Myaka Hakitchi - Acceptée

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Myaka Hakitchi
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Message par Myaka Hakitchi »

Nom: Hakitchi

Prénom: Myaka

Age: 15 ans

Physique: Image

Myaka est une jeune fille frêle et maigre, pas très grande elle a des yeux d'un gris très clair presque blanc. Et des cheveux d’une couleur assez spéciale, qui est entre le brun et le violet. Elle est la parfaite incarnation de la fragilité au premier abord. Elle paraît avoir une constitution fragile, mais elle peut se révéler très forte. Mais on ne sait pas trop si cette force est vraiment sienne.

Caractère:
Myaka est une fille très changeante, elle rit, elle pleure, elle crie. Myaka est folle, atteinte de schizophrénie et souffrante d’hallucinations c’est une fille dangereuse. Elle abrite en elle plusieurs facettes. Une Myaka gentille souriante et qui rit de bon cœur, celle de son enfance. Une autre, qui pleure qui se coupe du monde et qui évite le contact à tout prix. Et une dernière des plus mystérieuse qu’elle-même ne saurait dire si elle lui appartient vraiment ou non. Une guerrière avide de sang, prête à tout pour tuer, qui crie et qui réclame sans cesse le sang.

Nindo:
Mourir ne veut rien dire, il suffit de vivre au travers de quelqu'un

Histoire:
Myaka Hakitchi dans son enfance était une fille joyeuse qui aimait la vie et voyait le monde en couleurs avant que tout bascule dans sa vie.

Sa mère, Tsukena, travaillait comme vendeuse dans une petite quincaillerie dans le centre de Konoha. Les revenus de Tsukena leur permettaient de vivre correctement à elle deux dans leur petit appartement aux abords de la ville et ses horaires étaient idéals puisque la petite fille était à l’école quand sa mère travaillait.

Myaka ne connaissait pas son père, sa mère avait toujours refusé d’aborder le sujet avec elle. En lui débitant les habituelles excuses si simples qu’ont les grandes personnes.

« Mya, je t’expliquerais quand tu seras plus grande. Tu ne pas comprendre.»

Mais Tsukena était une mère aimante et attentionnée, et cet amour comblait parfaitement l’absence du père. Ce qui n’empêchait pourtant pas la petite fille de harceler sa mère de questions, qui refusait toujours d’y répondre.

Myaka avait une amie nommé Aika. Toutes deux passaient leurs journée ensembles sur les bancs de la petite école, puis le soir, elles jouaient jusqu’au couché du soleil ou elle se quittaient pour rentrer chacune de leur côté, ou parfois l’une venait passer la nuit chez l’autre. La vie passait tranquillement pour les deux petites filles qui ne se quittaient pas, et s’aimaient sincèrement. Chacune, fille unique, voyait l’autre comme la sœur qu’elles n’avaient pas eu -ou presque, puisqu’elles s’étaient trouvées. Doucement leurs années d’enfances s’écoulèrent à Konoha. Vivants dans leur monde bien à elles, coupé du monde réel, elles grandissaient protégé de tout par leur innocence et l’amour qu’elles se vouaient l’une à l’autre.

Les mères des petites s’entendaient elles aussi. Les parents d’Aika tenaient une échoppe en fasse de la quincaillerie ou travaillait Tsukena .Les deux femmes s’attendrissaient devant les petites filles. Elles souriaient en les emmenant au parc quand elles se tenaient la main.

A l’age de 8 ans, réfugiées dans leur cachette – une vielle battisse à quelques minutes de leur école- les deux petites filles passaient leur soirées dans cette maison complètement délabré, au toit brûlé et aux vitres cassées. Un soir d’été Myaka et Aika se lièrent. Toutes les deux s’entaillèrent la main et répétèrent ceci en liant leur sang :

« Par ce sang échangé, à jamais nous auront lié nos deux existences,
Par ce sang échangé, à jamais Myaka et Aika seront ensembles.
Si un jour nous devrions nous séparer alors que chacune ne vive plus que l’ombre de sa vie
Car l’une sans l’autre nous ne pouvons vivre une vie à part entière »


A l’age de neuf ans, les deux petites filles furent inscrites à l’école ninja sur une volonté commune. Elles passèrent donc une année à l’académie de Konoha. Où elles se moquaient d’un garçon nommé Faru, un type bizarre qui était sans cesse à les épier. Elle couraient dans les rues en riant et essayaient de lui échapper. Mais toujours à un moment ou à un autre il était là à regarder dans leur direction. Souvent elle l’avait vu se battre à l’académie, ce garçon était très effrayant, Myaka en avait un peu peur mais Aika qui était la plus courageuse elle ne s’en souciait guère. Et elle avait confiance en Aika alors elle l’écoutait et continuait toutes les deux de rigoler du jeune garçon bizarre, qu’elles prenaient pour un pervers.

Les deux petites faisaient tout ensemble et ne se quittaient plus, le temps passait ainsi mais quelque chose vint troubler cette si douce harmonie.

Aika disparue dans sa dixième année. Myaka privée de son amie qu’elle prenait pour une sœur, sombra dans la dépression ; refusant de sortir de chez elle en s’enfermant dans un profond mutisme. Tsukena essayât en vain de la consoler, de lui parler, de lui changer les idées. Elle essayât tous les moyens, elle allât voir des médecins, mais rien n’y fît.

Elle lui achetât même un chat en pensant que l’animal remonterait le moral de sa fille quand elle était seule. La mère pensait-elle aussi en faisant cela essayer de faire oublier son absence quand elle devait aller travailler ? Oui, car Tsukena s’en voulait de laisser sa fille ainsi pour aller travailler mais il fallait bien vivre. Myaka perdait du poids, et avait une allure squelettique -qu’elle garde encore aujourd’hui d’ailleurs- dans les meilleurs jours elle pouvait avaler la moitié d’un bol de ramens.

Des jours passèrent ainsi, elle se nourrissait à peine passant des heures dans le coin le plus sombre de sa chambre rose aux volets fermés, avec dans ses bras le chat que sa mère lui avait offert. Le chat ne portait bien sûr pas de nom – comment aurait-elle pus lui donner un nom ? Le chat se révélât être un compagnon fidèle, ne la laissant seule que quelques heures la nuit pour sortir. Blottit dans le coin de la chambre elle caressait ce chat en regardant le vide de ses yeux devenu terne et sans vie. Elle se mourait à petit feu.

Quelques semaines plus tard Aika fût retrouvée morte : assassinée. Un meurtre d’une sauvagerie indescriptible, et le coupable ne fût pas retrouvé. Aika fût assassiné par un véritable boucher, elle fût éventrée, les entailles de la lame étaient présentes partout sur son petit corps. Son visage seul fût épargné par ce boucher sanguinaire.

Myaka qui refusait de croire à la mort de son amie, tombât un jour sur des photos parues dans un journal alors qu’elle cherchait une gamelle de lait pour son chat sans nom. Bouleversée par l’atrocité de la scène. Elle ne supportât pas la vue de son amie ainsi lacérée ou seul son visage blanc était épargné, ses yeux étaient révulsés. Elle fût prise d’un malaise et sa mère la conduisit à l’hôpital. Mais son état empirait, contrairement à ce que l’on pouvait croire.

Elle avait retrouvé sa voix. Les médecins disaient que le choc de la disparition de Aika l'avait rendu muette, se sentant trop seule et délaissé pour parler, et que la vue des photos du corps de son amie avait provoqué un deuxième choc, qui lui avait rendu la voix. Un psychologue avança une théorie selon laquelle, la subite disparition de Aika qui était un déchirement pour Myaka n'était pas accépté par la jeune fille, et que attendant le retour de son amie avait fait un blocage- de sa voix en l’occurrence. Qu'elle avait mit sa vie en suspend en attendant le retour d'Aika. Et la photo de la morte fût en quelque sorte son réveil et elle pouvait maintenant reprendre sa vie et entamer un deuil.

Pourtant les médecins s’étaient trompés. Les yeux vidés de Myaka ne s’étaient pas remplis à nouveau de couleurs. Sa mère trop heureuse d’entendre sa fille à nouveau parler lui accordait tout. Elle ne s’inquiétait pas qu'elle se mette à parler toute seule, en se disant que c’était bien normal après toutes ces semaines sans rien dire. Elle ne disait rien non plus quand elle disparaissait toute la nuit en pensant qu’après tout ce temps enfermé c’était normal qu’elle veuille prendre l’air. La pseudo guérison de sa fille la réjouissait trop pour qu’elle se rendre compte de ce qui se passait vraiment.

Mya avait perdue la raison, elle parlait seule, parfois à des choses qu’elle seule pouvait percevoir. Le jour elle se portait plutôt bien, mais la nuit était parfois atroce. Elle partait, guidée par on ne sait qu’elle voix, et revenait le lendemain griffée, écorchée, les mains ensanglantées, tremblante de tout son être, et pleurant. Les larmes lavaient son visage couvert de terre. Jamais elle ne révélait ce qu’elle avait fait, en répétant simplement qu’elle ne se souvenait plus et que Aika lui avait demandé de le faire.

Elle passait d’un état à un autre. Un jour elle riait à n’en plus pouvoir, le lendemain elle pleurait toutes les larmes que son frêle corps pouvait contenir. Elle avait des crises de démences qui la rendait aussi dangereuse pour elle que pour les autres : elle pouvait attaquer quelqu’un comme se trancher les veines. Le résultat était là : « … l’ombre de sa vie. » Elle n’était plus en effet qu’une ombre errante. Une enfant aux allures squelettiques qui marchait sans but dans les rues.

C’est ainsi que se déroulèrent les années suivantes, Tsukena s’étant rendue compte de l’état déplorable de sa fille l’emmena voir encore quelques spécialistes qui souhaitaient tous l’enfermer. Mais la mère refusait de laisser son enfant seule dans une chambre d’hôpital. Elle la gardait donc à la quincaillerie la journée, pour ne pas la laisser seule dans l’appartement lorsque Myaka n’avait pas cours.

Assise sur un tabouret près du comptoir elle regardait les clients passer, l’air morne, et quand la mère de Aika passait par là elle se montrait agressive ou allait se cacher dans le fond de la remise agitée de spasmes incontrôlables. Tsukena ne comprenait pas le comportement de sa fille essayât de parler avec elle de nombreuses fois mais jamais elle ne révélait quelque chose.

Les journées à l’académie n’étaient elles non plus pas tranquilles, elle ne voulait pas approcher les autres élèves, les professeurs ne faisaient pas attention à elle tant qu’elle ne dérangeait pas. Myaka se devait d’aller à l’académie, pour Aika qui l’aurait voulu, alors elle se forçait pour sa sœur de sang. Il fallait apprendre et ses méthodes effrayaient quelques peu les autres élèves. Un moment elle tremblait devant son adversaire, un autre elle se jetait dessus avec des cris à vous en exploser les tympans.

Ses changements de comportement la faisaient passer pour un monstre, elle était complètement exclue. Mais cela ne lui déplaisait pas car elle n’avait jamais aimé tous ces petits mioches comme il faut. Elle passait de l’ignare de service à la machine à tuer, froide comme un morceau de glace. Elle développait des styles bien différents, en Taijutsu par exemple elle optait pour une technique assez directe, elle fonçait dans le tas en criant à tout rompre ce qui effrayaient pas mal ses adversaires qui se rendaient compte que ce n’était pas de sa voix qu’elle criait mais d’une autre.

Une nuit, en voulant monter embrasser sa fille, Tsukena l’entendit parler seule.

« Tu ne m’écoutes pas ! Je te dis que c’est sa faute, elle n’avait pas le droit de te laisser, pourquoi n’as t-elle rien fait ? Elle aurait dût de garder à la maison, auprès d’elle !
Aika, si ta mère avait veillé sur toi tu ne serais pas morte … C’est le devoir d’une mère de veiller sur son enfant, non ?»


Tsukena horrifiée par ce monologue reculât pour reprendre son souffle un moment, elle était là, sa fille, dans le coin de sa chambre, celui qu’elle n’avait pas quitté durant des semaines. Tsukena savait qu'elle faisait des crises mais elle ne lui avait jamais entendu ce ton ferme, résolu et autoritaire. Elle avait bien au contraire une petite voix, toute aussi frêle que son corps. La jeune fille de 13 ans maintenant paraissait être l’incarnation de la fragilité. Mais elle était en réalité bien plus complexe que cela.

Petit à petit Tsukena s’habituait aux bizarreries de sa fille, ne faisant plus attention quand elle tirait la langue dans le vide où quand elle fronçait les sourcils vers la porte. Mais les crises de Myaka se faisaient de plus en plus fréquentes.

Un jour, Tsukena allât faire des courses, laissant seule la jeune fille qui fût prise d’une crise de démence encore plus forte que toutes celles qu’elle avait connue. Aika lui demandait de la venger, de tuer la mère indigne qui n’avait pas su la protéger. Elle s’exécutât par amour pour son amie. Arrivant chez les parents de Aika, la mère se trouvait malheureusement être seule. Myaka dans sa folie ne sentait pas ses forces, et l’étranglât en pleurant et à la fois en riant avec une fureur dans les yeux que jamais elle n’avait eu. Ses yeux étaient rouges comme le sang qui bouillonnait sous ses mains dans le corps de la mère de Aika .Elle lui chuchotait:

« C’est pour elle que je le fait pour qu’elle trouve la paix dans ta mort, il faut que je la venge. Il faut que tu payes … »

Et c’est ainsi que Myaka tuât dans une poussée de folie la mère d’Aika à l’age de 15 ans. Elle exécutait l’ordre de Aika, parce que elle l’aimait, et si son amie était en paix alors Myaka serait heureuse aussi. Mais leur pacte ne le voulait pas ainsi, Aika morte était en paix mais sa soeur de sang vivait un enfer, inconsciente de ses faits et gestes. Ne sachant plus discerner le bien du mal, confondant les deux. Ne pouvant plus discerner sa propre personnalité de celle de Aika qui semblait s’encrer en elle, au lieu de disparaître comme elle aurait dût le faire après la mort de sa mère. Myaka voyait Aika, lui parlait mais elle devenait parfois Aika. Il lui était arrivé de vivre la vie d’Aika de revivre des moments qu’elles avaient passé ensemble mais dans le corps et la tête d’Aika. Elle et Aika en échangeant leur sang en répétant un pacte de gamines avait lié leurs vies, même à travers la mort.

Myaka n’avait pas été accusé du meurtre de la mère de Aika, personne n’aurait crue qu’une fille aussi fragile ait pût tuer quelqu’un de ses mains. Et elle continuait à passer ses journées à la quincaillerie sur son tabouret. Dans les périodes de calme, où elle paraissait lucide et normale, elle allait à l’académie se terrant dans le fond de la classe en évitant tout contact avec les autres élèves.

Le meurtre de la mère d’Aika était maintenant du passé et elle était dans une période de lucidité. Cela faisait 3 mois qu’elle n’avait pas fait de crises, il lui arrivait parfois de pleurer mais rien de plus. Mais cela ne pouvait bien entendu pas durer. En lisant tranquillement le journal au petit déjeuné à coté de Tsukena, elle laissa tomber par terre son bol de café. Les yeux écarquillés sur le journal, sa mère s’approchât et lui dit:

« Ce n’est rien mon cœur, je vais nettoyer ne t’affoles pas comme cela. »

Mais Myaka n’entendait rien, sa vue se brouillait à cause des larmes qui lui emplissaient les yeux. Tsukena regardât le journal, une photo, celle d’une jeune fille complètement lacérée -comme Aika l’avait été. Mais Tsukena ne comprenait pas, elle prit sa fille dans ses bras la consolât, du moins elle essayât.

Myaka avait reconnu le tueur de Aika, les coupures, le visage seul resté intact. Tout était pareil, à la seule exception que ce n’était pas le visage d’Aika mais d’une autre fille. Cela allait faire cinq ans que Aika était morte, cinq ans qu'elle avait vue la photo, et malgré tout ce temps elle s’en rappelait chaque détail. Comment ses cheveux étaient disposés en soleil autour de sa tête, ses bras et ses jambes désarticulés, ses yeux … Tout lui revenait et ce n’était pas le visage de la jeune fille inconnue qu’elle voyait mais à nouveau celui d’Aika.

Elle repoussât sa mère d’un geste violent,qui manqua de la pojetter à terre, montât dans sa chambre avec un calme incroyable, préparât un sac et partit sans se retourner. Sans répondre aux appels de sa mère, sans même les écouter, ses cris entrecoupé de sanglots. En lui demandant de rester avec elle. En partant, le chat qui avait un nom depuis quelques mois : Ikaa, la suivit -jamais sa mère ne remarqua que Ikaa était une anagramme de Aika.

Elle cherchât jour et nuit cet assassin, ne mangeant presque pas ne dormant qu’une heure ou deux. Animée par cette vengeance et cette fureur froide elle cherchait encore et toujours. En cherchant elle rencontrât Faru. Faru était à l’académie, elle ne le connaissait que très peu. Mais elle l’avait souvent croisé avec Aika, par des hasards qui n’en avaient pas toujours l’air. Tout deux s’unirent pour retrouver l’assassin d’Aika, bien que ne comprenant pas les motivations de Faru, elle acceptait sa présence et lui la sienne.

Peu être connaissait-il la jeune fille qui était morte ? Peu lui importait.
Et Faru montrât une passion pour Ikaa, ce qui les rapprochât puisque Ikaa ne quittait pas Myaka d’une semelle. Myaka n’avait plus peur de Faru comme dans son enfance. Mais peu être était-ce Aika qui n'avait pas peur ? Mais comment les discerner l’une de l’autre ? Cela avait l’air de plaire à Faru, qui la regardait avec des yeux différents, pas comme une folle furieuse. Et cette attention, la rendait heureuse. Il aimait la souffrance et elle était une incarnation de la souffrance. Et elle tombât amoureuse de cet être si étrange, tout aussi étrange qu’elle.

Après des jours de traque incessante, ils découvrirent l’assassin d’Aika dans son repère, une battisse abandonnée, qui ressemblait beaucoup à celle ou Myaka et Aika allaient jouer étant enfants. Les deux jeunes étudiant entrèrent à pas de loup et découvrirent des photos de toutes ces victimes. Elle remarqua que c’étaient les photos des journaux et qu’il envoyait donc lui-même les photos. Elle fît le tour de la maison et tombât sur la photo de Aika .Tous ses souvenirs avec Aika revinrent à sa mémoire. Elle sentait en elle sa sœur de sang, elle sentait son sang dans le sien son sang qui bouillonnait qui lui ordonnait de la venger encore une fois, de lui faire subir encore plus d’atrocité qu’elle avait vécue.

Les bruits du combat la sortire de sa rêverie et elle vît Faru entrain de batailler difficilement contre le boucher. Elle attrapât la première chose qui lui tombât sous la main et frappât de toutes ses forces sentant le sang de Aika se mélanger au sien. Ses yeux - ou peu être était-ce ceux d’Aika- était à nouveaux rouges sang. Elle avait besoin de faire du mal, elle devait avoir du sang sur les mains. L’homme s’écroulât au sol dans un grand fracas à moitié sonné. Et elle se jetât à ses côtés mais avant de s’acharner sur le boucher elle lui glissât doucement à l’oreille :

« Te souviens-tu de moi ? »

Ce n’était pas la voix de Myaka, pas cette petite voix si douce et fragile c’était celle d’Aika, une voix plus forte et plus grave que celle de Myaka. Elle sortit un kunai et avec Faru ils firent passer une nuit de souffrances à cet homme. En s’arrêtant parfois pour vivre leur amour en s’embrassant, et s’enlassant couvert tout deux de sang.

Elle enfonçait le kunai dans le corps de l’homme avec une facilité déconcertante, elle sentait la peau céder sous la lame. Ses mains étaient emplies du sang chaud de l’homme, le sol en était couvert autour de son corps. Maintenant ses mains glissaient sur le manche du kunai elle n’arrivait plus à le tenir correctement, elle essuyait régulièrement ses mains sur ses vêtements mais il y avait toujours plus de sang -ce qui ne lui déplaisait pas. Elle laissa le kunai et à mains nues entrepris de le dépecer avec ses ongles.

Elle criait par moment pour exalter sa joie, et elle le griffait de plus belle. Elle s’attaquait à son visage, il avait laissé intact celui de Aika, mais elle ne laisserait pas le sien. Elle approchait ses mains en sang du visage de l’homme qui criait comme un agneaux qu’on va égorger ses yeux cherchaient un quelconque secours auprès de Faru qui se délectait de ce spectacle. Les mains de Myaka lacéraient le visage elles griffaient, arrachaient la peau qui volait en éclat. L’homme n’avait plus de visage, juste un paquet de chaire rouge qui suintait du sang.

Au début de la nuit le meurtrier pouvait crier mais plus maintenant il allait bientôt mourir et il se contentait de pousser des gémissements en crispant le reste de son visage – si l’on pouvait encor distinguer l’ombre des traits d’un visage. Ce que Myaka et Faru avait fait subir à cet homme était encore bien pire que tous ses meurtres réunis. Au petit matin, il allait mourir, tout son corps était en lambeaux. On ne distinguait même plus de traits humains, seulement un tas de chair, personne n’aurait pus le reconnaître.

Elle était exténuée, cette nuit avait été atroce et palpitante à la fois. Ses doigts lui faisaient mal, il restait encore quelques morceaux de chair sous les ongles. Elle avait aimé ce moment sauvage, le sang, les cris et Faru, tout était si magique si elle n’était pas aussi fatigué et que la milice n’était pas arrivée elle aurait continué des jours durant pour entendre les cris du malheureux.

Elle avait presque oublié la raison de ce massacre tant le concert de cris, les siens de joie et ceux de cet homme de peur, lui emplissaient l’esprit. Elle avait pleuré en se rendant compte du massacre, mais elle en avait rit, tellement que son ventre lui en faisait encore mal, et elle avait passer des moments de tendresse avec Faru sur ce corps sanguinolent. Elle ne conservait que certaines bribes de la nuit, oubliant les moments où Faru la regardait comme si il avait vu un revenant et pourtant toujours cette même passion dans les yeux.

Maintenant elle s’enfuyait avec Faru « chez les déserteurs » avait-il dit. Elle ne connaissait pas cet endroit, elle ne connaissait pas grand-chose d’ailleurs de la vie et du monde. Elle était fatiguée, sale, pleine de sang, mais il fallait continuer et échapper à la milice de Konoha qui avait découvert le « corps » du boucher de sa chère Aika. Mais Aika n’était pas vraiment morte, car à jamais elle vivait avec Myaka. Les deux sœurs de sang étaient à jamais liées.


Aime:
Faru
Aika
Ikaa
le noir


Déteste:
la lumière

Objectif:
Trouver un sens à sa vie
Apaiser ses tourments
Dernière modification par Myaka Hakitchi le lun. 21 nov. 2005, 18:29, modifié 9 fois.
Myaka Hakitchi déserteuse

Je sens que la folie s’empare de moi,
Il ne me reste plus qu’un pas,
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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

Ils sont rien flippant les déserteurs :shock:

L'image m'a foutu les boules, je ne vais pas pouvoir dormir ce soir lol.

N'ayant pas lu l'histoire je ne sais pas si c'est bon, par contre ce que je peux te dire c'est que le rouge n'existe pas.

(Leolio qui va faire une crise de nerf s'il revoit une présentation avec des couleurs non présentes dans le règlement :wink: )
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Myaka Hakitchi
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Message par Myaka Hakitchi »

désolée un vieux reflexe ... Voilà qui est réparé
Myaka Hakitchi déserteuse

Je sens que la folie s’empare de moi,
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Avant que je ne sombre auprès de toi.
Xuan Kaorin
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Message par Xuan Kaorin »

moi je la trouve excellente cette image :wink: pluto classe

je penser que ton perso c'etait Faru qui le manipuler :o mais non! on a la vrai Myaka ^^

c'est bien interessant d'avoir deux perso comme ca dont l'histoire coincide^^
j'ai lu ton histoire et je trouve tres originale le perso que tu jouait,j'aime bien l'histoire egalement comme je l'ai deja dit dans la presentation de Faru :wink:

des vraies psycopathes tout les deux :P
voila

:wink:
Anonymous

Message par Anonymous »

A part la couleurs des dialogues, je n'ai rien à redire. C'est parfait ^^ J'aime bien tout le tralala !

En tout cas, pour ma part, je suis okay pour que toi et Faru Dorosora intégriez SHinobi Kuran, mais j'aimerais tout de même l'avis d'un autre modo de notre bien aimé village ^^
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Myaka Hakitchi
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Message par Myaka Hakitchi »

Merci beaucoup que de compliments . :D
Myaka Hakitchi déserteuse

Je sens que la folie s’empare de moi,
Il ne me reste plus qu’un pas,
Avant que je ne sombre auprès de toi.
Karasu Satsubatsu Hana

Message par Karasu Satsubatsu Hana »

... j'aime^_^

Quelques mots manquants, quelques fautes, mais j'aime en tout cas^^
...
Mais quelle bande de tarés... :p
Anonymous

Message par Anonymous »

Après tout, nous sommes les déserteurs non ? C'est logique que nous sommes un peu foufou.

Enfin, Hana, tu te charge ou je le fait moi même ? Pour mettre les accès et tout le tralala... Enfin, la flemme de le faire, mais pour toi, je veux bien ^^

PS : J'ai changé d'avatar, celui la est définitif, car je cherchais un avatar qui me correspondait bien ^^
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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

Très bonne qualité d'histoire, idem pour Faru.

Longue série de meutres chez les déserteurs......

mais attention, ne croisez pas mon chemin  :twisted:  :twisted:

(Leolio qui essaye d'être menaçant :wink: )
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Message par Myaka Hakitchi »

Merci merci, voilà, j'ai corrigé les fautes que j’ai encore vues.
Sa devrait être bon ^^
Myaka Hakitchi déserteuse

Je sens que la folie s’empare de moi,
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Seirô-Mirumoto Akira
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Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Rhaaa, ca donne encore envie de rejoindreles déserteurs ça!
(par contre, encore quelques omissions ma chérie! pas tapper!)
L'histoire est très sympa, tout tient debout, même ave l'aspect
un peu fantastique du partage d'esprit, et en plus le mec qui
apparait dans l'histoire s'inscrit aussi.
Comme dirait une présentatrice avec la "blonde-attitude":
"c'est que du bonheur!"

Bienvenue sur NNS !!

Moloch - qui a failli jouer un psychopate anorexique agoraphobe
à tendance suicidaire ! :wink:

EDIT : 100ème message!!!!
Moloch - Etudiant Yukien
L'ours de Yuki ! (merci Tytö)^^
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Message par Shirasagi Naju »

Bienvenue dans notre superbe village... Ton histoire est bonne. C'est le Héron qui l'a dit ...


Par contre trop de "Myaka" tue le "Myaka". En gros tu devrais changer quelques fois le prénom par des périphrases et tout ça =o


EDIT: Hum, Wots? Mais c'était dans un lointain passé ça. Je n'étais pas fou et je ne vénérais pas l'oiseau Divin =o...
Dernière modification par Shirasagi Naju le mar. 31 mai 2005, 21:21, modifié 2 fois.
Tu n'existes pas. Tu n'existes pas !

Shirasagi Naju déserteur, adorateur du Grand Héron.
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Myaka Hakitchi
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Message par Myaka Hakitchi »

Merci beaucoup,
Moloch> désolée pour les oublis mais bon ... et ta danse d'acceuil est d'enfer!
Naju ? Le même que sur Wots je suppose.. 8)
Myaka Hakitchi déserteuse

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Haoru Keitjiwa
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Message par Haoru Keitjiwa »

est-ce que les accès de ses aimables et sympathiques jeunes gens sont mient?
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Myaka Hakitchi
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Message par Myaka Hakitchi »

aimables et sympathiques?
Je dirait plutôt complètement barges et névrosés ! :roll:
Myaka Hakitchi déserteuse

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Il ne me reste plus qu’un pas,
Avant que je ne sombre auprès de toi.
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