Retrouvailles

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Noriko Asahina, Shimone Ayanami, Haoru Keitjiwa

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Ryugi Ida
Genin aux stéroïdes
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Retrouvailles

Message par Ryugi Ida »

[HRP] Les réaction d'Akeru dans ce poste ont était vue avec la joueuse à part du forum, juste pour bien mettre en place ^^





La journée n'était pas rayonnante mais elle était clairement agréable, son soleil brillant et ses nuages cotonneux qui se laissaient paresseusement porter par le vent, oui c'était une journée agréable.
Ryugi était sortie, son stock de bois diminuait à vue d'œil entre toutes les sculptures qu'il avait déjà fait, la moitié n'étant pas encore offerte, l'autre moitié garnissant peu à peu son étagère dont la place commençait à manquer. Il était donc partis chez son fournisseur favoris et rieur qui l'avait gentiment houspillé devant son travail.
Le Genin parvenant à payer sa matière première par quelques services au vieil homme qui appréciait la force du jeune Ida pour déplacer certaines statut et même faire des livraisons. C'est donc avec un boite énorme sur le dos que l'on retrouve Ryugi vérifiant une adresse, retenant le colis bien calé dans son dos d'une main. Il faut avouer qu'il avait un petit aire d'un certain livreur de menhir, surtout que le colis devait bien facilement peser pas loin de 200 Kilos.
Le Genin ne portait aucune de ses protections ni même son bandeau, il n'avait qu'un simple T-shirt bleu uni légèrement marqué par l'usure, après tout il n'allait pas enfiler tout son attirail, son colis pesait suffisamment ! Mais son éternel sac à dos et bien la, remplis à craqué visiblement et pendant à une accroche sur la boite pour permettre le transport du tout.
Quelques instants plus tard il se retrouvait dans le jardin devant la maison, la propriétaire, une femme d'age moyen au sourire communicatif et à la tenue soigné, fut enthousiaste et particulièrement heureuse de la livraison si rapide et faite par « un si charmant jeune homme ! »

« heuu héhé .. merci je .. hum donc la fontaine ? »

« Ho oui par ici, le socle est déjà en place si j'ai bien compris vous n'avez plus qu'a poser la statut. »

« Oui. Un instant » Ryugi pose son colis et souffle une seconde avant d'ouvrir la boite. Il utilise son chakra, ouvrant un trous plus grand à l'endroit des clous afin de les retirer à la main avant de les mettre dans sa poche. Ainsi il sauvait clous et planches qu'il pourrait récupérer à la fin de sa livraison pour ses besoins personnels. Une fois la boite ouverte on découvre une magnifique représentation d'un arbre donc la bouche de sortie de l'eau se trouve au sommet sensé donner un effet splendide avec l'eau qui s'écoulerait le long de rigoles camouflé dans les feuilles.

« Hoooo magnifique ! Le travail est vraiment superbe ! »

« Oui, et il est prévus pour durer, grâce à de nombreux renforts interne. »

« Très bien très bien, voyons ce qu'il donne en fontaine ! »

Ryugi s'exécute et soulève alors l'arbre de pierre avançant prudemment jusqu'au socle déjà aménagé. Il ajuste sa position afin de permettre à l'embouchure de l'eau de bien se placer dans la base de la statut. La il la retient et commence à faire tourner l'arbre pour engager correctement le tuyau et éviter les fuites. Une fois cela fait, ce qui lui prit quelques minutes, la propriétaire allume immédiatement l'eau arrosant le Genin encore sous la fontaine. Surpris, il se met finalement à rire en même temps que la femme, bien content de se rafraichissement. Après quelques échanges il part finalement, empochant un petit pourboire qui lui permettrais de se procurer ce qu'il cherchait comme bois.
C'est donc des planches sous les bras et son sac sur le dos qu'il s'en vas. Cependant l'un des objet visiblement dans son sac jusque la est maintenant tenue dans sa main. Il s'agit d'un genre de petit coffre avec une poignée sur le dessus, lui permettant de le transporter plus facilement que dans son sac.
Bien que banale dans la forme qui est tout simplement carré, le coffre bénéficie de plusieurs touches personnels. Par exemple il est renforcé aux angles par des coins de fer permettant de le déplacer, le tomber ou autre sans qu'il s'abime vraiment. Ensuite on pouvait voir le travail de sculpteur, chaque face offrant une scène particulière comme Ikari en train de chanter sur scène avec les Rai-no-Burn, ou encore Gzaltan installé dans une clairière avec ses chiens autours de lui, une autre ou son père se trouve à la forge et sur le couvercle on vois Akeru qui semble adossé sur le bord, un regard rêveur porté vers le ciel alors qu'Hara dors paisiblement à ses pieds. La dernière face elle représentant une sorte de photo de famille de toutes les connaissances du Genin. Shimone sur un coté à regarder tout le monde alors qu'Hiromi semble prendre la pose à ses cotées avec un grand sourire en faisant un V de ses doigts. Aoki lui n'est pas loin de la jeune blonde et semble inciter son collègue à se détendre. Zia est de la partie également debout avec un large sourire elle semble saluer le photographe. Gzaltan, accroupis sur le devant, essaye t'en bien que mal de regrouper ses chiens, seul plue avec une sucette à la bouche étant en place. Akeru, assise non loin, le regard se débattre avec curiosité, son regard particulièrement bien rendus, alors qu'Hara aboie joyeusement vers les autres chiens. Ikari, clope au bec, est dans le coin opposé à Shimone, assis sur le sol avec un pack de bière. Il en tend une à Aoshi qui semble bien reconnaissant, son arc posé en travers des genoux. Une jeune fille saute joyeusement prête à tomber sur les deux alcooliques, étant tout simplement l'henge de Primmura pendant l'examen chunin. Kaworu est installé debout, derrière Akeru, souriant amusé de tout le ram-dam. Shina est également la, le regard dur alors qu'elle se tient à coté de l'androgyne.
Il reste encore quelques places pour d'éventuelles rencontres que fera surement le jeune Ida, mais pour l'instant il marche bien content de sa journée.
Quand soudain il tourne à un coin de rue fronçant un instant des sourcilles avant de se bloquer complètement. Il manque presque faire tomber sa boite en voyant qui arrive droit devant lui.

Plus grande que dans ses souvenir, proche du mètre 57, plus fine également, ses joues ayant plus prit les formes de celles d'une femme. Sa compagne de voyage avait aussi changé, plus grande et élancé. Mais elle n'était pas seul, un type un peu plus vieux, pas désagréable à regarder, le teint très basané, avec les tatouages Inuzuka sur les joues, un chien l'accompagnant également.

Il se porte au devant d'eux, ne prêtant pas vraiment attention à celui qui l'accompagne, son cœur battant la chamade de la revoir après si longtemps. Tout ses efforts pour la revoir ayant était vain. Il se demande si il n'est pas en train de rêver mais ne parviens pas à se stopper ou à calmer son envie soudaine et en un instant il est devant elle, dans sa tenue usé, encore un peu mouillé de la fontaine, ses planche sous le bras et son coffre à la main. Seul son pendentif autours du cous est en ordre.

« A .. Akeru ? C'est bien toi ? »

Voilà tout ce qu'il arrive à articuler face à elle, son cœur lui donnant l'impression qu'il vas sortir de sa poitrine, ses grands yeux bleus écarquillé en une supplique muette qui espère qu'il ne s'est pas trompé.


Akeru, si elle n'avait au début prêté aucune attention à cette présence encore inconnue, pourtant bien sentie par la masse plutôt imposante de ce qu'elle présumait être un bonhomme, avait fini, le sentant approcher dans leur direction, par détourner le regard du visage particulièrement irritant de Shigeaki, avalant la réplique cinglante qu'elle s'apprêtait à lui lancer quand elle posa les yeux sur celui qui se tenait devant elle. Elle qui s'attendait à une simple demande de renseignement, les vêtements civils ne parvenant malheureusement pas à faire oublier la présence des tatouages et de leurs bestioles significatives du shinobi Inuzuka, fut autrement sous le choc de reconnaître en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire -le temps que Hara ne se jette sur lui, en fait-, la dernière connaissance sur Terre qu'elle aurait pu s'imaginer croiser, ici, en cet instant précis.

"Ryugi ?"

Après leur dernière rencontre, qui s'était transformée en entrainement au kinobori, avant de se solder par une interruption plutôt violente de son oncle, ce dernier avait tout mis en oeuvre pour éloigner le jeune Ida de ce qu'il appelait ironiquement sa petite protégée. Parce qu'un garçon de la plèbe pas franchement malin -y comprendre un peu trop gentil-, ça n'était décidément pas bon pour elle et son focus pleinement Inuzuka ; alors, lui et sa soeur avaient joué au chaperon, lui interdisant formellement de chercher à le revoir, éconduisant violemment toutes les tentatives d'approche du genin, introduisant dans le même temps un nouveau protagoniste qui n'allait pas manquer de pourrir un peu plus la vie de la petite fille demoiselle, soit le petit Shige. En bonne tête de mule, elle s'était acharnée un temps, était parvenue à échapper une seule et unique fois à la vigilance de ses aînés pour aller se précipiter chez Ryugi, avant de se faire repêcher au pas de sa porte. Depuis, on l'avait enfermée dans le domaine du clan, jusqu'à ce que son envie d'évasion ne disparaisse à grands coups d'entraînements, et d'autres tortures toutes plus charmantes les unes que les autres qu'on lui infligeait "pour son bien".

Et alors qu'elle avait abandonnée toute idée de renouer contact avec lui, il était là, devant elle, à la considérer avec des yeux de merlan frit. Qu'elle lui renvoyait d'ailleurs particulièrement bien, après avoir stoppé sa marche, ne parvenant encore pas à croire que la montagne de muscles qui se tenait devant elle, c'était Ida Ryugi. Depuis quand avoisinait-il le deux mètres ? C'était que même son visage avait fini par prendre des allures d'homme, changement plutôt radical quant on considérait la bouille rêveuse qu'elle avait bien connue.

"C'est qui ?"

"Qu'est-ce que tu fais là ?"

Elle n'avait prêté aucune attention à l'autre imbécile, qui n'en méritait de fait pas tant. Plus tard, elle se soucierait peut-être du quotient rapporteur du bonhomme, cela dit.


Ryugi reste bloqué devant la jeune Inuzuka, elle avait bien changé. Devenue plus grande plus femme il à du mal et à se rendre compte qu'elle est devant lui mais aussi ses changements. Non pas qu'ils le choquent mais il avait encore l'image d'elle avec ses joue bien ronde. En tout cas son regard noisette n'avait rien perdus de sa beauté.

« Je moi enfin je heu .. je livre, enfin j'ai livré une fontaine et .. enfin pour Kazuki-san, un artisan sculpteur de talent, et en contre partis il me fournis du bois pour .. enfin pour sculpter. »

Le Genin monstre alors sa caisse, présentant ainsi une partie de son travail qui s'était quand même affiné depuis qu'Akeru l'avait vue. Puis le jeune Ida semble se rendre compte d'une chose et se tourne vers l'autre Inuzuka.

« Ho fait, désolé je ne me suis pas présenté, je m'appelle Ryugi, Ryugi Ida Genin de Konoha »

Ryugi tend la main vers le garçons souriant et avenant, son regard bleu gardant son coté avenant et agréable caractéristique bien qu'il semble légèrement différents. Non pas qu'il semble devenue moins brillant, moins gentil, mais plus mur, plus mature. Il reviens ensuite sur Akeru.

« Mais qu'est-ce que tu fait la toi ? Ça .. enfin ça fait si longtemps qu'on ne s'est pas vue je .. hum .. enfin je suis vraiment content de te revoir, ça me fait vraiment plaisir. »

Ryugi sourit à son amie vraiment heureux de la retrouvé, et bien qu'il n'ai pas oublié les manipulations de son clans, il n'y prête pas attention pour le moment.


Une fontaine ? Il avait donc vraiment continuer à sculpter, depuis ce jour où il lui avait donné la statuette ? Akeru n'avait pas pensé qu'au final, un loisir plutôt banal prendrait une telle importance, particulièrement dans un monde ninja où l'art n'avait pas lieu d'être.
Comme quoi les discours conservateurs de Shinobu avaient fini par agir.
Ryugi s'était tourné vers Shigeaki, qui lui lança un des regards condescendants dont il avait le secret. Hm ? Ida Ryugi ? Ce nom, ça lui disait quelque chose. Mais quoi ?

"Hm. Inuzuka Shigeaki."

La petite Inuzuka se dit, avec une grimace intérieure, que le garçon devenu homme aurait peut-être mieux fait de s'abstenir : tout ce qu'il obtiendrait de Shige, ça ne serait que de la méchanceté purement gratuite. A l'image de son tuteur adoré, à vrai dire.
A sa question, Akeru esquissa un léger sourire, néanmoins plus affirmé que tous ceux qu'elle avait bien pu dévoiler à son ami ; preuve qu'elle n'était plus la gamine plutôt renfermée qu'il avait côtoyée, montrant d'autant plus les émotions qui pouvaient la saisir. Tant en bien qu'en mal, au final.

"C'est vrai que ça fait longtemps. Six mois ? Huit ? Je sais plus trop."

Parce que quand on était enfermé dans le clan, on appréhendait le temps d'une toute autre manière, pensa-t-elle sans le lui dire.

"Hey minute ! C'est pas le type que t'as pas le droit de ... ?"

Dans un mouvement sec, elle tourna la tête vers son compagnon, les sourcils froncés. Certes, elle avait su dès qu'elle avait vu Ryugi qu'il faudrait en passer par là ; mais cette imbécile ne pouvait pas lui laisser au moins quelque minutes avec lui, non ?

"Si, et si tu l'ouvres, j'te promets que t'en cauchemarderas le restant de ta vie."

Sans plus de procès, elle attrapa le bras de Monsieur Muscles, siffla Hara pour qu'elle arrête de gambader dans ses pattes, et l'entraîna dans sa marche, bien décidée à filer et à profiter de ces retrouvailles. Qui lui vaudraient sûrement un châtiment terrible, en plus d'une surveillance nouvellement accrue, mais qu'importait au final : cette fois-ci, elle ne se laisserait pas faire par son professeur.
Quant à son pseudo-cousin, il était resté là, bras ballants, à la regarder l'entraîner il ne savait où. Il fallait dire que même si elle était franchement mignonne, elle filait toujours la trouille avec ses répliques flippantes.

"Hey ! Tu crois aller où ? Shinobu va te le faire payer !"

"Rien à battre !", avait-elle répondu du tac au tac, fonçant toujours.
Ryugi Ida Konoha no Sato
- y a des grosses bêtes à Amara !
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