir pour payer. Ça, ça avait le don de l'énerver, elle venait de payer sa part. Ikari ne roulait vraiment pas sur l'or mais il payait toujours ce qu'il devait et il n'allait certainement pas se laisser inviter par une fille. Dès qu'elle fut à sa hauteur, il lui tendit le montant correspondant à son dessert. Si elle refusait, il lui rétorquerait qu'il ne demandait pas la charité et lui donnerait quand même l'argent.
L'étudiant ne voulait pas de sa pitié, il ne voulait de la pitié de personne et pour le moment il avait encore assez d'argent pour se payer un encas.

Tous deux marchèrent en direction du centre-ville et la genin en profita pour lui faire part de ses critères de recherche. Quelque chose d'original, utile et pas trop encombrant. Ah et il fallait aussi qu'en le voyant, Tenki pense à elle, mais pour ce dernier point Ikari ne s'inquiétait pas trop. Généralement quand on vous offre quelque chose, et quoi que ce soit, vous pensez à celui qui vous l'a offert en le voyant.
Maintenant il restait à trouver quoi lui offrir. Le jeune homme fumait, tout comme Ikari. Lui offrir un briquet risquait d'être superflu ; du tabac, une fois qu'il l'aurait consommé, qu'en resterait-il ? Et la pipe lui donnerait des allures de grand-père avant l'heure. Ça faisait beaucoup d'idées éliminées en peu de temps... et à présent il ne restait plus que la crème.

Le jeune homme laissa Primura finir de parler puis il lui fit part de son idée. "Tenki fume à ce que je sache. Niveau briquet il doit déjà être équipé et le tabac c'est éphémère, mais a-t-il un étui à cigarettes ? Il en existe de très beaux..." *Mais très chers.* "...en plus on peut souvent les faire personnaliser. Je peux te montrer où on en vend si tu veux."

Si la proposition d'Ikari plaisait à Primura, il la guiderait à travers la ville jusqu'à une petite échoppe. Celle-ci ne vend pas que des accessoires pour fumeur, en fait il s'agit d'un atelier de métallurgistes spécialisés dans la fabrications d'étuis, de boîtes, de malles et de contenants divers et variés. Le terme métallurgiste peut sembler un peu rude mais ces hommes ne se contentent pas de travailler le fer et l'acier. Si vous en avez les moyens, ils peuvent réaliser des commandes en métaux précieux, bois et cuirs Du véritable travail d'orfèvre et la qualité est au rendez-vous.
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Primura Tchinonamida »

La jeune fille observa pendant une paire d'infimes secondes la petite main potelée du jeune homme à la casquette. Non pas qu'elle se sentait insultée ou que ce soit d'autre. Mais la vision de l'adolescent lui tendant l'argent de sa commande avec un air décidé la faisait sourire. Elle comprenait son sentiment car elle aurait éprouvé le même en ces circonstances et elle ravala les formules habituelles de politesse qu'elle réservait au plus grand nombre. Avec Ikari elle avait vite compris que ces manières n'étaient pas nécessaires. C'était très agréable d'ailleurs.
Elle empocha l'argent avec un petit signe de tête pour lui signifier qu'elle avait compris et l'entraîna ensuite au dehors avant de lui exposer sa demande.

Son idée la ravit et elle le suivit avec enthousiasme en slalomant entre les badauds à travers les rues du village. Ils parvinrent enfin devant une échoppe modeste où étaient exposés des objets fabriqués dans plusieurs matériaux différents qui attiraient l'oeil et forçaient l'attention. Primura n'osa d'abord pas y toucher, trop émerveillée qu'elle était par le travail étalé devant ses yeux. Plus que des pièces utilitaires ou de luxe, c'était des oeuvres au même titre qu'un tableau ou qu'une sculpture et elle les observa comme tel.

Un vieil homme à la calvitie naissante avec des yeux bleu pétillant d'intelligence dont le nez busqué était chaussé de petites lunettes ronde vint lui proposer des conseils et ils discutèrent des projets de la jeune fille. Primura demandait fréquemment son avis à Ikari. Finalement, elle opta pour un étui à cigarette en métal et un zippo du même matériau auxquels elle souhaitait rajouter à chacun une gravure. Elle sortit son petit carnet et son stylo qui ne la quittaient jamais et entrepris de schématiser ce qu'elle voulait. Le propriétaire finit par lui proposer de revenir dans deux jours avec ses projets de gravure, celle-ci pouvant attendre la conception même de l'objet. L'adolescente le remercia chaleureusement avant de sortir de la boutique en compagnie d'Ikari.

« C'est magnifique... tout dans la conception jusqu'à la finition en passant par la matière... tu as vu ces étuis à stylos ? Et ces boîtes à bijoux ? J'y retournerai certainement pour les cadeaux d'anniversaire de mes parents et grand parents... en tout cas merci beaucoup de m'avoir montré cette boutique... ça correspondait parfaitement à tous les critères que j'avais établi... »
Excitée comme une puce, elle formulait des idées de gravure aussi fantasques qu'extravaguantes tout en griffonnant des morceaux de phrase sur son carnet. Une tempête d'idées assaillait son esprit et il fallait à tout prix la coucher sur le papier avant que l'accalmie ne survienne inopinément.
Ils finirent par se séparer, Primura souhaitant rentrer chez elle pour terminer d'étudier ces idées avant de se mettre à lire les livres qu'elle avait emprunté à la bibliothèque.

« Encore merci Ikari, rentre bien et à bientôt j'espère ! » dit elle sur un dernier signe de la main avant de sauter sur son snowboard pour dévaler la rue qui se présentait à elle.
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Ikari Yorukawa
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : finalement j’ai quand même eu envie de poster ma conclusion pour ce topic, même si elle n’était pas forcément nécessaire.

Le jeune homme avait tapé juste à voir l’enthousiasme avec lequel la jeune fille le suivit jusqu’à la fameuse boutique. Et ça n’était encore rien en comparaison de ce qui allait suivre. Dès qu’elle fut à l’intérieur, elle sembla survoltée, Ikari gardant son flegme habituel. Tout ce qu’il y avait dans cette boutique était de toute façon bien trop cher pour lui, alors à quoi bon s’extasier ?
Lorsque la jeune fille lui demandait son avis, le jeune homme lui répondait, d’une voix neutre ne voulant surtout pas montrer ce qu’il ressentait en ce moment. Ce qu’il ressentait ? Il se sentait comme le dernier des clodos qu’on aurait emmené dans une boutique de produits de luxe juste pour le faire baver. Et le pire c’était que c’était lui qui avait guidé Primura jusqu’ici, se passant lui-même la corde au cou.

Lorsqu’elle se fut décidée pour les objets, elle commença à griffonner sur un carnet qu’elle avait probablement sorti d’une poche, le jeune homme n’y ayant pas prêté une attention extrême, mais le vendeur lui dit que ça pouvait attendre, que les dessins des gravures n’étaient pas nécessaire à la fabrication de l’objet en lui-même et qu’elles seraient ajoutées à la fin.
Enfin ils sortirent. *Ouf, de l’air !* Il n’en pouvait plus de cette boutique, tant de belles choses. Tant d’objets qui lui faisaient envies et dont il savait qu’il ne pourrait probablement jamais se les payer.
Primura, elle, faisait déjà ses plans pour les anniversaires de toute la famille et là Ikari se surprit à ressentir une pointe de jalousie à son égard, lui qui était relativement j’m’enfontiste en temps normal… *Bourge de merde.* Il n’en appréciait pas moins la jeune fille et ne croyait qu’à moitié à ce qu’il venait de penser mais la voir si joyeuse à l’idée d’acheter tous ces objets hors de prix le mettait… hors de lui.

Après l’avoir une nouvelle fois remercié, elle lui dit au revoir et partit sur son snowboard. Lui, il resta là un instant cherchant au fond de l’une de ses poches ses cigarettes. Ouvrant l’étui, il y prit son briquet et l’un des précieux bâtonnets. Il s’en alluma une et tira une longue taffe dessus. Il avait besoin de se calmer et c’était le meilleur moyen qu’il connaissait pour ça.
Fermant les yeux un instant, il savoura la sensation que lui procurait la nicotine puis revenant au moment présent, il prit la direction de chez lui, ses deux livres dans un sac qu’il portait à la main. Mai devait s’impatienter, depuis le temps qu’il aurait dû être rentré. *Bilan de l’aprèm, j’ai vu à quel point on n’avait pas de thunes. Génial.*

*The black man had the blues.(1)* Il ne trouva pas de phrase plus adaptée à la situation.

(1) AC/DC "Let There Be Rock".
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Ikari Yorukawa
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Re: Moshi Moshi La Rose Blanche et Le Chardon Noir

Message par Ikari Yorukawa »

[hrp] : journée assez merdique, j’espère que ça ne se ressentira pas trop dans la qualité de ce post.

Suite de ce topic.

C’est non sans une certaine surprise qu’Ikari entendit la dénommée Ju leur dire qu’elles se rendaient au Moshi-moshi, un salon de thé. Ikari y était déjà allé, c’était… rose. Intérieurement il sourit en repensant à cette sortie qu’il avait fait avec Primura suite à une rencontre à la bibliothèque. Le temps s’était écoulé depuis ce fameux jour, Ikari avait beaucoup appris, probablement que Primura aussi, et surtout la jeune femme avait quitté le village. De gré ou de force le jeune homme n’en savait trop rien.
Comme Mai et le genin étaient armés, ils décidèrent de se retrouver sur place, le temps pour eux de poser leurs affaires à la maison, conscients que la lance et le bouclier d’Ikari ne passeraient pas dans l’établissement. Peut-être qu’ils n’auraient rien dit pour l’épée, et encore.

Se pressant, les deux Yorukawa regagnèrent leur chez eux pour y déposer les armes et prendre une douche rapide afin de ne pas empester, il faut dire qu’ils ne s’étaient pas retenus durant leur entraînement et la température était montée pour eux de passe en passe d’arme. Malgré tout ils n’arrivèrent que quelques minutes après les deux équipières de sa sœur selon ces dernières, à se demander quel chemin elles avaient bien pu prendre toutes les deux.
En allant au Moshi-moshi, Ikari avait interrogé sa sœur sur le véritable nom de Ju’, supposant, à raison, que c’était un simple diminutif. Il apprit ainsi que son nom était Juclésia et que c’était pour ainsi dire une sacrée brute en matière de combat, maniant la hache avec bonheur, ainsi qu’une forme assez brutale de ninjutsu. Le genin ne lui en demanda pas davantage, même s’il aurait été heureux de voir en action ce fameux ninjutsu.

Sur le chemin il apprit également que la dénommée Aishuu était en quelque sorte au service de Juclésia, comme une sorte de servante ou de garde du corps. Mai avait du mal à lui expliquer le concept ou cherchait à dissimuler certains points, le jeune homme hésitait à ce sujet. Elle avait parlé d’écuyère et de chevalier, mais si le second terme lui parlait un peu, le premier lui était totalement inconnu. Pour ce qu’il en comprit, l’écuyer était une sorte d’apprenti du chevalier mais Mai lui avait également dit que la relation entre Juclésia et Aishuu était plus complexe, sans qu’elle-même ne sache tout à leur sujet. Elles étaient arrivées ensemble un beau jour à Yuki et avaient intégré l’armée du village dans le cadre d’une sorte d’échange avec la ville d’où venait Juclésia.

Ils arrivèrent finalement en vue du salon de thé et Mai sourit avant de regarder son frère. La situation semblait beaucoup l’amuser, aussi fut-elle un peu surprise quand il lui dit être déjà venu avec une amie, et qu’il prit les devants, se dirigeant d’un pas décidé vers le bâtiment avant de lui en ouvrir la porte et de la laisser s’y engouffrer la première. Comme quoi la galanterie n’est pas morte à Yuki.
Une fois dedans, les Yorukawa repérèrent rapidement la table de Juclésia et Aishuu, la couleur atypique de leurs cheveux aidant. À table, un garçon de salle ne tarda pas à venir leur demander s’ils avaient choisi et bien qu’étant le plus jeune, Ikari était le seul garçon à table, aussi commanda-t-il en dernier, en profitant pour mûrir son choix.

Il fut quelque peu impressionné par la quantité de pâtisseries commandées par Juclésia et Aishuu, se demandant où elles allaient mettre tout ça, en particulier la seconde qui était mince comme tout. Sa sœur se montra plus raisonnable et lui-même se contenta d’un chocolat liégeois.
Une fois servis, les conversations allèrent bon train à table, enfin surtout entre Mai et Juclésia qui parlaient avec entrain quant Aishuu restait silencieuse sauf si on s’adressait à elle, et Ikari n’était pas connu pour être un grand bavard. De ce qu’il pouvait en juger, l’ascendant de Juclésia sur Aishuu était très fort et il s’interrogeait encore sur la notion de maître et d’apprenti qu’il pouvait y avoir entre ces deux-là. C’était visiblement plus complexe qu’il n’y paraissait à la lumière des explications de Mai.

Les sujets abordés touchaient surtout aux dernières missions qu’elles avaient effectuées ensemble et à leur travail d’équipe, aussi Ikari se sentait un peu exclu par moment, mais plus d’une fois Mai et Juclésia les réintégraient à la conversation lui et Aishuu lorsqu’ils se faisaient trop silencieux, si bien que ce petit moment de détente fut un moment des plus agréables pour Ikari.
Finalement au bout de quelques heures passées à discuter et à se goinfrer, ils prirent congé les uns des autres avec la promesse de Juclésia de lui montrer à l’occasion en quoi consistait son ninjutsu. Quoi qu’il en soit, la jeune femme avait un caractère bien trempé et cela ne fit que confirmer le sentiment d’Ikari que c’était elle qui dirigeait le trio de jeunes femmes. Il haussa néanmoins le sourcil en voyant Juclésia glisser sa main sur les fesses d’Aishuu. Sa sœur le rassura, il n’y avait rien entre elle et Juclésia, en revanche oui Aishuu et Juclésia avaient une relation au-delà de la simple camaraderie, même si cela restait très libre.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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