[Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

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Sagara Toshiro
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sagara Toshiro »

La mine sévère, Sagara écouta avec attention les explications de Wei-chi. Maître de lui-même, il n'exprimait rien. Un vague sourire voila son visage à la fin du discours du Chunin sur la Mayoi. Mécontentement ? Satisfaction ? Nul n’aurait pu le savoir, pas même Sag qui en cet instant ne pensait à rien, ce rictus lui était devenu familier. Il s’agissait là d’un simple tic, un réflexe.

Soudainement, une voix brisa le silence. Froid et glacial son regard se porta sur l’intervenant. Réajustant sa veste pendant que Wei-chi écoutait le Genin et l’aidait à se relever, en lui tenant un discours inepte, il se rapprocha de ce dernier.

« La pierre tombe sur l’œuf, l’œuf se casse. L’œuf tombe sur la pierre, l’œuf se casse. Moralité : il n’est pas bon d’être œuf. »

A qui pouvait s’adresser cette sentence ? Aux deux genin ? A Wei-chi ? Il paraissait parler pour lui-même, la voix froide comme une nuit d’hiver.

« Allons, allons, Wei-chi, il y a une marge entre faire la guerre pour défendre son pays. Et ne rien faire et vendre son pays pour éviter la guerre. Mais c’est un autre débat. Car, admettons que ce que vous me disiez soit vrai. Quelles sont les contreparties ? Vous ne me ferez pas croire que Yuki bénéficie de l’aide de la Mayoi sans un retour sur investissement ? Vous dîtes que je la sers sans le savoir… mais pour la servir, il faudrait que j’aie des missions… et ce n’est pas le cas. Donc, il y a bien autre chose. La Mayoi vous offre de l’argent, soit… Cet argent vous permet de construire, soit… Et Yuki que donne-t-il à la Mayoi ? Des ninjas ? Allons bon, une organisation qui est capable de prendre un village ninja à elle toute seule, pourrait très bien le faire également ici… et elle ne serait pas obligée de payer Yuki… et un deuxième village passerait sous sa coupe. Donc pourquoi la Mayoi souhaite-t-elle resté cachée ici ? Peut-être parce qu’elle n’est encore que minoritaire ? Que leur pouvoir est trop précaire à Yuki ? »

Il marqua à temps d’arrêt, placé devant Wei, il ne détachait pas son regard de celui de son interlocuteur.

« J’en conviens je n’en sais rien. Tout cela n’est que supposition. Je pense tout haut finalement. »

Il s’approcha alors de Kisuke et lui glissa dans l’oreille, sans pour autant le chuchoter.
« Mieux vaut mourir debout, que de vivre à genoux. »

Songeur, il se retourna à nouveau vers le Chunin.
« Finalement que souhaite la Mayoi ? Quel est leur projet ? La vraie question réside en ce point essentiel, nulle part ailleurs. »
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Wei-chi Komoku
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Wei-chi Komoku »

"Je n'en sais rien!"

Weï-chi s'était relevé, ignorant la métaphore de Sagara. Et puis avaient suivi des explications, un discours. Des questions qui attendaient des réponses qu'il ne connaissait pas. Des réponses qui cachaient une vérité qu'il ne voulait pas découvrir.

Il ne savait pas. Il n'avait jamais su. Il n'avait jamais cherché à savoir. Il s'en fichait : tout ce qu'il voulait était d'avoir un but, de faire ce qu'on lui demandait, et il n'avait pas trouvé. Il se fichait du bien, du mal, tant que c'était pour Yuki. Il n'avait qu'une obsession : faire taire les démons qui le poursuivaient, nuit et jour, qui se cachaient dans ses cauchemars ou dans son ombre. Il sentait la tension monter en lui, sans même réellement savoir pourquoi. Il tremblait et ce n'était pas de froid. De peur alors ? Non plus. D'inquiétude, peut-être. En tous cas il était perdu. Alors il fit ce qu'il faisait souvent, il arrêta le temps pour reprendre ses esprits. Entendons par là qu'il ferma les yeux, s'imaginant que le monde autour de lui avait cessé de tourner.
Seulement, ce genre de tour ne dure jamais bien longtemps, et dans certains cas peut aggraver les choses. Parce que, lorsqu'on se retrouve dans son propre monde, avec ses propres règles, il n'y a alors plus qu'une chose qui peut s'opposer à nous : soi-même. Et c'est précisément lui-même que Weï-chi craignait plus que tout. Lui-même et ces deux grands yeux jaunes qui ne cessaient de le hanter.

"Je n'en sais rien tu comprends ? Si tu ..."

Il ne termina pas sa phrase. Sa voix tremblante se tut. Ses yeux s'écarquillèrent. Il s'effondra dans la neige.

Il arrive parfois que la vie nous joue des tours étranges. La plupart du temps, cela se déroule en trois actes. Mais vous connaissez déjà l'histoire, pas vrai ? D'abord vient le pacte, où l'on présente aux yeux de tous un objet ordinaire qui bien évidemment est loin de l'être. J'en connais une qui était comme ça. Tout à fait quelconque, mais qui a tout de suite attiré ton regard, pas vrai Weï-chi ? Parce qu'elle me ressemblait.. Ce lien de sang que vous avez établi, ce jeu de gamin, ne te rends-tu pas compte que c'est par ce pacte que tu as vendu ton âme au diable ? Mais je m'égare. Après le pacte vient le tour, vous savez, je vous l'ai déjà raconté. On prend l'objet, on le met dans la boîte, et lorsque l'on rouvre il a disparu. Je me suis toujours demandé comment les autorités ont pu passer à côté de quelque chose de si grotesque. Ce corps n'était pourtant pas très ressemblant. A croire que la corruption n'est pas récente à Yuki.

Vous n'êtes pas encore prêts à applaudir. Vous savez pourquoi, hein ? C'est le prestige que vous attendez. Quand ce qui a disparu réapparait... Vous ne voyez toujours pas ? C'est que vous ne cherchez pas au bon endroit. Retournez-vous... N'apercevez-vous pas cette jeune fille qui vous observe ? Kisuke, tu devrais la reconnaître pourtant, ta chère cousine...cette garce responsable de mon malheur"


"Il s'en passe des choses ici dites-donc... la Mayoi, mh ? Encore des chiens qui n'attendent que de couper les jarrets des villageois de leurs dents pointues pour se nourrir."

Un rire aigü, cristallin. Un air amusé alors qu'elle s'avance vers le groupe. Tiens, où est passée la hyène ? Elle lève les yeux vers les gradins et parle d'une voix douce : "Et toi le garçon là-haut, tu peux descendre tu sais, nous n'allons pas te manger."
Elle se retourne, regarde les autres, les uns après les autres, un demi sourire aux lèvres, debout juste à côté de Weï-chi inconscient. Une plaque de métal rayée de partout dépasse d'une poche, décrochée du tissu qui la supportait. "Mon cher Kisuke...comme tu as grandi... je vois ton bandeau... tu n'es pas si faible que je le pensais... mais le plus dur reste à faire, mh.. vous autres, je ne vous connais pas... mais j'ai entendu votre conversation. La Mayoi est un fléau, qui entrave le progrès. Yuki s'est retrouvé coupé du monde assez longtemps, ne croyez vous pas ? MAis Yuki n'a pas le choix... la Mayoi l'aide, à condition de rester loin de la politique étrangère. Mais l'aide à quoi ? A rien. Tout ça n'est que du vent. "

Comme si le temps avait décidé d'illustrer ses paroles, une brise se mit à souffler, faisant voler ses cheveux. Un doux parfum l'accompagna. Senteur genjutsu.

"Ne vous fiez pas à ce qu'il vous dira, on lui a raconté n'importe quoi. "

Elle se penche et prend l'épée de weï-chi des mains de la jeune primura, trop surprise pour réagir apparemment. Souriant d'un air bien sardonique, elle brandit la lame en s'exclamant joyeusement : "Ne suivez pas l'exemple, c'est dangereux de laisser traîner ce genre de jouer. Vous voyez cette lame ? Elle m'a presque tuée. Mais je ne suis pas ici par hasard. J'ai quelques petites choses à faire... d'après vous, quelle est la meilleure manière de se venger ?" demande t-elle l'air de rien, la lame tantot pointée sur le chûnin a terre, tantot sur les autres."RAssurez-vous... ce n'est pas après vous que j'en ai ^^° Kisuke, tu devrais aller dire adieu à ta famille avant qu'il ne soit trop tard pour tes parents..."
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Primura Tchinonamida
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Primura Tchinonamida »

Elle frissonna... Sagara ne ressemblait pas au jeune homme de ses souvenirs... ou plutôt à l'image qu'elle avait gardée de lui. Malgré son attitude sérieuse tendant parfois vers le cassant, il lui avait semblé être un jeune homme doux et sympathique... certainement l'était il encore, mais ce rictus n'avait rien pour la conforter dans sa vision passée.

Une sentence, une mise en garde, une remontrance, elle ne savait pas vraiment comment qualifier le trio de phrases sorti des lèvres du Chunin... tout ce qu'elle savait c'est qu'il ne semblait s'adresser à personne en particulier.
Pourtant, elle le prit pour elle, après tout les conseils et les paroles d'un supérieur avaient pour but de vous guider non ? Comme le maître... Sagara souhaitait il lui aussi suivre les traces du maître ?
Primura secoua légèrement la tête en souriant tristement. Non, d'après ce qu'elle avait pu en voir et comprendre... Sagara ne semblait pas vraiment désireux de devenir comme Wei-Chi.
L'adolescente prêta attention aux réflexions prononcées à voix haute du jeune homme, appréciant par la même son sens de la raison. Bien que n'étant pas d'accord sur tout les points qu'il avait soulevé, elle ne contesta pas son opinion. Une genin ne conteste pas un chunin. C'était la loi, le règlement, celui qu'elle avait signée en acceptant de devenir shinobi.

Proche de Kisuke comme elle l'était, elle perçut les quelques mots que lui adressa Sagara. Elle se retint de hocher la tête pour marquer son approbation. Ramper dans la boue pour fuir la réalité ou s'accrocher à un maigre espoir n'était pas dans ses idéaux... les livres dont elle avait été nourrie depuis l'enfance lui avaient inculqués un sens de l'honneur un peu particulier qui tenait d'ailleurs plus de la fierté personnelle qu'autre chose. Cela pouvait se résumer à « Mourir sans regrets. ».
Elle caressa la garde de son épée en repensant à la devise gravée sur la lame.
« Au nom de mes rêves » en ancien langage.
La genin posa un regard légèrement courroucé sur Sagara lorsqu'il bombarda le maître à coup d'interrogations sur ce qu'il savait. Ne pouvait il donc le laisser en paix ?
« C'est un shinobi responsable idiote ! Pas comme toi... tu devrais faire pareil que lui, accabler Wei-Chi de questions pour obtenir des réponses... pourquoi ne dis tu rien ? »

Mais le maître ne connaissait pas les réponses. De là à ce que cela satisfasse Sagara il y avait un monde estima t-elle...
C'est alors que le chunin aux cheveux blanc sembla perdre le fil... ou alors souhaitait il mettre un petit effet ? Un silence pour mieux ponctuer sa phrase ?
Les yeux écarquillés d'horreur, Primura vit Wei-Chi tomber. Que lui arrivait il ? Avait il été victime d'une attaque ? Était il malade ?
En une fraction de seconde elle s'agenouilla à ses côtés et plaça deux doigts devant son nez. Il respirait. Pas très bien mais il respirait... pour le moment.
Une voix féminine, au timbre clair et élégant. Pourquoi donc la glaçait il alors comme s'il contenait une menace sous entendue. Elle se sentait actuellement comme la proie tombée juste sous le nez du prédateur. C'était une sensation très désagréable.

Primura se retourne et l'aperçut. Elle était belle, elle riait, elle s'avançait vers eux... l'adolescente aurait préférée qu'elle reste à distance.
Oui à distance de la colère et de l'angoisse qui commençaient à nouer ses tripes et à durcir ses traits. Le timing était un peu trop parfait pour que la jeune femme ne soit pas associée à l'évanouissement de Wei-Chi... c'était même un peu trop flagrant... elle n'avait rien de la passante innocente.
Ses yeux roses se portèrent sur les gradins lorsqu'elle évoqua la présence d'une autre personne. Elle ne vit personne. Quelle discrétion... presque autant que cette femme. Primura n'avait détectée aucun des deux espions.
Sagara était il au courant ? Pour cette mise en scène comme pour le reste ?
Elle se tourna vers lui, l'air anxieuse, mais comment déceler quelque chose sur ce visage lisse comme un miroir ?
En tout cas, Primura n'aimait pas le rire de cette jeune femme, Elle n'aimait pas ses paroles, elle n'aimait pas sa manière conquérante de s'avancer vers eux, elle n'aimait pas le fait que l'état de son maître ne la préoccupe pas... la jeune genin n'aimait pas cette femme... mais pour une raison plus profonde.
Où l'avait elle vue d'ailleurs ?
Primura essaya de rester calme, de se contrôler comme elle l'avait toujours fait, de paraître impassible comme une Lady devait l'être.
Impossible.

Inquiète pour Wei-Chi, nerveuse à cause de cette femme... la tension crispait ses muscles alors qu'elle s'immobilisait juste à côté de son maître.
« Ne t'approche pas de lui... » pensa t-elle alors que son sang commençait à bouillir dans ses veines.
Comment connaissait elle Kisuke ? Elle n'avait pas le droit de lui parler ainsi d'ailleurs... elle s'adressait à lui comme à un raté, une honte, un zéro.
Non décidément, elle ne l'aimait vraiment pas du tout.
Mais où l'avait t-elle vue bon sang ?
Une brise qui avait bien choisie son moment, à nouveau Primura se sentait comme sur une scène de théâtre... sauf qu'au lieu de se sentir actrice, elle se sentait plutôt comme une marionnette dont on bougeait les fils dans tout les sens, sans se soucier de savoir si la marionnette en question comprenait tout ce qui lui arrivait...
Un éclair glacé éclaira son esprit engourdi par la confusion. Elle l'avait vue chez Wei-Chi.
Sur les photos où il avait l'air si heureux... cette femme... aurait du être morte...
D'un geste trop rapide pour que Primura secouée comme elle était par sa découverte puisse réagir, elle s'empara de l'épée de Wei-Chi. La lame du maître qu'il lui avait donnée... à elle Primura, et non pas à elle, spectre du passé.
C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
Elle les menaça de la pointe de la lame, comme pour les tenir en respect... elle semblait y prendre plaisir d'ailleurs.
Tout se brouillait dans l'esprit de l'adolescente. Trop d'émotions, de révélations bouleversantes...
Joie, enthousiasme, chagrin, tristesse, angoisse, peur, nervosité... trop peu d'instants pour faire le point, se reprendre.
Wei-Chi aurait tenté d'assassiner cette femme ? Il l'aimait pourtant... sur les photos... ils avaient l'air si heureux tout les deux... pourquoi ? Quand ? Comment ?
Primura masqua ses oreilles avec ses mains gantées. Elle avait besoin de calme, de chaleur, de repos, et de tranquillité.
Pourquoi continuait elle de l'entendre malgré tout ?
Se venger ? Quelle menace sordide contenait donc cette question prononcée d'un air innocent ?
« Elle menace le maître... »
Primura laissa tomber le fourreau de la lame de Wei-Chi et commença à avancer sa main gauche jusqu'à la garde de sa propre épée.
« Elle nous menace nous... »
Enfin, la colère embrasa son esprit comme une étincelle le ferait d'un tas de paille. Consumant toute autre émotion sur son passage, la fureur guida sa main jusqu'à la garde de l'épée autour de laquelle elle se referma violemment.
Alors qu'elle tirait la lame hors du fourreau, celle-ci s'embrasa d'une aura multicolore et dans un éclat fondit vers le ventre de l'impudente en un geste irraisonné. Une fente, le geste d'attaque en escrime le plus basique qui puisse être.
Idiote... pensais tu vraiment avoir la moindre chance ?
Le corps de l'adolescente fut soudainement projeté en arrière sans qu'aucun son ne l'annonce. De fureur, son expression était instantanément passée à terreur.
Pourquoi n'avait elle pas tentée de discuter avec cette femme ? Pourquoi n'avait elle pas attendu une meilleure occasion ? Pourquoi s'était elle mis dans un tel état pour quelques mots ? Pourquoi avoir agi sous l'impulsion des sentiments et non de la raison ?
Elle heurta le sol, évanouie, à une dizaine de mètres du groupe, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.

Dans les ténèbres de son esprit, deux yeux jaunes brillaient.
Terreur.
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

Que tous vos rêves se réalisent sauf un !

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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sukyuri Kisuke »

La vie est un enchaînement de contradictions, alors que le cœur du jeune Sukyuri était terni de tristesse et de confusion, le ciel se dégagea et devint bleu et clair. Kisuke était toujours accroupi, il n’arrivait pas à comprendre, comment ce village dont il avait tellement foi, dans le cœur de ses habitants était si pure put être corrompu ? Le jeune garçon avait désormais quelque mal à discerner la vérité, du mensonge, la réalité, du cauchemar. C’est alors qu’il senti la présence de Komoku désirant réconforter son ancien élève. Trop confus, le jeune Sukyuri ne savait comment interpréter ce geste, il fut un instant content, un autre retissant, après tout, le chûnin n’avait aucun regret de travailler pour une vile organisation.

Une hyène que semblait trimbaler le Komoku lécha le visage en larme du jeune garçon, cela fit sourire le jeune genin, qui après quelques hésitations, caressa l’animal, puis il senti un soutien en sa jeune amie Primura, elle aida la jeune garçon à se relever, à cela fit sensible le Sukyuri. C’est alors que son ancien sensei tenta de lui expliquer la situation, il expliqua au jeune genin que le monde était complexe, qu’il n’existait pas de bien ou de mal, de blanc ou de noir, c’est alors que le Sagara prit la parole. Il ne semblait pas du même avis que le chûnin, Kisuke avait plus de facilités à être d’accord avec lui car d’une certaine façon, cela se conformait à sa vision du monde. C’est alors que le tout jeune chûnin se glissa prés du jeune garçon pour lui dire quelques mots.

Les mots avaient percuté dans l’esprit du jeune garçon tel un tonnerre grondant. Kisuke put sentir l’approbation de son amie Primura, c’était à au yeux de Kisuke un signe important d’être du même avis que la jeune fille. Il fixa Toshiro dans les yeux voulant lui exprimer son approbation d’un regard ferme. Mais le jeune genin n’avait pas encore bien repris ses esprits et ne savait quoi penser de l’homme qu’il admirait, et ce dernier prit alors parole voulant répondre aux questions du chûnin ombrageux.

Soudain, alors qu’il souhaitait exprimer quelque chose, Wei chi sensei s’effondra sur la neige d’un regard de terreur : « Qu’est ce qui se passe ?? » Le jeune Kisuke fut terrifié par ce qu’il venait de voir, et l’on pouvait encore sentir chez lui une sollicitude envers son ancien sensei. C’est alors qu’il entendit une voix, une voix qui frissonna l’échine du jeune garçon, il venait de reconnaître cette douce et mélodieuse voix mais qui pourtant affolait les sens comme un animal sentant le danger. Cette voix était celle d’une ancienne connaissance au jeune garçon, une voix qu’il pensait ne jamais plus entendre, la voix de sa cousine Maika.

*C’est impossible, je ne peux entendre cette voix, et je ne peux revoir cette silhouette…Comment tout cela est il possible ? Est-ce réel ? Non c’est impossible !!* Le désarroi conquis l’esprit du jeune garçon qui semblait bien instable faute aux derniers évènements. Il avait quitte le merveilleux monde dont il pensait faire parti pour la terrible réalité. C’était bien elle, elle qui autrefois passait du temps avec ses jeunes cousins, un doux sourire au visage. Elle qui disparut créant un mystère dans le cœur de Kisuke, il n’avait partagé que de merveilleux souvenir avec elle…

Le jeune Sukyuri se mit à se rappeler de sa visite à la maison du Komoku, il se rappela de la discussion qu’il eut avec Nanami, elle qui souhaitait déserter, une bonne échappatoire peut-être ? Il se rappela de l’annonce de la mort de sa cousine, assassiné par le clan pour son enfant et pour sa volonté de déserter…Comment pouvoir oublier le tristesse de ce dimanche si spécial, et de la mort de ce petit homme plein de promesse, Kisuke croyait avoir enterré son passé, mais à la vue de Maika, tout ce qu’il croyait sur sa famille et son village s’était avéré faut, le monde qui l’entourait venait de s’effondrait telle une misérable coquille.

Maika avait une drôle d’allure, elle s’avança légèrement vers le jeune garçon pour lui adresser la parole, ces paroles étaient dur, elle considérait Kisuke comme un raté, ce qui le surpris, elle ne lui avait jamais parlé d’un tel ton, et le jeune garçon ne savait quoi penser, une fois de plus. Puis elle fixa le professeurs, celui-ci était des plus troublés, était ce dû au genjutsu secret du clan Sukyuri, le tout jeune genin le pensait : * Pourquoi exprime t’elle autant de haine au sensei, je me rappel de la photo, ils étaient amis…ça ne peut pas être elle !! Elle n’était pas comme ça !! Je ne comprends plus !!!!!! * Après avoir repéré une personne se cachant dans les gradins, elle exposa sa vision sur la Mayoi, une vision bien sombre qui rejoint d’une certaine façon les dires de la genin de kiri.

"Ne vous fiez pas à ce qu'il vous dira, on lui a raconté n'importe quoi. " Dit elle empoignant l’épée du sensei, cela n’eut le mérite que de désorienter le jeune garçon. Et lors d’un instant le rythme qui était si lent s’accéléra, la jeune Primura brondit son arme envoyant une sorte d’attaque de lumière, mais ça n’eut aucun effet, car la Tchinonamida fut projeté à quelques mètres du groupe : « Primura !!! » Cria t’il se retournant le regard désappointé : « Maika ! Que se passe t’il ? Pourquoi tous ça !! Pourquoi parles tu de la sorte !!! Tu n’étais pas comme ça !!!! » Cria t’il une fois de plus, et reprit la parole après avoir reprit son souffle : « Tu étais si gentille, si prévenante…Je ne comprends plus… » Dit il plus doucement, intérieurement, il espérait lui faire changer d’avis. Il apprit alors que celui qui avait tenté de la tuer n’était que Komoku sensei : * Je me disais que cet homme cachait tellement de secrets…Je commence à comprendre… * Fixant une fois de plus le chûnin. Ce dernier leur avait parlé de la mission donné afin d’éliminer la jeune Sukyuri, mais il n’avait pas dit qu’il était l’exécuteur. Kisuke trop jeune pour véritablement comprendre ce qu’il lui arrivait, c’est comme s’il vivait dans son plus pire cauchemar, Mais il devait faire face à la réalité.

La Sukyuri parlait de vengeance, alors qu’elle pointait la lame sur le Komoku et les autres. C’est ainsi qu’elle dévoila une de ses ambitions en demandant au jeune garçon de dire adieu à ses parents, car la Sukyuri avait l’intention de s’attaquer au clan : « Père !! Mère !! Grand père et les autres !!! C’EST TERRIBLE !!! Non je ne veux pas !!! Je les aime !!! S’il te plait !!! Je t’en supplie !!! NE LES TUES PAS !!! » Les larmes coulaient, il ne savait quoi faire, il s’effondra sur la neige continuant à pleurer…Le désespoir l’avait emparé.
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

Team Akikaze
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-Tenki Kentaro
-Shousan Minzokujiketsu
-Kisuke Sukyuri (Le nullard en posts d'entraînement -_-")
Sagara Toshiro
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sagara Toshiro »

Il n’en savait rien ? Cela ne paraissait absolument pas incongru au Chunin. Il savait que Wei subissait plus les évènements qu’il ne les provoquait. Il devenait plausible aux yeux de Sagara qu’il s’était trouvé là, au mauvais moment, au mauvais endroit et avait accepté, parce qu’il fallait accepter.

Il s’agissait de l’idée que ce faisait Toshiro de Wei-chi et de l’entretien venant de se dérouler. Pourtant il ne serait pas au bout de ses peines puisqu’en plein milieu de sa phrase, le voilà qui s’écroulait, tel un château de cartes, balayé par le vent. Il s’affaissa, face contre terre. Primura se jeta à ses côtés pour vérifier qu’il allait bien.
*Qu’est ce qu’il lui arrive ? Pas besoin de se jeter sur lui pour voir qu’il est juste évanoui… Bizarre le comportement de Primura.*
Il ne pensait pas si bien dire. A peine eut-il fini d’observer Primura qu’il sentit une variation de chakra dans l’atmosphère. De quoi cela pouvait-il provenir. Toshiro se retourna afin de jeter un regard circulaire sur le Stadium mais sa recherche ne dura pas bien longtemps. La raison de cette variation se trouvait devant ses yeux. Une kunoichi, complètement inconnu à ses yeux leur faisait face, un sourire narquois au bord des lèvres.
Elle commença à déblatérer des propos que Toshiro qualifieraient d’incohérents. Primura semblait observer de son côté, guetter une expression sur son visage… Celui-ci ne variait pas, depuis le début, il conservait la même expression indifférente. Mais était-ce réellement ce que ressentait notre Chunin en cette seconde ? Nul n’aurait pu le savoir en lisant dans ce regard masqué par ces verres. D’un geste ample, il passa sa main dans ses cheveux. En cette seconde Primura se jeta vers Maika.
Un geste désespéré entraînant sa chute irrémédiable. Peut-être aurait-il pu éviter qu’elle attaque. Non. Tout s’était déroulé bien trop rapidement pour qu’il puisse réagir. Et puis, elle le méritait, cela ne servait à rien d’agir pareillement. Avec un peu de chance, celui lui servirait de leçon.
Il observa les gradins d’où devait surgir une nouvelle tête. Kisuke priait la jeune femme de ne pas tuer son clan. Ainsi elle aussi était une Sukyuri. Toshiro s’approcha de Primura et lui insuffla un peu de chakra afin de briser le Genjutsu si cela en était un. Il repositionna ses lunettes d’un geste de l’index puis se retourna en direction de Maika.

« On peut appeler ça une entrée réussie. Maintenant ça ne me dit pas qui vous êtes et pourquoi devrait-on vous faire plus confiance qu’à Wei. »
Puis sa main se posa sur l’épaule de Kisuke.
« Debout s’il te plaît. Tu es en train de vivre à genoux là. Tu es un Genin désormais. Tu souhaites protéger Yuki et ton clan, ce n’est pas en t’apitoyant sur ton sort que tu y parviendras. »
Ses yeux brillaient de la douce lumière des gens ne connaissant pas la peur.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

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Tenki Kentaro
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Tenki Kentaro »

Toujours chamboulé par sa découverte, les relents aigres de la jalousie, Tenki se tapissait entre les sièges, le souffle court. Il prit conscience que ses fesses dépassaient, aussi s’allongea-t-il complètement sur le froid sol d’acier. Protégé du vent, il grelottait tout de même entre la fraîcheur et le trouble. Ses muscles étaient prit de spasmes continus, et sa mâchoire claquait. Il tremblait. De rage. De peur. Peur de l’horizon inconnu de la colère, du mépris, d’une peine sourde sans fondements. Il se sentait malheureusement excité. Des larmes sèches lui montaient au yeux. Son corps semblait tendu à l’extrême, au bord de la rupture. Essayant de se calmer, il tenta de ralentir sa respiration et d’écouter ce qui se passait. Penser à autre chose. Surtout, penser à autre chose. Peu à peu, les paupières tombèrent et son ouie s’affina. Il oubliait sa propre présence. Comme un puzzle, il assemblait les mots, les bribes de son qu’il arrivait à capter.
Il entrait dans un état particulier de concentration, à vrai dire, il se forçait un peu. Il devait se faire violence, balayer ses pensées obscures. Comprenant à demi ce qu’il se passait, il entendit une voix familière mais nouvellement arrivée. Cette voix était celle d’un jeune garçon qui l’accompagnait régulièrement. Elle n’avait pas le ton railleur de Shousan, non, plutôt douce. Kisuke était ici. Depuis quand ? Pour quoi faire ? Sa voix paraissait troublée, comme prise de sanglots. Des pleurs ? De l’indignation ? Sa peine faisait écho à la sienne. Tenki éprouvait de la compassion sans même savoir de quoi il s’agissait. Un malheur se déguste généralement seul. Il prend un sens épicé quand il se cuisine à plusieurs. Tenki se calmait presque. Les pleurs aiguisaient sa curiosité. A qui aurait le plus de peine ? Titillé, il osa jeter un coup d’œil. Il vit Komoku Senseï revenir vers le jeune Sukyuri et le consoler. Ce geste ne semblait pas appartenir aux habitudes de Wei Chi. Même s’il n’était pas quelqu’un de méprisant, il n’était pas du genre à cajoler les faibles. Du moins, c’était ainsi que Tenki le ressentait. Il vit ensuite Primura mettre sa main sur l’épaule du garçon.

* Pour Kisuke à l’air si malheureux ? Que vient il de découvrir. Je ne comprend pas. Tout ceci me dépasse. Partage-t-il mes sentiments ? Avait il lui aussi des vues sur Primura ? Vient il de découvrir ce que je viens moi même de découvrir ? Non. Je vais sans doute trop loin. Bien trop loin. Primura est une perle. Primura est plus. Merveilleuse. Je ne dois pas être le seul à l’apprécier, à ressentir cette admiration, ce sentiment, ce trouble, ce… A moins que ce soit vis à vis de Wei Chi. Kisuke espérait il la lame de son maître? Cette question me semble bien futile. Non. Je dois vraiment avoir loupé un truc. Kisuke, j’aimerais moi aussi te remonter le moral. Je n’aime pas te voir dans ce dépit. Mais, vois tu comme je suis lâche ? Je ne peux sortir de ma cachette. Je ne sais où me mettre.*

Alors Sagara intervint. Il apporta un peu de lumière sur la situation. Une histoire de pierre et d’œuf. Kisuke venait de perdre ses courses ? Alors, Tenki entendit le mot guerre. Un mot à faire glacer le sang. Un mot que l’on prononce avec une infime précaution. Contrepartie. Yuki. Mayoi. Qu’était-ce donc que cela ? Mayoi avec les œufs c’est très bon paraît il. Tenki n’avait pas goûté. En quoi Yuki était lié avec les œufs et la mayoi ? Et surtout la guerre ? Allait on faire la guerre pour les œufs et de la mayoi ? Mayoi était peut être une marque déposée, Yuki devait entrer en négociation… Wei Chi avait quelque chose à voir la dedans. Mayoi avait un projet. Et aidait Yuki. Kisuke ne devait pas aimer les œufs à la Mayoi. Il préférait d’autres sauces. Ou bien, sous cette cachette de fabriquant de sauce, Mayoi cachait en fait une grande organisation de condiment, et voulait s’associé à Yuki alors qu’elle avait déjà ruiné les sauces des autres pays. La Mayoi deviendrait un monopôle de sauce, et aucune autre n’existerait. Finit la Barbocul. Finit le Ketchoppe. Finit l’Ayoli. L’aigle-doux.

« Bon dieu ! C’est horrible ! » osa prononcer Tenki avant de se cacher. Il comprenait enfin le désarroi profond de son ami. L’unité simple et directe. La fin des différences, et bonjour le goût unique. Quel rôle Wei Chi avait il joué dans ce désastre ? Soudain, ce dernier s’effondra. D’un coup, les rapports de forces étaient remis en question. *Mais qu’est-ce qui se passe? * Qu’arrivait il au Chûnin ? Qui pouvait être l’auteur de… Tenki sorti de nouveau la tête et de sa position stratégique vit intervenir une belle femme alors que la hyène se trouvait absente. Transfiguration ? Henge de très haut niveau ? La nouvelle venue avait une allure hautaine, cachant une colère enfouie. D’un coup, de sa puissante voix, elle l’interpella. Lui. Le garçon là haut. Il glissa derrière un siège mais savait qu’il était déjà trop tard. Tout le monde devait l’avoir vu. Tout le monde savait à présent qu’il espionnait. Son cœur s’emballa comme souvent. En plein désarroi, comme toujours, il se demandait quel chemin devait il suivre ? Wei Chi était à terre. Il en éprouva une sorte de satisfaction, mais en même temps, une peur immense. Wei Chi n’était il pas sensé être leur protecteur? D’où venait cette femme ? Etait elle dangereuse pour eux tous ? Pour Primura? D’un sens, il aurait préféré régler l’affaire Wei Chi lui même. Voilà que les cartes se compliquaient. Un autre œil en dehors lui permit de voir Primura foncer sur la nouvelle, et d’un éclair, se retrouver projettée au loin. Rapide. Dévastatrice. La nouvelle avait la lame de Wei Chi dans sa main. Elle maintenait apparemment la distance avec le petit groupe.

*Primura ? Primura ! Mais… maismaismaismaismais.* Tenki était pétrifié. Il n’arrivait à se rendre à l’l’évident. Primura était au sol, inerte. Le coin se faisait puant. Fuite ? L’atmosphère malsaine l’empêchait de penser. Il éprouvait la rage, mais ne savait pas vers qui la tourner. La nouvelle ? Lui même ? Le tableau était clair. Tenki vomit. Son repas à moitié digéré recouvrait le siège d’en face. L’odeur était insupportable. Une odeur de faiblesse. Une odeur de lâcheté. Tenki s’en voulait de ne pouvoir agir. Il voulait bouger. Se ruer comme un fou. Pour aller où ? Pour faire quoi ? Il ne savait quelle attitude adopter en cas de danger. Allait il vivre l’expérience de la mort ? Avec son aimé ? Tragédie. Cela ferrait une bonne pièce de théâtre. Le genre ou le héros meurt à la fin. Qui était le protagoniste ici ? Kisuke s’était approché de Primura. Il semblait connaître la nouvelle. Il l’appela Maika. Ce nom lui disait quelque chose. Maika voulait tuer ses parents ? Kisuke criait. Kisuke implorait. Kisuke s’emportait. Et rien ne semblait toucher la femme. Tenki ressentait de plus en plus sa faiblesse. Une sorte de miroir déformant. Sagara prit alors les choses en main. Il dégageait un calme infini. Sa stature de Chûnin faisait de lui le supérieur. L’homme à écouter. Il posa une main sur l’épaule de Kisuke, l’union faisait la force ? Sagara agissait en catalyseur.
Tenki essuya la gerbe du coin de ses lèvres. Sa bouche se peuplait d’un goût amer. Amertume de l’angoisse. Pourvu que Primura aille bien.

Comme attiré par une force magnétique, Tenki bougea, reprenant peu à peu le contrôle de son corps. Il se mit en état d’alerte. Celui qu’il utilisait quand il était avec ses parents. Devenir un nuage. Laisser le je m’en foutisme l’envahir. Il s’approcha calmement, pas à pas, et descendit de sa position. Il venait du dos de Sagara. Voyant le corps de Primura, il ne pu empêcher son cœur de se serrer. Comment allait elle ? Ne fallait il pas mieux l’emmener à l’hôpital ? Il s’accroupi auprès d’elle. Ses yeux s’emplirent de larme mais sa voix ne silla pas. Il sourit de la voir si calme. Si sereine.

« Primura? Tu m’entends ? Primura? Ne me lâche pas, s’il te plait. Ne me laisse pas seul. J’ai peur sans toi. » murmura-t-il en caressant son visage.
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Maika Sukyuri
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Maika Sukyuri »

La jeune femme lève les yeux au ciel : dieu que tout ceci est pathétique. C'est ce qu'elle se dit et ce qu'on voit qu'elle pense lorsqu'on pose le regard sur elle. L'air agacé elle se tourne vers Tenki, qui s'est enfin montré. Elle ne répond pas tout de suite à Sagara, elle préfère d'abord mettre fin à la mièvrerie de la scène : "Pas la peine de s'affoler pour un simple coup, elle va s'en remettre. Mais continue de pleurnicher comme ça et je te donnerai toutes les raisons de le faire. " Puis elle se tourne vers son cousin, avec un air compatissant et condescendant à la fois, et s'adresse à lui comme à un petit garçon "Ton papa et ta maman ne vont avoir que ce qu'ils méritent. Mais je vais être gentille, je te laisse leur dire au revoir d'abord. J'ai plus urgent à régler, mh.."

Enfin elle se tourne vers Sagara, son épée toujours pointée tantôt sur Weï, tantôt sur eux mêmes, et s'adressa à lui : "Il ne s'agit pas de me faire confiance. Il s'agit d'ouvrir les yeux sur le monde qui t'entoure. "

Elle lève le nez comme si elle semblait chercher ses mots dans les nuages, puis les fixe à nouveau tous en souriant :"Vous êtes tous encore si jeunes, si inexpérimentés... enfin, vous apprendrez bien vite. "Elle baisse la tête vers WeÏ-chi et après une grimace de dégoût lui tire un coup de pieds dans les côtes; inconscient, il ne bronche pas. "Dis moi, cousin, comment j'étais avant ? Comment tu m'aimais...Faible ? Enchaînée à cette famille pourrie et corrompue ? Hein, cousin ? Gentille et prévenante ? Non, je n'ai pas changé. Seuls les camps ont changé. Sais-tu seulement quelles ordures sont réellement les membres de cette ...famille? Es-tu des leurs, mon cher cousin? OU m'aideras-tu à laver notre sang ? Et toi, le binoclard, qui semble en quête de vérité, si tu veux vraiment le savoir, irais-tu regarder par toi-même ? Cette Mayoi qui prétend encourager le progrès ne fait que l'enrayer en mettant les bâtons dans les roues de ceux qui savent vraiment, et qui consacrent leur vie à la recherche de ce qui est. Ils sont si crédules, si...faibles. L'argent est leur seul pouvoir véritable. Et toi, le pleurnicheur, tu crois vraiment que c'est en hurlant que ta dulcinée va se réveiller ? Mh?"

D'un air amusé, la jeune femme s'approche. Elle tire Tenki vers l'arrière et met une bonne gifle à la jeune Primura."Allez princesse, réveille-toi." murmure t-elle avec un sourire moqueur alors que la jeune genin reprend connaissance. Puis elle se relève, et croise les bras. Les plis de sa veste fermée révèlent alors qu'elle doit sûrement être bien armée sous la douce fourrure qui la protège du froid.... En main, elle a toujours l'épée du chûnin, qu'elle s'amuse à agiter( sisi, les bras croisés, c'est possible:p). A présent debout à côté de Primura, elle n'a de cesse de regarder Tenki, puis Weï-chi, puis la jeune fille, et ainsi de suite. "Princesse, tu devrais écouter la raison plutôt que tes sentiments ;) "
"Celui qui rumine sa vengeance se consume, celui qui l'ignore se renie."
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Tenki Kentaro
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Tenki Kentaro »

*Tout va bien, elle respire encore. Elle n’a pas l’air de perdre du sang, du moins pas beaucoup. Elle doit être sonnée. Oui, c’est ça. Sonnée.* Tenki se sentait peu à peu conforté. Primura allait s’en sortir, c’était le principal. Il ne tint pas compte de la remarque méprisante de la jeune femme. Il était dans son état second. Celui du nuage. Maika lui assurait que Primura n’était pas grandement amochée, c’est tout ce qu’il retenu. Le sourire sur ses lèvres se renforça. Il avait eu peur, comme toujours, et le mal s’en trouvait moindre. D’un sens, il aimait son pessimisme. Il écoutait ce qui se passait, mais ne lâchait pas Primura des yeux. Il guettait son réveil. Le moment où il pourrait la serrer dans ses bras. Le moment où ils pourraient s’embrasser et où tout serait comme avant, sans combats, sans heurts. Il entendit les paroles humiliantes qu’usait Maika envers son ami Kisuke. Il ne fit rien. A quoi bon ? Kisuke pouvait très bien se débrouiller. Tout allait bien, non ? Un coup dans les cottes de Wei Chi ? Il s’en sortirait aussi. Il en avait vu d’autres. Et puis, il l’avait sûrement un peu mérité, non ? Tenki ne captait pas le danger de la situation. Il s’amusait presque, comme un spectateur de pièce de théâtre. Ici, plutôt un auditeur. Il l’entendit faire son petit discours, ses petites questions rhétoriques, ces petits semblant de maîtrise. Pleurnicheur ? Oui, et il aimait pleurer. Ca lui faisait beaucoup de bien. C’était à peine si on s’adressait à lui.

Il revint à la réalité quand la jeune femme le tira vers l’arrière, quand son cul racla la neige. Il vit la gifle qu’elle colla à Primura. Bizarrement, cela ne le fit pas réagir. On portait atteinte à sa bien aimé, elle osait la frapper face à lui, mais ça lui faisait l’effet d’un coup dans le vent. Il vit que Primura reprenait connaissance, et il en était presque à la remercier. Merci docteur pour ce remède. Il éprouvait la joie d’un homme au chevet du malade à qui l’on dit : Vous êtes guérit. Finit les galères. Enfin, il regarda Maika, les bras à mi-croisé – l’épée menaçante, le visage amusé, comme quelqu’un fier de son effet. Il ne put s’empêcher de pouffer. Le rire d’un innocent.

« Mais qu’est-ce que tu nous fait, là ? Tu savoures ton petit effet sur des gosses ? Joli comme adversaire à ta mesure. Tu murmures ta petite vengeance comme une gosse gâtée. Tu frappes Wei Chi au sol, comme une vulgaire capricieuse. Tu me fait l’effet d’une petite gamine qui , oula aie aie aie, n’est pas contente. On t’as volé ton doudou ? Si t’avais vraiment des tripes, qu’est-ce que t’en aurais à foutre de ton clan, de ta famille ? Tu es ici à nous prendre la tête, mais on en a rien a foutre de ta gueule. Va faire ta vie ailleurs, découvre autre chose, va voir du pays. Te cloisonnes pas toi-même dans la misérable existence qui semble avoir été la tienne. »

Inconscient, venait il de signer son arrêt de mort ?
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Primura Tchinonamida
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Primura Tchinonamida »

La Terreur.

Primura baignait dans un océan d'épouvante, suffoquant sous la pression qu'elle exerçait sur son esprit. Incapable de penser ou de bouger, elle ne faisait que subir en silence. Les yeux jaunes.
La providence du intervenir. D'une manière inattendue certes mais non moins efficace.
Une douleur, presque agréable en la circonstance la tira hors de son inconscience alors qu'une voix moqueuse achevait la thérapie. Primura se concentra sur l'un comme sur l'autre pour émerger et bien vite, ses yeux papillotèrent sous la lumière du ciel de Yuki.
Les muscles endoloris sous la tension de la frayeur, elle parvint tout de même à se rouler sur le côté et se lever sur un coude. Son cerveau fit le point sur la situation pendant que son regard faisait le tour des protagonistes.
Quand enfin ses yeux rose se posèrent sur Tenki, ils s'illuminèrent d'un soulagement sincère. Cette voix qui lui avait permis de tenir devait être la sienne. Elle l'aurait reconnue entre mille.
Maika s'adressa à elle, arborant un air particulièrement horripilant oscillant entre moquerie et amusement.
L'adolescente se sentit soudainement plus lasse que hérissée. La dernière altercation l'avait vidée de toute son agressivité.
« Choisir la raison plutôt que les sentiments... »
Tenki prit alors la parole. Il semblait un peu perdu lui aussi. Son petit discours glaça et amusa Primura en même temps. Il ressemblait à un enfant innocent qui répond en riant à un adulte qui lui explique que le ciel orageux au dessus de leurs têtes est en fait bleu mais que les nuages le font paraître gris, que le ciel est gris et qu'il est bête de penser qu'il est bleu.
Elle savait qu'elle n'aurait pas la force de le protéger. Personne ici n'avait la force de s'opposer à cette femme.
Maika répondit alors à Tenki d'une voix désinvolte.
« J'en ai rien à faire de toi. Alors va t-en avant que je ne change d'avis. Les seuls qui m'intéressent c'est mon cousin chéri et lui pour qu'il me dise ce qu'il a fait de mon enfant. » dit elle

La jeune genin parvint à se relever en s'aidant de son épée, et réussit à faire les deux pas qui la séparait de Tenki avant de s'affaler dans ses bras, entre ses jambes. Là, elle se blottit contre lui comme un oisillon dans son nid. Elle voulait puiser dans son contact la force de répondre à cette femme.
« Tu sais Tenki... » lui murmura t-elle tendrement, « quand j'étais perdue, j'espérais secrètement que tu sois là à mon réveil. Merci d'être là... à mes côtés. Je t'aime. »
Les battements de coeur de Tenki... ce son représentait pour elle, le son de l'Amour, le vrai. Elle déposa un baiser rapide sur les lèvres de son bien aimé avant de rompre le contact avec cette douce chaleur, si réconfortante. Lentement, elle se releva. Elle tenait à demeurer debout pour parler. La Primura décérebrée qui avait attaquée Maika était bien loin à présent.
Quoique... le discours qu'elle prononça aurait très bien pu être prononcé par une folle.
« Croies tu qu'un homme puisse avoir le coeur assez gros pour deux femmes ? » commença Primura de but en blanc.
« J'aime beaucoup ce livre dont est tirée cette citation... vous me demandez d'écouter la raison plutôt que mes sentiments ? Si je vous disais que mes sentiments allaient dans le même sens que ma raison ? Ce serait amusant...
Si un homme le peut... pourquoi moi ne le pourrais je pas ? Cet empereur aimait deux femmes... chacune à sa manière... si différentes... »

Elle se fichait pas mal du fait que personne n'avait les mêmes références littéraires, ce qu'elle disait suivait en fait le fil de ses pensées. Primura faisait le point en parlant. Entendre sa voix l'aidait à avancer.
« ... mais il les aimaient. Wei-Chi vous as aimé vous aussi ? Je le pense oui... à sa manière... sinon il ne vous aurait pas fait un enfant... et puis il y tenait à cet enfant... enfin je pense... peut être...
Mais ce n'est pas vous sur les photos... non non vous n'êtes pas cette femme... donc il en aime aussi une autre... Wei-Chi serait il Altair ? Serais je Altair ? Le serions nous tout deux ? Aucune de nous deux peut être aussi... comprendre, j'ai besoin de comprendre... »

Soudain, la solution lui vint. Une folle idée... mais à folle situation, folle réaction.
Elle se mit à fredonner de manière tout à fait audible tout en effectuant un Henge en Maika.

« Je vais te dire
Comment faire,
Comment défaire,
Comment refaire,
Écoute-moi bien,
Regarde leur faim,
Regarde leurs mains,
Elles tremblent... en vain ! »


Oui c'était cela, rentrer dans la peau des protagonistes pour comprendre, faire le point. Là, elle était Maika qui exposait à Primura et aux autres différentes vérités. Elle la faisait trembler, exactement comme cela. Où avait elle bien pu entendre cette chanson ?
Elle continua en reprenant sa propre forme.

« Il y a dans leurs yeux
Rien d'autre qu'eux,
La peur au ventre,
Le trépas et les cendres,
Ils ont la foi,
La perdent parfois
Mais la retrouvent toujours,
La monnaient... un jour ! »


Sans comprendre réellement pourquoi elle se changea alors en Wei-Chi.

« Je n'ai pas toujours été comme cela,
J'ai du grandir, j'ai du souffrir,
Moi, l'infect parvenu... j'ai mis du temps à y parvenir !
Et si tu ne me suis pas,
Je f'rais en sorte qu'on ne parle pas de toi,
Et si tu n'obéis plus... je te tue ! »


Le chunin serait donc passer par de terribles épreuves... si Maika disait que sa lame avait bien failli la tuer... quelle douleur avait pu éprouver Wei-Chi en assassinant l'une des femmes qu'il aimait. La mère de son enfant ? Maika n'avait pas obéit aux règles de son clan ou du village... elle n'avait pas obéit, son mentor aurait décidé de la tuer lui même ? Cette idée lui plaisait. Assassiner lui même l'être aimé pour ne pas laisser cette tâche à un inconnu...
C'est alors qu'elle utilisa le henge pour se changer en Korikage.

« C'est assez facile
Le commerce agile,
Il danse pour moi,
Il grandit en soi,
Pas d'innocence,
Plus de transcendance,
Chance et malchance,
Équilibre et... transes ! »


Le Korikage serait il l'instigateur d'une balance équilibrée ? La Mayoi, la contrôle t-il ? Quel est son objectif ? Aux yeux de l'adolescente, cet individu semblait jongler avec de puissantes forces en marchant sur un fil. Le genre d'homme prêt à tout risquer si le risque en question en valait la peine. Contrôlait il Wei-Chi ? Évidemment il était le Kage le chef incontesté de tout les ninjas du village...
Elle stoppa son henge et reprit sa propre apparence pour le refrain.

« Je n'ai pas toujours été comme cela,
J'ai du grandir, j'ai du souffrir,
Moi, l'infect parvenu... j'ai mis du temps à y parvenir !
Et si tu ne me suis pas,
Je f'rais en sorte qu'on ne parle pas de toi,
Et si tu n'obéis plus... je te tue ! »


Primura commençait à y voir plus clair. Enfin... plutôt à faire le tri dans ses interrogations et à relier les évènements entre eux. Elle se traçait un tableau mental des relations entre les différentes personnes présentes avec ce qu'elle savait d'eux et ce sur quoi elle s'interrogeait à leur sujet.
Elle reprit alors l'apparence du Kage. Il lui semblait très important.

« Je suis le recréateur/l'heureux créateur
D'une création
Qui n'en finit pas
De ne pas finir,
Les masses s'entassent,
Je les pousse, repousse,
Le chemin des « elles », des « ils »,
Le cortège des... imbéciles ! »


Tout doucement, elle prenait conscience de sa place, de son rôle. Elle le savait depuis longtemps sur le papier mais... elle n'en prenait réellement conscience qu'en cet instant.
Elle se mit à rire en stoppant une énième fois le henge pour reprendre son apparence. Elle déclama une dernière fois le refrain avant de s'arrêter de chanter.
Primura comprit qu'elle n'était qu'un pion sur le grand échiquier du Kage. Ce à quoi elle se heurtait, ses opinions, ses convictions, ses rêves, personne n'en avait rien à faire. Du moment qu'elle obéissait aux ordres, tout irait bien. Le Kage pouvait bien pactiser avec le Diable qu'elle n'aurait même pas son mot à dire quand à la direction que prendrait le village, même s'il prenait le chemin de l'enfer. C'était tellement ironique, elle ne pouvait s'empêcher de rire.

Enfin, quand son hilarité se calma, elle se tourna vers Maika avec un sourire polie.
« Pardonnez moi l'impudence dont j'ai pu faire preuve précédemment en vous attaquant, c'était stupide. Pardonnez moi également ces paroles décousues et sans aucun sens, je réfléchissais à voix haute. Vous voulez savoir où se trouve votre enfant ? C'est une très bonne question. Néanmoins, pour avoir la réponse, je vous conseille d'attendre l'hospitalisation de Komoku sensei. Une fois dans un lit d'hôpital et éveillé, je suis certaine qu'il sera plus en mesure de répondre à vos questions. Je ne pense pas que les coups dans les côtes que vous lui assener depuis un moment parviennent à le réveiller. Permettez moi de l'emmener à la clinique près d'ici... ah et si vous pouviez me rendre cette épée... il me l'a confiée et je compte bien en prendre soin. Nul doute que cette lame ne vous est d'aucune utilité en ce moment... »

L'adolescente était complètement dépassée par les évènements. Elle ne comprenait pas les réactions de Maika, tout comme pour Wei-Chi elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle avait dans la tête.
Elle n'avait qu'un espoir. Que la jeune femme soit suffisamment raisonnable pour lui permettre d'emmener son maître dans un endroit sur où il pourrait être éveillé de sa léthargie.
Bien qu'elle ne comptât pas particulièrement dessus.
Elle était idéaliste pas sotte.

HRP : Sources.

_Chanson : Le parvenu, des Weepers Circus.
_Machiavelic Fantasy pour le nom d'Altair et la citation ainsi que la référence.
http://machiavelfantasy.canalblog.com/
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

Que tous vos rêves se réalisent sauf un !

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Sagara Toshiro
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sagara Toshiro »

Un jeune homme au regard espiègle descend des tribunes. Celui-ci se dirige immédiatement vers Primura et lui adresse la parole. Ses mots ne laissent aucune ambiguïté sur le degré d’affection que Tenki éprouve pour « la lady ».
*C’est son petit ami… Et bien, si j’imaginai ça… Ils en ont de la chance.*
Un fin sourire apparait sur le visage morne du Chunin. Il se surprend à éprouver une vive affection pour ces deux êtres.
*J’espère qu’ils pourront vivre pleinement leur… leur… relation.*
Il n’ose pas penser "au mot". Il se l’interdit. Après tout est-il vraiment sûr qu’ils en sont à ce stade ? Ne projette-il pas ses propres aspirations sur ce jeune couple ?
Toutes ces pensées sont interrompues par la voix désagréable de l’ancêtre s’adressant à eux. Sa réaction amusait grandement Toshiro. Il sentait cette femme infiniment faible, avide de vengeance, de sang, emplit de colère, un être fragile et facilement manipulable.
Il n’esquisse aucun geste, sa respiration demeure inlassablement la même.
Ce qui n'est pas le cas de Tenki. Aussi cinglante qu’un claquement de fouet ses remarques fusent en direction de Maika. Il a raison. Mais alors que Toshiro s’approche doucement des deux tourtereaux. Primura commence à… délirer.
Toshiro interloqué, l’observe pendant son long monologue surréaliste. Il jette un regard du côté de Tenki. Peut-être est-ce coutumier chez Primura après tout.
Indubitablement non.
Un léger soupir de dépit brise le sceau de ses lèvres. Il releve la tête puis s’adresse à Tenki, dans le creux de l’oreille, dans un murmure.

« Le Genjutsu de la folle a dû causer quelques dégâts dans la conscience de Primura. Inutile que je te dise de veiller sur elle… »

Soucieux Toshiro s’éloigne de l’arène. Il n’a plus grand-chose à y faire et puis la vieille n’aurait rien à lui apprendre. Hormis débiter des banalités, rien d’intéressant ne sortirait de sa bouche. Pourtant, sans qu’il ne sache pourquoi, il éprouve un fond de sympathie pour cette personne. Elle a tout pour qu’elle lui reste totalement indifférente… et pourtant. Il ne savait pas pourquoi. Il ignorait la raison. Alors, il se tourne vers elle, retire ses lunettes et plante son regard dans le sien. D’une voix douce et grave, il s’adresse à elle.

« Je crois que je te plains… Mais sache que chacun a eu son lot de souffrance. Si l’on devait tuer tous les gens qui nous font ou nous ont fait souffrir, il ne resterait plus grand monde sur cette terre. Pourquoi vivre dans une idée aussi vide de sens que la vengeance ? Comme si l’on pouvait éprouver de la satisfaction à détruire… Vois-tu, cela ne doit te faire ni chaud, ni froid, mais mes parents sont morts en mission. Ils sont donc morts pour et en même temps, à cause du village. Dois-je pourtant blâmer le village de vivre sur un système impliquant fatalement qu’une grande partie de notre population meure jeune ? Non. Je pourrai porter toute la haine du monde en moi contre Yuki. Cela n’y changerait rien. Alors tu me parles de la Mayoi qui envahirait notre village… Mais franchement qu’est ce que tu veux que cela me foute ? Ca fera moins de morts ? Participera-t-on au pouvoir ? Non. Pas plus qu’avant. Pas plus que maintenant. Yuki est une dictature. Qu’on le veuille ou non, c’est comme ça. On a un type tout là-haut qui nous commande et on obéit… parce qu’on nous a inculqué dès l’Académie qu’il fallait obéir. Et toi en voulant tuer ton clan, soi disant corrompu, tu changeras quoi ? Tu auras résolu quoi ? Tu auras répondu à un vice par un autre vice. Le remède d’un mal doit porter en lui les germes de la vertu morale si on veut qu’il soit réellement efficace. Couper une branche pourrie, ça n’a jamais empêché de faire crever un arbre. Et même si cela le permettait, les hommes ne sont pas des jouets que l’on manipule. Si certains acceptent de devenir des marionnettes, libres à elle. Si elle décide de laisser leur libre arbitre au vestiaire, libre à elle. Mais elles auront perdu ce jour là, leur statut d’homme. Et dans ta haine, tu t’enferres chaque jour un peu plus. Tu perds ton libre arbitre et ta liberté n’est qu’une prison dans laquelle tu traînes, un boulet au pied. Franchement oublie ce type, laisse ton passé derrière toi, et vis. Si tu as fait tout ce chemin juste pour venir le tuer, ou tuer ton clan… c’est ce que j’appelle de la perte de temps. »

Léger silence, le vent souffle dans les cheveux de Sagara, d’un geste de la main, il les rabat sur le côté.

« Enfin… tu fais ce que tu veux, tu es grande et majeure après tout. »

N’attendant pas la réponse, voilà qu’il s’éloigne déjà de l’enceinte. Marchant tranquillement, les mains dans les poches, profitant du zef yukien.
Il se retourne, un large sourire éclaire son visage. Il fixe Primura et de la même voix que précédemment.
« Au fait Primura… Ta chanson… elle est naze ^_^. »
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Sukyuri Kisuke
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sukyuri Kisuke »

Oh vie, si belle et si cruelle, théâtre des bonheurs et des supplices, là où les émotions vacillent telle une danse mélodieuse. Vie et mort, amoure et haine, souvenirs et avenir. Un éternel et perpétuel recommencement. Le destin avait tranché en ce qui concernait le jeune Sukyuri, si jeune il ouvrit les yeux face à la réalité de la vie ce qui était bien ardu pour un jeune garçon.

Le jeune Sukyuri était dans tous ses états, tout l’environnement qu’il l’entourait venait d’être détruit et la vision si optimiste qu’il avait de la vie s’était ébranlée, il était un peu comme l’œuf dont avait parlé le jeune chûnin, un œuf cassé. Il se trouvait face à celle dont il aimait tellement sa, douce cousine Maika mais qui désormais avait changé du tout au tout. Celle-ci semblait dés plus décidés à se venger et éliminer toute la famille de Kisuke.

Le jeune Sukyuri était un ninja mais les circonstances avaient faites que l’enfant reprenne ses droit, c’est alors qu’il supplia sa cousine afin d’épargner sa famille, pleurant de tout son être comme il ne l’avait jamais fait. Les personnes les plus chère à son cœur étaient en danger. Le ventre n’avait jamais été noué aussi fort que cette fois ci, le cœur battait la chamade, les larmes coulait encore flouant légèrement le regard du jeune garçon, il avait peur pour sa famille, tellement peur qu’il en était paralysé.

L’atmosphère qui régnait était aussi froide que l’habituel temps du village, un tel froid capable de geler les cœurs. Les paroles de sa cousine ne faisaient qu’attrister le jeune garçon trop impuissant pour pouvoir réagir, mais que pouvait bien faire un jeune enfant, ces mots se répétaient encore et encore dans l’esprit de Kisuke, qui s’en voulait de ne pas avoir le pouvoir de changer le cours des choses, lui qui souhaitait tellement retrouver la cousine qu’il aimait : * Elle ne peut pas être Maika, elle était si douce, si gentille, si belle…Pourquoi est elle devenue si fade, belliqueuse…Que puis je faire pour l’aider, je dois l’aider, elle a besoin de tendresse peut être redeviendra t’elle comme avant…*

C’est alors que Sagara vint à lui et lui glissa quelques mots qui déstabilisèrent Kisuke, vivre à genou, il ne voulait surtout pas avoir une telle vie, une vie de lâche, il voulait faire la fierté de sa famille, de son clan mais aussi il voulait être un homme fier, comme l’était son père, et non fuir face au danger. C’est alors qu’il vit son ami Tenki se précipiter vers les le corps gisant de son amie Primura, lorsque Kisuke vit son amie à terre, un éclaire de colère percuta son cœur c’est alors qu’il se releva, et plus il observait Maika se mouvoir et s’adresser à ses amis de cette allure désinvolte, il ne reconnaissait toujours pas sa cousine bien aimé, bien triste de voir ce spectacle éprouvant.

Face à l’attitude du Kentaro, la Sukyuri réveilla la jeune fille alors que le genin se lança dans un discours des plus étranges, mais des plus dangereux pour lui. C’est alors que la bien aimée de Tenki se releva et prit la parole dans un long et tumultueux discours, elle contait d’une certaine façon l’histoire qui était au centre de cette malheureuse réunion et petit à petit, tous les trous de l’histoire que connaissait Kisuke se résorbaient, la vérité était enfin clair désormais, et bien triste également. C’est ainsi que le chûnin ombrageux prit la parole, ses phrases étaient claires et concises, expliquant l’inutilité de la vengeance, il avait bien raison, c’est alors qu’il commença à s’éloigner. Il avait beaucoup apprit au jeune Sukyuri, intérieurement, il l’en remerciait : * Merci pour tout *

C’est alors que dans un vent de courage et de mélancolie, Le jeune garçon s’adressa à sa cousine : « Ce qui a été fait ne peut malheureusement changer, si cela était possible, j’aurais fait mon possible pour t’aider…Je comprends ta solitude, je comprends ta détresse, mais te venger ne te rendra pas plus heureuse, tu entreras dans un cercle sombre et vicieux, aussi froid que nos contrés glaciales…Grâce à dieux tu es toujours vivante, jeune et belle…Vies ! Sois heureuse et refais ta vie, tu as eu cette deuxième chance, ça serait si dommage si tu vengeais…Veux tu toujours rester dans cette triste solitude ? Tu serais prête à abandonner tout, amour, tendresse, amitié et la chaleur humaine pour la simple vengeance ?? Venges toi en vivant, en étant heureuse… » C’est alors qu’il enlaça sa cousine tendrement, il la considérait comme une grande sœur : « Redeviens la Maika d’autres fois, la solitude est le sentiment le rude que peut avoir une personne…S’il te plait laisses moi t’aider ! »

Son geste était risqué, et probablement inutile, mais il ne pouvait rien faire d’autre, il répugnait l’idée de ne rien faire…Il laissa une fois de plus ses émotions le guidait…Avait il raison ?
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Maika Sukyuri »

Lorsque Tenki s'adresse à elle, elle se contente de le fixer bêtement en haussant un sourcil. Il est insolent. Il paiera. Ou pas. Elle secoue la tête quand il a fini, parce que, elle n'est pas d'accord avec ce qu'il vient de dire.

"Non mais de quoi tu te mêles, le morveux ? J'en ai rien à faire de toi, alors va t-en avant que je ne change d'avis. Les seuls qui m'intéressent ici ce sont mon cousin chéri et lui, pour qu'il me dise ce qu'il a fait de mon enfant. Tu vois ? De toi, j'en ai rien à faire. D'ailleurs tu ferais mieux de t'en aller avant que je ne sois contrariée. Maika n'aime pas être contrariée."

Elle se tait, et aussitôt, Primura prend la parole. Maika soupire et se demande si lui couper la langue n'est pas une bonne idée ? Elle est tentée. Mais elle ne pense pas que Primura le mérite. Alors elle ne fait rien et elle écoute ce que la jeune fille dit à son cher et tendre, avec une mine dégoûtée. * Et gnagnagna et gnagnagna...* Et puis, Primura se met à chanter, et Maika écoute. Elle a juste envie de lui couper la langue pour la faire taire, à elle aussi, et se dit qu'ils vont bien ensemble, tous les deux. Tenki et elle. Elle, qui vient plus ou moins de se comparer à un héros de roman. Maika a lu le livre, Maika sait ce que Primura veut dire. Elle s'approche d'elle, alors, et elle murmure " Je t'ai dit de laisser tomber. Tu as lu jusqu'à la fin ? Cet Altaïr auquel tu te compares, il aimait deux femmes. Maika a lu jusqu'à la fin. Elle sait qu'il finit par se marier avec la moins que rien. Mais d'abord il a dû, longtemps, longtemps, longtemps, veiller sa femme dans le coma. Il les a rendues malheureuses toutes les deux. Et la plus intelligente a abandonné, elle en est morte tu sais. Ce n'est pas une histoire qui finit bien. C'est une tragédie qui n'en finit jamais."

Primura l'a t-elle entendu ? Peut-être mais elle se met à chanter. Peut-être parce que toutes ces révélations l'ont chamboulée ? Maika écoute, un peu abasourdie, et les autres n'ont pas l'air d'en croire leurs oreilles non plus. Mais Maika aime la chanson et ça l'amuse. Elle applaudit à la fin, et elle sourit. C'est un sourire moqueur mais c'est un sourire quand même. "Le Parvenu". Ca lui rappelle l'histoire d'un vieil ami à elle. "Il faudrait que je chante cette chanson à Pukurin^^ je suis sûre qu'il apprécierait. Enfin, s'il n'envoie pas d'abord tous les anbus à ma recherche. "


Maika la regarde, et soupire : " Bon, d'accord, Maika te pardonne. Mais tu n'auras pas l'épée et ... JE NE SUIS PAS FOLLE!"

Elle se tourne vers Sagara qui se retourne vers elle. Elle est contrariée maintenant, ce n'est pas très bon. Mais Sagara commence à parler et elle lève les yeux au ciel. QUand il a fini elle a l'air triste et pose une main sur son front, et se met à pleurnicher "OH pardon, quel mosntre je fais, je ne m'en remettrai jamais, bouhouhouhou c'est horrible.. "
Et puis elle se met à rire et ajoute :"Non mais vraiment, tu parles comme un premier de la classe. Tu m'ennuies. Je m'en fiche de ce qu'est Yuki, je m'en fiche de ton avis. La seule chose qui compte c'est l'avis de Maika. Et Maika veut torturer les Aînés Sukyuri pour qu'ils lui apprennent les techniques interdites du clan qu'elle ne connaît pas encore. Et les tuer après, pour voir si les techniques marchent. MAika s'en fiche de yuki, elle repartira après, avec son enfant. Tu ne sais pas du tout de quoi tu parles."

Et Kisuke vient vers elle. Elle se demande si lui aussi il va chanter ou la contrarier, mais non. Il n'a juste pas compris. Il la serre contre elle et elle referme ses bras sur lui avec un sourire de compassion :
"Mon cher cousin, tu m'as beaucoup manqué. Ne t'inquiètes pas pour Maika, j'ai refait ma vie, je suis heureuse. Mais Maika doit apprendre les techniques et elle se vengera en meme temps. Et elle récupérera son enfant et elle le présentera à celui qu'elle aime et qui l'aime aussi. Mon cher cousin... tu es toujours aussi gentil et sensible, pourquoi es-tu ninja ? Ils vont juste t'apprendre à être corrompu et vil, tu sais. Mais Maika peut te montrer ce que c'est qu'être un vrai ninja si tu viens avec elle. "

Elle lui caresse doucement la tête et dépose un baiser sur son front. Puis, elle se tourne vers Primura et Tenki, et désigne Weï-chi de la pointe de son épée.
"vous deux, emmenez-le à l'hôpital. Vite. Maika veut savoir. Et Maika saura se venger si vous parlez à qui que ce soit. Jeune fille, tu auras l'épée si tu es sage. Et toi, garçon, tu auras la fille si tu me montres que j'ai de bonnes raisons de ne pas te tuer. Allez,filez. Et toi mon cousin, tu viendrais avec Maika ? Il fait beau et chaud, là bas. "
"Celui qui rumine sa vengeance se consume, celui qui l'ignore se renie."
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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Primura Tchinonamida »

Les rouages de l'esprit de Primura que l'on pouvait jusqu'à présent comparé à une mécanique de montre bien huilée semblaient grippés.

Alors que jusqu'à présent sa vie avait été plus ou moins un long fleuve tranquille, il semblait qu'en quelques heures elle veuille prendre le sens d'un torrent aussi déchaîné que désordonné.
Les paroles de la jeune femme résonnaient à travers les méandres de son âme déchirée, Primura se mit à chanter par dessus. Instinctivement elle voulait les étouffer, les repousser, les détruire. Non elle n'avait pas encore lue la fin, elle n'en était qu'au quinzième chapitre. Elle ne voulait pas entendre ces mots terribles. Tragédie, mort, tristesse, souffrir, malheureuses... elle haïssait ses mots de tout son coeur, Primura voulait croire à une fin heureuse. Un joli happy end où tout le monde s'embrassait et se réconciliait. Malheureusement, idéalisme et pragmatisme ne faisaient pas bon ménage. Elle débloquait un peu, elle faisait le point, le temps de huiler les rouages, de redonner un sens aux roues, une direction à son esprit, un but à son coeur, un ordre à son corps. C'est bon elle a fini, ses yeux clignèrent une fois, le noir puis les couleurs. Elle était prête à redevenir elle même, maîtresse de son corps, de son esprit et de ses actes.
Elle entendit Maika applaudir, l'adolescente se retourna vers la jeune femme. La chanson semblait lui avoir plu... tant mieux, même si ce n'était pas le but premier. Plaire à quelqu'un qui a toutes les cartes en main se révélait toujours utile. Des excuses semblaient du meilleur ton en la circonstance. Son rire aurait très bien pu être mal interprété.
Maika sembla les accepter... temporairement du moins. Une première victoire... bien maigre mais tout de même, c'était mieux que rien.

La jeune genin écouta tranquillement les autres parler à leur tour, tentant pendant ce laps de temps de trouver une manière de réaliser ses desseins.
A tout hasard elle consulta sa montre à gousset dans sa manche et pensa par pur réflexe :
« Il va bientôt être l'heure du thé... il faut que je me dépêche. »
Elle sourit à cette pensée. Voilà où l'avait menée un tel conditionnement... à force de suivre des règles, on finit emprisonné dans un carcan.
Primura finit par hausser les épaules et rangea sa montre à sa place. Il semblait que tout le monde se faisait remettre à sa place...
L'adolescente se pétrifia lorsque Kisuke enlaça sa cousine. Elle priait pour que la jeune femme ne se serve pas de la lame ou d'une technique contre son ami.
Tout semblait bien se passer, le jeune homme semblait avoir touché la jeune femme. L'adolescente haussa un sourcil lorsqu'elle parla d'emmener Kisuke avec elle. Dans sa position, il lui était impossible de s'insurger contre cette idée, inutile de réitérer l'exploit précédent avec sa lame. Elle eut un irrépressible frisson en repensant à cette paire de yeux jaunes.
Primura écouta Maika lui donner des ordres. Inutile de protester, au vu du rapport de force établit à travers sa courte altercation, ils avaient un net désavantage.
Par ailleurs, elle réalisait d'une manière légèrement détournée deux de ses trois objectifs. Mettre Wei-Chi à l'abri et récupérer l'épée qu'il lui avait confiée.
L'esprit un peu vide, elle se dirigea vers Tenki. Elle n'avait pas de plan. Elle allait devoir improviser.
« Faisons ce qu'elle demande... » dit-elle d'une voix résignée.
Dos à Maika, elle adresse à son bien aimé un clin d'oeil complice, un peu espiègle. « Jusqu'à ce que nous trouvions une faille... » voulait elle lui transmettre.
« Nous sommes des shinobis... formés à obéir aux ordres. » termina t-elle avec un pauvre sourire.
Primura alla chercher son snowboard qui gisait un peu plus loin dans la neige. Elle ne pensait pas avoir un jour à s'en servir comme d'un brancard.
Après avoir déposée Wei-Chi dessus, en diagonale, elle posa ses pieds sur les sceaux et insuffla calmement son chakra dedans. Le chunin n'avait pas bougé depuis sa chute. Elle devait faire vite. La charge était plus importante et sa consommation d'énergie serait donc certainement proportionnelle. Mais en ces circonstances, cela lui était complètement égale.
« On y va Tenki... » dit-elle en lui tendant la main.
L'hôpital n'était pas loin, à pleine vitesse et sans se ménager elle y serait en cinq minutes.
Primura jeta un dernier regard vers Kisuke en lui transmettant silencieusement en bougeant les lèvres : « Fais attention à toi. »
Puis à Sagara : « Je laisse la suite entre vos mains. »
Ceci fait, elle se tourna vers la ruelle la plus proche. Son snowboard se mit à flotter à une dizaine de centimètres du sol.
« Tenez bon sensei ! »
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

Que tous vos rêves se réalisent sauf un !

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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Sukyuri Kisuke »

Ces derniers mois avaient été bien dur pour le jeune Sukyuri, depuis son premier jour à l’académie, les évènements s’étaient succédés changeant peu à peu la vision qu’avait Kisuke à la vie. Il avait apprit lors d’une bien triste journée que celle qu’il aimait tant sa cousine, celle qui la considérait comme une sœur, avait été assassiné, et par les plus grands des malheurs, il fallait que ce soit les membres de sa famille qu’ils en étaient responsables. Quel triste constat, que pouvait avoir un jeune garçon de douze ans, voyant la vie bien plus sombre qu’une nuit sans lune. Mais il apprit que la vie pouvait avoir des aspects positives non négligeable, alors qu’il connu ses trois amis à qu’il tenait le plus fermement qu’il le pouvait. Primura, Tenki et Shousan. Et avec eux, la vie était aussi blanche et lumineuse que la neige immaculée de Kôri no kuni.

Il avait connu aussi des personnes dont il respectait énormément, tel l’homme qu’il admirait, Wei chi, celui qui fut son professeur qui lui apprit les bases de l’art ninja. Cette homme provoquait tant d’interrogations pour le jeune garçon, il avait un sourire des plus terne comme si tous les malheurs du monde étaient tombés sur lui, il dégageait de lui une étrange impression, était ce cela un shinobi ? Mais il y avait le jeune et ambitieux Sagara Toshiro, il en savait des choses sur la vie qui d’une certaine façon le blasait, mais sa gentillesse était rare, il avait toujours été là pour le jeune Sukyuri, et ses paroles fines et concises savaient redonner de la force pour le jeune Kisuke.

Le rude temps de la région n’avait plus aucun effet sur le jeune Sukyuri, il se sentait si bien, à en oublier toutes les noirceurs de la vie, il s’était jeté sur le bras de sa cousine, une tentative désespéré de la remettre sur le droit chemin, elle était bel et bien vivante, il en avait désormais la preuve, car cette sombre journée donnait l’impression d’un cauchemar. Il serrait sa cousine, il l’aimait, et des larmes de joie jaillissaient de ses yeux noirs. Après avoir vu la tombe de Maika Sukyuri, Kisuke allait au cimetière chaque semaine, il avait prit soin de la tombe, elle qui était délaissé, et il y posait une rose à chaque fois.

La Sukyuri referma ses bras sur le jeune garçon, lui caressa la tête et d’un tendre sourire, elle le rassurait. Elle disait être heureuse, et refaisait sa vie, mais elle désirait se venger et apprendre les techniques secrètes du clan, Kisuke ne faisait que l’entendre, restant silencieux et songeur. Elle lui dit aussi qu’elle aimait une personne et que celle-ci l’aimait aussi, et souhaitait par-dessus tout retrouver son fils ce qui attrista son jeune cousin : * Comment ? Comment pourrais je lui annoncer la mort de son fils…Ô vie, pourquoi es tu si cruelle ? Je n’ai point la force de lui annoncer cette terrible nouvelle…*

C’est alors que Maika ordonna à Primura d’emmener le chûnin à l’hôpital. Kisuke ferma les yeux pensant à tout ce qu’il venait de se passer : * Qui est cette homme dont elle parle ? Pourquoi ne l’aide t’il pas à se remettre et à oublier la vengeance ? Je dois l’aider, on m’a trop aidé dans la vie, pourquoi ne puis-je pas le faire moi aussi ? Elle me parle d’un lieu spécial où il fait chaud ? Elle vivait à l’extérieure du village ? Je ne sais quoi faire ? *

Il se serra plus fort contre sa cousine, et lui adressa la parole : « J’ai voulu être ninja pour protéger les personnes qui me sont chères, je suis désolé…J’aurais du être fort, ce jour là et t’aider...Tu as toujours été là pour moi, quant à moi, je n’étais pas là…Me pardonneras tu un jour ? Je veux bien venir avec toi, mieux te connaître…Et je te promet que je serais là pour toi…Mais s’il te plait, la vengeance n’apporterait rien… » Il avait enfin pris l’une des décisions les plus importantes de sa vie, il était prêt à quitter la vie qu’il avait, sa famille, son village, pour le bien des personnes qu’il aimait, peut être leur éviterait ils la mort.
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Re: [Stadium Ice] -Pour Primura (et ceux qui passent par hasard)

Message par Maika Sukyuri »

"Mais oui, je te pardonnerai... tu ne pouvais pas être là, personne ne pouvait être là pour Maika. On fait un marché d'accord? J'ai une mission pour toi, ça évitera à Maïka de se venger. "
Un sourire fendit en deux le visage de la jeune femme, laquelle jeta un coup d'oeil circulaire autour d'elle, et une fois que Primura et Tenki se furent éloignés, elle lâcha son cousin pour lui murmurer :
"Il y a une technique interdite qui m'intéresse grandement... elle est consignée dans un rouleau dans les archives du clan. Ils ne se méfieront pas de toi, trouve un moyen pour me ramener ce rouleau. Et quand je connaîtrai la technique, je te l'apprendrai. Mon cousin ferait ça pour Maika ? "
"Celui qui rumine sa vengeance se consume, celui qui l'ignore se renie."
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