[Kiri-Team]Sur le bateau... la galère.

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Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Waku avait passé la nuit à grelotter, et au petit matin était tout transi de froid. Il avait un peu dormi, mais jamais bien longtemps, car dans ces conditions cela était impossible. Il n'avait pas mangé, il avait le ventre vide, il se sentait mal, il était gelé. Et maintenant, le soleil pointait, du moins le sentait-on car à cause de la brume il était difficile de l'apercevoir. L'enfant se demandait de combien avaient-ils bien pu avancer, s'ils étaient loin. En tout cas, trop désormais pour faire marche arrière. Il regarda son carnet, et les fleurs qu'il avait dessinées pour s'occuper lorsque la nuit tombait encore. Elles n'étaient pas si ratées que ça. Il sourit, les fleurs, en reverrait-il un jour comme celles qu'il y avait dans son jardin? Il en doutait, il n'y avait qu'à Kiri qu'on en trouvait des comme ça.

Au moins maintenant, il faisait jour, et étrangement, il avait moins peur, comme si l'aube avait quelque chose d'apaisant. IL ferma les yeux pour dormir, il pouvait à présent. Mais une fois de plus, il ne dormit pas longtemps, il n'y arrivait pas. Alors, il se leva, raccrocha son sabre sur son dos, rangea ce petit carnet. Il grelottait, avait la chair de poule, et l'impression d'avoir un gouffre béant à la place du ventre, et l'arrière goût du vomi venait le rendre plus malade encore. Il ne savait pas combien de temps il allait encore pouvoir tenir dans cet état, mais marcher et respirer lui ferait du bien.

Alors il se mit à déambuler sur le pont, se tenant aux bords pour ne pas chanceler, ne s'en approchant tout de même pas trop pour ne pas passer par-dessus bord, c'eût été bête. Il se contenta de faire un tour discret pour finalement se recroqueviller à nouveau à l'endroit qu'il s'était attribué pour la nuit, et n'arrivant pas à se rechauffer, se frictionnant les bras en vain, il se remit alors à dessiner, pour arrêter de penser qu'il avait froid, faim, qu'il allait mal. Il s'appliqua sur ses fleurs si bien que ses yeux se fatiguèrent, mais il continuait quand même...epuisé...il sentait qu'il dormirait bientot, le sommeil, qui viendrait peu à peu...mais quand? Il ne mit pas longtemps, mais à nouveau cela ne dura pas, et il se réveilla.

Il venait de rêver de Keyran, un rêve qui n'avait pas duré. Il lui avait souri, lui avait dit qu'il avait bien agi, et au moment où il approchait pour le serrer dans ses bras et lui embrasser le front comme de son vivant il en avait l'habitude, l'enfant s'était réveillé. Réveillé alors qu'il rêvait d'un moment heureux, cela ne fit qu'accroître son sentiment de solitude. Il était un peu moins mal que tout à l'heure, mais il n'osait pas bouger, de peur de se sentir à nouveau faillir. Il se dit qu'il attendrait que quelqu'un vînt lui dire quoi faire, puisque le fait qu'il ne pût pas parler et qu'il était trop mal pour écrire l'empêchait d'aller engager une conversation.

Manger. Il lui fallait manger. Mais où? comment? Quoi? Il eût été aisé de demander à un marin, mais ceux-ci n'inspiraient pas trop confiance à Waku, et ils avaient l'air occupé, il n'osait pas déranger, et de toutes façons, on l'a déjà dit, il était trop mal pour écrire, non c'est non. De plus, ce n'était pas dans son habitude de demander les choses aux gens. Il se contentait de ce qu'il avait.
Il fouilla dans son sac. Il avait encore un crouton. Tant mieux. Ce n'était pas grand chose, mais manger beaucoup eût de toutes façons été inutile, car il sentait que la journée allait s'annoncer toute aussi pénible que la première pour son estomac.

Il mangea son crouton, donc, s'abimant les dents dessus mais finissant par le terminer, et se sentit un peu mieux, il n'avait plus l'impression qu'il flancherait au moindre mouvement trop brusque qu'il faisait. il avait faim sans avoir envie de manger. Et toujours cet affreux goût d'ancien vomi, amer et brûlant la gorge. Un bonbon...pourquoi n'avait-il pas emmené de bonbons? Il y en avait pourtant tellement chez lui, à la maison. Qu'il était idiot... ça lui aurait en plus fait du sucre sans grand chose à vomir au cas où...mais tant pis...il allait devoir se contenter de rester assis là à attendre une occasion pas trop pénible de se rendre utile.

Une fois son crouton mangé, il se remit à dessiner. Sur les pétales de ses fleurs, il s'amusa à redessiner les gravures sur son épée, quelque chose d'étrange qu'il n'avait jusque là pas encore reussi à déchiffrer. Peut-être après tout n'était-ce là que pour faire joli, bien que connaissant Keyran il était persuadé que cela signifiait quelque chose. C'était un cadeau qu'il lui avait fait, il avait sûrement dû l'acheter...mais à y repenser...le sabre ressemblait étrangement à celui dont il était question dans les histoires d'Akeraï... Akeraï...Keyran... il l'aimait tant... Pas comme on aime, enfin, pas comme Kenji aimait Nagao, ou comme Waku aimait sa mère, ou comme soi fon aimait genzo (ok je sors pas taper, mais j'ai envie d'embêter mon monde ce soir , bourrage de gueule post-bac oblige :)) ou comme Kibito aimait l'alcool, non...Waku aimait Keyran...différemment. Mais il ne savait pas vraiment comment le définir.

A voir un adulte prendre un enfant qui n'est pas le sien ainsi dans ses bras, l'embrasser comme il le faisait, et le caliner comme il le faisait, dans un endroit comme un square, n'importe qui aurait pu s'imaginer des choses. Pourtant il n'y avait rien d'autre qu'une pure affection là-dedans, et tout cela n'allait pas plus loin... leur relation était ...indéfinissable et incompréhensible de quiconque ne l'avait jamais vécue. A la fois simple, et en même temps intime et profonde....ambigüe...

Et au fur et à mesure qu'il dessinait, il remontait dans ses souvenirs, non, Keyran ne pouvait pas avoir disparu tout simplement comme ça...il avait été executé...il l'avait...non il ne l'avait pas vu justement, il l'avait appris par le journal. Et il n'y croyait toujours pas, il ne s'en remettait pas et ne le ferait probablement sans doute jamais. Et parce que tel était le souhait de Keyran, Waku s'était inscrit dans cette redoutable armée qu'était l'armée shinobi, parce qu'il aimait son village et que pour lui l'honneur de Kiri était, la propagande de keyran n'etait sans doute pas pour rien là-dedans, l'une des choses les plus importantes à ses yeux.

Et maintenant, il avait perdu celui pour qui il faisait tout ça, mais parce qu'il faisait cela pour quelqu'un qu'il avait perdu, il s'était également séparé-sans doute à jamais - de ceux qui lui restaient. Il souriait, oh oui, waku souriait toujours, il était gentil mais souvent on assimile les gentils aux niais - ce n'était peut-être pas totalement faux, mais il était loin d'être stupide - mais au fond de lui, sa douleur était grande. Seulement, elle ne regardait personne, il était là parce qu'il l'avait voulu, et il l'avait voulu parce que c'était ce que Keyran voulait, et ses parents avaient été totalement d'accord parce que cela arrangeait tout le monde ainsi. Il n'avait donc rien à se reprocher. Oui mais voilà , il s'était passé quelque chose d'imprévu, qui n'aurait pas dû être, que Keyran n'eût surement pas voulu, qu'il n'avait donc pas voulu non plus, et qui n'arrangeait pas ses parents parce que le fait que leur fils devînt un traître allait sans aucun doute nuire à leur réputation, et donc, il culpabilisait, et il avait le mal de mer, et il voulait rentrer, et il était triste, et il était seul, et il ne savait pas trop ce qu'il allait devenir, et il avait sommeil, mais il avait peur de dormir, et il avait faim, mais il avait peur de manger, et il se sentait mal, et il avait peur de faillir, et de mourir ici, sur un bateau inconnu sur lequel il n'avait jamais prévu d'aller, avec des gens qu'il ne connaissait pas, certains qu'il appréciait, comme Kenji, et d'autres qui l'effrayaient, comme Soi Fon.

Et donc voilà le pauv' Waku posé sur une planche un carnet sur les genoux à se souvenir lamentablement du passé se sentant coupable de regretter un temps désormais révolu, n'ayant plus d'autre espoir qu'une cause perdue d'un jour faire l'honneur de Kiri en sauvant le village d'ennemis qu'ils avaient plus de chance d'être que ceux qu'ils chassaient, fuyant pour cela dans un endroit qu'il ne connaissait pas mais qui pour être loin ne pouvait qu'être climatiquement très différent de Kiri, lui qui n'avait l'habitude que de la petite île sur laquelle il vivait hormis un ou deux voyages en bateau qui s'étaient mal passés .

Mais Waku n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort, alors il fixait l'horizon selon les conseils de Nagao, du moins ce qu'il en voyait puisqu'il était assis parterre, son habituel sourire qui se voulait plein d'espoir sur le visage, prenant ce que le destin lui donnait - car de toutes façons il n'avait pas le choix, alors s'il se sentait mal, physiquement ou moralement, qu'importait, autant fermer sa gueule pour éviter d'ennuyer les autres avec des histoires de gamin qui n'interessaient sûrement personne parce que, chacun sa merde, comme disait l'expression.


Et donc, pour s'occuper, tenter de ne pas penser lui-même à son malaise, il dessinait, pour passer le temps, des fleurs, sur lesquelles il recopiait les gravures qui se trouvaient sur le sabre que.... mais là...y a comme une répétition.

Remarquez, c'était un peu ça, l'esprit de Waku à ce moment précis. Une répétition. Ses pensées étaient claires nettes et précises et se répétaient dans sa tête, il savait où il en était, mais le problème était que là où il en était, justement, il n'avait pas envie d'y être. Seulement, lorsqu'on est shinobi, on n'est pas à l'école des bisounours, et ça, Waku en était parfaitement conscient, et il en avait été parfaitement conscient au moment de s'inscrire, il savait depuis le début dans quoi il s'était engagé. Alors il s'adaptait, et ne disait rien - comme s'il en avait été capable, en fait - parce qu'il n'avait rien a dire, puis peut-être aussi un peu parce qu'il ne pouvait pas. Bref.

Un gosse de treize ans qui repart de zéro. Et qui commençait sa nouvelle vie en tuant un inconnu, se faisant d'un côté frapper pour avoir obéi, et d'un autre se faisant dire qu'il avait "bien agi" pour avoir fait pire que celle qui ne l'avait que frappé, c'était à n'y rien comprendre et...mais l'histoire, vous la connaissez déjà, et sinon, lisez tous les posts précédents depuis le début, y sont bien en plus :D (technique discrète de corruption meujeuique +1)
Alors pourquoi tant de lignes, pour ne faire que résumer quelque chose qui s'est déjà passé, encore et encore? Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, mais vous êtes intelligents, donc en fait ce sont ces deux-lignes ci qui sont inutiles, tout se répète, encore et encore, parce que c'est comme cela que le voit Waku, et que le but est de rp son personnage. Mais comme il ne fait rien parce que...enfin vous n'avez qu'à tout relire pour savoir pourquoi il ne fait rien, et bien il pense. Et comme il pense, et bien le but est de décrire ses pensées et ses sentiments, et comme tout se répete, et bien ici aussi.

Alors peut-être que c'est ennuyeux: et bien rassurez-vous, ça l'est tout autant pour Waku. Mais mal en point qu'il est, notre brave bonhomme a bien conscience qu'aider un marin ne ferait que retarder ce dernier, et aider risquerait tout simplement de le faire tomber dans les pommes parce qu'il était mal, qu'il avait à peine mangé, qu'il n'avait pas beaucoup dormi et qu'il était transi de froid et d'humidité de la brume parce qu'il avait passé la nuit dehors, et ça, ça aurait sûrement ennuyé tout le monde, enfin, à vrai dire personne n'en aurait sûrment rien eu à faire, mais lui, lui avait toujours peur s'il s'évanouissait de ne jamais se réveiller, il préférait donc ne pas essayer. Bien que d'un côté cela eût fait passer la traversée plus vite. Mais non, il ne voulait pas tenter le diable. Il espérait juste qu'on lui pardonnerait de ne pas se montrer très utile. Il était prêt à tout pour Kiri, aller décrocher la lune, éteindre les étoiles et dépeindre l'arc-en-ciel qui vient entre la pluie et le beau temps, mais pas sur un bateau.

Alors pour s'occuper, il pensait donc les mêmes choses encore et toujours -il faut dire qu'à part Keyran qui lui manquait il n'avait pas, une fois le tour des récents evenements fait, grand chose à penser - et il dessinait aussi, toujours les mêmes fleurs sur la même feuille,il repassait les mêmes traits, cherchant à les rendre "vivantes", et au fur et à mesure y ajoutait des ombres et des décorations sur les pétales, si bien que cela commençait à mesure que le temps passait, plus à ressembler à un mandalla complexe et bizarroide sans queue ni tête et pourtant avec une étrange régularité qu'à des fleurs.

Enfin, il dessinait par phases: il prenait son crayon, le posait sur la feuille, dessinait un peu, était pris de nausée, s'arrêtait quelque temps pour respirer, fermer les yeux,fixer l'horizon le temps de calmer son mal, et recommençait...il avait sommeil, mais il avait peur de dormir, et il avait faim, mais il ... etc, etc, etc.
Waku Namata, étudiant de Kiri
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Le soleil commençait à faire miroiter la brume, qui comme par un commun accord reflétait d’innombrables faisceaux lumineux de la couleur du spectre. Quelques rafales de vents pourchassaient les nuages, continuant une lutte sans merci et sans joie. Quelques volatiles venaient de quitter leurs nids pour harceler les marins de quarts et réveiller les dormeurs. Kibito, toujours emmitouflé dans son hamac de fortune se laissait aller à la paresse. Malgré la folle nuit de la veille, le jeune homme n’avait aucune séquelles, excepté un mal de tête faisant pâlir la plupart des maladies, conférant ainsi au jeune homme, un certain statut au sein de la mauvaise humeur.

Une mouette passa près du hamac tout en faisant vibrer ses cordes vocales, suivie par un gémissement à peine audible du genin de Kiri, qui, n’en pouvant plus, décida de quitter son misérable abri.

Une fois sur pied, il lissa ses vêtements et tout en se massant le front se remémora la soirée de la veille. Il n’arrivait toujours pas à se faire à l’idée qu’il avait pus se résilier aussi facilement, puis se remémorant certaines scènes peu loquaces, fit abstraction des choses et s’avança sur le pont.

Selon lui, la journée allé être bonne, ce qui ne paru pas l’enchanté. Il n’était pas en état de pouvoir aimer un rayon de soleil, qui pour lui était synonyme de joie, un sentiment étrange qui voulait que personne ne doive être joyeux alors que lui avait mal. Il se déplaça encore et renforça son Henge pour que personne ne lui fasse de remarque sur sa physionomie et sur les soudaines marques qui sinuaient sur son visage.

La faim le tenaillait, il décida donc de faire un petit tour dans les cuisines. Il ne mit pas longtemps à la trouver, mais visiblement il n’était pas le seul à avoir un gouffre dans l’estomac. Il laissa donc passer deux marins aux regards lourd de préjugés avant de pouvoir se présenter devant le chef et de recevoir sa pitence matinale. Après avoir remercié celui-ci, il quitta la cabine et se trouva une place non exposé au soleil, lui permettant ainsi de rompre son enchantement.

Il ne fit pas trop attention à la nourriture, car d’autre question lui brûlait les lèvres, des questions importante qui en allait de sa surté : Qu’avait il fait hier soir ? Car il avait beau se rappeler certain passage de la soirée, le regard que lui avait lancé les marins, devait relevé, l’un de ses gestes, et alors qu’il se remémorait sa folle nuit passé, un sujet inopportun lui revint à l’esprit. Cela devait faire une bonne semaine que l’examen s’était terminé et depuis, il n’avait pratiqué qu’un henge qui ne lui conférait pas un degré d’apprentissage abouti. Se rendant enfin compte qu’il n’avait que trop rejeté son entraînement, il se proposa à l’exécuté à la fin du déjeuné.

Il s’était placé près de l’armature du bateau, emmitouflé dans une longue écharpe il eu été impossible à un marin de suspecté ce qu’il allait faire. Pourtant il s’était mis dans la tête de pratiquer une nouvelle technique et il comptait bien la réussir. Il se mit en tailleur et ferma les yeux. Il pensa à lui, à ce qui l’entourait, puis après avoir pris conscience du lieu où il se trouvait, il joignis ses mains et commença l’incantation. Son chakra parcouru les filins de son corps et commença son cycle parfait dans la carcasse du jeune homme. Kibito augmenta le rythme du cycle et dès que celui-ci fut terminé, il projeta son chakra dans les particules d’eau l’entourant, puis tout en essayant de prendre prise sur elles, il les tenta de les condenser autour de lui. Peut-être qu’il avait été trop optimiste pour pouvoir réussir cette technique, mais il espéré pouvoir la réussir, car il compté faire une combinaison de technique, qui ne pourrait marcher qu’avec le Kirigakur no jutsu.
Kibito étudiant à Kiri

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Soi Fon: la paranoïaque
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

Yoruichi était plus affecté par la situationde Waku qu 'elle ne le laissait voir. Mais ce qui la faisait se poser des questions étaient sa situation personnelle. Plus le temps passait et plus elle commençait à douter. Douter de son senseï et de la raison de leur voyage.
Dés le début, la jeune femme s 'était posé des questions, mais le silence de son senseï ne faisait que renforcer ses doutes.


*Je ne suis qu 'une étudiante, est ce normale que l 'on m 'amène en mission?*

Mais en cette fin de journée, la fatigue dût au travail fournit et à l 'effort pour maintenir son Henge, la fit rapidement plongée dans un doux sommeil. Mais tout comme le soleil, ces questions et doutes revinrent avec l 'apparition de l 'astre solaire. Elle avait décidé d 'attendre que sa senseï vienne la voir, mais cette dernière semblait plus préocuppée par Kenji que par son élève.
Yoruichi décida de profitté de sa solitude pour pratiquer quelques exercices sur le Chakra et son utilisation. Yoruichi comptait sur sa vitesse plus que sur sa puissance physique, elle devait arriver à se servir de son Chakra afin d 'améliorer ses qualités naturelles. La jeune femme essaya de concentrer son Chakra et de le diffuser dans tout son corps. Chaque partie de son corps, chaque nerf et muscle, se voyait allouer une quantité de Chakra. Maintenir l 'équilibre de ce partage n 'était pas une chose aisée, trop de questions troublaient l 'esprit de Yoruichi.
Elle décida d 'arreter ses exercices voyant qu 'elle ne parviendrait pas à garder une concentration suffisante. Elle devait rejoindre Kumiko et obtenir les réponses à ses questions. La jeune femme se concentra sur l 'apparence qu 'elle avait prise la veille, et percevant la même sensation que la dernière fois, la jeune femme libéra son Chakra grace au sceau de la Chêvre.
Elle vérifia que son henge correspondait à ce qu 'elle désirait et quitta sa cabinne. Arrivé sur le pont, elle chercha son senseï, mais ne letrouva pas. Mais une personne, l 'un des marins, l 'apperçut et l 'appella. Elle reconnut Matsu, le marin qu 'elle avait aidé la veille.

"Tu n 'es pas matinal, vas à la cuisine tu trouveras de quoi prendre des forces. Dit au chef que c 'est moi qui t 'envoie, puis rejoinds moi si tu désire toujours travailler."

La jeune femme remercia l 'homme et prit la direction indiquée. Parler de manger quelque chose, vveanit de réveiller son estomac qui lui rappella qu 'il n 'avait pas eu grand chose depuis le départ de la taverne.
Yoruichi Kirosaki, étudiante de Kirigakure no sato
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Une fois de plus, elle a fermé les yeux. Ce réflexe, elle l’a souvent lors des entraînements. Est-ce pour ne pas se gâcher la surprise ou bien parce qu’elle a peur ? Et peur de quoi ? De se retrouver au mauvais endroit ou est-ce la peur d’échouer ?
Lorsqu’elle rouvre les yeux, elle est toujours dans la cabine, c’est déjà ça, au moins elle n’aura pas à rentrer à la nage.

Quoique, dans cette option, il y avait la possibilité de rentrer. Rentrer chez elle. Qui sont-ils pour lui avoir fait cela ? Qu’a-t-elle fait pour en arriver là ? En la forçant à devenir une déserteuse, elle en est certaine, Kenji la privée de toute chance de revoir ses parents, ses amis. Pour cela, elle lui en veut. Il y a encore tant de choses qu’elle aurait aimé partager avec eux. A présent, elle le sait, le village de la brume ne s’offrira plus à ses yeux.
Cette mission est une bien mauvaise récompense pour sa fidélité. Elle se rend compte que Kenji les remercie bien mal Kibito et elle d’être restés. Peut-être que Baku, Karuo et Makoro savaient que cela finirait ainsi et c’est pour cela qu’ils seraient partis.

La jeune fille voue un profond amour pour son village mais, aujourd’hui, elle se sent trahie et, quand l’amour est à sens unique, ça finit toujours par des larmes.

Revenant à l’instant présent, elle fait, du regard, le tour de la pièce puis elle hoche la tête. Consciente de ce qu’elle a réussi et de ce qu’elle n’a pas réussi, elle sait qu’il lui faudra encore s’entraîner, ne serait-ce que pour les plus grandes distances.
Mizu lui la contemple depuis un des lits. S’il pouvait parler, que dirait-il ? Qu’il est fier d’elle ? Ou bien lui dirait-il qu’elle est nulle. Encore une question, toujours des questions, mais pourquoi toutes ces questions ?

Tout doucement, elle se met à rire. C’est ce même rire sans joie qui l’avait animée peu de temps auparavant. Cette fois, elle n’a plus de haine pour qui que ce soit. Celui qui est passé outre les ordres en ne lui laissant pas porter le premier coup, elle ne ressent plus que de l’amitié à son égard. Kenji qui lui a fait tout perdre, elle ressent de la vénération pour lui. Pour tous, elle n’est en cet instant qu’amour.
Puis, elle rie à nouveau. Cette fois, c’est de la tristesse qu’elle ressent. Pour Genzo, pour sa famille, ses amis. Elle est triste et pleure pour chacun de ceux qu’elle ne reverra plus. Même l’étrange personnage qu’est Naoki, elle le pleure, comme si lui aussi avait quitté ce monde.

Inconsciemment, elle s’est assise au beau milieu de la cabine, ses bras entourant ses genoux. Son menton est posé sur sa poitrine et, la seule chose qu’elle voit, c’est cette poitrine naissante qu’il lui faut masquer lors de ses sorties à l’aide du henge. Mais, de toute façon, il n’y a rien à voir sur ce bateau. Tout n’est que laideur ici. En tout cas, c’est comme ça qu’elle voit les choses et surtout le monde des shinobi. Ce monde implacable où des enfants sont des soldats. Elle, elle ne voulait pas devenir ninja mais, elle l’avait fait pour les autres et peut-être aussi pour éviter de devenir comme ces autres.

Une fois encore, son corps est secoué par ce rire. Il devient évident que ça n’a rien de normal, bien au contraire, c’est là, la manifestation de sa douleur. Elle ne peut l’exprimer ouvertement alors, son esprit le fait pour elle. Nul mot, nul cri, juste ce rire. A chaque fois, elle est une autre sans pour autant changer. C’est toujours Soi Fon, ou plutôt, une partie d’elle. Un sentiment à la fois, pas plus. Une émotion puis une autre mais jamais deux en même temps. Trop d’émotion conduisent au chaos et personne ne veut le chaos, surtout pas elle.

Le sentiment qu’elle ressent à présent est de la joie. Du bonheur et, c’est ce dont elle a le plus besoin. Un peu de joie pour éclairer l’obscurité de ses malheurs. Ce qui la rend heureuse ? Mais d’être sur ce bateau bien évidement. Ils naviguent tous ensemble, comme une grande famille. Elle a ses amis, Mizu, son compagnon à fourrure et de nombreuses autres personnes qui pourraient être potentiellement ses amis.
Soudain, elle n’y tient plus, elle veut sortir, parler avec tout le monde, devenir leur camarade. Elle ne veut plus être seule. Ho bien entendu, elle a déjà Mizu pour lui tenir compagnie mais, il lui en faut plus, toujours plus. La jeune fille se relève déjà, cette fois, pas de henge. Comment peut-on se faire des amis si on leur cache la vérité ? Et, d’un coup, elle retombe sur le sol. Toutes ces émotions l’ont épuisée et puis, il y a aussi eu son petit entraînement.

Elle est là à dormir, à même le sol en position fœtal. Son sommeil est paisible, sans rêve est bien loin des affres de sa vie. Mizu quant à lui, se laisse simplement choir sur elle, pareil à ces dragons des contes de fée protégeant des trésors. Il ne lui manque d’ailleurs que la forme car son trésor, il veuille effectivement dessus. Une petite fille, une simple petite fille est pour lui le plus beau des trésors. Depuis qu’elle l’a sauvé, l’idée même de la quitter lui est insupportable et lors de leur séparation forcée il y a quelques mois, seul l’espoir de la revoir ne serait-ce qu’une fois lui avait permis de tenir.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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Urasawa Kenji
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Message par Urasawa Kenji »

Il l’écoutait avec attention. Mais qu’étaient ils réellement ? Deux bulles de savon éphémères et fragiles portées par les vents ? Kenji souriait devant les propos de sa jeune amie. Il avait le sentiment de se retrouver au fond d’un puit sans eau, où perdu dans l’obscurité il ne pouvait que contempler sa propre conscience et avoir la désagréable impression de se perdre au sein de frontières indistinctes. Il passait sa main dans les cheveux de Kumiko. Entre ses doigts filaient ses mèches, pareil à un cours d’eau dont les rochers entravent le cours, contournant l’obstacle pour glisser le long de ses épaules. Ses lèvres se posèrent sur celles de Nagao, il appréciait de goûter cette délicate et humide chaleur. Leur dernier baiser remontait à si loin qu’il en avait presque oublié le goût, mais au contact de ces lèvres comment aurait il pu oublier ? Une érection surgit, il aurait aimé coucher avec elle une nouvelle fois, faire à nouveau l’amour, simplement, comme les deux amants qu’ils étaient autrefois. Hier amants, aujourd’hui parents, saisissant raccourci de deux vies, de deux bulles qui se sont rejointes pour en créer une autre, plus grosse mais toujours aussi fragiles.

« Je ne souhaite pas que notre enfant fasse un tel métier. Mais c’est à nous de l’en dissuader insidieusement. Tellement d’enfants choisissent une voie parce que leurs parents y étaient opposés. Je ne veux que notre enfant soit de ceux là. Il vivra normalement, mais il connaîtra notre vie, nous ne pouvons renier notre passé. Pour cela nous devons l’éduquer en ville… il sera avec d’autres enfants ignorant notre existence _celle des shinobis_ et peut-être qu’une passion naîtra au sein d’un univers radicalement différent. Ce ne sera pas facile tout les jours, mais je souhaite qu’il vive, que nous vivions, dans un monde sans sang.

Kenji se tut, il ne pouvait rien dire d’autre. Sa voix paraissait un murmure au creux de l’oreille de Nagao, portée par la houle, un souffle léger se perdant dans l’infini de cette nuit sans étoile. Tant de pensées bousculaient son esprit. Cet enfant, Nagao, mais aussi ce cadavre laissé sur la jetée du port, au vu et au sus de tous, nul doute que les premières alertes avaient résonnées et qu’aujourd’hui ils étaient des déserteurs. Cruel ironie pour cet homme affichant un réel mépris pour le monde des déserteurs, mais aujourd’hui il n’apparaissait nulle autre solution. Wakabayashi n’avait pas voulu trahir le village que Kenji souhaitait défendre. Deux idéologies s’étaient affrontées et dans ces cas-là, il n’y a pas de place pour les compromis, l’une des deux doit mourir. Il ne pouvait en vouloir à ce jeune homme, il avait été manipulé mais sa parole aurait pu se glisser dans le creux de ses innocentes, si promptes à croire l’invraisemblable et si critique vis-à-vis du vraisemblable.

A cet instant, les paroles de son premier maître lui revinrent à l’esprit. Il n’avait que cinq ans. Ce soir face à Kumiko, il les répéta ; « Un jour viendra où la parole du sage deviendra parole de fou, et la parole du fou deviendra parole de sage », tout en ajoutant ; «Aujourd’hui ce jour est arrivé… la Mayoi a investit et corrompu les membres du Haut Conseil… Voilà pourquoi nous sommes là, Nagao. Je ne voulais pas offrir ce monde à mon fils, un monde où la vertu deviendra la corruption et l’intégrité un vice… Mais je sais aussi autre chose, c’est qu’en partant je me bats pour Kiri et non contre ce village qui m’a vu naître. Pourtant j’ai tant de mauvais souvenirs là-bas… mais mon village n’y est pour rien, ce sont les hommes qui le peuplent qui en sont responsables. Le vice gouverne, rétablissons la vertu. »

Il avait parlé d’une traite, les yeux perdus dans le vide, hypnotisés par une chimère lointaine. Il ne pouvait s’empêcher d’espérer et cet espoir le maintenait en vie.


HRP : Désolé de la longue absence postique :P , mais exam toussa enfin vous connaissez le refrain maintenant ^^. Bref, je vous félicite et vous remercie d'avoir continuer de poster sans m'attendre, j'aime l'initiative :mrgreen: . D'un point de vue temporelle, vous avez un jourd 'avance sur Kenji, le voyage en bateau ne dure que deux jours donc vos personnages devraient apercevoir les premières côtes =). Bons posts, vous avez toujours la même liberté et cela ne doit pas vous empêcher de poster ensemble pour que vos persos aprennent à se connaître :winkk: .
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Dans la cabine du bateau, une jeune fille se réveille. D’une main, elle essuie le petit filer de bave qui a coulé au coin de sa bouche. Pas très sexy tout ça. Elle essaye de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Mizu, son chat, mais, rien n’y fait, il ouvre à son tour les yeux. Peut-être que s’il ne lui avait pas dormit dessus, elle ne l’aurait pas réveillé mais, et c’est le principal, il ne semble pas grognon de s’être fait réveiller par elle.

Profitant de l’absence de ses compagnons dans la cabine, elle se change. Ça fait deux jours qu’elle porte les mêmes vêtements et, déjà qu’elle a du change, autant en profiter. On n’est pas des sauvages quand même ! Si on le lui avait proposé, elle aurait bien prit une douche mais, sur un bateau, l’eau est une denrée que l’on évite de gaspiller au maximum et puis, le voyage n’est pas bien long, elle devrait survivre à ça. D’ailleurs, les conditions étaient bien pires durant son examen genin.

En comparaison, cette mission est un véritable parcourt de santé, du moins pour le moment. Peut-être les choses empireront plus tard mais, pour le moment, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les ANBU sont à leur trousse et leur tête et peut-être déjà mise à prix mais, pourquoi s’en inquiéter ? Qui les a vu partir sur ce bateau ? Personne.
Sur le port, on n’a uniquement vu un groupe de quidams monter sur un bateau qui partait en direction de Konoha. La seule chose qui pouvait les trahir était justement le traître. Quand son corps serait retrouvé, combien de temps les autorités kirennes mettraient à retrouver leur trace ? Quelques semaines ? Quelques jours ? Mais, il est trop tard pour cacher le corps ou pour changer quoi que ce soit alors autant prendre les choses comme elles viennent.

A peine a-t-elle fini de se faire belle que son estomac se rappelle à son bon souvenir. Elle soupir. Une fois encore il lui faudra sortir de cette cabine et affronter le regard des autres. Les autres, les matelots, ses compagnons. Tous des assassins qui en veulent à sa vie. A peine aura-t-elle fait un pas dehors qu’ils l’attaqueront de toute part. Non, sortir lui est interdit, ce ne serait pas prudent. Mais alors, que faire ? Rester ici à attendre d’arriver avec des crampes à l’estomac ? Soudain, une idée lui vient. Presque aussi risquée que de sortir mais, au moins elle n’aura pas à se battre.
D’une main, elle attire son sac à elle et y cherche sa veste. Dans une des poches se trouvent toujours les trois gâteaux qu’elle avait gardés à l’auberge. Peut-elle les manger ? Sans doute sont-ils empoisonnés mais, elle a trop faim. Mizu lui ne fait pas tant de manière et tend ses petites pattes en direction de la main de la jeune fille.


"Attend, je goûte d’abord. S’il m’arrivait quelque chose, file trouver les autres…Quoique, ce serait peut-être pire. Non, s’il m’arrive un truc, ne touche simplement pas aux gâteaux."

En voila une petite folle. Elle qui est déjà naturellement méfiante semble avoir atteint le summum de la paranoïa. Elle respire un grand coup puis se lance. Dans sa bouche, le gâteau bien qu’une peu malmené par le voyage lui semble délicieux. Incroyable comme la fin peut rendre appétissant le moindre aliment. Quelques minutes passe et elle ne s’effondre toujours pas. C’est bon, les gâteaux n’étaient pas empoisonnés, ils peuvent les finir. Un pour Mizu, deux pour elle. Il n’est pas bien gros et s’est toujours contenté de peu.
Après ce maigre repas elle fait boire dans le creux de sa main un peu d’eau qu’elle avait dans une bouteille à son compagnon puis elle boit à son tour. Incroyable comme les gâteaux peuvent donner soif.


"Ku ! Ku ! Ku !"

Toute peur la quitte. Plus de paranoïa en elle. Quel est à présent le sentiment qu’elle ressent ? Elle-même ne le sait pas mais, pour elle, il n’y a pas de différence entre ses différentes émotions. Elle ne ressent pas les changement et ne s’est même pas rendue compte du fractionnement de sa personnalité.
Enfin, elle se lève et formant un henge, elle reprend son apparence masculine. Mizu quant à lui volette jusque sur son épaule puis, changeant d’avis vas se poser sur la tête de la fillette. Il lui semble un peu plus lourd que d’habitude mais, d’un autre côté, il est normal que lui aussi grandisse.
Ça y est, elle sort. Une jambe puis l’autre et le reste suit. Elle inspire un grand coup ce qu’elle pense être l’air marin. Et puis, elle la voit, la côte. Toute proche. Elle se précipite alors à l’avant du bateau et contemple cette terre vers laquelle ils se dirigent. En plissant les yeux, elle distingue d’autres bateaux. Le port ! Ils sont presque arrivés !

Enfin, elle va retrouver le plancher des vaches. Non pas qu’elle n’aime pas être sur l’eau. Comme la plupart des kiriens, elle aime à être sur l’eau. Quoi de plus normal pour un habitant du pays de l’eau !
Soudain, il lui vient une envie. Cette envie est une idée, une idée folle. Elle voudrait courir à côté du bateau grâce au suimen et l’accompagner jusqu’au port. Enfin, lorsqu’ils seront un peu plus proche. La distance à parcourir reste grande pour le moment et elle n’a pas l’endurance nécessaire ou ne le pense pas.
Et puis, en faisant ça, elle révèle à tous qu’ils sont des shinobi ce qui risquerait de davantage réduire leur espérance de vie. Dommage, elle aurait aimé le faire mais, on ne fait pas toujours ce qu’on veut.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
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Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Waku de là où il était avait aperçu les côtes dès le moment où celles-ci s'étaient dessinées dans l'horizon. Il avait accueilli cette vision avec l'un de ses habituels sourires, avait fermé les yeux, et s'était laissé aller à un léger sommeil. Il ne risquait plus rien à présent, ils allaient arriver, et lorsqu'ils se réveilleraient ses tourments seraient finis. Du moins était-ce ce qu'il pensait. Car il ne dormit pas aussi longtemps qu'il l'eût désiré. Il avait rêvé de Keyran encore, mais cela lui était agréable. Il fixait le ciel, l'air un peu béat, et réalisa qu'il faisait bien plus chaud ici... le soleil venait brûler sa peau pâle, il avait heureusement de longues manches et n'aurait pas à craindre un coup de soleil. La brume semblait s'être déjà levée ici, dans cet endroit.

Et puis, de là où il était, il aperçut Soi Fon à l'avant du bateau. ou plutôt, il aperçut un jeune homme qu'il déduisit être l'un de ses compagnons sur le bateau puisqu'il ne l'avait jamais vu encore parmi les marins. Soit Soi Fon, soit Yoruichi. Non, ce n'était sans doute pas Soi FOn, elle était restée dans sa cabine depuis le début, pourquoi sortirait-elle maintenant? Ce ne pouvait être que Yoruichi, la jeune fille qui s'était toujours montrée gentille avec lui. Celle qui lui avait posé cette étrange question sur la liberté. ON voyait de nouveau des mouettes dans le ciel. Libres, elles étaient libres oui. Les mouettes n'avaient d'autre devoir que leur survie. Mais eux...Eux aussi étaient libres. Ils avaient été libres de choisir leur voie, de rester à Kiri ou bien de venir ici, tout comme ....lui-même avait été libre d'obéir ou non, de tuer Genzo, ou non. Tout comme ils étaient libres à cet instant précis de quitter le bateau, évidemment ceci laissait lieu à des conséquences, comme se noyer par exemple, mais ils avaient le choix. La liberté n'est past oujours quelque chose d'arrangeant.

Il avait faim, mais ne mangeait pas, il mangerait lorsqu'ils seraient arrivés, qu'il aurait touché la terre ferme, pas avant. Il commençait à avoir chaud, et décida d'aller faire la conversation au jeune homme qu'il pensait être Yoruichi. Péniblement, il rangea son petit carnet, son crayon, dans son sac. En faisant cela il retrouva un chewing gum tout dans l'une des poches annexes, un vieux chewing-gum de l'un de ses voyages précédents...Il n'avait pas, c'était vrai il s'en souvenait à présent, complètement vidé son sac. Il y avait là, en plus du gum, un petit paquet de cartes à jouer, et un dé qui était tombé d'une boîte de jeux, ainsi qu'un stylo qui depuis le temps n'écrivait plus.

Il prit le chewing gum, histoire d'avoir meilleure haleine et un autre goût dans la bouche que celui du vomi, puis se releva, pas très assuré. Il s'appuya aux planches pour se tenir debout, il était assez pâle, et, péniblement il faut le dire, s'avança jusqu'à l'endroit où se trouvait Soi Fon. Il se plaça sans mot dire à côté d'elle, persuadé qu'il s'agissait là de yoruichi. Il souriait, et regardait les mouettes, puis regarda Soi Fon, et lui sourit à son tour, malgré qu'il se sentait mal, puis reporta son attention sur le port. Il ne pouvait pas parler, et il était des choses qui écrites n'avaient plus aucun sens, il n'y eut donc que l'étincelle au fond de ses yeux pour indiquer son enthousiasme.

Son enthousiasme parce qu'ils allaient descendre du bateau, qu'il irait donc mieux et pourrait enfin se rendre utile. Parce que pour ce qu'il en était d'après, ce n'était rien de gagné. Déjà parce qu'li ferait chaud et que Waku ne supportait pas bien la chaleur. Ensuite parce que, lorsqu'ils poseraient le pied à terre, ils seraient livrés à eux-mêmes sur ce continent inconnu qui n'avait rien à voir avec les îles desquelles ils venaient, si ce n'était d'être lui aussi peuplé de shinobis, et de traîtres.

Il ne disait rien, mais il était,comme à son habitude, à l'écoute, de ce que celle qu'il pensait être son amie pouvait bien avoir à dire. Il souriait, il souriait toujours, mais cette fois on pouvait à nouveau lire de la confiance au fond de ses yeux, ce sourire était à nouveau sincère. Il se sentait toujours aussi malade, mais au moins dans sa tête il allait mieux. Lorsqu'il ne pensait pas à Genzo, et ce qu'il avait commis évidemment. Il ressentait à ce propos toujours autant de culpabilité, et s'en voudrait sans doute toute sa vie. Mais il faisait confiance à Kenji, et Nagao, et Yoruichi, et il gardait espoir, d'un jour, se faire pardonner de Soi Fon et Kibito.

Waku sursauta soudain, il venait de remarquer Mizu sur la tête de la jeune fille, et fixa la bestiole d'un air un peu surpris, avant de lui sourire à elle aussi, et de tendre une main timide pour la caresser. Il aimait les animaux, et adorait plus que tout les prendre dans ses bras pour les caliner.
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Urasawa Kenji
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Message par Urasawa Kenji »

HRP : Kibito et Soi Fon, je m'excuse de ne pas avoir réagi à vos techniques, donc je vais corriger cette erreur maintenant ^^. Premier point le Shinshun a été considéré inutilisable pour les étudiants et Jonin, c'est une technique bien trop puissante que seul le Yondaime pouvait maîtriser, pour vous dire le niveau de la tech :mrgreen: . Pour Kibito... désolé mais je ne sais pas ce qu'est le Kirigakure no jutsu :oops: ... si tu pouvais m'envoyer un MP me l'expliquant ^^.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Lorsqu’elle le vit, une foule d’image se bousculèrent dans sa tête. En un instant, elle revécu les événement de la veille, jusqu’à la mort de Genzo. Et Kenji qui lui avait dit que c’était eux les traîtres, Genzo était peut-être du côté du village et en fin de compte, seule elle avait été lucide.
Elle n’appréciait pas le genin outre mesure mais, sa mort avait fait comme un vide en elle. C’était comme si on lui arrachait un membre ou si on la blessait. C’était bien normal, n’est-on pas un tout dans une équipe ? Quatre personne qui forment un tout, un nouvel être et avec la disparition de l’un de ces membres, c’était comme si cet être avait perdu un bras ou une jambe.

Mais, devait-elle en vouloir à Waku ? Certainement, il n’avait été que l’outil mais, c’était son propre choix d’agir, pas celui de Kenji. Pour cela, elle aurait aimé le jeter dans les eaux, lui broyer les os, le lyncher, le tuer mais en lui faisant connaître le plus de souffrance possible.
Ils étaient seuls sur le pont du bateau. S’il tombait à l’eau, qui pourrait l’accuser ? Et même si un des marins la voyait faire, elle saurait se montrer convaincante. Oui, c’était la solution et ainsi la mort de son équipier serait vengée.


*Pourtant, c’est moi qui l’ai achevé. Mais alors, qui doit mourir ? Lui, moi ou Kenji ? Et si nous mourions tout les trois ?*

Pourtant, elle ne devait pas mourir aujourd’hui, sinon qui se serait occupé du jônin ? Kibito devait penser qu’elle s’était trompée au sujet de Genzo mais, elle, elle savait que c’était faux. Ce n’était pas à lui qu’il avait dit qu’ils étaient tous des traîtres mais bien à elle.
Puis il se mit à lui sourire. Cette vue l’empli de dégoût, que croyait-il ? Qu’elle avait oublié ? Jamais elle ne pourrait lui pardonner. Son geste était innommable et rien ne pourrait la faire changer d’avis au sujet du jeune Namata.
Et ce sourire, ce n’était pas celui d’un enfant mais celui d’un démon. Son regard fini par se porter sur Mizu, que lui voulait-il ? Voulait-il encore tuer ? Ne cesserait-il donc jamais de vouloir la faire souffrir ? C’était à croire que c’était son seul but dans la vie. Ruiner le bonheur de la jeune fille.

Mizu se mit à cracher dans la direction du jeune homme, ses poils se hérissèrent et, ses griffes étaient prêtent à faire leur office. Soi Fon senti la morsure des pattes de son compagnon mais, elle ne lui en tint pas rigueur. Lui non plus ne semblait pas apprécier Waku. Pour la genin, c’était une raison de plus de se débarrasser du kirien. Ses muscles se tendirent et sa main se leva. C’était le moment ou jamais d’en finir. Une si belle occasion de se débarrasser de lui ne se représenterait peut-être pas de si tôt.

Elle aussi souriait à présent. Un de moins se dit-elle. Sa main se plaqua contre le dos du jeune homme et elle y appliqua une pression. En cet instant, elle était heureuse. Tout se passait au ralentit pour elle. Elle pouvait déjà s’imaginer le jeune homme basculer tête la première dans le vide qui le séparer de l’eau et finir écrasé par le bateau.
Beau scénario que voila mais, il y avait tout de même un petit détail qu’elle avait omit. Certes elle lui en voulait, sa haine était presque palpable mais, il n’y avait qu’une seule Soi Fon qui lui en voulait au point d’en finir avec lui. Les autres ne l’appréciaient pas forcement mais, aucune ne souhaitait sa mort. Soudain, son petit rire se manifesta. Une retournait frustrée en coulisse tandis qu’une autre prenait sa place sur le devant de la scène.

A cet instant, l’adolescente le vit basculer. C’était peut-être déjà trop tard pour qu’il puisse reprendre son équilibre et l’une jubilait pendant que celle qui se trouvait sur les planches était à deux doigts de céder à la panique.
Si elle ne faisait rien, nul doute qu’il allait tomber et mourir écrasé par le bateau. Son sang ne fit qu’un tour et s’agrippant d’une main au bastingage pour ne pas être emportée avec lui, de l’autre elle agrippa le bras du jeune homme pour l’empêcher de chuter plus bas.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
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Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Waku fixait Soi Fon d'un air horrifié. Il avait senti sa main la pousser. Il était passé par-dessus bord, n'ayant eu la capacité de ne pousser qu'un misérable couinement, et à présent, il n'y avait plus qu'elle pour le retenir d'un bras, il était à sa merci. Il ne pouvait pas appeler à l'aide, à présent seule la genin pouvait encore décider de son sort. Non...non ce n'était pas Yoruichi, Jamais la jeune fille n'aurait fait une chose pareille... ce ne pouvait être que l'autre... Soi FOn! Elle lui en voulait pour Genzo...et à present elle l'avait pousser, il allait tomber, mourir et se noyer. Et il ne pouvait même pas appeler à l'aide. Son regard s'emplit de terreur lorsqu'il comprit, et il s'agrippa au bras qui le tenait, comme si sa vie en dépendait... ce qui était d'ailleurs le cas. Il la regardait d'un air suppliant, pourquoi, pourquoi avait-elle fait ça?

IL aurait aimé lui demander, mais il en pouvait pas. Alors il se contentait de la regarder d'un air plein d'incrédulité. Le doute avait envahi son esprit. D'un côté, elle l'avait poussé, elle avait voulu sa mort, mais de l'autre...de l'autre elle le retenait. Donc elle ne voulait pas. C'était paradoxal. Voulait-elle ou ne voulait-elle pas? Waku en conclut qu'elle avait voulu d'abord, et qu'elle n'avait plus voulu ensuite. Un accès de rage qu'elle avait su maîtriser juste à temps pour lui. Il se sentait mal, il avait envie de vomir. il regarda les flots juste en dessous de lui, et la coque menaçante du bateau, et cela lui fit peur, et il resserra son étreinte sur le bras qui le tenait.

Il ne voulait pas tomber, il ne voulait pas mourir, il aimait la vie! Il s'en voulait d'avoir tué Genzo, il s'en voulait tellement! Kenji lui avait certes dit qu'il avait bien agi mais au fond de lui même il savait que c'était faux, il avait obéi aux ordres mais pas à son coeur. Comme il aurait aimé pouvoir lui dire! Mais impossible, et dans ces conditions là il ne pouvait pas l'écrire non plus, sinon elle aurait su qu'il était prêt à tout faire pour qu'elle lui pardonne. Quoique. Voulait-il réellement son pardon? Elle était une traîtresse elle aussi, parce qu'elle avait désobéi et posé des questions. Logiquement elle méritait le même sort que Genzo.

sauf que Waku était gentil et il ne pensait pas comme cela. Il était prêt à laisser sa chance à n'importe qui, et à passer l'éponge sur les mauvais actes. Il était incapable d'en vouloir à qui que ce fût. Il comprenait l'acte de Soi Fon, et ne le lui reprochait pas. Il sourit, non, il ne lui en voulait pas. Il lui sourit en même temps que ses yeux la suppliaient. Il avait l'air lamentable comme ça, accroché à elle, elle qui voulait le tuer, elle qui l'avait poussé, à la supplier pour qu'elle le remontât. Qu'elle devait s'amuser, pensait-il, à pouvoir disposer de lui ainsi selon son bon vouloir. Il était triste.

Mais il se préparait à mourir, s'il devait. Il espérait qu'avec le choc du bateau il n'aurait pas à souffrir trop longtemps car la noyade était l'une des plus effroyables agonies. il reverrait Keyran, d'un côté. Mais il allait mourir en traître pour le village, avant d'avoir réussi à prouver qu'ils agissaient tous pour la bonne cause. ET Kenji...Kenji ne serait même pas au courant de ce qui était réellement arrivé. Soi Fon inventerait des horreurs, et le lâcherait, et personne ne serait au courant de la vérité.

Non, non il ne voulait pas mourir, et sa terreur se traduisait par quelques couinements misérables. Il était ridicule, comme elle devait bien s'amuser. Mais il ne pouvait rien faire, pas appeler, pas lui parler, pas tenter de la convaincre. Il leva les yeux vers les mouettes, bientôt son esprit volerait parmi elles, et il pourrait dire à Yoruichi ce que ça faisait de voler, d'être "libre"... Non, non il ne devait pas y penser. Il y avait du bon en Soi Fon, il en était convaincu, il y avait du bon en chacun d'entre les humains. C'était ce bon qui faisait qu'il était toujours accroché à son bras et qu'elle ne l'avait pas encore fait tomber. Elle l'avait déjà frappé une fois, elle était plus forte à lui, supérieure, elle était capable d'en faire ce qu'elle voulait et lui ne savait pas se défendre. Mais il ne lui en voulait pas car il n'en voulait jamais à personne, que tout le monde il était beau et il était gentil.

Il avait peur, et cette peur l'empêchait de réussir. Il faiblissait, il se sentait mal, et bientôt il la lâcherait, et il n'aurait plus qu'à espérer qu'elle serait assez resistante pour le retenir à elle seule.

C'était à présent elle qui décidait de tout... le bon, ou le mauvais? Lequel des côtés de la jeune fille serait-il déterminant du salut de Waku?
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

Yoruichi avait suivit les conseils de Matsu en se rendant à la cuisine. Elle avait trouvé le cuistot, ce dernier voyant le jeune homme qu 'elle était devenu, sembla la reconnaitre.

"Vous etes l 'un des passagers qui à aidé Matsu hier?"

Devant la réponse affirmative, le marin offrit au jeune homme un sourir édenté, ainsi qu 'écuelle contenant une sorte de gruaux, accompagné d 'un morcea ude pain. Yoruichi alla s 'assoir à la table vide, ceci semblait étrange bien que les marins ce soient levés tôt, elle avait pensé retrouver quelques une des personnes ayant embarqué avec elle. Mais aucune trace de l 'un d 'entre eux, de plus ils ne semblaient pas avoir profité du confort de la cabine. Avait il tous passé la nuit dehor, sur le pont?
Aprés avoir finit son écuelle, le jeune homme, qu 'était Yoruichi, la ramena au cuisinier qui lui remis un autre morceau de pain accompagnaé par une morceau de fromage. Les ayant mis dans une de ses poches, Yoruichi sortit sur le pont ne vue d 'aller aidé Matsu de nouveau.
L 'air marin et le cri des mouettes, rappelèrent à la jeune femme que son jeune compagnon, ne semblait pas avoir le pied marin. Elle devrait peut être essayer de le trouver et lui donner le fromage et le pain qu 'elle avait.
Alors qu 'elle essayait de le percevoir sur le pont, elle distinga un couple entrain de parler prés du bord.


*Voila une chose dangeureuse.*

Puis il lui sembla reconnaitre Waku, comme étant l 'un des deux jeune hommes. Yoruichi se dirigea donc vers eux, mais elle s 'arreta un instant avant de courir de toute sa vélocité vers eux.
Ne venait elle pas de voir Waku se faire pousser par l 'autre jeune homme. Waku ne semblant pas comprendre chuttait vers une mort certaine lorsqu 'un bras se tendit et le rattrappa. Pour une raison inconnu, le garçon qui venait de le pousser venait de faire ce geste et pas la même éviter la chutte.
Mais les deux garçons semblaient être figé dasn cette position, qui à mieux regardait ne mettait Waku hors de danger. Yoruichi ne ralentissant pas, lança sa main pour consolider la prise du pousseur. L 'imitant elle s 'agrippa à un batingage au moant ou elle saisit le bras de Waku. Ce dernier tétanisé par la scène, pesait de tout son poids et rendait la prise sur son bras précaire. Elle constat que Waku fixait le regard de son agresseur attendant quelque chose de lui. Tous deux semblaient être pris dans la tourmente d 'un choix à faire.


"Waku ressaisit toi et agit!"

Le ton employé était sec et autoritaire, on pouvait y percevoir une pointe de colère. Yoruichi aurait bien voulut faire appel à son Chakra, mais elle savait que sa maitrise était loin d 'être sufisante. Si elle s 'était trouvé dans une situation de calme, elle aurait put arriver à concentrer son Chakra dans ses pieds et mains, mais l 'adrénaline était la seule énergie dont elle pouvait se servir en ce moment.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Pour basculer, il bascula et, sans la main de la jeune fille, seul les réflexes du jeune homme auraient pu le sauver mais, y serait-il arrivé ? Elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé et peu lui importait, pour le moment, le plus important était de le remonter sur le pont.
Elle s’était soudain retrouvée ici et avait vu Waku basculer. Son premier réflexe avait, bien évidement, d’essayer de le rattraper. Une fois qu’elle l’aurait sauvé, il serait toujours temps de découvrir qui avait fait ça.

Soi Fon voulait le sauver, il devait vivre mais, elle sentait petit à petit qu’il glissait. C’était maintenant qu’il fallait le remonter, pendant qu’elle en avait encore la force. Pourtant, le vide semblait les attirer tout deux. Résister, elle devait résister. Si elle ne le sauvait pas, qui le ferait ? Mais, surtout il fallait faire vite. Ainsi exposée, elle courrait le risque d’être poussée à son tour par celui qui avait tenté de s’en prendre à Waku.

Mizu quant à lui ne comprenait pas, pourquoi son amie qui quelques minutes plus tôt avait tenté de tuer le jeune homme essayait à présent de le sauver ? Était-ce une sorte de jeu qu’avaient les humains ? Drôle de peuple décidément. Malgré tout, il lui faisait confiance et lui aussi voulait jouer alors, plantant ses petite griffes dans la veste du kirien, il tenta de le remonter en battant le plus vite possible des ailes, sans se rendre compte qu’il n’aidait pas vraiment en cet instant. Il était plus un poids qu’autre chose, c’est un rien de le dire.

Bandant ses muscles, elle commença à le tirer. Chaque centimètre était gagné au prix d’un effort qui lui semblait surhumain. Que lui arrivait-il à elle qui d’ordinaire avec cette force peu commune ? S’était comme si son propre corps refusait qu’elle le sauve. Faisant appel à ses réserves de chakra, elle les injecta dans ses bras pour dynamiser ses muscles et avoir la force nécessaire.

Une autre personne vint à son tour les aider. C’était une surprise aussi inattendue que bienvenue. Il s’agissait d’un autre jeune homme, peut-être l’un des membres de l’équipe mais, dans cette situation, Soi Fon avait autre chose à faire que de joueur aux devinettes.

Petit à petit, il remontait et, dans un dernier effort, elle le tira sur le pont s’affalant, entraînée par son élan. Ils l’avaient fait, Waku, Mizu, Yoruichi et elle. Le jeune homme était sauvé. Reprenant son souffle dans une position des plus étrange, elle finit par réussir à articuler quelques mots.


"Qui a fait ça ? Waku, as-tu vu la personne qui a essayé de te tuer ? Je suis certaine, que tu n’es pas tombé tout seul alors, dis le moi, qui a fait ça ?"

Étrange parole de la par de celle qui avait elle-même tenté de mettre fin aux jour du jeune garçon. C’était à présent certain, elle n’était pas dans son état normal. Elle souffrait mais ne s’en rendait pas compte. Ses émotions se substituaient les unes aux autres de manière périodique dans son esprit, allant même jusqu’à effacer certains événements de sa mémoire. Tout cela pour la protéger. Certains auraient dit d’elle qu’elle était folle mais, c’était justement le contraire, son inconscient faisait tout cela pour éviter qu’elle ne le devienne réellement.
Si elle se comportait ainsi, c’était pour éviter de ressentir trop d’émotions d’un coup car, le résultat l’avait déjà mise dans de drôle d’états comme la fois où on lui avait ordonné de tuer Genzo.

Il restait pourtant une chose contre laquelle son esprit ne pouvait rien : les autres. Elle avait sauvé Waku et cet acte risquait de la perdre. C’était comme si on vous braquait une arbalète sur la tempe puis qu’on se désarmait soi-même. Comment réagiriez-vous dans pareille situation ? Vous tenteriez d’empêcher de nuire votre agresseur bien évidement, que ce soit de votre fait ou en demandant de l’aide.

Tout allait se jouer maintenant. Soi Fon ne savait rien de ce qu’il s’était passé si ce n’est qu’elle avait sauvé Waku et qu’elle était bien décidée à attraper son agresseur. Dans son esprit germait déjà une idée folle. Ce pouvait-il que ce soit Kenji qui ait fait le coup ? Il s’était déjà débarrassé de Genzo après tout, il n’était donc pas impossible qu’il essaye de tous les tuer un à un. Peut-être était-ce lui le seule véritable déserteur et eux, de simple outils destinés à le protéger d’éventuels traqueurs.
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Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Waku regardait Soi Fon sans vraiment y croire.

Un peu plus tôt, elle le poussait, et sa vie par cet acte avait été remise entre ses mains. Mais un autre jeune homme était arrivé, et Waku devina immédiatement qu'il s'agissait de Yoruichi. Peut-être parce qu'il en avait déduit que cen e pouvait être personne d'autre, ou peut-être aussi parce qu'il y a certaines choses que l'on sent comme ça... En tout cas son cri lui redonna du courage, et de l'espoir, et la force des deux jeunes filles changées en hommes combinées à l'energie qu'il mit pour tenter avec ses pieds de se donner un appui sur la coque du bateau, tout cela fit, qu'il fut sauvé.

Il se retrouva sur le pont, haletant et hagard, n'en revenant encore pas de ce qui s'était passé. Il adressa un regard de reconnaissance aux deux jeunes filles avant de courir au bastingage et de vomir par-dessus bord le mince crouton bouilli qu'il avait avalé un peu plus tôt. Il reprit son souffle, ses esprits, s'essuya la bouche. Soi Fon avait posé une question. Il l'avait entendue... Il regardait la côté approcher devant lui, il se demandait si elle le faisait exprès. Elle connaissait pourtant très bien la réponse. Elle ne faisait cela que parce que Yoruichi était là, pour s'innocenter. Et s'il la trahissait, nul doute qu'il aurait ensuite droit à des représailles. Non, Waku ne voulait d'ennuis à personne, et ne voulait pas non plus en avoir. Il avait eu la peur de sa vie, mais à présent tout était fini, et pour avoir essayé de le sauver, Soi Fon avait racheté sa peine. Il ne la trahirait pas devant Yoruichi.

Il se retourna vers les deux jeunes filles, en souriant, et s'assit. Il sortit son calepin. Yoruichi avait aidé à le sauver, elle avait parlé d'un ton de colère. Lui en voulait-elle d'être tombé? Il se mit à écrire, écrire à l'attention de celles à qui il devait son salut. Il espérait que Soi Fon serait satisfaite de la réponse, et que Yoruichi y croirait. Il était terrifié à l'idée que la genin put préparer d'autres coups bas à son égard, et se décida à l'éviter à l'avenir. Par instinct il s'était rapproché de son amie, et écrivait à présent juste à côté d'elle.

Il montra ensuite son carnet aux deux filles, répondant à la question de la genin:
Excusez-moi de vous avoir fait si peur, mais je me suis trop penché pour regarder les vagues contre la coque, et j'ai perdu l'équilibre ce qui m'a fait tombé. Je vous remercie de m'avoir sauvé et je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi, j'éviterai de m'approcher si près du bord à l'avenir.
Il avait quelques perles de vomi dans les cheveux cela venait contraster avec l'impeccabilité de sa coupe au carré et de son habit de voyage qui malgré les péripéties était toujours sans le moindre faux pli. Et il souriait, comme à son habitude, et pendant que son carnet était posé au sol il sortit un mouchoir et s'essuya. Il s'efforçait de ne pas croiser le regard de Soi Fon, et de faire comme si de rien n'était. Mais il avait senti, il avait bien senti sa main la pousser. ET il avait du mentir à Yoruichi en répondant. Il s'en voulait, car il avait horreur de ça. Pour lui la sincérité était quelque chose de primordial. Mais il avait constaté à ses dépens que lorsqu'on était shinobi il fallait savoir mentir et les états d'âme n'avaient pas leur place. Mentir sur l'endroit d'où on vient, sur son apparence.

Mais il n'en voulait pas à Soi Fon. Il lui était même reconnaissant d'avoir changé d'avis. Oh certes, c'était sûrement pour ne pass 'attirer d'ennuis car quelqu'un les avait vus. Mais au moins il était toujours là. Il s'assura avoir toujours son sabre et son sac était heureusement toujours bien fermé, rien n'avait donc pu en tomber. Il leva les yeux vers le ciel, vers les mouettes.

Bientôt, ils seraient arrivés et commenceraient leur nouvelle vie...
Waku Namata, étudiant de Kiri
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Yoruichi
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Message par Yoruichi »

La jeune femme avait sentit tous ses muscles se contracter, durant l 'effort. Malgrés une bonne condition physique Yoruichi était loin de posséder une puissance musculaire capable de dévellopper la force nécessaire à tirer un poids mort. Le comportement de Waku durant son sauvetage, avait fait naitre chez la jeune femme une colère à l 'encontre du jeune homme. Elle ne supportait pas ceux qui se laissé allé.

Avec l 'aide de Soi fon, elles étaient parvenues à remonter Waku sur le pont. Tout comme la jeune femme, Yoruichi s 'asseya pour laisser ses muscles se reposer. Elle ne quittait pas des yeux, le jeune homme mais garda ses sentiments pour elle. Elle s 'était préparé à demander une explication, lorsque Soi Fon prit la parole. Les mots prononcés semblaient être sincère, mais quelque chose sonnait faux. Elle l 'avait bien vu pousser Waku, mais Soi Fon semblait ne pas s 'en souvenir. Cette jeune femme semblait bien complexe, comme tous les autres passagers. Mais ce qui la surpris encor plus, fut le comportement de Waku. Ce dernier semblait se méfier de Soi Fon, à juste raison, et s 'était rapproché de Yoruichi. Ce n 'était pas cela qui surpris la jeune femme, même si elle n 'était pas habitué à ce genre de réaction à son égard, non ce qui la surpris fut le fait que Waku couvrait celle qui avait faillit le tuer.

Yoruichi décida de suivre la ligne de conduite des deux autres protagonistes. Si ils prétendaient que tout cela était dut à un accident, ce mensonge deviendrait une vérité, mais elle aurait une discussion avec Soi Fon. Elle devait connaitre la raison de son geste.
Ce n 'était qu 'au moment ou elle cherchait à comprendre la raison du geste, qu 'elle réalisa que le jeune homme devait être celle qui avait mis fin à la vie du dénomé Genzo. Son geste pouvait s 'expliquer, mais sur les quais elle avait semblé avoir accepté la raison de la mort de qon compagnon.

La situation devenait compliqué et si personne n 'essayait de mettre les choses à plat, d 'autres accidents pourraient avoir lieux.
Yoruichi Kirosaki, étudiante de Kirigakure no sato
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

A la grande surprise de la jeune fille, Waku ne savait pas qui l’avait poussé. Plus étrange encore, il le lui avait dit à l’aide d’un carnet. Etait-il possible qu’il soit muet ? A bien y réfléchir, elle ne l’avait jamais entendu piper mot mais, elle n’avait pas non plus fait très attention à lui.
Un muet, une aveugle, qu’elle équipe, manquait plus que l’un deux devienne sourd ou perde un bras et ce serait la totale. On pourrait alors les appeler "The Hospital Team", les membres valides seraient alors obligés de revêtir des blouses blanches et de toujours avoir cette terrible arme, autour du cou, que certains nomment stéthoscope.

Si la situation n’avait pas été ce qu’elle était, sans doute aurait-elle bien ri de cette vision mais, ce n’était pas le moment. Ce n’était d’ailleurs jamais le moment et ce depuis trop longtemps au goût de Soi Fon. A quand remonté son dernier rire ? Pas ses petits rires étrange mais bien des fous rires tels qu’on en a lorsqu’on est heureux. En fouillant ses souvenirs, elle se rendit compte que c’était lors de cette soirée à laquelle elle avait prit part au Mizutea. Cela ne faisait pourtant pas si longtemps et pourtant, à ses yeux, cela faisait des siècles.


*Personne ne l’a poussé ? Il aurait glissé tout seul ? Et s’il essayait de couvrir quelqu’un ? Non, ce serait vraiment stupide de sa part, il doit bien savoir que nous pourrions le protéger de cette personne. Donc, il a juste glissé…Soit*

Puis, la genin fit quelque chose qui risquait de paraître surprenant aux yeux de Yoruichi mais, ça ne lui était pas destiné. Elle forma un signe. Un simple signe mais il avait sa signification. Ce n’était pas un sceau comme on en forme avec les mains pour faire appel à son chakra, non, c’était un signe d’un autre genre. Cet agencement des doigts voulait tout simplement dire "D’accord" dans le langage des signes.
Si elle en connaissait quelques symboles, c’était pour une raison on ne peu plus simple mais, qu’elle ne partageait avec personne, comme le reste de sa vie d’ailleurs. Lorsqu’elle vivait encore avec sa mère, une des filles était devenue muette suite aux sévices qu’on lui avait fait subir jusqu’à ce qu’elle se soumette et devienne leurs choses. Depuis plus un mot n’était sorti de sa bouche, tout juste des cris et la plupart des clients s’en satisfaisaient. Elle avait peu à peu apprit le langage des signes, en espérant un jour rencontrer un client qui était comme elle mais, à la connaissance de Soi Fon, ça ne s’était jamais produit.
Toujours est-il que, par pitié peut-être, la genin avait un peu apprit ce langage pour éviter à la jeune femme de passer son temps à écrire lorsqu’elles discutaient ensemble. Ainsi, elles pouvaient discuter à leur manière sans que personne ne puisse y comprendre quoi que ce soit.

Waku était sauvé, il n’y avait pas de danger apparent et, elle aurait très bien pu partir et les laisser seuls tout les deux mais, ce n’était pas elle qui était venue aussi, elle ne s’en irait pas. A eux de souffrir sa présence ou même de discuter si le cœur leur en disait. Elle espérait juste que le cœur ne leur en dirait pas trop.
Silencieusement, elle se releva et alla s’appuyer contre le bastingage. Elle était agenouillée et sa tête reposait sur le garde-fou lui permettant de voir la côté s’approcher à tête reposée.

Elles étaient à présent toute proche l’une de l’autre et bientôt, l’une pourrait marcher sur l’autre. C’était ainsi, jamais la côte ne marchait sur les navigateurs et les voyageurs, c’était toujours l’inverse. Ce n’était pas vraiment juste mais, la côte ne s’en était jamais plainte ce qui voulait dire que ça ne la dérangeait pas tant que ça.

L’adolescente se posait de nombreuses questions, comme toujours. Qu’allaient-ils leur arriver, quel était ce pays, jusqu’où iraient-ils, y aurait-il des glaces à la fraise là-bas, retourneraient-ils un jour au village du brouillard ? Tant de questions et toujours si peu de réponses. C’était comme si chaque fois qu’elle obtenait une réponse, une autre question venait prendre sa place de sorte que le nombre d’énigme restait toujours le même. Etait-elle donc condamnée à toujours s’interroger ? Une question de plus mais, elle venait de trouver une réponse, elle savait à présent où ils étaient. On pouvait à présent voir le symbole du feu au niveau de la jetée du port. Cela voulait donc très certainement dire qu’ils arrivaient au pays du feu.

Si elle avait été plus attentive en cours de géographie, elle se serait d’ailleurs souvenue que le pays du feu était au Nord Ouest de son île bien aimée mais, elle devait dormir une fois de plus, bercée par les babillages d’un professeur au ton monocorde capable de charmer les élèves de sa voix pour tous les faire glisser dans le sommeil. Pourtant, ça n’avait jamais eut l’air de lui poser problème et il ne s’étonnait même pas des moyennes de ses élèves.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
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