Hangar désafécté.

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Ryo Hazuki
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Message par Ryo Hazuki »

A l’origine, c’est une technique du maître des grues, Master Chen. Ryo est le premier en dehors des adeptes du style de la grue, à utiliser la Morsure du Soleil. Mais, le plus simple serait de vous raconter l’histoire de cet apprentissage…

C’était il y a maintenant deux semaines en arrière. Alors que le jeune genin se trouvait au prestigieux hôtel construit pour l’occasion de l’examen chûnin, le Futura Glacière. Une lettre lui parvînt à la pension Ozhora. Pour ne pas le perturber pendant cet évènement d’envergure internationale, la famille de l’enseigne, lui avait caché l’existence de celle-ci. Ce ne fut qu’à son retour, que le tenancier lui remit la fameuse lettre.

Image

Lettre :
« Méfie-toi de ceux qui recherchent le deuxième miroir. Si tu as besoin d'aide, contacte Master Chen au 0468-61-5647 »
Au dos de la lettre:
" Father's Heaven, Nine Dragons, Mother Earth, Comrades".
Signée par :
Zhu Yuanda.
Qui était ce Master Chen ? Pourquoi, Maître Yuanda Zhu avait-il adressé cette lettre ? Pour le savoir, Ryo devait composer le numéro présent sur la lettre. Il n’y avait pas d’autre solution. En effet, son village ne lui permettrait pas de sortir une deuxième fois pour rejoindre Suna. Envoyer une réponse par courrier à Yuanda prendrait bien trop de temps. Il avait besoin d’une réponse immédiate. Ainsi, il se dirigea vers l’entrée de la pension afin d’utiliser le seul téléphone de la modeste résidence. *0468...61…5647…* Un long silence…une sonnerie, puis une réponse. Une voix mystérieuse, un simple « Oui ? » interrogateur.

Le réflexe du jeune ninja fut d’épeler les inscriptions au dos de la lettre à son interlocuteur, qu’il considérait comme un mot de passe. "Father Heaven, Nine Dragons, Mother Earth, Comrades". A cela, l’homme réagit immédiatement, mais toujours avec discrétion. Ainsi, le rendez-vous fut pris, et Ryo dû se rendre au hangar numéro 8 de la zone industrielle.

A la nuit tombée, le genin prit la direction de celle-ci. Scrutant à droite et à gauche si personne ne le suivait. On ne savait pas, peut être que cette lettre était un piège. Tant que le jeune adolescent n’avait pas rencontré cet homme, il n’avait aucune assurance d’être sur une piste familière et amicale. Le chemin fut assez rapide tout de même, et, après quelques minutes de marche, l’Hazuki arriva à bon port. Cependant, l’entrepôt semblait parfaitement fermé. Seul, une petite fenêtre se trouvait entre-ouverte…*Bon, et bien, il est temps d’utiliser mes connaissances ninjas.* Ainsi, le genin activa du chakra sous la plante de ses pieds afin d’utiliser un kinobori pour franchir la hauteur qui séparait l’ouverture du sol. Silencieusement, et en mode metal gear solid, l’adolescent venait à bout petit à petit des quatre bons mètres.

A peine eut-il franchir l’intérieur du grand local, qu’une voix s’exclama : « Qui est là ? ! ». Un jeune homme d’une haute stature, un charisme certain se présentait face au jeune garçon. Habillé d’un smoking plutôt élégant, l’homme au trait plutôt asiatique ressemblait à l’un de ses chefs d’entreprises. D’après son physique, celui-ci dépassé déjà la vingtaine. Soudain, d’un pas lent, il s’avança vers son vis-à-vis.

« Attends, Gui Zhang ! » s’écria une nouvelle voix, bien plus vieille et sage.

« Master Chen… »

« Master Chen ? »

Ainsi, l’homme qui faisait face à Ryo se dénommait Gui Zhang, et le nouvel arrivant était le personnage décrit dans la lettre de Yuanda Zhu. En parlant de cette deuxième personne, celle-ci ressemblait comme deux gouttes d’eau aux maîtres d’art martiaux de l’époque. Le regardant plus en profondeur, l’Hazuki y décela le même charisme que pour les deux précédents maîtres qu’il avait rencontrait. Une sagesse énorme émanait de cet être habillé de façon traditionnel. D’ailleurs, la première chose notable chez ce vieil homme, était son kimono noir, sur lequel figure des dessins de lotus rouges. En prenant du recul, on se rend compte que le bonhomme n'est pas très grand, à peine 1m70. Son ample vêtement cache pratiquement tout son corps à part sa tête, qui est nue, et ses mains.

« Tu es le jeune homme qui a appelé ? »

« Oui, Ryo Hazuki. »

« Puis-je regarder la lettre? »

« Bien sur. »

Après vérification, le vieil homme identifia l’écriture de Yuanda Zhu. Ce n’était donc pas un piège, mais plutôt une lettre de protection. Le vieux maître de Suna devait avoir des doutes sur les activités de Lan Di pour conseiller le garçon de rejoindre Master Chen. Suite à cela, le jeune adolescent expliqua toute l’affaire depuis le début à son interlocuteur. D’ailleurs, ce fut avec stupeur que l’ancien apprit le vol du miroir lors de la mort de Genzo Hazuki.

« Il a été volé ? »

« Oui, l'homme qui a tué mon père...Lan Di. »

« Lan Di… »

« Vous le connaissez? »

En voyant l’expression sur le visage du vieil homme, le jeune genin réagit immédiatement. La flamme brûlant à l’intérieur de lui venait de se raviver. Peut être en apprendrait il un peu plus sur les secrets de la mort de son père. Et surtout, sur l’homme coupable de cela…

« Et bien, je connais de lui...une organisation appelée Chi You Men, leur chef se nomme comme cela. J'ai entendu qu'il était maître d'un art martial mortel. »

« Oui...il utilisait un style dénommé le Tiger Swallow Style selon les dires de Yuanda. »

« Vous n’avez pas besoin de dire à ce garçon quoi que ce soit à propos de son père. Il pourrait risquer sa vie…père.”

« Non je me suis lié par ma promesse à Zhu Yanda concernant le père de ce garçon. »

« Mais, mais père... »

S’en suivit une longue discussion entre les deux hommes et l’Hazuki au sujet de son père, du miroir du Dragon volé, du deuxième miroir du Phoenix, et de la suite de son enseignement. Master Chen expliqua ainsi au genin qu’il lui faudrait apprendre différent style de combat afin de pouvoir vaincre cet homme. Dans cet optique, il lui proposa de lui enseigner sa spécialité, le Taiyôken. Tout comme Yuanda Zhu, le vieil homme était maître dans un art ninja bien précis.

Ainsi, Ryo décida de rejoindre tous les soirs furtivement, le vieil homme dans le hangar afin de maîtriser cette nouvelle technique.

HRP: Je post l'histoire de cette TP puisqu'elle avait été accepté depuis un certain temps. Cela se déroule juste après l'exam chunin. Donc c'est archi passé. ^^ Par contre, si certain veulent se servir du topic pour utiliser plus tard le hangar désafécté, ils peuvent. :winkk:
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Re: Hangar désafécté.

Message par Wei-chi Komoku »

Je me demande juste si le téléphone ça existe.
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Re: Hangar désafécté.

Message par Ryo Hazuki »

Bah je sais pas moi ^^ :oops: Personne m'avait fait la remarque quand j'ai envoyé la TP par mp
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Re: Hangar désafécté.

Message par Musashi Akaito »

ben ca c'est une bonne question :lol:

le truc est que dans un générique de fin on voit justement un téléphone portable, qui plus est ils ont des radios emetteurs pour communiquer entre eux, donc on peut se dire qu'ils ont la technologie pour ^^

seulement, dès qu'ils doivent communiquer entre villages ils le font par oiseau .................... ou alors c'est que chaque pays a son propre réseau téléphonique et qu'ils ne peuvent pas appeler sur les autres :lol:
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Re: Hangar désafécté.

Message par Leolio Mimura »

Musashi Akaito a écrit : seulement, dès qu'ils doivent communiquer entre villages ils le font par oiseau .................... ou alors c'est que chaque pays a son propre réseau téléphonique et qu'ils ne peuvent pas appeler sur les autres :lol:
Voilà c'est ça
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Re: Hangar désafécté.

Message par Itosugi Akitoshi »

Je pense qu'il ne faut pas prendre les génériques de l'animé comme réf et peut être qu'il maîtrise les émissions de signalé a court porté ce qui explique qu'il est des radios mais que pour les communications inter village, ils doivent encore utiliser les oiseaux.
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Re: Hangar désafécté.

Message par Musashi Akaito »

Itosugi Akitoshi a écrit :Je pense qu'il ne faut pas prendre les génériques de l'animé comme réf
je pense que c'est carrément l'animé qu'il ne faut pas prendre comme référence en fait :lol:

en tout cas je pense qu'on va effectivement faire comme ca, les liaisons par des moyens "modernes" ne sont possibles réellement qu'a courte portée et ne permettent pas de communiquer avec les autres villages :winkk:
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Re: Hangar désafécté.

Message par Ryo Hazuki »

Premier soir depuis la rencontre.

Debout devant la porte-fenêtre de sa chambre, Ryo Hazuki admirait avec mélancolie les reflets mordorés du soleil couchant sur la neige du village. A perte de vue, ce n’était qu’un tapis moelleux se soulevant dans la brise du soir. Il aurait voulu plonger une fois encore dans cet océan de blancheur. Céder de nouveau à l’une de ces vagues de bonheur qui le submergeait lorsque, enfant, il se roulait dans les montagnes enneigées fraîchement. Avec un soupir nostalgique, le jeune adolescent alla s’asseoir à son modeste bureau. Il trempa sa plume dans l’encrier et ouvrit son journal à la page du jour. Puis, à la lumière vacillante d’une lampe à pétrole, il écrivit ces lignes d’une main mal assurée.
Je n’avais pas l’intention de prendre la plume aujourd’hui, mais il faut rendre compte de fâcheuses nouvelles. Master Chen vient de répondre à mon appel. Ce qu’il m’apprend me brise le cœur. Mais je deviendrais encore plus fort…
A ce moment, on frappa à la porte. Une vieille femme passa la tête à l’intérieur de la pièce.

« Il est l’heure d’éteindre la lumière, Ryo. » dit-elle d’une voix douce et apaisante.

Le jeune homme leva les yeux avant de se faufiler à l’intérieur de ses draps. A moitié convaincue, Madame Ozhora hocha la tête et se retira sur la pointe des pieds. Elle était habituée aux ambitions de son protégé. Au fil des années, elle l’avait vu grandir et elle fermait les yeux sur ses agissements. Mais depuis quelque temps, la gérante s’inquiétait au sujet du genin. On l’aurait dit miné par quelque secret tourment…

A peine avait-elle refermé la porte derrière elle, que le garçon se releva pour rejoindre son bureau à nouveau. Il inclina en arrière son corps fatigué, se frotta les yeux, et se remit à écrire. Puis, il s’interrompit de nouveau pour contempler le portrait jauni d’un homme aux traits familiers. Mais immédiatement, ses yeux s’embuèrent de larmes.
Depuis la mort de mon cher père, il y a trois ans, je n’ai pas consacré le temps nécessaire à ma vengeance. Ce criminel de Lan Di a dû en profiter pleinement. Oh, père ! Toi parti, la vie quotidienne m’a soudain paru si futile !
De sa main frippée, il essuya une larme sur sa joue désséchée, puis trempa de nouveau sa plume dans l’encrier.
J’avais perdu la force de me battre et me contentait du train train quotidien. Mais aujourd’hui, je vais surmonter ma peine et songer à l’avenir que je t’avais promis dans tes derniers instants. Lan Di a peut-être volé le miroir du dragon, mais il ne mettra jamais la main sur le deuxième ! C’est pourquoi j’ai déjà pris mes dispositions à cet effet.
D’un air décidé, il palpa un shuriken apposé à côté de lui. Puis, il frappa du poing sur son bureau. C’est alors qu’un bruit métallique le fit sursauter. Madame Ozhora venait de déposer son seau dans le hall. Bientôt elle se mit à lessiver le sol à grande eau, sans un bruit. Glissant le shuriken dans la poche de sa veste, il tourna les yeux vers les vitres de sa chambre. Le sourire aux lèvres, il referma son journal. Une fois clos, ce dernier ressemblait à un livre ordinaire. Sa reliure de cuir vert était assortie à celle d’une série d’ouvrages rangés sur l’un des rayons de sa mini-bibliothèque. On avait même gravé un titre dessus, en fines lettres couleurs or : Les Sermons d’un fils. Puis, il allégua le journal entre deux autres livres de médecines. Il s’approcha de la porte de sa chambre, ferma à clef avant d’ouvrir en grand les fenêtres.

D’un bond magistral il se retrouva à l’extérieur. Il zieuta une dernière fois la pension avant de s’enfoncer dans le village pour rejoindre Master Chen au hangar, comme il lui avait promis. Sur son chemin, d’un œil morose, il contempla les maisons biscornues qui dormaient paisiblement sous le doux regard de la lune. Le maître avait eu l’idée saugrenue d’effectuer cet entraînement durant la nuit pour ne pas éveiller les soupçons, et Ryo n’avait eu d’autre choix que de suivre. Le jeune genin était cerné. Mais la fatigue n’aurait pas raison de sa ténacité. Le nez au vent, il parcourut une centaine de mètre de mètres et s’arrêta devant une vieille boutique d’antiquité. En apercevant son reflet dans la vitre de la porte d’entrée, il se mit à la recherche d’une coiffure plus adéquate. Il passa doucement la main dans ses cheveux avant de reprendre sa route. Le chemin fut assez rapide tout de même, et, après quelques minutes de marche, l’Hazuki arriva à bon port. Comme prévu tout était calme dans l’entrepôt. Et, la porte du hangar se trouvait entre-ouverte, attendant le garçon. Il passa le pas et referma celle-ci sur son passage.

A peine avait-il franchit le seuil, que le vieux maître et son fils sortirent de derrière des étalages. Ils l’attendaient. «Bonsoir jeune homme. » lui murmura-t-il. Le jeune adolescent fut soudain parcouru d’un frisson. L’attrait de l’apprentissage, le parfum enivrant d’un passé mystérieux…Et, ce fut avec motivation qu’il écouta attentivement le vieux ninja lui dévoiler son enseignement. Comment réaliser la technique, quels sceaux utiliser, comment gérer le malaxage du chakra, et bien d’autres fondements utiles à la réussite du garçon.

« Pour débuter, je vais t’éclairer sur l’exécution d’un Taiyôken. Ne t’inquiète pas, tu as les qualités requises maintenant pour faire cela, étant donné que tu maîtrises déjà plusieurs jutsus de niveaux supérieurs.

Pour commencer, il faut que je te situe un peu au niveau des arts ninjas. Comme tu as du l’apprendre à l’Académie qui forme de bon ninja, il subsiste plusieurs natures de chakra, chacune associer à un élément. Chaque village à un composant qui le défini, ici, à Yuki, l’élément dominant et le Hyoton. En revanche, nous avons tous du chakra en nous, que nous pourrions qualifier de « classique »…

Le Taiyôken revient à expulser ce chakra « classique » de façon brute. »



Master Chen fit alors signe au jeune garçon de s’approcher un peu de lui. Puis, il reprit son discours sans marquer de pause cette fois ci.

« La complication donc pour cette technique qui est enseigné aux adeptes du style de la grue est de pouvoir injecter ton chakra dans tes yeux. L’important va être d’accomplir l’extériorisation de ton chakra brute au bon moment… et pour toi, la meilleure conjecture ne sera pas comme le font les autres ninja, d'émettre directement ton énergie. Tu auras besoin de le contenir dans tes pupilles jusqu’à ce que le chakra classique soit totalement propagé au niveau de ton visage pour l'éradiquer suffisamment. »


Le Maître fit quelques pas en retrait, laissant ainsi la place à son élève et s’adressa à lui :

« Pour ce soir, tu va simplement te contenter de malaxer ton chakra et le diriger dans tes yeux. En aucun cas tu devras expulser celui-ci. Concentre toi, et essai de retenir l’énergie à l’intérieur de tes pupilles. Le but est d’apprendre à irradier ton visage de cette chaleur intérieure.»

Ryo commença à se mettre en position afin de tenter le premier essai. Il visualisa son chakra grâce au contrôle de son énergie spirituelle, puis commença à le sentir peu à peu. De légers picotements habituels lui parvinrent. Ainsi, il dirigeât son énergie spirituelle vers la pupille de ses yeux qui se trouvait fermé. Mais, contrairement à d’habitude, il n’expulsa pas la matière, essayant de résister au maximum, tout en continuant d’injecter du chakra. Il répéta la leçon du jour plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il comprenne enfin le réel fonctionnement. Lorsqu'il amorça une légère réussite, il était déjà temps de se quitter. La nuit avait défilait, comme défilaient les secondes.

Le garçon fit un signe de la main pour saluer le vieil homme. Ils se reverrait le prochain soir pour la suite de son apprentissage.
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Miyu Renraku
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Re: Hangar désafécté.

Message par Miyu Renraku »

HRP : tout d'abord pardon pour le temps de réponse. :oops: Cela ne se reproduira pas, promis. C'est moi qui vais te prendre en charge.  :twisted:

L'essai n'est pas très concluant. Tes yeux brillent joliment de quoi séduire mille belles en soirée mais pas de quoi éblouir un adversaire, même par ta suprême beauté de yukien.
Il va te falloir développer non pas la théorie mais l'application. Pense à la structure du corps, de l'oeil, les canaux, qu'est ce que la lumière, qu'est ce que cette force, quel est sa couleur, quel est son âme ? La lumière fascine, on veut s'en rapprocher mais notre corps la rejette, quel rapport avec l'obscurité ?
Tant de choses à développer, fais moi vibrer.

HRP : Bien sur tu n'es pas obligé de développer chaque chose que j'ai dite là haut. :) Met ça à ta sauce. ^^ Prochain post : trois essais avec évolution légère et tu termines sur le troisième dont je donnerai le résultat. Enjoy ! :D
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Re: Hangar désafécté.

Message par Ryo Hazuki »

Le soleil de l'homme, c'est l'homme.

Pour la première fois depuis longtemps, le jeune homme était debout aux aurores. Alors que Yuki s’éveillait silencieusement et avec délicatesse, il se trouvait là, sur le toit d’un des plus ancestral bâtiment du village. La vue totalement dégagé, il appréciait pouvoir attendre l’arrivée du soleil, synonyme de nouvelle vie. Petit à petit, le crépuscule s’éclipsait face à la splendeur millénaire de cet astre dominant. Un dernier vent souffla dans sa nuque, petite brise rafraîchissante, annonciatrice du Dieu luminaire. Le roi Soleil s’apprêtait à émerger !

L’instant d’une succincte seconde, Ryo eu une pensée pour lui. Et s’il n’existait pas ?! Que serait le monde ? Que serait les couleurs, les différences qui font la beauté de ce monde. La nuit, tous les chats sont gris. La nuit, la vie est statufié aux noirceurs extrêmes, les couleurs oubliées, la peur envahie nos têtes. Un frisson le parcourut subitement faisant frémir toute son échine. Puis…

Il s’éleva ! Et, comme par magie, alors qu’il ascensionnait graduellement dans un ballet d’enluminures nuancées et animée, les persiennes de la vie s’ouvraient. Le matinal éclairait les yeux du jeune homme, une accorte chaleur enivrante caressait ses défis pour la journée qui s’amorçait. Il restait immobile, toujours assis sur le rebord du toit, les pieds remuant dans le vide, penchant un peu son corps en arrière, le visage levé au ciel, humant la beauté du jour. Laissant les rayons percer cet être heureux, un sourire épanouit sur son visage.
De la douceur ensoleillée, charmée, bien habillée.

Puis, bondissant avec flamme, il sauta dans le vide. Sensation aérienne d’être vivant. Un vent endiablé frôlait sa peau délicate. Il prit appuie sur plusieurs des balcons pour amortir la chute jusqu’à la ruelle où les commerçant ouvraient leurs échoppes. Puis, une fois en bas, il s’élança en route vers le hangar. Courant dans les étroites allées avec l’énergie solaire le poussant à se surpasser. Ca et là, les villageois affluaient, étincelant et heureux. Les voix chaleureuse s’intensifiaient au fur et à mesure que la foule s’amassait.

Bientôt, il se retrouva devant le hangar désaffecté. Entrepôt qu’il n’avait jamais vu à la lumière du jour. Les choses peuvent prendre une forme si différente, illuminées. Il poussa doucement la porte, avant de la refermer. A l’intérieur de cette opacité ambiante, une frêle lueur semblait vouloir affleurer à travers un carreau de fenêtre brisé. Ryo y déposa un instant son regard. C’est là que Master Chen et son fils apparurent. L’entraînement allait pouvoir débuter.

« Bonjour jeune homme. Tu es finalement venu comme je te l’avais conseillé hier soir. C’est bien ! Nous allons pouvoir reprendre l’entraînement de cette fameuse technique. Tu as pu constater à quel point l’apprentissage de celle-ci nécessite une obstination sans faille, et une écoute à toute épreuve. Tu as pu déjà, par l’essai de la première phase sentir la difficulté d’une telle arme. Mais ne t’inquiète pas. Tout arrive à point pour qui sait attendre. Nous allons donc reprendre, en restant méthodique, pour ne pas négliger le moindre détail. Bon…il reprit son souffle avant de reprendre. Il est grand temps d’apprendre à résister à la chaleur qui irradie ton visage durant la génération du chakra brut. L’exercice que nous avons répétez plusieurs fois consistait simplement à apprendre à malaxer ce chakra différent, et à l’expédier vers un point précis, ici tes yeux. Comme tu as pu le sentir, le rayonnement, soit-il peu ardent, provoquait en toi une sensation de brûlure. Il faut se dire, que ce n’est que ton esprit qui conçoit cet émoi. Il te faudra apprendre à passer outre. Ne t’inquiète pas, tu ne risque pas de réelle brûlure au niveau de la pupille ou bien de ta rétine. Si tu es prêt, nous allons commencer… »

Master Chen se tourna alors vers Gui Zhang pour appuyer à un point de sa phrase.

« Fils…j’aimerais que tu montres au jeune Hazuki ce que j’attend de lui pour aujourd’hui. Je pourrai ainsi mieux lui expliquer comment procéder. »

Le jeune homme se mit alors en place pour une brève démonstration. Fermant ses yeux, il s’élança. Rapidement, son visage se mit à luire dans l’obscurité. Lumière et ombre, chacun ne pouvant exister sans l’autre. C'était d'ailleurs cette limite si proche qui faisait qu'il était facile pour un homme de basculer dans un côté comme de l'autre. Les deux entités se ressemblaient en beaucoup de points. Les deux doivent coopérer, l'un est nécessaire à l'autre. Ils forment un tout. Il faut vouloir savoir. Il faut savoir ce que l'on veut. L'action part du rêve. Le rêve est un acte.

En réalité, la lumière n'est qu'une préparation à l’obscurité. Fascinant cette synergie dissonante. L'harmonie vient de cet équilibre magique, le yin et le yang vital. Bientôt, l’intensité diaphane prit toute sa plénitude, dévorant la nébulosité régnante en ces lieux. Les ténèbres semblant s’incliner face à sa splendeur naturelle. Face à cette reine mystérieuse et pourtant familière. Derrière toute ombre, il y a de la lumière. Derrière tout sujet, il y a un maître. Majestueuse force incandescente !

« Tu vois jeune homme. Il faut pouvoir accumuler l’énergie lumineuse en quantité suffisante pour pouvoir éblouir ton adversaire au moment de l’expulsion de celle-ci. Hier, ce que tu avais stocké n’était largement pas suffisant, sauf si tu voulais faire office de veilleuse de nuit. »

Un peu d’ironie pour détendre l’atmosphère ne faisait pas de mal selon les propos du vieil homme. Ryo fit un petit signe de la tête. Il avait en tête ce moment qu’il avait passé sur le toit à contempler l’arriver de l’Astre Solaire, et l’impression qu’il avait senti lors de ce mélange entre la mort de la nuit, et la naissance du jour. Il avait connaissance du pouvoir lumineux, mais aussi de sa faiblesse. Il revoyait encore les faisceaux de Soleil qui traversaient le feuillage d'une forêt sont comme autant de traits d'amour et de savoir qui pénétraient notre esprit. Le feuillage symbolise la sagesse : il filtre la lumière autant qu'il la révèle.

S’avançant, il fit un petit signe de la tête au sensei. Il se mit alors en position afin d’exécuter la nouvelle étape de son apprentissage. Il se remémora compendieusement l’étape précédente. Tout d’abord le malaxage du chakra classique, puis son acheminement vers les yeux afin de le contenir dans les pupilles.

* Il est plus facile de comprendre l’utilisation d’une technique, quand on a connaissance du fonctionnement de chacune des parties intervenantes à l’intérieur. Selon le mécanisme de la vision, la cornée sert à capturer la lumière du soleil pour la faire entrer dans notre œil. Celle-ci est ensuite canalisée en direction de l’iris qui va réguler le flux à l’aide des pupilles. Voilà pourquoi le maître me demande de stocker mon chakra classique à l’intérieur. Mes pupilles vont me permettre de contrôler l’émission de chakra avant de l’expulser via la cornée.*

Il débuta alors l’exercice. Il visualisa son chakra grâce au contrôle de son énergie spirituelle, puis commença à le sentir peu à peu. De légers picotements habituels lui parvinrent. Ainsi, il dirigeât son énergie spirituelle vers la pupille de ses yeux qui se trouvait fermé. Mais, contrairement à d’habitude, il n’expulsa pas la matière, essayant de résister au maximum, tout en continuant d’injecter du chakra. Comme Master Chen lui avait demandé il passa outre la sensation de brûlure pour concentrer le chakra. Ces deux premiers essais se heurtèrent à cette fameuse émotion douloureuse générée par son cerveau, mais au troisième essai, il fit abstraction de tout cela dans l’optique de réussir. Une volonté de fer l’animait pour cet essai. Cela allait-il être suffisant ??
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Ryo Anbu :
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Miyu Renraku
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Re: Hangar désafécté.

Message par Miyu Renraku »

Le visage de Ryo s'illumine... au sens propre.
La lumière éclaire les ténèbres, les repoussant autant qu'elle les accompagne. Ryo sent toutefois son visage le chauffer terriblement crescendo. Comme une ampoule qui lentement mais surement chauffe jusqu'à en devenir brulante.
Il doit finalement arrêter rapidement la technique.
Il lui reste deux choses à controler : le confinement de la lumière, sa régulation de chaleur en quelque sorte et un flash plus lumineux, éblouissant. Que brule ton cosmos Ryo !

HRP : Prochain post : un nombre d'essai au choix supérieur à trois et tu conclues ta technique. :) Si le post est bon je la validerai, si tu le bacles je te demanderai un post supplémentaire. Bon post, tu es proche de la fin ! :winkk:
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Re: Hangar désafécté.

Message par Ryo Hazuki »

[Allé va, petite dédicace à l’un de mes animés préférés de mon enfance : Saint Seiya. Merci de m’avoir filé l’idée Miyu. ^^]

Le visage du jeune preux chevalier s’illumina de façon à brûler sa vie de mille feux. Eclairant les ténèbres d’une passion animée d’ardeur et de ténacité révélatrice. Peu à peu, l’opaque milieu mystérieux semblait se prosterner face à la lueur d’espoir qui émanait du chakra passionné de l’Hazuki. Mais…

Bientôt le jeune homme tomba au sol. Inconscient. L’extrême chaleur l’ayant fait surpasser son potentiel, l’emporta vers un monde de songe et de rêverie.

//Songes…//

Le jeune homme se réveilla au pied du Sanctuaire. Seul. Paysage qui ne lui était pas familier, lui, plutôt habitué au froid hivernal des contrées de Yuki. Se relevant, et zieutant à droite et à gauche, il pu apercevoir un complexe comprenant plusieurs maisons. Douze plus exactement ! Puis, son regard se porta sur une sorte de majestueuse horloge géante bien spéciale. Sur celle-ci, une flamme venait de s’éteindre n’en laissant entrevoir plus qu’une. Celle représentant le signe du poisson. Soudain, un cri transcendant les ténèbres se porta à lui. Dans un réflexe chevaleresque, le genin s’élança à l’assaut des interminables escaliers, traversant successivement les maisons du Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne et Verseau…avant d’aboutir à cette fameuse douzième maison. Celle du poisson ! Il y pénétra…

A l’intérieur, une scène typique se présentait. Quatre hommes en armures, jonchaient le sol, et un autre semblait tenir tête à un chevalier d’Or. Sans pour autant les avoir croisés, le jeune ninjas pu reconnaître ces emblèmes, icône d’une époque révolue. Shun, Hyoga, Shiryu, Ikki et Seiya. Ce dernier ne tarda pas à valdinguer comme une plume sous le cosmos de son adversaire. Il ne restait désormais plus que l’Hazuki de conscient. Ce dernier, se porta directement sur son adversaire comme par réflexe, mais en vain…Il se retrouva littéralement dans les airs, explosant une colone au passage, avant de rendre l’âme. Affalé sur le sol, amorphe, une voix traversa son esprit. Une voix douce et réconfortante, celle d’une femme. Athéna ? La déesse Athéna ?

*Ryo !!*

*Cette…cette voix…Saori…Athéna… !!*pensa-t-il naturellement.

*Que t’arrive-t-il ? Renoncer à un moment pareil, cela ne te ressemble pas…le renoncement est quelque chose que tu as toujours sciemment ignoré jusqu’ici…*

*Athéna…cette fois…je…j’ai utilisé toutes mes forces…j’ai tout perdu…*

*Que dis-tu là, Ryo ? Tu n’as pas tout perdu…ne te reste-t-il pas la vie… ?! *

*LA VIE… !!*

*Oui, pour tous les êtres humains…non, pour tous les êtres vivants, c’est un bien étincelant irremplaçable que Dieu a donné…Même s’il a tout perdu, même si ses souffrances sont insurmontables, tant que la vie est en lui, l’homme est capable de déployer une force sans limite, de provoquer un miracle qui le porterait au-delà de la puissance divine. Ryo…jusqu’à maintenant, n’as-tu pas brûlé ta vie et fait exploser ton cosmos à maintes reprises au point de provoquer des miracles ? Tu ne dois pas abandonner…aussi longtemps que tu seras en vie…parce qu’il est certain que tant que tu sera en vie, tu resteras en mesure de provoquer un miracle…allez, Ryo !! Si tu renonces maintenant, que deviendra le meurtrier de ton père ?*

« Lan di… »murmurra-t-il faiblement.

* Ce meurtrier que tu as cherché pendant si longtemps est ici. N’as-tu pas envi de le retrouver, Ryo ? N’abandonne pas, Ryo. Courage, Ryo… !! Ryo… !! Ryo !!*

« Oui…Lan Di…je le retrouverais…je vengerais mon père…LAN DIIIII !!!!!!!! »hurla-t-il

Soudain, entouré d’une aura bleutée, le garçon se releva.

*Je les entends…la voix des chevaliers…la voix d’Athéna…ces voix m’ont pénétré…NON !! Je ne peux pas abandonner !! Tant que je serai en vie… !!*

*Oui, Ryo. Enflamme ta vie. C’est maintenant que tu dois intensifier ta cosmo-énergie jusqu’à son paroxysme…plus que tu ne l’as jamais fait, à l’infini…à l’infini…à l’infini…*

C’est alors que le Chevalier d’Or du Poisson se retourna, totalement ahuri par la situation. Et d’une voix tremblante il s’écria :

« Non !! Il ne peut pas se relever. Il a tout perdu et ne devrait plus être capable de quoi que ce soit…la mort ne veut-elle pas de lui ? QU…Quoi ?! Mais ?! Je ne peux y croire !! Qu’est-ce que ça veut dire ?! J’avais pourtant réduit en poudre les cinq armures des chevaliers de bronzes, et voilà que les débris se sont fixés sur son corps et brûlent maintenant tel un brasier !! Impossible…cette armure…leurs armures n’étaient que cendres et elles reprennent vie sous cette apparences…dégageant une atmosphère céleste. »

« Cela s’appel l’Amitié, Chevalier d’Or. Le Cosmos de mes compagnons est comme une force qui s’ajoute à la mienne. Je ne combats pas seul ! PRENNND CA !!! »


//Réveil…//

*Gnn...*

Le garçon se réveilla dans un endroit qui était à l'image du sanctuaire, il ne savait pas vraiment où il se trouvait. D'ailleurs, ses yeux qui se rouvraient petit à petit, ne l'avançait guère sur ceci. Le lieu était baigné dans l'obscurité presque totale; seul une petite lueur provenant d’une vitre brisée donnait un peu de vie. Une violente nausée saisit Ryo. Que se passe-t-il ? En un éclair, il se souvient : l’entraînement, le sensei, le trou noir...Il y eut un bref silence pendant lequel le pauvre Hazuki retrouva ses esprits et se prit la tête à deux mains en gémissant. Pendant quelques minutes, il fixait les ombres un peu partout avec étonnement. Les formes le comblaient de stupeur. Master Chen et Gui Zhang étaient là ! Pas de Seiya, pas d’Athéna ! Il avait rêvé…

« Tu vas bien, jeune homme. » demanda le vieux sage.

« Oui, je crois. J’ai cru, un instant être ailleurs. C’était pourtant si réel…la voix d’Athéna…et ces chevaliers…même les coups et la sensation de cosmos… »

« Tu as simplement perdu conscience après avoir concentré ton chakra. Pour le reste, je suppose que ton imagination à fait le reste durant tes quelques secondes de léthargie. »

« Quelques secondes… ??? »répliqua-t-il surprit.

Le temps, chose abstraite. Philosophes, scientifiques et hommes de la rue ont bien souvent des vues différentes sur ce qu’est le temps, et les progrès des uns influencent les autres depuis des siècles. Mais une chose est sûr : tous se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue.

« Oui, rien de bien grave. Veux-tu poursuivre l’entraînement ? Ou bien te sens-tu encore trop faible ?? »

« Non !! C’est bon !! Tant que la vie est en moi, je peux créer ce miracle…j’ai d’ailleurs compris une chose durant ce petit abattement. Le fait de fermer les yeux afin de concentrer le chakra dans les pupilles sert à accroître ma puissance plus rapidement en me privant volontairement d’un de mes sens. Ainsi, lorsque j’ouvrirais les yeux, toute l’énergie accumulée se libérera et explosera littéralement ! C’est comme cela que l’on parvient à créer une attaque surpuissante comme le Taiyôken. »

Finalement après tant de mots débités, il se tut. Il se tenait prêt à poursuivre son apprentissage. C’est alors que le vieux maître se décida de conclure :

« Félicitation…tu as parfaitement compris la technique. Ton père peut être fier de toi, au paradis, tu es le digne successeur des Hazuki…maintenant, il te reste plus qu’à mettre en application cela. Ce n’est pas le plus simple, mais tu y arriveras… »

Quand au jeune Hazuki, son esprit s’évapora un bref instant. Une première pensée pour son défunt père, une autre pour deux hommes. Deux hommes qui animaient sa vie. Son rival, Sagara, et le meurtrier Lan Di. C’étaient ses deux ninjas qui exaltaient sa détermination flamboyante. Pour devenir plus fort, il fallait passer par l’entraînement, et réussir de telles techniques afin de pouvoir tenir tête au dragon noir de Sagara. Ce ne serait qu’avec persévérance et détermination qu’il pourrait devenir un grand ninja représentant dignement sa lignée, comme le fut son père, il y a quelques années de cela…et assouvir sa vengeance, mais aussi sa soif de revanche.

Ryo se remit en position. Disposé à en découdre avec lui-même jusqu’à ce que la Morsure du Soleil soit une futilité. Dans son premier essai, il reprit l’exercice de base. Se contentant simplement de canaliser le chakra au niveau de sa pupille tout en la gardant sans même l’exploser. Puis, demeurant les yeux clos, il renvoya l’énergie malaxée lorsque la douleur commença à l’accabler. Soufflant un bon coup, il s’essaya à nouveau, se promettant de tenir encore plus. Le chakra bouillonnant en lui, ne tarda pas à s’acheminer vers le point de fixation. L’intense source d’énergie qui s’accumulait lui faisait dire une chose, il avait désormais la maîtrise sur la technique. Le plus conséquent étant de tenir le choc face à l’effervescence qui s’animait dans ses globes oculaires, de façon à créer un soleil éblouissant. Cependant, au bout de quelques secondes, la vive chaleur lui fit ouvrir les yeux par réflexe. Un flash lumineux jaillit, mais pas suffisant pour exploser dans toute la pièce. Le garçon se remit alors immédiatement au travail. Cette fois-ci, et à force de puiser dans ses réserves d’énergie, le jeune genin éprouva une certaine fatigue intérieure qui le fit sortir de sa bulle de réflexion. Son malaxage fut un échec, et il n’utilisa pas le chakra pur.

Mais, son caractère opiniâtre, eut raison de ses âpres douleurs internes. Fixant d’un regard déterminé Master Chen et Gui Zhang, il leur fit signe de la tête qu’il allait reprendre. Il faut croire en ses rêves, et les réaliser coûte que coûte. Se repositionnant, il se préparer à faire surgir un soleil éclatant, tel un Big Bang. « Si j’étais vous, je protègerais ma vue. » dit-il avec ironie et coriacité. Lentement, calmement, sereinement, il ferma ses yeux. Ses mains exécutant les taos nécessaires, tout en malaxant le chakra pur, il démarra le transfert d’énergie vers ses pupilles. Tout en la retenant, et en l’emmagasinant, le genin combattait la douleur fictive que son cerveau voulait lui faire croire. La fervente chaleur commençait à bouillir. Tel un volcan prêt à rentrer en éruption. Ryo tenait…surpasser ses démons…pour vaincre ! Va chevalier, va !! Intensifie ton cosmos à son paroxysme !!!

Soudain!!

"TAIYÔKEN!!!!!!"

Ses yeux s'ouvrirent...
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

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Miyu Renraku
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Re: Hangar désafécté.

Message par Miyu Renraku »

L'espace confinée du hangar s'illumina d'une intense lumière aveuglante. Elle filtra par la petite fenêtre et illumina un côté du bâtiment pendant quelques brèves mais intenses secondes.
Ainsi se termina la performance éblouissante du jeune Hazuki.

HRP : Technique validée. :)
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

Incarnation d'une voie du Chaos , je chevauche le Vent du Renouveau .
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