La maison de Sagara Toshiro

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Sagara Toshiro
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Message par Sagara Toshiro »

Il s'agit d'un extrait d'un ancien post qui nous permettra de situer quelques peu les lieux de notre future réunion. Si vous souhaitez poster n'hésitez pas, perso, je ne sais pas trop quand est ce que je trouverai le temps, mais en tout cas voici un élément qui peut vous permettre de planter le décor :winkk:

Au loin, on pouvait apercevoir les premiers contours des cimes enneigées. Un profond mal-être envahit notre étudiant. Il ne savait pas vraiment pourquoi. C’était comme ça, certaines choses ne nécessitent pas d’explications, elles vous arrivent sans crier gare et l’on doit l’accepter. Les premiers arbres se dressèrent, fidèles à eux-mêmes , à nouveau blanc. Un petit sourire se dessina, la nostalgie des heures passées à fréquenter cet endroit sans doute. Les premiers flocons saluèrent son arrivée, et vinrent se percher sur sa chevelure ondulante.

Il passât les ruelles sans prêter attention à l’agitation qui habitait celles-ci. Peut-être le retour de la neige était elle fêté ? Pourtant les rues recouvertes d’une couche épaisse de leur habituelle neige ne semblait pas avoir été perturbé par les incohérences climatiques. Quelle idée farfelue, vouloir apporter le printemps à Yuki. C’est finalement aussi aberrant que d’apporter la pluie à Suna, encore que l’on peut voir sur la carte ninja, un anticyclone qui touche Konoha venant de Suna. Alors que la dépression qui touche actuellement Iwa (leurs ninja seraient ils vraiment trop mauvais pour qu’ils soient en pleine dépression ?) se dirige, poussé par le moustral (un vent du sud se dirigeant vers le nord), vers un village de fiers et d’irréductibles … ninja, j’ai nommé Yuki. Les températures pour la matinée seront d’abord fraîches pour la partie sud de la carte et remonteront peu à peu dans l’après-midi. Enfin tout cela n’avait guère d’importance puisque de toute façon, il neige toujours à Yuki, donc l’idée de faire un post météo dans cette région a été rapidement abandonné par les autorités locales. Il faut tout de même dire que le succès fut loin d’être au rendez-vous, puisque tout le monde sait à l’avance le temps qu’il fera le lendemain. Ainsi une nouvelle fois dans la région de Yuki, une entreprise a fermé ses portes et s’est délocalisé à Konoha où le temps plus instable permet de meilleurs audiences et ainsi les tarifs de pub pouvant être augmentés. Mesdames et messieurs je vous demanderais donc d’organiser une marche silencieuse en guise de protestation et pour montrer notre soutien envers ces trois employés (la présentatrice, celui qui regarde les cartes et celui qui écrit les textes) abusivement licenciés. Aujourd’hui je ne vois qu’un seul coupable, mais bon si vous en voyez un autre n’hésitez pas à nous l’indiquer, nous n’hésiterons pas à ne pas donner suite à votre appel.

Sa maison se dressait fière devant lui. Les pilotis de bois, légèrement verni et patiné par le temps offrait une légère teinte ocre à qui s’approchait de cette paisible demeure. Toshiro pénétrât dans sa maison et ne put s’empêcher de s’affaler sur le futon harassé par son voyage. Ses yeux se fermèrent d’eux-mêmes, encore tout habillé, il tombât dans les bras de Morphée. J’ose espérer que ses rêves furent doux.

Au petit matin en se levant, après avoir déjeuner, il saisît un balai et commençât le grand nettoyage de… printemps (enfin façon de parler). Des petits monticules de poussières s’accumulaient un peu partout dans la maison. Les araignées gambadaient allègrement tandis que leurs toiles subissaient les affres du retour de adolescent. Revoir des lieux familiers n’était pas pour lui déplaire, il déplaçât quelques malles qui se trouvaient ici et là. Appartenant à ses parents, elles n’avaient pas été ouvertes depuis leur mort. Poussé par une curiosité bien normal pour un enfant de cet âge, il ouvrit une de ces malles.

Des ustensiles de toutes parts, des bols, des spatules, une bouilloire à surface granuleuse, une cruche métallique, un porte-couvercle en anneau sur trépied, des soucoupes surélevés, un plateau carré, un pot de thé bombé dans un sac. Intrigué, il les sortit tous, les essuyât, au fond un parchemin cachetté, d’un geste vif, il l’ouvrît. Là quelques mots simples, calligraphiés s’adressant sans doute à son père étaient inscrit.
De la part de Soji Yamanoue, pour un ami : Sagara Oda.
Poursuivant sa lecture. Le texte commençait par :
Tout d’abord l’origine de la Voie du Thé est…
L’écriture était fine, déliée et élégante. Malheureusement l’héritier de ce parchemin ne comprenait pas de quoi il s’agissait. Quelle était donc la Voie du Thé et pourquoi son père avait il en sa possession un tel parchemin ? Jamais au sein de sa famille, il n’avait entendu parler d’une telle chose. Poursuivant sa lecture :
La Voie du Thé n’avait à l’origine qu’un but : déguster le plus délicieux thé possible. Pourtant peu à peu, on s’éloigne de la simple gourmandise pour imposer tout un rituel dans la manière de préparer et servir le thé. Imprégnée d’esprit zen, la cérémonie s’organise selon les principes d’austérités et de dépouillement de cette religion.
Absorbé par cette lecture, il feuilletait une par une les pages de ce document. Apparemment, d’après ce que Sagara comprenait, le but était de rejoindre la voie du Thé et celle des ninja. Tout semblait si obscur pour lui. Une liste des instruments à utiliser pour cette cérémonie était répertorié sur une quinzaine de pages, avec leurs origines et leur utilités. La procession et l’ordre de chaque mouvement était soigneusement consigné.
Ce livre est pratique pour le débutant mais non pour le vétéran, qui connaît déjà l’importance d’un style simple et sain.
Son père aurait il été l’élève de cet homme ? De ce Soji ? Pourquoi un ninja ce serait il intéressé à cette voie ? Pouvait il trouver un rapprochement entre son futur métier et celui qu’exerçait Yamanoue ?
On appelle « homme de thé », l’expert en ustensiles qui dirige bien la cérémonie et gagne sa vie avec.
On appelle « amateur éclairé » celui qui ne possède rien, mais ne cesse de réfléchir à un style original.
On appelle « Maître » celui qui non seulement répond aux critères de l’homme de thé mais est aussi un bon collectionneur d’ustensiles chinois anciens.
Tout ce charabia paraissait bien obscur et de peu d’utilité, pourtant un peu plus moins sa lecture s’arrêtât sur un passage marquant, le troublant fortement :
De quinze à trente ans suivre aveuglément toutes les instructions du Maître. De trente à quarante, en revanche, il convient de réfléchir et d’arriver soi-même aux bonnes décisions. De quarante à cinquante ans, il faut prendre le contrepied du Maître afin de trouver son propre style et d’être digne d’être appelé Maître à son tour : « Renouveler la Voie du Thé ! ». De cinquante à soixante ans, refaire en tous points ce que le Maître faisait (jusqu’au simple geste de transvaser l’eau d’un récipient dans un autre). Prendre exemple sur tous les Maîtres. A soixante-dix ans, tenter d’atteindre la maîtrise de la cérémonie dont Monsieur Soeki a aujourd’hui parachevé et que personne ne saurait imiter.
Devait il relier ces préceptes au monde ninja ? Ainsi ceux qui lui enseignent leur art seraient trop jeune et n’aurait pas encore atteint la Voie permettant la maîtrise absolue de leur art. Peut-on enseigner lorsque l’on ne maîtrise pas complètement sa Voie ? Mais est-ce aussi simple. Toutes ces questions traversaient l’esprit de Toshiro, après la lecture de ce livre désormais étalé sur ces tatamis. Se levant, il prit soigneusement les ustensiles et se mit à les nettoyer. Un par un, délicatement, il les posât sur l’étagère. Suivant les indications écrites, il voulût préparer un thé. Malheureusement, trop perturbé, tout échouât, l’eau chauffât trop longtemps, les feuilles furent mal écrasées et il en renversât sur le sol. Agacé par sa maladresse, il tapât violemment une des bibliothèques qui ornent son salon.

Les passages sur la Voie du Thé sont tirée de "Le Maître de thé" de Yasushi Inoue
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

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Sagara Toshiro
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Message par Sagara Toshiro »

HRP : Bon voilà j'ai posté :super: ! Je pense qu'il y a matière à enchaîner ^^. Allez amusons-nous =D !

Perdu dans ses pensées libertines et libertaires, crispé sur le poignard de la forfaiture, il contemple ces vastes ruelles immaculées comme autant de veines et nervures du corps humain, des feuilles de ces arbres n’existant pas ici. Le sourire illuminant son visage est le signe glacial d’un ennui profond. Pourquoi devait il les surveiller ? Quels furent les éléments qui le plongèrent dans cette spirale l’emportant malgré lui dans le flux infernal des emmerdes incessantes. Au fond de lui, il le savait, il n’aurait jamais dû accepter cette mission. Mais la vie est ainsi faite de rencontres, de hasards et de coïncidences, il fallait les accepter et sans cesse aller de l’avant. Alors il cheminait vers sa maison, vers ce lieu de repos, vers son refuge.
Ces modestes étudiants marchaient devant lui, aucun de leurs geste ne lui échappaient, tout comme il n’aurait pas voulu qu’ils fuient, leur jugulaire tranché au cas où saisi par la folie de l’instant, ils auraient tenté l’impossible, la fuite impitoyable vers un destin funeste. Il imaginait déjà les larmes de sang coulant sur leur peau fragile de nacre.
La tempête avait cessé ? La neige douce et molle étouffait le bruit de leurs pas, les quelques flocons que les nuages laissaient encore filer, tels des cristaux en suspens brillant comme les étoiles d’une nuit paisible, se posaient délicatement sur les chemins au pelage d’hermine. Quelques personnes saluaient amicalement la troupe, une petite inclination de la tête pour marquer leur bonjour.

La maison du jeune ninja les accueillit du haut de son auguste stature, le bois ancestrale, vernis, brillait grâce à la luminosité particulière des reflets des rayons du soleil sur la neige. Avant de pénétrer dans le salon après avoir traversé un modeste jardin au milieu du quel coule un ruisseau, Sagara se déchaussa avant de pénétrer dans le salon. Il invita tous les étudiants à faire de même. Il les quitta quelques instants après leur avoir enjoint de s’installer à leur aise et de faire comme chez eux… mais pas trop.

Quelques minutes s’écoulèrent où les invités furent laissés à eux même assis sur des coussins, posés sur un tatami. Toshiro revint en rapportant du thé et plusieurs tasses en terre cuite. Il posa le plateau au milieu des étudiants et emplit chaque tasse du délicat breuvage dans un silence imposant et religieux, chacun de ses gestes répondait à un cérémonial très précis auquel il semblait s’astreindre.

« Je vous remercie d’être venu et de m’avoir accompagné. Puisque nous allons rester un temps indéfini ici, je propose que vous vous présentiez à moi. Cette présentation devant aller au-delà du simple patronyme, je veux savoir pourquoi vous voulez devenir des ninja et quels seront vos buts une fois que vous y serez parvenus. J’aimerai aussi que ceux qui souhaitent déserter me parlent franchement de leurs raisons amenant cette volonté de quitter notre village. En échange de cette confiance je demeurerai silencieux vis-à-vis de Wei-chi, je ne trahirai pas la confiance que vous aurez eu à mon égard.

Quel était donc cette personne s’exprimant ? S’agissait il du même Sagara ? Exubérant dans le salon du Chunin et celui-ci assis en tailleur au milieu de ces étudiants ? Ce jeune homme à la voix grave, chaude et posée, au sourire si mélancolique cachait quelques blessures dont les cicatrices ne se referment jamais totalement.

A nouveau un silence apaisant s’était installé, il attendait que le premier étudiant prennent la parole.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

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Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

En entrant dans la fameuse forêt, le jeune étudiant se rendit compte de son erreur, suivre un chuunin était mission impossible, et trouver sa destination dans une si grande forêt est absurde. Il s’arrêta, et fit le bilan de cette malheureuse journée, apprendre la mort de sa cousine, apprendre l’objectif de son autre cousine…C’était ça première journée autant qu’apprenti ninja, il la vivait tel un cauchemar.

La tristesse fait partie de la vie, et il commençait à s’en rendre compte, commençait il à mûrir ? Il vit la tristesse dans les yeux du chuunin, et senti la tristesse autour de lui. Il voyait désormais cette vie par d’autres yeux, des yeux d’adulte ? Peut être.

Soudain, il commença par se rappeler tous les bons souvenirs, les magnifiques instants qu’il avait passé avec Nanami, des instants précieux à son cœur…Ses moments naïves, sans problèmes, c’était ainsi qu’il se mit à pleurer toutes les larmes de son corps…

« Pourquoi ? Pourquoi lorsque je la retrouve enfin…Il faut que le destins me la ré enlève ? Pourquoi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Il lança de la forêt un crie strident que l’on pouvait l’entendre d’assez loin, il se mit à genou, et continua à pleurer pendent quelques minutes…Il n’avait que douze ans, et les ténèbres de la vie l’avaient meurtris, les yeux étaient rouges des ruisseaux de larmes…aux milieux des chuchotements des arbres au gré du vent.

Il se releva, sécha ses larmes et décida de retourner, mais il voulait trouver une solution, il voulu comprendre, il avait besoin de quelqu'un, d’une personne…Il voulait savoir pourquoi certains voulait déserter…C’était son but. Sur le chemin de son retour, il vit un ruisseau, il utilisa ce dernier pour nettoyer son visage, il ne voulait caché sa faiblesse…Il marchait tout en pensant au sensei, et à sa mystérieuse mission, enfin il s’était fait une raison et rejoignit ses partenaire : « Bon c’est toujours moi, je préfère rester avec vous si ça ne vous dérange pas monsieur Sagara ? »

Ainsi, sous l’impulsion du genin, les trois Sukyuri allèrent vers sa demeure, pendant le trajet, le silence régna, Kisuke était en profonde pensé, il avait tellement de chose en tête, sa tristesse était palpable, et le regard vers le ciel, cherchait il peut être un signe ou n’importe quoi d’autre.

_* Je suis fatigué, cette journée est un cauchemar, et j’espère vite me réveiller…Pff…Qu’est je fait pour mériter ce malheur…Cette tragédie…Maika, pourquoi voulais tu déserter ? Tu paraissait si heureuse…Et toi Nanami…Pourquoi veux tu déserter ? Que te manques t’il ici ? Je ne peut comprendre…Comment dois je réagir ? Je ne suis qu’un stupide gamin qui croie à la vie…Je suis pitoyable…Que dois je faire ? Je ne sais plus…*

Le jeune garçon baissa la tête, cachant une larme cristalline glissant sur son visage terne par la tristesse…Et enfin, devant la maison de Toshiro, Assez rustique mais sympathique, elle était couverte par ce beau manteau neigeux l’illuminant grâce à la lumière du soleil, en entrant à l’intérieure de cette demeure, Kisuke pouvait remarquer un modeste jardin, un peu délaissé, l’on pouvait voire les quelques mauvais herbe, sur une terre gelé, mais le petit ruisseau donnait un atmosphère assez champêtre, se qui plut au jeune Sukyuri.

En entrant à l’intérieure du salon, l’impression rustique se confirma, le jeune apprenti s’assit sur un coussin posé sur un tatami, ainsi l’hôte alla en cuisine. Le silence restait toujours en maître jusqu'à l’arrivé des tasses de thé gentiment préparé par Sagara :* Du café au thé…C’est ma journée…* Kisuke ne put s’empêcher de sourire, et remercia son hôte : « Merci »

C’était assez étrange, Toshiro servait le thé d’un troublante manière, respectant un certain rituel : * Etrange…Non ça doit être un de ceux qui font les rituel du thé…Je crois avoir autrefois lu un livre la dessus mais bof, je ne m’en rappel plus…*

Et enfin le silence fut rompu par la question du genin : « Je vous remercie d’être venu et de m’avoir accompagné. Puisque nous allons rester un temps indéfini ici, je propose que vous vous présentiez à moi. Cette présentation devant aller au-delà du simple patronyme, je veux savoir pourquoi vous voulez devenir des ninja et quels seront vos buts une fois que vous y serez parvenus. J’aimerai aussi que ceux qui souhaitent déserter me parlent franchement de leurs raisons amenant cette volonté de quitter notre village. En échange de cette confiance je demeurerai silencieux vis-à-vis de Wei chi, je ne trahirai pas la confiance que vous aurez eu à mon égard. »

Encore cette question ? Celle-ci l’avait sombré dans le doute, croire en la vie ? Protéger son village ? Tous cela parut si futile devant un chuunin, c’était des enfantillage…Si humiliant, c’était ainsi que le garçon rebaissa sa tête pour une énième fois, et prit la parole, mais cette fois ci, c’était avec un ton triste est incertain : « Merci de nous avoir invité chez vous, et comme je vous l’avez dit, je m’appelle Kisuke Sukyuri…Pourquoi voudrais je devenir un ninja ? Je ne sais pas…Peut être pour tuer les déserteur ou ceux qui veulent le devenir…Ou pour protéger un idéal, ou comme certain aiment bien le dire, un rêve d’enfant…Mais certainement pas pour déserter…Je ne sais plus…Mon but une fois devenue ninja ? Je ne sais plus… »

Il fixa sa cousine et puis reprit la parole : « Pourquoi ? Pourquoi veux tu abandonner tous ce que t’as ici ? Qu’avons-nous fait pour te pousser à quitter le village ? Que t’es je fais pour que tu veuilles nous quitter ? »

Un profond silence régna dans la salle, Kisuke ne put lâcher sa cousine du regard, il voulait une réponse, Mais pouvait il réellement l’avoir ?

//HRP : Désolé du retard, bon alors j'suis revenue lol pas la peine de me ramener HRP//
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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

« Pourquoi ? Pourquoi veux tu abandonner tous ce que t’as ici ? Qu’avons-nous fait pour te pousser à quitter le village ? Que t’es je fais pour que tu veuilles nous quitter ? »

Après avoir fait son beau discours au Genin, Nanami s’était attendu à devoir le combattre à grands coups d’arguments. Elle ne voulait pas aller chez lui, voulait suivre le Senseï. Puis, elle avait réfléchie. Suivre un Chuunin…c’était assez absurde, elle ne le retrouverait jamais et, même si elle le faisait, il la repérerait dès qu’elle approcherait. Puis, Kisuke était revenu, disant que finalement, il allait venir avec eux chez Sagara. Et là, allait savoir pourquoi, la jeune femme n’avait plus eu envie de partir, mais tout simplement de profiter des derniers moments qu’elle pouvait passer avec son cousin.

En effet, l’envie de s’expliquer avec son cousin et l’idée qu’elle était incapable de suivre Komoku, lui dictèrent son chemin : elle allait se rendre chez ce Genin. Ce Genin de qui elle ne savait rien, tout juste son nom qu’elle ne pouvait qu’écorcher. Mais, outre son humour…spéciale, il semblait plutôt gentil et digne de confiance. Pourquoi aurait-elle peur de le suivre, pourquoi aurait-elle peur ? De plus, il semblait être le seul à ne pas la juger. Peut-être était-il plus ouvert qu’il n’en avait l’air.

Le groupe continua donc son chemin, jusqu’à atteindre un petite maisonnette, totalement entourée de neige. Pas étonnant à Yuki… Puis, après leur avoir apporté du thé, il leur demanda de se présenter. Pas très originale…Mais, elle n’avait pas envie de se mettre encore une personne à dos. Certes se présenter l’embêtait, certes elle n’aimait pas le thé, certes la façon de servir du jeune homme était absurde mais, elle devait tout de même répondre.

Mais, avant qu’elle n’ait eu le temps de commencer à le faire, Kisuke prit la parole. Toujours aussi bavard…mais beaucoup moins joyeux tout d’un coup. Son discours était loin de celui du petit enfant gâté qu’il avait prononcé, à peine une heure plus tôt. Pourquoi ce changement si brusque de philosophie ? La perte de ses deux cousines ? Certainement…peut-être voulait-il essayer de convaincre Nanami de rester, ou il avait tout simplement compris ce qu’était être ninja… C’était peut-être un peu rapide comme changement…mais après tout, la première journée en temps qu’étudiant du jeune homme avait dû être vraiment moche…triste…décevante…

Puis, il s’était tourné vers sa cousine, lui avait lancé un regard chargé d’émotion, de détresse et lui avait posé cette question, cette question à laquelle elle ne savait répondre, à laquelle elle ne pourrait répondre que par d’autres question. Depuis quelques temps, sa vie n’était que questionnements sans fins, sans réponses… Comment pouvait-elle répondre à la question qui la hantait depuis si longtemps ? Comment pouvait-elle satisfaire son cousin ??

Elle eut une envie de répondre « Pourquoi pas ? ». Mais la réponse n’aurait pas satisfaite le cousin et en plus, ce cousin lui donnait le moyen de réfléchire à cette question. ? Elle se l’était elle-même posée plusieurs fois mais, n’avait jamais vraiment trouvée de réponse, juste des pistes qui la conduisaient vers d’autres questions, toujours plus durs… Puis, elle fit comme elle n’avait pas l’habitude de faire, histoire de bien marquer qu’elle avait changée et, pris un parchemin, un stylo et écrivit :

Refus de la destiné
Envie d’imiter le vent léger
Liberté


Voilà ce qu’elle voulait faire, voilà ce pour quoi elle voulait déserter, ce pour quoi son cousin la détestait et ce pour quoi elle allait certainement mourir. Elle n’était pas mauvaise, ne voulait pas le mal. Mais ça, ceux qui apprécierait à sa juste valeur ce qu’elle venait d’écrire le comprendrait. /HRP/Comme quoi une signature peut servir à quelques chose^^/HRP/

Elle arracha le bout de parchemin maintenant orné de l’écriture de la douce Nanami et attendit les questions et surtout, essaya de percevoir les sentiments qui s’inscrirait bientôt sur le visage de Kisuke qui n’avait toujours pas lâché des yeux sa cousine…
Nanami Sukyuri, Genin Yukienne.

Je croyais arpenter le voie du Shinobi depuis le premier jour.
Désormais, je me rends compte que ce que j'aperçois au loin n'en est que le premier virage.
Sagara Toshiro
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Message par Sagara Toshiro »

HRP : Désolé de ne pas avoir répondu plus vite mais j'ai pas mal de boulot ^^. Ceci ne devant pas tout excuser, je tâcherai d'être plus prompt la prochaine fois =). En espérant que cela vous plaise ^^.

Sagara lui sourit et dans un murmure…

« Voir le monde dans un grain de sable
Le ciel dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans la paume de ta main
L’éternité dans l’heure qui vient. »*


Il but une petite gorgée du thé se trouvant encore dans sa tasse, puis fixa attentivement Nanami. Son visage paraissait étrangement calme et apaisé, ses yeux émeraude tentaient de comprendre cette jeune personne. Au fond de lui, il savait quel chemin cette jeune fille prenait, il savait vers quel chemin cela la conduirait. Le même que chacun d’entre nous, mais elle avait décidé de prendre un raccourci.

« Aussi joli que cela soit, cela n’est pas vraiment une raison. Tu as envie de fuir ton village, tu as envie de fuir ton clan, mais tu n’as pas envie de déserter. Cela n’apparaît pour toi que comme le seul moyen, mais ce n’est pas le but de ta vie.

Il marqua une très légère pause, il cherchait ses mots, il connaissait leur poids, il savait leur influence.

« La vie de déserteur n’est pas plus libre que celle d’un ninja appartenant à un village. La fuite n’amène pas la liberté, l’homme est un animal social, la solitude le tue. Il a besoin du regard des autres, de leur reconnaissance, il la cherche afin de satisfaire sa vanité. Ce n’est certes pas le cas pour tout le monde mais nombre de ninja ne perçoivent que cela et c’est pour cette raison qu’ils désertent. Ils veulent accomplir quelque chose de grand. Remarque en soi, « accomplir quelque chose de grand » n’a aucun sens, cela n’est qu’une abstraction. Il s'agit pourtant d'une quête métaphysique intégrant dépassement de soi, comme si l’on ne pouvait se transcender que dans la solitude ou au seuil de la mort.

J’aime la solitude, mais j’aime autant les hommes, j’aime leur contact, j’aime leur parole, j’aime leur pensée. On ne se développe pas à l’écart du monde.

Si tu conçois la liberté comme le seul fait de pouvoir te déplacer librement, cela reste limité car en tant que déserteur de toute façon, tu seras toujours soumise à des contraintes. Celles des anbus te poursuivant ou même celles du supérieur de l’organisation que tu auras intégré. La seule liberté est la liberté sociale et cette dernière ne peut se concevoir qu’au sein des institutions de nos villages.

La liberté entre les hommes est un échange constant entre ceux-ci, un échange basé sur l'égalité.

Regarde, je suis genin est ce pour autant que je te toise, est ce pour autant que je méprise ton opinion ? J’ai foi en la valeur des mots et leur capacité à faire évoluer les mentalités vers une meilleure humanité. Au fond de toi, j’ai le sentiment que tu ne recherches pas la désertion mais qu’en réalité tu combats ton clan.

Je comprends cela, je comprends que l’on puisse étouffer au sein d’un système oligarchique où la loi du sang règne où vos enfants ne peuvent que se marier entre eux, où l’eugénisme est roi, où l’on parle de bâtards et d’enfants de sang pur. Tu as raison de combattre ces institutions vieillottes et obsolètes, tu as raison de te battre pour ta liberté, tu as raison de t’insurger contre ces clans créateurs de castes, créateurs de scission au sein de notre village censé n’être qu’un, uni et indivisible. Ne sommes nous pas né de la même manière ? Ne combattons nous pas sous le même étendard ? N’est ce pas le même sang que nous versons pour la gloire de notre village ?

Nanami tu as raison de croire que les règles de ton clan sont injustes, qu’elles sont autoritaristes, qu’elles méprisent la personne humaine, qu’elles te méprisent mais en fuyant ce village tu ne feras rien pour tes frères, tes sœurs, leurs enfants, tes cousins, tes cousines.
Si je ne me trompe pas, et qu’au fond de toi, c’est de cette rébellion qu’il s’agit alors tu dois agir de l’intérieur pour changer ces institutions. Il est possible que les Sukyuri n’attende que le réveil de cette lutte pour te rejoindre.

Il est simplement nécessaire qu’ils en prennent conscience, tout comme toi, mais tu as ceci d’avance sur eux, c’est qu’au fond de toi tu ressens l’intuition que c’est injuste et c’est cette injustice que tu te dois de combattre.


Sagara se tut, sa voix, toujours calme laissa le silence reprendre ses droits. Il fixait la jeune étudiante, tendrement et souriant.


* : Le poème cité est tiré d'un poème extrait des "Chants de l'innocence et de l'expérience" ( si ma mémoire est bonne) de William Blake
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

"………… Il est simplement nécessaire qu’ils en prennent conscience, tout comme toi, mais tu as ceci d’avance sur eux, c’est qu’au fond de toi tu ressens l’intuition que c’est injuste et c’est cette injustice que tu te dois de combattre.

Pourquoi avait-elle cette impression qu'enfin quelqu'un la comprenait, peut-être même mieux qu'elle?

Ce garçon était décidemment beaucoup plus ouvert qu'il ne l'avait laissé paraître lors de leur première rencontre. Il parlait comme quelqu'un qui avait déjà analysait la situation, comme si il avait déjà voulu déserter. Il ne cherchait pas à la rejeter et semblait être l'un de ses hommes qui se mêle à la vie des autres qu'en donnant des conseils, jamais en imposant, ces hommes si rares, si important dans la vie d'un village…

Cet homme donnait espoir à Nanami mais la faisait aussi doutait. Peut-être faisait-elle le mauvais choix, peut-être était-elle égoïste, peut-être devrait-elle se battre pour son clan, et non pour elle…peut-être faisait-elle fausse route…Car elle le savait, cet homme avait raison, elle le sentait au plus profond d'elle. Mais d'un autre côté, elle se sentait différente et aussi trop fragile pour pouvoir faire changer un monde, pour rallier tout un clan, tout un peuple à sa cause. C'était trop difficile et elle était trop jeune pour le faire.

" Le village nous contient nous opprime, il autorise des choses horribles sous l'étendard de leur justice , leurs justice qu'ils disent bonne, alors pourquoi pas notre justice à nous, une justice "libre"..."

Neï qui n'avait pas parler ni bougeait depuis qu'ils étaient arrivés venait de se lever en exprimant son avis. Un avis claquant, qui n'en tolérait aucun autre. Il était loin de sagara... C'était d'ailleurs un peu décevant…Il affichait son avis ainsi, et n'attendait pas de réponses, d'arguments…En effet, après s'être levé, il venait de sortir de l'appartement.

Alors qu'elle était persuadée de ce qu'elle voulait à peine quelques minutes plus tôt, là, son esprit était troublé. Les paroles du jeune homme et l'attitude de Neï était en train de lui faire croire que ce chemin n'était pas le sien, qu'elle ne s'y plairait peut-être pas… Après tout, elle avait toujours voulue laisser une trace dans l'histoire, qu'on parle encore d'elle plus tard…pas qu'on veuille la tuer…

"Veuillez le pardonner, je ne le connais pas beaucoup mais je crois que la patience n'est pas son point fort. De plus, il ne me semble guère tolérant…mais il est gentil…il est juste troublé…comme moi…

Je ne sais guère qu'elle chemin prendre…Parfois, je me dis que la seule façon d'exister est de vivre libre, de créer ma voie. Mais parfois, je sens que je peux faire plus…"


La voie de la belle Nanami était faible et laissait paraître au grand jour son trouble. Elle n'était pas bien et sentait qu'elle jouait là le reste de sa vie, que les deux jeunes hommes avec qui elle parlait l'aiderait à faire son choix. Mais pour cela, elle savait qu'elle devait parler avec eux, dire ce qu'elle pense… Eux étaient près à l'écouter, elle devait en profiter…

" Avez-vous déjà entendu parler de la fable du Loup et du Chien? /HRP/fable de La fontaine. Le résumé qui suit n'est pas le mien, mais celui fait dans un livre de ma bibliothèque./HRP/

Le loup, qui crève de faim envie le sort du chien, toujours bien nourri. Il se laisse convaincre par son nouvel ami et accepte de se transformer en chien. Mais, lorsqu'il apprend qu'il ne pourra plus courrir à sa guise, il s'enfuit, préférant vivre le ventre creux mais libre, plutôt que repu est enchaîné…

Parfois, je m'imagine que je suis le Chien et que j'envie le sort du Loup…Certes je serais lâche mais je serais libre et suivrais ma voie. Certes les Anbus chercheront à me tuer mais je ne tuerais pas parce qu'un autre ma l'a ordonné. Certes je mourrais haïe mais je ne m'haïrais pas à cause d'un acte que j'aurais fait, allant à l'inverse de mon nindo…


Elle arrêta là son discours, attendons les arguments des deux Yukiens situés en face d'elle, elle devait choisir, et elle le ferait d'ici peu…

/HRP/!!!!!!!!!!Cent message!!!!!!!!!!/HRP/
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Sagara Toshiro
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" Le village nous contient nous opprime, il autorise des choses horribles sous l'étendard de leur justice, leurs justice qu'ils disent bonne, alors pourquoi pas notre justice à nous, une justice "libre"..."

Sagara sourit, un peu dépité, probablement accablé par l’impression de parler dans le vide. Aussi avant que Neï ne sorte, il se permit de lui glisser ces quelques mots.

« Quel est donc ce nous sous lequel tu te places ? Quel est donc cette justice libre ? Si elle respecte et encourage le bien-être des hommes de ce village, alors tu as raison de te battre pour elle, mais si elle n’encourage que le sang et la haine en quoi serait-elle libre ? Parce que tu peux faire ce que tu veux ? Parce que tu peux tuer celui qui te gêne ? Si ta liberté ne se conçoit que dans le meurtre… alors je te plains.

Il savait ses paroles inutiles mais il aurait regretté bien plus son silence. Sagara s’interrogeait sur le sens de tout cela, sur l’utilité de convaincre ces personnes. Pourtant il ressentait un mal-être chez ces jeunes étudiants qu’il aurait été inconséquent d’ignorer. Il n’avait pas eu le temps de cerner Neï, celui-ci s’était fermé trop vite et n’avait pas voulu se dévoiler, contrairement à Nanami.

Je ne sais guère qu'elle chemin prendre…Parfois, je me dis que la seule façon d'exister est de vivre libre, de créer ma voie.
Mais parfois, je sens que je peux faire plus…
Avez-vous déjà entendu parler de la fable du Loup et du Chien ?
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Sagara buvait les paroles de la jeune fille, une profonde joie s’emparait de son être. Ses yeux brillaient de bonheur. Il s’approcha doucement de la jeune fille, lui posa la main sur l’épaule puis plongea son regard dans le sien.

« Créer sa voie ? Sais-tu pourquoi je m’applique à servir le thé ainsi ? Je suis certain que tu as dû trouver cela bien ridicule lorsque je t’ai servi. Non ? Je le fais simplement parce qu’en rangeant les affaires de mes parents, je suis tombé sur un parchemin que possédait mon père où il y avait inscrit.

Il est nécessaire de quinze à trente ans suivre aveuglément toutes les instructions du Maître. De trente à quarante, en revanche, il convient de réfléchir et d’arriver soi-même aux bonnes décisions. De quarante à cinquante ans, il faut prendre le contrepied du Maître afin de trouver son propre style et d’être digne d’être appelé Maître à son tour : « Renouveler la Voie du Thé ! ». De cinquante à soixante ans, refaire en tous points ce que le Maître faisait (jusqu’au simple geste de transvaser l’eau d’un récipient dans un autre). Prendre exemple sur tous les Maîtres. A soixante-dix ans, tenter d’atteindre la maîtrise de la cérémonie dont Monsieur Soeki a aujourd’hui parachevé et que personne ne saurait imiter.

A travers ces préceptes, je me suis demandé en quoi cela avait bien pu servir à mon père et ce qui avait pu l’amener à conserver ce parchemin et ces ustensiles que tu vois là. J’en suis arrivé à la conclusion, qu’en tant que jeune ninja, nous ne pouvons pas prétendre, actuellement, à suivre notre propre voie car pour tracer une nouvelle voie, il faut connaître celles qui ont déjà été prise. Faire l’opposé de son maître n’est pas prendre une nouvelle voie, la réaction n’est pas l’action et ne peut donc pas être considéré comme un chemin. Nous devons atteindre par le savoir notre voie, le savoir est la base de tout, sans savoir nous ne pouvons prétendre à rien et le savoir d’un ninja ne se limite pas à son nombre de techniques mais aussi à sa manière de vivre. A l’heure actuelle, je n’ai pas de maître et si Anshu aurait pu l’être, je ne le considère pas comme tel mais paradoxalement je suis arrivé au stade où je me retrouve à faire l’opposé de ce que je l’ai vu faire. Est-ce pour autant que je le considère comme mon maître puisque de part mes actions, je réagis au sienne ? J’ai dû mal à me décider sur ce point… disons que superficiellement je n’arrive pas à reconnaître un maître en cet homme si sournois, si violent, si sadique mais intérieurement, je le concède, il m’a rendu plus fort et ma permis d’évoluer plus facilement vers ce que je veux être.


Toshiro marqua un léger temps d’arrêt avant de poursuivre.

Sinon je ne connaissais pas la Fable du chien et du loup. A cela je te répondrai qu’à la différence du chien, ici tu n’es dépendante de personne. La nourriture que tu te procureras sera le fruit de ton travail. Le chien, dans ta fable, est devenu un parasite qui ne peut survivre puisque dépendant de ses maîtres le nourrissant. Pour toi ce ne sera jamais le cas, car une fois sorti de l’enfance, lorsque tu quitteras tes parents pour t’installer seule, ce sont par tes propres moyens que tu vivras.
Et puis ton histoire oublie de préciser que les loups vivent en meute, si un loup a faim, c’est que toute la meute a faim…
Bref, vous idéalisez trop les déserteurs, tu penses sincèrement qu’en désertant tu ne seras plus sous les ordres de quelqu’un t’obligeant à tuer des personnes que tu refuseras de tuer ? Je vais te dire ce qui va se passer si tu désertes… Si tu t’échappes de ce village, tu seras récupéré par Karasu Hana. D’une autorité que tu auras fuie, tu tomberas sous l’égide d’une autre, beaucoup plus violente, narcissique et impitoyable. Pour l’avoir rencontré deux fois, la connaître un peu et avoir affronté une de ses élèves, tu deviendras son jouet. Celui qu’elle peut envoyer se sacrifier parce qu’elle en a envie, le jouet dont la vie dépend d’elle. Tu seras sa servante, ta vie n’aura plus de prix… excepté pour la récompense que tu auras sur le dos. Crois moi, la vie de déserteur n’est pas une vie de « liberté ».


Quelle était cette étrange sensation familière venant d’apparaître ? Cela faisait combien de temps qu’il n’avait pas ressenti ça ? Six mois ? Peut-être un peu plus… Il serait donc revenu ? Il n’y croyait plus, il n’y croyait pas…

« Je vais te proposer quelque chose Nanami… Ma demeure t’est ouverte, quel que soit l’heure du jour ou de la nuit, tu trouveras toujours ici, une porte ouverte, une chambre à ta disposition. Si tu as quelque chose sur le cœur, n’hésite pas à venir ici. Si tu as envie de te changer les idées, de t’évader un peu de ton environnement familial, cette maison t’accueillera. Tu auras même une chambre à disposition, celle de mes parents. Elle est inoccupée depuis leur départ, alors autant qu’elle serve à quelqu’un… Tu ne crois pas ?

Sagara se leva, après avoir bu le fond de thé restant dans sa tasse avant de s’adresser à la petite assemblée.

« Vous devriez le rattraper avant qu’il ne fasse une bêtise ou qu’il lui arrive quelque chose.»
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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

Décidemment, ce Genin n'avait pas finit de l'étonner. Encore une fois, il avait réussit à toucher Nanami. Non pas dans son cœur, mais encore plus profond, dans ses convictions… Il avait réussi à rendre tous les arguments avancés par celle-ci futiles. Mais sans les rejeter… Son maître mot semblait être "tolérance"… C'est pourquoi ses arguments à lui paraissaient si vrais, si logiques… Puis, il décrit en quelques mots ce qui attendait un déserteur. Et pour cela, il présenta celle qui deviendrait la nouvelle dictatrice de Nanami si elle mettait ses idées en applications. D'après Sagara, cette "Karasu Hana" ferait de la jeune femme un simple sacrifice, un pion dont elle ne soucierait guère…

Ensuite, il proposa même à la jeune Sukyuri de venir chez lui quand elle le désirerait. C'était très gentil de sa part… peut-être Nanami viendrait-elle de temps en temps mais, elle n'aimait guère étaler ses sentiments. Déjà là, elle sentait maintenant mal à l'aise de s'être ainsi livrée. En plus, maintenant, elle trouvait ses arguments si absurdes face à ceux du genin, qu'elle se sentait presque ridicule…

Puis vint une pensée pour Neï. Il était partie précipitamment et était en train de rater quelque chose. Il aurait dû rester, écouter ce que les autres avaient à lui apporter… mais il était partit et maintenant, Nanami devait aller le rechercher. C'est pourquoi elle se mit à chercher un argument pour partir sans vexer celui qui l'avait accueilli. Mais, il advint qu'elle n'en eut pas besoin. Sagara, sentant peut-être son trouble ou, tout simplement désireux de ne pas laisser Neï seul, leur dit qu'ils devraient partir à la recherche du garçon. Et, Nanami ne se le fit pas redire deux fois.

Quand à lui, Kisuke alla voir l'homme pour lui parler. Il ne semblait plus être le même que chez Komoku Senseï et se sentait faible. Elle s'en voulait un peu d'avoir fait partir cette joie de vivre qui caractérisé depuis toujours son cousin mais, d'un autre côté, il prendrait, plus tard cela comme une leçon, une leçon d'humanité…

ET, ne pouvant partir sans dire un seul mot, quand Kisuke fut parti, la future Kunochoie se tourna vers Sagara:

"Je vous remercie de nous avoir ainsi accueilli et surtout, de vous soucier de moi. Votre invitation est très gentille, même si je ne pense pas que cela sera nécessaire. Mais si j'en ressens le besoin, je viendrais, et prendrais plaisir à parler de nouveau avec vous."

Pourquoi vouvoyez t-elle ce garçon qui ne semblait guère plus âgé qu'elle? Elle ne le savait pas elle-même et ne trouverait certainement jamais la réponse. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était respectueuse envers ce dernier. Mais, elle n'aimait vraiment pas tutoyer les gens, surtout lorsqu'ils ont son âge… C'est pourquoi elle se sentit obligée de rajouter quelque chose:

"Peut-être pourrons nous un jour devenir de vrais amis… je l'espère…"

Maintenant revêtue de son écharpe blanche qu'elle avait retirée par politesse, elle était prête à sortir. Mais, une fois la porte à moitié ouverte, elle arrêta son mouvement. Le bonheur qu'elle ressentait en ce moment n'était pas celui qu'elle avait ressentie en rentrant… Apparemment, ce garçon n'avait pas fait que semer le trouble en elle, il l'avait convaincu, pour le moment… Elle se retourna une dernière fois, maintenant un sourire remplaçant la tristesse qu'elle avait affichée depuis l'histoire du cimetière. Au début, c'était pour regarder une dernière fois cet homme. Puis, après, ce fut pour ajouter une dernière parole:

"Au revoir… Sempaï!!!!"

Marque de respect, l'adjectif Sempaï est utilisé pour désigner quelqu'un classé plus haut dans la hiérarchie. Dans ce cas, il est utilisé pour désigner quelqu'un de plus sage…

/HRP/Ca été un plaisir de rp avec toi Sagara, même si ce fut court^^ A la prochaine!!!/HRP/
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Message par Sagara Toshiro »

Une bonne nuit de sommeil après un tel combat, rien de tel pour se ressourcer. Sur sa commode, toujours la photo de ses parents souriant, heureux, le tenant dans leurs bras. Un simple instant de bonheur, éphémère dans sa vie. Sur sa commode se trouvait un ouvrage qu'il avait dénicher dans le grenier de sa maison. Dessus on pouvait lire "Des droits et devoirs du citoyen", un livre bien étrange dans une langue étrangère. A force d'effort et de persévérance il commençait à traduire les mots inscrits sur ces pages mais que cela lui paraissait long.

Ce soir, comme tous les soirs, sa maison lui semblait horriblement silencieuse. Un silence assourdissant qui lui rappelait le cachot de son enfance. Sa main droite s'aggripa aux draps de son lit, des larmes glissèrent le long de ses joues. Il n'était encore qu'un adolescent. Un adolescent sans parents, sans famille, seul et désemparé.

Il avait sincèrement aimé Hana, un amour d'adolescent, un amour pur, il se rendit bien vite compte qu'il ne fut qu'un jouet entre ses doigts. Un objet gracile qu'il lui était facile de briser.

Peu à peu, il sentait qu'il s'éloignait de son village, que la solitude s'emparait à nouveau de son être, que tout ce qu'il touchait semblait voué à disparaître, qu'il le veuille ou non. Il salissait tout ce qu'il touchait. D'ailleurs où étaient ses amis ? Plus là... Disparus... envolés...

La nuit fut agitée. Son ventre se nouait et se dénouait sans cesse, ses doigts se crispaient puis se relâchaient. Il éprouvait une sensation étrange, celle du mal-être.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le lendemain matin toutes ces idées noires semblaient s'être évaporé avec la nuit. Peut-être reviendront-elles lorsque le manteau de jais recouvrira à nouveau le village mais pour l'instant il n'était plus question de cela. Son esprit se tournait uniquement vers son entraînement. Après un rapide petit-déjeuner, il fit quelques exercices physiques, torse nu. La sueur glissait le long de son torse glabre. Pompes, abdominaux, tout y passait puis se saisissant d'une corde, il la fit tournoyer et sauta par dessus. Il exécuta de cette manière une centaine de répétitions puis se reposa une dizaine de minutes.

Sur une étagère se trouvait posé le Wakizashi. Il le sortit de son fourreau et se dirigea dans le jardin de sa maison. Avant de sortir, il prit soin de s'habiller en glissant sur ses épaules, une chemise puis une veste noire. Les pieds bien ancré dans le sol, il dégaina rapidement, tenant son sabre de sa main gauche.

Pour mieux maîtriser cet objet, il s'imaginait des adversaires, des parades à effectuer, des attaques à simuler. L'ensemble du répertoire des différentes techniques y passait. Ce manège dura bien trois quart d'heure. Tournoyant son corps en harmonie avec son sabre, imaginant que celui-ci ne devait être que le prolongement de son bras, une danse se créait sous nos yeux imaginaires de narrateur. La neige s'envolait à chacun de ses pas, puis retombait délicatement, sur le sol recouvert par cette pelisse de marbre. Un dessin apparaissait au gré des mouvements de l'artiste. Ses pieds devenaient ses pinceaux, la neige son encre, son jardin, sa feuille blanche. Harmonie du corps et de l'esprit, créer le vide, ne ressentir que l'instinct, écouter le vent souffler et glisser sur son corps, ne faire qu'un avec l'environnement, il incarnait l'ombre, il n'était que pure fantasmagorie, rien ne pouvait le troubler. Ses muscles se roidissaient, la beauté de son corps se mariait avec l'esthétique tout en délicatesse du jardin. D'un mouvement ample, la veste et sa chemise tombèrent, comme deux taches sur la feuille vierge sans pourtant entacher la grandeur du tableau.

Au contraire même ! Torse nu, chacun pouvait abserver la délicatesse adolescente des courbes de son corps. Un corps se forgeant au gré des entraînements, un corps en pleine mutation. Sa conscience s'échappait dans l'espace, ne devenant qu'un esprit vagabondant.

Mais chaque être possède ses propres limites et il fut temps d'arrêter pour se reposer. Il ramassa ses affaires, se recouvrant avec, évitant ainsi d'attraper froid. Prostré sur son lit, il lut quelques pages de son livre, prenant régulièrement des notes lorsqu'une idée lui paraissait particulièrement clairvoyante.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Il était temps de repartir. Déchachetons le parchemin. Quelques lignes, juste un signe à éxécuter mais une grosse concentration pour réussir cette technique.

Sagara posa un genou par terre, la pièce était largement éclairée par la lumière du soleil, laissant ainsi apparaître une belle ombre sur le sol. Première étape, il tenterait de la modeler afin qu'elle atteigne une cible stable. Deuxième étape, il irait dans le jardin, où régulièrement des animaux venaient lui rendre visite, et tenterait sa technique sur eux.

Le signe du Rat.
Concentration.
Cible repérée, l'ombre de la table de son bureau.
*Kagemane no Jutsu.*
Maintenant il fallait bouger son ombre, la modeler, visualiser celle-ci, visualiser cette mutation en la contrôlant avec son flux de chakra. Il ne forçait pas, il savait qu'il s'agissait du meilleur moyen pour échouer. Conservant son calme, il gardait la même position, le regard fixé sur sa cible, sa concentration ne laissait aucun doute sur sa détermination. Il réussirait cette technique... cela serait le meilleur moyen de se prouver qu'il avait franchi un nouveau palier.
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Message par Wei-chi Komoku »

HRP: très beau post, vraiment :cry:

Mais... euh... moi only chûnin et moi pas connaître technique ^^°
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Message par Wei-chi Komoku »

Alors...après renseignement...

Il avait vu la table, étudié son ombre. Pourtant, l'effet ne fut pas celui escompté. Il était calme, et avait de son chakra un parfait contrôle. Voilà pourquoi son ombre s'étira jusqu'à la table. Mais ce fut tout. Elle s'étira, ce qui était déjà bien, mais n'avait aucune prise, et semblait bien fragile. Un gros nuage venant cacher le soleil annula l'effet. Tout ça manquait de solidité, de constance, de permanence... mais après tout, le genin était déterminé :p

(moi non plus j'aime pas l'italique. mais pour un résumé hrp ça le fait mieux ^^° )

Donc voilà, tu as projeté ton ombre, tu as réussi à l'étirer c'est une première étape, une première approche, tu sais l'étirer mais voilà un exercice bien pénible pour qui ne le maîtrise pas :)

Hum, disons que (*adopte la méthode Musashi*) Fais trois essais dans ton prochain post, le dernier donnant sur une ombre plus docile, tu maîtrises mieux son étirement, et tu sens que tu pourrais déplacer la table en y mettant plus de force, mais.... que pour un début il faut essayer quelque chose de plus petit... de bien plus petit.
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Message par Sagara Toshiro »

Son ombre glissa dans sa chambre, tel un fauve vers sa proie, pourtant la compraison s'arrête là car il ne put guère saisir la table. La maîtrise de cette technique se révèlait bien plus compliqué que ce qu'il avait cru au premier abord en ouvrant le parchemin.

Pourtant cela ne l'effrayait pas. Il fallait de la constance et de l'assiduité pour réussir. Il devenait inutile de s'exaspérer d'un malheureux échec, il suffisait de recommencer en analysant froidement ses erreurs.

Toujours un genou posé au sol, le signe du rat exécuté, son ombre s'étira légèrement, glissait et rejoignait l'ombre de la table, pourtant il ne parvenait pas à la "saisir". Celle-ci paraissait ne pas avoir de prise sur sa cible.

Au bout de quelques minutes de travail acharné, il relâcha le jutsu. Rien n'y faisait, son ombre ne s'accrochait pas à l'autre ombre. Il devait donc trouver une solution...

Il se releva et se dirigea vers la cuisine pour se servir un verre d'eau. Le liquide glissait doucement dans son intestin, il appréciait grandement cette douce sensation. La table de sa cuisine n'était toujours pas débarassé, quelques miettes traînant ici et là. D'un geste de la main, il les ramassa et les posa sur le rebord de sa fenêtre pour que les oisaux se nourrissent. Il rangea les différents couverts et autres ustensiles aprés les avoir soigneusement nettoyés.

Une fois ce léger repos achevé, il se dirigea vers sa chambre. Le soleil réchauffait et éclairait doucement la pièce de ses délicats rayons. Une paisible atmospère régnait. Cette fois-ci il demeura debout et se mit dos au soleil pour que son ombre s'allonge. Le signe du rat pour que cette technique commence. Son ombre se faufila et atteint la table avec plus de facilité que précédemment mais rien à faire, celle-ci demeurait immobile.

Après quelques instants, il retenta sa chance. L'ombre de la table et la sienne semblait s'être liée l'une à l'autre. Pourtant, il ne parvenait pas à tirer l'objet vers lui, à la forcer à le suivre.

Peut-être fallait il s'essayer sur un objet moins lourd ? C'est ce qu'il conclut lorsque se replaçant après avoir relâché sa technique, il s'attaqua à la chaise à proximité du bureau. Son ombre filait et s'unissait avec celle du meuble, il fit un geste de la main pour voir si celui-ci réagissait...

Etait-ce le cas ?
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Message par Wei-chi Komoku »

Un bruit, un mouvement. Oh bien sûr ce fut timide, parce que plutôt que de dire "bouge", sagara s'était demandé "bougeras-tu?". L'assurance n'était donc pas au plus haut. La timidité face à l'inconnu, la curiosité face à l'expérience. Il était néanmoins sur la bonne voie. La chaise venait de bouger, autant qu'il lui avait demandé: aurait-elle bougé plus s'il le lui avait ordonné?
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Message par Sagara Toshiro »

Apparement cela avait quelque peu fonctionné. Il devait retenter cette technique avec plus de conviction. Il venait d'y parvenir une première, il n'y avait pas de raison pour qu'il échoue à nouveau. Il semblait sur une bonne phase de progression, autant la poursuivre.

Le signe du rat exécuté, il allonge son ombre et la fond dans celle de la chaise. D'un geste plein d'assurance, il tente de la déplacer.

(résultat ?)

Il pouvait mieux faire, il le savait. Nouvelle concentration, cette fois-ci sa cible serait cette table qui lui avait échappé précédemment. Son ombre se glissa et se fondit dans celle de la table. Le visage déterminé, il semblait persuadé que la table allait bouger sous l'effet de sa technique. Aussi se décida-t-il de s'approcher lentement et plein d'assurance à la rencontre de son bureau.

En espérant que celui-ci face de même et se glisse vers lui...

P.S : C'est difficile d'en mettre beaucoup plus :| .
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Message par Wei-chi Komoku »

> La chaise bouge comme tu l'entends
> La table aussi, mais tu sens que c'est dur, aussi dur que si tu essayais de la soulever tout seul. Mais tu sens aussi, que, de mieux en mieux, tu y arrives.

Encore un ou deux essais dans ton prochain post et le côté "soulevage d'objet'" sera maîtrisé ^^ Mais pas la technique en entier: il faudra essayer d'abord sur du vivant :)
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