Etudiant - Waku Namata

Pour commencer a jouer, présentez votre personnage...

Modérateur : Urasawa Kenji

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Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Nom: Namata
Prénom: Waku

Age:14 ans
Sexe:

Description rapide:

Des cheveux noirs, coupés courts, au carré, de manière irréprochable. Pas un seul cheveu ne dépasse.Son visage pâle est ainsi bien encadré, et le contraste fait ressortir des yeux clairs, brillants, expressifs. Tout de même pas trop. Le style de ses
vêtements est dans le droit, le carré, pas un faux pli, rien.
Du clair, toujours du clair, pour contraster avec les cheveux. Et pour agrandir un peu sa taille moyenne, bien assortie à son
poids.
Son air est toujours calme. Enfin, toujours dans la mesure où un enfant sait rester calme. Et il ne faut pas faire l'amalgame entre calme et impassible non; Waku sourit, souvent même. ET chaque fois, il émane de ses sourires une tendresse profonde, comme si le monde entier lui apparaissait magnifique.
Waku pleure également, mais c'est un spectacle plutôt rare, tellement rare que cela ne s'est produit que deux fois en public: la premiere fois après une chute de balançoire à l'âge de six ans. La deuxieme, après un accident de voiturette. Evidemment, en remontant avant, on compte tous les pleurs naturels qu'un bébé se doit d'avoir: mais cela ne compte pas vraiment, sa personnalité n'était alors pas réellement forgée.
Waku, cependant, ne parle pas. Waku sourit, Waku pleure. Mais Waku ne parle pas. Cela n'est même d'ailleurs jamais arrivé:
ainsi, madame namata n'a jamais pu entendre le fruit de ses entrailles dire "maman", tout comme monsieur namata n'a jamais entendu sa progéniture dire "papa".
Une progéniture silencieuse, mais toujours prêt à aider les autres, à aimer les autres, et ce en dépit des moqueries.
En gros, Waku ressemble à ça:

A six ans avec son pôpa:

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Maintenant :

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En costume d'apparat, seules fois où le style vestimentaire change,lorsque ses parents l'emmenent a quelques conventions des plus ennuyeuses sur les anciennes traditions:

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HISTOIRE


Encore un jour qui se lève sur les îles, encore un matin brumeux, alors que la tempête de la veille vient juste de se calmer. Comme si rien ne s'était passé. Les flots rejettent les débris de ce qu'ils ont pu emporter dans leur colère, et tout est oublié, la vie reprend son cours. Comme si rien ne s'était passé.

Ou presque, si on évoque la famille Namata. Car ce matin là, des bruits accompagnaient le réveil de Lisao; Waku, dont la vie ne consistait qu'en quelques heures, avait faim. Le nom avait été donné à la va-vite, les parents avaient fait un mélange entre deux marques de nourriture, pris au dépourvu. On avait félicité la mère, félicité le père, on avait mangé, puis on était allé se coucher- en espérant que les flots, le lendemain, seraient cléments, et qu'on pourrait pêcher.

Le couple Namata était un couple affairé, et perfectionniste. C'est dans un univers bougeant sans cesse, et avec une éducation qui se voulait sans défauts, que grandit l'enfant. Les parents avaient de grands projets. Mais ils s'aperçurent bien vite que quelque chose n'allait pas. A neuf mois, Waku n'avait toujours rien dit, pas un mot, et ne criait jamais, on ne l'entendait à vrai dire s'exprimer que par quelques bruits de temps à autres, mais surtout, par calins et par sourires, par mimiques.

Inquiète, Lisao, un jour où son emploi du temps le lui permettait, décida tout de même de faire venir un médecin, également orthophoniste et psychologue, pour voir ce qui n'allait pas.

"Vous comprenez, son cousin, qui est plus jeune,fait déjà des phrases entières, et la fille des voisins lorsqu'elle avait le même âge disait au moins quelques mots...Alors je m'inquiète, est-ce que Waku aurait un retard mental, ou quelque chose?" avait-elle demandé.

Le médecin fit un geste qui, par la suite, avec l'habitude - car ses visites allaient vite en devenir une - amusaient enormément l'enfant. IL entortilla son bouc jusqu'à avoir le doigt coincé, puis le démêla, tout en ayant l'air de réfléchir. IL s'accroupit devant Waku, qui était dans son transat, et effectua plusieurs tests, avant de se relever, et de donner son verdict devant une Lisao inquiète, autant à cause de ce qui pouvait bien arriver à cet être qu'elle chérissait tant que parce qu'elle manquerait son rendez-vous tant attendu si tout cela venait à s'éterniser.

"Un retard mental...non, rassurez-vous, son cerveau m'a l'air d'aller très bien^^. Cependant, j'ai bien peur que votre enfant... ne parle jamais. Cela arrive parfois...c'est triste, mais il existe de plus en plus de manières de communiquer vous savez."

Waku ne parlerait donc pas, jamais. Lisao était éffondrée, et lorsque son mari rentra, il fut triste également. Mais tous deux se jurèrent de chérir cet enfant malgré ce défaut, et de tout faire pour que jamais, jamais waku n'en souffrît. Evidemment, c'était sans compter la cruauté de l'enfance dont pouvaient faire montre certains...


Certains, c'étaient Koga,le cousin, Zara, la voisine, et Yan, un gamin habitant quelques maisons plus loin. Mais gardons cela pour plus tard, car avant, il nous faut raconter six années de vie^^.

Six années pas des plus passionantes; ponctuées par des voyages d'affaire souvent mixés en vacances, des rendez-vous, des visites du "docteur kyukyu", et, des cours de piano.

A trois ans, Waku connaissait déjà ses gammes. Evidemment, les partitions n'étaient encore qu'un grand monde inconnu pour ce petit bout, mais la musique lui permettait déjà de passer quelques émotions que son mutisme lui empêchait d'exprimer.

Waku en colère? Touches maltraitées.
Waku triste? Quelques petites notes, comme si une mélodie était recherchée... une mélodie faite par un ptit chtoups de trois ans, mais une mélodie quand même ^^'
Waku de bonne humeur? Touches maltraitées, mais de manière moins violente...Disons involontaire :D

C'est donc à l'âge de six ans, année correspondant à son entrée à l'école, qu'entrerent en scène nos trois lascars, Koga, Zara et yan. Un enfant muet, ça suscite des moqueries. "Namata parle pas, Waku caca! ". Moqueries infantiles, mais blessantes tout de même, auxquelles il n'était même pas possible de répliquer. Tant pis. Waku laissait passer, toujours.

Son passe-temps préféré était l'aire de jeu non loin de sa maison. Il y avait là une balançoire double, trois toboggans, un tourniquet et des animaux en bois. La balançoire, quel bonheur! Monter, redescendre, remonter, plus haut, toujours plus haut. pas trop quand même: la grande frayeur de Waku était d'aller trop haut et de faire un tour complet...Alors, lorsque la hauteur était la bonne, tout juste suffisante, l'enfant sautait, l'impression de voler venait emplir son petit être d'allégresse.

Les parents n'appréciaient pas trop que leur rejeton salît ainsi ses beaux vêtements, qu'un tailleur venait personnellement coudre, et décoiffât ses raides cheveux, mais ils laissaient faire. "Tant que ça l'amuse". Tant que les vêtements n'étaient pas déchirés. Sinon, Waku avait droit à la fessée.

Mais un jour, un événement survint. Ce jour-là, sur sa balançoire, Waku ne s'amusa pas. Alors qu'après une matinée d'école, l'enfant s'était assis sur une des deux balançoires pour manger un petit sandwich préparé par sa mère adorée le matin même, celle-ci devant s'absenter à midi, le laissant donc seul, quelqu'un décida de lui jouer un mauvais tour. Le sandwich avait ce goût délicieux qu'a la tomate lorsqu'on la mélange au beurre et au jambon; Yan décida d'y ajouter du croustillant. Croc.

Waku recracha immédiatement; la sensation du sable qui craque sous la dent est rarement agréable. Des rires se firent entendre, et deux garnements sortirent d'un buisson, pour se diriger vers un troisième qui se situait derrière la victime, et qui n'avait pas été repéré jusqu'alors. Voyant que leur cible ne répondait pas, les moqueries et les jets de sables reprirent de plus belle. Ho, non, ils n'étaient aps méchants, mais on se sent toujours plus fort lorsqu'on est trois, et on a envie de le montrer. que ce soit en lançant des cailloux sur les pigeons...ou en embêtant quelqu'un qui n'avait jamais rien fait à personne et qui ne désirait qu'une chose: avoir des amis compréhensifs.

Des amis compréhensifs, Waku n'en avait pas beaucoup, et tous n'étaient que des adultes. Cependant, prenant ceci pour une invitation à jouer, l'enfant finit par se lever de sa balançoire, en souriant aux trois autres. Son cousin n'était pas vraiment quelqu'un de proche,il n'était d'ailleurs son cousin que par sang: leurs relations n'avaient rien de familial. Les Namata n'avaient jamais le temps pour une réuion de famille. Mais les trois autres prirent ce sourire pour une provocation, et décidèrent d'en rajouter.

Seulement, Waku prit les devant, et leur montra la balançoire, puis le ciel.Il les invitait à venir défier les hauteurs avec lui. Zara, une chipie aux couettes de couleur châtaigne, après un regard entendu avec ses deux compagnons, déclara alors:
"Toi d'abord, montre-nous comme tu vas haut!
-Oh oui, montre nous!"


Enthousiasmé par ces encouragements, l'enfant sourit et vint s'asseoir; il donna une impulsion sur le sol avec ses pieds, et commença son balancement. Alors que le saut était imminent, Zara se placa à côté de la balançoire, et tira sur l'une des chaines alors que Waku redescendait. La chute fut inévitable, et les trois en profitèrent pour tacher ses beaux habits d'herbe, et lui mettre du sable dans les cheveux.

L'enfant ne comprit pas... pourquoi, pourquoi les trois qu'il désirait comme amis avaient-ils agi ainsi? C'était cette incompréhension qui lui fit, pour la première fois depuis très longtemps, verser des larmes, en public. Non, Waku n'avait pas de haine à leur égard, mais de la frustration.

*Je parle pas...mais je parle dans ma tête! Je suis comme vous! Pourquoi...pourquoi... pourquoi je suis si différent....je veux parler...j'aimerais tellement parler, vous dire, que je ne vous en veux pas, que je vous pardonne, que j'aimerais tellement jouer avec vous! Revenez! NE partez pas! C'est pas grave si vous avez mis du sable dans mes cheveux... c'est pas grave si mes habits sont sales, maman va me gronder très fort et papa me taper, mais j'en aurai des nouveaux, et ils oublieront...je vous en veux pas...je veux juste des amis...*

Waku pleurait, et à chaudes larmes. Evidemment, les trois ne revinrent pas, et par la suite, lui jouèrent d'autres tours,ils avaient trouvé leur bouc-emissaire. Cependant, les autres fois passèrent plus facilement, car entretemps, quelque chose arriva.


Waku ne pleura pas très longtemps; quelqu'un le releva, d'une manière douce, en souriant, et le consola. C'était un homme, quoiqu'effeminé, plutôt jeune, disons la vingtaine, aux longs cheveux qui avaient la couleur de l'océan lorsqu'il faisait gris, et aux yeux clairs. Son sourire resterait gravé à jamais dans la mémoire de l'enfant.

"Bonjour" avait-il dit. Il avait encore un peu parlé, tout seul, demandé si ça allait, par exemple, avant de s'apercevoir que Waku ne pouvait pas répondre. "Tu ne parles pas..."

Un hochement de tête accompagné d'un regard fixé sur le sol, gêné lui répondit. Pour la première fois, Waku avait l'air triste. Mais l'homme lui sourit, et s'agenouilla pour être à sa hauteur.
"Mais tu sais, ce n'est pas pour ça qu'ils ne veulent pas être tes amis. C'est parce qu'ils sont bêtes. S'ils deviennent tes amis, tu finirais comme eux...tu voudrais, être comme eux?

Waku hocha la tête. *Oui, je voudrais...moi aussi je voudrais pouvoir jouer à des jeux à plusieurs...a des jeux avec des autres enfants...pas avec des adultes...en plus maman et papa ils sont jamais là...juste pour dire bonne nuit va te coucher..*

L'homme leva les yeux au ciel, les enfants étaient décidément tous les mêmes... déjà lorsque lui-même était plus jeune, il en allait ainsi... cela lui semblait être il y avait si longtemps... mais l'innocence de Waku l'attendrissait, et il tendit la main en disant:

"Et bien moi, sache que ça me déplairait de te voir comme eux. Parce que toi, tu as l'air sage, et crois-moi, les enfants sages deviennent de meilleurs adultes que ceux qui sont méchants. Tu sais ce qui arrive aux méchants adultes? "

Waku fit non de la tête.

"Alors, laisse-moi te raconter une histoire."

Et l'inconnu se mit à lui raconter comment un petit garçon méchant devint un adulte méchant, et comment cet adulte méchant trahit son village. Comment parce qu'il avait été méchant, ce petit garçon méchant devenu un adulte méchant perdit tout ce qu'il avait, tout ce qu'il aimait, et fut contraint de s'enfuir, pour ne pas être tué.

"Et maintenant, cet adulte méchant a compris que s'il avait été gentil, il serait heureux. Il regrette, et il est malheureux. Mais il ne peut plus rentrer dans son village, c'est trop tard. Et il vit dans la peur, il doit se cacher, tout le temps, parce qu'il sait que si on le retrouve, il sera tué. "

L'enfant trouvait l'histoire triste.*Moi, si j'étais le chef du village ben je serais d'accord qu'il revienne parce que je lui pardonnerais*

"Tu aimerais, toi, tout perdre ainsi?'

Waku fit non de la tête.

"Alors sois honnête toute ta vie, et ne deviens jamais comme les trois canailles qui t'ont embêté."


Mais l'homme lui plaisait, il était gentil, alors, Waku écrivit son nom dans le sable, une écriture hésitante, enfantine.

"Tu t'appelles Waku... c'est un joli prénom ça...et tu es un garçon ou une fille?" demanda l'homme, car à cet âge là, il était impossible de déterminer quoi que ce fut, du moins, pas chez l'enfant.

Et waku n'en savait rien. Jamais la question ne s'était posée: on l'avait toujours habillé d'une veste bien coupée et d'un pantalon, on avait toujours parlé d'enfant, mais jamais de fille ou de garçon. *Maman elle a deux grosses boules, et moi j'en ai pas, comme papa, lui il en a pas non plus... donc je suis comme papa.

"Garson" ecrivit Waku dans le sable, phonétiquement. L'homme éclata de rire.

Et bien enchanté, petit Waku! Moi, je m'appelle Keyran.

Keyran se releva, il était tombé sur cet enfant par hasard, et le trouvait si mignon... bien habillé, bien mis,et pourtant si triste... Non, Keyran ne voulait pas qu'il souffrît de son défaut, et eut envie de l'aider. Mais il n'en fit rien, et après avoir ébourrifé les cheveux raides de Waku, s'en alla comme il était venu.

"Rentre chez toi" s'était-il contenté de dire.

Et Waku avait obéi, se sentant mieux, Keyran l'avait consolé. Il eut droit à des réprimandes, et son père le frappa en toute ignorance de la vérité. Il n'était pas de nature violente, il pensait simplement que sa progéniture adorée avait encore fait des bêtises et mis sa vie en danger pour des "conneries infantiles". Il était loin de se douter que ce petit être était devenu la cible de trois redoutables garnements, et le protégé d'un mystérieux inconnu.

Car Keyran revint souvent au square, chaque fois lorsque Waku était seul. IL lui racontait des histoires, toutes sortes, certaines parsemées de diverses créatures mythiques, d'autres parlant de celebres ninjas, d'autres encore traitant plus du conte de fées. Evidemment Keyran ne faisait aps tout cela juste pour le divertir: mais ces histoires aidaient Waku à se sentir mieux, à vivre dans un autre monde, à rêver, à connaître ces choses que nul autre ne voulait bien lui apprendre, soit par manque de temps, soit par mépris.

Les histoires que Waku préféraient étaient celles de ninjas; il les aimait tellement qu'il avait décidé d'une chose: il serait ninja. Après tout, un bon ninja,avait-il cru comprendre, était quelqu'un de discret. Quoi de mieux que d'être muet comme une tombe? En plus, pas besoin de parler! Un signe suffisait...Oui, il avait décidé; il serait ninja. A huit ans, il était si déterminé qu'il déroba au tailleur venu ajuster des manches unechute de tissu, et dessina dessus le symbole de Kiri, "pour faire comme les ninjas". CEla amusa beaucoup Keyran, qui lui demanda ce qu'en pensaient ses parents. Ce qui était d'ailleurs une excellente question.

Les parents voyaient pour leur fils un avenir semblable à leur présent, plein d'ambition, au coeur de l'action. Mais ce qu'ils ne voyaient pas, c'étaient que ce soit dans ce domaine-là. Cependant,ils avaient dans les shinobis de Kiri une grande confiance, et en étaient fiers, cela ne leur déplut donc pas. "Mais tu iras à l'école jusqu'à tes quatorze ans, nous ne voulons pas d'un gamin illétré. Tu seras peut-être un peu vieux ensuite pour l'académie, mais toujours assez jeune pour être acepté"

Waku n'avait pas le choix; cela faisait encore six longues années à attendre, mais c'était tout de même mieux que rien. Six longues années encore à supporter les moqueries de ses camarades... en grandissant, elles devenaient moins bêtes, moins gratuites, et plus blessantes, car plus appropriées aux événements. Mais à présent,le garçon n'en tenait plus compte, parce qu'il avait Keyran. Keyran le comprenait. Keyran était toujours là lorsque ça n'allait pas. Il était devenu son confident, et, comme s'il n'existait que lorsque Waku était là, nul ne le connaissait. Cela amusait l'enfant, qui le prenait un peu pour un ami imaginaire, ce qui évidemment suscitait d'autres moqueries. Mais Waku s'en fichait.

parce que Keyran, lui, le comprenait. Et il lui racontait des jolies histoires. Non, Waku ne deviendrait pas un adulte méchant, mais un adulte gentil, et bon, comme Keyran. Il aimait Keyran, il serait comme lui.

Keyran lui racontait des histoires pour le divertir. Keyran par-ci, Keyran par là. Toujours Keyran.

Ses parents aussi aimaient bien Keyran, parce que lorsque Keyran était là, Waku les laissait tranquilles et on ne les dérangeait pas. Keyran était une nounou gratuite, que demander de mieux? En plus, avec Keyran, Waku ne salissait jamais ses beaux costumes, le tailleur était content, les portefeuilles aussi.

Alors on laissait Waku sortir, aller au terrain de jeu, aux heures où les autres traînaient au centre ville à jouer des tours aux vieilles dames, seul, avec Keyran, qui lui racontait des histoires.

Dans ses préférées, waku en comptait trois, qu'il demandait souvent à entendre encore. La première, c'était celle du mechant garçon. Cette histoire était triste, mais Waku aimait à l'entendre, c'était ainsi qu'ils s'étaient rencontrés. La deuxième était celle d'un dragon qui partit en quête d'une dragonne dans des montagnes périlleuses, et la dernière était celle d'un ninja qui sauva son village.

Enfin, Waku eut quatorze ans. Son anniversaire fut organisé comme les précédents; en comité réduit à la famille, rapidement, parce qu'ensuite Lisao avait rendez-vous, comme son mari d'ailleurs. L'enfant avait invité Keyran, mais comme chaque année, il avait refusé. Il lui avait tout de même offert un cadeau; un sabre magnifique qui avait sans doute dû lui couter très cher.

"ca te servira quand tu seras shinobi! C'est bientôt que tu rentres à l'académie, non? Je suis content d'avoir pu te voir grandir jusque là...je me souviens du petit être pleurant que j'ai trouvé...tu as tellement changé^^ Je suis tellement fier de ce que tu es devenu... un gentil adolescent, qui sera bientot un gentil adulte.

Waku avait souri, et avait remercié Keyran ,qui l'avait ébouriffé, et, à sa grande surprise, serré contre lui, fort, si fort... avec quelque chose de douloureux dans le regard. "Mon Waku, mon cher petit Waku! Promets-moi que tu seras toujours aussi gentil...

L'adolescent hocha la tête, sans trop comprendre. *Oui, je deviendrais gentil! Comme toi! Je serai un gentil adulte!!!*

Keyran sourit tristement, mais ne le lâcha pas, comme s'il avait peur de le quitter...Waku commença à se dire que quelque chose n'allait pas...

"Pardonne-moi..."

L'adolescent se détacha de son protecteur pour le regarder d'un air interrogatif...Que lui valait donc ce discours?

"Eloignez-vous de cet enfant" dit alors une voix grave, autoritaire.

Keyran recula d'un pas, et répondit a l'incompréhension de waku d'un simple regard, qui signifiait "tout ira bien ne t'en fait pas."Lequel se tournavers l'homme qui venait de parler, se tenant devant trois autres. Ils portaient tousl es quatre un bandeau du village, un vrai, un comme waku aussi, un jour, se disait qu'il porterait.

"Ferme les yeux, Waku" dit doucement Keyran. " Lorsque tu n'entendras plus rien, tu compteras jusqu'à deux cents, et tu les rouvrira.

ET alors que l'enfant obéit, Keyran fut éxecuté. Proprement, sans traces... Les shinobis avaient déjà disparu lorsqu'il rouvrit les yeux, mais des mots résonnaient encore dans sa tête..."Saloperie, on t'a enfin retrouvé..."

Waku se demandait ce qui s'était passé, et il était inquiet pour Keyran, mais il était loin de se douter de la terrible réalité.
Le lendemain, l'homme qu'il appréciait tant ne vint pas. Il demeura deux jours dans la plus profonde solitude, inquiétude, jusqu'à ce que, au matin de son entrée à l'académie, un grand jour pour lui, jetant un coup d'oeil au journal que son père avait laissé sur la table, il ne vit:
"Akeraï enfin retrouvé,executé dans la minute"
Akeraï...ce nom lui disait quelque chose...
Et l'article qui suivait lui rappela quoi. Il s'agissait d'un bref résumé de sa vie, de ses méfaits. Il y était dit comment, en trahissant son village, il avait tout perdu... et comment depuis, les services le traquaient sans cesse, le poussant à se cacher.

Oui, tout correspondait;Akreaï,comme dans l'histoire. c'était le nom du méchant garçon devenu un adulte méchant. Un détail supplémentaire se trouvait cependant dans cet article... la photo du traître n'était autre que celle de Keyran.

*Non, non, c'est pas possible!!!! Ils se sont trompés!! En plus il est même pas vrai leur article! Il regrette, il regrette tout! Il aurait pus 'enfuir...il a jamais résisté...pourquoi...pourquoi il s'est laissé faire... Pourquoi, pourquoi, pourquoi! Il était gentil!!!!! PUTAIN DE MERDE!!!! J'aurais tellement aimé leur dire...mais je savais pas ce qui se passait...j'ai pas pu demander...il aurait pas répondu... il a pas répondu...je l'aurais forcé s'il avait pu parlé...je lui aurais hurlé de s'enfuir....*


Waku relut encore et encore l'article, son air était toujours aussi calme, il n'avait pas encore réalisé, il n'y croyait pas. Il n'était fait mention de lui nulle part, il était écrit que les shinobis avaient retrouvé AkeraÏ seul, sur une balançoire, au petit square. voilà pourquoi Akeraï ne s'était-il pas défendu. Il n'avait pas pu, car pour éviter à Waku des ennuis, il avait utilisé le peu de temps qui lui restait pour jouer avec les esprits de ses poursuivants.

*Mais alors, alors pourquoi il ne les a pas convaincus qu'il était gentil!*

Et soudain, Waku réalisa.il réalisa tout. Il ressentit le vide qui venait de s'installer en lui. Il eut envie de vomir,de hurler...mais il ne pouvait pas. il ne voulait pas. Pas Keyran...c'était impossible, deux jours plus tôt, souriant, il lui offrait encore un sabre dans le petit square, et juste après... juste après, plus rien. Il s'effondra, incapable de penser, de réfléchir, seul, dans sa cuisine, tachant de café la manche de la veste qui avait été faite spécialement pour son premier jour à l'académie. L'académie Shinobi, celle d'oû sortaient les gentils et les meilleurs adultes. A quelques exceptions près; des fois, c'étaient les pires qui recevaient tous les honneurs, jusqu'à ce que, souvent trop tard, on découvrît qu'ils ne les méritaient pas.

*Keyran...Keyran!!!*

Ne pouvant crier, ne pouvant exprimer à voix haute ce qu'il ressemblait au plus profond de son être, Waku ne ressentit jamais autant l'envie de parler. Cette envie n'était rien à côté de celle qu'il ressentait lorsqu'on se moquait de lui. Elle était plus forte, tellement plus forte. Tellement plus désespérée.

Mais il avait fait une promesse à Keyran. Et il était décidé à la tenir. Alors l'après-midi, il irait à l'académie. Il deviendrait un gentil adulte, le meilleur de tous, pour que Keyran, où qu'il fût dans l'au-dela, soit fier de lui.

Il lui faudrait juste du temps pour réaliser...et pour s'en remettre.




Nindô: Je serai comme Keyran. Mais sans être Akeraï.

Qualités: Ne connaît pas la rancune, toujours prêt à faire plaisir, aimant, souriant, silencieux.
Défauts: En retrait, peu confiant en lui, triste, naïf.

Ce qu'il aime:

Keyran
Les histoires
La sincérité
La musique
Ses parents, meme s'il aimerait les voir plus souvent
Sa maison
Les ninjas
Le petit square

Ce qu'il déteste:

Que Keyran n'ait pas été pardonné.
La rancune
La haine
Les interminables séances d'essayage et les heures à rester debout pour les retouches de ses vêtements
Son mutisme
La solitude
Qu'on le prenne pour une fille, ça arrive parfois






Keyran...

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Mon sabre, je l'appellerai Keyran, comme lui, comme la personne que je deviendrai.

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[stream]http://membres.lycos.fr/shadowsnake/WakuTheme.mp3[/stream]
Dernière modification par Kohaku Mizunomaboroshi le dim. 21 mai 2006, 13:52, modifié 5 fois.
Waku Namata, étudiant de Kiri
Saya Minatsuki
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Message par Saya Minatsuki »

Magnifique!

edit: bienvenu sur NNS ;p
Dernière modification par Saya Minatsuki le jeu. 20 avr. 2006, 12:51, modifié 1 fois.
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Merci :oops:

Edit: j'ai comme l'impression que je ne suis pas tombé dans le plus actif des villages :cry: y a vraiment pas une petite place pour moi à Konoha? :cry:
Waku Namata, étudiant de Kiri
Saya Minatsuki
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Message par Saya Minatsuki »

nan nan l'est actif ce village :roll: c'les vacances donc normal que les réponses se font attendre ;p
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Shiyu Kûkan
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Message par Shiyu Kûkan »

J'aime^^
Sincèrement, trop trop bien, j'ai lu cette bio d'une traite, et avec toujours l'envie de lire la suite, on ne s'ennuie pas, avec ça tu ne peux être qu'accepté^^
Par contre, j'ai vu une erreur (enfin je crois, sinon, j'ai pas tout compris :S), il n'y a pas un faux sens là :
*Keyran...Keyran!!!*

Ne pouvant crier, ne pouvant exprimer à voix haute ce qu'il ressemblait au plus profond de son être, Waku ne ressentit jamais autant l'envie de parler. Cette envie n'était rien à côté de celle qu'il ressentait lorsqu'on se moquait de lui. Elle était plus forte, tellement plus forte. Tellement plus désespérée.
Sinon, tu n'as qu'à venir à Suna, qui sait, le rythme y est peut-être plus élévé^^ ... non, je déconne XD
Bon, bonne chance à toi, et bienvenue sur NNS
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

il fait trop chaud à Suna :D mais merci des compliments, et effectivement tu as bien repéré une erreur énorme que je m'en vais corriger tout de suite :) :) (en même temps il était une heure du matin, je l'ai fait au bloc notes et je me suis pas relu :oops: )

Non mais Kiri est mon village préféré avec konoha sauf que Konoha est fermé et d'ailleurs je crois Suna aussi ou alors j'ai mal vu alors j'attendrai patience est mère de vertu :)

Encore merci des compliments mais ce n'est pas si bien que ça quand on voit ce que d'autres font :blink:
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Nagao Kumiko
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Message par Nagao Kumiko »

Bien qu'étant en CDI ( Congé à Duré Indéterminé)
Je me suis attardé sur ta bio , qui au passage est très bonne, à par des oublis de majuscule vers la fin, je n'ai absoluement rien à redire.

Bienvenue sur NNS et à Kiri, tu as mon oui ^^
Un grand OUI

Kumiko - Retorune à son stade de fantôme
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Ouaissssss Merciii :D

Ben...pourquoi t'es un fantôme :cry: ?
*a peur des fantômes*

S'il y a des oublis de majuscule je m'envais corriger ça tout de suite, il serait temps que je me relise :super:
Waku Namata, étudiant de Kiri
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Urasawa Kenji
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Message par Urasawa Kenji »

J'aime ^^.
Ok :) .
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

oh merci j'ai les accès :super:

j'ai hâte de pouvoir commencer :lol:
Waku Namata, étudiant de Kiri
Kohaku Mizunomaboroshi
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Message par Kohaku Mizunomaboroshi »

Edit: j'ai ajouté le thème de Waku à la fin de la bio :)
Waku Namata, étudiant de Kiri
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