Shimone Ayanami [chunin by interim]

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Shimone Ayanami
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Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Shimone Ayanami »

Nom : Ayanami

Prénom : Shimone

Age : dix-huit ans

Sexe : masculin, jusqu’à preuve du contraire

Description physique :
Shimone n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une armoire à glace, c’est même plutôt le contraire. Grand et mince, ce n’est pas non plus un fil de fer, c’est juste qu’il a les muscles fins, ce qui est partiellement masqué par ses vêtements.
Il a pour habitude de revêtir un ample pantalon noir ainsi qu’un t-shirt à manches longues, assortis, par-dessus lequel, il porte une veste de kimono blanche, à manches courtes, refermée par plusieurs ceintures de cuirs. Une paire de chaussures montantes noir à ses pieds, un foulard blanc, noué à la manière des touareg, sur la tête et un masque blanc et noir sur le visage viennent compléter sa tenue.
Voici tout ce que l’on voit de lui lorsqu’on le croise dans la rue. La description pourrait s’arrêter là, pourtant, derrière le masque, il y un homme.
S’il le retirait, vous verrier tout d’abord une paire d’yeux gris bleu comme l’est la glace, puis, élargissant votre champs de vision, vous découvririez un visage rendu pâle par l’absence de soleil, un nez aquilin qui témoigne des bagarres auxquels il a participé. Le reste de son visage est somme toute assez classique, une bouche avec deux lèvres, un menton sans rien de particulier, si ce n’est le bouc soigneusement entretenu qui en descend. Mais, s’il retirait son masque, sans doute enlèverait-il également son foulard, aussi, verriez-vous également une cascade de long cheveux blonds qui ont légèrement foncé d’avoir si peu vu le soleil.
Enfin, il y a un dernier détail, que vous ne verrez peut-être jamais, un petit tatouage tribal sur le haut du dos.

Profil psychologique :
Le caractère reste quelque chose d’assez complexe chez la plupart des gens et, on ne peut que difficilement l’énoncer en trois lignes, alors, celui de Shimone qui est bien plus complexe que la moyenne… J’espère que vous êtes bien installés et, bonne lecture.

Il possède un caractère bien à lui qui peut se montrer quelque peu contraignant pour son entourage.
C’est quelqu’un ayant beaucoup d’humour lorsqu’il s’agit de charrier les autres, mais, nettement moins quand c’est lui la cible de ces brimades. Dans ces moments, soit il s’énervera, soit il boudera. Ce qui fait que ce sera l’un ou l’autre est tout simplement la personne qu’il aura en face de lui car, il sait qu’il est certaines autorités supérieur contre lesquelles il ne peut sciemment déchaîner ses foudres. Mais, dans un cas comme dans l’autre, une chose ne change pas, il nourrira de la rancœur envers l’opposant, elle sera juste plus grande s’il ne peut exprimer sa colère.
C’est également quelqu’un d’assez sombre, un maître es darkittude, quelqu’un d’inaccessible qui ne se dévoilera pas toujours, surtout lorsqu’il s’agit de ses émotions personnelles. Dans ces moments, il est souvent perdu dans ses pensées et ne parle pas beaucoup.
Soit il parle peu, soit trop, mais, il ne fait jamais de demi-mesure.
Pourtant, son caractère ne comporte pas uniquement des défauts et, il a aussi ses bons côtés. Il sait se montrer généreux et est même, parfois, prit d’accès de galanterie.
C’est également quelqu’un de curieux et de cultivé qui analyse vite, ou non, les situations auxquels il est confronté. De cette culture découle plusieurs choses, il sait se montrer philosophe par moment et est entier. Fidèle à ses convictions, il ne changera que difficilement d’avis, et peu son ceux qui peuvent lui faire entendre raison, très peu. Ce n’est pas non plus un mouton de panurge et, il n’est pas du genre à suivre bêtement le troupeau, sous prétexte que les autres font comme-ci ou comme ça.
Mais, toute description de son caractère serait incomplète s’il n’était pas fait mention d’une certaine fainéantise qui le pousse souvent à repousser le travail jusqu’à ce qu’il soit acculé et n’ait plus d’autre choix que de le faire.

Voila, à présent, vous savez à quoi vous attendre.

Histoire :
Alzoc pensait pouvoir gagner aisément. Lui possédait une chose de plus que son adversaire et, elle aurait du faire la différence. Cette chose, c’était son bandeau de shinobi. Lui, cela faisait trois ans qu’il était genin à Kumogakure no sato et jamais, oh grand jamais, il n’aurait cru que cet homme, dont personne n’avait jamais entendu parler, puisse le mettre dans un tel état. Pourtant, les faits étaient là, ses vêtements étaient sales et déchirés, son bandeau dont il était si fier est à présent couvert de poussière et, surtout, il y avait tout ce sang, son sang.

Son nez lui faisait mal, sans doute était-il brisé. Lui qui partait grand favori en était à présent réduit à attendre le coup de grâce. Il n’aura plus très longtemps à attendre, l’homme au masque fond déjà sur lui, comme un rapace sur sa proie.
Un dernier coup, l’ultime attaque et s’en est fini pour Alzoc.
Déjà il glisse dans l’inconscience, sentant à peine les bras de son adversaire qui le rattrapent et le posent délicatement à terre. La foule qui avait semblé retenir son souffle un instant se mit alors à exploser sous les vivats. Il est bien rare de voir un tel combat et surtout, un adversaire qui se soucie tant de celui qui avait été son ennemi.

Une jeune femme sauta alors du haut des gradins, pour atterrir accroupie dans le sable qui couvre le sol de l’arène. Avant même qu’un des organisateurs n’esquisse le moindre geste, elle est déjà sur le vainqueur de ce combat et s’est lovée dans les bras de son époux.
Tous deux auraient pu rester ainsi, dans les bras l’un de l’autre, durant toute l’éternité mais, bien vite, un homme vient les interrompre.
Plutôt petit, la trentaine et vêtu comme un bureaucrate, on peut malgré tout voir de ci de là une cicatrice ou une autre marque montrant qu’il a été un shinobi ou tout du moins un guerrier. C’est lui le responsable des admissions à l’académie de Konoha.
Quelques jours avant l’examen chunin qui vient de se clore sur la victoire de Shimone, le jeune homme était venu le trouver lui expliquant son cas. Il habitait à Anko no kuni où il s’était entraîné dans le but de devenir shinobi mais, il n’y avait malheureusement pas de garnison là-bas, aussi, il s’était tourné vers le pays du feu qui avait toujours noué des relations amicales avec ce petit pays. Il n’était pas rare que de jeunes gens veuillent quitter leur pays pour s’enrôler dans l’armée d’une autre contrée mais, ce qui était dérangeant dans le cas de cet homme, c’était qu’il voulait devenir chunin. C’était un poste de confiance et, le bureaucrate lui avait expliqué qu’il ne pouvait pas confier un tel poste à un inconnu, quand bien même, il posséderait avec lui une lettre de recommandation du seigneur de son pays. Il devait faire ses preuves et pour cela le plumitif lui proposa de participer en tant que candidat libre à l’examen chunin qui allait débuter dans peu de temps au pays de la foudre.

Il avait passé les éliminatoires sans la moindre difficulté montrant un niveau supérieur à la moyenne des genin présents. Il n’avait peut-être pas décroché la première place à la partie théorique mais, ses notes étaient plus que correctes, il ne lui restait plus que le tournoi final. Cette année, point d’épreuve de survie, juste un écrit et une série de combats, peut-être était-ce du au nombre plus faible d’aspirants chunin qui se présentaient. Lors du tournoi, il s’était hissé à la première place mais toujours en faisant le moins de mal possible à son adversaire. On aurait pu croire qu’il craignait de causer la douleur, pourtant, la raison était toute autre, la violence inutile l’écoeurait, alors, autant en finir le plus vite possible. Et à présent, cet homme, le bureaucrate, venait le voir, preuve qu’il avait réussi, qu’il allait passer chunin, il restait juste une dernière épreuve, et pas des moindres, il lui fallait à présent remplir les dossiers pour l’administration.

Ah, pourquoi faut-il toujours remplir de la paperasse, quoi qu’on fasse ? Et ce serait bien pire s’il s’occupait d’une classe, s’il en blessait un, de la paperasse, s’il voulait leur organiser un cours à l’extérieur, de la paperasse, à croire que le monde avançait uniquement grâce à du papier et des stylos. Bientôt, il faudrait remplir un formulaire lorsqu’on tuait un ennemi en mission. Oh oui, il détestait remplir tous ces formulaires mais, aujourd’hui, ce serait différent, ce n’était pas à lui de le remplir. Lui, il devait juste raconter l’histoire d’un petit garçon du nom de Shimone Ayanami

Tous trois se retirèrent dans un bureau qui avait été prêté au gratte-papier pour qu’il puisse continuer son travail pendant l’examen. Les deux hommes s’installèrent de part et d’autre du bureau tandis que Hiromi, l’épouse de Shimone, prenait place derrière lui, l’enlaçant de ses bras, comme si elle craignait qu’il ne disparaisse d’un instant à l’autre.
Lorsque le bureaucrate, que nous appellerons désormais Ichindar sortit le dossier d’un tiroir, le jeune homme faillit tomber en syncope, ça risquait d’être long, très long.

Les lignes suivant des mots tels que nom et prénom étaient déjà remplies et l’avaient été dès leur première rencontre, ce qui avait permit à Konoha de vérifier l’exactitude des dires de ce jeune homme auprès du seigneur d’Anko no kuni. En fait, il ne restait plus qu’une chose, la plus longue d’ailleurs, son histoire, qui était-il, d’où venait-il, comment avait-il vécu jusqu’à maintenant, s’il avait de la famille et toutes ces choses qui contribuent à remplir cette condamnation à mort qu’est la vie, pourtant, y a-t-il plus belle peine que celle-ci ?
Le jeune homme entama alors son récit d’une voix légèrement déformée par son masque. Masque qu’il avait gardé durant tout l’examen et dont Ishindar doutait qu’il le retirerait maintenant.

"Je suis né non pas à Anko no kuni comme vous pourriez le supposer mais à Mizu no kuni. Là-bas, mes parents tenaient un petit bar. Les affaires ne marchaient pas trop mal et, je n’ai jamais manqué de rien. J’ai donc grandi dans une atmosphère des plus saine, loin de la violence que connaît le monde des shinobi.
J’aurais pu continuer à vivre de la sorte et prendre un jour la succession de mes parents mais, un beau jour, alors que je rentrais de l’école, je fus pris à parti par un groupe de gamins. C’était de simples gosses, ils n’avaient pas de talent pour le taijutsu ou le genjutsu mais, ils étaient armés et bien plus âgés que moi. La seule chose qui les intéressait était mon argent. Plutôt que de passer un sale quart d’heure, je leur tendais les quelques billets que j’avais sur moi, mais il se passa alors une chose qui changea le cours de ma vie.
Un autre gosse fit son apparition, il portait le bandeau des shinobi du village du brouillard et, l’attitude qu’avaient eue les autres enfants à mon égard ne lui avait pas plu. Quelques instants plus tard, il leur avait réglé leur compte et me raccompagnait chez moi. Je n’avais jamais vu personne se battre comme lui et, en cet instant, j’avais trouvé une vocation, je voulais devenir comme lui, un ninja."


Shimone reprit alors son souffle et ferma les yeux quelques instants, comme revivant cette fameuse scène, puis, il reprit son récit, lentement afin que Ishindar puisse noter ce qu’il disait.
En rentrant chez lui, accompagné de ce shinobi, sa mère prit peur croyant que son enfant avait fait une bêtise et se prépara à en assumer la faute. Bien évidement, le kirien lui raconta toute l’histoire et, l’atmosphère se détendit grandement. Le petit Shimone quant à lui voulait à tout prix que son sauveur reste pour dîner, mais, il ne fut pas exaucé, sans doute parce que l’autre avait une mission à remplir ou un rapport à rendre.
Même après le départ de ce mystérieux garçon, Shimone était intarissable quant aux éloges du kirien et ne cessait de parler de shinobi tout en clamant qu’il désirait à présent en devenir un.

Le jeune homme marqua une pause afin de laisser le temps à Ishindar de finir d’écrire cette partie de son récit.

"Lassés de m’entendre toute la journée parler de la même chose, mes parents finirent par céder et, dès la rentrée suivante, je rentrais à l’académie ninja du pays du brouillard. Bien sûr, ça m’éloignait beaucoup de mes parents mais, à cette époque, ma nouvelle vocation passait avant tout chose. Je m’en rends compte à présent, j’étais on ne peut plus stupide et, j’aurais du profiter de ce temps pour être avec mes parents un peu plus longtemps. J’aurais sans doute du refreiner un an de plus mes envies, mon apprentissage aurait été un peu retardé, mais j’aurais pu passer davantage de temps avec eux. Enfin, c’est le passé et je ne peux plus rien y changer.
Comme vous vous en doutez, il s’est passé quelque chose durant mon apprentissage, c’est arrivé des années plus tard, mais, écoutez plutôt la suite."

Son entrée à l’académie ainsi que sa première année se déroulèrent aussi bien que possible. Cette première année à l’académie fut assez semblable à l’année que passent les aspirant ninja chez nous. Un professeur lui apprit à ressentir son chakra puis à le manipuler afin de le faire circuler et ainsi pouvoir réaliser des techniques basiques, tel que le henge ou le kinobori.
Ses études là-bas durèrent trois ans et au terme de cette période, il y eut ce que chacun attendait avec plus ou moins d’appréhension, l’examen genin qui allait décider s’ils étaient bons pour une quatrième année ou s’ils pouvaient intégrer une équipe.
Une pause, une fois de plus. Mais, cette fois, ce n’est ni pour reprendre son souffle ou laisser au plumitif le temps d’écrire. Non, cette fois, c’est pour une toute autre raison, cette histoire remonte à loin et, il n’est pas aisé de ne rien oublier.

"Dans ma classe, il y avait trois catégories de personnes. Ceux qui étaient impatients de participer à l’examen pour faire leurs preuves, ceux qui étaient impatients mais qui rien qu’à l’idée de devoir combattre se faisaient dessus et enfin, ceux qui étaient impatients que ça soit fini, tant ils trouvaient ça ennuyeux.
Moi, je me classais dans la première catégorie. Depuis que j’avais été sauvé, je n’avais eut de cesse de m’entraîner et de toujours donner le meilleur de moi-même. Pourtant, je n’étais de loin pas le meilleur de la classe. Nous avions des génies qui me surpassaient mais aussi de simples élèves qui travaillaient plus que moi. Autant l’entraînement me plaisait, autant je détestais réviser mes cours alors, forcement, il m’arrivait de me ramasser à l’écrit, mais, revenons en à nos moutons.
Le jour j, nous devions tous nous rendre à l’académie afin d’être répartis en équipe pour passer notre examen. Mais, sur le chemin, je fis une rencontre à laquelle je ne m’attendais pas, mes parents. Hé oui, ils étaient venus me souhaiter bonne chance. De savoir qu’ils étaient là et qu’en cas d’échec, ils le sauraient tout de suite, je vous laisse imaginer la pression qui pesait sur moi."

Et, c’est nerveux qu’il arriva à l’académie. Cette fois, il n’avait plus le droit à l’erreur, il devait réussir quoi qu’il en coûte. La chance fit qu’il se retrouva dans l’équipe de deux de ses amis. La perspective de passer l’épreuve avec eux lui mit du baume au cœur. Tous trois se connaissaient parfaitement et, les faiblesses et forces de chacun étaient connues des autres, ainsi, ils pourraient se compléter.
Leur examen consista en une sorte de parcours en forêt où ils durent se servir de tout ce qu’on leur avait apprit au cours des trois ans qu’ils avaient passés à l’académie. Rien ne leur fut épargné, du simple lancé de shuriken au kawarimi, ils durent faire leurs preuves face à des examinateurs qu’ils ne pouvaient pas voir. Une fois le parcours terminé, il leur fallut encore attendre une bonne heure que les juges prennent leur décision, mais, au final, tous trois étaient passés. Shimone de justesse, mais, il l’avait fait.

"A peine une semaine après notre promotion, les missions commençaient déjà. Nous, nous voulions sauver le pays, combattre de grande armée, sauver de belles jeunes filles qui, reconnaissantes, se…" Un coup de coude dans les côtes de la part de sa douce et bien tendre le convainc d’abréger. "Hem, et donc, en fin de compte, nous nous sommes retrouvés à promener des toutous pour un quidam qui en avait les moyens. Rien de bien palpitant. Les missions s’enchaînèrent devenant petit à petit plus intéressantes. Bien sur, nous n’avons jamais eu à sauver le pays, mais je dois dire qu’on s’est quand même bien amusés durant ces quelques années. Puis, mon père tomba très malade et je du quitter l’académie pour aller aider ma mère pendant qu’il se remettait. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai pas pu participer à l’examen chunin avec mon ancienne équipe."
Son père mourut de sa maladie et, de ce fait, l’adolescent qu’était devenu Shimone du rester auprès de sa mère pour gérer le bar, perdant de fait, tout espoir pour sa carrière de ninja. Pourtant, la chance, qui semblait l’avoir abandonné, choisit de lui sourire à nouveau un soir où, s’apprêtant à fermer, une bagarre éclata. Le motif était un verre renversé. Au final, un vieil homme sortit vainqueur du combat, pourtant, à le voir, il ne payait pas de mine. Le jeune homme l’avait comprit immédiatement à sa façon de se battre, c’était un ancien shinobi.
Il y avait eu un peu de casse et les frais furent partagés entre les différents agitateurs, mais le vieil homme possédait à peine de quoi payer son verre, c’est alors que le jeune homme lui proposa un marché. Il l’hébergeait, le nourrissait et l’habillait et en contrepartie, lui, lui apprendrait son art.

"La perspective de ne plus avoir de soucis d’argent fit que le vieil homme accepta mon offre, restait juste à convaincre ma mère. Je craignais un peu sa réaction, mais, se sentant peut-être coupable de la cessation de ma carrière de shinobi, elle accepta d’héberger cet étrange professeur. Trois heures par jour, il m’entraînait et le soir je travaillais au bar, ce qui me laissait beaucoup de temps libre. C’est au court de l’un de ces moments de détente que j’ai rencontré la demoiselle qui semble soudée à moi."

"Et ça te déplait ?"

"Nullement ma puce. Mais, et si au lieu de m’interrompre, tu nous racontais notre rencontre ?"

"Ok, c’est parti, mais ne viens pas te plaindre parce que tu aurais aimé que ce soit raconté autrement.
C’était pour le nouvel an. Dans mon village avait été organisée une grande fête et, ma moitié avait choisi de s’y rendre afin de briser la routine quotidienne. Mon yukata avait tapé dans l’œil d’un groupe de garçon et, leurs propositions se faisaient de plus en plus pressantes, jusqu’à ce qu’ils décident de se passer de mon avis. Heureusement pour moi, Shimone m’entendit hurler et, vint me sauver. Nous ne nous étions jamais vus, mais dès le premier instant, je sus que c’était lui qui m’était destiné. On peut passer sa vie à chercher l’âme sœur sans jamais la trouver mais, cette nuit là, le destin choisit de nous réunir. Ironie du sort, lui qui ne m’avait rien demandé s’est vu offrir tout ce que j’avais refusé aux quatre garçons qu’il avait mis en déroute, d’ailleurs..."


"D’ailleurs il est temps de changer de sujet, non ? Je ne pense pas que Ishindar soit venu pour entendre le récit de notre nuit.
A cette période, notre pays était encore en guerre avec le pays de la terre et bien qu’habitant à la frontière du pays de l’eau, nous ne pensions pas les voir un jour débarquer, pourtant, c’est ce qui se produisit, le jour même de ma rencontre avec Hiromi. Les premières victimes furent les habitants de mon village natal."

Du village où se tenait la fête, on put entendre le bruit des explosions et, le jeune couple comprit qu’il fallait partir, le plus loin possible. Pourtant, Shimone s’y refusait, il y avait trop de personnes importantes pour lui là-bas. Lui était prêt à y aller, pour se battre et sauver ceux qui étaient déjà morts car, Hiromi l’avait bien comprit, il n’y avait aucun espoir. Elle ne connaissait rien au monde des shinobi mais, elle savait ce qu’une telle explosion pouvait faire et, s’il restait ne serait-ce qu’une maison encore débout dans le petit village, elle voulait bien renoncer à son aimé.
Elle eut beau hurler aux gens de fuir, nombreux étaient ceux qui pensaient que les ninja du village du brouillard viendraient, mais avant que la nouvelle ne leur soit portée, il s’écoulerait des heures, si ce n’est des jours. Et, c’est les larmes aux yeux qu’elle abandonna les siens au danger qui approchait. Ni l’un ni l’autre ne sait s’il y a eut des survivants mais, les chances sont faibles et ils estiment avoir eu de la chance de s’en tirer.
"Nous marchâmes des jours durant. Shimone était impressionnant, il n’avait pas fini de pleurer les siens que déjà, il pleurait avec moi la perte des miens. Au bout de quelques jours de marche, nous rencontrâmes une caravane marchande qui nous laissa les accompagner. C’est ainsi que nous arrivâmes à Anko no kuni où nous vécûmes quelques temps et finalement, une nuit, Shimone fit un rêve étrange. Il y avait vu sa mère l’appeler. Elle courait."

"Et, j’avais beau courir, je ne parvenais pas à la rattraper. Finalement, je la retrouvais dans une clairière, nous eûmes à peine le temps d’échanger quelques mots que nous étions attaqués par des shinobi. Ils étaient trop nombreux et bientôt, je ployais sous le nombre. J’étais à terre, me vidant de mon sang et la dernière chose que j’entendis de ma mère avant que je ne me réveille était que je devais redevenir un shinobi pour protéger ceux qui ne pouvaient le faire par leurs propres moyens. Elle me reprochait d’être devenu faible puisque je n’étais pas parvenu à la sauver.
A Anko no kuni, il n’y avait pas d’académie ninja et à Kirigakure no sato, nous n’avions plus d’avenir, nos villages avaient été détruits et, je craignais que nous ne soyons vus comme des traîtres à notre pays, aussi, j’ai fait, comme vous le savez, une demande pour rejoindre les rangs des shinobis de Konoha.
La suite, vous la connaissez puisque c’est avec vous que j’ai correspondu. Alors, satisfait ? Vais-je pouvoir me joindre à vous ?"


"Bien, comme tu t’en doutes, le jury t’a accepté au rang de chunin et, à présent que ton dossier est complété, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas être des nôtres… Au fait, une dernière question, pourquoi le masque ?"

"Pour le style, juste pour le style."

Nindo : Que l’on soit lâche ou courageux, la mort est une erreur stupide

Qualités et défauts :
A ce qui a déjà été mentionné dans son caractère s’ajoute peu de choses. A la vérité, je n’en vois que deux, un défaut et une qualité. Commençons par le défaut, Shimone est quelqu’un qui fonctionne à l’instinct, ce qui le pousse parfois à commettre des erreurs et, plus on est intelligent, pire peuvent être les erreurs, autant dire qu’elles peuvent être énorme. Au fait, je vous ais dit qu’il était modeste ? Non ? Bah, c’est fait !
Mais au fait, ce défaut en est-il bien un ? Et cette qualité que je n’ais pas encore énoncé en est-elle réellement une ? Mais, si je ne vous en parle pas, vous ne risquez pas d’avoir un avis sur la question.
Il se montre souvent assez protecteur, n’hésitant pas à ouvrir la voie ou à s’interposer. Pourtant, ce n’est pas non plus le genre à mettre des matelas sous les arbres pour les cours de kinobori. Simplement, il essaye de limiter la casse, sauf qu’à trop vouloir protéger ceux qu’on aime, on agace.

Ce qu’il aime :
Il y a beaucoup de choses, mais aussi de personnes qu’il aime, à commencer par son épouse. Pour elle, son amour est sans limite et, il serait prêt à donner sa vie pour elle.
Hormis cela, c’est un grand amoureux des arts et de la nature. Il aime les arts sous toute leurs formes, que ce soit un bon livre, un beau bâtiment, ou plus simplement un beau tableau, du moment que c’est beau, ça lui convient.

Ce qu’il n’aime pas :
De même qu’il aime beaucoup de choses, il y en a peu qu’il déteste réellement. Ceux qui aiment faire souffrir les autres sans raison font parti de ces choses. Oui, j’ai bien dit chose car, dès lors qu’ils ont choisit cette voie, ils ont perdu leur humanité, tombant plus bas que les bêtes et lui, et bien lui, c’est le boucher.
Une autre chose qu’il n’aime pas, c’est qu’on lui martèle toujours les mêmes choses et qu’on le chaperonne, ce qu’il a à faire, il le sait et, il n’a pas besoin qu’on le lui rappelle sans cesse.
Je suis Shimone Ayanami, junin en CDI de Konoha

Au fait, je voudrais m’excuser par avance d’un problème anatomique un peu handicapant : j’entends très bien de l’oreille droite et très très bien de l’oreille gauche… Le premier qui bavarde, je l’aligne. [Dixit un prof]
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Uo Mano »

En voiture Shimone o/
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Nemuri Aoki
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Nemuri Aoki »

Tu arrives à point nommé ! Bienvedu Collegue.
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Leolio Mimura »

m'enfin il est tout moche lui ^^
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Aoshi Tsukyo »

Après la grande mode de l'androgynisme, c'est la folie du masque sur NNS ! :D Musashi-senseï a enfin trouvé un copaing :super: !
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Musashi Akaito »

c'est vrai que j'avais pas tilté la dessus :lol:

en tout cas bienvenue a toi ^^
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Shimone Ayanami
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Shimone Ayanami »

Mais c'qu'ils sont mauvaise langue, c'est juste que j'ai pas envie que vous mouriez tous de jalousie en voyant mon joli minois. D'ma faute si le monde est peuplé de trolls ? :lol:
Et au passage, merci pour votre accueil.
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Ryugi Ida
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Re: Shimone Ayanami [chunin by interim]

Message par Ryugi Ida »

bienvenue à toi ho Senseï ! Espérons que tu n'effraie pas trop le pauvre et émotif Ryugi de part ta prestance !

(je crois définitivement que mon perso est le seul qui mesurera plus d'un m95 au finale lol ^^)
Ryugi Ida Konoha no Sato
- y a des grosses bêtes à Amara !
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