La maison de Weï-chi.

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Wei-chi Komoku
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La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

En gros, ça ressemble à ça.


Image

De dehors, la maison était plutôt grande, et blanche. Il fallut d'abord entrer par le portail puis monter l'escalier qui menait à la porte d'entrée. Weï-chi l'ouvrit et fit entrer la jeune fille. L'intérieur était sobre, blanc, vide et plein à la fois. Le couloir vide de toute décoration débouchait à gauche sur une cuisine et en face sur un salon plutôt grand, avec une table à manger, quelques fauteuils, une table basse, un canapé, une cheminée sur laquelle une épée était accrochée. C'est sur l'un des canapés que WeÏ-chi fit signe à la jeune fille qu'elle pouvait poser son sac.

"Tu passeras la nuit ici, et demain ton studio sera prêt, tu feras officiellement ton entrée dans le monde shinobi.. D'ailleurs il y a de fortes chances que je sois ton professeur. Viens, je vais t'installer dans une des chambres.. " Il se dirigea vers une étagère, sur laquelle il appuya pour la faire pivoter. Un escalier se tenait à présent devant eux et Wei-chi monta les marches, invitant la jeune fille à le suivre. Une fois en haut, un petit couloir menait à trois différentes portes. WeÏ-chi ouvrit l'une d'entre elles, vide, munie d'une armoire et d'un simple lit. La maison avait été construite grande, parce que Kadjin et lui rêvaient tous deux d'avoir plein d'enfants. A présent, ces chambres ne seraient plus que de simples chambres d'amis, pour des amis qu'il n'avait pas. "Installe toi là... Je vais préparer le dîner. Si tu veux redescendre, tu n'as qu'à appuyer sur le mur, il pivotera de lui-même. Tes affaires sont encore en bas, si tu veux utiliser ladouche ou les sanitaires, la salle d'eau se trouve au sous-sol. Pour y accéder il te suffira de faire pivoter l'étagère d'à côté. voilà.. le repas sera prêt d'ici une heure. SI tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas."

Le chûnin n'avait pas l'habitude de recevoir des gens chez lui -il les craignait. Il n'avait d'ailleurs accepté la jeune fille que parce qu'elle était inconnue au bataillon et qu'elle n'en avait vraisemblablement pas après lui. Il tourna les talons et descendit à la cuisine, préparer une ratatouille à sa manière, avec un peu de volaille.
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"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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Kikako Mitsumasa
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Kikako Mitsumasa »

kikako s'arrêta un instant devant la grande maison blanche qu'il désigna comme être sa deumeure. Après avoir gravit les escaliers qui menaient à l'entrée de la maison, Weï-chi ouvrit sa porte d'entrée et invita la jeune fille à entrer. Cette maison dégageait quelque chose d'étrange. entièrement sobre et blanche, elle paraissait presque iréel. D'un geste de la main, l'homme lui désigna un des canapés de son immense salon, pour qu'elle dépose son sac et enfin rompit le silence qui s'était installé:

"Tu passeras la nuit ici, et demain ton studio sera prêt, tu feras officiellement ton entrée dans le monde shinobi.. D'ailleurs il y a de fortes chances que je sois ton professeur. Viens, je vais t'installer dans une des chambres.. "

Cet homme serait donc son professeur.

*J'espère au moins qu'il est plus bavard en cours* pensa t-elle furtivement alors que Weï-chi faisait pivoter une étagère. Kikako haussa un sourcil en découvrant l'escalier qu'elle gravit à la suite du chûnin. La chambre était assez grande bien que très peu meublée.
Weï-chi ajouta quelques recommandations qu'elle écouta attentivement et lorsqu'il tourna les talons pour descendre préparer le repas, elle le suivit en pensant qu'il avait là une bien étrange maison.

La jeune fille attendit quelques secondes avant de se rediriger vers le fameux mur pour le pousser et sortir de la chambre. Prudemment elle redescendit l'escalier, et après s'être assurée qu Weï-chi n'était pas dans les parages elle récupéra son sac et descendit aux sous-sol, pour prendre une douche.

Une dizaine de minutes plus tard elle remontait tout aussi silencieusement en se demandant ce que Weï-chi préparait...elle mourrait de faim.
Dernière modification par Kikako Mitsumasa le lun. 21 janv. 2008, 10:51, modifié 1 fois.
Kikako Mitsumasa ... la jeune fille glaçon et étudiante de Yukigakure no Sato experte en soupir ^_^.

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Je ne pars pas pour mourir, mais pour me prouver à moi-même que je suis encore vivante et capable de ressentir quelque chose au fond de mon coeur !
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Wei-chi Komoku
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

Lorsque Kikako remonta toute propre et toute fraîche, le repas était déjà servi, sur la table du salon. Le salon, bien tenu, par lequel on entrait et on sortait, selon les étagères. Plein de meubles et vide d'âme à la fois. "Bon appétit."

Weï-chi se tenait là, déjà assis, il l'avait attendue pour manger. Des petits pois et de la viande, il espérait qu'elle ne serait pas végétarienne. Une bouteille de vin et une carafe d'eau en guise de boisson. Il attendit qe la jeune fille s'assît puis se mit à manger. Cela lui faisait étrange, d'avoir quelqu'un avec qui partager son repas. Ce n'était plus arrivé depuis ce qui lui semblait être une éternité. Il mangeait, en silence. Oh bien sûr il répondrait si elle avait des questions, mais il n'avait rien à dire. Le silence était devenu son plus fidèle allié, et dans cette maison qui était la sienne, il ne se sentait vraiment chez lui que lorsqu'il était seul, avec les photos de sa défunte compagne sur sa table de chevet. Mais ça, c'était une autre histoire.

"Un dessert ? J'ai des fruits ou des yaourts.."
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

POUR SETEE, IKARI ET KIKAKO




« Where once was light
Now darkness falls
Where once was love
Love is no more... »



Il était là depuis deux jours, assis dans son grand fauteuil. Il n'avait pas bougé, hormis pour sortir le soir, et se retrouver complètement déchiré chez Setee. Il était rentré au petit matin et s'y était assis à nouveau -il ne fut dérangé qu'une fois par quelqu'un qui désirait lui parler. Il n'avait rien mangé depuis qu'il avait quitté la demeure de l'étudiante et à présent, il comatait. Sa conscience était agitée. Son esprit était aussi tourmenté qu'il était resté immobile. Il gardait le regard fixé sur son épée. Pour la première fois depuis un moment, il avait versé le sang. Il avait retrouvé goût à ce qu'il avait été autrefois. Il s'était, l'espace de quelques instants, senti puissant. Il dut admettre que cela lui avait manqué. Il avait alors pris conscience de combien il était tombé bas. Mais comment remonter la pente désormais ? Il reprendrait les cours la semaine suivante, ceux qu'il avait lâchés. Il s'était fait remplacer. Il savait par qui, malheureusement, et espérait secrètement que ses élèves n'avaient pas trop souffert – bien que Setee, la veille, avait l'air perturbée par le cours du matin.

Oh bien sûr, l'homme, il le connaissait, pour avoir passé plusieurs semaines sous ses ordres directs. Un peu après, il faisait une tentative de suicide. Il était l'un de ses pires cauchemars. D'ailleurs, lorsque dans le courant de la matinée celui-ci était venu s'entretenir avec lui - et il n'avait pas osé dire le moindre mot. Bien qu'il trouvait qu'il était allé trop loin. Il ne signerait pas les blames. En revanche, il ne pouvait rien faire contre les heures de colle qui elles avaient bel et bien été données, et signalées à l'administration. Il obtint cependant que cela se déroulât chez lui.

*Kadjin... je leur apprendrai... tu te souviens ? Au début, je voulais devenir professeur pour leur apprendre ce que je ne pourrai jamais apprendre à l'enfant que...que nous n'aurons jamais... maintenant...je veux..que tu reviennes...*

Evidemment une telle chose était impossible – et lui arracha une nouvelle crise de larme. Sa rencontre avec son ancien professeur avait été pénible. Depuis le matin, il se sentait inutile. Il avait l'impression d'avoir échoué. Ses élèves ne savaient pas ce qu'ils devaient savoir. Et c'était sa faute. Il les invitait aussi pour ça. Pour réparer son erreur, en espérant qu'ils ne lui en voulaient pas trop. Il n'était pas capable d'enseigner correctement. Il essaierait encore... Il songeait déjà à démissionner. Faire autre chose de sa vie. Ou ne plus vivre, car, pourquoi au juste était-il encore là, sinon pour enseigner ? Sans Kadjin, il n'était plus rien. Sa maison appartenait à la famille de la défunte, un cadeau pour un mariage qui n'eut jamais lieu. Sa famille à lui, il refusait de la voir. Elle s'inquiétait trop pour lui. Il n'en valait pas la peine. Ses amis, il n'en avait plus. Il refusait de les voir. Aucun n'avait d'intérêt à côté de Kadjin. Mais parfois dans un soubresaut de lucidité il se souvenait de l'homme droit et rempli de principe qu'il avait été pendant ces quelques années de bonheur. *Primura ne m'aurait jamais admiré autant si elle m'avait connu dans cet état...*

Un combat se déroulait à l'intérieur de lui. Il se complaisait dans son malheur, se confortait dans cette idée qu'il ne servait à rien d'autre qu'à être un looser pour la société Yukienne en plein essort socio-économique, mais il enviait celui qu'il avait été autrefois...il n'y avait pas si longtemps d'ailleurs. Quelques mois...non, ses premiers étudiants étaient déjà devenus genins. Suivis par Kisuke et Primura...Deux ans, facilement. Deux ans qu'elle le hantait. Un an qu'il était allé déterrer son corps en pleine nuit pour le déposer sur un lit dans sa maison. Un tombeau. Il la conservait dans la glace – mais elle était en état de décomposition avancé. Il n'osait pas la regarder. Il n'osait pas retourner dans cette crypte qu'il avait confectionnée une nuit trop arrosée.

Il n'osait plus aller dans la moitié des pièces de sa maison, de toutes façons. La salle de musique ou le boudoir de Kadjin. Il n'y mettait plus les pieds. Il ne voulait pas entrer dans ces pièces et se rendre compte qu'elles étaient vides.

Ce soir il essaierait de faire bonne figure devant ses étudiants. Juste pour voir. S'il était encore capable d'être comme autrefois. Autre chose qu'une loque. Il tenterait de rester sobre jusqu'à leur départ. Il avait mis les pilules sous clef. Pareil pour l'alcool. Il se leva enfin de son fauteuil pour se laver. Il fit un peu de rangement et lorsque ses étudiants, prévenus par convocations, arrivèrent (ndlr : vous n'êtes pas obligés vous pouvez aussi sécher et vous faire renvoyer de l'académie.) il était là, prêt à les accueillir.

HRP : alors, voilà le début de vos heures de colle, au nombre de trois chacun, vous êtes convoqués pour dix-neuf heures, je veux un résumé de votre journée, votre réaction face à la convocation qui stipulait bien que c'est chez wei avec l'adresse, des bêtises quiv ous passent par la tête. Vous me dites aussi si vous arrivez tous en même temps ou au compte-goutte l'un après l'autre.

Lorsque vous sonnez, Weï-chi vous ouvre la porte en vous saluant, sentant bon, cad ni le médicament ni l'alcool, il a juste l'air un peu stone, mais il se tient plus droit que d'habitude, même si son regard le trahit, il vous prend vos vestes et vous mène jusqu'au salon où il vous fait asseoir, sa maison est grande, le salon aussi. Quand vous entrez vous êtes dans un couloir, sur le côté une cuisine et en face le salon et ça semble être tout, pas un escalier, pas une seule porte autre. Juste des fenêtres, une baie vitrée dans le salon qui donne sur l'extérieur mais juste la partie du salon où vous n'êtes pas, vous vous êtes dans des grands fauteuils en face d'une cheminée crépitante. Si vous arrivez en même temps bah il vous fait asseoir en même temps, sinon il vous fait patienter au salon pendant que lui-même est à la cuisine. Pour une descro du salon,voilà la descriptiion faite dans un autre topic [NDLR : ceci est un copier coller et les jeunes en question c'est pas vous, y vous fait pas de chocolat  :twisted: ]


La pièce était divisée en deux parties, d'un côté il y avait une grande table de bois sombre encadrée par six chaises, de l'autre, une table basse et des fauteuils de cuir devant une cheminée. C'est dans ces derniers que le chûnin les pria aimablement de s'asseoir, le temps qu'il allât préparer le chocolat dans la cuisine, ce qui lui prit bien quelques minutes.

Ce qui laissa aux jeunes le temps d'admirer la décoration. Des murs blancs, sur lesquels étaient accrochées quelques photos de famille, ou bien du chûnin aux côtés d'une belle demoiselle, et enfin, dans un gros cadre posé sur un buffet, le portrait d'un jeune garçon aux cheveux noirs arborant fièrement le bandeau genin du village, ressemblant étrangement à Weï-chi. A côté, un autre portrait, de weï-chi un peu plus jeune, ainsi que deux de ses amis, un garçon et une fille tous trois portant l'uniforme chûnin du village.


Le plafond était peint comme les murs, et l'atmosphère de la maison était paisible, peut-être un peu trop. Malgré tous les meubles, elle semblait vide, comme si elle venait de perdre une partie de son âme. ET, magnifique, au-dessus de la cheminée, une épée qui malgré qu'elle semblât de grande valeur, n'était vraisemblablement faite que pour la décoration.


Vous avez jusqu'à lundi.
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

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Ikari Yorukawa
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Ikari Yorukawa »

Qu’avait-il fait aujourd’hui ? Eh bien pas grand-chose en vérité. Comme sa sœur voyait qu’il était sur les nerfs suite à son cours avec Snape, elle lui avait demandé d’aller pour elle à la bibliothèque afin de chercher un livre sur les armes pour elle. Cela faisait un petit moment qu’elle s’était spécialisée dedans et elle avait besoin de renseignements sur les armes exotiques afin d’en apprendre le plus possible dessus avant de s’y retrouver confrontée. De plus elle s’était dit qu’elle trouverait peut-être quelque chose qui l’intéresserait dedans, il y avait tant d’armes à essayer, dommage que l’importation ne soit pas possible. Il était parfois difficile de devoir faire attention à la moindre piécette dépensée, c’était d’ailleurs la raison pour laquelle Ikari n’avait encore rien acheté en terme d’équipement malgré les imprécations de sa sœur qui s’inquiétait de le voir aussi peu équipé, pourtant il ne craignait pas grand-chose. Mais une fois que son frère passerait genin, ça irait probablement mieux.

À la bibliothèque, le jeune homme avait dû remettre à sa place un blaireau qui pensait pouvoir lui faire tomber des livres dessus. La gravité aidant, le livre avait fini par tomber une seconde fois, le blaireau également…
C’est là qu’il avait rencontré Primura qui était visiblement venue piller le contenu de la bibliothèque à voir la quantité phénoménale de livres qu’elle avait empruntés. La jeune fille l’avait alors entraîné au dehors jusqu’à un salon de thé à la décoration plus que douteuse, rose et blanche en grande partie, mais où l’on servait assurément les meilleurs desserts qu’ait jamais goûtés le jeune homme.

Là les deux enfants avaient parlé de choses et d’autres, ou plutôt Primura avait posé les questions et Ikari s’était contenté d’y répondre. Déjà que d’ordinaire il était assez peu loquace mais avec la genin, c’était encore pire, non pas qu’elle l’intimidait mais parce qu’elle posait tellement de questions qu’il préférait la laisser parler.
Leurs desserts terminés, ils avaient encore perdu du temps pour aller chercher un cadeau à offrir à Tenki, le petit copain de Primura. Un type un peu bizarre mais plutôt sympa.

Lorsque enfin lui et la genin s’étaient séparés, le jeune homme était rentré chez lui à toute vitesse. Ça n’était pas que sa sœur s’inquiéterait pour lui ou bien qu’elle serait en colère mais il ne voulait pas faire trop attendre la femme de son cœur.
En rentrant, une surprise l’attendait, une lettre. Cette lettre lui était adressée à lui en particulier et semblait provenir de l’académie. Ça ne pouvait de toute façon pas être de la part de leurs parents puisque ceux-ci s’adressaient toujours aux deux enfants et que là le courrier était expressément adressé à Ikari et à part l’académie et ses parents, personne ne lui écrivait jamais.
En fait, avant même de l’ouvrir il savait ce qu’elle contiendrait, au moins en partie. C’était probablement pour lui signaler qu’il avait reçu un blâme et qu’il serait collé prochainement.

Pourtant en l’ouvrant il ne trouva rien concernant les blâmes. Juste qu’il serait collé ce soir. *J’irai pas.* Monsieur Yorukawa, j’ai la déception de vous annoncer que vous serez placé en retenue ce soir, nya, nya, nya… merci de vous rendre chez monsieur Komoku… *J’irai.* Incroyable comme le nom d’un homme pouvait faire la différence. Le jeune homme avait beaucoup de respect pour lui, même si certains faisaient courir de curieuses rumeurs à son sujet. Mais s’il avait dû avoir sa retenue avec Snape, sûr qu’il n’y serait pas allé, avec les conséquences que ça impliquait. Ce type, il ne voulait plus jamais le revoir, non pas qu’il le craignait, c’était juste un sale con, mais s’ils se recroisaient à nouveau, le jeune homme se ferait probablement renvoyer de l’académie, alors autant se faire virer sans avoir à revoir sa sale tête et sécher les heures de colle.

Il était convoqué pour dix-neuf heure, aussi se présenta-t-il chez Wei-chi à dix-neuf heure moins le quart. Il aimait bien être un peu en avance, ça offrait une certaine sécurité en cas de pépin sur le chemin. Toute la subtilité consistait à ne pas être trop en avance afin de ne pas importuner son hôte, il n’était pas là pour une inspection.
Le Wei-chi qui lui ouvrit semblait différent de celui qu’il connaissait. Plus serein et surtout il avait meilleure apparence que d’habitude. Le fait qu’il était serein avait peut-être à voir avec le fait qu’il semblait comment dire… complètement pété ? Son maintien aussi était meilleur, plus droit. Ses deux jours de congé lui avaient visiblement fait du bien, comme s’ils lui avaient permis de faire la paix avec lui-même, et si quelqu’un à Yuki en avait bien besoin, c’était lui.

L’homme qui lui ouvrit, Wei-chi donc, le débarrassa de sa veste pendant que l’étudiant s’étonnait de ce qu’il voyait. De l’extérieur, la maison semblait gigantesque pourtant à l’intérieur il ne distinguait qu’un couloir menant à deux pièces. En passant devant la première, il vit qu’il s’agissait de la cuisine, et la seconde pièce, Wei-chi l’y mena, le salon. Comme il était peu probable que son professeur dorme au salon, encore que, avec lui rien n’était certain, Ikari en déduisait qu’il devait y avoir un ou plusieurs accès cachés menant au reste des pièces.
Le chunin le mena donc jusqu’au salon et le fit s’asseoir dans un grand fauteuil face à la cheminée où un grand feu de bois crépitait. Il faisait chaud, c’était bien. Ikari allait donc devoir patienter ici en attendant dix-neuf heure, puisque son professeur était reparti en direction de la cuisine. On avait vu pire comme endroit pour passer des heures de colle.
Il jeta rapidement un regard à droite puis à gauche pour voir s’il était seul puis il se leva et fit le tour de la pièce.

Il avait vu des photos accrochées au mur et se demandait bien à quoi pouvait ressembler son professeur quelques années plus tôt et de manière plus générale, ce qu’il pouvait bien y avoir dessus. Il ne manqua pas de noter la beauté de Kadjin, la belle, qui dormait pour toujours dans une autre pièce de la maison, mais ça l’étudiant ne pouvait pas le savoir. Il y avait aussi cette photo de Wei-chi avec son bandeau de genin, Ikari aussi aurait le sien bientôt, après tout il connaissait déjà quatre des cinq techniques de base de l’académie et Kisuke ne devait pas non plus toutes les connaître au moment de sa nomination puisqu’il avait appris le kinobori en même temps que le jeune homme. De même que Primura qui avait fait valider sur sa fiche de suivi le suimen après que Wei-chi lui ait remis son bandeau de genin.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Setee Fujiwara
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Setee Fujiwara »

Setee se présenta devant la porte de chez Weiwei, le coeur battant, les joues rouges et le souffle court. La journée était passée vite, elle avait failli arriver en retard. Mais elle était encore à l'heure. Il était sept heures moins cinq. Ouf. Elle sonna ou toqua, donc. Et se remémora sa journée, en attendant qu'on lui ouvre.

La veille, elle avait croisé Weiwei en ville. Il était dans un piteux état. Elle avait réussi à le faire venir chez elle, et même s'ils n'avaient pas parlé des Taos, il avait quand même passé la nuit avec elle. Enfin. Il s'était endormi comme une merde dans la cuisine. Mais ça... C'était pas grave. Elle avait déposé une couverture sur ses épaules, en bonne hôtesse. Si elle avait pu, elle lui aurait proposé son canapé, mais... Mais ça n'avait pas été possible, vu que comme dit, il était un peu tombé comme une masse. Elle était partie se coucher. Et au petit matin, elle avait eu la surprise de constater qu'il était toujours là. Réveillé. Mieux que la veille. Il n'était pas parti comme un voleur.

Elle lui avait adressé un sourire charmant. Et visiblement, le fait qu'elle ne porte en tout et pour tout qu'une nuisette très courte et une petite culotte ne la gênait pas. Elle ne laissait que peu de place à l'imagination. Et ne semblait pas être particulièrement pudique, ni rien. Elle avait préparé un café, ils avait petit déjeuné ensemble. Ils n'avaient pas discuté. Elle n'aimait pas trop parler, tôt le matin. Le reste du temps, ça ne la dérangeait pas. Mais le matin, quand elle venait de se lever, elle préférait rester silencieuse. Dans sa bulle. Comme d'habitude, elle avait ajouté une quantité improbable de sucre et de lait dans son café. Et s'était empiffrée de viennoiseries. Vraiment. Comment était-il possible qu'une fille au physique aussi harmonieux et avantageux mange autant? Elle devait certainement avoir le meilleur métabolisme du monde, parce qu'en plus, elle ne faisait pas énormément de sport.

Wei-chi était parti peu après le petit déjeuner. Setee, elle, avait vaqué. Elle avait rangé sa chambre, un peu. Avait pris une loooooongue douche, s'était habillée, coiffée, bijoutée. Avait rangé le reste de la maison. Et puis elle était partie, son carnet à dessins sous le bras, et sa boite de fusains dans son sac. Elle s'était perdue en forêt, avait dessiné, dessiné et dessiné encore. Jusqu'à ce que sa main lui fasse mal. Le soleil commençait à décliner dans le ciel. Elle esquissa un large sourire, et décida qu'il était temps de rentrer. Parce que se promener tard le soir, c'était pas bien, lui avait dit Weiwei. Alors elle allait essayer d'éviter. Pour ne pas décevoir Weiwei. Parce qu'elle l'aimait bien, Weiwei. Pour de vrai!

Elle rentra chez elle, et fit quelque chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire : elle ouvrit sa boite aux lettres, pour regarder le courrier. Grand bien lui en fit! Il y avait une convocation à une heure de colle. Elle pâlit en voyant que c'était aujourd'hui, et pria pour ne pas avoir raté. Ses yeux lurent le reste de la convocation rapidement. Et elle soupira de soulagement en constatant qu'elle n'était pas encore en retard. Mais pour ça, il fallait courir. Oh non. Elle qui détestait courir. Sigh.

Elle prit donc ses jambes à son cou, évita deux petites vielles, esquiva deux bonshommes de neige, et ne se cassa la figure que deux fois. Et une troisième, sur les marches glissantes. Elle retomba sur les fesses, et retint un gémissement de douleur. Et voilà. Elle allait avoir un beau bleu, de nouveau. Elle ignora la douleur, et continua sa course jusque chez Weiwei.

Et voilà. Maintenant, elle y était, les joues rouges, le souffle court, les cheveux de travers. Et le postérieur douloureux. Wei-chi ne la fit pas attendre longtemps. Il ouvrit, et la salua. Elle le salua poliment aussi, et sourit, en voyant qu'il avait l'air encore mieux que ce matin. Il la débarrassa de sa veste, et Sethee se permit quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru possible.

"Vous avez l'air d'aller mieux, Wei-Chi. Je suis contente." Ouais. Et elle avait l'air contente, justement. Avec son sourire qui faisait trois fois le tour de sa tête. Elle détourna les yeux de lui, et observa les alentours. C'était joli, chez lui. Ca manquait un peu de bordel, mais sinon, c'était sympa. Il l'emmena au salon, où Ikari était déjà assis. Elle s'installa pas trop loin de lui. Mais pas trop près non plus. Et se dandina sur son fauteuil, un peu mal à l'aise. Si, si. Parce qu'elle ne le connaissait pas, et qu'il lui faisait peur, à ne porter que du noir.

"... Salut." n___n
... Mais Setee ne montrait que rarement qu'elle avait peur.
Setee Fujiwara, étudiante gentille mais un peu conne, de Yukigakure No Sato.
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Kikako Mitsumasa
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Kikako Mitsumasa »

"...Merci de vous rendre chez Monsieur Komoku."

Kikako achevait la lecture a voix haute, l'air perplexe. Et dire qu'elle avait cru que la journée serait mauvaise. Voila la délivrance inespérée qu'elle avait attendue. Ses heures de retenues ne se dérouleraient pas avec le "gentil remplaçant" mais avec Weï-chi ! Soupir...La jeune étudiante posa la feuille en prenant garde de ne pas mettre du beurre et du thé dessus. Il devait être 11 heures et cela faisait à peine une dizaine de minutes qu'elle s'était levée.

Le pauvre réveil avait d'abord sonné glorieusement à 10h (heure honorable) pour finalement se prendre une claque ensommeillée dans la figure. Nouvelle tentative à 10h30 pour obtenir le même résultat. Mais lorsqu'il avait sonné une troisième fois à ses risques et périls, Kikako avait cédé et s'était enfin levée. Enroulée dans un peignoir bien chaud, elle était munie d'une tartine de beurre et d'une tasse de thé lorsqu'elle avait regardé distraitement par la fenêtre et avait vu un morceau de papier blanc la narguer depuis la...boite aux lettres... Parce qu'il y avait une boite aux lettres? Question stupide évidemment, mais elle se la posa tout de même...
Après avoir affronté le vent glacial, Kikako était retournée à l'intérieur, son trophée à la main et elle fut d'autant plus surprise de voir que la lettre lui était adressée..

"Tiens, tiens..." avait elle dit en mordant dans sa tartine et en ouvrant la lettre. Bataillant avec l'enveloppe, la tartine lui glissa des mains (pour tomber côté beurre évidemment) alors qu'elle sortait la feuille, et sa tentative désespérée de rattraper la tartine en plein vol aboutit à une monstrueuse flaque de thé sur ses pieds... Décidément la journée s'annonçait bien...

" Ah..." avait-elle dit simplement en commençant la lecture a voix haute. Ça y est, elle voyait de quoi il s'agissait...Elle avait complètement oublié qu'elle était retenue grâce au "gentil remplaçant" de leur Sensei... Bon, le point positif, il fallait l'avouer, c'est que ça se passerait chez Weï-chi ! Et puis elle ne serait pas seule. Setee et Ikari y seraient aussi si elle se souvenait bien. Setee et Ikari...C'était étrange parce qu'elle avait l'impression de ne pas tellement les connaitre. Setee lui inspirait une certaine sympathie et Ikari, qui ne semblait pas apprécier Kikako, ne lui inspirait...rien.

Se mettant debout, elle regarda d'un œil critique la tartine par terre et la grosse flaque de thé... Pourtant elle n'était pas maladroite, mais il y a des jours comme ça. Après avoir nettoyé ses maladresses, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas retenue l'heure à laquelle elle devait se rendre chez Weï-chi. Sept heure. Bien. Il était midi à présent. Elle avait largement le temps d'aller prendre sa douche et de s'habiller.
Nous passerons les détails certainement peu intéressant portant sur la façon de prendre sa douche et de mettre un kimono. Elle avait opté pour un des kimonos rouges qui avaient été mis à sa disposition, le temps qu'elle puisse s'en acheter. Réajustant machinalement ses gants rouges assortis au kimono, elle déambula dans la maison, remettant en ordre ce qui ne l'était pas.
Elle aimait cette maison, mais y vivre seule était plus désagréable qu'agréable. Le matin lorsqu'elle se réveillait, seul le silence la saluait et plus d'une fois elle se demanda si elle n'avait pas perdu l'ouïe pendant son sommeil. Autre supposition stupide...
Silence et calme...Voila comment caractériser cette maison. Enfin voila ce qui s'en dégageait.
Après ces quelques occupations, la jeune fille se retrouva devant un choix difficile. S'ennuyer dans cette maison silencieuse ou s'ennuyer en ville...

Elle trouva la solution lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais vraiment remercié Weï-chi comme il se devait pour l'avoir accueilli et hébergé lors de son arrivée à Yuki. Elle irait donc en ville chercher un petit quelque chose, par politesse, histoire de le remercier. Puis elle se souvint par la même occasion qu'il détenait toujours son sabre rouge...
Nouveau soupir.
Elle enfila son manteau et sortit d'un pas léger pour rejoindre la ville. Il était presque 3h maintenant.

"Comme ça j'aurais le temps de trouver quoi acheter..."

Passant son sac en bandoulière et s'emmitouflant dans son manteau elle sortit et prit le chemin de la ville. A 3h15 elle se trouvait au beau milieu d'une étendue de neige visiblement pas en ville. Il faudrait qu'elle travaille son sens de l'orientation qui pourtant d'après ses souvenirs ne semblait pas si mauvais que ça.

" C'est bien pour ça que tu t'es retrouvée au pied de cet arbre complètement perdue ! " dit elle à voix haute en se moquant de ses propres réflexions. Quelques dizaines de minutes plus tard elle se trouvait en plein centre ville et observait chaque boutique. Parmi celles qu'elle voyait, une attira en particulier son regard. Elle présentait divers tableaux à différents prix. D'après ses souvenirs, ce qui l'avait marqué chez Weï-chi lorsqu'elle avait passé la nuit dans la chambre d'hôte, c'était l'impression de vide. Un petit tableaux discret lui ferait eut être plaisir ! Bingo ! Elle entra dans la boutique et après avoir tourné plusieurs minutes, elle tomba sur un petit tableau représentant un paysage recouvert de neige. Simple et beau. Du moins à son goût. Elle finit par l'acheter et le mit dans un petit sac. S'il aimait tant mieux; et s'il aimait pas...tant pis, c'est le geste qui comptait non?

D'un pas dansant elle continua ses emplettes jusqu'à l'heure fixée. Si c'est souvenirs étaient bons, la maison se trouvait en centre ville. Après une quinzaine de minutes elle tomba dessus ! Pile à l'heure !

Immobile devant la porte, elle resserra l'étreinte de son manteau et frappa. Quelques secondes plus tard, Weï-chi lui même lui ouvrait sa porte pour l'inviter poliment à entrer chez lui.

"Bonjour sensei." dit elle respectueusement en entrant.

Le décor n'avait pas tellement changé depuis la dernière fois, et lorsqu'il lui prit son manteau elle lui tendit le petit sac.

"Tenez. Je ne me souviens pas vous avoir remercier d'aucune sorte pour m'avoir hébergé une nuit, lors de mon arrivée. Je ne sais pas si ça vous plaira. Je l'espère, sinon cela devrait faire un bon combustible pour votre feu de cheminée."

Image

Elle sourit et le suivit jusqu'au salon toujours aussi ordonné. Elle espérait vraiment que le tableau lui plairait, histoire d'avoir vraiment pu le remercier, mais d'un autre côté elle ne connaissait pas ses gouts...Setee et Ikari était déjà là quand elle arriva.

"Salut." dit elle en accompagnant la parole d'un geste de la main, puis elle vint s'assoir entre Ikari et Setee.

[HRP] je posterai dans le shop de Yuki pour le tableau.[HRP]
Kikako Mitsumasa ... la jeune fille glaçon et étudiante de Yukigakure no Sato experte en soupir ^_^.

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Je ne pars pas pour mourir, mais pour me prouver à moi-même que je suis encore vivante et capable de ressentir quelque chose au fond de mon coeur !
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Wei-chi Komoku
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

Le premier à arriver fut Ikari. En avance. Il ne lui en voulut pas, mais il n'avait pas encore fini de tout préparer. Car il était tard et les jeunes n'avaient peut-être pas encore mangé, aussi Wei-chi leur avait-il prévu un ou deux petits encas. Mais pas tout de suite, plus tard. Le chuunin avait fait asseoir l'étudiant dans le salon puis retourna dans la cuisine après s'être excusé, tout de même, de le laisser là tout seul. Il pouvait prendre un livre dans la bibliothèque s'il voulait, bien qu'il n'y eut que des ouvrages de théories diverses et variées se contredisant les unes avec les autres. Des livres inutiles, comme par exemple celui qui remettait en cause la classification du kawarimi, débattant du fait qu'il soit du ninjutsu ou du genjutsu - un chapitre était également consacré au henge. Bref, il le laissa là, jusqu'à ce que Setee arrivât.

Il lui ouvrit la porte, et la salua poliment. Avec son habituel air réservé, et poli. Il la débarrassa de sa veste, et l'emmena au salon où il lui dit d'attendre avec Ikari. Il retourna ensuite vers la cuisine et soupira. La jeune demoiselle Fujiwara était décidément un sacré numéro. Il se souvenait du matin où elle était venue lui servir le petit déjeûner en tenue légère. Elle était chez elle, elle faisait ce qu'elle voulait, bien sûr, mais le chûunin s'était attendue à un peu plus de tenue. Les jeunes, décidément ! ... Il s'était senti un peu vieux, avec ses principes, en la voyant - non pas que la vue ait été désagréable, il avait d'ailleurs eu du mal à détourner son regard lui qui pourtant n'était pas du genre intéressé par les jolies filles en général - ni par les filles tout court en fait - seule Kadjin restait présente dans son esprit - et s'était dit que de son temps - cinq ans avant - jamais une telle chose ne serait arrivée. On mettait un peignoir, ou on s'habillait avant de descendre à table, pour se montrer présentable aux invités.

Non, Setee n'était pas du genre à se gêner - ce qui avait un peu embarrassé Weï-chi, le matin même. Il ne se faisait cependant pas d'idées, bien évidemment, tout cela était certainement particulièrement naturel pour la jeune fille qui était des plus excentriques. Vu comment elle se promenait la journée, il n'était pas étonnant de voir comment elle déambulait dans sa propre maison. Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire à la remarque de la jeune Fujiwara. Pas un sourire heureux, ou moqueur, non, un sourire touché. "Oui ça va mieux... allez vous asseoir, mademoiselle Fujiwara."

Il la fit donc attendre avec Ikari, mais, pas longtemps, car Kikako arriva ensuite. Il la salua et la regarda d'un air surpris lorsqu'elle lui expliqua qu'elle tenait à le remercier. Il prit ce qu'elle lui tendit, sans un mot, et y jeta un oeil. Cela lui plut beaucoup. Il aimait les paysages, il les avait toujours aimé. Surtout lorsqu'il y avait de la neige. Il aimait la neige. Et les tons lui plaisaient aussi. Du bleu, du blanc. "Non... je vais l'encadrer... il est magnifique... mais vous n'auriez pas dû, mademoiselle Kiku. Merci beaucoup..."

Décidément, n'y avait-il donc que ses élèves pour être gentils avec lui ? Depuis la mort de Kadjin c'était l'un des seuls cadeaux qu'il avait reçu - ceci n'était en fait pas très étonnant du fait qu'il avait plus ou moins coupé les ponts avec une famille qui s'inquiétait trop pour lui et était devenue envahissante - et cela lui faisait plaisir. Ses élèves étaient gentils. Il devait leur rendre la pareille. Il invita Kikako à s'asseoir puis disparut dans la cuisine avec le tableau -il revint sans- mais avec un plateau de biscuits apéritifs. Il le déposa sur la table, il y avait de tout, ainsi que des verres, du Yuki-cola, ou pour ceux qui n'aimaient pas, du jus de fruits. "J'ai aussi de l'eau si vous voulez.." Il faisait des efforts, voilà longtemps qu'il n'avait plus fait preuve de sociabilité. Il les servit selon les demandes de chacun puis s'assit dans un fauteuil, en face d'eux. il posa ses coudes sur ses genoux, joignit ses mains et posa le menton dessus, pour les fixer l'un après l'autre, comme s'il cherchait à sonder leur âme. (HRP : par mp je veux vos pensées superficielles à ce moment là :)) Son air grave et sérieux se mua ensuite en demi-sourire.

"Je sais pourquoi vous êtes ici" dit-il enfin après un long silence. "Vous en avez pour trois bonnes heures ici, alors autant que cela se passe bien... j'ai pu rencontrer votre ...professeur.. Visiblement, cela n'avait pas été une partie deplaisir pour le chuunin. "Il m'a fait part de vos lacunes quant à des choses que vous n'étiez pas censés savoir, et je reconnais que ses interrogations étaient absurdes. Je désapprouve tout de même certains de vos comportements, car même si le supérieur auquel on vous a assigné ne vous plaît pas, l'académie vous demande une obéissance sans faille - sauf bien sûr si ce supérieur met en danger une mission par les ordres qu'ils vous donne. mais dans une salle de classe, que cela vous plaise ou non... il faut obéir. Le mieux c'est de se taire et prendre sur soi en attendant que l'heure tourne. Il y a tout de même quelque chose qui m'a frappé..."

Un peu de déception pointait dans la voix du chuunin. Pas par rapport à leurs élèves, non, du moins pas spécialement, il y en avait tout autant à son propre égard - après tout, il était celui qui n'avait pas réussi à leur apprendre. "Je pensais que vous aviez tous une connaissance parfaite des taos, mais je vois que vous ne connaissez même pas le nom des douze... Je crois qu'il est temps de remédier à cela, qu'en pensez-vous ? "

Ce n'était pas vraiment une question. Elle n'attendait pas de réponse. Son regard se perdit sur l'une des photos de Kadjin accrochées là et il eut un moment d'absence. Puis il revint à lui. "Bien, avant de commencer, avez-vous des questions ? Sinon, prenez ceci.." Il se leva pour chercher trois feuilles sur la table un peu plus loin et leur distribua. Chacun des taos y figuraient, avec leur description. "Ceci sera pour vous aider à vous en rappeler chez vous. Maintenant on va un peu s'entraîner à les enchaîner. vous connaissez déjà tous celui de la chèvre aussi allons-nous commencer par le deuxième tao, celui du chien. Mais rassurez-vous, je ne vous embêterai pas pendant trois heures avec ça, vous êtes assez grand pour les apprendre chez vous... si vous avez la moindre question, n'hésitez pas... seulement un tao est essentiel pour l'apprentissage d'une technique Il est impossible de faire quoique ce soit sans tao...du moins, à votre niveau. Plus tard vous pourrez apprendre à n'utiliser qu'une seule main, voire réaliser deux techniques en même temps. Mais nous n'en sommes pas encore là. Allez-y, faites-moi un beau chien."

HRP: faites ce que vous voulez ^^. Vous avez jusqu'à, mettons, mercredi soir.
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Ikari Yorukawa
Genin
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Ikari Yorukawa »

Ikari n’eut pas à attendre seul bien longtemps puisque Setee arriva quelques minutes plus tard. Wei-chi l’introduit, dans le salon, avant de repartir derrière ses fourneaux. Ah, les gâteau de tonton Wei, rien que du bonheur.
La jeune fille s’installa sur l’un des fauteuils mais elle resta à distance prudente d’Ikari, comme s’il l’intimidait, ce qui était justement le cas. Elle le salua, avec ce qui d’après le smiley devait être un grand sourire. Comme c’est un jeune homme bien élevé, il lui répondit. "Salut Setee." Il répondait toujours lorsqu’on lui parlait. Par contre pour ce qui en était de commencer la conversation, il ne valait mieux pas compter sur lui.

Encore quelques minutes plus tard, ce fut Kikako qui arriva. Elle aussi salua, et encore une fois le jeune répondit, de la même manière que précédemment.
Wei-chi était avec et dans ses bras un tableau, peut-être un cadeau de la nouvelle arrivante. *Fayotte.* Elle avait si peur que ça de se faire virer de l’académie qu’elle essayait d’acheter son professeur, si c’était pas malheureux ça. Le dis professeur disparu un instant pour revenir avec à la place du tableau un plateau chargé de whisky (j’ai vraiment faillit marquer ça, whisky, biscuit, ça se ressemble :D. Enfin j’ai pas que faillit sur le coup) biscuits, de quelques verres et de boissons parmi lesquels du soda et des jus de fruits. Il leur proposa même de l’eau. Étrange, ils étaient en retenu et pourtant leur professeur se montrait aux petits soins pour eux, bien plus qu’à l’accoutumer. Peut-être n’était-ce pas sans rapport avec le fait qu’il avait l’air d’aller mieux, en tout cas Ikari était content pour lui, réellement.

Une fois qu’il eut servit tout le monde, l’est bien gentil, il s’installa dans un fauteuil, face à eux, puis ayant callé ses coudes sur ses genoux et son menton sur ses mains jointes, il prit un air grave, les fixant les uns après les autres. *…ça manque de bière.* Si l’étudiant était troublé par son professeur en cet instant, il le cachait bien, vraiment bien. Puis ayant esquissé un demi-sourire, Wei-chi laissa encore s’écouler quelques instants puis il prit la parole. Ikari en avait profité pour prendre quelques gorgées de son verre de yuki-cola (ninja-cola™ vaincra).
Ce qu’il leur dit mit du baume au cœur d’Ikari, il ne les rendait pas responsable pour l’interrogation écrite, au moins ils n’auraient pas à se battre pour lui prouver que les questions étaient bien au-dessus de leur niveau. Par contre il leur reprocha d’avoir quitté le cours. Il n’avait pas tord sur ce dernier point mais du point de vu d’Ikari, rester alors qu’on est face à un type aussi désagréable que Snape n’était pas une option.

Le jeune homme nota tout de même, non sans un certain amusement, qu’il pouvait envoyer paître son supérieur si celui-ci mettait en péril leur mission. Il se voyait bien assommer un supérieur particulièrement mauvais pour continuer avec le reste de l’équipe la mission. Assommer son supérieur, ça devait être fun, encore qu’il n’avait aucune envie d’assommer Wei-chi, lui il l’aimait bien, même s’il était un peu particulier. Il pouvait bien se camer tout ce qu’il voulait, ça ne gênait pas le moins du monde Ikari, tant que ça n’influençait pas trop, trop son comportement.

Néanmoins il montra un peu de déception lorsqu’il en vint à parler des fameux douze taos. La déception n’était pas uniquement dirigée contre ses étudiants, mais aussi en partie contre lui. Mais comment lui en vouloir lorsqu’on sait que seul cinq signes sont utilisés pour utiliser les techniques de l’académie ? Après, il était vrai que les douze taos constituent le b a ba de leur apprentissage mais ils n’étaient pas encore diplômés, quand bien même Ikari ne rêvait que de passer au rang supérieur car cela signifiait pour lui une augmentation de sa solde, ce qui au vu de leur situation à sa sœur et lui ne serait pas de refus.
Ikari ne répondit rien à la question rhétorique du chunin. Bien sûr qu’il était temps de remédier à ça, mais les manières de Snape, avec ses polycopiés pour les étudiants (Kirien) de quatre ans, ça avait été de trop.

Après un petit moment d’absence, il leur demanda s’ils avaient des questions, et effectivement Ikari en avait. Sortant de sa poche les copies déchirées, il y jeta un œil avant de prendre la parole. "Senseï, l’une des questions posées par votre confrère portait sur deux auteurs, Mikenshi Zakobashikin et Shakuban Keiko. Pourriez-vous m’en dire un peu plus à leur sujet ? En fait ce qui m’intrigue vraiment c’est qu’il était question d’eux sur un document que nous avons trouvé au château et qu’il était daté de la veille." Ça ne lui ressemblait pas de montrer son intéressement à quelque chose mais des enfants étaient morts au château, et le jeune homme voulait en apprendre plus sur les évènements qui s’étaient produits là-bas, il n’était qu’à moitié satisfait de leurs découvertes.

Une fois que son professeur eut répondu, ou non, à ses interrogations, il prit la feuille que Wei-chi leur distribua et commença à l’étudier tout en écoutant les paroles de son professeur. Au moins là c’était clair net et précis, il n’y avait pas de commentaires destinés aux enfants en bas âge qu’ils n’étaient plus contrairement à ce que devait penser Snape.
Puis, sans même vérifier sur la feuille, Ikari joignit les mains pour former le signe du chien, comme demandé par le chunin. Pour cela il ferma son poing droit et posa sa paume gauche dessus. Ce signe il le connaissait déjà puisque c’était le quatrième à être utilisés lors d’un kawarini.
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Mashiro kijin'
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Mashiro kijin' »

*Pfff*

Un soupir poussé par Mashiro qui venait de recevoir une heure de retenue. En effet, en sortant à toute vitesse de l'académie suite à un évènement inattendu, il bouscula un élève sur son chemin.

FLASH BACK

"Regarde où tu vas enfoiré"

"Quoi ?! T'es pas jouasses ? Tu veux qu'on se mette sur la gueule c'est ça ?"

"Mais pour qui tu te prends espèce de petit me..."

Le regardant avec des yeux plus que démoniaque, Mashiro attrapa l'étudiant par la col le releva et lui mit un coup de tête bien placé.

"hugh..."

L'élève tomba en arrière avec le nez écrasé contre son visage, tordu comme une patte à fixe, et laissant couler une rivière de sang. Mashiro voulu continuer en armant son bras droit vers l'arrière pour lui mettre un direct dans l'estomac une fois son adversaire en l'air. Mais Mashiro fut stoppé net par un Jonin, qui en une fraction de seconde, avait eu le temps de rattraper l'autre élève au vol et de stopper le coup de poing de notre héros.

Le Jonin avertit Mashiro et le sanctionna d'une heure de retenue. Puis s'éclipsa très rapidement, car il avait mieux à faire. Un ninja de son rang a plus important à faire que de s'occuper des petites bagarres entre étudiants. Mais malheureusement pour notre futur ninja, il passait par là à ce moment.

FIN DU FLASH BACK

*Fait chier... C'est de la faute de l'autre aussi*

Tout en se lamentant sur son sort, il approcha lentement de la maison de Weï-chi, là où il allait passer son heure de retenue. La maison est plutôt accueillante, du moins selon ses gouts. Une ambiance chaleureuse se dégageait de l'intérieure de cette demeure.

*Bah, ça va, ça n'a pas l'air pire que l'enfer*

Mashiro se mit devant la porte et frappa doucement, puis un peu plus fort pour faire remarquer qu'il était là. Il attendait que quelqu'un vienne lui permettre de rentrer. Après tout, il n'est pas pressé de débuter son heure de colle... Il entendit des bruits de pas se diriger vers la porte pour lui ouvrir. Mashiro allait voir la personne qui allait s'occuper de lui durant son heure de retenue...
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Wei-chi Komoku
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

Bon, setee, Kikako, c'est pas que je vous aime pas, mais quand je dis mercredi soir, c'est pas celui dans quinze jour. Donc, les autres, je vais pas vous faire attendre...

Weï-chi n'avait que très peu de souvenir de ce qu'il s'était passé dans le château. Il se souvenait juste... Non. De rien. D'absolument rien. Son esprit refusait. Il revoyait les images, entendait les bruits, mais cela passait par un neurone et ressortait par un autre. Il en était déconnecté. Comme si quelque chose le bloquait. « Un...document... ». Il fronça les sourcils. « Je crois que ce sont des écrivains, je ne suis pas très sûr... des chercheurs, non ? Je ne m'y connais pas trop... » Il avait l'air sincère. « et si vous avez trouvé quelque chose dans ce château...vous feriez mieux de vous en débarraser...ça pourrait devenir dangereux...je.. »

On frappa. « Oh, je l'avais oublié... excusez-moi... quelqu'un d'autre doit encore nous rejoindre. Je ne l'ai encore jamais eu dans ma classe, ce sera l'occasion pour vous de faire connaissance avec votre nouveau futur camarade... »

Il se leva. Comme un vieux. Il se dirigea vers la porte et l'un après l'autre ouvrit tous les verrous. Il y en avait un certain nombre. Il entrouvrit enfin la porte, assez grand, et fit entrer le nouveau venu. « bonjour à vous, monsieur Kijin. ». Le chuunin le débarrassa de ses affaires et le mena au salon. « Asseyez-vous, je vous en prie, servez-vous. Je vous mets à boire quoi ? » Il le servit selon ses souhaits, ou pas s'il ne souhaitait rien puis se tourna vers les autres. « Je vous présente monsieur Mashiro Kijin qui sera dans notre classe à partir de la semaine prochaine...il a comme vous été collé pour des raisons que je ne mentionnerai pas par respect pour sa vie privée...monsieur Kijin voici mademoiselle Kiku, mademoiselle Fujiwara et monsieur Yorukawa...nous apprenions les taos...ce sont les signes necessaires à l'exécution d'une technique. Ils sont importants...mais cela a pour inconvénient que, pour effectuer une technique...les deux mains doivent être libre... ce qui est peu pratique, vous en conviendrez, quand on manie des armes... reprenons. On va les faire les uns après les autres... monsieur Yorukawa, je souhaiterais vous voir à la fin de ces trois heures...si vous voulez encore discuter ..je crois que je vous dois des explications au sujet du château...et peut-être des excuses quant à une conduite dont je ne me rappelle pas grand chose. »

Il se rassit ensuite pour leur enseigner les taos, pendant une petite heure, répondant à leurs questions, s'égarant parfois dans des parenthèses (hrp : vos questions par mp, j'y répondrai :).). Puis, semblant se lasser lui-même de l'enseignement, se redressa et respira un bon coup, puis se leva. Asseyez-vous sur la grande table, le dîner est prêt... J'ai pensé que vous n'auriez pas mangé...

Il dressa la table en un rien de temps et à nouveau disparut dans la cuisine.

[hrp : je vous demande pas grand chose, mais accueilliez comme il se doit votre nouveau camarade. Ndlr mashiro tu casses un truc tu meurs.

Mardi soir dernier délai. Quand on peut pas poster ou qu'on en a pas l'intention on prévient dans le topic des absences...]
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Ikari Yorukawa
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Ikari Yorukawa »

Wei-chi ne fut guère en mesure de répondre à Ikari, arguant qu'il ne s'y connaissait pas trop. Le jeune homme ne mit pas sa parole en doute, après tout, avait-il des raisons de le faire ? Il fut quand même un peu déçu, car le peu que venait de lui dire le chunin, il le savait déjà. Il s'était attendu à des renseignements sur leur situation actuelle. Enfin, on ne peut pas tout savoir.
Un détail était quand même surprenant, il lui déconseillait de garder quoi que ce soit en rapport avec le château, mais qu'est-ce qui pourrait bien lui arriver à présent ? Il était loin du bâtiment et ne craignait donc pas grand chose et si Wei-chi savait que des Yukiens étaient mêlés à cette sombre histoire de tuerie, il était étonnant qu'il ne sache rien, ou presque, sur les deux écrivains qui étaient mêlés de façon avérée à toute cette histoire.

Quelqu'un frappa alors à la porte. Qui cela pouvait-il bien être ? Une voisine qui avait besoin d'une tasse de sucre ? Non, Wei-chi attendait encore quelqu'un. Avait-il décidé d'accueillir tous les élèves collés chez lui ? *On fait dans le social senseï ?* Que lui importait, ce serait peut-être une autre jolie fille, bien que son cœur fut déjà pris, encore que ça n'aurait pas été un mal qu'il se sorte sa sœur de la tête. paraît que l'inceste est quelque chose d'assez mal vu, même lorsqu'il a lieu entre une sœur et un frère... ok, Mai était un peu plus âgée que lui mais pas tant que ça.
Wei-chi avait dit nouveau. Enfer et damnation, ce serait un mec. Allez, un peu plus de virilité dans le cours ne pourrait pas faire de mal, faut dire qu'avec Wei-chi, c'était pas gagné.

Leur professeur mit alors une éternité à se lever, il n'avait pourtant pas l'air si vieux que ça. *Hey, l'est peut-être temps de se (re)mettre au speed. M'étonnerait pas qu'il ait déjà testé en plus.* Si ça se trouvait, c'était juste un vieux pervers camouflé par un henge pour pouvoir approcher des jeunes filles pures telles que Kikako et Primura. Y a des jours on est heureux d'être un mec. Y a des jours tous les jours.
Il revint en compagnie d'une espèce de zoku pré pubère, anyway, chacun son style ça n'était pas Ikari qui dirait le contraire.

Après lui avoir proposé à boire, le chunin le présenta au trio d'élèves déjà présents et réciproquement. *Mashiro Kijin... se pourrait-il que... non en fait jamais entendu parler de lui.* Quand Wei-chi avait mentionné son nom, Ikari avait adressé un signe de bienvenue au nouveau, déjà qu'ils seraient dans le même cours, autant ne pas plomber l'ambiance dès le départ.
Nouveau hochement de tête de la part de l'étudiant lorsque Wei-chi demanda à le voir à la fin du cours pour discuter un peu. Des explications au sujet du château, Ikari en voulait bien, et plutôt deux fois qu'une, car il n'était toujours pas certain de savoir ce qu'il s'y était produit. Et puis, il n'avait rien contre son professeur, lui, bien au contraire, il avait même beaucoup d'estime pour lui. Il était parfois un peu saoulant, comme lorsqu'il leur avait fait la morale quant au fait qu'ils auraient dû subir Snape jusqu'au bout mais à part ça, c'était quelqu'un de plutôt... cool.

Après cela, ils travaillèrent une petite heure sur les taos, s'entraînant à les former et discutant de leur utilité. Même si sur la fin, l'étudiant commençait à saturer un peu, il reconnaissait que ça pourrait lui servir pour plus tard lorsqu'il s'entraînerait à d'autres techniques que celles de l'académie. Restait à voir si sa prochaine technique utiliserait l'un des douze signes standards.
Et enfin lorsque même leur professeur commença, lui aussi, à en avoir marre, il cessa là le cours et après avoir pris une profonde inspiration, il les invita à s'asseoir... sur la grande table ? Par respect pour son professeur, Ikari s'installa sur l'une des chaises et ne fit aucun commentaire, mais il aurait pu être amusant de prendre la demande du chunin au pied de la lettre.

En tout cas c'était plutôt sympa de la part de Wei-chi de les inviter à dîner surtout que le jeune homme commençait à avoir faim. Il faut dire qu'il n'avait rien avalé depuis son en cas au Moshi-moshi. En fait il aurait dû prévoir puisque la retenue se terminait tard mais son programme de la journée avait été un peu chamboulé par une jeune fille aux yeux rose bonbon.
Le repas servi, Ikari souhaita à la tablée un bon appétit, parce qu'il est bien élevé, et commença à manger, calmement sans se presser. Un repas est quelque chose qui se savoure, surtout lorsqu'on ne peut pas toujours manger à sa faim.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

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Kikako Mitsumasa
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Localisation : Ce fut au pied d'un arbre glacé ... sous une fine couche de neige ...

Re: La maison de Weï-chi.

Message par Kikako Mitsumasa »

[Mama mia ^^''' tu dois en avoir ras le bol des --> désolée..., mais je m'excuse quand même. petit manque d'inspiration combiné à un concours qui arrive au grand galop et donc beaucoup de travail, mais j'arrête de me justifier :D je suis fautive et je m'excuse encore une fois :x]

Apparemment il avait apprécié le tableau. Tant mieux c'était toujours ça de fait. L'emportant avec lui dans la cuisine, Wei-chi était revenu avec un plateau à la place, contenant tout ce qu'un gouter pouvait demander... A cette heure là? Humm...Un apéritif alors. Elle trouvait ça étrange. Le chunin était aux petits soin de ses élèves, elle eut presque l'impression que les rôles étaient inversés pendant un instant, alors qu'il lui tendait le verre de jus qu'elle avait demandé... Mais cet instant fut court, très court même. A présent il les regardait chacun leur tour dans les yeux, donnant la désagréable impression de pouvoir lire Pour compléter sa réponse, Wei-chi leur expliqua les caractéristique de chaque tao.ce qu'ils pensaient et deviner ce qu'ils comptaient faire... Qu'est qu'elle avait horreur de ça et lorsqu'il arriva à elle, elle soutint difficilement le regard perçant et sérieux.

*Je me demande si ce n'est qu'une impression, ou s'il y parvient vraiment...* La question lui traversa furtivement l'esprit et à son grand soulagement Wei-chi se redressa un demi sourire remplaça cet air sérieux qu'il avait.

Elle ne fut pas surprise par les paroles qui suivirent. Il était au courant pour leur comportement et même bien au courant, mais étrangement il ne semblait pas tellement leur en vouloir. Enfin du moins pas pour leur comportement. Ce fut plutôt les connaissances de ses élèves qui semblèrent l'accabler et Kikako grimaça. C'est vrai qu'elle ne connaissait même pas encore tous les taos. Elle aurait dû s'avancer par elle même, mais elle ne l'avait pas fait et elle n'allait pas se morfondre. Tant pis pour elle, il était encore temps de rattraper le retard et justement Wei-chi leur tendit une feuille en leur proposant de remédier à cette énorme lacune théorique. Elle y jeta un coup d'oeil alors que Ikari posait déjà une question par rapport à une des questions de la fameuse interro ratée. Relevant les yeux de sa copie, Kikako écouta et ce qui l'intrigua ne fut non pas le contenu même de la question de l'interrogation, mais cette histoire de château. Sa curiosité fut titiller, mais elle ne dit rien. Si personne ne leur expliquait cette histoire, c'est qu'elle ne devait rien savoir là dessus. Mais quand même pourquoi en parler comme ça devant elle et Setee alors? Peut-être Setee était-elle aussi au courant alors...
Wei-chi tenta de répondre, mais il semblait évident qu'il n'en savait pas plus au sujet de la réponse à donner à Ikari. Cela pouvait être dangereux avait-il dit.

Ayant eu une réponse Ikari effectua le tao demandé, celui du chien. Elle le regarda faire, il semblait bien le connaitre, puis observant attentivement sa feuille, elle le reproduisit à son tour. Il n'était pas bien compliqué. Elle se concentrait sur sa feuille à nouveau lorsque l'on toqua à la porte... Un autre élève ? Peut-être mais qui ? Elle n'en avait aucune idée.
Elle regarda le chunin se lever comme un vieux et le suivit jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision. Elle interrogea du regard Ikari et Setee à tour de rôle alors qu'on pouvait entendre dans l'entrée les cliquetis des nombreux verrous et quelques instants plus tard, il revenait accompagné d'un...quatrième élève. Un nouveau futur camarade avait-il dit exactement. kikako le dévisagea de la tête aux pieds.

* Au moins nous serons un nombre paire et il y aura autant de filles que de garçons...*

Remarque plus pratique que sympathique qu'elle garda pour elle. Elle sourit donc. Sil devait passer le reste des cours avec eux, autant faire en sorte que ça se passe bien, même si...et bien...chacun ses goûts n'est ce pas ? Ikari semblait affectionner le noir, Setee cherchait à mettre le plus de vêtements possibles et colorés sur elle, Kikako c'était les kimonos et lui aussi avait son truc quoi...Lui d'ailleurs d'après Wei-chi s'appelait Mashiro Kijin. Encore un nom à retenir...Elle retint de justesse un soupir.
Et le travail reprit. Durant une heure ils travaillèrent les taos. Kikako n'était pas ce que l'on pouvait appeler "une personne avide de connaissance", mais elle se consola en se disant qu'elle aurait été en temps normal avec l'autre professeur acariâtre.

" Sensei... dit elle en réfléchissant encore à moitié, les yeux plissés. Il y a des techniques qui demandent qu'un seul taos, comme le henge et d'autres qui demandent la combinaison de plusieurs taos, n'est ce pas? Est ce que plus il y a de taos, plus la technique est forte ou difficile ? Ou bien tout cela n'a rien a voir. Et si ça n'a rien a voir qu'est ce qui fait qu'une technique est dure à réaliser ?"
Durant toute son enfance, s'il y avait bien une vie future qu'elle n'avait jamais imaginé pour elle c'était celle de ninja. Ainsi, elle ne connaissait rien mis à part ce qu'elle avait appris durant ses cours. Ce qui pouvait paraitre logique pour certain était tout à fait obscur et incompréhensible pour elle.

"Ca n'a rien à voir. S'il est vrai que les techniques puissantes demandent plus de taos que les techniques de base, certains techniques intermédiaires peuvent en demander tout autant. tout dépend à quoi fait appel la technique...la chèvre par exemple facilite l'expulsion du chakra, voilà pourquoi ce tao est utilisé pour le henge. Chaque symbole a ses caractéristiques. Combinés, ils donnent naissance à une technique."

Pour compléter sa réponse, Wei-chi leur expliqua les caractéristiques de chaque tao et Kikako prit soin de les rajouter sur la feuille distribuée.Vu sous cet angle, l'apprentissage des douze taos n'était pas si mal et devenait bien plus intéressant. Et ce fut au bout de cette heure que leur professeur les convia à sa table. Oh ? Il leur avait préparé à mangé ? Voila une attention charmante pensa-t elle. Il avait fait de même avec elle lorsqu'il l'avait récupérée à son arrivée à Yuki.
L'heure passé à étudier lui avait donné faim et ce fut avec plaisir qu'elle délaissa sa feuille pour venir prendre place à table et lorsque Ikari souhaita un 'bon appétit" elle répondit tout aussi poliment avant de commencer elle aussi.
Kikako Mitsumasa ... la jeune fille glaçon et étudiante de Yukigakure no Sato experte en soupir ^_^.

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Je ne pars pas pour mourir, mais pour me prouver à moi-même que je suis encore vivante et capable de ressentir quelque chose au fond de mon coeur !
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Mashiro kijin'
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Mashiro kijin' »

Mashiro attendait, lorsqu'il entendit le bruit de diverses ouvertures de verrous. La porte lourde s'ouvrit avec difficultés. Laissant entrevoir le visage d'une personne aux cheveux long blanc presque semblable à la couleur de sa peau. Très blanche, presque livide. Si les fantômes existaient, Mashiro aurait cru en voir un. Son visage fin laissa échapper quelques paroles qui était destinée à notre jeune héros.

« bonjour à vous, monsieur Kijin. »
« ... Bonjour ... » répondit il avec un brin d'hésitation. Tout en pénétrant dans la pièce principale de la maison, Mashiro regardait tout autour de lui pour voir où avait il bien pu mettre les pieds. « Asseyez-vous, je vous en prie, servez-vous. Je vous mets à boire quoi ? » « Euh... Non merci je n'ai pas très soif donc ... » Tout en parlant, Mashiro aperçu alors les visages de deux jeunes demoiselles, et négligea complètement la salut du seul garçon qui lui était destiné. Il étudiait la manière de ces jeunes filles de s'habiller, deux style complètement différent à première vue. Mais peu importe, les deux lui conviennent parfaitement.

*Wahh elles sont canon !!! Ja crois que cette heure de colle ne sera pas une corvée justement, elle va me permettre de tenter une première approche sur cette nouvelle année, pour pouvoir me trouver une demoiselle, et enfin de me dépuceler* "Mwahahahahah" petit rire diabolique que personne n'avaient réussit à entendre. « Je vous présente monsieur Mashiro Kijin qui sera dans notre classe à partir de la semaine prochaine...il a comme vous été collé pour des raisons que je ne mentionnerai pas par respect pour sa vie privée...monsieur Kijin voici mademoiselle Kiku, mademoiselle Fujiwara et monsieur Yorukawa...nous apprenions les taos...ce sont les signes nécessaires à l'exécution d'une technique. Ils sont importants...mais cela a pour inconvénient que, pour effectuer une technique...les deux mains doivent être libre... ce qui est peu pratique, vous en conviendrez, quand on manie des armes... reprenons... »

Les paroles du Chunin devinrent alors floues... Il avait suffit à Mashrio d'entendre le prénom de ces deux jeunes filles pour tomber dans un autre monde. Un monde d'extase, où le parfum de l'amour se fait ressentir avec une vapeur aphrodisiaque qui vint titiller le bord de ses narines... Mashiro resta bouche bée devant ces deux canons, il n'en revenait pas, du sang commençait à couler de son nez. En un rien de temps, Mashiro était déjà à côté de mademoiselle Fujiwara. Il la regarda avec des petits yeux tout vicieux. De la bave coulait du coin de sa bouche. Il avait du coton dans ses narines pour arrêter le saignement causé par ses impulsions d'hommes en quête de l'amour ... Ou peut-être même plus, surement même.

« Bonjour belle demoiselle, dites moi, cela vous dirait de sortir boire un verre avec moi ? Non parce que tu vois tu es plutôt à mon goût donc euh ... Voilà » *Oups il y a quelque chose qui ne va pas ... Hum ! Ah, oui, il faut que je sois à l'écoute du chunin si je ne veux pas me faire renvoyer de l'heure de colle ... oO même si ce faire renvoyer d'une heure de colle ce n'est pas commun...* Mashiro s'écarta des jeunes demoiselles puis s'installa sur une chaise, même si il restait quand même très à côté d'elles. Il se fit une coiffure d'élève modèle, la raie sur le côté et se mit des lunettes sur le nez. Des lunettes sans verre... Il n'a aucun problème de vue, non il trouve simplement que les lunettes le rendent plus intelligent. Il lève la main avec énergie. Pour interroger le Chunin.

"Monsieur monsieur, Moi moi moi moi moi" Kijin' se leva, mit la main devant sa bouche, racla le fond de sa gorge... "Senseï je ne comprends absolument rien de vos signes ! C'est quoi d'ailleurs ? Et puis ça sert à quoi ? Il y en a beaucoup ? Vous pouvez me les montrer s'il vous plait ?" Kijin' se rassit puis attendait les réponses aux questions. En attendant, il se retourna vers les filles pour leur faire un clin d'oeil. Mais il ne pouvait s'empêcher de rester fixé sur elles, et de les imaginer dans une scène érotique complètement nue... *Héhé, c'est sur elle le feront pour moi*

De la bave coulait légèrement du coin de ses lèvres, il restait là avec un air d'abruti, la bouche ouverte, les yeux rêveurs, les paumettes rouges... Il saisit alors, un morceau de feuille salement découpé d'une feuille qu'il avait prise dans son sac. Il saisit un stylo, puis se mit à inscrire un petit message très mal écrit sur ce morceau de papier. Si tu veu ont peu ce voir dé ce soir, je t'invite aux restaurands prendre un baule de ramen, et puit ont ira terminé la soiré chez toi ou chez moi, c'est toi qui voi ! Mashiro Kijin' Il écrivit avec plein de fautes, mais pour lui cela n'avait pas d'importance. Il en fit un petit avion, puis l'envoya vers Kikako Mitsumasa. Et si cela ne marchait pas, il en referait un pour Fujiwara.
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Wei-chi Komoku
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Re: La maison de Weï-chi.

Message par Wei-chi Komoku »

Weï-chi semblait... Il ne semblait rien, en fait. Vous savez, c'est le genre de type qui sait parfaitement cacher ce qu'il pense. L'hypocrite parfait. Alors il le laisse parler, ce nouveau venu plein d'enthousiasme...en ce qui concerne les filles. Il le laisse pouser toutes ses questions se contentant d'un « Si tu attendais que je commence avant de m'interroger ? » Il était calme. Bien plus que la fois où il s'était énervé contre Primura parce qu'elle avait osé lui poser une question sur ce qu'il n'avait pas encore dit. Il l'avait mal pris. Les élèves étaient tous des impatients. Mais là, il prenait sur lui. Il donna ensuite ses explications à tout le monde, qui étaient bien assez claires. Ensuite ils passèrent à table, donc.

Il atrappa au vol l'avion, et le lut en haussant un sourcil. « Monsieur Kijin... je vous prierai de réserver ceci à votre temps libre. N'oubliez pas que vous êtes en heure de colle... de plus, je doute que vous obtiendrez un quelconque succès auprès de ces charmantes demoiselles en bavant comme un troll attardé... » il prit l'avion, en fit une boule de papier et le jeta au feu, dans la cheminée.

Ce n'était pas très gentil de la part du chuunin mais il n'en avait que faire. Il n'avait jamais particulièrement apprécié, de son jeune âge, ce genre d'individu – sur qui il avait bien pris sa revanche le jour où il avait conclu avec la douce jeune belle et convoitée Kadjin. « Pardonnez-moi si ça manque de sel, mais je n'en mets jamais, ce n'est pas bon pour la santé. Je m'arrange pour que les aliments ne soient pas fades et aient un goût qui leur est propre. »

Le dîner s'eternisa, mais Weï-chi semblait apprécier. Il les regardait en souriant, nostalgique. Oh bien sûr dans ses yeux il n'y avait rien d'autre que la mort, la mélancolie, le désespoir et un brin de folie, mais sur ses lèvres la donne était différente. Une grosse pendule sonna les 22heures. Le chuunin soupira... déjà. Le temps avait passé vite. Et pourtant, le dîner n'avait pas été des plus mouvementés – le chuunin avait pris les mesures nécessaires pour que tout se passât calmement – comme par exemple, rappeler Mashiro à l'ordre plusieurs fois lorsqu'il se permettait trop de choses. *Ils se sont sûrement ennuyés... au moins ils auront eu de quoi manger... c'est moins pénible que trois heures à copier des lignes, j'ose espérer... *

Son regard délavé se posa sur les aiguilles sombres. « Bon et bien, je ne vous retiendrai pas plus longtemps... » Il était conscient que les jeunes n'avaient pas beaucoup moins que lui, mais il se sentait déjà vieux, comme s'il avait tout vécu. Il regarda la table et pensa au double de vaisselle qui l'attendait dans la cuisine. Au moins ça occuperait ses mains et son esprit. Il s'était donné du mal même s'il se débrouillait pour faire passer cela inaperçu. « Les trois heures sont passées...faites attention en rentrant chez vous... »

Il leur adressa à tous un sourire poli, mais pas sincère. Il savait qu'ils allaient partir, et que la solitude qui s'ensuivrait serait pire que s'il avait commencé sa soirée seul. Le calme après la compagnie. Il se retrouverait à nouveau prisonnier de ses démons. Il se leva, pour aller leur chercher leurs affaires.

[HRP : bon alors, vos réactions, on va finir la soirée, sur le dîner, Mashiro essaie quand même de pas en faire trop, ensuite vos persos peuvent partir dessuite si c'est le cas wei vous donne vos affaires. Ikari aussi, Wei semble avoir oublié qu'il désirait te parler. Bref vous faites ce que vous voulez sachant que les dégats dans la maison de wei sont...déconseillés. Il en a tués pour moins que ça :D vous avez jusqu'à dimanche soir.

Kikako, que tu t'excuses après une absence c'est gentil mais inutile, y a un topic absences pour prévenir AVANT le délai imparti et je ne tiens compte que de ça. Setee, le topic absences existe pour toi aussi. ]
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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