Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

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Koizumi Mitsune Eri
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Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Koizumi Mitsune Eri »

  • Koizumi Mitsune Eri
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  • « Créer, c'est vivre deux fois. » (Albert Camus)
  • Nom(s) :
    Koizumi
  • Prénom(s) :
    Mitsune Eri
  • Surnom(s) :
    Kitsune
    • En raison de ses cheveux, autrefois encore plus roux.
  • Sexe : Féminin
  • Date & Lieu de naissance :
    9 Mars, Iwagakure no Sato
  • Âge :
    16
  • Nationalité :
    Iwaienne
  • Lieu de résidence (actuel) :
    Konohagakure no Sato
  • Description Physique :
    Kitsune est, en elle-même, une fille plutôt banale. Elle n’est pas très grande - en tout cas plus petite que la quasi-totalité des garçons de son âge - et se fond ainsi dans la masse. Elle ne souffre d’aucun surpoids, ni sous poids d’ailleurs, et ce sans avoir à se priver ou effectuer des régimes draconiens, comme certaines jeunes filles qui peuvent aller jusqu’à jeûner certains jours de la semaine pour garder la ligne. Non, Eri mange sans excès, avec la régularité d’une horloge suisse, et cela suffit.
    Au final, la demoiselle n’a pas vraiment de courbes très prononcées. Elle n’est certes pas plate, mais son tour de hanches et son tour de poitrine ne sont pas franchement très élevés comparés à son tour de taille.

    Sa peau claire, quoique assez rosée, ne prend que rarement le soleil en raison de l’habitat personnel de Mitsune, et n’est donc pas vraiment du genre à bronzer quand bien même la jeune fille le voudrait. Parfois, par endroit et avec un examen attentif, on peut y voir quelques petites marques du type éraflures, coupures, et de temps en temps une marque plus prononcée comme une petite cicatrice apparaissant ou disparaissant de la vue sans réelle raison, tout cela étant de simples preuves des activités privées de la demoiselle.

    Ses cheveux s’accordent avec le ton de sa peau de par leur couleur rousse tirant sur le brun, bien qu’ils fussent autrefois plus roux que brun. À l’époque, ils furent responsables du surnom donné à Eri, Kitsune, bien que son prénom y fut aussi pour quelque chose.
    Elle les porte mi-longs, souvent détachés, à moins qu’elle ne s’applique sur un quelconque ouvrage, auquel cas elle les attache derrière sa tête afin de ne pas les avoir dans les yeux.
    Contrairement à certaines filles, elle n’a jamais eut la manie de porter une mèche à sa bouche pour quelques raisons que ce soit, ou de l’enrouler autour de son index lors d’intense réflexion. Du coup, ses mèches sont restées parfaitement lisses.

    Entre celles-ci, un visage aux traits fins fait face au monde avec une expression d’une imperméabilité surprenante. Outre l’air morne, aucune autre émotion ne semble pouvoir déformer ce visage. Ainsi Mitsune passe-t-elle pour une fille constamment soit de mauvaise humeur, soit déprimée, soit pour une grande j’m’en foutiste.
    Toujours est-il, au final, que cela ne donne pas particulièrement envie de la fréquenter au premier abord. Ses yeux, de couleur bleue, sont en quelque sorte la seule chose véritablement active de son visage. Eri ayant une perception plutôt bonne de ce qui l’entoure, visuellement parlant, elle braque rapidement son regard sur toute chose ayant un mouvement un peu trop proche à son goût, ou qui attire son attention. Ils sont sûrement de loin plus expressifs que le reste de son visage, et c’est surtout par eux que l’on peut savoir l’état d’esprit de la demoiselle, à condition de la connaître un tant soit peu.

    Kitsune ne se maquille jamais, que se soit du rouge à lèvre ou du fond de teint. Il ne s’agit nullement d’un désir d’être naturelle ou autre chose du genre, mais tout simplement d’une absence totale d’intérêt pour ce genre d’artifices, qu’elle voit plus comme une perte de temps qu’autre chose.
    Ce point s’exprime aussi par ses goûts vestimentaires très simples. T-shirt, jean, et une ceinture un peu desserrée à laquelle sont parfois accrochés des sacoches, une paire de chaussures passe partout, tant sportives qu’adaptées à la ville, et c’est tout. Rien de très suggestif sur les formes de la jeune fille, en fait.
    • Don(s) -
      Signes distinctifs
      :
      Pour le moment, Mitsune n’a aucun véritable signe distinctif - à moins de considérer son manque d’expression comme en étant un. Même les marques et cicatrices ne peuvent être considérées comme tels tant elles apparaissent et disparaissent de façon chaotique.
      Peut-être, un jour, si elle y trouve un intérêt, se ferra-t-elle faire un tatouage, ou percer les oreilles. Peut-être.
  • Caractère :
    Au vu de son physique, vous vous attendez sûrement à ce que Kitsune soit une fille comme les autres, banale. Et bien détrompez-vous, il en est tout autrement.
    Même si, sur certains points, elle est comme les jeunes filles dites « normales » (mais qu’est-ce que la normalité, hein ?), elle n’en reste pas moins en grande majorité atypique. Pas étonnant, du coup, que les choses « qui marchent avec les filles » ne fonctionnent pas avec elle, pour la plupart.

    Eri est une fille très renfermée. Elle ne laisse presque personne pénétrer son petit monde, et ne semble avoir aucun besoin de se lier avec qui que se soit. La sociabilité n’est pas son fort, ce qui la rend presque incapable de faire preuve de courtoisie et de diplomatie. Mieux vaut, donc, éviter de la laisser négocier un traiter de paix, ou la vie d’un otage important.
    La réaction des autres à son égard, ainsi qu’à l’égard de ses propos, est donc souvent négative. Son franc-parler et sa tendance à dire les choses brutalement, telle qu’elle les pense, n’en font pas une personne des plus appréciées.
    Aucune finesse dans ses mots, donc. Mais d’un autre côté, Kitsune se fiche totalement de l’impact qu’elle peut avoir sur les gens qui l’entourent. Elle n’aime pas spécialement les gens, et ils le lui rendent bien en général - du moins à part les membres de sa famille.

    Si la jeune fille se renferme autant sur elle-même et peut se montrer si désagréable, c’est en fait pour deux raisons. La première est qu’elle possède - malgré elle et à son grand regret - une très forte empathie. Elle ressent particulièrement bien les émotions des gens, même si ceux-ci prétendent - souvent à tord - être des maîtres dans l’art de refouler leurs sentiments - alors qu’ils n’arrivent pas à la cheville de ceux qui en sont vraiment capables.
    Du coup, elle a le sentiment que, consciemment ou non, les autres lui imposent sans cesse leurs émotions, ce qui la dérange encore plus du fait de sa sensibilité exacerbée.
    Elle en est donc, pour cela, arrivée à ressentir un certain dégoût des relations sociales, ce qui l’a conduite à son mutisme et l’a rendu d’une compagnie peu agréable.

    De ce fait, Mitsune passe le plus clair de son temps seule, le plus souvent à donner libre court à sa passion : créer. Mais la demoiselle ne crée pas par le dessin, l’écriture ou la peinture, non, rien de tout cela. Ce qu’elle crée, ce sont en fait des poupées et autres pantins. Son expérience, elle l’a acquise par les années de pratiques et ne cesse de chercher à perfectionner sa technique.
    Elle apprécie énormément le fait de fabriquer une poupée - qui n’a généralement qu’un but décoratif - car elle n’a aucune émotion qu’elle essaierait d’imposer aux autres. Les pantins ne recherchent pas la discussion et savent rester calmes, silencieux, respectueux dans le fait de ne jamais déranger…
    On peut dire que Eri préfère la compagnie de ses créations plutôt que celle des humains.

    Cependant, elle est particulièrement territoriale. Elle déteste que l’on touche à ses affaires - avec ou sans permission - et ne supporte pas que l’on change quelque chose dans son espace vital, contre son gré. Un intrus dans sa chambre sentira toujours très bien qu’il n’est pas le bienvenue, et cela serait encore pire s’il était venu sans y être invité, sans que Kitsune ne le sache.
    Elle a une sainte horreur des personnes qui ne peuvent s’empêcher de toucher à tout ce qui ne leur appartient pas et déragent ses affaires, ainsi que de ceux qui empruntent, encore plus si c’est en ne la prévenant qu’après coup, quand elle a remarqué que quelque chose manquait.
    Pire encore, elle ne supporte absolument pas que l’on touche à l’une de ses poupées en particulier, la toute première de sa collection. Généralement, elle arrive à l’éviter en menaçant avant que cela arrive, mais quiconque poserait le doigt dessus devrait faire face à une Mitsune prise d’une rage folle.

    En définitif, il faut être particulièrement singulier pour réussir à se lier avec elle, et encore. Étant une tête de mule ancrée dans son renfermement, elle n’est absolument pas du genre à faire des concessions pour plaire aux autres. Elle n’estime pas la compagnie humaine comme importante, et le prouve à chaque mot qu’elle prononce.
    Elle n’est pas mal élevée pour autant, mais fait parfois preuve d’arrogance. Elle sait utiliser des tournures appropriées lorsqu’elle s’adresse à une personne importante ou un professeur par exemple, mais il reste quelque chose dans sa façon de parler qui empêche d’oublier ce qu’elle est.
  • Nindô : « Créer, c’est vivre deux fois. »
  • Qualités :
    Certains diraient qu’elle n’en possède aucune, mais cela n’est pas tout à fait vrai.
    Eri est une fille intelligente, attentive et qui sait faire preuve de bon sens et de sang froid. Outre cela, elle est relativement habile de ses mains pour les travaux les plus minutieux.
  • Défauts :
    La liste complète et détaillée serait peut-être un peu longue à faire, parait-il.
    Mitsune est une fille assez difficile socialement, et ne fait pas partie des gens les plus attirants pour une conversation. Elle est brutale dans ses propos - mais pas forcément dans ses actes -, au point de pouvoir choquer ou blesser ses interlocuteurs. Et le pire, c’est qu’elle s’en fiche complètement.
    De plus, elle peut se montrer caractérielle pour un rien.
  • Ce qu'elle aime :
    Kitsune aime peu de choses. Elle a un penchant avéré pour ses créations, mais aussi pour le calme, le silence et même la pénombre, comme le montre celle régnant constamment dans sa chambre - à part les lampes éclairant ses travaux. Elle apprécie qu’on la laisse tranquille et qu’on ne lui demande rien, puisque elle-même ne le fait pas avec les autres.
  • Ce qu'elle déteste :
    En grande territoriale, la demoiselle ne supporte pas de voir une personne dans son espace vital. Elle n’aime pas qu’on l’on prenne ses affaires, ne serait-ce que pour regarder, et les contacts physiques inutiles lui hérissent le poil.
    Le plus évident est donc, sans doute, le fait qu’elle n’aime pas les relations sociales, même si elle ne les fuit pas totalement non plus.
  • Histoire :

    Candeur

    Il est un point de la vie de tout être qui n’est régit que par l’innocence et la candeur. Au début de son existence, toute personne est épargnée par les souillures psychologiques qui peuvent ensuite changer le plus joyeux des hommes en une personne froide et antipathique. Heureusement ou malheureusement, cela dépend du point de vue de la personne concernée.
    Personnellement, et avec le recul, je trouve des plus ridicules l’étalage de naïveté et d’ignorance dont j’ai fait preuve à cette époque. Je n’avais, alors, pas conscience de la nature humaine et m’émerveillais de tout ce que les gens pouvaient inventer, sans même me poser de questions. Quelle erreur.
    Pour moi, cette période de la vie où l’on est candide et innocent n’est absolument pas enviable. Des années de stupidité écoeurante, c’est tout.
    Koizumi Mio était une jeune femme relativement belle. Énergique, douce, aimante envers son homme… Et enceinte. Son enfant devait arriver d’un moment à l’autre, et cela faisait déjà plusieurs jours qu’elle attendait, avec un mélange d’anxiété et d’impatience, que vienne le moment où elle le mettrait au monde.
    Son mari, Koizumi Junichi, n’était pas en reste non plus. Depuis plus d’une semaine et demi, il se droguait littéralement à la caféine pour éviter de trop dormir. Il voulait pouvoir être sur le pied de guerre lorsque sa femme devrait accoucher, car il faudrait alors qu’il l’amène le plus rapidement à la grande ville la plus proche.
    En effet, la leur ne disposait d’aucun hôpital où elle put se rendre pour cette naissance, et il était hors de question pour son homme qu’elle accouche à la maison. Tout était déjà orchestré dans les moindres détails afin de rallier Iwagakure, très proche de chez eux, dans les plus brefs délais, mais Junichi se montrait largement plus nerveux que Mio.

    Ce fut en plein milieu de la nuit que leur enfant décida de déranger sa mère pour sortir. Comme sa femme s’y attendait, le père se mit à paniquer alors qu’elle-même faisait tout son possible pour garder son sang-froid. Laborieusement mais rapidement, le couple et deux voisins partirent de chez eux et arrivèrent à Iwagakure, avant de rejoindre l’hôpital.
    L’accouchement fut rapide, comme si le bébé était pressé de sortir, et il fut annoncé aux parents qu’il s’agissait d’une fille. Comme Junichi et Mio n’arrivaient pas à se mettre d’accord, leur petite hérita des deux prénoms qu’ils avaient choisis au lieu de trancher sur l’un : Mitsune Eri.

    Pour un nouveau né, la petite fit preuve d’une grande énergie comparée à d’autres. Plus souvent éveillée, elle se montrait curieuse de tout ce qui l’entourait, mais également horriblement possessive envers tout ce qui lui tombait entre les mains. Même quinze ans plus tard, son père se souvient encore de la façon dont elle lui a tenu le doigt sans le lâcher pendant près d’une demi-heure…
    Une fois la maman remise sur pieds et sa fille apte à sortir, le couple retourna chez eux. Les voisins qui les avaient accompagné, eux, étaient déjà rentrés depuis un bon moment.
    Le père s’avéra être davantage une mère poule que sa femme. Il passait son temps à s’occuper de Mitsune sans la lâcher des yeux, et se mettait à tourner en rond dés que sa femme la prenait pour X ou Y raisons. Les quelques voisins connaissant le couple trouvaient très amusant de le voir dans un tel état, mais ils restaient compréhensifs. C’était là son premier enfant, et il était encore relativement jeune - à peine 24 ans à l‘époque - donc tout ceci était nouveau pour lui. Mais dans le fond, il avait un peu l’air d’un gamin ayant un nouveau jouet dont il se lasserait avec le temps - même s‘il ne s‘en lassa jamais.

    Entre un papa poule et une mère amusée par son mari, la petite Eri n’avait pas le temps de s’ennuyer. Grandissant, et à peine apprit-elle à marcher, elle se mit à s’émerveiller pour tout et n’importe quoi sans distinction. Très naïve, elle croyait tout ce que son père lui disait, tandis que sa mère en profitait pour ruiner, par jeu, les efforts de son mari en expliquant la vérité à sa fille.
    La petite famille vivait des jours heureux, et ce même quand Junichi était retenu longtemps à son travail, que Mio devait aller l’aider et donc que leur progéniture était confiée aux voisins.


    Passion

    Que ce soit pour se défouler, échapper au stress ou avoir une activité dans laquelle se réfugier en cas de déprime, les êtres humains ont toujours eu une passion. Une chose quelconque, dans laquelle ils sont capables de passer des heures sans s’en rendre compte. Une sorte de jardin secret, quelque chose qui leur est propre et leur permet d’oublier, pour un instant au moins, leurs problèmes.
    Bien que ma passion ne se développa vraiment que plus tard, j’eus très jeune une forte attirance pour ce qu’est devenu, plus tard, le véritable but de ma vie. Elle me permettait d’abord de simplement m’amuser, puis devint un véritable refuge pour moi.
    Un fait marquant se produisit justement pendant une de ses périodes où les parents de Mitsune étaient très occupés. La petite avait été confiée pendant quelques jours à un couple âgé qui faisaient office de grands-parents à l’enfant. Ce fut, d’ailleurs, la vieille dame qui donna à Eri le surnom de « Kitsune » en raison de ses cheveux roux.
    Pour occuper la journée, la vieille femme emmena la fillette visiter une petite boutique qu’elle n’avait sûrement jamais vue. Dedans y étaient vendues des choses qui lui rappelaient sa propre enfance, ce qu’elle voulait partager avec sa « petite fille ».
    À peine entrée, elle sut qu’elle avait fait le bon choix en voyant Eri parcourir toute la boutique avec un intérêt marqué. Le vieil homme qui vivait là était un vieux fabriquant de poupées, et après avoir accumulé des années durant ses créations, il avait décidé de les vendre. Après tout, elles ne partiraient pas avec lui, et il préférait donc qu’elles voyagent à travers le monde de cette façon.
    Lui et la vieille dame discutèrent tandis que la petite Mitsune regardait les poupées disposées sur des étagères. Certaines étaient toutes simples, tandis que d’autres représentaient des personnages plus ésotériques. Des sorcières ou des fous, comme dans les livres, ainsi que des poupées représentant quelques ninjas célèbres de l’histoire, et même une à l’effigie de l’actuel Kage.

    Elle s’arrêta particulièrement sur une représentant une jeune fille blonde aux cheveux longs, habillée d‘une robe rouge. Très impressionnée par la beauté de cette dernière, Eri n’hésita pas à déranger sa « grand-mère », alors en pleine discussion, pour la lui montrer. Souhaitant faire plaisir à la petite, la grand-mère décida de la lui offrir.
    Le lendemain, toute heureuse de son cadeau, Mitsune rentra chez elle en portant fièrement une poupée qui devait, à peu de choses près, être aussi grande qu’elle. Ce fut la toute première de sa collection, et elle en prit toujours grand soin.

    À partir de ce jour, la jeune fille montra une passion toute particulière pour les poupées et les marionnettes. En grandissant, elle continua de temps en temps de s’en procurer une ou deux, et se mit à rendre visite de plus en plus souvent au vieil homme de la boutique.
    Au bout de quelques années, celui-ci lui permit de visiter l’envers du décor : l’atelier où il concevait ses oeuvres. Très intéressée et attentive, Mitsune se mit en tête de le regarder travailler, dans un premier temps, gravant dans sa mémoire chaque geste et chaque manœuvre.
    Puis un jour, de but en blanc, elle demanda au vieillard de lui apprendre son métier. La franchise de la petite demoiselle l’amusa beaucoup, car il ne s’était pas attendu à ce qu’une fillette d’une douzaine d’années à peine s’intéresse à la façon de fabriquer poupées et marionnettes. Il tint d’abord à ce qu’elle en parle avec ses parents, ce qu’elle fit le soir même sans attendre.

    Au début un peu réticent, Junichi et Mio durent bien vite se rendre à l’évidence : leur fille était une vraie tête de mule, et elle ne lâcherait jamais le morceau. Eux auraient voulu qu’elle s’amuse avec des enfants de son âge, qu’elle s’ouvre aux autres. Au lieu de cela, depuis trois ou quatre ans, Kitsune passait son temps à s’intéresser à cette boutique. Le fait en lui-même n’avait rien de mal, mais Eri s’était progressivement renfermée et était devenue moins sociable.
    Un peu déçus qu’elle s’enfonce dans ce renfermement, ils acceptèrent. La jeune fille ne tarda pas à rapporter la nouvelle au vieil artisan, qui accepta finalement de lui apprendre son savoir malgré son jeune âge.
    Mitsune prit alors plaisir à se dire qu’elle était devenu son apprentie.

    Paradoxe

    Chaque vie à son paradoxe. Parfois, c’est simplement quelque chose que l’on interdit de faire aux autres, mais qu’on ne peut s’empêcher de faire soi-même. Mais d’autres fois cela peut être plus grave. Mon paradoxe à moi, c’était de rechercher la perfection dans des poupées, alors que ce qui me séduisait tant chez elles était justement cette imperfection les privant d’émotions humaines. Ces émotions que les gens ne pouvaient s’empêcher d’imposer aux autres.
    Outre cela, il y eut mon paradoxe de vouloir donner un semblant de vie à ces êtres sans âmes, alors que ces dernières années j’ai fait mon possible pour éviter d’avoir affaire trop souvent aux humains.
    Mais il doit sûrement y avoir d’autres paradoxes dans ma vie, dont je n’ai pas encore conscience.
    La vie humaine étant ce qu’elle est, l’artisan de la boutique de poupées finit par décéder de vieillesse. Mitsune ne versa pas une larme, comme si elle était totalement insensible à la mort de la personne qu’elle côtoyait le plus en dehors de ses parents. Personne, d’ailleurs, ne sut vraiment ce qu’elle ressentait à ce moment là, et elle-même n’aurait trop su le dire.
    Le vieillard avait légué les affaires de son atelier à Eri, et les poupées restantes de sa boutique furent, selon ses vœux, offertes à divers foyers de la ville. Dés ce jour, la fillette se mit à s’enfermer dans sa chambre - qui devint d’ailleurs à force un atelier plus qu’une chambre - pour travailler sans arrêt. Bien qu’inquiets, ses parents pensèrent qu’elle noyait ainsi sa peine et que cela lui passerait, avant de s’apercevoir que ça ne fut pas du tout le cas.

    Mitsune passait son temps à travailler sur ses poupées sans relâche, sans plus se préoccuper de ses relations sociales. De temps à autre, bien que rarement, elle sortait de chez elle pour se trouver un livre ou deux pour l’aider dans son travail, mais retournait bien rapidement s’enfermer dans son atelier. Ses capacités s’affirmèrent, et elle développa son propre style, bien qu’il y persistait l’influence du vieil homme. La raison était toute simple en fait.
    Pour ses premiers essais, Eri s’était servi de sa première poupée comme point de comparaison, comme référence. Elle faisait son possible pour faire quelque chose de différent, mais gardait au final des points communs.
    Parfois, quand elle trouvait une de ses créations facile à réaliser, elle la refaisait afin de pouvoir tenter différentes choses. Au final, elle ne gardait que celle qui était la meilleure à son goût et chargeait ses parents de revendre les autres, histoire qu’elle puisse se faire un peu d’argent de poche.

    Un jour, Kitsune tomba sur un livre dont le titre parlait de marionnettiste. Sans prendre le temps de regarder le contenu, elle l’acheta et rentra chez elle pour le lire. C’est alors qu’elle s’aperçu qu’il ne lui serait presque d’aucune aide pour ses créations.
    En effet, ce livre était en fait une œuvre sous la forme d’un journal, écrit par un vieux ninja à la retraite. Il y parlait de son apprentissage dans les grandes lignes - pour éviter de donner trop d’informations -, et mettait plus l’accent sur sa spécialité : l’utilisation de marionnettes pour le combat.
    Intriguée, Eri poursuivit sa lecture et découvrit toutes les possibilités que les ninjas donnaient aux poupées et aux marionnettes. D’abord septique, elle fut de plus en plus intéressée à mesure qu’elle progressait dans le récit, jusqu’à y trouver un fort intérêt.

    Une fois qu’elle eut finit le livre entier, elle prit le temps de réfléchir et se décida à parler à ses parents. Avec le temps, pour elle, « parler » s’était réduit à exprimer de façon brutale ce qu’elle pensait ou souhaitait, ce qui raccourcissait considérablement la discussion. Néanmoins, Junichi et Mio semblaient décidés à ne pas se laisser avoir, cette fois. Un peu à contrecoeur, leur fille fut obligée de participer à un véritable débat pour obtenir ce qu’elle voulait.
    Au final, elle eut ses parents à l’usure, et ceux-ci acceptèrent son souhait. Mio contacta sa sœur cadette, Miû, résidant avec son mari à Konoha. Consciente des récents troubles à Iwagakure, la mère préférait confier sa précieuse enfant à sa jeune sœur et la voir faire son apprentissage à Konoha.
    Le temps de correspondre pour régler les détails, d’organiser le voyage et tout le reste, l’heure des séparations arriva. Elles ne furent pas déchirantes pour la jeune fille, mais ce fut l’inverse pour les autres, en particulier son père qui fondit en larmes et s’accrocha à elle en la suppliant de rester.

    Après l’avoir laborieusement fait lâcher, Mitsune entama son voyage pour Konoha. Ses affaires étaient parties avant elle grâce aux relations de son père, et seraient arrivées depuis quelques jours avant que leur propriétaire n’arrive elle-même au village caché du pays du feu.
    Durant le voyage, Eri ne parla avec personne. Elle s’ennuyait ferme sans son atelier, mais ne pouvait faire autrement. Elle trimballait cependant avec elle une grosse boite renfermant son principal trésor : sa toute première poupée. Elle ne la quitta pas de tout le trajet, et ne laissa personne s’en approcher ou poser la main sur la boite.
    Rapidement, ses compagnons de voyage abandonnèrent l’idée même de discuter avec elle.

    Quelques jours plus tard, Mitsune fit son arrivée à Konoha. Elle suivit les indications qu’elle avait reçu jusque chez la sœur cadette de sa mère, sa tante Miû, tournant plusieurs fois en rond jusqu’à comprendre ce qui était écrit sur son papier. Manifestement, les notes avaient été prises par son père, puisqu’elle ne parvenait qu’à grand peine à relire et que sa mère avait une écriture appliquée.
    Finalement, elle arriva à destination, son petit bout de papier dans une main, sa grosse boite dans l’autre, et son sac sur le dos.

    À partir de maintenant, la vie de Kitsune allait changer. Elle allait commencer à apprendre chez les ninjas, s’entraîner, le tout dans la perspective de parvenir à son but. Elle avait lu dans son livre qu’un ninja pouvait faire mille et une choses avec une marionnette et voulait faire de même. Elle voulait pouvoir animer ses créations et leur donner un semblant de la vie qu’elles méritaient, en tant que seuls « êtres » qui ne la dérangeaient pas.
Dernière modification par Koizumi Mitsune Eri le mer. 16 janv. 2008, 23:07, modifié 2 fois.
Koizumi Mitsune Eri, étudiante d'Iwagakure à Konohagakure.
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Ryo Hazuki »

Bienvenue, même si cela sent le joueur déjà présent sur NNS
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Shimone Ayanami
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Shimone Ayanami »

Et à ce sujet, je veux pas faire mon chieur mais n'aurait-il pas fallut commencer pour faire une demande afin d'avoir un second compte ?
Pour le bg, je lirai ça plus tard, là je bosse (en étant sur le forum, si, si !).
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Nemuri Aoki »

La demande a été faite. Mu et moi ont donné leur accord.
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Shimone Ayanami
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Shimone Ayanami »

Mais faites tourner l'info XD. Après je lui tombe dessus alors qu'elle (Mitsune) n'y est pour rien.

Désolé Mitsu, c'pas ma faute :lol:.
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Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Koizumi Mitsune Eri »

Ryo Hazuki a écrit :Bienvenue, même si cela sent le joueur déjà présent sur NNS
T'as pas idée. :P
Shimone Ayanami a écrit :là je bosse (en étant sur le forum, si, si !).
Fake :o
Shimone Ayanami a écrit :Mais faites tourner l'info XD. Après je lui tombe dessus alors qu'elle (Mitsune) n'y est pour rien.

Désolé Mitsu, c'pas ma faute :lol:.
Tappe Aoki et Musashi :P
Koizumi Mitsune Eri, étudiante d'Iwagakure à Konohagakure.
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Hyodo Hyakujuunoou
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

S'toi la tappe.
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Shimone Ayanami
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Shimone Ayanami »

Hyodo Hyakujuunoou a écrit :S'toi la tappe.
*+tte à mouche ?
Koizumi Mitsune Eri a écrit :Tappe Aoki et Musashi :P
Bof, vais pas taper mon collègue et Musashi, ben la flemme d’aller jusqu’à Suna...


Sinon, au niveau du bg, c'est la mode les histoires en trois partie en ce moment ? Faudra que je m'y mette alors :P.
Toujours est-il que la dite histoire, ben j'ai beaucoup aimé. La boutique me fait penser à une de ces boutiques Vénitiennes où on peut acheter toute sorte de masque mais ça on s'en fout un peu.
Il faudrait relire un petit coup afin d'enlever les quelques erreurs d'inattention qui sont présentent.

Sinon, à la fin, il y a un paragraphe qui, s'il reste compréhensible, m'a un peu gêné dans ma lecture :
Quelques jours plus tard, Mitsune fit son arrivée à Konoha. Elle suivit les indications qu’elle avait reçu jusque chez la sœur cadette de sa mère, sa tante Miû, tournant plusieurs fois en rond jusqu’à comprendre ce qui était écrit sur son papier.
À la relecture, ça me semble évident mais la première fois, je me suis demandé ce que la tante Miû faisait à tourner en rond :lol:. M’enfin, ça c’est peut-être moi qui suis crevé/malade.

Pour ce qui en est de la technique de manipulation de la marionnette, je ne sais pas si tu pourras t’en servir en combat comme le fait Kankuro. Il me semble avoir vu un topic à ce sujet. Faudra qu’on voit ça en coin modo.

Sinon, pour moi c’est bon, donc tu as déjà mon oui. Je valide trop facilement ou bien ce sont les joueurs qui gèrent ?
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Furansu Jin
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Furansu Jin »

C'est parce que c'est Iwa, c'est tout. Iwa mastarox o/
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Koizumi Mitsune Eri »

Shimone Ayanami a écrit :Je valide trop facilement ou bien ce sont les joueurs qui gèrent ?
On rox o/
Furansu Jin a écrit :C'est parce que c'est Iwa, c'est tout. Iwa mastarox o/
Encore plus, du coup, ouais.


J'essaierais de faire une autre relecture à tête reposée (affligeant qu'il en reste après deux relectures, y a pas a dire je vois vraiment pas mes propres erreurs d'ecriture oô).

Pour les marionnettes sur le place jeu, de ce que j'en sais aucun système n'a été développé pour des raisons de complexité de gestion. D'une part, après tout, c'est le but ultime de mon personnage et cela ne signifie pas que ça sera fait deux semaines après mon acceptation, mais aussi, c'est une opportunité de travailler un système et le tester dans un cadre réduit (j'ai déjà commencé à plancher sur la question, et si ça peut donner lieu à un système de jeu... bah tant mieux. Sinon je me dépatouillerais avec des Tehpeh gnark :p).
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Nemuri Aoki »

Yo Yo ! Désolé de ce problème de communication :/
Alors comme ça Iwa investit notre jungle Konohane ? Vous avez vos papiers ?

Pour la Bio, ça me va, y'a de la matière. La passion et la certaine brutalité de la jeune fille sont interréssantes. C'est bizarre, à Iwa, c'est soit t'es un associal complet qui lâche un mot tous les 3 jours (Jin, Ryou, Eri) ; soit t'es une folle gamine qui fait des bétises (Toki, Sashiko). Tu m'ettones qu'Iwa se barre en couille.

A part cette phrase que je trouve ignoble :
Bien que ma passion ne se développa vraiment que plus tard, j’eus très jeune une forte attirance pour ce qu’est devenu, plus tard, le véritable but de ma vie.

Vraiment qu'au plus tard du plus tard tardivement tard -_-"

La Bio me plait beaucoup. Aussi, tu as mon Oui :D
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Kashiwazaki Ryouichi »

Et Ryouichi, tu le places où dans ces catégories ? XD

[Edit Aoki : Dans la première (Ryou c'est lui ^^)]

[Edit Sloane : Il est pas asocial du tout Ryouichi <_<]

[Edit Aoki : Il a pas l'air d'être bavard. Du genre qui écoute plutot qu'il ne parle. Il dit un mot tous les trois jours quoi xD]


Woaw, on dirait que j'ai une coloc' dont on m'a pas parlé, et ça a l'air d'être un cas en plus...


^^


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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Furansu Jin »

C'est parce que vous connaissez pas Jin que vous le classez dans les asociaux :|

Et s'il reste que ces catégories à Iwa c'est parce que les autres sont morts ou disparus :cry: :cry:

Mais ça va venir, Iwa va se repeupler ! Iwa's raising ! ( non c'est pas un accent du sud. )
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Ryo Hazuki »

Et les déserteurs, ils vont se repeupler? :lol: :lol: :lol:
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Re: Koizumi Mitsune Eri [Iwa]

Message par Furansu Jin »

Osef des déserteurs :D

Vive le Seiryuu, vive la chakrarurgie :super:
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