Yasujiro Hatakeyama

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Yasujiro
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Inscription : dim. 24 juin 2007, 18:37

Message par Yasujiro »

Nom : Hatakeyama

Prénom : Yasujiro

Age : 13 ans

Thème : http://www.radioblogclub.fr/open/140832 ... 0-%20Sleep

Desripition : Frêle, Yasujiro n’a jamais été doué d’une très grand force physique. Il tire la blondeur de sa chevelure de son père qui lui-même tenait de son propre géniteur. Souvent sans réelle expression son visage exprime plus la quiétude qu’autre chose, et contraste souvent avec son regard pétillant qui dévore le monde et aspire les connaissances qu’il peut acquérir.

Etat Mental : Yasujiro est atteint d’une maladie rare, qui perturbe sa psychologie en profondeur. Il n’arrive à attacher aucune importance aux choses, comme si tout lui passait au dessus de la tête. Ainsi il a tendance à prendre tout à la légère sans se soucier des conséquences. Il lui arrive souvent d’être désagréable ou impoli sans le vouloir, et même si sa vie est en jeu il ne stresse jamais. Ce qui –il faut l’avouer- est souvent à double tranchant. Allié à une curiosité naturelle, ce jeune garçon est doté d’un esprit vif qui surprend toujours, il est capable de passer des heures à étudier quelque chose pour en comprendre à la perfection son mécanisme.

Nindo : La gourmandise et la curiosité sont des pêchés, le goût des choses et la soif de connaissance des dons de Dieu.

Passé : La rangée au fond est devenue rose, les cerisiers sont en fleurs. La marque temporelle est lancée : il s’agit du printemps, assez doux cette année ma foi. Le châle en soie se supporte en journée, il devient presque indispensable à la tombée de la nuit quand le froid s’installe.

Claquant des dents elle reste sur la terrasse certes légèrement penchée en avant, mais debout, les coudes posés sur la rambarde, éclairée par les quelques lucioles qui traînent dans le coin, elle aime ce moment de calme à regarder ci et là le ciel, la lune et à s’amuser à repérer les constellations quand elle le peut : l’occasion est si rare. Au même instant sa main, d’un geste quasi anodin caresse de manière circulaire son ventre dodu et chaud. Au premier regard tout le monde pouvait le dire : le neuvième mois était proche et avec…

Derrière elle ce qui ne ressemblait jusque là qu’a une simple ombre se mis alors à bouger dans le silence. Gracile, l’homme était suspendu au plafond, la tête en bas. Usant du kinobori pour limiter les bruits, à cause du plancher grinçant la manœuvre paraissait astucieuse et faisait l’économie d’une illusion sonore.

C’est quand la jeune femme jugea bon qu’il était grand temps de rentrer (le froid devenant beaucoup trop pesant pour le supporter plus) que sa tête tomba sur le sol en planches d’acacia, le sang ne mettant longtemps à être imbibé par le bois neuf. La manœuvre qui sembla être une pirouette permit au shinobi de se remettre dans le bon sens, pied au sol, tête dans les airs, dans une grâce et une froideur mortelle. Se relevant il se retrouva nez à nez avec ce qu’il n’avait pas prévu au programme : un petit garçon.





Le petit homme dégarni se releva, lunettes au bout du nez. Fier de sa nouvelle œuvre d’art, il ricanait bêtement, poings contre les flancs, tout en fixant de ses yeux luisants son fils, sa belle fille et leur progéniture qui, assit sur la table semblait passionné par le mécanisme de la chose. Trois fusées rattachées avec minutie par une brindille de fer, qui contenaient chacune une poudre spéciale capable d’éclairer le ciel le plus sombre de milles feux colorés.

Gôko l’artificier tenait la sa dernière invention, et son petit fils avait l’air d’accord pour dire qu’après des mois de dur labeur, la chose était à la hauteur de toutes les espérances… Sa mine réjouie le présageait dans tout les cas.

« Hé hé bien on peut dire qu’elle m’a donnée du fil à retordre celle là ha ha ! »

Le grand gaillard blond qui se tenait aux côtés du vieillard, délivra une bonne claque, la main recouverte de poudre dans le dos de l’inventeur avec un sourire jusqu’aux oreilles.

« On a enfin réussi. Bravo papa ! »
« Ouais, c’est pas trop mal Grand’Pa » ajouta la tête blonde qui rigolait déjà à sa propre blague, arrêtant aussitôt quand il pris un gentil taquet sur le sommet du crâne.
« Comment ça pas trop mal ? »

Et la petite famille rigola un long moment, le fis et le père s’enserrant dans les bras, se félicitant l’un et l’autre pour les longues heures, les longues nuits et les longs mois passés derrière ce projet et qui donnerait à leur maison une renommée mondiale en terme de feux d’artifices.

Les larmes de joie essuyées le vieil homme enveloppa la chose dans un amas de tissus humides et confia le tout au petit bonhomme, tout en délivrant quelques ordres.

« Va montrer ça à la femme du seigneur tu veux ? Voilà des mois qu’elle me l’a commandé, elle va être sacrément contente d’apprendre que c’est presque fini. Dis lui que la mise à feu est pour demain, il faut que je règle encore quelque détails. »

Le petit aux cheveux de blé hocha la tête et s’empressa de quitter la demeure familiale en suivant le chemin de pierre. Frissonnant il s’aperçu à mi parcours qu’il était trop tard pour faire demi tour, mais que s’il avait pu il aurait bien enfilé quelque chose de plus, tant la température par cette nuit sans nuage était basse.


Yasujiro, passa la rangée d’arbres aux touffes rosâtres en respirant profondément ce doux parfum, tout en faisant basculer de droit à gauche le paquet d’explosif, comme s’il n’y tenait pas vraiment. Finalement il remonta l’allée et parcouru quelques mètres supplémentaires pour atteindre le sommet de la motte avec devant lui enfin la demeure seigneuriale. D’un geste poli il abaissa la tête en voyant la dame qui prenait l’air. Continuant ainsi sa marche, il assista donc au drame, sans manquer aucun détail.

Une pirouette et un meurtre plus tard, l’assassin se retrouva nez à nez avec ce qu’il n’avait pas prévu : un petit garçon. Et ce petit garçon n’était autre que le petit fils de l’artificier qui les yeux écarquillés, pas effrayé pour le moins se contenta de dire, un sourire aux livres, ces maigres mots :

« C’est cool. »

Dans un éclair fluide et brutal, dans un mouvement de tigre l’homme approcha la lame vers le môme qui, dans un réflexe de recul lâcha ce que lui avait confié son grand père. Le petit paquet, instable explosa dans un grand bruit mais ne fit aucun dommage physique, le tissu froid le recouvrant atténuant ses effets pyrogènes. Aussitôt de sur le toit, et tout aux alentours la garde royale apparue avec à sa tête un ancien shinobi spécialiste des illusions qui ne fit qu’une bouchée de cet intrus meurtrier dans un combat court, et inégal en terme de nombre.





Son visage était bouffi, enflé, recourt de cicatrices tout juste cautérisées il n’inspirait rien de bon. Cet inhumain s’expliquait par ce qu’il avait subit durant ces deux semaines de captivité. Quelques interrogatoires musclés ayant pour but de rétablir la vérité qui n’avaient au final rien donné : l’homme s’était mu dans son silence. Quel était son nom ? Quel était le commanditaire de ce meurtre ? Combien lui promettait t on en échange de cet objectif ? D’où venait t il ? Aucune de ces questions et beaucoup d’autres encore… n’avaient trouvé réponse. Et maintenant il reposait dans sa propre urine, dans ses propres escréments, grelottant de froid, allongé sans force et sans envie dans cette prison minuscule qui avait accueilli autrefois les chiens galeux. De sa fenêtre, seule ouverture avec l’extérieur il entendait du bruit… Ainsi présumait il que dehors, la fête battait son plein, les gens semblaient s’être regroupé pour une sorte d’hommage à la princesse décédée, le tout dans une ambiance troublante : à la fois austère et animée.

« Salut mec !»

L’homme ouvrit les yeux pour découvrir avec surprise le gosse qu’il aurait tué si les gardes n’étaient pas intervenus la nuit du meurtre. Le blondinet s’accroupit pour être à son niveau et plaça ses mains contre son dos, ouvertes, appuyées sur les flancs, puis ajusta sur ses fines lèvres un maigre sourire sans ajouter un seul mot.

« Comment t’as fait pour venir ici ? »
« Boh c’est simple… Ils sont tous occupés dehors à regarder le feu d’artifice de mon Grand’pa... »
« Et toi tu n’y assiste pas ? »
« Non, j’en ai déjà vu des milliers. Et… »
L’enfant qui venait de fêter ses douze ans trois mois plus tôt pointa du doigt le prisonnier.
« Il faut dire que ce qui se trouve là est mille fois plus intéressant. »

Yasujiro s’arrêta net, se leva péniblement et ouvrit la porte de la cellule avant de reprendre la discussion.
« Je veux que tu m’emmènes avec toi. J’ai déjà pu apprendre tout ce que je sais ici, j’m’emmerde.

Paraît que t’as résisté à la torture, et te tuer serait plus inutile qu’autre chose, cela te délivrerait de tes souffrances. J’ai bon ou pas ? »


L’homme s’enferma dans son silence,

« Qui ne dit mot consent ! Mon grand’pa dit toujours ça ! »


Et de toute manière vu dans quel état ils t’ont mis tu serais bien incapable de me tuer.

« Qui me dit que ce n’est pas un stratagème du seigneur pour savoir d’où je viens ? »
« Me sacrifier ? Moi ? Un pauvre petit innocent ? La future force vive de notre village pour une information aussi inutile ? Nos fonds sont tellement maigres que même en localisant d’où tu viens, engager un conflit avec quel village que ce soit serait suicidaire, encore moins avec un pays ou une organisation. »

Le shinobi replongea dans le silence, puis fut aidé par le môme pour sortir de là.





Il s’était quelque peu pris d’affection pour lui. Il faut dire que des mois de voyage ça forge les liens, même pour le plus insensible des hommes. Ainsi projetait il en Yasujiro le fils qu’il n’avait jamais eu, et n’aurai probablement jamais. Cette longue route n’était pas vraiment initiatique, il ne lui avait enseigné aucune technique, et restait pour la plupart du temps silencieux, ainsi son jeune compagnon de route passait son temps à observer les lieux, à noter les détails, et autres défauts paysagers. Le soir au coin du feu il lui arrivait de parler de ses anciennes missions, voire même du fonctionnement du chakra même si l’occasion était rare et, bien entendu Yasujiro n’en ratait pas une miette, écoutant comme un élève studieux, les oreilles grandes ouvertes.

Mais quelque chose troublait cet osmose étrange, au fil des jours, au fil des semaines l’état de santé du ninja se détériorait gravement, comme s’il avait été empoisonné. C’est à peine s’il pouvait marcher convenablement, chacun geste étant désormais un martyre, quant aux heures de migraines elles s’intensifiaient… Rien n’allait et au fond de lui il savait : le village l’avait nourri pendant deux semaines : la cause n’était pas à aller chercher plus loin.





Il faisait un soleil de plomb quand l’homme trébucha pour ne jamais se relever. Avec le réflexe d’un chat l’élève se pencha sur le corps du mourrant, sans une once de tristesse mais bien avec du regret.

« Les tiens auront eu raison de moi. »
« Ce n’est pas eux. »
Avec la mine que font les enfants quand ils ont fait une bêtise, Yasujrio sorti un sachet de poudre désormais presque vide, qui visiblement semblait contenir du poison.

« J’ai mélangé ça à ton repas dès que j’en ai eu l’occasion. J’ai eu peur que si tu retrouvais tes forces tu ne souhaites te débarrasser de moi. Comme la première nuit où nos regards se sont croisés. »

« Bien joué petit. » s’extasia le malade tout en crachant quelques gerbes de sang.

« En tout cas les rares cours étaient passio… »
« Te voilà seul. » posa l’homme, le coupant net.
« On dirait bien ouais. »

Péniblement le shinobi se retourna et détacha ses derniers mots uns à uns :
« A l’ouest à une semaine de marche plus ou moins, tu trouveras un village, Shinobi Kuran. Dis leur que tu viens de ma part. Ils t’enseigneront tout ce que tu veux savoir. »
« Cool. Merci pour l’info ! »

Et ne prenant pas l’attention de vérifier s’il était encore vivant Yasujiro tourna le dos à ce que beaucoup aurait qualifié de premier maître. Les mains dans les poches arrières de son pantalon, un baluchon sur ses épaules il entamait déjà la marche vers de nouvelles curiosités.

Sans le savoir, la vie de shinobi lui tendait les bras. Lui le petit fils de l’artificier.
Nouvel arrivant
Asano Kurai
Genin, Rightarm of the Cat
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Localisation : Dans les basques de Tsukiyo-san o/

Message par Asano Kurai »

Bonjour et bienvenue sur NNS airlines o/

Bon euh... J'ai pas envie de m'avancer, donc je dirais qu'une chose : je pense que tu pourrais, vu la taille de ton histoire, etoffer le physique et le mental.
Au pire, j'ai un bon petit fichier bien utile si tu veux.

Pour le contenu, je laisse les autorités compétences se charger des critiques. ^^
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa
- Rightarm of the Cat - Pour le meilleur et pour le pire (surtout le pire...)
\o/
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Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Le style est bon, l'histoire pas mal, même si j'ai lu que en diagonale.

Rallonge un peu le caractère et le physique, et t'es dedans bonhomme.


(Oui c'est moi qui gère les déserteurs en attendant Hana qui je l'espère n'est pas encore partie en vacances).

Et puis je vais mater Die Hard 2.
Karasu Satsubatsu Hana
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Localisation : Amegakure no Sato

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Je suis encore là, je suis encore là ~


Donc comme dit via Yahoo!, relis-le tout un bon coup, respire, rallonge éventuellement un ou deux trucs (le physique est un peu léger quand même), et ce sera Ok pour moi. :)


Bienvenue, au passage.


-- Hana
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
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Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Tu me feras signe quand tu pars, toussa.
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Takimura Yavin
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Inscription : dim. 15 oct. 2006, 1:13

Message par Takimura Yavin »

Du sang frais. :super:
Bienvenue. T'as choisi le bon camp.
Allez, on écoute bien c'que disent les aînés, et on vient s'éclater.
Takimura Yavin, déserteur.

« Le fort protège le faible, c’est dans l’ordre des choses. »
« Nan, le fort, il le bouffe le faible. »
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