[Hopital] Asile de Konoha

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

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Kurushimi Kaimetsu
Juste un type un brin bizarre.
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

Je ne suis pas un artiste. Jack me complète. Jack a une âme de poète. C’est un rêveur. Rêveur agité aux songes peuplés de terreurs nocturnes. Il possède ce grain de folie qui sied aux génies. Jack aime regarder, il prend le temps, il n’a que ça à faire. Jack joue à peindre mes pensées. Abstraction. Monochrome noir. Laisse toi aller, Jack. Bientôt, nous serons parmi tes semblables.

Kaimetsu frappa trois lourds coups à la porte du hangar. La taule résonnait, propageait cet appel dans la totalité du bâtiment. Pas de réponse… Le blond émit un petit soupir. Ces artistes ne sont vraiment pas des personnes convenables. Il arma son poing et cogna la porte sans s’arrêter. Dur réveil. Le résultat faisait penser à une mitraillette. La porte fit mine de s’ouvrir, Kaimetsu arrêta son petit jeu. Un homme hisurte, mal coiffé, les poches sous les yeux et le teint gris, ruminait son éveil, la bouche pâteuse. « Pouviez pas utiliser la sonnette ? » demanda-t-il à demi endormi, son haleine évoquait la nature morte.
Kaimetsu resta interdit, un court instant. Du coin de l’œil, il vérifia la véracité de l’annonce. Son regard tomba sur une maigre chaînette. Au bout, une clochette minuscule, digne d’un chat de gouttière. Kaimetsu eu un sourire gêné. Il fit sonner l’ensemble, pour la bonne forme. Un doux tintement chanta à son oreille. [Tigiling Tigiling] Le type en face de lui s’était déjà rendormit, debout sur place. *Ces artistes ne sont vraiment pas des personnes convenables…*
Kaimetsu fit passer Jin devant, et pénétra non pas le jeune homme mais l’entrepôt. Partout, des épaves humaines ronflaient sur des paillasses. Quelques lève-tôt travaillaient sur la composition de couleurs originales dans un coin éclairé par une large baie lumineuse. L’endroit était baigné de poussière que les rayons de lumière faisaient sautiller. On ne prêta guère attention à la venue des deux scientifiques. Les acheteurs ne viennent pas si tôt habituellement.
Kaimetsu avait besoin d’un guide. Index tendu, il chargea celui-ci d’une dose électrique. Le plantant dans les fesses tombantes de l’ouvreur, il prit un malin plaisir à voir l’homme sursauter, les cheveux tout hérissés. « Bonjour, je suis Kurushimi Kaimetsu, et voici mon assistant Fuwa Sawaru. Nous travaillons pour l’Asile de Konoha, et nous aimerions observer les œuvres de Pirette. Il logeait ici, je crois. »
« C’est exact » répondit l’homme en se massant les fesses. « Hélas, nous avons dû déménager une partie de ses affaires, un homme à prit place dans ses appartements » Le terme appartement désignait en fait une paillasse dans un coin où ranger ses œuvres.
« Qui est cet homme ? » « Un nouveau petit génie. Ce type est sorti de nulle part, et voila qu’il révolutionne la peinture de Konoha. Sa gestion des couleurs est tout simplement hallucinante. De ces peintures se dégage une impression de renaissance. C’est d’ailleurs ainsi que l’on nome son style : l’illumination. Nous l’avons trouvé en train de peindre avec moins que rien, sur le sol. J’ai tout de suite vu son potentiel. J’en ai presque pleuré. Nous l’avons invité parmi nous. Pirette étant… enfin, vous voyez ce que je veux dire. Une place vide ne sert à rien. »
« Comment s’appel cet homme ? » « On l’appel Lion, car c’est ainsi qu’il veut être appelé. C’est son nom d’artiste. » « Et quel est son vrai nom ? » « Ca, je n’en sais rien. D’ailleurs, ça n’a pas d’importance. Seul importe l’art, monsieur. L’art est au dessus de tout ! »
« J’aimerais le rencontrer. » « Il est sur la mezzanine, il doit peindre. C’est un insomniaque. »

Kaimetsu invita Jin à le suivre. Ils aperçurent un homme presque chauve absorbé par sa toile. Kaimetsu tiqua, il s’attendait à une lourde chevelure sauvage. Parfois les surnoms ne reflètent pas vraiment la réalité. Le peintre avait les yeux injectés sur la toile. Son expression ressemblait étrangement à celle de Jin quand il s’adonnait à ses expériences. Cet homme était Lion, pas de doute. Sur la toile naissaient les couleurs. Chatoyantes, éclatantes. Plus que chaudes, elles éblouissaient. Une forme, vaguement humaine se tenait au centre de la toile. Des traits de lumières semblaient sortirent de son corps. A ses pieds, une masse sombre, détaché de son corps. Kaimetsu nota rapidement. Il ne voulait pas interrompre l’artiste. L’homme ne l’intéressait pas pour l’instant. Kaimetsu chercha les autres toiles, par quelques questions, il trouva celles de Pirette. La plupart représentaient une femme, de dos. Kaimetsu avait déjà vu ces formes, mais il ne se rappelait plus où. Le visage absent empêchait une quelconque reconnaissance. Le modèle voulait il garder l’anonymat ?
La mezzanine était large, l’espace comblé par des piles de toiles formant presque des murs. Dans le fouillis ambiant, il était difficile de trouver des traces étrangères. En s’approchant de l’ancienne paillasse de Pirette, Kaimetsu pu remarquer qu’une toile bouchait une fenêtre.
Celle-ci était brisée, totalement explosée. La toile devait couper les courants d’air.
Sur les débris de verre, Kaimetsu surprit un liquide noirâtre. Il observa au loin, la fenêtre donnait sur les toits du quartier. Le liquide formait une sorte de piste. Kaimetsu prit Jin à part : « Jin, reconnais tu ce liquide ? J’aimerais que tu me suives cette piste. Je vais chercher Yumi, et je te rejoins. Attends moi lorsque tu seras arrivé à la source. »

Lorsque Kaimetsu sorti, il remarqua qu’une boule de poil le suivait. On le pistait ? Il s’en occuperait plus tard. Il n’avait rien à cacher.


Yumi
L’homme était grand. Plus qu’un chanteur, c’était un poète. Les mots dans sa bouche se contorsionnaient. Ses paroles faisaient naître un cirque farfelu. Sans queue, ni tête, il restait d’une infinie volupté. Le cirque accueillait son lot de jongleur et de fous. L’homme portait une chemise à manche courte. Yumi pouvait remarquer un numéro tatoué sur son bras. N°45. L’homme se mit à improviser sur le thème d’une petite fille perdue. Yumi pu sentir une coulée froide dans son dos. Si elle se retournait, elle pourrait apercevoir une ombre sans corps, déambulant entre les passant. Au loin, on entendit une personne crier : L’Ombre ! L’Ombre !!
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Furansu Jin
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Jin attendait devant le bâtiment, à côté de Kaimetsu. Ce dernier frappa à la porte, mais il ne se passa rien. Il dut insister pour qu'on vienne lui ouvrir. Jin se demandait à quoi servait de frapper à une porte. Si on voulait qu'elle s'ouvre, il fallait simplement... l'ouvrir. Kaimetsu n'avait même pas cherché à essayer de savoir si elle était ouverte ou non. Pourquoi se faire aider ? Jin regardait la porte. Il attendait qu'elle s'ouvre. Peut-être était-ce un piège, et que l'ouvrir de l'extérieur conduisait vers une mort certaine. Peut-être qu'ils avaient besoin d'un guide pour ne pas se perdre dans le bâtiment.
Lorsque la porte s'ouvrit, Jin recula d'un pas. Un homme apparut dans l'entrebâillement de la porte, visiblement pas en forme. Jin se demandait ce qu'il se passait à l'intérieur de ce bâtiment. Sa curiosité était éveillée, il ne savait pas pourquoi. Il osa un pas en avant pour regarder à l'intérieur du bâtiment. Kaimetsu fit tinter la sonnette. Le scientifique regarda la chaînette qui avait provoqué le bruit, ne sachant pas pourquoi Kaimetsu l'avait utilisée. Puis il se retourna et vit l'homme, assoupi. Etait-il trop fatigué ou ce son de cloche l'avait-il endormi ? Mystère. Jin n'eut pas vraiment eu le temps de se poser plus de question, que son supérieur le poussa à l'intérieur du bâtiment. Jin regarda tout autour de lui avant d'avancer doucement. Il vérifiait qu'il n'y avait pas de pièges, juste des cadavres. L'endroit ressemblait à un champ de bataille, mais Jin s'aperçut bien vite que les hommes n'étaient pas morts, juste endormis. Il aperçut quelques personnes s'acharnant sur des morceaux de tissu. Jin n'était pas hermétique à l'art, il n'en avait juste jamais fait l'expérience autrement que par ses expérimentations. De toutes manières, mettre des couleurs sur une toile ne l'intéressait pas. Il n'en voyait ni l'utilité ni le plaisir que cela pouvait procurer. Il se contenta de tourner la tête vers un homme, dont la voix lui était inconnue.

« C'est exact »

Qu'est-ce qui était exact ? Jin n'avait pas suivi le début de la conversation, mais il s'aperçut bien vite que c'est à Kaimetsu qu'il s'adressait. Le scientifique possédait une capacité étrange à s'habituer à son entourage, si bien qu'il ne prête attention qu'aux nouvelles choses. La voix de Kaimetsu lui était devenue si commune qu'il ne l'entendait pas parler lorsqu'il était plongé dans ses pensées. Le jeune homme aux cheveux blancs ne s'intéressait même déjà plus à la conversation. Il repensa à son expérimentation plus tôt. Comment Jin pouvait-il garder du Chakra, afin de le réutiliser plus tard ? Le corps pouvait garder du chakra, mais difficilement celui d'un étranger. Est-ce qu'un corps initialement dépourvu de chakra pouvait accueillir et conserver cette énergie étrangère ? Jin pensa que c'était fort probable, mais se basait seulement sur son intuition. Il avait envie d'expérimenter, mais il se résigna à suivre Kaimetsu. Après tout, ce dernier l'avait bien aidé ces derniers jours. Il lui avait permis d'expérimenter, sans perturbation extérieure, la technique d'absorption de chakra et, par la même occasion, de découvrir le pouvoir de Yumi.

Les deux compères se retrouvèrent rapidement derrière celui que Kaimetsu recherchait. Le jeune scientifique se demandait encore pourquoi il suivait. Il espérait ne pas être déçu par la raison, et que cette dernière apparaisse bientôt. Jin avait réellement envie d'expérimenter, et trouvait qu'il perdait un peu son temps.

L'homme devant eux semblait absorbé par ce qu'il faisait. Comme toutes les personnes présentes ici, exceptés Kaimetsu et Jin, d'ailleurs. Mais lui dégageait quelque chose en plus. De la lumière, par exemple. Cet homme semblait rayonner. Jin regarda la toile. Il ne vit pas vraiment ce que cela représentait, ne trouvait toujours pas d'intérêt à l'art, mais restait sous l'emprise de la passion de l'artiste. Il regardait, sans rien dire. Kaimetsu en profita pour fouiller la pièce. Jin ne l'avait pas remarqué, et c'est lorsqu'il vint le prendre à part qu'il détourna son regard de la toile. Il revenait à lui. Un instant, il ne comprit pas trop ce qui s'était passé. Il jeta un dernier regard vers l'artiste avant de regarder dans la direction que Kaimetsu lui indiquait. Il désignait un liquide noir, semblable à celui que Jin avait vu dans l'asile. Du mauvais Chakra ? C'est ce que sous-entendait Kaimetsu. Il le pria de suivre la trace du liquide noir.

Cependant, Jin fut alerté lorsque Kaimetsu parla de Yumi. D'une part, Jin l'avait oubliée. Il regarda tout autour de lui. Elle devait suivre le groupe, normalement. Mais elle n'était pas là. Mais d'autre part, Jin craignait que Kaimetsu ne l'appelle trop souvent par son vrai prénom. Jin savait que garder le vrai prénom de ses cobayes pouvait s'avérer dangereux. Lui-même portait un nom d'emprunt, afin de ne pas éveiller les soupçons. Il avait été un peu forcé avec Jisseki, car il n'avait jamais su son vrai prénom. Mais toujours est-il que donner un autre nom à ses cobayes était plus sûr. Il avait déjà choisi Jiyuu. Le scientifique portait plus d'intérêt envers son assistante que vers ce liquide noir. Il choisit d'ignorer l'ordre de Kaimetsu, pour le suivre... avant de finalement se retourner vers le liquide noir. Il s'approcha doucement, s'accroupit - la douleur au postérieur se fit sentir par une sensation de gêne - et posa la main dans le liquide. Il ressortit un bout de verre, provenant de la fenêtre brisée. C'était bête de ne pas profiter de cet instant pour se rapprocher de Lion et son illumination. Kaimetsu n'était pas là, il ne serait pas perturbé par sa présence et par ses ordres. L'artiste était si concentré, le tuer serait un jeu d'enfant.
Dernière modification par Furansu Jin le jeu. 26 juin 2008, 18:01, modifié 2 fois.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
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Yumi Watase
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Yumi Watase »

Comme c'était beau.

Un long fleuve de paroles, Yumi ne comprenait presque rien, son cerveau encore drogué au sédatifs commençait tout juste à réagir aux stimulis environnants. Qu'elle se rende compte que cet homme en face d'elle parlait était déjà un grand effort en soi, mais le bruit alentour, les discussion, les hurlement, les chants...
Le cerveau de la jeune fille était assez agresser en soi mais elle s'en fichait, elle aimait bien la voie de cet homme, ça lui rappelait quelque chose, elle ne savait pas quoi mais c'était joli.

Yumi devait vraiment avoir l'air bizarre.
Sa chemise, trop grande était blanche à l'origine mais d'étranges tâches rouges la recouvrait par-ci, par-à. On distinguait difficilement de quoi il aurait pu s'agir, peut-être du ketchup, mais pour en mettre à ce niveau la jeune fille n'était vraiment pas douée de ses mains... Ou alors peut-être de la peinture... Oui après tout elle était ici dans un quartier de peintres, il n'est donc pas étonnant que cette adolescente ait une chemise tachée de peinture... Rouge... Profond...
La chose bizarre par contre c'est le fait qu'elle ne porte qu'une chemise, rien d'autre pour couvrir ses fines jambes, encore blanches de la saison froide à passées sous les pantalons à l'abris du soleil. Sans doute est-ce mieux, les hommes peuvent ainsi profité et fantasmer sur les jambes d'une toute jeune demoiselle.
Mais elle ne portait même pas de chaussures ? Et regardaez son visage, elle a vraiment l'air ailleurs, comme absente et/ou droguée, vous me direz qu'ici certains artistes n'hésitent pas à consommer pour mieux créer. Mais que porte t-elle sur la tête ? Un bandage ? Pourquoi et... Où sont donc passés ses cheveux ? Mais... Mais la pauvre enfant n'en a presque plus ?!?
Elle avait vraiment l'air perdue et pauvrette, l'homme en face d'elle avait-il remarqué cette spectatrice un peu spéciale ? Le fait est que s'il ne l'avait pas vu, Yumi oui. Elle vit une tâche noir et nette sur le bras de cette homme avant d'entendre, dans l'écoulement mélodieux de son chant et de son instrument une fausse note.

Yumi releva la tête et le regarda surprise, autour d'elle il lui semblait que les choses avait changée : les gens marchaient plus vite, couraient presque. Un son familier parvint à ses oreilles : un cri. La konohanienne tournait la tête vers ce cri pour voir qui criait et pourquoi lorsqu'elle sentit un frisson dans son dos. C'est alors qu'elle l'a vit : une ombre.
Son cerveau, certes drogué rassembla quelques informations, certaines récente d'autre très ancienne : Peter Pan avait lui aussi une ombre mouvante, il essayait de la rattraper. Si Yumi l'aidait peut-être qu'il l'emmenerait voler vers le Pays Imaginaire. Mais... Mais le fou qui hurlait dans l'endroit blanc qu'elle et les deux hommes avaient quitté criait pareil que cette personne qui avait hurlée quelques minutes plus tôt... Alors de toute façon il faut suivre cette ombre... Peut-être même l'arrêter...
Alors Yumi avança, à l'inverse de beaucoup de personnes qui s'éloignait de l'ombre, Yumi s'en approchait. Le chanteur était partit, Yumi n'avait rien d'autre à faire...

L'ombre était juste devant elle, elle tendit la main pour toucher 'l'épaule' de l'ombre...
>(@)< Yumi Watase >(@)< pauvrette perdue à Konoha >(@)<

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Shimone Ayanami
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

Yumi, ce qui va se passer dans ce topic va être pas mal lié à ton perso, je t’invite donc à aller voir les futurs messages et à réagir dessus ^^.

Jin, c'est pas Pirette que tu as devant toi mais Lion :D.
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
Kurushimi Kaimetsu
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Kurushimi Kaimetsu »

Il arrive que le destin soit contre nous. Une sorte de malchance. Des mauvais choix qui entraînent de mauvaises conséquences. Le Karma qui marche à l’envers, on a perdu le mode d’emploi. La poisse est une compagne indésirable. Elle s’accroche avec ses griffes de morpions, ça vous suce la moelle de l’espoir. On s’y habitue parait il. Les Génies ont l’art de s’en sortir. Ils peuvent aller jusqu’au bout. Ils en meurent généralement. Le génie a cette fâcheuse tendance à jouer avec les possibles. Par cela, il est amené au fin contact entre la vie et la mort. Cette espace réservé à lui seul. Hors limite, ni tout a fait au-delà. Ambiguë. Des choix ne s’expliquent pas. Ils sont peut être déjà une conséquence en soit. Quelque chose de lointain. Pré-infantile. Un type un jour a tapé sur un bout de bois, il en est sorti un son, il y a prit du plaisir. Effet papillon. Jin tentait de lapider Lion. Mauvaise pioche.

Jin :
Au moment ou le verre brisé entaillait profondément la peau robuste de Lion, Jin aurait pu connaître son erreur. Sous les guenilles, l’homme était musclé. Des muscles de taulards, bien gonflés et prêt à décrocher une tête. La douleur fit crier le peintre. Un cri bestial qui s’accordait à sa crinière absente. De là venait peut être son surnom. Une fraction de seconde, Jin pu apercevoir les crocs féroces de cette masse de muscles. Pas la bête, mais pas loin, la carrure en moins. Jin ne devait pas aimer les chauves. Il s’en prenait toujours à eux. Réflexe maladif ? Kaimetsu ferrait des expériences plus tard.

Le cri alerta les autres peintres assoupis. Jin n’eu pas le temps de se mettre en garde ; par un réflexe, Lion envoya de la peinture dans les yeux du scientifique grâce à son long pinceau. Il repoussa ensuite le poids plume dans une pile de toile qui s’écroula. Tant d’œuvres gâchées.
« Mais t’es con ou quoi ? Qu’est-ce qui te prend ? »dit le peintre en voyant la longue blessure qui ripait le long de son dos vers les côtes. « Mes toiles en plus. Elle est ratée celle là maintenant. Ca fait mal, enculé. » Il prit un balais qui traînait, et ne devait pas servir beaucoup vu la quantité de toiles d’araignées agglutinées dessus, et frappa le jeune homme avant qu’il ne tente de s’enfuir à s’enfonçant dans l’amas de toiles éparpillées.

C’est alors qu’intervint Kaimetsu. « Jin. Tu es toujours là ? Super, descend, y’a un truc que tu dois absolument voir. » Lion tenta de protester, mais Kaimetsu le calme en le regardant dans les yeux. Un regard persuasif. Suivit d’une belle liasse de Ryos. Un argument de poids, toujours. Il ramassa Jin quelque peu sonner. La poussée de Lion avait percuté son plexus et vidé ses poumons d’air. Le jeune homme toussait, cherchant à reprendre son souffle. On aurait dit un petit chiot. Humiliation.
Dehors se tenait Yumi avec d’autres Genins de Konoha, ainsi que Shimone. Plus intéressant, une petite silhouette en forme d’ombre sur patte. Inhabituel.
Plus intéressant encore peut être pour Jin, au loin se dessinait le corps d’une jeune fille qu’il avait connu. Elle disparue dans un tournant, avalée par la foule apeurée.
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Jisseki
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Jisseki »

Je ne connais pas cet endroit. Je ne connais pas ces rues. Depuis combien de temps suis-je ici ? Ma mission déjà ? Ah oui, chercher quelque chose pour le maître. Lequel. Les noms se mélange dans ma tête. Je ne sais plus. Le nouveau maître. Mais il aime jouer. J’ai l’impression de suivre une succession de rêves. Je me réveil. Je suis quelqu’un d’autre, et quelqu’un d’autre et quelqu’un d’autre. Mais toujours moi. Dans un ailleurs. Endroit différent. Je cherche. Je suis. Je pense. Mais l’existence me prive de passé.
Que dois-je faire déjà ? Ah oui, une course pour mon maître. Des pommes.
Des pommes. Il sera content.

Si maître est heureux, je suis heureuse.
Aussi loin que je me rappel, je ne vois qu’une étendue de roche oxydée. Où est la page ? Où est la page de mon livre ? Je l’ai perdu dans le vent. Je sens les souffles qui m’appellent. Hors de ma nuit, grain de sable, je ne saurais respirer. Sous la pluie, mes pétales de poussières s’exposeront à mon insolence. Le maître ne me permet pas. Ses décisions sont contagieuses. Elles s’imposent. Lente, je me traîne. Car telle est Sa volonté.
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Furansu Jin
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Furansu Jin »

Jin avait transpercé la chair, mais le cobaye était plus résistant que prévu. Merde, Jin y était allé trop lentement. Il faudra qu'il soit plus incisif la prochaine fois. Les conséquences de ses actes étaient plutôt lourdes... pour lui. L'artiste donna la raclée que Jin méritait. Après tout, vouloir tuer quelqu'un dans son dos n'était pas forcément très chevaleresque, et l'artiste lui fit sentir. L'artiste l'aveugla par de la peinture. Jin en reçut dans le yeux, directement. Il n'avait pas eu le temps de refermer les paupières. Il s'était attendu à tout sauf à une réaction violente du cobaye. Ses yeux brûlaient, et la peinture commençait à coller. Jin ne pouvait pas ouvrir les paupières. Il sentait que s'il essayait, il deviendrait aveugle pour le restant de ses jours. Il avait loin d'avoir envie de ceci. Il s'apprêtait à enlever la plupart de la peinture lorsque Lion le vit voler dans une pile de toile. Jin était loin de pouvoir résister à cette montagne de muscles, avec son petit corps frêle. Non seulement Jin suffoquait du coup porté par l'artiste, mais en plus il était retombé sur les fesses. La douleur provoquée par Shimone revint à ce moment. Nom d'un chien, Shimone avait vraiment tapé fort. Jin ne savait plus où donner de la tête. Il s'était mis à quatre pattes afin de reprendre son souffle. Il voulait enlever le reste de peinture de ses yeux, mais il fut ensuite frappé par Lion, qui était loin d'en avoir fini avec le jeune scientifique. Jin ne voyait toujours rien, et sentait un baton le frapper sur le dos. Le garçon s'écroula. L'artiste le fit pivoter pour le frapper dans le ventre. Jin avait du mal à respirer. Sans compter ses yeux qui brûlaient et sa douleur au coccyx qui était revenue de plus belle.

Le jeune garçon tenta désespérément de s'échapper de la colère de Lion, mais il avançait à l'aveuglette. C'était une tentative désespérée pour échapper à un agresseur qui avait la main mise sur sa proie. Du coup, Jin, au milieu de ce qu'il considéra comme des toiles, s'arrêta et se dit, finalement, que s'échapper ne servait à rien. Du moins pas sans ses yeux. Quitte à faire appel au destin, autant forcer la chose. Le scientifique arrêta sa tentative de fuite, et attendit. Il s'attendait à un coup de la part de l'artiste, mais c'est le destin qui frappa. Une voix, qui n'était pas inconnue à Jin, vint le sortir de cet enfer. C'était Kaimetsu. Il devait être avec Yumi. Le scientifique était soulagé. Non seulement il n'allait plus être frappé, mais il allait pouvoir aussi s'occuper de Yumi. Après tout, elle seule comptait pour le moment. Jin, aveugle, tenta un « Jiyuu ? » lancé au hasard. Il n'eut pas de réponse, il en conclut que soit la jeune fille était trop timide pour parler, soit elle ne reconnaissait pas son nouveau prénom. Il faut dire aussi que son entourage ne l'aidait pas en lui rappellant son ancien prénom. Il tenta de se lever, mais la série de coup portés au ventre le fit toussoter. Il sentit même qu'il crachait un peu de sang. Il avait un peu de mal à se lever, et, une fois qu'il était debout, il avait du mal à marcher.

Jin ne sut pas ce qu'il s'était passé entre Kaimetsu et le peintre. Mais peu importe, le blond était venu le chercher pour lui montrer quelque chose qui paraissait important. Seulement, Jin savait trop bien que ce qui était important pour les autres n'était pas important pour lui. C'est sans hâte qu'il reprit son souffle, qu'il se remit à marcher doucement en se tenant les côtes. Peut-être une de cassée, d'ailleurs. Jin n'était pas très solide. Il put enfin essuyer d'un revers de main la peinture en excès qu'il avait sur les yeux, et qui dégoulinait sur ses joues. Il en avait aussi un peu reçu dans la bouche, mais c'était loin de le gêner et d'être nocif pour lui. Il s'inquiétait pour ses yeux. Il tenta de les ouvrir, mais la peinture collait. Il ne pouvait ouvrir que l'oeil gauche. L'autre était recouvert de jaune. Même s'il ouvrait la paupière, il ne voyait rien. La peinture lui brulait l'oeil. Il était moins soucieux de perdre un oeil, puisqu'il pouvait voir avec l'autre.

Quelle raclée. Jin ne portait aucun jugement sur lui-même ou sur l'artiste. Il pensa simplement qu'il avait besoin d'être un peu plus décisif dans sa manière d'agir. Désormais, il n'allait pas rater ses cibles. Les tuer du premier coup était moins dangereux pour lui. Il lui fallait une nouvelle technique, ou avoir une arme en permanence sur lui. Sachant les possibilités du chakra, le scientifique se dirigea vers cette idée. Transformer son chakra en arme. Au lieu de chercher un bout de verre à chaque fois qu'il devait s'emparer d'un cobaye, il aurait mieux fait de fabriquer son arme avec son chakra. En modélisant une sorte d'aiguille, il pourrait percer facilement en direction du coeur. Cette technique semblait simple à maîtriser aux yeux du scientifique. Il n'était question que de modélisation du chakra. Plongé dans cette pensée, il ne s'aperçut pas réellement du fait que Yumi n'était pas avec Kaimetsu. Beaucoup de choses se bousculaient dans la tête du jeune homme un peu étourdi.

Il suivit difficilement Kaimetsu au dehors. Le scientifique fut sortit de ses pensées lorsqu'il aperçut Yumi. De son seul oeil en fonction, il regarda Kaimetsu. Malgré ce qu'il s'était passé, Jin éprouvait un peu de haine envers le blond. Il ne s'était pas occupé de Yumi comme il l'avait dit. Le scientifique lui avait fait confiance pour ce petit instant, mais s'était trompé sur le compte du blond. Il s'aperçut que le Chuunin suivait la drôle d'ombre dont Kaimetsu lui avait parlé. Shimone avait laissé les deux genins seuls avec Yumi. Encore un coup du destin. Reprendre son assistante serait beaucoup plus facile.

Malheureusement pour lui, il ne fit pas attention à la silhouette, qui avait maintenant disparue avec la foule.
Dernière modification par Furansu Jin le ven. 27 juin 2008, 19:40, modifié 1 fois.
Furansu Jin - Fuwa Sawaru
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Shimone Ayanami
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

Gzaltan :
Quelques instants passèrent, pas plus de cinq minutes, mais face à la porte le jeune homme pouvait se demander ce qu’il se passait dans le bureau. Pourquoi était-ce si long après tout ? Ça ne devrait pas prendre plus d’une minute… peut-être l’infirmier était-il retenu par dame Matsuo qui avait quelque chose à lui dire.
La porte s’ouvrit à nouveau sur le jeune homme, il semblait un peu plus tendu. Restant dans l’encadrement de la porte, il sourit à Gzaltan avant de prendre la parole, s’exprimant un peu nerveusement, c’était léger mais perceptible pour quelqu’un d’attentif. "Excusez-moi, je pensais que vous aviez rendez-vous avec dame Matsuo mais elle m’a dit ne pas vous connaître. Puis-je savoir ce que vous lui voulez ? Vous comprenez, dans son…" Il hésita un court instant mais se reprit. "Je ne peux pas laisser n’importe qui la rencontrer."
"En vérité, c’est parce que j’ai besoin d’informations que je me dois de la rencontrer, il s’avère que j’ai eu vent de soucis qui pourraient la concerner, et j’ai pensé que la rencontrer personnellement pourrait me permettre de faciliter ma compréhension. Dites-lui aussi que si elle veut, je veux bien retirer une partie de mon équipement en gage de bonnes intentions."
Répondit Gzaltan.

L’infirmier hocha la tête avant de disparaître à nouveau dans le bureau pour réapparaître quelques instants plus tard. "Dame Matsuo accepte de vous recevoir mais je resterai présent, en outre vous me remettrez vos armes comme vous l’avez proposé." La voix du jeune homme était déterminée et ces conditions semblaient non négociables.
Après que Gzaltan lui eut remis ses armes, l’infirmier ouvrit la porte et se coulant dans la pièce, il l’invita à le suivre avant de refermer la porte derrière eux. La pièce dans laquelle ils se trouvaient à présent était un bureau assez classique, une jolie jeune femme qui ne devait pas avoir plus de la vingtaine s’y trouvait et était occupée à remplir des documents. Elle était blonde et avait les yeux bleus. Elle portait des vêtements lui donnant l’aspect d’une femme d’affaire, chemisier blanc et veston noir sans manche pour ce qu’en voyait Gzaltan. Elle releva la tête vers eux et en voyant le chunin, elle lui sourit.

L’infirmier s’approcha d’elle et déposa sur un coin du bureau les armes de Gzaltan. "Hisho gardera vos armes, maintenant suivez moi je vous prie." Il se dirigea vers une seconde porte qu’il ouvrit et restant dans la pièce, il invita Gzaltan d’un geste à y entrer. La pièce dans laquelle arriva Gzaltan était bien différente de la précédente. Vaste, elle était richement décorée de tableaux sur les murs et de quelques sculptures sur les étagères, entourées de livres. Un bureau trônait au milieu de la pièce, fais dans un beau bois et encombré par les papiers qui s’amoncelaient en hautes piles. Derrière le bureau une chaise à haut dossier faisait face à une paire de chaises assorties, toutes trois faites du même bois que le bureau.

La pièce continuait derrière le bureau pour donner sur une sorte de salon, deux canapés entourant une table basse sur laquelle trônait une théière et une tasse fumante. Sur l’un des canapés une vieille femme était allongée, la cinquantaine passée, elle avait les cheveux grisonnant, lâchés sur ses épaules, mais ses yeux étaient encore perçant et lorsque Gzaltan la vit il put ressentir l’impression d’être analysé de haut en bas comme si elle pouvait voir à l’intérieur de lui, l’observant jusqu’à avoir décortiqué le moindre détail de son apparence. Elle était vêtue d’un kimono long mais décontracté.
"Bonjour Rei. Installe-toi, je t’en prie. Du thé ?" Lui demanda-t-elle innocemment. Si l’Inuzuka acceptait, elle demanderait à l’infirmier de lui donner l’une des tasses contenue dans un des tiroirs de son bureau. "Je vois les marques du clan mais je ne vois pas de chien. Tu l’as laissé dehors ?" Elle laissa l’Inuzuka répondre et hocha la tête d’un air approbateur avant de reprendre. "Venons en aux faits, ainsi donc j’aurais du souci à me faire ? Qu’as-tu entendu à ce sujet ?"

[hrp] : Tu suis le déroulement de ce post, ensuite tu peux poser tes questions à Matsuo, j’y répondrai par mp ou éditerai ton post pour les y ajouter si tu l’envois directement. Elle aura également d’autres questions pour toi mais ça tu t’en doutes :P.
J’aimerais également savoir ce que ton personnage a sur lui, donc son équipement mais aussi les éventuels autres objets ^^.
Lis également le hrp de fin, il te concerne ^^.


Ryugi et Kaworu :
Shimone écouta sans rien dire les paroles de Ryugi, acquiesçant lorsque le genin se tourna vers lui. Il s’en sortait assez bien et le chunin était content de lui. "Et chez ce Makoto, avez-vous remarqué quelque chose d’étrange ces derniers jours ? Semblait-il différent de d’habitude la dernière fois que vous vous êtes vus ?"
"Compte tenu du fait que sa fiancée s’est suicidée, oui, je pense qu’on peut dire qu’il était différent." Répondit Kaku soudain glacial.
"Navré." Répondit Shimone d’un ton poli, comprenant le pourquoi des yeux rougis de Makoto lorsqu’ils s’étaient rencontrés la veille. La conversation venait de se terminer de manière implicite et le chunin prit congé. "Bien, merci pour votre temps. Il se pourrait que nous ayons d’autres questions à vous poser."

Le chunin quitta la boutique avec le reste de l’équipe à pas rapides, restant de marbre jusqu’à ce qu’ils soient au milieu de la place. "Bon, nous n’avons pas appris énormément de choses. J’étais déjà allé interroger le docteur Makoto hier, c’est à ce moment que j’ai rencontré Jin et Yumi d’ailleurs. Dans son bureau il y avait une bague avec les coordonnées de la bijouterie, sans doute était-ce la bague de fiançailles qu’il réservait à sa fiancée.
J’ai un peu l’impression de tourner en rond dans cette affaire. L’asile psychiatrique et cette place, il n’y a que ça. Ce que je m’apprête à faire va être assez déplaisant mais je crains que ça ne soit nécessaire, nous allons devoir interroger Makoto sur les circonstances du suicide de sa fiancée. Je ne pense pas que l’interroger tous ensemble soit une bonne idée donc pendant que l’un de nous lui parlera, je veux que les autres fouillent son bureau à la recherche de pièces à conviction. Je me propose pour l’interroger, en espérant ne pas trop le brusquer…"


Il laissa les genin donner leur avis puis après leur avoir répondu s’il y avait lieu, il se tourna vers Shina. "Shina, je vais avoir besoin de tes talents ici. Tu connais bien le milieu de la rue, j’aimerais que tu ailles interroger les sans-abri et pourquoi pas quelques artistes de rue afin d’essayer d’en apprendre plus. Sois prudente."
La jeune fille hocha la tête, le visage fermé et partit de son côté après qu’ils aient convenu qu’elle les retrouve ce soir à l’académie.

Ce détail réglé, ils se mirent en route pour l’hôpital psychiatrique où ils avaient de toute façon prévu de se rendre mais le témoignage de Kaku ne faisait qu’appuyer cette décision. Le trajet jusqu’à l’hôpital leur prit une dizaine de minutes et face à l’édifice ils marquèrent un léger arrêt. Shimone n’aimait pas ce genre d’endroit mais soupirant bruyamment le chunin se résolut à y retourner. Ils se présentèrent à l’accueil où Shimone s’adressa à l’hôtesse qui avait causé du fil à retordre à Gzaltan un peu plus tôt. "Bonjour, shinobi en mission. Je suis déjà venu hier, j’aurais besoin de parler à l’infirmier en chef Makoto."
"Et c’est à quel sujet ?"
"Toujours votre succès soudain." Lui répondit-il d’un ton las.
"Oh… Je vais voir ce que je peux faire."

Quelques instants plus tard un infirmier venait à leur rencontre pour les guider jusqu’au bureau de Makoto, la confiance régnait toujours autant ici…

[hrp] : vous suivez le déroulement de ce post, si vous avez des questions pour Shimone, posez les moi par mp ou alors intégrez les à vos posts et j’y répondrai directement en les éditant.
J’aimerais également savoir ce que vos personnages ont sur eux, donc leur équipement mais aussi les éventuels autres objets ^^.


[hrp] : excusez-moi pour le temps de réponse, je n’étais pas hyper inspiré et j’ai préféré attendre un peu plutôt que de vous envoyer un post de trois lignes.
Ryugi, Gzaltan, de manière générale j’aimerais que lorsqu’on fait un dialogue par mp vous ne fassiez pas un bête copier/coller de mes réponses. Chez toi, Gzaltan, c’est plus flagrant vu que tu as même copié les parties où je t’ai mjisé et les "Ok, tu arrives au deuxième étage, en te dépêchant un peu personne ne t'a vu…" ce n’est pas super joli dans un post rp. Tu aurais pu réagir dessus ^^.

Bon post :).
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

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Ryugi Ida
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Ryugi Ida »

Ryugi pousse un imperceptible soupire devant le hochement de tête approbateur de son supérieur, visiblement il s'était mieux débrouillé que lors de sa discutions avec Tairo. Il reste alors en retrait pendant que le chûnin prend les choses en main. D'un coté il est soulagé de laisser la suite à son supérieur car il n'avait pas eu l'impression de tirer énormément d'information, et la certitude que quelqu'un de compétent se charge du reste le rassure.

*Mince mais attend ! Je ne peux pas laisser tout le temps les autres agir à ma place ! Bon, la au moins je me suis pas trop mal débrouillé visiblement, c'est déjà ça, faut que je reste dans cette optique.*

Shimone prit donc la parole pour continuer l'interrogatoire.

"Et chez ce Makoto, avez-vous remarqué quelque chose d’étrange ces derniers jours ? Semblait-il différent de d’habitude la dernière fois que vous vous êtes vus ?"

*Hein ?! Mais mince pourquoi est-ce que je n'ai pas posé cette question ?! C'étais logique en plus rhaaa. Bon il me reste encore des choses à apprendre faut que je ...*

"Compte tenu du fait que sa fiancée s’est suicidée, oui, je pense qu’on peut dire qu’il était différent."

Ryugi sens un frisson glacer lui parcourir la colonne, peut être est-ce en lien avec le ton employé par le bijoutier. Il se sent alors saisit d'un élan de compassion pour ce dénommé Makoto qu'il ne connait pourtant pas. Il baisse légèrement le regard en signe de compassion, son attitude reflétant le mot simple que dit le chûnin. Le groupe sort finalement après une dernière phrase de la part de son supérieur. Une fois dehors, Shimone se lance dans une mise au point de leur mission ainsi que des actions à entreprendre par la suite.
Le Genin écoute attentivement les propos tenu par le chûnin en hochant la tête. Une fois qu'il a finis Ryugi prend la parole.

« Pourriez-vous préciser exactement ce que nous cherchons comme pièce à conviction ? Vous avec une idée plus précise ou on récupère tout ce qui nous semble suspect ? »

Shimone se tourne vers le Genin pour lui répondre.

« Ryugi, tu fais partie de mon équipe, tu n’es donc pas obligé de me vouvoyer. Pour les pièces à conviction, notez tout ce qui vous semble suspect mais ne prenez rien. Le bureau doit rester en l’état. »

"Heuu bien Senseï ..."

Ryugi ne se vois pas vraiment tutoyer Shimone, mais après tout ils commençaient à bien se connaitre ... Finalement le chûnin donne des instructions spécifique à Shina. Ryugi se tourne alors vers elle et lui adresse un petit sourire.

« Bonne chance Shina. »

Le groupe se rend ensuite à l'hôpital. Ryugi ne dit rien sur le trajet sauf si on lui adresse la parole. Une fois face au bâtiment, le Genin se sent prit d'un mauvais pressentiment … quelque chose de fugace mais qui sais … Ils rentrent et c'est juste à ce moment la que le jeune Ida se pose une question cruciale : Comment est-ce qu'ils allaient s'y prendre pour pénétrer dans le bureau de Makoto ? Intérieurement il espère que Shimone aura un plan, quoiqu'il en sois il reste calme au coté de son supérieure, ou du moins il l'essaye, comme son supérieur parle avec l'infirmière.

*Dit donc j'ai comme l'impression que Shimone-Senseî à dut luter pour pouvoir voir ce Makoto … En même temps elle à pas l'aire commode ….*

Ryugi emboite ensuite le pas de son supérieur comme un infirmier viens les guider.
Dernière modification par Ryugi Ida le dim. 06 déc. 2009, 20:34, modifié 1 fois.
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Gzaltan Inuzuka »

L'attente que Gzaltan dût vivre le tendit légèrement, ignorant ce qu'il se passait dans ce bureau, ce que l'infirmier pouvait bien dire, et si Matsuo se trouvait bien derriêre cette porte ... beaucoup de doutes, mais arrivé à ce point, l'Inuzuka savait qu'il n'avait rien d'autre à faire que de patienter calmement, il avait promis de préter ses armes en cas de suspicion, mais lorsque l'infirmier revint à nouveau, et lui demanda de lui confier véritablement les armes, le garçon fut pris d'un léger frisson à l'intérieur de son corps ... il espèrait que tout se passerait bien car sans son matériel, le garçon aurait plus de difficultés au combat . Ainsi, tout comme pour ses chiens, le garçon se délesta de son équipement qui également était assez divers ... commençant par sa sacoche à kunaïs et shurikens qui débordait, deux, trois étoiles de métal allant heurter le sol, le garçon attrapa ses rouleaux de technique personnelle et les confia au jeune garçon, avant de prendre son sabre et le fourreau, et le tendre tout comme le reste de l'équipement ... suivi ensuite son premier éventail, légérement poussiéreux, et son éventail légendaire auquel le garçon conseilla au jeune homme :

"Cette arme a particulièrement mauvais caractère, traitez-la avec soin je vous prie, tout comme le reste de mon équipement ..."

Fit-il en sortant son fil de pêche qui alla rejoindre l'équipement, et la chaine de métal qui n'aurait pas véritablement servi vu l'utilisation laborieuse qu'en avait le chunin . A présent, le garçon ne pouvait compter que sur son ninjutsu, son taijutsu et son genjutsu pour se défendre, lui laissant ainsi de bien maigres perspectives ... en tant que compagnon, seul restait son caméléon qui dormait dans son col, bien maigre équipier, étant donné que ce n'était nullement une créature combattante .

Pénétrant enfin dans le bureau, le garçon remarqua une jeune femme qu'il pensa être Dame Matsuo sur l'instant ... malgré le jeune âge de celle-ci ... néammoins, il préféra attendre, patientant pour en avoir le coeur net . L'infirmier expliqua la situation à la demoiselle qui paraissait terriblement sérieuse, avant que celle-ci ne prenne la parole à son tour, et ne dise au chunin que ses armes resteraient ici tandis qu'il la suivrait . Cependant, le sourire qu'elle avait adressé au garçon le déstressa ... ce sourire pouvait dire de nombreuses choses, et pouvait peut-être même être faux ... cependant, il décida de s'y accrocher comme le seul aspect sympathisant qu'il put obtenir depuis son entrée en ces lieux .

L'Inuzuka pénétra ainsi dans une nouvelle piêce se raccordant avec celle où il se trouvait ... l'endroit était particulièrement bien décoré, et la résidente devait être une personne trés cultivée pour avoir ainsi attrait à l'art, et débordée également en vue des piles de feuilles sur le bureau . Néammoins, ce bureau était vide, et probablement la vieille dame qui était allongée sur le canapé derriêre la chaise devait être celle qui occupait celui-ci . En apercevait la femme, le garçon fut pris d'un malaise intérieur ... cette femme lui semblait différente ... était-ce son instinct qui l'interpellait ? Ou alors était-ce simplement le regard attentif et concentré qu'elle lui adressait ?

Lorsqu'elle l'appela par le nom d'emprunt qu'il s'était lui-même choisit, le garçon parut hésitant ... et ayant atteint son but, celui-ci pensa préférable d'avouer que son nom n'était pas vraiment le sien ...

"Rei ... euh, ah oui ? Ce n'est qu'un nom d'emprunt savez-vous ..."

Dit-il poliment en s'asseyant sur la chaise qui lui était adressée . Pour le thé, le garçon était devenu un peu trop méfiant pour accepter ainsi, et refusa à nouveau d'un ton trés poli :

"Non merci, je n'ai pas soif ... quand à mon chien, oui j'ai préféré le laisser dehors, je ne pouvais pas le prendre avec moi pour pénétrer dans cet endroit ."

Enfin, lorsque la femme lui demanda en quoi elle était en danger, le garçon tenta de se remémmorer tout ce qu'il s'était passé, afin d'expliquer de façon la plus claire possible ce qui se tramait .

"Tout a commencé lorsque en me promenant dans Konoha, je suis tombé sur une jeune fille en proie à un garçon ... aprés avoir tenté de décliner l'identité de chacun, et obtenu des informations de ci,de là, je suis arrivé à la conclusion que cette jeune fille était envoyée par Kaku Tsurubi, dans le but de contacter ce garçon et un second qui l'accompagnait, tous deux Yukiens, pour vous mettre hors d'état de nuire, en échange d'informations sur le Seiryuu Gakuen ... m'étant retrouvé dans l'histoire sans en avoir véritablement l'intention, j'ai pensé qu'il était judicieux de récolter des informations sur ce qu'il se tramait ... sur Kaku Tsurubi, dont je n'ai eu que trop peu d'informations, et sur vous, qui pourriez peut-être m'éclairer sur certaines choses qui ne me concernent peut-être pas, mais pour lesquelles j'aimerai être éclairci voyez-vous ... le Seiryuu Gakuen également m'interloque particulièrement ... j'ai beaucoup de questions, et trop peu d'informations ... mais tout ce que je sais, c'est qu'en ce moment, ce Kaku Tsurubi se promêne dans le village, trouble sa quiétude, et qu'il est nécessaire de faire en sorte de le rendre lui-même hors d'état de nuire ... s'il vous en veut, je présume que vous le génez, c'est pour cela qu'en plus de vous renseigner sur ce que je viens d'apprendre, j'aurai aimé que vous m'aidiez ."
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

Ryugi et Kaworu :
Pratique le statut de shinobi, ça plus les péripéties de la veille et les portes de l’hôpital leur étaient ouvertes. Ils enfilèrent quelques couloirs avant de s’immobiliser face à une porte à laquelle l’infirmier frappa. Une voix à travers se fit entendre, invitant à entrer. "Attendez moi ici." L’infirmier pénétra dans le bureau et reparut quelques secondes après, leur disant qu’ils pouvaient entrer alors que lui-même retournait à son poste.
À l’intérieur ils trouvèrent Makoto, les cheveux en bataille et mal rasé. "Bonjour, que puis-je pour vous ?" Leur dit-il en les voyant entrer.

Le bureau mesurait environ quatre mètres par cinq avec en place centrale un bureau métallique encombré par la paperasse. La majeure partie des murs était couverte d’étagères croulant sous les livres, les parchemins et les documents divers ainsi que quelques bibelots. Il y avait également une paire d’armoires, fermées pour ce qu’ils en voyaient. Le plafond, assez bas, accueillait un lustre fait de verre et de métal et enfin le sol était recouvert par un grand tapis semblable à ceux qu’on trouvait un peu partout au pays du vent.

Makoto avait l’air fatigué et le moment n’était certainement pas bien choisi pour venir l’interroger. Shimone regrettait déjà ce qu’il allait dire. "Bonjour, notre enquête évolue et j’ai quelques questions pour vous. J’essayerai d’être aussi concis que possible. J’aimerais également entendre votre avis sur un patient que j’ai déposé hier."
"Je ne m’occupe pas de tous les patients vous savez. Pour les questions, je vous écoute."
"Pourrions-nous tout d’abord aller voir ce patient. Vous êtes l’infirmier en chef de la branche psychiatrique de cet hôpital et je suis certain que vos compétences nous seraient d’un très grand secours."
L’air las, il forçat un sourire sur son visage et répondit d’un ton sans joie. "Bien, allons-y. Une pause dans toute cette paperasse ne me fera pas de mal après tout."

Il avait tout de l’homme qui se noyait sous le travail et Shimone le comprenait parfaitement. La fiancée de Makoto s’était suicidée et en voyant cet homme aujourd’hui, le chunin n’avait pu s’empêcher de penser à Hiromi. "Inutile de tous y aller. Vous ne voyez pas d’objection à ce que ces deux jeunes gens nous attendent ici ?"
"Non, c’est parfait."
Tous deux s’éloignèrent, laissant les deux genin seuls dans le bureau. Ça avait été facile, peut-être même un peu trop.

[hrp] : bien, que faites-vous ? Si vous avez besoin de descriptions supplémentaires pour vos recherches, dites moi où vous regardez et je vous donnerai les détails :).

Gzaltan :
La vieille femme sourit en entendant Gzaltan avouer que Rei n’était qu’un nom d’emprunt. Ces jeunes, ils se confiaient trop vite. Buvant son propre thé, elle ne s’offusqua pas de ce qu’il refuse son offre et lui demanda en quoi elle courrait un si grand danger. Pour cette partie elle était plutôt contente qu’il se confie.
Elle l’écouta en silence sans rien laisser transparaître à aucun moment pourtant le nom du Seiryuu Gakuen lui était familier.
Lorsqu’il en eut terminé, Matsuo lui sourit doucement avec cet air tranquille qu’ont parfois les vieilles personnes. "Tu t’es démasqué facilement, mais si tu n’es pas Rei, qui es-tu ? Je vois également qu’il a été aisé de te prendre tes armes, as-tu confiance en moi ou bien ne dépends-tu pas d’elles ?" Elle le laissa répondre avant de répondre à son tour à une partie des questions de Gzaltan.

"Donc un certain Kaku Tsurubi en aurait après moi et il aurait tenté d’engager deux Yukiens pour me mettre hors d’état de nuire. Que sais-tu d’eux ?" Une fois encore elle lui laissa le temps de répondre avant d’à son tour lui donner quelques réponses. "Ce Kaku m’est inconnu, en revanche sur le Seiryuu Gakuen je pourrais t’être d’une plus grande aide mais tiens-tu tant à savoir de quoi il en retourne ? Ça n’est pas joli, joli ce qu’il s’y passe… Il s’agit d’une organisation scientifique oeuvrant dans des domaines variés et dont la légalité a souvent été remise en doute sans qu’on ne parvienne à prouver quoi que ce soit. Trafic d’humains, vols, détournements de fonds, attaques sur des populations à seule fin de tester leurs inventions, autant de griefs mais ils disposent d’alliés puissants et ces affaires sont toujours étouffées, et parfois même ce sont les plaignants qui sont retrouvés étouffés. Si j’ai un conseil pour toi, oublie le Seiryuu.
Quant à t’aider, si tu m’en disais un peu plus sur toute cette histoire car je n’ai pas l’impression que cela se limite à me mettre hors d’état de nuire."


[hrp] : tu peux m’envoyer de nouvelles questions par mp, je te donnerai les réponses de Matsuo. Choisis bien tes questions ^^.
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Gzaltan Inuzuka »

La femme, aprés avoir écouté attentivement le chunin, sans se braquer face au fait qu'il eut utilisé une fausse identité, préféra en savoir plus sur le jeune homme, sur son véritable prénom, et sur ses capacités, sur le fait qu'il se soit laissé défaire de ses armes sans rien dire, ou si cela n'était guêre handicapant pour le garçon . Gzaltan, face à ces questions, marqua un léger silence de réflexion, avant de répondre poliment :

"Je souhaite conserver mon prénom pour moi, sans vouloir vous offenser, je sais qu'il n'est pas toujours opportun de révéler son identité trés facilement et je ne pense pas que cela ait beaucoup d'importance en vérité, vous pouvez continuer de m'appeler Rei si vous souhaitez me donner un nom à mon visage ... en ce qui concerne mes armes, je n'ai pas trop envie d'en dire, la seule chose qu'il faut que vous sachiez, c'est que si je vous les ai laissé, c'était en signe de preuve que l'on pouvait avoir confiance en moi ."

Lorsqu'il eut répondu, la femme désira d'avantage de détails sur les informations que pouvait lui donner l'Inuzuka infiltré dans son établissement ... elle lui posa différentes questions qu'il tenta au mieux de répondre :

"Je n'en sais pas trop sur ces deux Yukiens, l'un d'eux portait des lunettes, et parlait de façon à réduire la méfiance de son adversaire, quitte à user de nombreux compliments ... le second, je ne l'ai pas vraiment vu en vérité, il est pas mal resté en retrait ."

Lorsqu'il eut terminé de parler, la femme parla de Kaku en tant qu'inconnu, cet homme n'était rien pour elle, cela étonné légèrement le chunin, qui se demandait si c'était la vérité, cependant, il continua de l'écouter ... contrairement au mystérieux homme, le Seiryuu Gakuen ne semblait pas être un secret pour elle, cependant, avant même de lui révéler quoi que ce soit, la directrice de l'asile mit en garde l'Inuzuka sur la puissance de cette organisation, ce qui ne rassura pas le chunin qui se sentait seul et impuissant face à un aussi gros morceau ... néammoins, il décida tout de même de lui poser des questions :

"Quel est le but du Seiryuu ?
"Comme je viens de te le dire le Seiryuu est une organisation scientifique, tu peux donc te douter qu'ils ont des objectifs de scientifique. Faire avancer la recherche, dans leur propre intérêt évidemment, créer de nouvelles technologies et en améliorer d'autres. On pourrait donc les voir comme de sympathiques scientifiques mais ils usent de méthodes que beaucoup ne jugent pas éthiques et à mon avis nous sommes bien loin d'avoir tout découvert de ce gigantesque iceberg... L'organisation a également, entre autre, un but lucratif."

Ne sachant que penser de ces informations, qui ne semblaient pas répondre totalement au mystére entier qui entourait cette organisation, l'Inuzuka préféra continuer à poser des questions :

"Oeuvre t'il depuis longtemps au village ?"
"Hum oui cela fait déjà plusieurs années. Je crois qu'ils se sont implantés vers le moment où le traité de non agression a été signé par les différents pays ninja."

Des souvenirs lui remontèrent, de mauvais, peut-être même les pires qu'il put détenir ... les sous-sols de l'académie, son passage en ces lieux étaient probablement liés à l'organisation, Sanami Heigen également, bien qu'elle pouvait également appartenir à la Maiyoi ... tout se compliquait de plus en plus . Et sa prochaine question qu'il eut en tête augmenterait peut-être d'avantage cette difficulté :

"Le Kage ou les hautes instances sont-elles liées de prés ou de loin à leur organisation ?"
"Je ne sais pas."

Déception ... cette question était peut-être l'une des plus importantes à son goût, et ne pas savoir la réponse ne permettait pas pour lui de se faire une idée précise de la situation ... Le simple fait que les haites instances puissent être liées aux soucis du village même était désorientant .

"En faites vous encore parti ? Et si non, pourquoi l'avoir quitté ? Où vous placez vous vis à vis d'eux ?"
"La question que tu cherches est plutôt en avez-vous fais partie un jour... et la réponse est non."

Il avait posé cette question rapidement, comme pour faire passer une mauvaise pillule, et en remarquant l'expression sur le visage et le ton de la réponse de la directrice de l'asile, Gzaltan comprit facilement qu'il venait de poser une question blessante . Cherchant à virer dans une autre direction, le garçon posa une dernière question :

"Ces alliés puissants, qui sont-ils ?"
"Des hommes d'affaires, des politiciens, probablement, des shinobi aussi sans aucun doute, dont des déserteurs."

Il y avait là une belle brochette, et cela ne plaisait guêre au chunin qui petit à petit où il avançait dans son jeu de question-réponse, se sentait de plus en plus petit, et toujours de plus en plus impuissant . Finalement, il ne savait plus trop quoi dire, ni demander, mis à part :

"Auriez-vous fait quelque chose pour que l'on veuille s'en prendre à vous ? Je ne sais pas quoi vous raconter de plus ... les quelques personnes impliquées dans l'histoire semblent peu nombreuses à ma connaissance ... connaissez-vous Nemuri Aoki ? C'est en quelque sorte grace à lui que nous avons pu rassembler ces informations ... n'y a t'il rien qui pourrait m'aider à en savoir plus ... tout ce que je sais, c'est que quelqu'un vous en veut, mais je n'ai aucun détail supplémentaire ."
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Ryugi Ida »

Ryugi adresse un signe de tête à Makoto comme il sortait, décidément ça avait était facile ... très facile... trop facile. Le Genin se tourne un instant vers Kaworu avant qu'ils ne se lancent tout les deux dans la recherches d'information (ou pas ?).
La première cible du jeune Ida est le bureau métallique. Il examine la paperasse sans y toucher dans un premier lieux puis soulève les papier afin de voir les documents qui s'entassent en prenant soin de ne pas les déplacer, le but est que ça reste discret. Il fouille les papier, cherchant un mot, une phrase particulière présente dans les en-tètes ou autres indication générale, ne pouvant prendre le temps de lire chaque feuilles. Les titres, les sommaires, les indications générales pour les sous partis tout y passe de ce coté la.
Il regarde ensuite les tiroirs si il y'en a, les ouvrants pour chercher des documents des titres ou autres, il passe rapidement la main sous les tiroirs au cas ou il y ai quelque chose de planqué, il cherche aussi à voir si il y a un double fond en tapant doucement.
Mais tout cela avait prit du temps, beaucoup sans doute et Ryugi réalise une chose, personne ne surveille le couloir.

« Kaworu, vas écouter à la porte si jamais quelqu'un arrive. »

Dès ce moment la le Genin reste attentif à tout autre bruit que celui qu'il fait et il vas essayer d'ouvrir l'un des deux armoire, la plus proche (sauf si kaworu à déjà fouillé celle la ou qu'il la trouvé fermé.) Rebelote pour le placard éventuellement ouvert ou fermé avec recherche de paperasse, mais le tapis intrigue le Génin qui vas le soulever un instant pour voir si il n'y à rien dessous, regardant éventuellement si il trouce quelque chose, après tout ... Puis, il retourne au placard essayant de fouiller les deux comme il à fouillé le bureau en commençant par celui qui n'a pas était fouillé par son camarade ? Il cherche le max d'information essayant la aussi de voir si les armoires ont comme un double fond ou autre.
Il reste très attentifs à ce que peut dire kaworu surtout si il doit le prévenir. Il continue ses recherches comme au début en essayant de déranger le moins possible. Si il arrive à fouiller les deux armoire comme ça, avec la recherche de double fond, de déplacement ou autre, il s'attèle aux étagèrent après avoir jeté un coup d'œil au lustre, une cavité dans le verre ça cache des chose, en restant au sol. Puis il vas bien vers les étagères, regardant si un livre est plus usé que d'autres, si il y a une trace dans la poussière éventuel ou si un bibelot semble bien particulier certains pouvant éventuellement contenir quelque chose, il les manipule juste pour voir si il y a un trous et peu être ce qu'il cherche avant de le reposer à sa place dans le bon angle.
Si un livre semble plus usé que les autres, comme si il est plus manipulé que les autres, Ryugi le prend, tout en restant attentif à Kaworu. Il le feuillette comme pour trouver un trous dans les pages ou autres. Enfin il jette un œil aux divers documents, les reposants toujours à leurs places.
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Shimone Ayanami
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Shimone Ayanami »

L’entretien de Gzaltan ne se passait pas si mal que ça au regard de ses réponses qui se révélaient bien évasives lorsqu’il était question de son identité réelle ou de ses armes. En fin de compte c’était peut-être bien la réceptionniste qui avait raison à son sujet… Ou alors lui, donner sa véritable identité n’est pas vraiment une bonne idée lorsqu’on s’attaque au Seiryuu, mais annoncer qu’on a une fausse identité n’est pas tellement mieux. Quoi qu’il en soit Matsuo jouait le jeu pour le moment, fournissant quelques informations à Gzaltan au sujet de Seiryuu, elle n’en avait pas beaucoup appris sur ceux qui voulaient attenter à sa vie mais cela pourrait faire une différence.

Puis vint une question qui l’agaça particulièrement, faisait-elle encore partie du Seiryuu… Quel tact, vraiment, alors qu’elle venait de lui parler de cette organisation comme d’une bande de salopards de première. Elle le laissa cependant poursuivre sans trop s’énerver et cela se révéla utile puisqu’il lui lâcha un nom, Nemuri Aoki. Puis il quémanda de nouvelles informations, désirant en savoir plus long pour son enquête. La vieille femme eut un pâle sourire et prit une gorgée de thé. Lorsqu’elle releva le nez de sa tasse, un air mystérieux flottait sur son visage. "En fait je crois bien que je n’ai pas très envie d’en dire plus, mais je ne pense pas que cela ait beaucoup d’importance en vérité." Elle ponctua sa phrase d’un clin d’œil espiègle.

Pendant ce temps-là, Ryugi et Kaworu s’activaient dans le bureau de Makoto, cherchant de la lecture dans tous les documents empilés et ça n’était pas ce qui manquait ! Mais que ce soit sur ou dans le bureau, Ryugi ne trouva rien de fascinant, il y avait les dossiers de différents malades, comme un certain Satsujin, le patient N°17, un psychopathe qui n’avait pas volé sa place ici, ou encore Yoshino, une jeune femme qui souffrait de cleptomanie ainsi que d’une profonde mélancolie. Lorsqu’il demanda à son équipier d’aller surveiller le couloir, Ryugi n’avait toujours rien trouvé au niveau du bureau mais il faisait bien de s’inquiéter du retour de Makoto, que dirait-il s’il les trouvait en train de fouiller ses affaires ?

Les placards ne contenaient rien de particulier, toujours de la paperasse hospitalière, mais sur l’un d’eux Ryugi put voir un papillon bleu prendre son envol, un papillon d’une bonne taille. La découverte suivante, ce fut au moment où il se mit à fouiller la bibliothèque. Tirant l’un des livres il put entendre un bruit singulier, krr, en tirant un peu plus le bruit se reproduisit puis il y eut un clac ! Et l’étagère pivota sur elle-même, libérant une ouverture à travers laquelle Ryugi put voir… un salon mais surtout Gzaltan.

Voyant cela, Dame Matsuo écarquilla les yeux, visiblement surprise de voir quelqu’un arriver par là. S’adressant à Gzaltan, elle joignit ses mains. "Est-ce l’un de vos Yukiens ?" Lui demanda-t-elle en enchaînant plusieurs taos puis elle dressa ses paumes devant elle pour faire apparaître dans un nuage de fumée un magnifique papillon bleu étincelant et noir. "Ulysse !" À proximité d’elle, l’infirmier qui était resté ne trouva rien de mieux à faire que de plonger sur le côté pour se mettre à l’abri derrière une sculpture. "Ainsi donc voici le visage de mon ennemi ! Nous verrons bien qui prendra la vie de l’autre." La voix de la vieille femme était fatiguée, comme si elle venait de fournir un effort important. "Daini kamikaze !" Ordonna-t-elle à l’invocation qui prit son inspiration avant de souffler puissamment en direction de Ryugi.

[hrp] : bien, que faîtes-vous ? Baston ? Discussion ? Vous reprendrez bien un palmito Mélanie… C’est un peu court mais comme vous le voyez, la situation ne me permettait pas vraiment d’avancer plus loin ^^.
Gzaltan je considère que tu peux encore poser deux questions à Matsuo avant l’arrivée de Ryugi, ou bien lui parler pour tenter de la faire changer d’avis à ton sujet ;).
Ryugi, action de combat d’office pour toi, tu as une bourrasque divine de niveau deux qui t’arrive dessus ^^. Pour le papillon présent dans le bureau de Makoto, si tu souhaites lui faire un câlin, lui taper dessus ou le manger, envoie moi un mp pour qu’on gère ça :).
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Ryugi Ida
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Re: [Hopital] Asile de Konoha

Message par Ryugi Ida »

Ryugi cherchait depuis un certain temps maintenant et il jetais de brefs coup d'œil à Kaworu plus pas réflexe que par réel besoin de s'assurer que son coéquipier était toujours la. La découverte du papillons fut plutôt étrange pour lui et il essaye un instant de l'attraper avec douceur, se demandant bien ce qu'il fichais la. Mais ce dernier ne semble pas l'entendre de cette oreille et il volète dans toutes les directions afin d'éviter tout contacte avec le le jeune Ida. Ce dernier le laisse finalement tranquille, n'ayant pas que ça à faire non plus.

Il passe alors à la bibliothèque. Le Genin se sent presque ridicule d'essayer tout les livres. C'était quelque chose de tellement basique dans les policier ou filmes d'aventure que ça serait vraiment surprenant, ou témoignant d'un manque cruel d'imagination, de trouver quelque chose comme un passage secret ...

Krrrr ...Il faut croire qu'il manquait d'imagination ... Ryugi tire un peut plus le livre s'attendant à tomber sur un escalier obscure fait de pierre sombre qui s'enfonçait dans des ténèbres vacillantes dut aux torche fixé sur le mur ... Dans ce cas la on est en mesure de dire qu'il à fait plus originale, et c'est finalement sur un salon que donne l'ouverture ou le jeune Ida découvre quelqu'un qu'il connait.

« Gzaltan ? » Ryugi reste un instant surpris en découvrant le chûnin et ne comprend absolument pas ce qui se passe ... a moins que l'on ne s'en réfère à la théorie du complot ,et alors le jeune homme viens de découvrir que l'asile fait des expérience bizarre sur des gens et que Gzaltan n'est autre qu'une vile taupe au sein même des ninjas de Konoha, là pour transmettre des informations capitales ! ... ou alors l'imagination du Genin viens encore de rater un virage.

"Est-ce l’un de vos Yukiens ?"

*Yukiens ? Je ne suis pas Yukien, de quoi elle parle ? Mon bandeau ne se vois pas ou alors elle est trop pressé pour regarder?*

"Ulysse !" Soudain un nuage de fumé apparaît laissant place à un papillon gigantesque. La jeune femme poursuis dans ses explications rendant encore plus perplexe le Genin. "Ainsi donc voici le visage de mon ennemi ! Nous verrons bien qui prendra la vie de l’autre."

« Hein votre ennemi ? Mais non enfin ! »


"Daini kamikaze !"

« Hoho .... » Voyant venir un coup en pleine poire le Genin réagit le plus rapidement qu'il le peut en sautant sur le coté pour se dégager de l'ouverture dans le mur. Espérant ainsi mettre le mur entre lui et l'invocation. [Action 1]

Si il se prend l'attaque Ryugi cherche quand même à se mettre à l'abri de l'invocation, ne voulant pas rester à découvert. Si Kaworu s'avance, il lui fait signe de ne pas approcher ne voulant pas qu'une cible de plus soit désigné. Il s'adresse ensuite à la femme depuis son abris, prenant soin de ne pas se mettre à découvert.

« Calmez vous ! Je ne suis pas votre ennemi, je ne sais même pas qui vous êtes ! Je suis un Ninja de Konoha pas de yuki ! Si vous voulez je vous montre mon bandeau pour l'attester. »

Le Genin espère clairement que ça vas se calmer. Il ne sais pas ce que fait Gzaltan la mais visiblement il venait mettre en garde cette femme d'un danger qu'elle croyait être Ryugi ...



[HRP] Pas super long mais je ne voyais pas quoi ajouter d'autre ^^'
Ryugi Ida Konoha no Sato
- y a des grosses bêtes à Amara !
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