En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Noriko Asahina, Shimone Ayanami, Haoru Keitjiwa

Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Sagara Toshiro »

Il n’avait rien fait de sa matinée. Rien de bien palpitant, ni de très bandant, il faut le dire, un ninja en mission, il ne s’amuse pas tout le temps. La plupart du temps, il attend, il guette l’info, parfois c’est elle qui vient à lui, mais de toute façon, ça ne se passe jamais en un éclair de temps et rien ne s’enchaîne vraiment tel qu’on le souhaiterait.

Aussi ce papier, l’intriguait autant qu’il l’inquiétait. Limite, on lui aurait écrit. Bonjour les amis, je sais que vous cherchez des informations sur cette organisation, venez me voir, promo sur les infos, -15% je brade mes prix, qu’il aurait été autant surpris. En résumé, quelqu’un se doutait de leur réelle présence ici. Lui, il ne savait pas trop ce qu’était ce Gakuen machin, mais au fond de lui, voir ce nom mentionné, le portait à croire qu’ils n’étaient pas étranger à cet enfant retrouvé mort et sans yeux. Bien sûr, il pouvait se tromper, cela pouvait être une fausse piste, aussi conservait-il une certaine réserve et se gardait bien de crier victoire trop tôt, mais au moins, il se trouvait en présence d’une piste.
C’est déjà ça.
Et puis franchement, un étudiant aux yeux arrachés et le Kage de Yuki qui leur dit qu’il ne sait pas à quel clan, il appartient. Et si même il appartient à un clan. C’est crédible ça ? Non, non, il y a une histoire de clan là-dessous, de récupération de gênes. Evidence ! Mais quel clan ? Forcément, si on récupère des yeux, c’est pour les étudier. Logique. Donc qui serait tenté de faire des expériences ? Des types qui n’ont pas directement accès aux personnes résidant dans les clans de Konoha. A partir de ce raisonnement, on peut d’ores et déjà exclure, les gars de Konoha. A quoi leur servirait de tuer un de leurs étudiants pour récupérer ses yeux, alors que des morts de ces clans, ils peuvent les envoyer officiellement en mission, pour être tué officiellement. Ya rien de mieux que des papiers officiels pour tuer quelqu'un. Propre, net et sans bavure.
Ya pas à dire, ya quelque chose qu’a chié quelque part. Et il faut trouver où.
Alors, où réside le problème. C’est quoi ce Seiryuu ? Et pourquoi cet Aoki semble aussi louche. Enfin… et s’il faisait exprès d’être louche ? Encore une fausse piste ?
Trop de questions, va falloir trancher dans le lard pour faire gueuler le cochon, sinon on va y rester pour perpète, et perpète c’est long, surtout vers la fin.
Il prit sa veste sur le portemanteau. Il l’avait posée là, parce que c’est là que l’on est sensé poser ses vêtements. Maintenant, il aurait très bien pu la mettre au pied de son lit, mais il aurait trouvé ça trop négligé. Il aime bien l’ordre Sagara, il est comme ça, on pourra pas le changer. Bon, il laissa un mot à Kenji, au cas où il souhaiterait l’accompagner. Mais s’il pouvait soutirer quelques vers du nez de ce Genin, ça leur permettrait d’y voir plus clair dans le jeu de leur bienveillant Chunin.

Les rues vers quatorze heures sont rarement animées, généralement les gens ont fini de manger, alors ils sont retournés travailler, ou alors, ils dorment. La sieste quoi. Pour demander sont chemin, le Chunin se compliquait pas trop la vie. Généralement, il demande aux femmes. Une inclination particulière, un sourire de femme pour aller vers un lieu restera toujours plus agréable que le doigt pointé d’un homme. Autant profiter des petits plaisirs de la vie, exactement ce qu’il se dit dans sa tête le Sag. Car mine de rien, ça cogite là dedans et rien que ça se remue, que ça turbine, d’apparence, il n’a pas l’air comme ça, mais au fond, il ressemble à une véritable machine perpétuellement en branle.

Parcourant, les rues en marchant tranquillement, il arriva finalement devant la bijouterie. Il ne se faisait pas de soucis. Il savait qu’il ne reconnaîtrait pas son interlocuteur, mais que celui-ci le reconnaîtrait. Quant à avoir été suivi... Pour le moment, il s’en foutait. Il n’avait rien à cacher. Un type louche lui avait fixé un rendez-vous, il s’y était rendu… Quoi de plus normal ?
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Urusaki Kenji
Chûnin
Messages : 442
Inscription : sam. 28 mai 2005, 17:37
Localisation : Village de Yuki

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Urusaki Kenji »

Le village était tout particulièrement calme. L'heure y était peut-être pour quelque chose, vidant sensiblement les rues de ses villageois, mais l'endroit était tout de même moins animé que Yuki.
Il laissa échapper un leger baillement qu'il masqua rapidement de sa main. Il s'était mal reveillé et pourtant il était rentré fatigué à force d'avoir tourné en rond pour rentrer. Il aurait finalement pu rentrer plus tôt, le chemin pris par aller à l'echoppe avait finalement été simple et facile à reproduire, mais il avait voulu faire du zèle et s'était appliqué à prendre le maximum de repères au point qu'il avait diné rapidement à une échoppe sur la route pour éviter de mourir de faim.
Et puis, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas dormi dans un vrai lit et il avait realisé à quel point une carriole et le pied d'un arbre étaient inconfortables. Son dos s'était rapidement habitué à ces endroits rudimentaires durant le voyage mais le contact du lit de l'appartement lui avait rappellé à quel point il trouvait ça desagreable en principe. Et il allait devoir y dormir à nouveau pour le retour... Si malgré tout il n'avait pas dormi comme il le voulait, c'est parce qu'il n'était pas chez lui. Pire, il se trouvait dans un autre village et en mission par dessus le marché, et une mission qu'il ne se sentait pas maîtriser. C'est pour cela qu'il avait trouvé le sommeil tard et s'était reveillé en sursaut, ne voyant de Toshiro que le mot qu'il avait laissé.
Cet obscur rendez-vous l'intriguait mais c'était la seule piste qu'ils avaient. Il avait decidé de se depêcher de se preparer pour s'y rendre aussi. La curiosité était trop forte.

Une fois sorti, il fut surpris de pouvoir retrouver sans trop de mal le chemin. La place des artistes, il l'avait croisée plusieurs fois, aussi il s'y dirigea tout droit. Une fois à destination, il tenta de reperer une esnseigne indiquant la bijouterie et ne ne tarda effectivement pas à la trouver,la fameuse bijouterie, et juste en face Toshiro qui s'y rendait.

*Joli timing*

L'espace d'un instant, un doute survint. Et s'il ne rejoignait pas Toshiro et restait surveiller ? Sa decision prise, il se rendit vers l'étalage d'un magasin de fruits et legumes, à proximité et presque de l'autre coté de la place. Donnant l'air de choisir des pommes, il garda un oeil sur son coequipier et la rencontre qui devait être imminente.
Dernière modification par Urusaki Kenji le mer. 29 oct. 2008, 23:32, modifié 3 fois.
Urusaki Kenji du Clan Urusaki, Chuunin de Yuki
Jisseki
Genin Peau-Blanche
Messages : 207
Inscription : mer. 22 juin 2005, 12:11
Localisation : Iwagakure no Sato
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Jisseki »

Emportée. La rivière secoue mon être. Parlez moi de loin. Je ne sais plus. Oui, j’ai connu moi aussi les tempêtes. Courant de poussières, courant d’amas, de bric, de broc et d’araignées. Les toiles me nouent la gorge. Je n’ose regarder le ciel. La lumière me fait mal. Mon corps me fait mal. Mes souvenirs me font mal. Ce vide persistant m’attaque. Léviathan de pensées, chaos prisonnier d’abyme, il ronge mes images. Le maître comprend. Il m’apaise, sa main douce posée sur ma nuque d’albâtre. Il connaît les mots, et me les chuchote. Il dicte mon bonheur.

Les rues de Konoha étaient calmes en ce début d’après midi. La place des artistes s’offrait à la sieste. Peu de spectateurs, pourquoi s’embêter ? Seul un homme s’efforçait. Il déclamait des poèmes, ses paroles se perdaient dans le vent. Une frêle silhouette sortie de l’ombre. Habillée de guenilles, elle faisait l’effet d’une pauvre Cosette. Sa peau blanche, presque nacrée, indiquait un manque flagrant de soleil. Combien de temps était elle restée cloîtrée ?
Ses yeux fouillaient les quelques passants. A l’évidence, elle attendait, voire cherchait quelqu’un. Son front se plissa. Elle se mit à tripoter sa manche nerveusement. Un mélange de peur et d’incompréhension se lisait dans ses traits. Personne ne semblait la remarquer. Elle était une fleur, une minuscule pâquerette des rues comme on en voit tant. Invisible, telle était sa force. Le maître savait.

Quand au bout de la rue apparut Sagara, un sourire se peignit sur le visage de la jeune fille. Un Yukien était arrivé. Elle ne saurait dire pourquoi, ni comment elle avait acquis cette certitude. Peut être y avait il quelque chose dans la physionomie de l’homme, un aspect, un détail. Quoi que puisse faire Sagara, il dégageait le sentiment d’être un étranger. Elle se fiait à son instinct. Le maître lui avait apprit au moins cette chose. Si son esprit partait en vrille, ni mémoire ni logique, elle gardait un sens merveilleux de l’instinct.
Elle fit un pas. Et stop. Que devait elle dire déjà ?
* Le chuchotement. Grain de sable. Etre forte. Cette longue étendue de roches rouille. Passé. Je dois me présenter aux Yukiens. Aux ? Deux ? Pourquoi n’y en a-t-il qu’un seul ? Qu’aurait fait le Maître ? Remplir sa mission. Les paroles sont contagieuses. Capter. Dame Matsuo. Voila. C’est bien ça. Un document, si besoin. Tel est le prix. J’acheterais des pommes plus tard.*

Elle reprit sa marche en direction de Sagara. S’arrêtant devant lui, elle le salua sans grâce. Sa tête toucha presque ses genoux, et elle faillit avoir une bosse.
« Je… Ah ! On, nous devons nous voir… je crois… Aie. Mes. Comment ? J’ai, oui, j’ai un message. Voila. J’ai un message pour vous. Yukiens, n’est-ce pas ? Oui Yukien. Seul. Un message m’a été transmis, et je dois le transmettre en retour. Ses. Riz. You. Gars. Seiryuu Gakuen. » Elle regarda par-dessus son épaule. La place était quasiment vide. Personne ne se souciait d’eux. Enfin personne…
« Nous avons des informations sur le Seiryuu Gakuen. Nous sommes prêts à les vendre. Pour cela, vous aurez juste à vous occuper d’un menu service. Une personne commence à devenir dérangeante. Rien de bien dangereux. Ca rentre dans vos cordes, je suppose. Elle dirige l’Asile de Konoha. Son nom est Dame Matsuo. Tuez la, et vous aurez vos informations. Nous pouvons nous donner rendez vous ici même. Je… Nous… Aie ! Ma. Mon assist… Je, oui, je serais là tous les jours sur la place. »

Elle avait enchaînée ces phrases d’une vitesse ahurissante. Elle laissa planer un silence. Un éclair frappa son esprit, ses yeux s’illuminèrent. Elle mit la main dans son kimono rapiécé.
« J’oubliais. Aie. Je… Nous… Voici un gage de notre bonne foi. » De sa veste intérieure, elle tira un ensemble relié. Document officieux ? Il n’y avait pas de titre sur la couverture.
Elle attendit une réponse de Sagara, puis se détourna et retourna au coin d’ombre de la place.
Avatar de l’utilisateur
Nemuri Aoki
Chûnin en noir et blanc
Messages : 1042
Inscription : ven. 03 nov. 2006, 15:28
Localisation : Village de la Feuille

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Nemuri Aoki »

L’aube planait, légère, au dessus des toits hétéroclites du quartier. Ici régnait l’imbroglio. Le labyrinthe architectural disposait d’un pouvoir hypnotique. L’œil novice aurait du mal à suivre et se perdrait dans les méandres de couleurs, de bruits et de formes. Le secteur vivotait même la nuit. Une lanterne s’allumait. Un pauvre bougre prenait son thé avant d’aller au charbon nocturne. Parfois, à l’improviste, l’Académie organisait des courses d’orientations la nuit. L’endroit était parfait. Il alliait difficulté et discrétion. Aoki avait parcouru les avenues suspendues un bon nombre de fois. Les points d’observation n’avaient plus de secret pour lui. Sur le papier, le Chûnin à l’écharpe avait le même grade que les Yukiens. Cela voulait il dire qu’ils avaient le même niveau ? Aoki avait cependant l’avantage du terrain. Il ne se laisserait pas berner. Pas ici. Pas sur son territoire. Le squat qu’il occupait adolescent n’était pas si loin. L’endroit devait être désaffecté depuis. Un lieu propice aux interrogatoires musclés… Aoki ne voulait pas en arriver là. Ce n’était pas son job. Il était avant tout enseignant, non ?
La direction pensait le contraire. Trop de rumeurs. Trop de non dit. Des sourires et des messe-basses inquiétantes.

Il s’était posté ici très tôt par rapport au rendez vous fixé avec Misashi. 11h. Un milliard d’évènements auraient pu surgir avant. En guise de consolation, il avait apporté son thermos de café. L’oreillette restait constamment branchée, au cas où… Hier soir, Aoki eu vent des derniers accidents konohans. Une ombre, un type avait attaqué son collègue Shimone. Et tout ceci tournait autour de la mystérieuse organisation Seiryuu Gakuen. Organisation qu’il était plus ou moins sensé protéger avec cette mission, d’après ses propres conclusions. Il manquait un fil rouge. Aoki, le regard concentré sur le quartier, cherchait les ramifications de cette histoire. Pourquoi un enfant aux yeux arrachés ? Y avait il un quelconque rapport avec les Ombres ? Les heures passaient, sans qu’il laisse tomber. Sans qu’il trouve la réponse.

Lorsque Misashi arriva, un mince sourire pinça ses lèvres. Le jeune homme l’avait trouvé sans besoin d’actionner l’oreillette. Soit sa cachette laissait à désirer, soit le Genin avait l’œil particulièrement exercé. Pour la forme, Aoki proposa un peu de café, mais celui-ci avait refroidit. « On change de coin ? Ca va me détendre les articulations. Un peu plus haut, nous serons moins visibles. J’ai avec moi une longue vue, au cas où ils se déguiseraient. »
Ils étaient sur le balcon d’un appartement vide. Les mauvaises herbes rognaient le dallage. Aoki prit appui sur un tuyau d’évacuation d’eau avant d’utiliser le Kinobori le long du mur. Il passa devant une fenêtre de salle de bain, quelqu’un se lavait, il n’y fit pas grande attention.
Ils arrivèrent sur un toit de tuiles qui donnait vue sur l’ensemble du secteur, même sur les rues du bas. A cette heure ci, la composition prenait l’allure d’une fourmilière.
« Tu es déjà venu dans ce quartier ? C’est assez vertigineux, je trouve. T’as entendu parlé des événements d’hier ? Apparemment, l’un de nos Chûnins s’est fait attaqué. La description de l’agresseur est assez floue. On parle d’une ombre noire. Une petite ombre noire. Elle courait encore les rues… Soyons vigilants. »
Un problème se présenta. Sagara venait de sortir de l’appart. Sortir seul. Les Yukiens avaient donc décidés de se séparer ? Merde ! Devaient ils faire de même ? Ou bien focaliser leur force sur l’un d’eux ? Qui était le plus dangereux ? Sagara s’était montré presque muet à l’échoppe. Il restait difficile à cerner. Etait-ce une diversion ? Pendant que Sagra partait d’un côté, Kenji pouvait se faufiler par derrière. Aoki inspecta le reste du secteur. « Garde un œil sur le Yukien aux lunettes ! » Le Chûnin prit sa longue vue, passa de visage en visage d’un mouvement mécanique. Non. Kenji n’était pas ici. Cependant… Etait il pour autant dans l’appartement ?
« Misashi. Tu vas suivre Sagara. On reste en contact par les oreillettes. Moi, je descends vérifier si l’autre est toujours dans l’appart. Si le Yukien s’arrête quelque part, tu me fais signe. »
Tao de la chèvre. Aoki fit un Henge, prenant la forme d’un chat noir à l’oreille blanche. Il sauta du toit, et fonça le long du mur. Son apparence lui donnait une certaine souplesse.
Aoki arriva face à la fenêtre de l’appartement. Il faisait trop sombre pour distinguer vraiment les silhouettes. Le corps dans le lit était il un leurre, ou bien un Kenji endormit ? Aoki se donna quelques minutes avant d’agir. Surtout garder son calme. Heureusement, Kenji se leva peu après. RAS.

[Misashi je te laisse carte blanche pour la filature. Je compte sur ton imagination ^_^
On se retrouve devant la bijouterie]


Aoki avait suivit Kenji à sa sortie de l’appartement. Il remarqua directement un signe dans sa démarche. Kenji savait où il voulait aller. Il cherchait un endroit précis. Indice de rendez vous ? Aoki ne pouvait le coller au plus près. Il défit son Henge, il voulait être au maximum de ses capacités. Une grosse écharpe rouge n’était toutefois pas vraiment discrète…
Ses pas le menèrent vers la bijouterie sur la place des Artistes. Il remarqua Misashi et sa cible. Il se servit un peu de l’oreillette.
« Misashi ? Je suis dans le même secteur. Pas la peine qu’on se rejoigne de trop près. Si ils nous grillent ensemble, on n’aura aucune excuse. Séparé, on peut toujours improviser un mensonge. Kenji n’est pas avec Sagara, mais il surveille son compagnon. Ils couvrent leurs arrières. Kenji t’as peut être même déjà apperçu. Fait comme si de rien n’était. Jouons son propre jeu. S’ils se savent observés, peut être qu’ils ne joueront pas les cons. »

C’est alors qu’apparut la jeune fille en guenilles, avec sa peau laiteuse. Aoki ne pouvait rien entendre de son côté. « Misashi ? Est-ce que tu peux trouver un moyen de t’approcher sans trop te griller ? Je sais pas, utilise un Henge ou un truc. Regarde s’il y a un accès à l’étage de la Bijouterie. Si y’a personne au premier, fonce, et entrouvre la fenêtre qui donne sur la rue. Tu peux passer par la ruelle sur ta droite. »Manquait plus à Misashi d’agir.

[Misashi :
Cliquez pour afficher le message:
Quoique tu fasses, tu ne pourras entendre au mieux que :
Seiryuu Gakuen.
avons des informations sur le Seiryuu
dérangeante. Rien de bien
l’Asile de Konoha
Tuez

Envoie moi un Mp sur les actions que tu comptes faire, je te donnerais le résultat]


[Kenji : Comme tu as eu la bonne idée de surveiller Sag, on va dire que tu as réussit à griller Misashi (malgré le soin de la filature de celui-ci) mais ça serait bien d’attendre la réponse de Misashi ou de voir avec lui en MP pour voir comment il s’y est prit et comment tu as pu le griller.]

[Sag : Tu n’as pas vraiment tenu compte des filatures, d’ailleurs ton personnage s’en fou un peu apparement. La rencontre avec Jisseki a du te donner de quoi réfléchir. A moins que tu ne le veuilles vraiment, tu n’as pas vu Kenji pour l’instant. Tu peux répondre avant Misashi, ça donnera peut être plus de grain à moudre pour le Genin.
Si tu ouvres le Document que te tends Jisseki, envoie moi un MP pour que je te dise à peu près ce qu'il y a dedans.]
Aoki Nemuri. Chûnin Punk-repentit (et Fan du tricot...) de Konoha
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Sagara Toshiro »

Effectivement, il s'en foutait des filatures, car il était à peu près sûr que pour l'instant rien ne lui arriverait. Pour l'instant seulement. Il vit arriver une sale gosse en guenilles.
*Ok, c'est maintenant que ça se joue.*
Il l'observa du coin de l'oeil et l'écouta du bout de l'oreille.
*Bizarre... soit elle est totalement abrutie, soit elle cache bien son jeu. Quelle veine j'ai eu de tomber sur une gamine à moitié folle. L'avantage...*
Il sourit intérieurement et ne finit pas sa phrase. il venait d'avoir une idée. Il observa la rue et ses allers et venues. Il savait qu'il remarquerait tout mouvement suspect vu le peu de monde présent. Les grandes foules, ça apparaît toujours mieux pour se planquer, se faufiler, se faire discret. Il le savait. Là, deux choix se présentait à lui. Soit personne ne l'observait et dans ce cas, il pouvait faire à peu près ce qu'il voulait. Soit il était observé... ce dont il ne doutait pas, malgré son apparent je-m'en foutisme et dans ce cas là, il allait pouvoir s'amuser aux dépends de ceux qui l'observaient. La gamine continuait son discours.
*Une mission d'assassinat, pour des infos sur ce truc...*
Il prit le dossier que la gamine lui tendit et l'ouvrit. Il observa la première page et feuilleta les suivantes. La gamine se replaça dans l'ombre d'une maison. Pas étonnant qu'elle soit si blanche, si elle détestait à ce point le soleil. Le bon point pour lui : elle semblait apprécier les ombres. Lui aussi, ça tombait bien. Il se rapprocha d'elle.
"Et bien cela m'a l'air parfait comme échange. Je pense que je vais accepter..."

A peine eut-il achevé sa phrase et s'estimant assez proche de la jeune fille qu'il lança un Kagemane. Evidemment dans la pénombre des maisons, difficile de déceler l'attaque. La petite fille ne s'y attendait pas. Il leva le bras et elle aussi. Un léger sourire s'esquissa sur le visage du Chunin. Un sourire pas franchement rassurant. Il avait observé la disposition des armes de la jeune fille et exécuta ses gestes de manière à ce qu'elle ne puisse pas pouvoir s'en saisir. Il tenait son Wakizashi en main et le poitait en direction de son interlocutrice. Un pas en sa direction. Il lui murmurait.

"T'inquiètes pas gentille. Je vais pas te découper en rondelles. Enfin... pas pour l'instant du moins. Simple sécurité en somme. Et puis on ne sait jamais, au cas où il y aurait des regards indésirables."
Rien sur son visage ou dans ses yeux permettait de savoir s'il s'agissait là réellement de ce qu'il pensait. Ou simplement d'un stratagème... A vrai dire, on pouvait me se demander si cela répondait à une quelconque logique. Non mais... un étranger en plein Konoha, en mission officiel qui sort une arme et la pointe vers un Konohien. Ya de quoi provoquer un incident dimplomatique.
Cependant, un présentiment lui laissait croire que cette jeune fille n'appartenait pas tant que ça à Konoha. Ou de manière indépendante en tout cas. En tout cas, elle n'avait pas la mine d'une ninja académique.
Sagara, il avait envie de lui causer un brin.

"Bon, ya deux choses que j'aime pas :
Qu'on me prenne pour un con.
Qu'on me mène en bateau.
Et là que vois-je ? Les deux réunis. Tout d'abord qu'est ce qui te permet d'affirmer que ces infos sur le Seiryuu nous intéresse ? Je suis ici en mission pour rendre un corps à Konoha. Point barre. Et puis c'est qui cette Dame Matsuo ? Vous débarquez, comme ça, vous me demandez de tuer quelqu'un que je ne connais même pas. Tout ça pour quoi ? Des informations ? Je ne sais même pas de quel type. Excuse moi ma belle, mais une vie vaut bien plus que quelques informations. Et puis, qui me dit que ce n'est pas un piège, un stratagème de Konoha pour créer un conflit avec Yuki ? Désolé ma belle, mais va falloir que tu passes à table un peu plus, si tu veux que je marche. Lorsque quelqu'un m'emploie, j'aime bien connaître son visage et ses intentions..."


Des phrases, il en gardait en réserve, mais pour l'heure il se contentait de celles-là. Il avait pris soin de ne jamais mentionner Kenji, qu'elle que soit la manière. Apparemment, ils en savaient beaucoup sur eux et peut-être même plus qu'eux-mêmes sur leurs propres personnes.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Gzaltan Inuzuka
Chûnin Otaku
Messages : 810
Inscription : sam. 26 mars 2005, 16:08
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konoha no kuni
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Gzaltan Inuzuka »

Il se trouvait allongé sur son lit, les trois chiens, eux, avaient passés la nuit sur le bout de celui-ci, formant une boule de poils qui les combinaient tous les trois . Alors que leur maitre prenait des notes supplémentaires, les caninés, continuaient leur nuit tranquillement, ne se souciant que peu des problêmes extérieurs . Le sabre du chunin était placé contre le mur où le lit s'appuyait, de façon à ce que le garçon puisse l'attraper sans problême si besoin était . Les deux éventails du garçon se trouvaient également au sol, posés depuis trop peu de temps pour avoir pris la poussiére suffisament . C'était, un matin, comme les autres, du moins, c'est ce que l'on dit à chaque fois jusqu'au moment où l'on écrit qu'un élément perturbateur vint montrer le bout de son nez . Cet élément prit incarnation dans la forme d'un pigeon messager qui vint taper du bec contre la vitre, qui eut effet de réveiller les animaux avant même que l'attention du garçon ne soit détournée .

Kisuke, Plue, et Cacamaru émirent chacun leur propre aboiement, et de la boule de poils, il ne resta plus qu'une masse difforme où trois têtes émergeaient avant de finalement se séparer en trois parties . Se levant, l'Inuzuka vint ouvrir la fenêtre et accueillit le pigeon qui ne semblait pas effrayé par l'adolescent qui remarqua vite qu'un message y était accroché . Une nouvelle mission ? Ou un message destiné à le prévenir d'un rendez-vous ? Ce que lit Gzaltan lui montra que cela devait être la deuxiême solution ... un mystérieux informateur lui proposait de le rencontrer devant la bijouterie Kaku Tsurubi pour lui offrir des informations sur le Seiryuu ... encore le Seiryuu ... ces derniers temps, l'Inuzuka avait l'impression d'en entendre souvent parler de cette organisation . Il hésitait ... certes, cela pouvait être intéressant d'en apprendre un peu plus ... mais le shinobi avait vite compris que trop plonger son nez dans des affaires louches était un moyen rapide de se faire tuer discrétement . Alors qu'il allait chasser le pigeon aprés lui avoir fait boire un peu d'eau dans une petite gamelle, le chunin fut pris d'un doute sérieux ... et si ces informations n'étaient pas destinées à lui seul ? Ou alors, et si celles-ci finissaient entre de mauvaises mains ? Il le savait, s'il n'y faisait pas attention, cela le titillerait de l'intérieur et l'empécherait de se concentrer sur ses propres affaires . Il le sentait, il devait s'assurer que rien ne puisse perturber la quiétude de son village . Enfilant son pantalon, attrapant ses affaires et secouant sa couverture, non seulement pour évacuer les chiens du lit, mais également pour la mettre à aérer, Gzaltan quitta bien vite la pension pour se diriger vivement vers le centre-ville .

La bijouterie, il ne savait pas où celle-ci se trouvait en vérité ... et il lui fallut s'arréter dans une rue au hasard et chercher un prospectus contenant un plan du centre-ville pour pouvoir repérer ce fameux endroit qu'il n'avait jamais visité auparavant . Il faut dire que les bijoux n'étaient pas véritablement la passion du garçon . Passant par les toits pour aller plus vite et ne pas être dérangé par la foule, l'Inuzuka traversa cinq rues qui s'entrecroisaient avant d'approcher de celle qu'il visait . Son nez le titillait, parmi les nombreuses odeurs qui flottaient, certaines lui semblaient familiéres ... mais était-ce simplement une coïncidence ? Ou alors les propriétaires de ces odeurs se trouvaient là pour une raison commune à la sienne . Un peu avant d'arriver, le garçon donna des indications à Plue et Cacamaru ...

"Bon, vous deux, vous vous séparez, et vous vous postez chacun aux intersections de la rue ... vous restez le plus discret possible ... et si quelqu'un tente de s'échapper par votre chemin, faites en sorte de lui faire peur, mordez-le au niveau de la jambe, pour tenter de le ralentir ... mais pas de risques inutiles ... jouez sur l'effet de surprise, et s'il devient menaçant, battez en retraite ... Kisuke ... tu restes avec moi !"

Si quelqu'un comprenait qu'il venait du clan des Inuzuka, il pourrait se demander, s'il connaissait un tant soit peu les caractéristiques du clan, où se trouvait son compagnon canin ... ainsi, conserver Kisuke avec lui était préférable pour ne pas éveiller trop de soupçons . De plus, si l'attention du chunin était détournée, son chien pourrait toujours le couvrir un minimum en cas de complications . Pourquoi se prenait-il la tête ainsi ? Peut-être n'était ce qu'une blague, ou alors n'y aurait-il pas de danger ... mais les évenements récents avaient appris au garçon à se méfier ... et préparer le terrain était un moyen utile de se rassurer en quelque sorte . Cacamaru et Plue étaient tous deux partis bondir sur les toits de deux maisons situées à proximité avant de descendre chacun et se placer en vigile de maniére à obéir à leur maitre .

Enfin, il se trouvait à proximité de la bijouterie ... mais personne ne se trouvait là ... mis à part des odeurs et divers passants qui vaquaient à leur occupation ... d'ailleurs, parmi ces odeurs, l'une de celles familiéres se retrouva altérée par une mauvaise odeur que le garçon ne voulut point continuer de sentir ... préférant user de ses propres yeux pour repérer une possible personne louche dans les parages ... mais cela, il ne le trouva pas ... ce qu'il vit, néammoins, ce fut une terrible scêne de lacheté ... un garçon, au regard sombre, se trouvait dans les ombres, menaçait une pauvre petite fille apparement innocente, habillée de guenilles puantes ... un spectacle véritablement affligeant qui ne fit que sursauter le coeur chevaleresque de l'Inuzuka :

* Il faut sauver cette pauvre jeune fille en proie avec cet horrible pervers !*

Bien que ses pensées montrérent un état d'esprit énervé et téméraire, le garçon ne se lança pas héroïquement sur ninja de Yuki pour en venir aux mains et le tabasser en guise de punition ... se plaçant sur le toit au dessus d'eux, un kunaï à la main, le garçon interpella l'inconnu qu'il n'avait pas encore reconnut comme un shinobi de Yuki et le prévint :

"Je serais toi, je ne ferais plus un geste si tu ne veux pas te retrouver avec un kunaï dans la face ! Déclines ton identité et explique-moi pourquoi tu t'en prends à cette jeune fille ! Je me verrais contraint d'agir en fonction de ta réponse !"

Il faisait son devoir, ou du moins, il avait l'impression de faire son devoir en protégeant une apparente citoyenne de Konoha contre un possible citoyen de Konoha ... mais qui n'en était pas sur pour autant . Kisuke se trouvait à coté de l'Inuzuka, également perché sur le toit, reniflant à tout va au cas où un élément extérieur venait déranger son maitre . Le regard de l'Inuzuka était sérieux, il se tenait prêt à lancer le kunaï au moindre geste louche de la part du Yukien ... néammoins, contrairement à ses dires, ce que le garçon visait était le bras tenant l'arme, au cas où la situation dégénérait ... abattre quelqu'un de sang froid ne faisait pas encore parti du quotidien du garçon qui préférait d'abord mettre tout ça au clair .
Gzaltan Inuzuka, Jounin animalier de Konohagakure no sato

.
Avatar de l’utilisateur
Misashi Katzumoto
Genin
Messages : 236
Inscription : sam. 14 mai 2005, 11:45
Localisation : Konoha no Kuni

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Misashi Katzumoto »

Bip bip bip…. Bip bip bip…. Bip bip bip…. Bip bip bip….. VLAM !

Et un réveil de plus… en moins… Le petit canard armé de son tambourin vint heurter le mur avec frénésie. En même temps ça lui apprendra à sonner si fort, si tôt si… longtemps… Mais le volatile avait raison, il fallait se lever. Encore en caleçon, étendu de tout son long dans son lit, Katzumoto ne cessait de se retourner jusqu’au moment ou.

Bouum.

Son lit n’était pas si grand que ça après tout. Se tenant la tête, le Genin sentait un léger bleu sur son coude qui venait de faire la connaissance de la table de chevet. Aie… A présent il était éveillé et prêt à ! Se remettre dans son lit…. Quelle feignasse. S’emmitouflant dans ses couvertures, évitant les rayons du soleil… quel soleil… il fait encore nuit dehors, c’est sans doute pour ça qu’il veut rester. Puis, sans aucune raison aucune il se leva d’un coup sec. La première chose sortant de sa bouche aurait pu être « Mince l’aspirateur ! » mais que nenni.

« Ah merde… la mission ! Je dois essayer de suivre ces Yukiens… Bon vu l’heure je vais pouvoir faire ma ré éducation tranquillement. Ah et peut être acheté un nouveau réveil. »

En prononçant ces quelques mots il ramassait les débris du défunt réveil. 4h avant le rendez-vous ? Il décida alors de faire quelques exercices de remises en forme. Des pompes, des abdos, des tractions et fini par faire un jogging d’1h à un rythme assez soutenu. Plus que deux heures avant le rendez-vous maintenant. Combler des heures creuses n’est jamais bien évident. Le jeune garçon décida alors de prendre une douche et un bon petit déjeuné équilibré avec Frosties « THAAAAATS RIIIIIGHT !!! » et un bon vers de jus de fruit car il faut manger 5 fruits et légumes par jour….. Pour quelqu’un dont les parents en font leur business de vendre des fruits et légumes il doit être bien au dessus de cette dose. A présent il ne lui restait que le temps nécessaire pour rejoindre le rendez-vous.

Préparant son sac en conséquence, il ferma la fermeture du sac, scellant les préparatifs. Ensuite il enroula délicatement de l’adhésif sur ses mains avant d’enfiler des gants pour ne pas se faire trop mal en utilisant ses poings kunai qu’il rangea délicatement à un endroit accessible facilement. De loin il pu voir son sensei, non pas qu’il avait une vision de faucon mais c’est surtout qu’habillé en vert et noir à côté d’un mur beige… y a mieux sincèrement… mais bon il ne s’en était peut être pas rendu compte. Une fois à sa hauteur le briefing commença.

« On change de coin ? Ca va me détendre les articulations. Un peu plus haut, nous serons moins visibles. J’ai avec moi une longue vue, au cas où ils se déguiseraient. »

Maintenant en haut d’un immeuble d’appartement sur un balcon vide ils contemplaient les rues à l’affut d’un mouvement suspicieux. Rien pour le moment.

« Tu es déjà venu dans ce quartier ? C’est assez vertigineux, je trouve. T’as entendu parlé des événements d’hier ? Apparemment, l’un de nos Chûnins s’est fait attaqué. La description de l’agresseur est assez floue. On parle d’une ombre noire. Une petite ombre noire. Elle courait encore les rues… Soyons vigilants. »

*Oula, un Chuunin qui s’est pris une branlée par une petite ombre ? Je sais pas si je vais pouvoir faire grand-chose avec mes petits problèmes mais je vais faire de mon mieux*

« Euh, j’ai du y passer une ou deux fois mais sans plus. Par contre pour hier je n’ai pas été mis au courant. J’ai promené le Yukien partout dans Konoha en faisant plusieurs fois des allers retours pour qu’il ne prenne pas de points de repère… Mais du coup je me suis moi-même perdu et quand j’ai voulu rentrer ça à été une galère pas possible… »

Il marqua une courte pause pour laisser le temps à son senpai de rire un peu.

« Oui je sais, je suis un petit boulet ^^ »

Et peu de temps après celui qui s’était présenté comme étant Sagara venait de sortir marchant d’un pas calme et apaisé. Le problème c’est qu’il était seul… Ceci avait apparemment inquiété. L’inquiétait tellement qu’il venait de demander au Genin de suivre le Chuunin qui venait de sortir de l’Hôtel. Il n’attendit pas la suite des instructions et s’élança du balcon tel un faucon.

« A toute ! »

Sentant l’air se frotter à son corps, le Genin se sentait libre et à l’aise. Effectuant un petit demi-tour en l’air pour atterrir comme une plume et BAAAM. Il n’avait pas pris en compte le tas de cartons et planches le gênant dans son demi-tour le laissant s’écraser au sol lourdement.

« Aie aie aie aie…. »

Misashi se tenait la tête… encore une fois… espérant qu’Aoki n’avait rien vu…. Et surtout que Sagara n’avait pas remarqué.

Il était temps d’enclencher la filature. Suivant discrètement sa cible. Laissant une distance convenable entre eux. Ses pas prévu minutieusement pour ne pas soulever trop de poussière, pas faire de gros bruit en se posant. Tous les détails réglés au millimètre pour éviter d’éveiller les soupçons. Pour l’instant Misashi se trouvait encore dans sa ruelle et n’avait pas le Yukien en vue. Par contre en arrivant au bout de la rue, jetant un léger coup d’œil, il pouvait voir le Chuunin avancer toujours de la même façon. S’il le suivait comme ça Katzumoto serait repéré directement malgré toutes les précautions. Il décida d’utiliser une technique de base, le Henge. Il fallait maintenant visualiser ce que l’on voulait imiter.

*Hmmm… le coup de l’animal était assez bien comme idée… si je me transforme en chien chétif il me soupçonnera moins. *

Réunissant le chakra dans ses mains, il le diffusa ensuite dans son corps au complet grâce au sceau à effectuer pour le Henge. Visualisant l’animal, il commença par une patte, deux pattes, puis les deux autres. Pour que ce soit réussit il fallait changer son apparence totale, passant d’un bipède à un quadrupède. Maintenant la queue, ni trop longue, ni trop courte. Puis les oreilles, retombant sur le visage allongé par un long museau. Et enfin les poils, très fin, mais pas luisant pour ne pas paraître trop choyé.

« HENGE ! »

//HRP// Si jamais l’action n’est pas bonne me le dire et je refais ce passage //HRP//

Mais à part un nuage de fumée, rien n'en sortit. La métamorphose venait de rater. Il commença alors directement une deuxième tentative mais cette fois-ci, en imaginant un passant lambda. Un mec ordinaire. Se concentrant encore une fois, exécutant les signes à nouveau il effectua la technique assez rapidement.

A présent dans le corps d’un homme ordinaire, le Genin gambada à environ 10 mètres du Chuunin. Toujours restant derrière des gens leur tournant autour pour donner l’impression d’être mec ordinaire. Continuant son bonhomme de chemin tranquillement il souriait aux gens qui le regardait amicalement… Et là … Stop. Sagara s’arrêta et se dirigea vers la bijouterie. La bijouterie… celle qui se trouve juste à côté de chez le genin… quelle coïncidence… C’est là qu’une petite personne s’approcha. Et entama une discussion avec le Chuunin. Il fallait donc se rapprocher et quoi de plus simple, il n’avait qu’à aller chez lui.

Avant d’entrer chez lui il reconnut l’autre Yukien qui faisait comme si de rien était. Le jeune homme décida de passer par l’arrière boutique. Une fois chose faite il monta rapidement dans sa chambre libérant le Henge. Sa chambre avait vue sur la rue principale et donc sur les deux protagonistes. Affutant son ouïe autant que possible il ne put cerner que quelques bribes de mots.

«Seiryuu Gakuen.
avons des informations sur le Seiryuu
dérangeante. Rien de bien
l’Asile de Konoha
Tuez »

Il enclencha alors son oreillette et répéta les mots doucement pour qu’Aoki puisse les avoirs. Il ajouta ensuite.

« Qui aurait pensé qu’ils auraient rendez vous à la bijouterie juste à côté de chez moi… Je suis dans ma chambre et j’ai une excellente vue sur eux, je vous tiendrais au courant suivant l’évolution »

Et c’est en finissant sa phrase qu’un Chuunin de Konoha se pointa sur les lieux brandissant une arme et menaçant la cible. Il fallait réagir rapidement mais sans se faire remarquer. Heureusement, cette apparition venait de créer quelques perturbations dans la rue. Il descendit de sa chambre et contacta Aoki.

« On à un petit problème je vais utiliser une excuse pour pointer le bout de mon nez, ne vous dévoilé pas. »

Une fois en bas il s’emprassa de sortir dans la rue un poing kunai à la main.

« Qu’est ce qui se passe ici ? Vous voulez pas allez faire du bruit ailleurs ? »

Faisant comme si c’était juste des vauriens qui foutaient le bordel et en reconnaissant d’abord Sagara puis le Chuunin il prit un faux air surpris et abaissa son kunai.

« Sagara-San, pour ce Chuunin vous menace-t-il ? » s’adressant à Sagara puis se tourna vers l’Inuzuka.

« Gzaltan c’est bien ça ? Je crois me souvenir de toi de l’examen Genin mais c’est très flou… Pourrait-tu m’expliquer le pourquoi de cet assaut, et ce à proximité de mon magasin ? »

Il avait fait exprès de ne pas se tourner vers Kenji et ne pas le reconnaître, il voulait laisser le mystère planer sur la situation et le laisser agir pour avoir l’avantage de la riposte. Et surtout Aoki était toujours planqué et si Kenji s’impliquait dans cette discutions alors il se sera dévoiler et Konoha aurait l’avantage. Une situation assez délicate tout de même.
Dernière modification par Misashi Katzumoto le mer. 26 nov. 2008, 22:30, modifié 1 fois.
Misashi Kaztumoto, Genin "j'oublie de plus en plus de choses" de Konoha

"Today I got lost on the road of life"
-Hatake Kakashi

Konoha, le pays des marmottes psychopathes a tendance schizophrenes
Urusaki Kenji
Chûnin
Messages : 442
Inscription : sam. 28 mai 2005, 17:37
Localisation : Village de Yuki

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Urusaki Kenji »

Kenji s'était contenté de se deplacer vaguement comme pour regarder d'autres fruits.

*Une petite fille ?! C'est quoi cette histoire ? Ellle a l'air d'avoir mauvaise mine en plus...
Bon, ce n'est pas une raison de baisser sa garde*


Il jetta un oeil autour de la scène mais rien ne lui parut clairement louche. [hrp]Sous reserve que le henge de Misashi ne lui saute pas aux yeux, bien entendu. Pareil, je modifierai en fonction s'il le faut.[/hrp] En tous cas, il n'y avait aucune menace envers Toshiro qu'il ne pourrait pas voir. Il reporta son attention vers la scène et vit la petite fille remettre une enveloppe au chuunin.

*Ce sont les informations qu'on cherche ? Non, c'est peu probable, le mot parlait d'un service. Ca doit être les details du service en question. Je me demande ce qu'elle lui a dit, je suis curieux de savoir comment elle ou celui qui l'a envoyée peuvent être au courant de notre venue et du but de notre mission. *

Soudain, Toshiro profita des ombres pour immobiliser la fille, l'empêcher d'utiliser ses armes et pointa la sienne sur elle.

*Eh bien, il semblerait qu'elle n'ait pas jugé neccessaire de preciser cela.
Finalement elle était armée, il faut se mefier de l'eau qui dort comme on dit. Mais on dirait qu'il n'est pas neccessaire que j'intervienne. *


Il continua pourtant à observer la situation du coin de l'oeil, prêt à lancer un kunai ou à foncer aider. Son regard tomba alors sur un visage connu deambulant sur les toits avec un chien. Connu était un grand mot, il l'avait deja vu sans communiquer avec lui, il en était sûr, et il ne souvenais plus dans quelle circonstance.

*Oui... l'examen chuunin. L'Inuzuka, bien sûr. Il avait affronté Ryo, je crois. Zut, il se dirige vers Toshiro, et il a l'air de l'avoir deja vu. Mince. Il n'a pas l'air d'avoir fait attention à moi, par contre*

Un main dans son sac sur des kunais, prêt à les envoyer, il vit le chuunin intervenir dans l'altercation entre la fillette et Toshiro en restant sur le toit. Apparement et à son grand soulagement, il agissait comme s'il ne connaissait pas les deux protagonistes et ne se pas immediatement au combat.

*Bon, il reste à voir ce qui va se passer. Je ne crois pas Toshiro craigne vraiment de ce type, mais il est chuunin et c'est le genre d'adversaire que je ne peux pas leurrer. Zut !*

A cette scène s'ajouta alors Misashi, sortant quasiment de nulle part.

*Mais il vient d'où lui ?* Il regarda autour de lui. *Je ne vois qu'une hypothèse : Il est là à nous surveiller depuis le debut. Ca c'est mauvais, très mauvais, car ça veut dire qu'Aoki n'est pas loin et que je suis decouvert moi aussi. Pour la discretion c'est raté.*

Il s'apaisa, jaugeant calmement la situation. *Si ça se trouve, l'Inuzuka est dans le coup lui aussi, et ce serait moche. Ca voudrait dire qu'on aurait été pris la main dans le sac et qu'il ne nous resterait qu'à nous rendre où tenter de se defendre... conttre tout le village. Arg... Rien que ceux là ça fait trop d'adversaires à la fois.
Non, restons zen. Je vais rester là aux aguets et me lancer dans le combat s'il y en a un. Je ne sais pas ce qui a été decouvert alors évitons de precipiter inutilement les choses. Je suis probablement observé aussi, ne l'oublions pas.*


Il continua à observer la scène, toujours la main sur ses kunaïs, prêt à les lancer.
Urusaki Kenji du Clan Urusaki, Chuunin de Yuki
Jisseki
Genin Peau-Blanche
Messages : 207
Inscription : mer. 22 juin 2005, 12:11
Localisation : Iwagakure no Sato
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Jisseki »

[Il avait observé la disposition des armes de la jeune fille]
Sagara a bien fait de s’acheter des lunettes. La jeune fille n’a jamais portée d’arme. Elle est à poil sous ses guenilles.


Partie, seule, dans l’ombre. La mort, si proche. Grain de sable, soufflé au vent, oui la peur s’empare des cœurs. Une lame pointée sous le nez. Claire. Raie de lumière trouant l’obscur. Elle frémit. Ses forces se liquéfièrent. Elle enviait sa cage, aimait sa cage, son berceau, son nid, le maître l’attendait. Dehors, prisonnière des ombres, que pouvait elle répondre ? Où est la page de son livre ? Le ciel, et quelques nuages, sans pluie ; elle suffoquait. Pourquoi ? Qu’avait elle fait de si mal ? Les ordres, le maître les donne, les susurre à son oreille d’enfant. Pas une larme n’avait rompue la grâce de son visage d’albâtre. Poupée de cire et porcelaine. L’homme crachait ses paroles malsaines. Il violait son corps, sa volonté, sa liberté. Petit oiseau captive d’un sombre filet, elle ne comprit ses dires. Plongée vers l’inconnue, elle perdait le peu d’elle-même. Le fil de son être s’avalait à présent, tel un gigantesque spaghetti cosmique. L’homme la dévorait. S’en rendait il compte ?

On lui avait posé une question. « Questions attendent réponses », le maître disait. Répondre. Le texte ne collait pas. Les mots confiants confus, confits, qu’on frit le matin et mange le soir. De sa tête qui se cogne aux barreaux du parloir. De sa gorge nouée au contact de l’autre. De son ventre vierge vêtu de pauvre. Soudain, elle essaya.
« L’Asile de Konoha. Il faut… Faut ? Devoir ? Non. Besoin ? Je… Dame Matsuo. Piège ? Qu’est-ce qu’un piège ? Piégeur, piégée, moi ? Pourquoi un piége ? Passes à table… Je passe à table. Sur la table, le maître me touche. M’ausculte. Passe à table ? Je dois faire la table ? Faire une table ? Faire sous la table ? Nettoyée sous la table ? Les saletés. Oui, je dois haïr les saletés ! Une personne commence à devenir dérangeante. Rien de bien dangereux. Ca rentre dans vos cordes, je suppose. Nous sommes prêts à les vendre. Vos cordes. Vendre les cordes. Rien de bien dangereux et je dois le transmettre en retour. Voici un gage sur la place. »

Alors qu’elle débitait ses idioties, le visage blême tinté d’une vague expression d’effroi, Gzaltan intervint. Suivit peu après de Misashi. Elle ne réagit pas à la venue des deux personnes. Si Sagara lâche son Kagemane, elle reste dans son coin d’ombre et s’assoie par terre. Elle restera sur la place, comme elle l’a dit elle-même. Si l’un de vous tente de l’emmener autre part, elle ferra des pieds et des mains pour rester sur la place. Sans jamais crier.
Avatar de l’utilisateur
Nemuri Aoki
Chûnin en noir et blanc
Messages : 1042
Inscription : ven. 03 nov. 2006, 15:28
Localisation : Village de la Feuille

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Nemuri Aoki »

[Je précise : Pas besoin d'attendre Aoki pour poster. Il observe et laisse Misashi s'occuper de ça pour l'instant.]
Aoki Nemuri. Chûnin Punk-repentit (et Fan du tricot...) de Konoha
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Sagara Toshiro »

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH, début de post et fausse manip, tout qui s'efface, j'ai dû tout recommencer :cry: . Voilà et désolé tout le monde pour l'attente :). J'espère que cela ne se reproduira plus ^^.

Il fixait la fille, mais rien ne semblait la perturber. Enfin si, ce serait même plutôt le contraire, elle partit dans un soliloque sans queue ni tête, où seuls les mots avaient un sens, mais leur association pouvait laisser perplexe. Sagara mesurait sa chance d’être tombé sur une folle.
*Je sens que ça va être gai… quelle grande comédienne…*
« Et bien, je vois que tu es très douée pour jouer la comédie et les jeunes filles apeurées. »
La phrase avait été prononcée avec le sourire. Il faut toujours sourire dans des situations graves, c’est ainsi qu’elles deviennent plus agréables.
« Bon, alors et si tu répondais à mes questions plus sérieusement et m’expliquais qui est cette dame ? »
Malheureusement, un peu preux chevalier fit son apparition.
*Et merde… j’aurai dû m’en douter que quelqu’un allait intervenir…La poisse…*
Une masse sombre et informe se dessinait sur le toit. Malheureusement, le contre-jour ne permettait pas de distinguer immédiatement les traits de visage du nouvel arrivant. Ses yeux à présent accoutumés à la luminosité nouvelle, ce visage lui parut familier, mais il fut incapable de déterminer où il avait bien pu le voir…
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, voilà qu’apparût Misashi.
*Et bien… quelle coïncidence… non vraiment… je suis absolument certain qu’il passait là par hasard. TOTALEMENT par hasard. Vraiment, j’ai une veine pas possible. Voilà la créature d’Aoki qui nous file. Et lorsque l’on voit la marionnette on peut se douter que celui qui la manipule n’est jamais bien loin… Ah la la, nous avions bien raison de nous méfier… Konoha est de plus en plus louche… En tout cas ce Gzaltan me surprend… pourquoi intervenir si lui aussi nous espionnait ? Gzaltan… Gzaltan… Mais oui ! Il fut l’adversaire de ce déserteur de Kiri et de Ryo ! Le type aux clebs…Punaise que je déteste ces animaux. Je crois vraiment que l’aboiement, appartient à la catégorie des cris les plus abominables du monde animal….*
Et alors que son esprit digressait en analysant la situation, il relâcha son Kagemane et rengaina son Wakizashi, dans son fourreau.
« Ah la la. Gzaltan, je ne pensais pas revoir une tête connue en ce village inconnu. Mais n’étiez-vous pas référencé en tant qu’habitant d’Iwa durant l’examen ? Avec tous ces villages notez que je m’y perds un peu. C’est drôle quand même, que le monde est petit. Vous aviez magnifiquement battu Ryo durant l’examen, je m’en souviens et tenu de fort belle manière face à ce déserteur récupéré par Kiri, ce Mizaki. Un adversaire coriace que vous avez su poussez dans ses derniers retranchements avec un formidable courage. Non, vraiment vos combats m’ont passablement impressionné. Et puis quelle noblesse de caractère aussi ! Vous avez été formidablement digne. Je ne vous cache que j’avais un a priori négatif sur les gens de Konoha, les croyant fourbes et manipulateurs… vous savez le genre de chose que l’on apprend à l’Académie pour vous bourrer le crâne et vous apprendre à haïr l’autre. Et alors que Ryo avait pourtant usé de stratagème presque douteux, vous avez su conserver cette attitude grande et belle ! Ah la la derrière mon écran, je réalisais réellement mon erreur en vous voyant. Vous méritiez mille fois votre grade. Vous possédez une trempe formidable. »
Intarissable, ses mains volaient dans les airs à mesure que ses propos enflammés s’échappaient de ses lèvres.
« Misashi, pardonnez-moi cet incident et je suis heureux de cette intervention, car voyez-vous tout part d’une méprise. Je me promenais tranquillement dans les rues de Konoha, sans me soucier d’où j’allais, ni de ce que je ferai, je profitais simplement du bon air et de la douceur de votre village, lorsque fatigué de marcher, je me décidai de m’arrêter à l’ombre de cette bijouterie afin de me reposer quelques instants. C’est ce moment que choisit cette jeune fille pour venir me voir. Perdue ! Elle était perdue et cherchait son chemin. Je lui répondis que n’étant pas de ce village je ne saurai l’aider. Nous avons alors commencé à discuter et c’est là qu’elle choisit de railler mon village ! Aux dépends de Konoha estimant que nous étions des incapables ! Une faible puissance ! Que nous avions abandonner les autres villages, que nous avions toujours été des traîtres et des lâches ! Mon sang ne fit qu’un tour et je ne pouvais pas ne pas laver cet affront ! Mais c’est au moment où je tenais mon wakizashi que je me rendis compte du ridicule de la situation. Enfin oui ! Est-ce bien sérieux de s’en prendre à une petite fille, pas même armée ? Non, vraiment j’ai honte de moi et vous prie de me pardonner cet accès de colère et d’humeur qui aujourd’hui me met dans l’embarras. J’espère que vous saurez me pardonner. »Finalement après tant de mots débités, il se tut.
*Qu’est ce que je suis bavard quand même…*
Grisé par l’adrénaline née de cette situation, il s’était laissé emporter dans son discours.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Gzaltan Inuzuka
Chûnin Otaku
Messages : 810
Inscription : sam. 26 mars 2005, 16:08
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konoha no kuni
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Gzaltan Inuzuka »

Ce qui se tramait en ces lieux s'avéraient de plus en plus étrange ... tout d'abord ce garçon agressant une petite fille innocente, bien que cela aurait pu être une simple histoire d'agression, le preux chevalier serait venu et aurait mis le méchant sous les verrous et basta fin de l'histoire, il fallut que tout se complique d'avantage, par la venue d'un genin que l'Inuzuka reconnut, comme étant Misashi Katzumoto, qui lui demandait la raison d'une telle intervention . Sans pour autant quitter Sagara des yeux, le chunin adressa un rapide regard au garçon de Konoha pour lui faire comprendre qu'il s'était rendu compte de sa présence .

"Crois-tu que en tant que chunin du village, je puisse fermer le yeux lorsqu'il ya du grabuge ?"

Une réponse qui aurait pu être honnête, si ce n'était que l'Inuzuka cacha qu'il avait en vérité rendez-vous avec un inconnu ici . Cela ayant un rapport avec le Seiryu, le chunin ne voulut pas que des personnes apparement hors cause ne se méle à ces histoires bien louches . Ne détournant toujours pas son attention de Sagara, celui-ci sembla se calmer, rangeant son arme, et paraissant d'avnatage innofensif . Cependant, il n'était guêre question pour Gzaltan de relacher sa position de force qu'il avait à ce moment . Lorsque Sagara commença à parler, pour lancer mille et une flatteries envers le nouvel arrivant, Gzaltan, quelque part dans son cerveau, chercha à retrouver où il avait vu cette personne, se prétendant au courant de ce qu'il s'était passé durant les épreuves chunin .

*Hum...hum...hum... c'est vrai que sa tête m'est familiére, peut-être est ce vrai qu'il se trouvait là ... mais je ne me souviens pas lui avoir parlé ne serait ce qu'une fois, ou que l'on se soit échangé un regard ... peut-être qu'en connaissant son prénom, je pourrais rejoindre les deux bouts, mais pour le moment, je ne parviens pas à savoir s'il se joue de moi, en utilisant peut-être une base de données sur les shinobis du village, ou s'il a vraiment participé à cet examen . Une chose est sure, ce n'est pas un simple amateur de petites filles ... je ferais mieux de tirer ça au clair .*

Continuant son speech, Sagara s'adressa à Misashi, pour lui faire son rapport sur les événements qui se déroulaient en ce moment, Gzaltan, ne quittant pour le moment pas sa pause, écouta attentivement chacun des mots du garçon inconnu . Certes, dans son discours, le garçon semblait avoir une bonne excuse, et se présentait comme étant autant la victime que cette jeune fille qui serait à l'origine de tous ces dégats . Mais pour le chunin, quelque chose clochait, le garçon lui paraissait trop mélodieux pour être franc .

"Wouaf,wouaf !"

Kisuke, toujours posé à coté de son maitre, venait de lever son nez et de lui lancer deux aboiements, qui, en les traduisant, n'avait rien à faire avec la tension de la situation .

*Comme si c'était le moment que Kisuke me dise qu'il a faim ... me voila avec un type inconnu, une gamine, et un genin sur les bras, et allez savoir s'il n'y a pas d'autres personnes dans le coin mélées à tout ça ... que devrais je faire dans cette situation, peut-être n'attend t'il qu'une chose, c'est que je baisse ma garde, ou alors est-il véritablement franc, et c'est sa façon de s'exprimer qui ne me revient pas ? ... voyons voir ... je sais !*

"Bon, pour être franc, ton discours ne m'a pas totalement convaincu, au risque de te vexer, je ne parviens pas véritablement à me souvenir de toi, ton visage ne m'est pas inconnu, mais impossible de me souvenir, ainsi, j'aimerais que tu déclines ton identité, et savoir ce que tu fais véritablement ici . Attention, mon chien vient de me prévenir que mon assistant était parti chercher de l'aide, deux unités de Konoha sont dispersées autour de la zone, surveillant vos moindres faits et gestes, un seul geste louche, et ils n'hésiteront pas à intervenir ... donc pas de blagues !"

Le garçon, qui au début semblait s'être légérement décoincé au moment où il s'était excusé de ne pas se souvenir de Sagara, sembla redevenir sérieux lorsqu'il évoqua la présence des deux unités . Visage sérieux, pour cacher le bluff qu'il venait de mettre en place, au cas où l'individu ne serait pas aussi innofensif qu'il ne laisse le croire . Devait-il se rapprocher d'eux, ou au contraire, rester à sa place ... une partie de lui, lui disait que si le garçon exprimait la vérité, alors, il ne risquait plus rien à baisser sa vigilance, d'ailleurs, il y avait quelques mois, Gzaltan aurait probablement déjà rejoint ce petit groupe, mais aprés les récents événements, il y avait cette autre partie de lui, bien plus méfiante, qui lui disait que baisser sa garde pouvait être fatal .

"Si cela ne vous dérange pas, tant que je n'aurai pas tiré au clair toute la situation, je préfére moi même rester sur mes gardes, qui me dit que vous n'êtes pas un danger public doué pour la manipulation, et qui n'attend qu'une chose, c'est de tous nous dévorer . Bien entendu, si cela n'est pas le cas, alors je m'en excuse, mais ne vous vexez pas à ce que je reste ici .

Misashi, j'aimerais savoir ce que tu sais sur cette affaire ... si j'ai bien compris, nous nous trouvons proche de chez toi ... mais au cas où, il faudrait que tu écrives sur le papier que va te donner Kisuke, ce que tu sais sur cette affaire ..."


Le petit chien fouillant dans les affaires de son maitre, en s'aggripant à la jambe de celui-ci pour pouvoir les atteindre, en sortit, aggripées dans sa gueule, quelques feuilles de papier, et un stylo, que le caniné vint mener à Misashi . Quitte à paraitre parano, Misashi détenait peut-être des informations qu'il ne serait pas utile de révéler à voix haute, l'Inuzuka voulait savoir ce qu'il en était au plus vite, et savoir si le genin n'était là que par pure coïncidence . Lorsque Kisuke s'éloigna de son maitre, le chunin reprit ses interrogations :

"Ensuite, toi, petite fille, ce garçon qui t'a agressé a t'il raison ? As tu véritablement critiqué son village ? Ou votre altercation s'est prononcée sous d'autres circonstances ? Sois honnête, veux-tu ?"

Son cerveau tournait dans tous les sens, il devait penser à garder sa vigilance envers les deux inconnus, à poser les questions tout en prenant soin à ne pas prendre de risques vis à vis des informations qui ne devraient pas être révélées, il devait se méfier continuellement, même si ces gens lui disaient le contraire, devrait ensuite lire le témoignage de Misashi, savoir si la personne qui lui avait donné rendez-vous était bien ici, et bien d'autres choses encore . Cela était rare que Gzaltan se doive d'être prudent dans ses dires et ses actions, jusqu'à maintenant, il n'avait eu affaire qu'à des individus plus ou moins dangereux à qui il était suffisant de coller une rouste, mais là, il y avait trop de facteurs inconnus, et en tant que chunin, l'Inuzuka ne pouvait agir sans réfléchir un minimum .
Gzaltan Inuzuka, Jounin animalier de Konohagakure no sato

.
Jisseki
Genin Peau-Blanche
Messages : 207
Inscription : mer. 22 juin 2005, 12:11
Localisation : Iwagakure no Sato
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Jisseki »

Trop de monde. Trop de paroles. Même le maître parle moins. Ca s’embrouille dans sa tête. Tout va trop vite. L’insecte est soufflé par les mots, elle n’arrive plus à avancer. Sa mission était pourtant simple. Le maître avait mal jugé les Yukiens. Le pays ne semblait pas correspondre avec ses représentants. Trop de questions. Trop de bons sentiments. Décidément, ça déborde. Débordée, la petite fille transporte de lourds secrets sur son dos frêle. La situation lui échappe. Ils devaient être deux. En voici trois. Et elle ne compte pas les chiens. Ni ceux qui l’observent. Elle sent leurs yeux. Elle ne saurait dire comment. Le maître aurait pu l’expliquer. Son corps, son âme réduit en peau de chagrin, affûtent le rasoir de l’instinct. Si la peur vrille ses membres, elle n’ose s’enfuir. Elle a une mission. Le Yukien lui a posé une question. Il veut connaître la dame. N’a-t-il pas entendu ? S’est elle trompé dans son message ? Elle essaye de fouiller dans sa mémoire. Les mots se sont ils mélangés dans sa bouche ? Des rougeurs honteuses lui montent au front. Elle ne mérite pas la confiance du maître, pense-t-elle. Le message était simple, et le Yukien pose encore des questions. Pourquoi ? Pourquoi ? Et ses larmes gagnent ses yeux.

Ils sont tous auprès d’elle. Certains tentent de la défendre. Elle se sent agressée. Elle rentre la tête dans ses épaules. Elle ne veut plus écouter. Elle tente de reprendre le contrôle de ses émotions. Elle doit tout vider dans un grand sac. Et fermer ce sac. Et le mettre dans un coffre. Et fermer le coffre. Et tourner le dos. Et partir. Loin, oui, partir loin de tout ça. Ca fait trop mal. Des images éclosent, et elle ne les comprend pas. Ca, ça fait mal.
Quand le garde chien se tourne vers elle, son corps s’illumine. Elle a enfin repris possession de ses moyens. Elle ose écouter ce qu’on lui raconte. Ca parle d’agression, de critique, de circonstance. Peut être que l’homme chien est le deuxième Yukien. Elle ne se rappelle plus trop de la description du maître. Elle se sent quelque peu différente. Comme si une autre voix se nichait dans sa gorge. Comme si l’autrefois se mêlait au présent. L’excitation se mue en frisson, sa peau se couvre de grain sensible. Une petite fille en elle veut s’exprimer. Une petite fille veut taper du pied.
Sa voix sortie, presque étonnée, aux accents indignés :
« Agressée ? Par lui ? Je suis agressée par vous tous ! Vos discutions me donnent mal à la tête ! J’ai mal. Mal ici », dit elle en montrant son cœur. Puis, un éclair frappa son esprit. Elle reprit le rôle qu’on lui administrait. Sa voix se fit neutre, sans aucune couleur.
« Pour les informations, vous devez tuer Dame Matsuo. Elle dirige l’Asile de Konoha. Une personne commence à devenir dérangeante. Rien de bien dangereux. Ca rentre dans vos cordes, je suppose. Nous avons déjà fait preuve de notre bonne foi.»
Et voici que la jeune fille pétille de nouveau. Une voix aigue à percer les tympans. « Je manque d’air ! Vous me faites tous mal. Et toi ! Et toi ! Et toi là bas qui regarde. Et toi aussi en haut. Tous mal ! » dit elle en pointant du doigt chacun des ninja présents, y comprit Kenji et Aoki.

[Dsl je suis prit d'une grosse baisse de motivation. Si vous n'avez pas assez d'éléments pour poster, faites le moi savoir, je ferrais intervenir Aoki pour faire bouger les choses.
Kenji, comment je peux savoir que pour ton personnage rien n'a bougé si tu ne le poste pas ? Je ne lis pas dans les pensées. Si ça se reproduit, tu peux me MP plutôt. Merci ^_^]
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Sagara Toshiro »

Sagara ne put s'empêcher de pouffer au moment où Gzaltan proféra ses menaces. Non seulement il n'y crut pas un seul instant, mais en plus il ne les jugea pas crédible et préféra manier l'ironie plutôt que d'avoir à se lancer dans de nouvelles longues explications.

"On m'appelle Albert Schwetzer et je suis sodomite de mon état. Je parcours les pays en quêtes d'aventures et d'ustensiles de cuisine.

Finalement, il écouta la suite des propos du maître-chien. La suite l'attendrit presque. Il sentit à nouveau cette profonde humanité, cette sincérité à toute épreuve chez cette personne.

"Vous êtes incroyablement sincères. Je suis véritablement étonné que des gens comme vous existent dans ce village. Non pas que j'ai quelques préjugés concernant Konoha, mais disons que l'attitude de certains de ses habitants peuvent prêter à confusion quant à la droiture et à l'honnêteté de leurs actes."

En déclarant ces quelques mots, son visage se tourna en direction de Misashi, le tout agrémenté d'un large sourire.
C'est alors que la petite commença son cirque. Elle commençait réellement à l'ennuyer, et si elle n'avait pas été une indicatrice précieuse, il ne fait aucun doute qu'il lui en aurait retourné deux. Pour le plaisir. Pour la beauté du geste. Pour son inutilité, son innéficacité et sa gratuité. Il se retint, surtout lorsqu'elle commença à débiter ses salades incompréhensibles.

Son cri lui arracha les tympans, il suivit ses indications et put se rendre compte par lui-même du spectacle.
*Un sujet de laboratoire. Sûr. Quel talent, capable de les détecter, comme ça, sans forcer, l'air de rien, quasiment sans concentration. Elle doit être très forte... Peut-être douée en Genjutsu... peut-être... en tout cas pas d'arme et vu comment elle réagit à la manière dont on lui parle et s'approche d'elle, elle doit être faible dans le maniement des armes et pour le taijutsu. Faut aller voir cette dame Matsuo...
Comment lui faire comprendre que j'accomplirai son truc, sans que les deux autres zigs comprennent, maintenant qu'ils sont au courant...*


Il recula légèrement pour sortir du champ de vision de Gzaltan, guetta un instant où personne ne put le voir ou le fixer (chiens, Misashi et Aoki nouvellement révélé) pour attendre que cela corresponde à un regard aussi désespéré soit-il de la jeune fille. Il fit un signe du doigt, indiquant OK, comme en plongée.
Il espérait qu'elle ait compris.
De toute façon. Elle avait fait son truc et pouvait repartir.
Lui, il restait sur sa faim. il n'aimait pas trop cette histoire.
Trop le sentiment d'être télécomandé. Mais qu'importe, le gars derrière tout ça était peut-être lié au Kage. De toute façon, ce n'est pas en restant chez lui, qu'il en apprendrait plus.
Il paraissait nécessaire de marquer, dès à présent, un retrait stratégique et de s'occuper de cette dame Matsuo.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Gzaltan Inuzuka
Chûnin Otaku
Messages : 810
Inscription : sam. 26 mars 2005, 16:08
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konoha no kuni
Contact :

Re: En face de la bijouterie Kaku Tsurubi [Mission]

Message par Gzaltan Inuzuka »

*Ces gens, ils sont tous bizarres, que ce soit celui-ci, ou celle-là ...*

Gzaltan continuait de surveiller ces deux personnes mystérieuses . Le garçon semblait impressionné par les dires sincéres de l'Inuzuka, qui se demandait lui-même s'il se moquait de lui, tentant de l'amadouer en lui lançant flatterie sur flatterie, ou s'il était sincére . Dans tous les cas, il ne devait pas relacher sa garde, même lorsque la jeune fille se lança dans une crise de nerf . Il n'y avait pas à dire, elle était vraiment bizarre ... la détresse qu'elle exprimait semblait, selon l'impression du chunin, produite par un épuisement mental, comme si la petite venait d'être essorée encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus une seule goutte de jus de patience ou de self-control . Durant la premiére phrase, l'Inuzuka pensa l'amener dans un lieu où elle pourrait se reposer, mais les paroles qui s'ensuivirent l'interloquèrent grandement . Elle évoquait d'assasiner une personne du nom de Matsuo, liée à l'asile de Konoha . Soudainement, l'ambiance ne parut plus la même pour le jeune garçon qui avait le sentiment que la réalité n'était pas celle qu'on lui avait présenté depuis son arrivée . Cette altercation ne semblait plus du tout liée à un simple échange d'insulte, et il ignorait ce qui avait bien pu être dit avant son arrivée . Il était sur maintenant, qu'il ne devait pas fermer les yeux sur la scêne qui se déroulait sous ses yeux ... de plus, les personnes liées à cet événement ne se limitaient pas à ceux que le chunin voyait ... grace à la gamine, Gzaltan comprit que d'autres étaient liés .

*Bon, je récapépéte dans ma tête ... tout cela est trop bizarre ... qu'est ce que je dois faire ... c'est trés louche, trop louche même ... il faut que je tire au clair ce qui est vrai, et ce qui est faux ... et pour ça ... j'ai un moyen ... d'abord ...*

Ne prétant guêre attention au léger recul de Sagara qui faisait ses petits signes dans l'ombre, bien que Kisuke effectua un grognement envers lui pour le prévenir qu'il ne devait rien faire de trop téméraire, le chien imaginant qu'un léger recul symbolisait un plan machiavélique, et ne soupçonnant guêre que cela ne permettait qu'une chose, ne faire qu'un simple signe à la gamine . Gzaltan tourna son regard, tout en scrutant Sagara et la gamine à intervalles réguliers, vers le seul shinobi qu'il ne reconnut pas ... Aoki était certes présent, mais l'autre, qui était-ce ?

"Cacamaru ! Va donc voir le gars qui attend là-bas, et améne le moi ! S'il parait louche, chie un coup, ça fera signe aux autres unités d'intervenir immédiatement !"

Le chien aux baskets sortit de sa cachette et commença à se diriger vers Kenji, en effectuant des petits aboiements pour prévenir le garçon qu'il était sa cible : "Umu, umu !"
Faisant suffisament confiance à son animal de compagnie pour effectuer cette mini-mission, l'Inuzuka se concentra de nouveau vers Sagara et la petite . S'il affirmait vraiment n'être qu'un simple voyageur, celui-ci ne devrait pas refuser de se soumettre aux rêgles :

"Trés bien, monsieur Schwetzer, je veux bien croire que vous cherchez des ustensiles de cuisine, mais par contre, entendre la gamine parler d'assassinat me parait un peu louche . Bref, pour ne pas faire de bourdes, j'estime qu'il est mieux pour tous de se rendre chez les forces de l'ordre ... eux, pourront me dire qui est cette jeune fille, si la raison de votre présence en ces lieux s'apparente bien à ce que vous dites . Et au passage, j'aimerais que ce garçon que je ne connais pas et qui attendais ici nous suives aussi, il y a trop d'éléments bizarres ici pour que je ferme les yeux ."

Il descendit enfin de son toit pour se mettre à la même hauteur que Sagara, Misashi et la jeune fille . Néammoins, Gzaltan tenait toujours son kunaï à la main, il ne savait pas quel serait la réaction de l'un, ou de l'autre . A Misashi, le chunin demanda poliment :

"Pourrais tu demander à Aoki de nous suivre, lui aussi semble lié de prés ou de loin à cette affaire, et je pense qu'il pourrait me renseigner un minimum sur ce qu'il se passe ."

Il regardait Sagara et la jeune fille d'un regard qui évoquait l'attente d'une réaction, il surveillait également le troisiéme individu à intervalles réguliers, ne voulant pas que son chien ne prenne trop de risques .
Gzaltan Inuzuka, Jounin animalier de Konohagakure no sato

.
Répondre

Revenir à « Centre - Ville de Konohagakure no Sato »