[Hopital] Asile de Konoha

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Noriko Asahina, Shimone Ayanami, Haoru Keitjiwa

Kurushimi Kaimetsu
Juste un type un brin bizarre.
Messages : 23
Inscription : dim. 12 mars 2006, 10:05
Localisation : Hi no Kuni ^_^

[Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

[Post précédent Seiryuu]

Réveil. Jin dormait il encore ? Une paire de gardes vint le chercher dans sa chambre, avec pour ordre de l’emmener au hall d’entrée. Si Jin offrit quelconque résistance, ils n’hésitèrent pas à le traîner. Ils avaient la force pour. Une fois arrivé, Jin pu apercevoir Kaimetsu en curieuse compagnie : une fille en fauteuil roulant. Cheveux courts, les yeux mi-clos, elle avait l’air fatiguée. Une cicatrice traçait un sillon épais dans sa chevelure rase. De plus près, Jin pouvait reconnaître Yumi.
« Bienvenu Jin. Bien dormi ? Voici Yumi. Elle va devenir ton assistante. Pour l’instant, elle est un peu faible. Mais elle s’en remettra. N’est-ce pas Yumi ? »Il prit le temps de nettoyer ses lunettes avant d’aborder le vif du sujet.
« Nous allons faire une petite balade. J’ai quelqu’un à vous présenter, je suis sûr que cette rencontre sera intéressante. Du moins, nous comptons sur ta curiosité. Jack le veut lui aussi. Ce n’est pas tout les jours que nous sortirons d’ici, donc profitez du grand air. Maintenant, on me suit. Yumi, lève toi et tente de nous suivre. La marche à pied devrait te faire du bien. »

Sans regarder si la jeune fille avait assez de force pour tenir sur ses jambes, Kaimetsu prit le chemin de Konoha. Après avoir traversé la campagne matinale, le groupe s’engouffra dans les ruelles du village, animées malgré l’heure. Ils croisèrent quelques marchands ambulants, et Kaimetsu acheta des brioches de viandes en guise de petit déjeuné qu’il distribua.
Enfin, ils arrivèrent à l’Asile de Konoha. Aile réservée et peu connue de l’Hôpital de la Feuille. L’endroit était étrangement propre, d’un blanc immaculé, l’aspect lugubre provenant généralement des cris étouffés des patients, ou de l’odeur d’urine que dégageaient certains. Une majorité de vieillards croupissaient dans les couloirs, ils vagabondaient à leur guise, inoffensif. Kaimetsu se présenta à l’accueil, demandant l’Infirmier Makoto. On lui indiqua une salle commune, au fond, en passant par la grande porte à droite. Kaimetsu emmena son petit monde.

« Makoto est un membre du Seiryuu. Il a étudié au sein de notre organisation. Les relations que nous échangeons avec Konoha leur font part d’une partie de notre savoir faire. Un bon deal, je pense. » dit il à Jin sans se soucier de savoir si celui-ci l’écoutait ou non.
Ils arrivèrent dans une grande salle circulaire. Les murs étaient fait de grosses pierres grises visibles, et le sol se composait d’un carrelage noir et blanc à donner le tournis. Une grande baie vitrée donnait la lumière du jour. Les vitres restaient protégées par un grillage solide. Espoirs d’un extérieur que peu de fous reverraient un jour.
Les patients, reconnaissables par leurs chemises blanches taille unique, s’entassaient pêle-mêle tandis qu’au milieu de la pièce se tenait un homme droit, en tenue de médecin, assisté par une infirmière caricaturale. Le médecin, stéthoscope et forte carrure, les cheveux brun profond et coupé très courts, s’occupait à masser le crâne d’un patient. Le fou poussait de petits cris, mélange de surprise et de soulagement. D’un coup, l’expert plissa les yeux, fit quelques Taos avec ses mains et plongea ses doigts sur la masse crânienne du dément. Le patient eu la respiration coupée. Une masse noirâtre commença à jaillir de ses pores comme de grosses larmes, et forma une flaque au sol.

L’instant dura quelques secondes, suspendues. Qu’était-ce que cette substance ? Chakra ? La flaque disparue, aspiré par le corps du fou telle une éponge.

« C’est notre homme. Makoto. » dit il en désignant le médecin dont le regard dégageait une infinie tristesse.
Kurushimi Kaimetsu : " Avant, j'étais schyzophrène. Maintenant, nous allons mieux. "
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Un peu de repos ne lui avait pas fait de mal. Il n'avait cependant pas totalement récupéré. Son esprit était encore embrouillé lorsque deux gardes vinrent le réveiller. Le scientifique ne résista pas. Les gardes l'emmenèrent vers Kaimetsu. Encore lui. Jin se passa la main dans sa chevelure blanche, et observa l'endroit où le blond l'attendait. Son regard balaya rapidement la scène, sans vraiment chercher les détails. Jin venait à peine de se réveiller, et n'était pas encore remis de son ou ses premiers jours au Seiryuu. Il ne savait pas combien de temps il était resté à découvrir le cobaye. Peu lui importait la notion de temps.

Jin s'approcha et remarqua un cobaye, assis dans un fauteuil roulant. Il ne la reconnut pas tout de suite. C'est en s'approchant qu'il remarqua les formes de son visage qui avait néanmoins perdu de sa vitalité. Jin contemplait, avec un peu de recul, son oeuvre. Il se demanda ce qu'il était arrivé à ses cheveux. Jin se remémora peu à peu tout ce qu'il s'était passé, en même temps que Kaimetsu parlait.

« Bonjour Yumi. »

Jin ignora Kaimetsu un moment, le temps de saluer Yumi. Le blond en profita pour nettoyer ses lunettes. Jin avait tellement de choses à voir avec la jeune fille, mais celle-ci ne répondait pas. Elle avait l'air absente, incapable de penser, de parler. Jin avait connu ça avec Jisseki. Après tout, elle avait failli y laisser la vie. Le jeune scientifique lui laissa le temps de récupérer, ce qui lui permettrait aussi de préparer le moment où elle serait d'aplomb.

Kaimetsu les invita tous deux à le suivre dans une petite balade. Il ne les attendit pas. Jin ne pouvait pas laisser son assistante seule. Il lui prit le bras délicatement, le mit autour de son cou, pour l'aider à marcher. Un simple cobaye n'aurait pas eu ce traitement de faveur. Mais Yumi n'était pas un cobaye, c'était un bijou précieux. Pas question de le laisser entre les mains d'autres personnes. Jin n'avait pas la force de faire de Henge. Néanmoins, le groupe arriva sans encombres à destination. Kaimetsu avait même pris le soin d'acheter de la nourriture à un marchand durant la marche, et en avait donné à Jin et à Yumi.

Le groupe entra dans un bâtiment. Kaimetsu connaissait les lieux, vraisemblablement. Il se dirigea vers l'accueil, et demanda quelqu'un. On l'envoya dans une salle, Jin et Yumi le suivirent. L'endroit était propre, c'est ce que put apercevoir Jin. Il ne remarqua cependant pas la malsanité de cet asile. Il trouva ce lieu peu différent de l'image de ce qu'il se faisait du Seiryuu : une prison à cobayes. Et au milieu de cette prison, un gardien. Kaimetsu l'avait présenté à Jin un peu plus tôt.

« C’est notre homme. Makoto. »

Cet homme était un utilisateur du chakra. Il employa une technique sur l'un des cobayes. Une flaque noire sortit de son corps. Jin n'était pas impressioné, ni même intéressé. En quoi faire sortir une flaque noire d'un corps pouvait être intéressant ? De toutes manières, le scientifique avait déjà de quoi occuper son esprit avec la jeune fille qu'il portait.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Avatar de l’utilisateur
Yumi Watase
Étudiante pouikeuse.
Messages : 118
Inscription : ven. 05 janv. 2007, 13:28
Localisation : Dans un asile, dans une salle lugubre_ Je vous suiverais partout_ Maître Jin

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Yumi Watase »

Que faisait-elle là ? Pourquoi y était-elle ? Qu'est ce qu'elle devait faire ?

Autant de questions sans réponses.
La jeune fille ne se souvenait de rien d'autre qu'une impression de froid dans le dos, de douleur un peu partout au buste mais le plus dur avait été sur la tête. Ne restait que des impressions floues et sans bruits. La jeune fille s'était réveillée, tout engourdie et immobiliser sur une table en fer. Froide. Nue, des infirmières masquée s'occupait encore d'elle, certaines bougeaient autour. Yumi se souvient l'une des infirmière lui avait gentiment passé la main sur la joue. Yumi se souvenait de cette impression agréable de chaleur et de douceur. toutes ces femmes l'avait aidée à se redresser, aucune de parlait. Elles mirent un tissus blanc-rouge sur ses épaules et la lui enfilère, c'était une chemise blanche tachée de rouge, Yumi ne savait pas ce que c'était que ces tâches et ne voulait pas vraiment le savoir. En fait elle n'avait envie de rien. Les femmes en blancs la prirent ensuite sous les jambes et la soulevèrent jusqu'à un fauteuil sur roues.
Pourquoi pas après tout...

Les femmes en blancs la poussait dans les couloirs. Des couloirs si blancs qu'on distinguait à peine la séparations des murs entre eux. Elles étaient deux. L'une guidait, l'autre poussait. Yumi vit une porte s'ouvrir sur une pièce plus vaste que le reste. Un homme blond avec des lunettes attendait, les infirmières poussèrent encore un peu le fauteuil et se retirèrent lorsque Yumi fut auprès de cet homme. Peu lui importait qui il était, qu'est ce qu'il allait lui faire.
Elle n'eut pas à attendre très longtemps, trois homme arrivèrent. Deux masqué et un troisième avec les cheveux blancs. Yumi ne les apperçut que du coin de l'oeil. Elle n'avait pas spécialement envie de faire connaissance.
Elle voulait savoir pourquoi elle se sentait aussi vide...
L'homme blond prononça alors son nom, elle aurait bien voulue réagir, levé la tête mais son corps semblait très lent à réagir, voir complètement ammorphe. Elle entendit le mot 'assistante', une deuxième fois son nom, encore des mots, trop rapide, son nom à nouveau... Et un ordre.

Yumi raidit ses bras et décida de s'en servir comme appuit pour lever son corps, ses jambes semblaient presque incapables de recevoir le signal émis par le cerveau de la jeune fille. Soudain son nom fut à nouveau prononcer mais d'un voix différente, Yumi trouva la force de lever les yeux, même si le menton ne suivit pas le mouvement elle vit l'homme aux cheveux blanc, il la regardait sans émotions réelles. Elle sentit son bras être soulevé et son corps élevé ; il l'aidait. Yumi sentit la terre ferme sous ses pieds et décida alors qu'il fallait marcher, elle plia le genoux et tenta de suivre la cadence de cet homme qui l'aidait à marcher. Ce petit manège dura un moment, ils étaient sortit dehors. Le blond au lunettes ouvrait la marche et Yumi ainsi que cet homme au cheveux blanc suivaient. Il lui semble qu'à un moment donné on lui ait tendue une brioche, la douce chaleur qui s'échappait de cette friandise fit du bien à Yumi, elle devina qu'il fallait le manger, ce qu'elle fit. Elle se sentit un peu mieux, ses forces revenait peu à peu. Merci le soleil. Mais cette balade fut de bien courte durée, la petite troupe arrivait en vue d'un grand batîment, l'intérieur était tout aussi blanc que les couloirs de l'endroit où elle s'était réveillée.

Ils marchèrent encore un moment. Les couloirs se succédant les uns aux autres, Yumi n'avait plus vraiment la même notions de l'espace. Ils finirent par rentrer dans une pièce, d'autres personnes étaient là. Pourquoi ? Qu'importe.
Yumi se sentait mieux, elle s'appuyait de moins en moins sur cet homme au cheveux blanc. Lorsque le blond à lunettes se remit à parler Yumi devina que ce garçon au cheveux d'ivoire allait peut-être avoir besoin de ses deux bras. Elle le repoussa alors gentiment, sans animosité, comme pour lui dire 'je vais me débrouiller'.
Une fois sur ses propre jambes sans réels appuis Yumi eut un instant de déséquilibre mais parvint à se rattraper sur le mur. Le contact froid la réveilla et elle leva la tête pour tenter de suivre se qui allait se dérouler ici.
Elle ne vit pas la flaque noir, tant mieux pour elle. Mais ses yeux croisèrent ceux du médecin : tristesse, regret, fatigue, sagesse...
La jeune fille cligna des yeux et les détourna pour regarder les autres patients. L'un deux la regardait et lui souriait d'un air niait. Yumi esquissa elle aussi un sourire. Ses jambes commencèrent à trembler aussi pensa t-elle qu'il lui était mieux de rester par terre. Ses mains glissèrent le long du mur tandis que son point d'équilibre descendait en même temps que le reste du corps. Une fois par terre Yumi resta les mains contre le mur mais son visage, interrogateur, restait posé sur les patients ou sur le medecin.
>(@)< Yumi Watase >(@)< pauvrette perdue à Konoha >(@)<

Miyajima Temple (cours de l'académie) --> La soupe était délicieuse, j'ai bien envie de leur demander la recette <3
Kurushimi Kaimetsu
Juste un type un brin bizarre.
Messages : 23
Inscription : dim. 12 mars 2006, 10:05
Localisation : Hi no Kuni ^_^

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

Jack n’était pas aveugle. Jack regarde par moi. Il voit des choses, beaucoup. C’est son lien vers l’extérieur. Jack est attentif. Jack sait réfléchir. Jack sait. Il reconnaît les jolies choses. Il s’en nourrit. Elles apaisent sa frustration. Sans corps. Sans cœur. Jack est mon radar. Il m’aide. Les Génies ont la fâcheuse tendance à balayer leur regard sur le monde. Trop imbus d’eux même. Trop conscient de leur supériorité. Ils voient, mais ne regardent pas. Merci Jack. Avec toi, mes yeux sont ouverts. Jack jubile. Jack sait. Jack sent le chakra intervenir. Et toute sa puissance. Chakra, ou essence divine. Je suis la fenêtre de Jack. L’ouverture vers le monde.

Kaimetsu prit Jin par l’épaule de façon à le mettre en face de Makoto et de son expérience. Le médecin avait fait venir un autre patient. Un homme sans passion, les membres contrits, entièrement enfermé sur lui-même. Les yeux du fou ne reflétaient aucun sentiment, un vide immense, une perte. Comme si son essence se vidait à travers le monde. Il ne réagissait pas, il se laissait faire, amener devant Makoto par une infirmière. Le médecin massa le crâne de l’homme et répéta son opération. Signe Tao. Comme précédemment, des larmes noirâtres jaillirent de la peau du patient. Curieusement, au fur et à mesure que la flaque grandissait, l’homme regagnait des couleurs. Il revenait à la vie. Son regard reflétait la curiosité. Puis, un léger instant de détresse. Il eu un mouvement de recul.
La flaque noire regagna le corps du patient, et instantanément, il fut de nouveau sans passion. Poupée de chiffon humaine.

Kaimetsu approcha sa bouche de l’oreille de Jin.
« Vois tu, Jin ? Si je t’ai amené ici, c’était pour te montrer ça. Tu ne comprends peut être pas. Avant-hier, tu as tenté une technique. Tu as voulu aspirer le chakra de Yumi. Tu as réussit. Ce n’est pas encore très au point, mais avec de l’entraînement, tu réussiras. Regarde cet homme. Sa technique est vraiment différente de la tienne, pourtant, elles ont un point commun. Il fait sortir le chakra de ces personnes. Il les vide de leur chakra. Et celui-ci se matérialise en une grosse flaque. D’un but similaire, la manifestation du chakra peut être très différente. Voila la première leçon. » dit il en tapotant l’épaule de Jin. Il aurait aimé rendre le jeune homme curieux aux expériences des autres. Certains génies ont le don de reprendre certains éléments et de les améliorer. Kaimetsu voulait approfondir sa connaissance du potentiel de Jin. Il le laissa en plan au milieu de la salle, pour voir s’il allait réagir ou non.

Makoto de son coté avait finit par s’apercevoir de la présence de Kaimetsu. Il dit à son infirmière que les expériences de ce matin étaient terminées, il lui donna congé. Kaimetsu s’enquit rapidement de l’état de Yumi, il claqua ses doigts en face d’elle. « Yumi ? Trop fatiguée, Yumi ? Tu veux boire quelque chose ? » Si elle répondait par l’affirmative, il envoya l’une des infirmière apporter de l’eau sucrée. Kaimetsu ne voulait pas encore tester diverses drogues sur un corps si jeune.
Il se rendit enfin vers Makoto. Salutations, et échange cordial. « Makoto, j’ai besoin que tu expliques ta théorie à un jeune homme. C’est une nouvelle recrue. Ne t’inquiète pas s’il te donne l’impression de ne pas t’écouter. S’il ne t’écoute pas, c’est son problème. Il perdra seulement une dose de connaissance. Or, c’est par la connaissance que l’on améliore l’expérience. Et c’est par l’expérience que l’on voue sa vie à la science. »Makoto avait l’air abattu. Il acquiesça mollement en soupirant. Il dégageait un désarroi total, mais se pliait à la volonté de Kaimetsu. Makoto se mit en face de Jin, sans se présenter.

« Ma théorie… Ma théorie, ce n’est pas encore approuvé, mais je cherche. J’essaye de définir la nature du chakra, de quoi se compose-t-il, et dans quel mesure celui-ci intervient dans notre corps. Le chakra est présent dans tous les êtres vivants. C’est la base de ma théorie. Nous savons que le chakra circule dans nos corps, avec des points spéciaux, des canaux d’énergies. Pourtant, le chakra n’est pas quelque chose de visible. C’est un ressentit.
Je travaille essentiellement sur la folie. Selon moi, la folie et le chakra peuvent interagir. Exemple : Si un homme a une mauvaise circulation du chakra, cela entraînera obligatoirement un effet sur son corps ou sa psyché. De cette mauvaise circulation peut naître ce que j’appel : le mauvais chakra, ou chakra noir. Ma technique consiste à séparer le mauvais chakra, à l’expulser du corps du patient. Je dois maintenant trouver le moyen pour le maintenir hors du corps. Sinon… sinon… »
Makoto étouffa un sanglot. Il serra les poings, empêchant ses larmes de couler. Il fit quelques excuses, avant de prendre la direction de son bureau.
Kaimetsu restait très calme. Il retira et essuya ses lunettes.

« Bien. Jin, j’ai envie que tu vérifies la base de la théorie de Makoto. Tu vas me prendre un cobaye dans la salle, dans les fous disponibles. Et tu vas retenter la technique que tu essayais d’acquérir dans ta chambre. Celle pour aspirer le chakra. Les gens du commun ont très peu de réserves de chakra, ils n’ont pas appris comme les ninja à le malaxer et à faire grandir cette réserve. Il est donc plus difficile d’aspirer du chakra à une personne lambda qu’à un ninja. Il faut fouiller plus loin. Fait le. »
Kurushimi Kaimetsu : " Avant, j'étais schyzophrène. Maintenant, nous allons mieux. "
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Jin n'était pas spécialement fan des théories. Bien sûr, les théories servaient à la pratique, mais cet homme faisait le contraire. Il essayait d'établir une théorie à partir de la pratique. Jin n'en voyait pas l'utilité. A quoi bon émettre des théories ? Ce ne sont que des mots en l'air. Cependant, après explication de la technique de cet homme, Jin sentit qu'il fallait qu'il essaye quelque chose. Selon Makoto, le chakra pouvait avoir une bonne ou une mauvaise circulation. Jin n'avait jamais pensé à une telle idée. Pour le scientifique, jusqu'alors le chakra était une énergie que l'on utilisait, et non une énergie qui était utilisée constamment par le corps. Jin prit alors quelques secondes après le discours de Makoto pour fermer les yeux et sentir son chakra circuler à l'intérieur de lui. Il ne ressentait pas ces effets sur son corps. Y avait-il vraiment une bon et un mauvais chakra, comme il y a de bons et de mauvais sucres ? Si c'était le cas, alors il est vrai que cette pratique serait utile pour l'objectif de Jin. Sa créature, dépourvue de mauvais chakra, serait alors plus forte, en meilleure santé.

Kaimetsu s'adressa à Jin. Jin obéit. Il avait envie d'expérimenter cette théorie, et tester cette technique de libération du mauvais chakra. Cependant, ce n'était pas ce que le blond lui demanda. Jin devait retenter cette technique qu'il avait utilisée plus tôt sur Yumi. Bien, pourquoi pas après tout ? Il lui manquait de savoir comment stocker ce chakra pour le réutiliser, car c'était là tout l'intérêt de l'apprentissage de cette technique.

Il s'approcha d'un cobaye, et posa sa main sur son dos. Effectivement. Jin constata qu'il sentait à peine le chakra dans le corps qu'il touchait, voire même pas du tout. Il essaya quand même. Visualiser la chaîne, afin de dérégler la circulation du chakra. Piéger le chakra, en visualisant cette bouche vorace, puis laisser s'évaporer ce trop plein de chakra, que Jin ne pouvait contenir à cause de sa faible constitution. Il n'avait pas la même sensation qu'avec Yumi. Il apparaissait clair que le chakra est une énergie qui se développe. Jin avait appris quelque chose de nouveau grâce à Kaimetsu : la réserve de chakra peut augmenter. Une nouvelle question se posait alors à lui : comment faire pour augmenter cette réserve de façon artificielle ? Le scientifique avait tellement à apprendre. Mais chaque chose avait son temps, et Kaimetsu le guidait au mieux.

La première tentative échoua. Jin ne perçut même pas de dérèglement de circulation. A vrai dire, lorsqu'il avait visualisé la chaine, il n'avait pas trouvé le chakra de son cobaye. Il n'avait donc pas pu s'employer à son absorption. L'émission était tellement faible. Jin devait se concentrer. Le premier objectif était de percevoir cette quantité infime de chakra. Pour celà, il lui fallait se concentrer. Se concentrer et fermer les yeux. Réduire les 5 sens. Ne plus rien voir, ne plus rien entendre, ne plus rien toucher, ne plus rien goûter, ne plus rien sentir. Il devait se rapprocher de cet état, pour laisser son chakra trouver l'autre chakra. Percevoir uniquement grâce à cette énergie. Mais pour se concentrer, Jin devait d'abord chasser de son esprit toutes ses pensées divergentes. Oublier Yumi, oublier Jisseki, oublier ses objectifs, se concentrer sur la perception du chakra. Dans ce labyrinthe qu'est le corps, le chakra de Jin cherchait. Celà lui prit quelques minutes avant de stopper sa recherche un instant. Il ne trouvait rien, car il cherchait au hasard. Et s'il concentrait sa recherche sur un point stratégique ? Le chakra a besoin d'être malaxé avant d'être utilisé. Si Jin peut percevoir la source du chakra, alors il pourrait trouver sans problèmes cette source chez toutes les autres personnes, et dérégler la circulation dès la racine. Il gagnerait ainsi en temps et en énergie lors de l'exécution de la technique. Jin se mit alors en quête de cette source, afin d'attirer le chakra hors du corps du cobaye.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Avatar de l’utilisateur
Yumi Watase
Étudiante pouikeuse.
Messages : 118
Inscription : ven. 05 janv. 2007, 13:28
Localisation : Dans un asile, dans une salle lugubre_ Je vous suiverais partout_ Maître Jin

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Yumi Watase »

C'était amusant.

Taper les mains les unes contre les autres dans un rythme de danse. Yumi ne savait pas pourquoi elle le faisait mais elle le faisait. Le fou à coté d'elle semblait vouloir passer le temps et s'amuser avec elle. C'était assez répétitifs mais au moins ça l'occupait. Alors qu'elle continuait son petit jeu ; lorsque l'homme blond au lunettes lui claqua les doigts devant le nez, son visage se tourna vers lui, tandis que ses mains continuaient de danser. Yumi réfléchit un instant à la question de cet homme : elle ne savait pas trop...
Ses jambes tremblaient, sa vue se troublait... Peut-être fallait-il qu'elle mange ou boive quelques chose. Elle hocha la tête de haut en bas mais très doucement, comme si elle hésitait... Mais bon qu'y pouvons nous ?

L'homme se détourna de la jeune fille et parla à une femme en blanc. Le fou pressa les mains de la konohanienne et celle-ci recommença à jouer avec lui. Peu de temps après cette même femme en blanc s'approchèrent d'eux et donna un verre d'une eau un peu opaque. L'infirmière emmena le fou plus loin, Yumi les regarda s'éloigner avant de goûter cette eau. C'était bon, Yumi sourit délicatement en continuant de siroter son verre.
D'un air distrait, toujours assise prêt du mur, Yumi regarda le garçon au cheveux blanc, il semblait en difficulté, la jeune fille ne comprenait pas pourquoi et surtout il ne comprenait pas ce qu'il faisait. Elle décida de ne rien dire et de continuait à regarder.
>(@)< Yumi Watase >(@)< pauvrette perdue à Konoha >(@)<

Miyajima Temple (cours de l'académie) --> La soupe était délicieuse, j'ai bien envie de leur demander la recette <3
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Jin tentait de trouver à travers son cobaye le peu de chakra qui circulait. Mais le problème n'était pas tant de trouver ce chakra, mais de l'extirper. Après quelques tentatives, Jin avait réussi à trouver une source plus importante de chakra que dans le reste du corps. Il avait ainsi réussi à trouver à l'intérieur du cobaye le flux d'énergie qu'il cherchait. Ce n'était pas suffisant. Lorsqu'il avait tenté d'extirper cette énergie, cette dernière n'avait pas réagi au chakra de Jin. Il avait pourtant agi de la même façon qu'avec Yumi. Il avait visualisé son propre chakra en forme de chaine, afin de couper et dévier le chakra du cobaye. Mais cette étape n'avait pas fonctionné. Jin ne sentait aucun changement dans le flux étranger. Jin avait vu l'évidence. Le cobaye n'était pas habitué à malaxer son chakra. De ce fait, ce dernier est resté inactif et comme visqueux, voire solide. Impossible de manipuler le chakra simplement. Cela demandait donc un effort supplémentaire à Jin. Il devait non seulement se concentrer pour effectuer la technique, mais il devait aussi tenter de manipuler le chakra adverse; la tâche étant plus difficile avec le chakra de cet inconnu que celui de Yumi. Ce n'était cependant pas la seule chose qui tracassait Jin. Avec un peu de temps, il réussirait facilement à manipuler le chakra de son cobaye et de l'extirper comme il l'avait fait avec Yumi. Il lui restait néanmoins une chose importante à réaliser : garder le chakra extirpé. Jin était trop faible pour capturer le chakra. Du moins, après avoir effectué la technique, le corps du scientifique ne pouvait pas supporter un corps étranger. Alors comment stocker cette énergie ? Un corps plus fort ? Peut-être plus habitué au chakra et moins fatigué. Jin détourna le regard de son cobaye un instant. Il cherchait Yumi. Il lui fit signe de s'approcher, ayant totalement oublié son nom. Il savait qu'il y avait un "yu" quelque part, mais impossible de se rappeler de son nom.

Yumi s'approcha et Jin posa sa main sur sa poitrine, comme la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Yumi eut la même réaction que cette fois-là. Elle se raidit un peu. Jin ne perçut pas cette tension, et continua ce qu'il était en train de faire. Mais contrairement à ce que Jin avait fait à Yumi la première fois, le chakra n'allait pas sortir du corps de Yumi mais y rentrer. Jin voulait se servir de son assistante pour essayer de conserver ce chakra. Jin savait que la physiologie d'un être humain n'avait aucun rapport avec le chakra. La preuve en était cette jeune fille devant ses yeux et la petite iwaienne de 9 ans qu'il avait rencontré plus tôt. La capacité à conserver du chakra est donc soit quelque chose d'exceptionnel chez une personne, soit commun à tout le monde. Si Yumi ne pouvait pas contenir le chakra étranger, c'est que personne ne le pouvait. Jin ne croyait pas aux coïncidences. Si lui et son assistante, deux personnes différentes, ne pouvaient pas recevoir de chakra alors personne ne le pouvait, sauf cas exceptionnel. Jin se concentra sur son cobaye, Yumi n'était là que lorsque Jin extirperait assez de chakra pour le déplacer vers le corps de son assistante. Les yeux fermés, Jin chercha le flux d'énergie dans le cobaye, afin de le travailler pour pouvoir l'extirper plus facilement. Jin savait qu'il n'y arriverait pas du premier coup, et surtout, qu'il n'y arriverait pas en un clin d'oeil. Celà demanderait beaucoup d'efforts et beaucoup de temps, mais Jin n'en manquait pas.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Kurushimi Kaimetsu
Juste un type un brin bizarre.
Messages : 23
Inscription : dim. 12 mars 2006, 10:05
Localisation : Hi no Kuni ^_^

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

Jack l’avait vu. Il était certainement le seul. Il ne m’en a pas fait part tout de suite. Jack aime ses secrets. C’est pourtant un grand bavard. Disons plutôt qu’il aime l’effet de surprise. Afficher sa sapience au bon moment, quand tout est déjà trop tard. Je ne te connais que trop bien, Jacky. Jack a le flair et l’œil acéré d’un fauve. Makoto partait, tournant le dos à tout le monde. Il est le seul ? Du moins, le croit il. Le seul a avoir vu le papillon qui le suivait. Papillon virevoltant qui suit le médecin en chef. Curieux tableau.

Jin avait enfin réussit à extirper le chakra du corps de ce pauvre malheureux. Plusieurs tentatives s’étaient retrouvées nécessaires. Jin était du genre acharné. Il n’abandonnait pas. De plus, au contact de Yumi, il devait se sentir comme possédé. Des images chimériques et complexes lui apparaissaient en flash, lui dictant la conduite à poursuivre, une manœuvre qu’il connaissait déjà mais dont il n’avait su choisir parmi le lot des possibles. La jeune fille était elle consciente du processus ? Ses yeux restaient dans le vague des simples d’esprit. Encore sous le choc, sans doute.
Se servant de son corps comme d’un pont, Jin essaya de transvaser le chakra entre son cobaye et Yumi. Le corps de Yumi pouvait il conserver du chakra ? La réponse, et c’est mon dernier mot Jean Pierre, était non. Le chakra étranger, si infime soit son influence, se désagrégeait dans le corps de la jeune fille. Il disparaissait naturellement. Inutile.
Vidé d’une partie de son chakra, l’homme entrait dans une sorte de transe. Visions hallucinatoires à l’image des déshydratés.

Kaimetsu souriait. Jin avait enfin parfaitement maîtrisé le Chakra Kyushu. Il souriait car même si le jeune homme avait maîtrisé la technique, cette maîtrise serait peut être une déception. Le chakra Kyushu ne pouvait conserver le chakra étranger. Il fallait commencer l’escalier par la première marche. Kaimetsu ne doutait pas de Jin.
Pendant que ce dernier travaillait encore sur son expérience, Kaimetsu en profita pour fouiner à l’intérieur de l’Asile. L’information est la première arme du ninja et du scientifique. Au moins, voici un point qu’ils partagent. La réaction de Makoto lui semblait quelque peu disproportionné, aussi décida-t-il de commencer son investigation par là.

Il interpella une infirmière du nom de Mashiro :
« Et bien ! Makoto n’a pas l’air vraiment dans son assiette ces temps ci… »
« Non. Il est… bizarre. Cela fait plus d’une semaine, peut être est il malade ? Ou alors, est-ce le climat qui règne en ce moment… »
« Des soucis dans l’Asile ? »
« M’en parlez pas ! Des patients disparaissent. Mais nous n’avons pas le temps de nous en occuper. Le rythme n’a jamais été aussi intense. D’un côté, ça nous arrange presque que de la place se libère. »
« Je ne comprends pas. Des fous circulent dans Konoha, et personne n’intervient ? »
« L’Asile a un statut particulier, vous le savez. Il dépend du Seiryuu Gakuen. Mais nous sommes débordés. De plus en plus de personnes atteintes nous sont remises par les autorités. Et cette rumeur d’Ombre démoniaque… »

Kaimetsu commençait à se rendre compte que la situation dérapait. En se concentrant sur ses recherches, il avait négligé les obligations du Seiryuu au sein de Konoha. Si l’on ajoutait l’excursion de la bête, et le chamboulement qu’elle avait créé, cela en faisait beaucoup ; beaucoup trop pour ses supérieurs. Les intenses pourraient bien le destituer de ses fonctions. Ce n’est pas qu’il y tenait particulièrement, mais être à la tête du département de Konoha ; le plus important au vu des alliances posées ; offrait de nombreux privilèges utiles. Jack ne lui pardonnerait jamais. Son nez était piqué par la curiosité. Une rumeur ? La folie qui se répand ? Cela lui rappelait une vieille histoire sans qu’il arrive à mettre exactement le doigt dessus. Il aurait pu fouiller dans les archives du Seiryuu… trop long. Non. Il préférait l’enquête. Instinct scientifique. Il cherche. Il trouve.

« Dites m’en plus sur cette Ombre démoniaque. »
« Une simple rumeur. Peut être dû à une pathologie particulière. Disons que la majorité des nouveaux entrants en parle. Pas tous de la même façon. Certains restent incompréhensibles. Le médecin chef Makoto a émis l’hypothèse qu’il pouvait s’agir d’un poison, où d’une intoxication hallucinogène. Peut être même un acte terroriste. »
« Qui est le dernier entrant à parler de l’Ombre ? »
L’infirmière mis un petit moment avant de répondre. Elle hésitait. Ses yeux rougirent. « C’est… C’est… Pirette, monsieur. Pirette, un peintre. Veuillez, m’excuser, j’ai… J’ai à faire. » Kaimetsu la retint par le bras. « Indiquez le moi avant de partir, j’aimerais aussi vérifier vos dossiers d’entrants et sortants. » Elle hocha de la tête, pointa du doigt un petit homme dans le fond de la salle. « Les dossiers sont dans ce cabinet, je vous ouvre la porte. » Elle le fit puis disparut dans les couloirs.

Kaimetsu prit un gros livre dans le cabinet et le compulsa parmi les fous. Il s’arrêta sur certains noms, se gratta le menton, et le referma d’un claquement vif. Des yeux, il repéra Pirette, le prit par le bras et l’amena près de Yumi. Il lui fit la causette.
« Pirette ? Bonjour, je suis docteur. Parlez moi un peu de l’Ombre. »
« L’OOOOMMBRE !! Ombre. OMBRE. Ombre. Ombre. OMBre. OMBREEEEEE. L’Ombre horrible. Horriblombre. Noire. Ombre. Du sang. Partout, du sang. Du noir et du rouge. LE sang et l’encre. OMBRE. Devant. Partout. Horrible. Suintante. J’étouffe. Je sens l’horreur monter. Ombre. OOOOOOmbRE. L’OOOMBRE en face. J’ai peur. Vous ne savez pas. Vous ne savez pas. Peindre, finit. » Il termina sa tirade dans un lourd sanglot.
« Je ne pense pas qu’on puisse en tirer grand-chose. » annonça Kaimetsu. « Allons faire un tour dans ses anciens appartements. Jin, Yumi, nous sortons de l’asile. »

Ils quittèrent cet enfer. Dans les rues de Konoha, une légère brise effaçait la migraine que pouvait donner l’endroit. Après une telle expérience, bien des hommes auraient vu le monde autrement. Sur le chemin, Kaimetsu demanda à Jin. « Bravo Jin. Tu maîtrises à présent de Chakra Kyushu. Qu’aimerais tu apprendre ? Je pourrais commencer à t’enseigner en chemin. »
Kurushimi Kaimetsu : " Avant, j'étais schyzophrène. Maintenant, nous allons mieux. "
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

De l'extérieur, Jin semblait assez calme et simplement concentré. Mais il peinait à trouver le chakra étranger. La fatigue se faisait ressentir, si bien qu'il eut un court moment d'absence. La veille avait été vraiment éprouvante et le scientifique n'avait pas totalement récupéré. De plus, il avait enchaîné directement sur un nouvel entraînement. Mais à part cette fatigue physique, Jin était en plein éveil. Il pouvait mettre en application ce à quoi il réfléchissait, et ça lui plaisait. De ce fait, son moral était au plus haut. Il avait envie de continuer d'apprendre. Le court moment d'absence reposa Jin une seconde, et lui permit de se concentrer davantage. Jin fit bon nombre de tentatives avant de pouvoir malaxer correctement le chakra étranger. C'était cette partie que Jin avait du mal à effectuer, car c'était nouveau pour lui. L'extraction, quant à elle, se faisait plus naturellement pour Jin, qui avait passé toute une journée à s'entraîner sur Yumi. Même si Jin était novice, avec un chakra bien malaxé, il pouvait le contrôler et le faire passer dans le corps de Yumi sans trop de problèmes. La première tentative où Jin fit rentrer le Chakra du cobaye dans le corps de son assistante fut déconcertante pour Jin, qui ne comprit pas ce qu'il s'était passé à l'instant où l'énergie avait franchi la peau de Yumi. Il dut faire quelques tentatives en plus pour comprendre. Yumi n'était pas capable de garder un chakra étranger. Le scientifique repoussa alors le cobaye pour rester aux côtés de Yumi. Il avait réussi à extirper du chakra d'une personne quelconque, et il ne trouvait plus d'intérêt à examiner le corps du cobaye.

Ce que voulait Jin était simple : garder le chakra extirpé pour pouvoir le réutiliser. La technique qu'il venait d'apprendre n'était d'aucune utilité si Jin n'avait pas de conteneur. Mais comment garder le chakra utilisable ? La piste de Jin, sur laquelle il basait sa réflexion, était que seul le chakra pouvait manipuler le chakra. Ainsi, et les échecs prenaient tout leur sens, un corps simple ne pouvait pas contenir de chakra. Il faut quelque chose pour contenir ce chakra à l'intérieur du corps. Comment les ninjas peuvent contrôler l'énergie qui coulent en eux ? Jin ne voyait qu'une solution : en manipulant les sources de chakra, le ninja peut faire flotter l'énergie où il veut. Le chakra serait donc une énergie différente pour chaque être. Ce serait une énergie dégagée par chaque organisme, mais tous ces organismes n'auraient pas la capacité de garder le chakra. Ca expliquerait pourquoi Jin n'avait pas trouvé spontanément de chakra dans le corps du cobaye, mais qu'il avait dû chercher une source. Et en canalisant cette énergie, il avait été capable d'en extirper une partie suffisante. Pour garder le chakra à l'intérieur de son corps, il faudrait donc un contrôle sur son propre chakra, afin de le diriger. Ce processus serait donc ce qu'on appelle la malaxation. Jin forçait la malaxation du chakra grâce à son propre chakra. La solution était là : Pour garder le chakra étranger, il fallait que le chakra agisse de façon à ce qu'il forme une barrière, empêchant le chakra étranger de s'échapper. Si Yumi ne pouvait pas contenir le chakra étranger, c'était simplement parce que Yumi ne malaxait pas son chakra de manière à ce qu'il forme une barrière. Ni elle ni Jin ne pouvait le faire. Jin étant trop faible, il ne pouvait pas contenir le chakra à l'intérieur de lui. Il ne pouvait pas non plus demander à chaque être d'apprendre à malaxer son chakra de façon à faire une barrière. Jin voyait une solution peu pratique mais sûrement efficace : Puisque le chakra est une source inépuisable, il fallait stocker ce peu de chakra dans un conteneur. Et de ce conteneur, utiliser le chakra stocké pour stocker davantage de chakra, et ainsi de suite. En stockant peu à peu le chakra, Jin pourrait ainsi utiliser son propre chakra pour stocker le chakra extirpé, et ainsi ne dépendre de personne. Cette solution était plutôt contraignante, mais Jin ne voyait que cette solution pour garder le chakra.

Ainsi, Jin devait se concentrer sur l'apprentissage d'une technique de barrière. Comment manipuler son chakra de façon à ce qu'il empêche le chakra étranger de passer au travers ? Il n'eut pas le temps de réfléchir à la question. Cela faisait déjà quelques minutes qu'il était resté pensif devant son assistante, et Kaimetsu venait de le sortir de ses pensées. Jin leva la tête vers son supérieur hiérarchique avant de regarder l'homme qu'il avait amené avec lui. Jin pensa tout d'abord à un autre cobaye sur lequel il allait s'entraîner. Jin allait accepter, jusqu'à ce qu'il puisse maîtriser assez de techniques pour se pencher sur la jeune iwaienne sans la gaspiller. Jin prenait peu à peu conscience de l'importance de certains cobayes. Ce n'était pas dans son habitude, mais jamais il n'avait eu de cobayes aussi intéressants depuis Jisseki. Mais il n'en fut rien. Le blond pria Jin et Yumi de le suivre à l'extérieur de l'Asile. Jin regarda Yumi. Elle se tenait debout, sans trop de difficulté, mais le scientifique, sans trop savoir pourquoi, passa son bras autour de la hanche de la jeune assistante et la colla contre lui, ce qui était supposé l'aider à marcher.

Le groupe sortit de l'asile et marchait vers une destination inconnue de Jin. Ce dernier suivait Kaimetsu, en attendant de nouvelles directives. Il n'attendait qu'une chose : que Kaimetsu lui donne carte blanche comme il l'avait fait la veille avec Yumi et le jour-même avec le cobaye. Jin développait rapidement de nouvelles connaissances et de nouvelles techniques. Cela lui plaisait. Il sentait qu'il se rapprochait de son but. Kaimetsu profita de la marche pour poser une question à Jin. Ce dernier prit un instant avant de lui répondre, avec la même voix calme, presque timide, qu'à son habitude. Jin cherchait ses mots.

« On peut... garder du chakra ? »

La question que le jeune homme avait prononcée n'était pas exactement celle qu'il pensait. Jin voulait savoir si l'on pouvait garder du chakra dans un objet quelconque, afin de le réutiliser. Il se demandait en fait si le chakra avait une quelconque limite. Dans cette question, Jin espérait une réponse qui ferait coup double. Elle pourrait lui indiquer s'il pouvait garder autant de chakra qu'il voulait dans un corps étranger, ce qui lui permettrait de connaître les limites connues de la créature qu'il voulait développer. Cela lui indiquerait aussi la marche à suivre pour sceller du chakra à l'intérieur d'un objet, afin de le réutiliser. Même si Kaimetsu avait une réponse négative, Jin voulait le constater de ses propres yeux. La réponse du grand blond était simplement nécessaire à Jin afin d'aller plus vite dans son apprentissage.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Avatar de l’utilisateur
Shimone Ayanami
Jûnin
Messages : 2505
Inscription : sam. 27 oct. 2007, 17:21
Localisation : Sur le forum hé patate :P

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

Pendant ce temps là, ailleurs mais pas si loin que ça de l’hôpital…

Une fois les deux genin partis, Shimone avait reporté toute son attention sur l’homme qu’ils étaient chargés d’évacuer du lieu. Celui-ci avait été, semble-t-il traumatisé par l’arrivée de la créature. On pouvait le comprendre, c’était d’un laid ce machin. Maintenant toujours son genjutsu, il reprit : "Dis, tu crois qu’elle pourrait revenir ? Nous devrions partir d’ici pendant qu’il en est encore temps, qu’en penses-tu."
L’homme se mit alors à trembler avant d’acquiescer. "Ne crains rien, je te protégerai." En fait en disant cela, il protégeait déjà cet homme en le rassurant. C’était d’être protégé de sa propre peur qu’il avait besoin.

Plongeant ses yeux dans ceux de l’homme, il l’attrapa fermement, tout en continuant de le rassurer en permanence. Il ne lui voulait pas de mal mais ils allaient utiliser un moyen de transport un peu particulier afin de se rendre là où ils seraient en sécurité. Marcher leur ferait fatalement rencontrer du monde et au vu de la paranoïa de cet homme, ça ne semblait guère une bonne idée. Il aurait aussi pu l’assommer mais il y aurait probablement eut une tonne de paperasse à remplir et il détestait ça, alors autant l’éviter. Logique, non ?
Lorsqu’ils furent prêts, le chunin usa du shunshin pour se déplacer. Ainsi ils allaient si vite que l’autre homme, non habitué à un tel système de déplacement ne voyait quasiment rien autour de lui ne conservant qu’une impression de flou. Il commença à s’agiter et Shimone accéléra encore. Quelques sauts plus tard, il s’arrêta, ils étaient arrivés.

L’homme commença à s’agiter davantage, il fallait faire vite. Le petit problème avec les hôpitaux psychiatriques, c’est que Shimone ne les aimait pas du tout. Un endroit où on soigne les gens à coup de camisole et de lobotomie, non vraiment ça ne passait pas. Ils bourrent les gens de médocs et s’ils n’étaient pas fous à l’arrivée, ils le deviendraient forcément en court de route, alors il n’était pas bien sûr de rendre service à cet homme en le leur confiant, mais ses crises restaient préoccupantes.
En entrant, l’homme sombra dans une nouvelle crise et l’infirmière qui s’occupait de l’accueil murmura un : "Encore ?" Un peu las. Rodée, maintenant, elle appela deux infirmiers pour qu’ils s’occupent de leur nouveau patient. Shimone n’avait aucune envie de le leur confier mais ce qu’il avait vu témoignait du fait qu’il avait besoin d’être aidé.

Lorsqu’il eut disparu, il se tourna vers l’infirmière afin de savoir ce que c’était que cette histoire de "encore".
"Alors comme ça vous êtes victime de votre succès en ce moment ?" Demanda-t-il à la réceptionniste.
"Oui, les arrivées sont de plus en plus nombreuses ces derniers temps, mais je peux savoir qui vous êtes ?"
"Shimone Ayanami, chunin de Konoha." Dit-il en exhibant son bandeau, même à travers son masque son sourire était presque palpable. Il adorait faire ça. "Je peux parler à un responsable ?" Il était soudainement redevenu sérieux. Un tel phénomène était inquiétant et en tant que membre des forces armées du village, il devait en prendre la mesure.
La femme acquiesça et appela un infirmier pour lui demander de le guider jusqu’au bureau de Makoto. Pas question de laisser cet homme se promener librement dans l’hôpital.

Quelques couloirs plus tard, on lui fit prendre place dans le dit bureau et on lui demanda d’attendre. Monsieur Makoto était actuellement en consultation, mais il allait venir. L’infirmier partit le chercher. Ce qu’aucun d’eux ne pouvait savoir c’est que leur homme était justement en route pour son bureau, ses expériences du jour ayant été quelque peu écourtées suite à la visite de Kaimetsu et de sa joyeuse bande.
Le petit problème avec les ninja, c’est qu’ils ont le sens de l’observation et Shimone ne faisait pas exception à la règle. En effet, un détail capta son attention sur le bureau, un bouchon de fiole. Mais où était la fiole ? Enfin, les médecins devaient avoir toutes sortes de produits sous fiole dans leurs tiroirs. Le chunin s’apprêtait à se rasseoir lorsqu’il vit une bague dans une jolie boîte. Sur le bijou, un message était gravé : "Je t’aime Yoshino" et avec, une petite carte donnait l’adresse du bijoutier qui avait fait cet objet mais ça le chunin n’en tint pas vraiment compte. Il n’avait pas besoin d’alliance, il était déjà marié et lui et son épouse avaient ce qu’il fallait à ce niveau.

Soudain la poignée fit le bruit qu’elle était censée faire lorsqu’elle tournait et Shimone fit volte-face, voyant apparaître Makoto. Il avait fait vite cet infirmier qui était censé le chercher. En réalité tous deux s’étaient croisés sur le chemin comme Makoto retournait de toute façon à son bureau.
"Bonjour, je suis Shimone Ayanami, chunin de Konoha." Dit-il en lui tendant la main
"Bonjour, je suis Makoto, infirmier en chef de la branche psychiatrique de l’hôpital." Lui répondit-il en serrant la main tendue. Ses yeux étaient rougis, pourquoi ? Le chunin aurait été bien en mal de le dire.
Lorsque la porte du bureau se referma, un observateur avisé aurait pu remarquer la légère dilatation pupillaire chez Shimone. Un nouveau détail avait attiré son attention : un papillon était entré dans le bureau et semblait suivre Makoto. Drôle d’animal de compagnie.
"Veuillez m’excuser mais je suis quelqu’un d’assez occupé, alors si nous pouvions en venir directement au but." Le ton était agréable et il n’y avait aucune agressivité à y déceler. C’était juste que Makoto était effectivement quelqu’un de très occupé.
"Parfait. J’ai entendu qu’il y avait une multiplication des cas de folie ces derniers temps, que pouvez-vous m’en dire ?"
"Oui…" Ses yeux se perdirent un instant dans le vague, puis il reprit: "C’est exact. Sans qu’on sache pourquoi, de plus en plus de personnes sombrent dans la folie."
"Hum, hum…"

Quelques minutes plus tard Shimone sortait du bureau, pas vraiment satisfait, il aurait aimé en apprendre davantage mais ce Makoto était une vraie tombe (oui je vous fais grâce des réponses évasives qui ont suivis).
L’infirmier en chef étant peut-être moins paranoïaque que la standardiste de l’accueil, il n’avait appelé personne pour raccompagner le chunin. De toute façon celui-ci n’avait aucune envie de traîner ici, les HP c’étaient décidemment pas son truc. En fait il n’avait qu’une envie, sortir. Surtout qu’avec sa dégaine, ils auraient peut-être tôt fait de lui proposer une chambre.

Il se décida quand même à interroger un peu plus avant la réceptionniste, elle serait sûrement plus simple à convaincre. Celle-ci lui apprit entre autre qu’il y avait également eu des évasions d’aliénés ces derniers temps, il ne lui demanda pas pourquoi ils n’en avaient pas fait part aux autorités, elle ne le savait certainement pas. C’est alors qu’il distingua deux silhouettes qui lui étaient familières au dehors. Il remercia la jeune femme et prit congé.
Fuwa et Yumi si ses souvenirs étaient bons. Il s’approcha alors et interpella les deux étudiants, ceux-ci ne s’étant pas présentés au cours depuis un petit moment. "Monsieur Sawaru et mademoiselle Watase… surpris de me voir ? (1) Ainsi c’est là ton véritable aspect Fuwa, ou comment dois-je t’appeler ?" Rappelons-le, Shimone a eu l’occasion de voir Jin sous sa véritable apparence un bref instant lors du cours.

(1) Matrix Reloaded évidemment :P.
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Jin n'eut pas de réponse de la part de Kaimetsu. En effet, juste après que Jin ait posé sa question, le groupe fut découvert par Shimone. A vrai dire, Jin n'avait même pas regardé dans la direction du blond depuis quelques minutes. Ce dernier avait très bien pu filer avant que Shimone ne les découvre ensemble. Jin n'en savait rien, et c'était loin d'être quelque chose dont il se souciait. Jin était surpris d'être interpelé en ces lieux, surtout au nom de Fuwa. Mais après tout, Jin se baladait sans Henge dans les rues de Konoha. Il était si concentré dans sa recherche qu'il avait oublié sa protection. De toutes manières, le Henge de Jin était-il suffisant pour tromper Shimone ? Rien n'était moins sûr. C'était là un point intrigant dans la présence de Jin à Konoha. Il était rentré si facilement dans l'enceinte du village, alors qu'une multitude de gardes entraînés patrouillaient dans tout Konoha. Etait-ce une coïncidence ? Peut-être pas. Si l'on demandait à Jin, il n'y croirait pas. Rien n'est laissé au hasard. Le fait que Yumi soit sous le bras de Jin en ce moment en était la preuve et confortait Jin dans son idée que le destin est tracé pour tout être.

L'homme interpella Jin et Yumi, mais le scientifique ne reconnut pas sa voix. Il fut cependant surpris lorsque cet homme prononça le nom de Fuwa. Jin s'était senti en sécurité depuis qu'il avait découvert le pouvoir de Yumi. Que Shimone lui rappelle le nom de Fuwa lui rappela aussi qu'il était déserteur. Il n'était pas encore assez connu pour être recherché dans tous les villages, peut-être même que son passage à Kiri n'avait pas laissé de traces, ce qui lui donnait cette liberté de mouvement au sein du village de la feuille. Jin leva les yeux vers Shimone afin de lui montrer qu'il avait entendu ce qu'il avait dit. Le scientifique reconnut l'homme dont il avait pris l'apparence. Jin se trouvait dans une situation assez déconcertante : bien que Shimone pouvait ne pas savoir qui était Jin, les faits qui s'étaient passés quelques jours plus tôt avaient dû lui être rapportés. Jin avait utilisé l'apparence de Shimone pour pouvoir emporter la jeune iwaienne dans un endroit isolé. Pourtant, même si Jin avait pris l'apparence du chuunin masqué, il était presque sûr que personne n'avait pu savoir qui était derrière le Henge. De toutes façons, Jin était loin d'être du genre inquiet. Il fixa un instant Shimone, parcoura son corps de haut en bas, mais il ne lui adressa pas la parole. De ce fait, les questions du chuunin n'eurent pas de réponse. Le scientifique ne laissa même pas à Yumi le soin de prendre une initiative. Il tourna le dos à Shimone, forçant son assistante à faire de même, afin de continuer à suivre Kaimetsu. Le jeune homme avait encore beaucoup de travail et n'avait pas le temps de discuter avec des gens inintéressants.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Kurushimi Kaimetsu
Juste un type un brin bizarre.
Messages : 23
Inscription : dim. 12 mars 2006, 10:05
Localisation : Hi no Kuni ^_^

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

Jack est un pervers. Il aime découvrir les êtres qui se cachent. Petit, il regardait par le trou des serrures. Jack aime voir sans être vu. Jack aurait aimé savoir. L’homme ne s’était pas présenté. Il portait un masque. Que cachait il donc ? Pourquoi une telle parure ? A l’instinct, Jack devina que l’homme ne devait pas être prit à la légère. C’était un Ninja gradé de Konoha. Sans émettre une quelconque hypothèse sur son niveau ou sa puissance, avoir affaire à un militaire n’est jamais de bonne augure. L’administration peut réunir de lourdes forces. Le bleu transperçant de son regard plût à Jack. Il frémit comme une jeune fille. Montre moi ce que tu caches sous ton masque. Pourquoi recouvrir un si joli minois ?

Kaimetsu n’eu pas le temps de répondre à Jin, Shimone vint interrompre leur balade. Le Chûnin sortait de l’asile tout comme eux. Qu’avait il bien pu y faire ? La question traversa l’esprit du scientifique. Les autorités de Konoha s’intéressaient elles aux vagues de folies secouant le village ? Fallait il voir Shimone comme un outil ou un gêneur ? Kaimetsu se sentirait frustré qu’on lui vole sa proie. Il tenait à son enquête comme un chien à son vieil os. Recevoir de l’aide était presque avilissant. Toutefois, on ne pouvait faire l’impasse sur un gradé du village ; le cuisiner pourrait s’avérer utile.

« Bonjour » commença Kaimetsu en tendant sa main, « je ne pense pas que nous avions été présenté, si ? Je suis Kurushimi Kaimetsu, du Seiryuu Gakuen. Sawaru et Watase viennent de rejoindre nos rangs, je suis leur instructeur. Vous revenez de l’Asile ? Drôle d’endroit n’est-ce pas ? Hélas, c’est le seul lieu où l’on puisse traiter ces pauvres gens… »

[Un dialogue viendra peut être en Edit ou dans le prochain post de Shimone]

Une fois l’entrevue terminée, Kaimetsu reprit son chemin. Direction les appartements de Pirette. Il se souvint alors de la question de Jin. Question courte et assez vague. Garder du chakra, mais le garder où ? Et quel type de chakra ? Du chakra à l’état brut, ou déjà transformé comme dans l’apparition d’une boule de feu ? Les dispositions du chakra étant pratiquement infinies, avec tant d’aléas, d’exceptions, de personnifications des techniques… Autant répondre un « Oui » évasif sans réellement expliquer. Dans un souci de professionnalisme, Kaimetsu tenta quand même de répondre.

« Pouvons nous garder du chakra ? D’abord, sous quel forme ? Le chakra est une matière, ou plutôt, une chose très malléable. Le chakra à l’état brut existe-t-il ? L’énergie qui circule en chacun de nous peut elle être considérer comme du chakra brut ? Sincèrement, je pense qu’il y a un lien de cause à effet entre le contenant et le contenu. Le contenant, autrement dit le corps humain, ses émotions, son être, ses origines, ses expériences, influe sur l’énergie même qu’est le chakra. Dès lors, le chakra brut n’existe pas. Il n’y a qu’à voir les facultés héréditaires de certains clans. L’origine de la conception d’une personne peut déjà influer sur cette matière mystérieuse et passionnante.
Revenons à ta question. Pouvons nous garder du chakra ? Mais, n’en gardons nous pas déjà à l’intérieur de notre corps ? Pour lier ta question avec la technique que tu viens d’apprendre : pouvons nous garder du chakra que l’on vient de retirer d’un corps étranger ? Certainement. Et je dirais même : de plusieurs façons, qui s’adaptent tous à la nature du chakra étranger. Par exemple, une technique qui est dans la lignée même de la technique que tu viens d’apprendre existe : Le Kyuukyoku Chakra Kyushu. Le Ninja aspire littéralement le chakra étranger pour en faire sien.
Pourtant, cette technique n’est pas toujours efficace. Dans l’exemple de Makoto, il fait apparaître une flaque de chakra. Le chakra n’est alors plus de l’énergie, mais un corps flasque liquide. Peut on ramasser ce corps pour autant ? Il semblerait que non. Il faut trouver une méthode. Rappel toi bien d’une chose, Jin, dans la majorité des cas, seul le chakra peut agir sur le chakra.
Les limites de la manipulation du chakra dépasseront toujours notre entendement. Le chakra est un mystère de plus à découvrir pour favoriser la science. »


Ils arrivèrent face à un hangar sur une place agitée. Partout, des gens peignaient. Les murs étaient couverts de fresques. A coté d’une fontaine, un homme chantait, un chapeau à ses pieds. « Nous y sommes ».
Kurushimi Kaimetsu : " Avant, j'étais schyzophrène. Maintenant, nous allons mieux. "
Avatar de l’utilisateur
Yumi Watase
Étudiante pouikeuse.
Messages : 118
Inscription : ven. 05 janv. 2007, 13:28
Localisation : Dans un asile, dans une salle lugubre_ Je vous suiverais partout_ Maître Jin

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Yumi Watase »

Yumi était toujours dans le vague.

elle ne se rappelait vraiment pas ce qu'on avait pu lui faire pour qu'elle soit dans cet état, elle savait juste qu'il n'était pas 'normal' d'être aussi molle et aussi lente. Ses reflexes était quasi inexistants, ses gestes très lents et elle devait se concentrer très fortement pour bouger un petit doigts, aussi ne bougeait-elle pas. On lui avait donné un verre d'eau sucré, c'était bon, le sucre l'avait un peu réveillé, elle en aurait bien voulut un autre mais sa gorge n'avait pas permis à ses paroles de la traversée. Elle avait poser le verre à coté d'elle et avait regardé l'homme aux chveux d'ivoire, quelques minutes plus tard alors qu'il l'appellait elle se leva. Toute seule, ses jambes ne flageollaient plus autant qu'avant mais maintenant il lui fallait marcher, incroyable comme quelques mètres peuvent paraître longs lorsque l'on est pas dans son état normal.

Et alors qu'elle arrivait près de lui, sans lui adresser quoi que ce soit, il posa sa main sur sa poitrine, Yumi frémit, un vieux souvenir que cela lui était déjà arriver lui vint en mémoire. Néanmoins elle ne dit rien, le contact s'éternisa aussi se détendit t-elle un peu, garder ses épaules crispées lui faisait mal à force.
elle ignorait ce qu'il faisait, mais à regarder son visage et les petites moues qui pouvaient y apparaîtrent ça n'avait pas l'air drôle et simple. Et alors qu'elle réfléchissait à cela un frisson dans son buste la chatouilla. Elle se retint de rire, ce chatouillement était assez agréable, même s'il disparaissait vite, il y en avait toujours un nouveau qui venait le remplacer. C'était étrange, comme si la paume de la main de cet homme avait des petites cordes qui la chatouillait à travers la chemise que la jeune fille portait...
Elle se concentrait pour essayer de sentir cette sensation assez plaisante jusqu'à ce que l'autre homme, celui avec des lunettes s'approche avec un autre homme, il avait la même lueur brillante que le fou avec lequel elle avait jouer. Peut-être lui aussi voulait jouer. Yumi leva les mains pour lui proposer de jouer mais la question vint troubler l'oeil. La tirade de l'homme effraya Yumi, elle recula ver Jin, prête à se cacher derrière lui au cas où. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait et elle s'en fichait, il lui faisait peur à crier comme ça...

Tout le temps après elle resta derrière Jin, n'osant pas pour autant à le toucher, gardant les mains prêt de sa poitrine, elle tremblait encore un peu. L'homme blond s'en alla, Jin prit Yumi par la taille et le suivit, d'un certain coté la jeune fille était assez contente de sortir... Elle remarqua par la même occasion qu'elle arrivait mieux à penser par elle-même maintenant. Néanmoins la veille restait floue dans la mémoire de la jeune fille. Ils marchèrent un bon moment, les deux hommes parlaient entre eux, Yumi regardait autour d'elle, ses yeux avaient encore du mal à suivre les déplacements rapide. Ca lui faisait assez mal à force, elle regarda devant elle en se frottant l'oeil et s'arrêta en même temps que Jin.
Un homme étrange avec un masque était apparut.
Yumi frémit, le bleu intense de ses yeux lui rappellait quelque chose, comme lorsque Jin avait poser sa main sur sa poitrine. Des formules, des mouvements non définis parcourait l'esprit de la jeune fille. Ce même homme parla de 'Mademoiselle Watase' c'était qui ? Elle ? pourtant... Les autres avaient toujours dit Yumi, pourquoi lui l'appellait Watase ? Les yeux de la jeune fille s'équarquillèrent sous l'effet de ses pensées, une moue étrange apparut, partagée entre l'incompréhension et les souvenirs dérangeant.
Elle dégaya trop petit bruit qui auraient voulut être des mots, elle avait encore beaucoup de mal à parler.
C'est alors que Jin se tourna, comme il tenait toujours Yumi par la taille elle tourna avec lui. Elle se retourna à moitié pour continuer de regarder cet inconnue pourtant si familier à elle. Shimone quand à lui aurait pu remarquer les changement physique singulier de la jeune konohaienne. Elle n'était habillé que d'une simple chemise tachée de rouge, ses cheveux était coupés d'une manière très irrégulière et un bandage cachait approximativement une grande cicatrice qui courait sur le crâne de la jeune fille. De plus la chemise, un peu trop grande tombait sur un des épaules et laissait voir d'étranges cicatrices sur la nuque de Yumi.

[pareil que le bellâtre blond : peut-être un edit]

Alors que les deux hommes repartaient avec Yumi et reprenant leur dialogue incompréhensible à la jeune fille. Cette dernière continuait de regarder autour d'elle. Maintenant il y avait plein d'individus qui peignaient autour, le groupuscule s'arrêta prèt d'un homme qui chantait. Yumi profita d'un moment d'inattention de Jin pour lui échapper et trotinner (en manquant de se vautrer) jusqu'au chanteur. Le regardant sans gêne.
>(@)< Yumi Watase >(@)< pauvrette perdue à Konoha >(@)<

Miyajima Temple (cours de l'académie) --> La soupe était délicieuse, j'ai bien envie de leur demander la recette <3
Avatar de l’utilisateur
Shimone Ayanami
Jûnin
Messages : 2505
Inscription : sam. 27 oct. 2007, 17:21
Localisation : Sur le forum hé patate :P

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

[hrp] : c’est fait un peu en speed, désolé. Je ne voulais pas vous bloquer trop longtemps et j’ai pas mal de choses à faire ce soir :D.

Jin venait de contempler Shimone, signe qu’il l’avait bel et bien entendu les interpeller, pourtant il ne lui répondit pas, pire encore il lui tourna le dos entraînant Yumi avec lui. Ces jeunes… plus aucune éducation. Le katon le démangeait sérieusement mais s’il cramait le jeune homme, il lui faudrait remplir une tonne de paperasse pour justifier de ses actes alors il utiliserait autre chose, une technique ancestrale mais toujours efficace. C’était une technique de taïjutsu que beaucoup prétendaient maîtriser mais peu nombreux étaient ceux qui étaient réellement capable d’en utiliser tout le potentiel.

Le chunin s’approcha à toute vitesse, arrivant sur Jin avant même que Kaimetsu n’ait ouvert la bouche et là, il déchaîna les Enfers. Reculant son pied il l’envoya brusquement dans le postérieur de Jin lui faisait exécuter un joli petit bond en avant. "Mon pied dans tes fesses, technique ancestrale d’un peu partout." Il allait s’en souvenir de l’ami Shimone quand il voudrait s’asseoir.
Kaimetsu prit alors la parole pour saluer le professeur et se présenta, ce que la bienséance força Shimone à faire de même.

"Je suis Shimone Ayanami, théoriquement l'instructeur de ces deux jeunes gens... c'est chez vous que Yumi s'est retrouvée dans cet état ?" Il était réellement inquiet pour la jeune fille, son allure étant préoccupante. Elle avait bien changé la pauvrette.
Retirant ses lunettes pour ensuite les essuyer, Kaimetsu lui répondit : " Hum... Plus ou moins... Disons qu'il s'en est fallu d'un cheveu. Mais je ne doute pas qu'elle reprenne du poil de la bête"
Il s’en était fallu d’un cheveu pour quoi ? Mystère mais le chunin ne dit rien à ce sujet, peut-être le ferait-il plus tard.
"Étrange manière de traiter vos subordonnés. Je suppose que vous abandonnez l'académie tous les deux ?" Sa dernière phrase s’adressait à Jin et Yumi. Si Jin ne voulait toujours pas quitter son mutisme, il aurait une nouvelle fois droit à la technique ancestrale, quel petit veinard celui-là…

Lorsque les deux jeunes gens eurent répondus, Kaimetsu reprit la parole justifiant la disparition des deux étudiants. "Nous avons réglé les problèmes administratifs. Ils appartiennent encore à Konoha, ce sont des ninja après tout... Le Seiryuu s'occupe simplement de leur formation." L’administration, quelle saloperie.
Shimone haussa alors un sourcil, ce qui sous son masque n’était guère visible, et répondit une dernière fois avant de tourner les talons. "Soit... je vous aurai à l'œil… tous les trois."

Il aurait bien aimé approfondir tout ça mais c’est qu’il avait une équipe à retrouver et si la créature à la poursuite de laquelle il les avait lancé était petite, elle pouvait quand même être dangereuse aussi ne pouvait-il perdre trop de temps.
Lorsqu’il se fut un peu éloigné, une créature à fourrure vint se lover contre sa jambe et remontant celle-ci, elle alla se jucher sur son épaule pour ensuite glisser le long du bras du chunin. Là elle émit une série de petits cris essayant de mimer quelque chose au passage. Le chunin hocha la tête et lui confia une nouvelle tâche. "Parfait, merci. À présent, j’aurais un nouveau travail pour toi. Tu vois les trois zigs qui s’éloignent ? Tu me les suis. Pas d’imprudence hein, en cas de danger, tu disparais et je te réinvoquerai plus tard."

Maintenant qu’il savait où se trouvait son équipe, il ne lui restait plus qu’à les rejoindre. Ils s’étaient arrêtés dans un bar à proximité du quartier des artistes. S’ils se mettaient à picoler pendant le service, ils en prendraient pour leur grade. Oui, ça arrivait aussi à Shimone de boire un petit coup pendant le travail mais il savait quand s’arrêter et puis Ryugi et Shina étaient de toute façon trop jeune pour consommer de l’alcool. Ils auraient droit à un soda s’ils étaient sages.
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
Avatar de l’utilisateur
Furansu Jin
Déserteur
Messages : 255
Inscription : jeu. 02 nov. 2006, 1:38
Localisation : Konoha - Seiryuu Gakuen

Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Le prix à payer pour ignorer les gens était un coup de pied dans les fesses. La douleur ne fut pas très intense sur le moment. Jin avait été surpris, et avait même laissé échapper un petit cri de douleur. Son postérieur commença à lui faire mal quelques instants après le violent coup porté par Shimone. Jin avait beau frotter, la douleur ne partait pas. Même si elle était largement moins intense qu'un arrachage de bras, elle n'en était pas moins dérangeante et très inconfortable. Le scientifique se demandait si elle allait partir un jour.

Mais avec la douleur, Jin avait un bel aperçu de la force de Shimone. C'était moins impressionnant qu'avec la petite iwaienne, mais la force était tout de même d'un niveau au-dessus. En clair, l'idée de vengeance qui avait parcouru l'esprit de Jin s'était envolée aussitôt que la douleur était apparue. Il fallut le temps que Kaimetsu et Shimone discutent pour que la douleur soit acceptable, et que Jin arrêta de frotter. C'est à cet instant que Shimone en profita pour poser une question aux deux jeunes.

« Je suppose que vous abandonnez l'académie tous les deux ? »

L'aca-quoi ? Jin se tourna vers Yumi, qui avait tellement l'air à l'ouest qu'il se demandait si elle savait ce que c'était aussi. Le scientifique n'aurait sûrement pas grand chose à tirer de Yumi dans son état actuel. Il regarda Shimone. La question était tournée de manière à ce que Jin réponde oui, mais c'était peut-être un piège. Ignorer Shimone était dangereux pour son postérieur, mais il ne risquait pas de faire sauter sa couverture. Il ne dit rien, et posa ses mains sur ses fesses, les protégeant d'une éventuelle seconde attaque. Il se rapprocha de Yumi pour se cacher derrière elle. Jin n'avait pas peur de Shimone, mais il n'appréciait pas forcément la douleur. Il choisit tout de même d'ignorer la question du chuunin, espérant qu'elle n'ait pas trop d'intérêt.

A peine fut-il retourné que Jin, malgré les mains sur son postérieur, fit un second bond en avant. Le deuxième coup avait fait plus de dégats que le premier. Mais même si le chuunin frappait le jeune garçon, ce dernier n'avait pas vraiment de rancune envers lui. Son attitude n'avait pas changé, il considérait toujours le chuunin comme inintéressant. Bien sûr, Jin restait humain, et s'il en avait la possibilité, il trifouillerait les entrailles de cet homme pour sa petite vengeance. Mais sa rancune s'arrêtait là.

Shimone disparut et le groupe se remit en marche. Jin massait son postérieur depuis un bon moment maintenant. La douleur durait plus longtemps qu'auparavant. Kaimetsu parlait à Jin, mais ce dernier restait concentré sur ses fesses. Il absorbait quelques bribes du discours du blond, sans vraiment saisir tout le sens de ce qui était dit. Jin avait oublié qu'il avait posé une question, et se demandait pourquoi Kaimetsu faisait tout un blabla inutile. Jin n'aimait pas discuter, et aimait encore moins écouter les gens inintéressants parler. Il resta de marbre, et ne releva pas la discussion. Il se massa les fesses jusqu'à ce qu'ils arrivent devant un hangar, devant une foule. Jin regarda tout autour de lui, et ne remarqua rien de spécial. Il ne faisait plus attention à la douleur, et replongea dans ses pensées expérimentales, suivant Kaimetsu sans vraiment faire attention à ce qu'il faisait, ne s'apercevant pas de la disparition de Yumi.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
Déserteur & scientifique @ Konoha
Répondre

Revenir à « Centre - Ville de Konohagakure no Sato »