Naera, Shina, Piper et Akira; Enquête au centre-ville !

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Noriko Asahina, Shimone Ayanami, Haoru Keitjiwa

Haki Tokinoki
Genin nij'na
Messages : 457
Inscription : lun. 02 janv. 2006, 20:13
Localisation : Iwagakure no Sato

Message par Haki Tokinoki »

Toki se retrouva face à l'homme. Son état ne lui permettait pas vraiment de se battre, mais elle avait promis à Kurai de faire son maximum pour satisfaire le chuunin et que la mission soit une réussite. Mais là, elle n'avait pas eu d'ordres, et pensa que le meilleur moyen pour mettre à terme cette mission était de laisser Aoki diriger... et donc de combattre. La petite ninja se décala, et prit sur le sol deux petites plaques de métal. Elle regarda Aoki, les jambes bien posées sur le sol, et frappa les deux bouts de métal. Un petit "Ding" vif se fit entendre dans la pièce, et Toki étendait le bras en avant, indiquant le premier round entre Aoki et le méchant.

Aoki regarda la jeune fille... la mine un peu déconfite.

« T'es un ninja toi? » dit il à la petite.
« Je sais me battre »
« C'est pas à toi que je cause... » dit il tournant la tête vers l'homme.

Toki dévisagea encore une fois Aoki, à la fois pour lui dire "j'attends tes ordres" et "je sais me battre".

« T'as interet à defonser ce gars, si tu veux pas avoir mon pied au cul. »

Toki avait enfin reçu un ordre. Elle pouvait attaquer l'homme, pour être à la hauteur des espérances d'Aoki. Cependant, quel grossier personnage. Il ne pouvait pas lui demander gentiment, avec des fleurs autour de ses mots ? La jeune fille était vexée, mais d'un côté cela lui donnait plus de détermination pour agir. Et tout en se remettant devant le chuunin, Toki parlait pour elle-même.

« De toutes façons jsuis sûre que t'arriverais meme pas à le battre toi, gros naze »
« Mais c'est une blague.. pas une gamine » imposa l'adversaire
« Jsuis pas une gamine !! »

L'adversaire sortit un Kunai, sa main tremblotait. Puis il se ressaisit, fixant Toki.
« Si t'approches, tu vas avoir bobo. »

Aoki pianotait sur le mur. En attendant. Il ne devait pas juger ce combat très important, et semblait vouloir apprécier les qualités de la jeune genin. Cette dernière ne manquait pas de culot, en affrontant directement son adversaire, qui faisait presque le double de sa taille. (Ceci dit en exagérant).

« J'ai déjà battu des grands nij'nas moi »

Cela n'impressionnait personne, mais bon. Toki avait plus de chance en bluffant plutôt qu'en attaquant de front. Les heures et les heures d'entraînement l'avaient épuisée. Elle n'aviat pu se reposer, et voilà qu'elle ne se sentait pas d'attaque pour une tentative de face à face. Et d'un coup, la table devant Toki s'approcha à vive allure. Le méchant avait donné un coup de pied dedans, la propulsant vers ses adversaires. Toki, pas plus grande que ça, n'eut aucun mal à l'éviter. Elle se pencha un peu en avant, et dû fléchir les genoux. La position, non confortable, la fit tomber en avant. *En tout cas, c'est l'autre gros naze qui va se la prendre !! Hihihi bien fait*. Le "gros naze" attrapa la table d'une seule main et l'arrêta. La table restait suspendue au-dessus de Toki. * Pff, même pas drole*.

L'adversaire, prenant au piège Toki qui ne pouvait plus se relever et se déplacer à toute allure, lança son kunai vers elle. Mais la petite, qui restait assez vive, recula dans les jambes d'Aoki. Ce dernier réagit violemment, repensant aux paroles qui avaient fait débuter le combat, en donnant un grand coup de pied dans le futur boulet de canon. L'arme déchira le pantalon du chuunin, tandis que Toki volait par dessus l'adversaire, qui ne pigeait pas grand chose, en criant :
« TOKI BAZOOKAAAAAA »

En arrièreplan, on entendait un « Mon futal ! Spece de petit.. », avec la voix d'Homer Simpson. Toki, qui avait volé trop loin, avait attéri dans le canapé au fond de la pièce, ce qui lui permit de rebondir aussitôt sur le méchant, en tendant la paume en avant.

« Natsu ! »

La fatigue de la jeune fille rendait cette action vaine. Elle n'avait plus de force pour expulser son Chakra par la paume, et l'adversaire, sans trop de problèmes, envoya un coup de pied dans le bide de Toki, qui fut renvoyée direction le canapé. Toki était faible, et avait besoin de toute sa détermination pour vaincre son adversaire. Elle devait trouver ses forces dans les dernièresressources qu'il lui restait. C'était ça la Force de la jeunesse ! Puis, Toki fit la morte sur le canapé.

Le méchant, persuadé de la non-force de Toki, ou alors de son uberpuissance, se retourna vers le Chuunin.

« Peuh! Grace à toi j'ai tué une gosse... »

Toki, n'ayant pas dit son dernier mot, se releva doucement du canapé, en utilisant une faible dose de chakra pour rester très très discrète - ce qu'on appelle la technique de la fouine. Mais la discrétion de Toki n'est pas son point fort. Aoki, voyant la scène, reposa la table à la verticale et s'appuya dessus.

L'adversaire, pas vraiment concon non plus, se retourna vivement. La seule solution pour Toki était de resauter sur l'adversaire. Mais il fallait créer un effet de surprise, sinon cette tentative d'attaque serait vaine. Elle plissa les yeux, baissa un peu la tête, et enchaîna quelques signes de la main, avant de sauter vers son adversaire, en criant :

« Poing de la mort no Jutsu !! »

Le méchant n'eut pas de mal à encaisser le coup, bien qu'il fusse surpris. Seulement à moitié, car il ne prenait pas au sérieux la force de Toki. Il s'attendait juste à quelque chose. Il chopa Toki par une jambe, et la souleva. La ninja se retrouvait maintenant la tête en bas. Les enfant détestent ce genre de situation, et la réaction normale fut pour Toki de donner des coups de poing au ventre de son adversaire. Evidemment, ce n'était pas efficace, car il n'y avait pas de poids dans les coups. C'était plus de l'énervement primaire que des coups de poings.

« Aha ah ah ah. Tu crois quoi petite? » dit le méchant en la secouant un peu.

Par hasard, avec ce dernier movement, la tête de Toki se retrouva en face d'un endroit très stratégique : l'entre jambe.Sans réfléchir, Toki donna un coup de boule [coup de boule... quel terme approprié!].

« Aie ! Mama! »

Il y avait déjà plus de poids dans le dernier coup de Toki, si bien qu'il la lâcha pour se tenir les testicules. La tronche pas belle à voir, un rictus de douleur. L'homme recula, titubant. Toki se crouta sur le sol. Elle aurait pu se retenir avec les mains, et faire le poirier, mais elle fut trop surprise pour. Elle était un peu sonnée, et, pour faire partir la douleur, se frottait la tête.

« Aie aie aie... »
« Décidement, tu ne termines jamais rien... »

Il s'approcha du mec, et le mit à terre en le prenant par le cou. Puis, victorieux, mais pas glorieux, il s'assit dessus. Il regardait Toki se frotter la tête, en sautillant dans toute la pièce.
* J'arrive pas à m'enerver contre cette gosse.... Ra ya ya. Pourtant, elle n'a pas été des plus brillante. *

« lkbaz mzaeojeza mla »

Toki, toujours en se frottant la tête, mais sentant que la douleur disparaissait, fit la remarque à Aoki que le méchant marmonnait quelque chose.

« Jcrois qu'il dit un truc comme "T'es trop forte Toki" »
« S'en fout de ce mec. Rends toi un peu utile, fouille moi ce placard. »

Toki s'exécuta, et ouvrit le placard. Elle y trouva un paquet de couvertures.

« J'ai trouvé un paquet de couvertures! »

Toki sortit une couverture du placard, pour la montrer à Aoki. En dessous, il y avait une couverture rouge, tachée de sang, avec une forme qui dépassait. Toki recula d'un pas, et laissa tomber la serviette. Elle s'exclama d'une voix plutôt calme... non, sérieuse :

« Euh... y'a du sang là comme par terre »
« Du sang ??? »

Aoki se precipita sur le tas et y découvrit une jeune fille. Toki recula, laissa faire Aoki et regarda la jeune fille sans rien dire. L'adversaire, un peu délaissé, tenta de se lever, pour se jeter sur Toki. Il l'éclaboussa de son nez en sang. Toki ne put rien faire que de lever les bras, surprise et dégoutée par le sang sur elle. Cependant, elle sentait la moutarde lui monter au nez. Elle en avait marre de cet adversaire qui ne restait pas tranquille, lorsque la situation était grave. Le méchant tenta d'étrangler la jeune fille. Aoki avait une mome éventrée dans les bras, et voyait devant lui une autre mome se faisant étrangler. Mais l'une des deux pouvait encore se battre. Toki, repensant au coup de tout à l'heure, donna un coup de pied là ou ça fait mal, pour que l'adversaire lâche son emprise. Mais il ne bougea pas, et éclaboussait encore plus de sang sur Toki, maintenant à terre. Le méchant arma un coup de tête. La petite genin repensait à la table derrière elle, mais elle était mal posée à cause d'Aoki. Alors elle fit une simple roulade pas très esthétique sur le côté, pour éviter le coup orté par l'adversaire. Ce dernier, les yeux embrumés de sang et de douleur frappa le sol de son crâne rasé. Adversaire : KO!

Toki se releva, attendant cette victoire avec impatience. Elle se tourna vers Aoki et lui dit :

« Décidément tu termines jamais rien... et pis tu avais mis la table n'importe comment aussi, j'aurais pu mourir »

Toki tatonna l'adversaire pour voir quand même s'il réagissait... mais il ne bougeait pas. On entendit résonner un ronflement dans la pièce.

Aoki, l'air grave, se releva.

« Pas le temps, faut emmener la gosse à l'hosto. Merde merde ! je vais devoir sortir ! »

Un dilemne se présentait face à Aoki. Tirailler, sauver la fille ou abandonner l'équipe ? Toki restait plantée à regarder le chuunin et la fille dans ses bras.

« Bon. Tu me suis. »

Aoki prit la porte du couloir précédant, il dégagea le passage par d’un mouvement pédestre sur la table basse qui l’obstruait. Toki le suivait non sans poser une question :
« Elle va bien ?» demanda-t-elle d’un air inquiet assez inhabituel.
Le Chûnin ne prit pas la peine de répondre. Il avait autre chose en tête. Un voyant rouge qui s’allumait, clignotant, Urgence ! Urgence ! Il allait devoir faire vite et bien. Il comptait sur sa bonne étoile. Plusieurs vies étaient en jeu. Ils arrivaient dans la première pièce, l’entrée aux deux escaliers. Là, apparut Kurai. Un air bizarre sur ses traits. Du sang séchait à moitié sur son visage, mais dans l’ensemble, il ne semblait pas dans une mauvaise passe.
Aoki ne prit le temps de vérifier la pièce derrière l’Iwaien. Elle était en désordre. Une jeune fille se tenait debout, sûrement la deuxième étudiante.

" Tu peux me panser ses plaies? Je vais chercher Shigeru, il a prit le dernier couloir?"

Kurai s’exécuta sans répondre. Le Chûnin prit cela pour un oui. Il parti a l’encontre de Shigeru. Celui-ci n’était pas loin, à peine au bout du second couloir, il revenait sur ses pas apparemment. Sain et sauf, sans aucun souci notoire. Ils revinrent à l’entrée où Kurai soulevait la pauvre éventrée. Un pansement de fortune couvrait la plaie béante.

Une fois dehors, Aoki s’exécuta plusieurs signes complexes. Il maintenait un rouleau entre ses doigts, signes d’une certaine faiblesse.

« Accrochez vous à moi »
La fille ne répondit que par un petit râle, épuisée et au bord de l'agonie...



Pof Toki se retrouva dans une sorte de tourbillon, genre dans les vieux films de science fiction que les mecs ils tombent dans un trou noir. L'espèce de tourbillon spychadelik. La référence sera day of the tentacle.
Cliquez pour afficher le message:
Toki se retrouva cent ans dans le passé. Elle put repeindre l'arbre à kumquats avant de rencontrer Georges Wahington.

« Tiens on dirait des cerises »

Georges abat l'arbre d'un seul coup !

Quelque part dans le futur...

Une fille eventré tombe d'un arbre

« Merde, ils m'ont laché... »
Pof, Toki apparut devant l'hôpital. Tout comme le reste. Kurai s'écroula, trop fatigué pour continuer. A cette vue, Toki, qui était déjà fatiguée avant de "combattre" son adversaire, décida de s'asseoir par terre, en tailleur. Elle avait elle-aussi besoin de repos.
Dernière modification par Haki Tokinoki le jeu. 18 janv. 2007, 1:09, modifié 2 fois.
» Iwa no Toki

RP:
» Je suis une bombe saiksuelle \o/ Je vais pouvoir me marier avec Hyodo et le Pingouinkage :)
Asano Kurai
Genin, Rightarm of the Cat
Messages : 776
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:23
Localisation : Dans les basques de Tsukiyo-san o/

Message par Asano Kurai »

La porte ouverte laissait voir une pièce vide de vie. Vide ? Non pas entièrement. L’espace d’une seconde, l’androgyne crut voir une forme, et un rideau bouger. La forme, de ce qu’il avait perçut, était féminine, et surtout jeune. A n’en pas douter, c’était une des étudiantes. Kurai fit un signe à Shigeru, lui signifiant que ça allait et d’aller voir la dernière porte. L’androgyne suffirait largement à mettre en confiance l’étudiante et à la sortir de là.
S’avançant dans la pièce, le Genin nota les bruits de pas. Mauvais plan, un garde au dessus semblait vouloir voir ce qui avait causé le vacarme.

En un éclair, Kura réfléchit.
Fermer la porte ? Mieux valait éviter, il risquait de se faire voir. De plus, la serrure défoncée était facile à voir, donc cela ne servirait à rien.
Parler à l’étudiante pour lui signifier qu’il venait en ami, qu’il était là pour l’aider ? Cela lui semblait juste, mais trop parler était aussi risqué.
Pour cette raison, alors qu’il se glissait derrière un meuble, il murmura simplement un « Ami. », assez fort pour qu’elle l’entende mais pas assez pour risquer de se faire repérer.

Le garde entra. Un homme assez massif, plus grand que le Genin, et surtout plus large. Néanmoins c’était là un détail qui apportait une bonne nouvelle : ce genre de personnes utilisaient généralement leurs avantages physiques, autrement dit ils privilégiaient le combat. Kurai, lui, privilégiait la vitesse et les techniques d’illusion. Peut probable que se gros balourd soit aussi doué que lui pour le Genjutsu, et donc, qu’il puisse voir à travers ses illusions.
Fouilla la pièce du regard, le garde nota apparemment la présence de l’étudiante. Alors qu’il s’avançait vers elle, son poing serré laissant peut de doutes sur ses intentions, il dit quelques mots qu’il aurait du s’abstenir de prononcer.

« Sûrement la copine de l’autre qui s’est faite éventrée. »

L’espace d’un instant, le temps sembla se suspendre pour l’androgyne.
Éventrée ? Ils avaient tué une des filles qu’il était venu récupérer ? Une vision s’imposa à lui, celle du garde plongeant un kunai dans le ventre d’une jeune fille, un air de plaisir malsain sur le visage. C’en était trop, Kurai vit rouge. Il ne laisserait pas cet homme en vie. Vu la froideur avec laquelle il avait parlé, le Genin considérait qu’il était au déjà de tout pardon et s’arrogea le rôle de juge, le condamnant à mort.
L’étape suivante était la sentence. Il serait le juge, et le bourreau.

Profitant que l’attention de l’homme était ailleurs, le Genin surgit de sa cachette, un kunai dans chaque main. Bien qu’il doutait d’être capable de s’en servir pour des signes, il avait toujours trouvé avoir une certaine ambidextrie. Et il comptait la mettre à l’épreuve. L’androgyne allait viser la gorge, soit pour porter un coup fatal, soit à défaut pour empêcher l’homme d’appeler de l’aide.

« Pour ton crime, sentence : La mort. » Murmura le Genin aussi fort que lors de ses précédentes paroles, à l’attention de l’étudiante.

Le garde se retourna en l’entendant, pour voir deux kunai foncer vers sa tête par deux trajectoires différente. Il parvint à bloquer le bras gauche de son jeune assaillant, mais pas le droit. La lame s’enfonça cruellement dans les chairs tendres de son cou, laissant jaillir une gerbe de sang qui aspergea le visage du Genin.
Lequel affichait une expression de colère pure, proche de la haine.

Profitant d’avoir attrapé son adversaire, le garde lui flanqua un coup de poing dans le ventre tout en le lâchant. Ne s’attendant pas à une telle force dans le coup, Kurai vola derrière un fauteuil. Peut-être, en fait, était mieux ainsi. Puisqu’il n’avait pas eut le temps de penser à résister, son corps s’était plié et avait accompagné le coup, réduisant les dégâts par rapport à ce qu’il aurait eut s’il avait résisté.
Mais le combat n’était pas encore finit. De derrière le fauteuil sortit le Genin…
…Accompagné de trois autres Genins, identiques. Kurai avait profité de l’abri visuel du meuble pour créer des clones. Les androgynes foncèrent silencieusement, par groupe de deux, vers l’homme qui semblait ne pas réussir à décider sur lequel tenter sa chance. À défaut, il lança un autre fauteuil vers deux des assaillants.
Aucun des deux n’étaient l’original, mais cela il n’en savait rien. Profitant de l’opportunité, Kurai se décida à tenter un petit stratagème. Il se fit décaler l’un des clones alors que l’autre disparut quand le meuble lui passa au travers.

Comme il l’espérait, le garde se laissa avoir. Il lança un coup sur ce qu’il pensait être l’original - après tout il avait évité le meuble, donc cela signifiait que c’était l’original sans quoi il n’aurait pas esquivé, non ? - avant de voir son poing passer au travers. Un autre adversaire arrivait vers son autre bras. Machinalement, il tenta de l’attaquer aussi, pour ne rencontrer, encore une fois, aucune résistance.
Le vrai Kurai surgit par en dessous, kunai braqué en l’air, la paume de sa main libre sur l’anneau de l’arme pour donner plus de force à son coup. À la base, il n’était pas spécialement puissant physiquement, il voulait donc donner le maximum de force à son coup. C’est également pour cette raison qu’il visait encore la gorge, endroit très fragile.

L’arme s’enfonça comme la première fois, mais plus profondément de par la plaie déjà existante, même si la différence était peu importante. L’imposant personnage tomba sur son jeune assaillant, utilisant son chakra, comprit Kurai, pour se donner plus de poids. Il espérait ne pas partir seul.
Le choc de la chute sonna légèrement l’androgyne. Pas assez pour lui faire perdre connaissance, mais assez pour qu’il lui faille une seconde ou deux pour reprendre ses esprits. Il avait l’impression que les zones de son corps en contact avec l’homme étaient posées contre une grille électrifiée de faible voltage.
S’il ne sortait pas de la rapidement, le Genin se doutait qu’il finirait par étouffer, le garde usant de ses forces de plus en plus déclinantes pour accentuer la pression de son corps déjà lourd pour l’androgyne.

Bien que ce fût risqué, Kurai joua la seule carte à laquelle il pensait. Ayant un genou de libre, il frappa un grand coup dans l’entrejambe du poids mort qui le recouvrait. L’homme émit un gargouillis ensanglanté et ignoble en guise de gémissement de douleur, et chercha machinalement à se ramasser sur lui-même. Le Genin profita de l’occasion pour ramper en arrière et se faufiler, s’extirpant de sous l’homme. En frappant de la sorte, il avait sentit dans sa jambe une sorte de courant électrique. Se pouvait-il que l’homme ait joué les anguilles ?
Décidant de ne plus lui accorder d’attention, l’androgyne prit quelques secondes pour reprendre son souffle. Il avait mal un peu partout, mais pouvait survivre. Ce n’était trois fois rien. De moins c’était ce qu’il se disait pour se rassurer.

Puis, en posant les yeux au sol, Kurai remarqua comment le garde avait vu la cachette de l’étudiante. Des traces de sang allait de là où elle semblait se cacher jusqu’à un autre endroit, une petite pièce apparemment. Se levant péniblement, le Genin se traîna jusqu’à l’origine des traces, la pièce, et regarda à l’intérieur.

* Merde… *

Le corps d’un homme gisait sous ses yeux. Bien que ne suivant pas vraiment les modes musicales, l’androgyne n’eut aucune difficulté à conclure qu’il s’agissait de K’ya. Il se pencha sur le corps inerte et prit son pouls. Il était trop tard pour lui, constata-t-il.
Se relevant, il commença à se traîner vers la porte.

« Hey, viens. C’est trop tard pour l’autre, il est déjà parti… Par contre, t’es en vie, et justement je suis ici pour te sortir de ce merdier. Aller viens, on sort et je t’amène au Chuunin qui dirige cette mission foireuse.
Tu peux m’appeler Kô. Je suis un Genin d’Iwa, le pays des roches. »


Kurai ne prononça pas un mot de plus après cela. Il n’avait pas envie de parler. C’était la première fois qu’il voyait de si près une personne mourir. Une personne qui mourrait de ses propres mains. Avec les expériences lors de l’attaque de son village, il était quelque peu préparé, mais il avait tout de même été secoué.
Mais ce qui ébranlait le plus le Genin, c’était les mots du garde, qui résonnaient encore dans sa tête. L’une des étudiantes qu’il était venu sauver s’était faite éventrer. Pour lui, c’était un échec. Sa mission était de sauver toutes les étudiantes. Si l’une était morte, alors il considérait sa mission comme ratée. Ces filles étaient plus jeunes que lui, il trouvait qu’elles n’avaient pas à connaître la mort.
Il était trop tôt pour elles.

Sortant, l’étudiante probablement sur les talons, l’androgyne sentit une présence familière arriver sa gauche. Au moins, il n’aurait pas à aller chercher le Chuunin.
Mais dans quel piteux état était-il… Son visage était constellé de tâches de sang, de même que le col de sa veste de kimono, et il avait quelques bleus dus à son combat. Qui plus était, son visage avait un air sombre et des vestiges de colère.

Le Chuunin transportait une fille. A voir la plaie, l’air du Genin changea du tout au tout, virant à une inquiétude profonde. Apparemment elle n’était pas encore morte. Finalement, sa mission n’était peut-être pas tant un échec que cela.

" Tu peux me panser ses plaies? Je vais chercher Shigeru, il a prit le dernier couloir?"

Kurai ne répondit pas, mais ne se fit pas prier pour obéir aux ordres, son inquiétude primant sur l'obéissance. Pendant que les autres vaquaient à leurs occupations, lui s’attela à aider la jeune fille. Il n’avait pas l’intention de la laisser mourir. Cette situation lui rappelait trop l’attaque d’Iwa, et ce qu’il avait crut pour sa coéquipière. Il ne laisserait pas ça se produire de nouveau.
Sacrifiant la veste de son kimono, il l’utilisa pour faire un pansement de fortune à l’étudiante. En passant, il eut l’impression qu’elle avait du mal à respirer normalement. Était-elle faible à ce point ?
Mue par une quelconque impulsion, bien qu’hésitant un peu, l’androgyne crut bon de tenter quelques chose, quoi que se soit pour ne pas la laisser mourir.
Les autres étant apparemment tous occupés ailleurs, il laissa sa gêne aux orties et se lançant. La jeune fille avait du mal à respirer, et si elle n’avalait pas un peu d’air, il pensait qu’elle risquait de ne pas tenir le coup jusqu’à l’hôpital. C’est pour cette raison qu’il fit ce que lui disait son instinct, il l’aida à respirer un peu. Du bouche à bouche.
Cela lui fit une impression bizarre. Il avait l’impression que cela ressemblait à un baiser, ce qui avait le don de le déstabiliser. Non pas du fait de l’étudiante en elle-même, si l’on oubliait le fait qu’elle était plutôt pâle et qu’une vilaine plaie perçait son ventre elle était plutôt mignonne, mais l’idée en lui-même que ce qu’il faisait ressemblait vaguement au fait de l’embrasser le gênait.

Il termina son « aide respiratoire improvisée » avant le retour du Chuunin, et en profita pour soulever délicatement le corps de la jeune fille. Que Aoki soit content ou pas, il prenait la responsabilité du transport, comme son esprit le lui ordonnait. Quand le Chuunin revint, Kurai était déjà en train d’ouvrir la porte pour offrir de l’air vrai à la blessée.
Quelques instants plus tard, le Genin fut transporté avec le reste de la troupe par le Chuunin devant l’hôpital. L’androgyne tenait encore délicatement l’étudiant et ne la lâcha que pour la confier aux infirmiers.
Et la, comme s’il était subitement vidé de ses forces, Kurai s’écroula après un soupire de soulagement. Après tout, il avait enchaîné depuis un voyage au Shunshin en partance d’Iwa sur un combat avec une brute. Il était quelque peu vidé de ses forces, ce qui était tout à fait normal. Probablement même était-il plus épuisé que les autres. Après tout, il avait puisé loin dans ses forces pour tenir l’étudiant sans risque, alors qu’il aurait put s’écrouler avant.

Couvert de bleus, taché de sang comme il était rare de voir, il n’avait plus tenu après avoir confié la jeune fille aux infirmiers. De plus, la vieille douleur de son bras, datant de l’attaque d’Iwa, s’était réveillé quand le garde lui était tombé dessus.
Un peu de repos dans un centre hospitalier lui ferrait le plus grand bien.
Asano "Kurai" Koretoyo, Genin Androgyne d'Iwa
- Rightarm of the Cat - Pour le meilleur et pour le pire (surtout le pire...)
\o/
Avatar de l’utilisateur
shina itatsu
Genin dans le brouillard
Messages : 240
Inscription : mer. 21 sept. 2005, 9:30
Localisation : Konoha
Contact :

Message par shina itatsu »

Shina paralysée cachée comme elle pouvait, terrifié par le peu de moyen qu’elle avait serrant fortement son seul kunai. La jeune fille discerna l’homme arrivant n’osant pas bouger malgré son approche amicale, le garde vérifiant se doutait de quelque chose la découvrit rapidement, son cœur battait a toute vitesse, paniquée, sentant déjà l’odeur de la mort se rependre dans la pièce, tomba en arrière le visage terrifié, oubliant toutes ses capacités se plaquant contre le mur.

« Sûrement la copine de l’autre qui s’est faite éventrée. »

Puis son sauveur fonça sur le garde, regarda la scène, les yeux tremblants ne pouvant rien dire le souffle coupé, posa sa main sur sa bouche le voyant tomber en sang, suis le regard de Kurai sur le corps gisant de ky’a, se contenta de hocher la tête suivant kurai le regard encore poser sur les corps.

Shina Observa les différentes personnes, semble troublée disant à demi mot machinalement

« Je m’appels Shina, Shina Itatsu »

Sortant avec kurai, chercha du regard la junin

« Comment vont les autres ? Vous les avez toutes trouvé ? Nous étions quatre je sais que je ne peux pas être très utile mais je ferais ce que je pourrais »

Shina essayait de quitter la vision d’horreur, les chassant par s occuper, tortilla ses doigts paniquée pour ses coéquipières.

*Qui a bien pu être blessée … je ne peux pas partir comme ça, même s ils sont sûrement très capable, mais pourquoi des ninja étrangers ici ?*

se posant des tas de questions, mais n en dit mot.
Shina Itatsu,génin de Konoha
Avatar de l’utilisateur
Nemuri Aoki
Chûnin en noir et blanc
Messages : 1042
Inscription : ven. 03 nov. 2006, 15:28
Localisation : Village de la Feuille

Message par Nemuri Aoki »

[HRP : Suite ici => Hopital de Konoha http://nns.shonencenter.net/viewtopic.php?p=62533#62533]
Aoki Nemuri. Chûnin Punk-repentit (et Fan du tricot...) de Konoha
Hayabusa Keitou
Etudiant(e)
Messages : 21
Inscription : dim. 15 oct. 2006, 15:42
Localisation : Hi no Kuni, Konohagakure no Sato

Message par Hayabusa Keitou »

~ Peu de temps après... ~

... Deux escouades avaient été dépêchées sur les lieux, avec une personne à leur tête : Hayabusa Keitou, qui en envoyant les étudiantes dans le bâtiment, les avait jetées dans la gueule du loup, sans le savoir.
Il s'était passé énormément de choses en quelques heures, à commencer par l'arrivée d'une équipe en provenance directe d'Iwagakure no Sato, avec à sa tête une jounin qui ne lui était pas inconnue, en la personne de Nekozaka Tsukiyo.

Quoi qu'il en soit, le Kage leur avait aussitôt laissé toute latitude pour agir, à en juger par la manière dont elle avait pris les choses en main et était partie à la recherche de certains étudiants et d'un genin, dont le comportement un brin étrange n'était pas passé inaperçu.
D'ailleurs, on venait juste de l'avertir via oreillette que deux des ' infiltrés ' avaient été capturés : La femme de Konoha réprima un grognement qui n'aurait rien eu de féminin, ni d'indiqué dans sa situation, placée comme elle l'était, accroupie derrière la rambarde d'un toit avoisinant celui du bâtiment principal.

Personne en vue. Sans doute n'avaient-il pas prévu de pièges, à moins qu'ils ne soient déjà partis, alertés par le ramdam provoqué par Aoki et ses gamins ?
C'était encore le plus probable... néanmoins, on ne pouvait se passer de sécuriser la zone : En quelques signes, la jeune femme envoya un des ANBU sous ses ordres examiner les alentours.
Quelques instants plus tard, ils se déployaient, qui sur une façade, qui dans le jardin en contrebas : Keitou procéda à une dernière vérification (" Tout le monde est en place ? ") et donna le signal de départ.

En deux-temps trois mouvements, une équipe était entrée par l'avant, l'autre par l'arrière, avec pour consigne de mettre hors d'état de nuire à tous ceux qui feraient mine d'être agressifs... des photographies des membres du staff, et d'autres des membres de la sécurité (les infiltrés, apparemment) avaient bien sûr circulé, histoire de limiter la casse.
Bref...
Keitou s'était retrouvée avec un équipier sur le toit, qu'elle avait envoyé dans les étages alors qu'elle-même semblait bien décidée à attendre histoire d'attraper tous ceux qui tenteraient de s'échapper par là.

Quelle ne fut pas sa surprise, quand on lui tenta de lui assener un coup pour le moins violent au niveau de la nuque, qu'elle esquiva de justesse avant de faire un saut en arrière pour éviter une nouvelle attaque, sous forme de balayage, cette fois. La personne en face d'elle...

" Yazawa ! " dit-elle, manifestement surprise.

" Fut un temps où tu m'appelais seulement Shin. "
répondit l'homme avec un sourire, tout en se préparant à sortir sa lame de son fourreau.

" C'était avant que tu ne trahisses Konoha. "

Son regard dur ne semble pas lui faire peur : Il a juste l'air un peu... triste.

" Je n'étais pas responsable de la mort de cet homme, et tu le sais comme moi... je comprenais mal pourquoi il fallait que ce soit moi qui porte le chapeau plutôt que l'Uchiha responsable de cet incident, tu vois ?
Fuir était ma seule échappatoire. D'ailleurs...
Keitou... je n'aurais pas cru possible que tu sois corrompue à ce point par leur mode de pensée, tu sais ? "
expliqua-t-il, en s'approchant lentement de son adversaire, lequel semblait tout aussi prêt à en découdre, même si apparemment désarmée.

" Rinne t'a aidé, c'est ça ? "

Keitou a l'air... un peu triste, en posant cette ultime question.

" Tu aurais voulu avoir le courage de le faire ? "



L'acier résonna un instant qui leur parut long, si long, avant qu'ils ne se séparent pour se rencontrer de nouveau, et une fois de plus.
La Kusari Fundo de la jeune femme tournait, tintait, tirait la langue en déroulant sa longueur, jouait avec la lame du Katana de son ennemi, le harcelait alors que lui-même, utilisant son arme comme une extension de son corps, feintait, avançait, tentait une approche, était à deux doigts de réussir avant qu'elle ne s'éloigne.
Une danse, où aucun des deux ne veut toucher l'autre, de peur de le briser.
Un duel, l'envie d'y parvenir, de se dépasser, de régler ces vieilles querelles, de tirer un trait sur le passé, une fois pour toute... une chose qui ne semble possible qu'en mettant fin à une vie, celle de celui qui se tient en face, digne et fier. Qui pense de manière similaire. Ils soupirent, elle attaque, il esquive et compose, en réaction, elle étend sa chaîne grâce au chakra, la raidit autour de son bras gauche, la fait s'enrouler autour de sa main, se rapproche dans le même coup, trop tard.

Elle a beau le lui arracher... il termine d'une seule main, elle comprend qu'il s'agissait d'une ouverture et d'un piège, qu'il y a laissé un bras pour qu'elle s'approche d'elle-même, puisqu'incapable de passer sa défense impénétrable, et inversement.
Ils se sont trop bien connus pour se laisser prendre... jusqu'à aujourd'hui.

* Katon, Hi no Te. *

Sa main rescapée s'enflamme et l'agrippe, mettant le feu à ses vêtements avant de commencer à consumer sa peau, sans qu'elle puisse rien faire pour l'éteindre : Au fond de ses yeux brille une étincelle de panique, car ce brasier, elle est bien incapable de l'éteindre, elle qui n'a jamais étudié que le feu et la terre, contrairement à lui.
Une supplique... et des bruits de pas dans l'escalier : Le voilà parti, et l'on s'occupe d'elle, on la sauve, peut-être... ?
La voilà partie pour l'hôpital, grièvement brûlée, de s'être crue forte, et trop forte, d'avoir cru possible... d'avoir cru pouvoir l'oublier et se battre, voire pire, gagner, rapporter sinon son coeur, au moins sa tête, et sinon son âme, ses larmes à ses supérieurs.
Peine perdue...
Elle sombre, dans les souvenirs et dans le passé, sans plus prêter d'attention à l'odeur de chair grillée, sans se soucier des cicatrices, sans rien entendre à part sa voix, il y a longtemps, et cette danse, encore avant.



[HRP]
Fin d'mission pour la jounin Keitou. ^^
A la prochaine, qui sait ? :)
[HRP]
Hayabusa Keitou, Jounin de Konohagakure no Sato.
La douceur est invincible.
Répondre

Revenir à « Centre - Ville de Konohagakure no Sato »